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  • 11/12/2024
Avec Virginie Joron, députée européenne RN ; Claire Bouglé-Le Roux, historienne du droit, directrice du laboratoire de recherche DANTE et coauteure de "Animal & Droit. Bestiaire. Patrimoine juridique. Défis contemporains" publié aux éditions LexisNexis ; Nadège Reboul-Maupin, directrice du DU Droit animalier des affaires, professeur de droit privé à l'Université Paris-Saclay et coauteure de "Animal & Droit. Bestiaire. Patrimoine juridique. Défis contemporains" publié aux éditions LexisNexis.

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##BERCOFF_DANS_TOUS_SES_ETATS-2024-12-11##

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News
Transcription
00:00:00Callos, créateur de vêtements, bijoux et accessoires français, soutenez l'artisanat patriote et offrez un cadeau qui a du sens sur callos-france.com. Callos présente
00:00:12Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:00:17Nous sommes en guerre.
00:00:19La suite Maison et les filles sont l'URN.
00:00:21Ne vous inquiétez pas, je vais donner 50 millions d'euros pour reconstruire notre gare.
00:00:25Et on en est quand même réduit à avoir une discussion pour savoir si un gouvernement va pouvoir tenir plus de 3 mois.
00:00:31Et qu'elle a redirigé vers les bacs à fleurs et puis les trottoirs.
00:00:34Prétendre de faire la France avec une faction, c'est une erreur grave.
00:00:38Traité de libre-échange entre l'Union Européenne et les pays du Mercosur.
00:00:41L'Europe ne ménagera aucun effort.
00:00:43La ligne d'arrivée de l'accord est en vue. Travaillons ensemble, franchissons-la, ce sont ces mots.
00:00:49À cette compagnie, nous devons accélérer coûte-coûte.
00:00:52Nous sommes en guerre.
00:00:55En guerre, mais la vraie question, sommes-nous en Vème République ?
00:01:01Sommes-nous encore en Vème République ?
00:01:04Ou sommes-nous retournés au bon vieux temps de la 3ème et de la 4ème ?
00:01:09La question ne se pose pas, la question se pose.
00:01:13On est encore dans les affres du nouveau Premier Ministre, la recherche d'un nouveau gouvernement.
00:01:19Ça discute, ça se congratule, ça se coagule.
00:01:24Et qu'est-ce qui va sortir effectivement du chapeau ?
00:01:29Je ne dis pas qu'il travaille du chapeau, mais il travaille, il travaille.
00:01:32On saura peut-être bientôt, aujourd'hui, demain, ou à Pâques, ou à la Trinité,
00:01:37vous savez très bien qu'on a vécu deux mois et demi sans gouvernement, on verra bien.
00:01:42Mais franchement, quand on voit comment ça se passe, et on va en parler tout de suite,
00:01:46il y a de quoi vraiment réfléchir sur la santé d'un certain nombre de personnes.
00:01:53Et puis on va parler Europe, bien sûr, Europe.
00:01:57Tout se passe, le mercosur, la Roumanie, la Cour Européenne des Droits de l'Homme, Ursula von der Leyen, tout va bien.
00:02:06L'Europe est en train, alors elle aussi, elle aussi, elle est en train de marcher du même pas.
00:02:11Je ne dirais pas du pas de loi, non, non, mais du même pas.
00:02:14On peut se poser beaucoup de questions là-dessus.
00:02:17Et puis après on va parler des personnes qui voulaient refaire Charles Martel en 750 doigts poitiers dans le sens inverse.
00:02:25On va parler d'Anne Hidalgo et des 50 millions de dons promis pour Notre-Dame de Paris.
00:02:31On va parler de tout cela, bien sûr, et puis on va recevoir les autrices, je dis bien,
00:02:36Claire Mouglet-Leroux et Nadège Bourboupin, sur un livre absolument passionnant sur les animaux,
00:02:42les animaux considérés comme justiciables.
00:02:44Oui, l'animal et le droit, considérer que c'est que les humains qui sont effectivement des justiciables,
00:02:52on s'occupe du droit.
00:02:53Non, il y a le droit animalier, un livre passionnant en seconde partie d'émission.
00:02:57Donc, ne me quitte pas, ne nous quittez pas.
00:03:00A tout de suite.
00:03:23Les Français parlent au français.
00:03:26Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:03:29Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:03:35Est-ce que vous êtes comme moi, auditeur du Sud Radio, résistant du Sud Radio ?
00:03:39Est-ce que vous ne dormez pas depuis qu'on n'a plus de gouvernement ?
00:03:41Est-ce que ça vous empêche de respirer ? Est-ce que ça vous empêche de dormir ?
00:03:44Où est le gouvernement ? Où est la personne qui va nous sauver ?
00:03:47Où est le sauveur ?
00:03:49On en parle, tout de suite.
00:03:52Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
00:03:54Le fait du jour.
00:03:55C'est la merveilleuse chanson, écoutez-la.
00:03:57Dans son intégralité, la java des bombes atomiques de Boris Vian.
00:04:01Il raconte que quelqu'un, c'est très simple, il faisait des expériences atomiques dans sa maison.
00:04:07Et puis un jour, il a convoqué tout le gouvernement.
00:04:10Et qu'est-ce qu'il a fait ?
00:04:13Tout a sauté.
00:04:14Et il dit, je suis sûr qu'en supprimant tous ces tordus, on a servi la France.
00:04:19Et c'est pour ça qu'on l'a nommé chef du gouvernement.
00:04:22Alors, heureusement, nous ne sommes pas dans cette situation tragi-comique.
00:04:27Mais comme vous le savez, recherche désespérément nouveau gouvernement.
00:04:32Desperately seeking a new government, comme disait Madonna.
00:04:36Eh bien, comment ça se passe ?
00:04:38Eh bien, ça se passe ceci.
00:04:40On dit, voilà, Emmanuel Macron a dit, je ne vais pas recommencer l'expérience Michel Barnier.
00:04:46Je ne veux pas être, effectivement, sous la surveillance de l'épée Marine Le Penienne de Damoclès,
00:04:52suspendue au-dessus de notre tête.
00:04:54Je ne veux pas être dépendant.
00:04:56Oui, mais c'est embêtant, parce qu'ils ont quand même un certain nombre de députés.
00:05:00Alors, on va recommencer quand même la motion de censure,
00:05:03qui a été votée quand même à une confortable majorité.
00:05:06Donc, qu'est-ce qu'on fait ?
00:05:08Eh bien, on va exclure les extrêmes.
00:05:10Comme disait Emmanuel Macron, il ne l'a pas dit, mais il l'a pensé très fort.
00:05:14Les extrêmes me touchent.
00:05:15Elles me touchent un peu trop, d'ailleurs, les extrêmes.
00:05:17Alors, qu'est-ce que je fais ?
00:05:18Eh bien, je réunis tout le monde.
00:05:19Je réunis tout le monde avec, effectivement, le Bloc central,
00:05:23le Bloc central, Macrono, LR,
00:05:26et puis, les écologistes, les communistes, les socialistes,
00:05:31et tous ceux qui ne veulent pas des extrêmes, enfin, qui ne veulent pas.
00:05:34Alors, il a, attention, la veille, il avait demandé une réunion bilatérale
00:05:39avec la France insoumise.
00:05:43Et la France insoumise n'a pas voulu de ce, a refusé,
00:05:47et donc, elle n'a pas été invitée le lendemain.
00:05:49Eh oui, gnagnagna, ce n'est pas bien, vous ne voulez pas venir,
00:05:52alors qu'on était prêts à refaire l'arc républicain contre le fascisme.
00:05:55Eh bien, non, non, ça ne se fait pas.
00:05:57Alors, on peut se poser des questions.
00:05:59Écoutez, alors, en sortant hier des réunions,
00:06:03vous aviez deux sons de cloche, et c'est très intéressant.
00:06:07Le premier, c'était Olivier Faure, au nom du Parti socialiste,
00:06:12qui, devant les micros, se tendait.
00:06:16Voilà ce qu'il a dit hier, au sortir de la réunion,
00:06:19avec le Président de la République. Écoutez.
00:06:21Ce que nous avons cherché à construire, c'est une méthode de gouvernement
00:06:25qui diffère, et qui permet d'apaiser le pays,
00:06:28et de donner le sentiment aux Françaises et aux Français
00:06:31que nous prenons en charge leurs aspirations, leurs inquiétudes,
00:06:35et que nous ne sommes pas uniquement dans un jeu politique sans fin,
00:06:38qui, non seulement les exaspère, mais crée beaucoup de défiance,
00:06:43et au final, beaucoup de confusion, qui ne peut servir que l'extrême droite.
00:06:47Et donc, j'en finis par là.
00:06:49Le premier acquis des discussions que nous avons eues jusqu'ici,
00:06:52c'est d'avoir sorti l'extrême droite de ce rendez-vous,
00:06:55et d'avoir permis, d'une certaine façon,
00:06:58à celles et ceux qui aspirent à diriger,
00:07:01de ne plus le faire sous la pression de l'extrême droite,
00:07:04à un moment où nous étions arrivés, quand même, à cette confusion totale,
00:07:09avec un premier ministre qui assumait un dialogue construit avec l'extrême droite,
00:07:14et qui avait même donné le pont à Marine Le Pen,
00:07:16dans un communiqué resté maintenant célèbre.
00:07:18Voilà. Très intéressant. Il a cité, en même pas une minute,
00:07:23trois fois l'extrême droite. Voilà.
00:07:25Qu'est-ce qu'on a fait ? Ah ben, on a apaisé, on a apaisé.
00:07:27Qu'est-ce qu'on a fait ? On n'en sait rien.
00:07:29On n'en sait rien, mais on a discuté,
00:07:31mais on a obtenu, citoyens et citoyennes de l'arc républicain,
00:07:35on a sorti l'extrême droite, on s'est fini la pression de l'extrême droite,
00:07:39et puis on n'aura plus un premier ministre qui a dialogué,
00:07:43qui le faquin avec l'extrême droite, évidemment. Non, non.
00:07:47Voilà. Le problème est d'éliminer l'extrême droite,
00:07:50bon, qui a quand même fait 11 millions d'électeurs,
00:07:53oui, ben écoutez, hein, qu'est-ce que vous voulez, 11 millions d'électeurs,
00:07:56en tout cas, il faut restituer le plafond de verre,
00:08:00le mur, la muraille de Chine, voilà.
00:08:02Et d'un autre côté, d'un autre côté,
00:08:04donc, arrivent les républicains, avec Laurent Wauquiez,
00:08:08le président du groupe, effectivement,
00:08:11Laurent Wauquiez, qui dit, lui, ceci,
00:08:14aux mêmes journalistes qui lui tendent les micros. Écoutez.
00:08:17« La réunion qui vient de se tenir
00:08:20confirme malheureusement qu'on est dans une situation
00:08:23qui est extrêmement grave pour notre pays.
00:08:25Suite au vote de la censure par Mme Le Pen et Mélenchon,
00:08:30on se retrouve dans une situation de blocage institutionnel très difficile.
00:08:34Malgré le temps qui s'est écoulé, on voit très bien,
00:08:38alors qu'il y a des menaces à nos frontières,
00:08:40que la situation quotidienne de nos compatriotes est difficile.
00:08:44Le pays est privé de gouvernement,
00:08:46et on en est quand même réduit à avoir une discussion
00:08:49pour savoir si un gouvernement va pouvoir tenir plus de 3 mois.
00:08:53Ce qui n'était pas arrivé dans notre pays depuis la 4e République.
00:08:57Ce qu'on essaye de faire depuis le début,
00:08:59c'est déjà, devrait, sur une première chose,
00:09:01faire en sorte qu'un gouvernement puisse durer plus de 3 mois.
00:09:05La position qui a été rappelée par la droite républicaine est très claire.
00:09:09Nous ne céderons pas à la facilité de voter des motions de censure,
00:09:13et pour nous, il y a un seul cas de figure
00:09:15où la droite républicaine votera une motion de censure.
00:09:18C'est un gouvernement comportant des membres de la France Insoumise
00:09:22et dont le programme serait le programme du NFT.
00:09:26– Eh bien voilà, voilà, l'autre son de cloche.
00:09:29Vous avez vu, ils sont d'accord sur une chose,
00:09:31la situation est grave, effectivement, les Français n'en peuvent plus,
00:09:35il faut calmer l'inquiétude de nos concitoyens,
00:09:37il faut comprendre, et puis il ne faut pas revenir à la 3e République,
00:09:40des gouvernements tous les 3 mois,
00:09:42c'est pas bon pour le temps, ça fait du mal, etc.
00:09:47Mais aussi, alors il ne l'a pas dit comme Olivier Faure,
00:09:50Olivier Faure a une seule condition,
00:09:52s'il y a un ministre de la France Insoumise,
00:09:56s'il y a la politique du Nouveau Front Populaire,
00:10:00eh bien pas question, nous revotons la motion de censure.
00:10:03Alors voyez, c'est pas de main la veille, c'est pas joué tout ça.
00:10:07C'est-à-dire, vous avez d'un côté les gens qui disent
00:10:10« Ah bah écoutez, ce qui est important, c'est que l'extrême droite,
00:10:13c'est-à-dire le Rassemble National, soit exclue du jeu, en tout cas. »
00:10:17Et les autres qui disent « Attendez, si c'est la France Insoumise
00:10:22et le Nouveau Front Populaire, eh bien pas question, on censura. »
00:10:26Et on peut penser qu'entre la droite républicaine, le Rassemble National,
00:10:31on va encore avoir le coup près de la censure d'ici 3 mois,
00:10:34s'il y a un nouveau ministère.
00:10:36Donc, est-ce que la situation est bloquée ?
00:10:38Non, vous savez, ils font leur compte d'apothicaires,
00:10:40il faut 289 voix, 248 voix pour avoir la majorité pour une motion de censure.
00:10:46Donc, qu'est-ce qu'on fait maintenant ? On fait son petit compte.
00:10:48Oui, mais alors si j'ai les communistes, ça fera combien ?
00:10:52Si j'ai les socialistes, les écologistes, les ceci, les cela ?
00:10:57Voilà, et puis le bloc macroniste, et puis la droite républicaine,
00:11:00on va s'en sortir, ou pas, ou pas.
00:11:03Mais alors, ce qui est quand même hallucinant dans cette histoire,
00:11:06il faut le dire, ce qui est hallucinant,
00:11:08c'est que, et ce qu'ils réfléchissent un peu,
00:11:10en disant « Nous allons sortir 20 millions d'électeurs français,
00:11:14il y a eu 11 millions d'électeurs français qui ont voté pour le Rassemblement national,
00:11:18il y a à peu près 8 à 9 millions qui ont voté pour la gauche,
00:11:22et en tout cas, des millions qui ont voté pour la France insoumise,
00:11:26eh bien, on n'en veut pas. Ah non, non.
00:11:28Eh bien, oui, mais les français ont voté.
00:11:30Et vous parlez d'un gouvernement d'intérêt national,
00:11:32évidemment, personne n'a osé parler d'un gouvernement d'union nationale,
00:11:35parce que, quand même, il ne faut pas exagérer,
00:11:37mais d'intérêt national.
00:11:38Mais est-ce que l'intérêt national, vraiment,
00:11:41est d'exclure d'emblée, sans discussion,
00:11:46le tiers de la population, pratiquement,
00:11:51plus du tiers de la population ?
00:11:54Mais qu'est-ce que ça veut dire, ça ?
00:11:56C'est vraiment quelque chose qui est étonnant.
00:11:58C'est qu'on se retrouve en XVe République,
00:12:00alors on parle de gaullisme,
00:12:02on parle de présidentialisme, etc.
00:12:05Mais on fait des comptes d'apothicaires,
00:12:07et vous avez vu ça ?
00:12:09On rappelle cette chose, et c'est ça le vrai problème,
00:12:12et c'est l'origine de ce drame.
00:12:14Heureusement, ça a jailli en pleine lumière,
00:12:17c'est ce deuxième tour des législatives,
00:12:20où on laisse tout le monde se présenter,
00:12:22et vous avez eu les magouilles les plus invraisemblables,
00:12:24les plus catastrophiques,
00:12:26les plus... qui ont montré que ce personnel politique
00:12:29est prêt à vendre père et mère et potes
00:12:31pour faire élire quelqu'un qui n'est pas de leur opinion,
00:12:35mais ça ne fait rien, ça arrange un peu la suite.
00:12:38C'est quand même très grave.
00:12:40Et vous allez écouter quelqu'un qui vous dit exactement,
00:12:43c'est il y a exactement 60 ans,
00:12:45pratiquement 60 ans,
00:12:47à la télévision, avec Michel Droit.
00:12:50Écoutez.
00:12:51Prétendre faire la France avec une fraction,
00:12:54c'est une erreur grave.
00:12:57Et prétendre représenter la France
00:13:02au nom d'une fraction,
00:13:05tout cela c'est une erreur nationale impardonnable.
00:13:09Une erreur nationale impardonnable,
00:13:11vous écoutez la statue du commandeur,
00:13:13c'était Charles de Gaulle,
00:13:15président il y a 60 ans, répondant aux questions de Michel Droit.
00:13:18Voilà, voilà où on en est.
00:13:20Prétendre gouverner par la magouille.
00:13:23Prétendre gouverner par la comptabilité.
00:13:25Prétendre gouverner avec les petites opérations,
00:13:27les petits pots dans les petites soupes.
00:13:29C'est quoi cette histoire ?
00:13:31Qu'est-ce que ça veut dire ?
00:13:33Et franchement, le spectacle qui est donné aujourd'hui,
00:13:36que ce soit à droite ou gauche, ailleurs,
00:13:38on comprend qu'il est, allez, plus que triste.
00:13:43Il est navrant, il faut le dire.
00:13:46Et si vous voulez réagir ou si vous avez une question à poser,
00:13:49n'hésitez pas à nous appeler au 0826 300 300.
00:14:03Et offrez un cadeau qui a du sens sur callos-france.com.
00:14:07Callos présente...
00:14:10Ici Sud Radio.
00:14:14Les Français parlent au français.
00:14:18Les carottes sont cuites.
00:14:20Les carottes sont cuites.
00:14:22Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:14:25En France, donc, cherche-gouvernement désespérément.
00:14:30Et en Europe.
00:14:32Est-ce qu'on peut dire « cherche-Union européenne désespérément » ?
00:14:37On voit, en tout cas, que les nuages s'accumulent
00:14:40et que les affaires aussi.
00:14:43On va en parler tout de suite avec Virginie Geron.
00:14:47Sud Radio André Bercov.
00:14:49Ça balance pas mal.
00:14:51Bercov dans tous ses états.
00:14:53Ça balance pas mal sur Sud Radio.
00:14:55Van Beethoven, la musique a doux cinéma, c'est vrai.
00:14:58C'est l'hymne européen.
00:15:00C'est de prix, évidemment, du génial Ludwig Van.
00:15:05Mais je ne sais pas si, effectivement,
00:15:08actuellement l'Europe adoucit les mœurs
00:15:10quand on voit ce qui se passe.
00:15:13Je vais énumérer un peu.
00:15:14Bonjour Virginie Geron.
00:15:15Bonjour.
00:15:16Je vais énumérer quelques affaires,
00:15:19mais vous en connaissez encore plus.
00:15:21On revient avec la Commission européenne devant la justice
00:15:26pour l'affaire des SMS entre Ursula von der Leyen et Albert Bourla,
00:15:31le PDG de Pfizer.
00:15:32On en a déjà beaucoup parlé.
00:15:34Et puis, il y a un recours, effectivement,
00:15:37devant un juge d'instruction belge.
00:15:40Et on en est là-dessus, effectivement.
00:15:44Et puis, il n'y a pas que ça.
00:15:46Et puis, il y a quand même ce qui se passe en Roumanie.
00:15:50En Roumanie, pays appartenant à l'Union européenne,
00:15:53il y a eu des élections.
00:15:55Apparemment, Kaline Georgescu a été élue,
00:15:59enfin, a été élue,
00:16:00a eu 63% des voix.
00:16:02Et on a dit non, non, non, ça ne va pas du tout,
00:16:04ça ne va pas du tout, il faut annuler.
00:16:05Il faut annuler, il faut recommencer, non, non.
00:16:07Alors, je ne sais pas si c'est à la tête du client,
00:16:10c'est-à-dire que si je comprends bien,
00:16:12il y a des bonnes élections qui vont dans le bon sens,
00:16:15et il y a de mauvaises élections qui vont,
00:16:17de mauvais scrutins qui vont dans le mauvais sens.
00:16:19C'est-à-dire que si c'est quelqu'un qui nous va à nous,
00:16:21à nous, évidemment, dirigeant,
00:16:25et bien écoutez, très très bien.
00:16:27Mais alors sinon, c'est de l'antidémocratique,
00:16:29de l'antidémocratie, des ingérences étrangères,
00:16:32évidemment, voilà.
00:16:33Roumanie encore, et puis ce n'est pas fini.
00:16:35Le Mercosur, le Mercosur.
00:16:37Alors, en France, on proteste,
00:16:39dans certains pays, on proteste,
00:16:40ce n'est pas pour demain,
00:16:41ça va être ratifié en été 2025.
00:16:43Mais, on nous dit,
00:16:45notamment sous la von der Leyen,
00:16:47la présidente de la Commission européenne,
00:16:48que c'est signé,
00:16:50que s'il y a des protestataires,
00:16:51eh bien ils ont qu'à en prendre à eux-mêmes.
00:16:53Alors, minérité de blocage ou pas,
00:16:55on va en parler.
00:16:56On voit ce qui se passe aujourd'hui,
00:16:58donc, avec les agriculteurs,
00:17:00un peu partout en Europe.
00:17:02Donc, si vous voulez,
00:17:04on a l'impression que cette Europe,
00:17:06cette Union européenne,
00:17:07parlons d'Union européenne,
00:17:09est quand même secouée de toutes parts,
00:17:11mais que le bateau peut être tang,
00:17:14mais ça va, on continue,
00:17:17les majorités sont assurées.
00:17:19J'imagine que vous vous faites ressentir,
00:17:21et vous êtes au cœur du réacteur,
00:17:24qu'est-ce que vous ressentez
00:17:26par rapport à tous ces embardés, disons ?
00:17:29Bonjour, on voit que c'est la panique,
00:17:31parce qu'il y a eu
00:17:33beaucoup d'élections cette année,
00:17:35et on voit bien qu'il y a
00:17:37une montée en puissance des partis patriotes,
00:17:39dont nous on fait partie,
00:17:41et on voit en parallèle la crainte
00:17:43de la perte de leur pouvoir.
00:17:45Et l'exemple de la Roumanie
00:17:47est très important à nos yeux,
00:17:49et dangereux pour le futur.
00:17:51Je vous rappelle que Mme von der Leyen
00:17:53avait commencé l'année à Davos,
00:17:55en rappelant que ses priorités,
00:17:57ses plus grandes craintes,
00:17:59n'étaient pas les crises de guerre,
00:18:01ce n'était pas le problème de l'écologie,
00:18:03mais c'était la lutte contre la désinformation.
00:18:05Et on a vu que toute cette année,
00:18:07il y a eu des élections
00:18:09et des résultats qui n'ont pas plu.
00:18:11On a vu la réaction d'Emmanuel Macron
00:18:13le soir du 9 juin,
00:18:15il a sorti sa dissolution,
00:18:17on a vu les autres résultats,
00:18:19mais évidemment ça ne leur convient pas,
00:18:21et on le voit aujourd'hui,
00:18:23des magouilles politiciennes
00:18:25qui ont fait maintenir des gens
00:18:27qui ont fait en sorte qu'il y ait
00:18:29des alliances contre nature,
00:18:31et on voit bien le résultat aujourd'hui,
00:18:33ça bloque de partout,
00:18:35on nie 7 millions d'électeurs
00:18:37qui ont voté pour notre parti
00:18:39aux élections européennes,
00:18:41on le voit en France avec plus de 11 millions
00:18:43et c'est la même chose qui est en train de se dérouler
00:18:45dans l'Union Européenne, parce qu'au fur et à mesure
00:18:47il y a eu des élections, on l'a vu en Moldavie,
00:18:49ils ont eu peur, vous avez vu, il y a eu tout de suite
00:18:51les médias qui sont montés en renfort
00:18:53pour soutenir Madame Sandou,
00:18:55on l'a vu en Géorgie, les résultats ne plaisent pas,
00:18:57vous avez la présidente qui s'accroche à son poste,
00:18:59et vous avez eu la Roumanie.
00:19:01Et là d'un coup, grosse surprise,
00:19:03ils ne s'attendaient pas à ce candidat,
00:19:05et donc
00:19:07ils ont utilisé le DSA,
00:19:09vous savez c'est ce fameux rapport
00:19:11sur le numérique,
00:19:13où en fait on oblige les plateformes du numérique
00:19:15à limiter l'accès
00:19:17à des propos haineux,
00:19:19et ce qui est normal, à la mise en vente
00:19:21de produits défectueux ou des contrefaçons,
00:19:23ce qui est juste. Mais en fait on voit bien qu'au fur et à mesure
00:19:25des élections, les résultats qui ne plaisent pas,
00:19:27ils utilisent cet outil
00:19:29pour, et là c'est TikTok qui est dans le vif,
00:19:31pour finalement remettre
00:19:33en question la voix du peuple.
00:19:35Donc moi là j'ai réagi sur ce dossier,
00:19:37parce que je suis ce dossier depuis
00:19:39la mise en œuvre et la création
00:19:41de cet outil,
00:19:43et je vois bien les dérives.
00:19:45Il est détourné
00:19:47de sa fonction en fait,
00:19:49ce Digital Service Act.
00:19:51Tout à fait, et là l'exemple,
00:19:53c'est pour ça que je suis montée au créneau la semaine dernière,
00:19:55c'est qu'il n'y a pas de preuve tangible
00:19:57qu'il y ait eu une influence directe.
00:19:59Par contre la seule influence que moi j'ai dénoncée,
00:20:01c'est qu'on est en pleine campagne électorale,
00:20:03on convoque TikTok
00:20:05alors qu'il n'y a même pas de base légale
00:20:07pour convoquer TikTok.
00:20:09J'ai appelé hier les responsables de TikTok,
00:20:11ils ont appris en même temps, nous membres de la commission,
00:20:13qu'ils devaient venir au Parlement.
00:20:15Ce n'était donc ni une audition,
00:20:17où ils étaient obligés de venir,
00:20:19ce n'était pas une commission d'enquête,
00:20:21et donc ils ont répondu à toutes les questions des parlementaires,
00:20:23avec effectivement une majorité de parlementaires
00:20:25qui ont attaqué TikTok
00:20:27en déclarant qu'ils n'avaient pas tenu
00:20:29peut-être compte des procédures
00:20:31de limitation de la diffusion
00:20:33d'informations,
00:20:35mais surtout, ils ont demandé
00:20:37aux responsables de TikTok
00:20:39pourquoi finalement
00:20:41ils n'imitaient pas l'accès à certains candidats.
00:20:43Vous voyez la gravité de la situation
00:20:45et la dangerosité de l'action
00:20:47si on ne réagit pas.
00:20:49Parce que l'année prochaine,
00:20:51il y a encore d'autres élections,
00:20:53et c'est ce que Mme Van der Eynde l'a rappelé,
00:20:55et on voit bien avec aussi le résultat des Etats-Unis,
00:20:57où effectivement il y a une bouffée d'oxygène
00:20:59et d'air frais qui arrive chez nous
00:21:01et qui ne nous plaît pas.
00:21:03Normalement, pour les prochaines élections,
00:21:05ils utilisent cet outil.
00:21:07C'est surtout assez hallucinant
00:21:09parce que le candidat
00:21:11roumain
00:21:13a fait 63%
00:21:15des voix,
00:21:17des suffrages.
00:21:23C'est énorme.
00:21:25On dit non, non, non, ce n'est pas TikTok,
00:21:27il y a eu l'influence russe, ou je ne sais quelle influence,
00:21:29donc ce n'est pas bon, on recommence.
00:21:31Mais ils ont le droit de faire ça,
00:21:33constitutionnellement, Virginie Geron,
00:21:35légalement...
00:21:37Alors, il faut regarder
00:21:39le droit roumain, je ne le connais pas.
00:21:41Moi, ce qui me choque,
00:21:43c'est que
00:21:45la Cour constitutionnelle
00:21:47utilise finalement
00:21:49une action du Parlement européen
00:21:51qui n'a pas de preuves aujourd'hui,
00:21:53tangibles pour dire qu'il y a des ingérences étrangères.
00:21:55Ils utilisent finalement
00:21:57cette audition, ils utilisent le discours
00:21:59de Mme von der Leyen
00:22:01pour finalement se permettre
00:22:03d'annuler le premier tour des élections.
00:22:05Donc c'est très grave,
00:22:07parce qu'ils ont déjà
00:22:09limité l'accès à une candidate ici
00:22:11pour accéder au moins
00:22:13à la candidature présidentielle.
00:22:15Donc on voit bien que quand on ne rentre pas
00:22:17dans les clous, ils sont maintenant exclus.
00:22:19Et c'est grave parce que, comme vous l'avez dit
00:22:21en début d'émission, dans l'autre émission
00:22:23sur le gouvernement, oui, il y a un cordon sanitaire.
00:22:25Effectivement,
00:22:27maintenant, ils essayent de mettre un cordon sanitaire
00:22:29sur les plateformes du numérique.
00:22:31C'était ça un peu l'audition contre TikTok.
00:22:33Pourquoi vous ne limitez pas l'accès
00:22:35finalement à des candidats qui ne nous plaisent pas,
00:22:37qui ne sont pas
00:22:39fanas, européens, pro-européens ?
00:22:41Donc la démocratie,
00:22:43parce qu'ici, c'est ce qu'ils disent à chaque plénière,
00:22:45nous sommes la maison de la démocratie.
00:22:47Si un jour vous venez au Parlement
00:22:49ici à Bruxelles, vous avez en devanture du Parlement
00:22:51la démocratie
00:22:53dans toutes les langues,
00:22:55et en fait, on se rend compte qu'ils ne la respectent pas.
00:22:57Et on le voit, c'est un peu la
00:22:59même chose qu'on vit en France, parce que vous avez
00:23:01certains, parce qu'ils s'estiment
00:23:03qu'ils sont mieux que les autres,
00:23:05qu'ils ont cette, je ne sais pas,
00:23:07cette autorité naturelle qui fait que
00:23:09ils sont mieux
00:23:11à gouverner les Français que
00:23:13ceux qui votent pour nous.
00:23:15On sait mieux que vous ce qui est
00:23:17bon pour vous. Ils devraient
00:23:19mettre ça sous le mot démocratie,
00:23:21on est le camp du bien, on sait ce qu'il faut faire.
00:23:23Mais Virginie Geron,
00:23:25justement, quittons un moment donné à Roumanie,
00:23:27encore que, vraiment, il faudra suivre
00:23:29évidemment cette affaire.
00:23:31C'est clair. Juste un mot,
00:23:33j'ai été,
00:23:35effectivement, j'ai suivi aussi l'affaire
00:23:37de, vous savez,
00:23:39de Baldang, l'obéiste belge
00:23:41qui est intervenu
00:23:43et qui continue sur Ursula,
00:23:45qui s'appelle Ursula Gates,
00:23:47voilà, de Baldang.
00:23:49Au fond, est-ce qu'aujourd'hui,
00:23:51entre ce qui se passe avec Ursula,
00:23:53apparemment, elle s'en sort
00:23:55et elle s'en sort très bien, tant mieux pour elle.
00:23:57Mais, par exemple,
00:23:59sur le Mercosur,
00:24:01sur les agriculteurs, vous savez ce qui se passe
00:24:03aujourd'hui en France et ailleurs sur les agriculteurs,
00:24:05ce qui se passe aussi
00:24:07sur, je voudrais
00:24:09avoir aussi sur la Cour européenne des droits de l'homme,
00:24:11vous avez vu ce qui s'est passé,
00:24:13ils ont condamné les Danois
00:24:15à récupérer des gens,
00:24:17parce que,
00:24:19effectivement, ils ne pouvaient pas,
00:24:21voilà, je donne exactement le texte,
00:24:23la Cour européenne des droits de l'homme
00:24:25a condamné le Danemark
00:24:27le 12 novembre dernier pour l'expulsion
00:24:29d'un trafiquant de drogue irakien,
00:24:31ce jugement repose sur de nouveaux
00:24:33principes qui pourraient faire jurisprudence,
00:24:35restreindre davantage
00:24:37le champ d'action des Etats.
00:24:39Voilà, ils défendent le droit
00:24:41de délinquants, de criminels étrangers, à rester
00:24:43sur le sol européen.
00:24:45C'est quoi cette histoire ?
00:24:47On sait, la Cour européenne des droits de l'homme,
00:24:49il y a quand même un problème, là.
00:24:51En fait, tous les ans que vous avez donné,
00:24:53c'est effectivement, vous avez une élite qui décide
00:24:55et qui ne tient pas compte, finalement,
00:24:57de la voix des peuples. Vous l'avez dit
00:24:59avec le Mercosur, Mme van der Leyen,
00:25:01elle n'a pas le mandat du Parlement,
00:25:03elle n'a pas le mandat même du Conseil
00:25:05européen, puisque Emmanuel Macron
00:25:07avait dit qu'il ne souhaitait pas
00:25:09l'accord du Mercosur. Vous voyez bien
00:25:11que Mme van der Leyen est partie toute seule
00:25:13signer
00:25:15cet accord et elle n'a pas
00:25:17le mandat, elle n'a pas le soutien
00:25:19et c'est pour cette raison
00:25:21que nous dénonçons
00:25:23cette manière
00:25:25de faire et nous l'avons demandé
00:25:27à le rajouter ce lundi
00:25:29puisqu'il y a une plénière à Strasbourg, de le mettre au débat.
00:25:31On ne peut pas parler d'Union européenne
00:25:33quand on a cette personnalité
00:25:35qui fait fi des
00:25:37volontés des Etats
00:25:39et qui, comme un bulldozer,
00:25:41continue sa route. Donc ça, c'est
00:25:43vraiment quelque chose que nous suivons
00:25:45et que nous dénonçons.
00:25:47– Sauf que Virginie Geron, elle vous dira
00:25:49qu'elle aura la majorité des électeurs européens
00:25:51et il n'y aura pas
00:25:53selon elle de minorité de blocage,
00:25:55parce que pour arrêter le Mercosur, il faut
00:25:57une minorité de blocage et elle dit mais on ne les aura pas,
00:25:59il faut au moins 4 pays, 4 pays importants.
00:26:01– On attend d'Emmanuel Macron
00:26:03qu'il fait acte
00:26:05de son discours, puisqu'il y a
00:26:07quelques instants encore, il a encore
00:26:09rappelé qu'il ne souhaitait pas
00:26:11cette signature. Donc on va voir si
00:26:13dans les faits, déjà aussi la puissance de la France
00:26:15parce que c'est aussi ça qui est
00:26:17en jeu, est-ce que la France a une voix
00:26:19qui est écoutée ici dans l'Union européenne
00:26:21et notamment de Mme van der Leyen.
00:26:23Et puis pour la CEDH, on le sait très bien aussi,
00:26:25ce sont des juges qui sont déconnectés, qui sont idéologisés
00:26:27et aussi
00:26:29souvent, il y a eu
00:26:31des enquêtes sur eux
00:26:33où on voyait bien qu'il y a des liens indirects
00:26:35avec Soros Open Society
00:26:37où ils ont été formés avec cette idéologie
00:26:39on sait très bien que Soros
00:26:41lui, prône
00:26:43la migration
00:26:45vers l'Europe. – Sans frontières,
00:26:47pas de nations, pas de frontières, il le dit.
00:26:49– Voilà, donc
00:26:51ils sont dans cette
00:26:53idéologie et qu'ils appliquent
00:26:55et on le voit bien
00:26:57dans ce cas au Danemark
00:26:59où ils ont invoqué un regroupement
00:27:01familial mais il n'a pas de famille.
00:27:03Donc tout est fait finalement pour
00:27:05protéger les migrants au détriment
00:27:07de la sécurité, de la protection
00:27:09des peuples, ce que nous dénonçons aussi.
00:27:11– Donc Virginie de Jauron, si on résumait
00:27:13ce qui se passe, et c'est vrai que c'est
00:27:15je ne dis pas que l'iceberg est dans le Titanic
00:27:17mais enfin on peut se poser des questions
00:27:19c'est qu'on a l'impression que tout se passe
00:27:21comme si le bateau
00:27:23von der Leyen, un certain
00:27:25nombre de gens, des gens
00:27:27au pouvoir, eh bien
00:27:29il dit écoutez, vous pouvez protester tant que vous voulez
00:27:31nous avons la majorité
00:27:33nous tiendrons que ce soit là
00:27:35ou là, et puis on verra bien
00:27:37et puis vogue la galère, c'est un peu ça.
00:27:39– En fait j'ai l'impression aussi
00:27:41qu'il y a une accélération
00:27:43des dossiers pour les faire passer au plus vite
00:27:45avant peut-être l'investiture de Donald Trump
00:27:47qui va peut-être changer la donne.
00:27:49Parce qu'ici, effectivement
00:27:51pour vous plaisanter
00:27:53j'ai commandé
00:27:55plein de paquets de Kleenex parce que je vais les distribuer
00:27:57parce qu'ils font tous la gueule.
00:27:59– Ils font tous la gueule vous voulez dire.
00:28:01– Ah ils font tous la gueule et puis ils sont tous
00:28:03à se demander comment ils vont travailler avec le futur
00:28:05gouvernement Trump.
00:28:07Et donc du coup
00:28:09c'est vrai que ça va peut-être
00:28:11empêcher d'aller
00:28:13plus loin, en tout cas les retarder
00:28:15sur certains dossiers. Donc
00:28:17on n'est pas résignés
00:28:19oui effectivement il y a une accélération
00:28:21on le voit bien, comme une panique
00:28:23dans le bateau qui est en train
00:28:25de prendre de l'eau
00:28:27et j'ai espoir dans toutes les autres
00:28:29élections, et puis moi je prends
00:28:31l'exemple de la Roumanie qui est important
00:28:33parce qu'il est vraiment emblématique de la dérive
00:28:35contre la démocratie,
00:28:39contre la liberté d'expression.
00:28:41Et on voit bien
00:28:43que là, moi ma vidéo
00:28:45apparemment elle a fait le tour de la Roumanie
00:28:47je reçois tous les jours maintenant des soutiens des Roumains
00:28:49qui ont été étonnés de cette réaction
00:28:51et effectivement nous
00:28:53nous sommes neutres dans ces élections
00:28:55mais on défend la liberté d'expression, on défend la démocratie.
00:28:57Et je vois que finalement
00:28:59c'est ça le point positif
00:29:01c'est que les gens maintenant
00:29:03s'ils veulent de l'information, ils l'apprennent directement
00:29:05ils vont sur les candidats
00:29:07ils vont chercher les informations
00:29:09chez vous, ils vont chercher les informations
00:29:11sur Youtube, ils vont chercher
00:29:13les informations sur les plateformes, et c'est vrai
00:29:15et je me rappelle la phrase
00:29:17très importante d'Elon Musk quand il dit
00:29:19« You are the media »
00:29:21vous êtes le média, et bien il faut continuer
00:29:23et moi je lutterai contre
00:29:25cette dérive de la
00:29:27mise en oeuvre qui n'est pas
00:29:29la lecture du DSA
00:29:31pour finalement continuer
00:29:33à faire ce que l'on fait, d'informer les gens
00:29:35leur donner tout ce qu'il faut pour qu'ils prennent les meilleures
00:29:37décisions. Et qu'ils prennent leurs décisions
00:29:39et il faut rappeler quand même qu'il y a des gens
00:29:41pour qui le fait que le peuple s'exprime
00:29:43est une abomination et qu'il faut
00:29:45effectivement laisser, nous nous savons
00:29:47mieux que vous encore une fois ce qui est bon pour vous
00:29:49et heureusement il y a aussi
00:29:51d'autres gens et d'autres réseaux
00:29:53qui bougent et puis
00:29:55des gens qui sortent de leur zone de confort
00:29:57c'est assez rassurant, on verra
00:29:59la suite. Merci Virginie Giron.
00:30:01Merci à vous Paul.
00:30:03Et n'hésitez pas à nous appeler pour réagir
00:30:05ou pour poser une question
00:30:07dans quelques instants, André Bercoff revient
00:30:09avec ses pères, ses bravos et ses huées.
00:30:11Sud Radio
00:30:13c'est vous qui donnez le ton.
00:30:15Merci de donner la parole, vous êtes une radio engagée
00:30:17l'information est pertinente.
00:30:19Sud Radio, parlons vrai.
00:30:21Callos, créateur de vêtements bijoux
00:30:23et accessoires français, soutenez
00:30:25l'artisanat patriote et offrez
00:30:27un cadeau qui a du sens sur
00:30:29callos-france.com
00:30:31Callos présente
00:30:33Ici Sud Radio
00:30:37Les Français
00:30:39parlent au français
00:30:41Je n'aime pas
00:30:43la blanquette de veau
00:30:45Je n'aime pas la blanquette de veau
00:30:47Sud Radio Bercoff dans tous ses états
00:30:49Et bien bravo
00:30:51Pourquoi bravo ?
00:30:53Bravo à la maire de Paris
00:30:55Pourquoi bravo à la maire de Paris en général ?
00:30:57On dénonce un peu
00:30:59on n'est pas très très fan
00:31:01il faut le dire de cette chère Anne Hidalgo
00:31:03Et bien là elle a économisé
00:31:05Oui, elle aurait économisé
00:31:0750 millions d'euros
00:31:09Vous allez me dire sur les 10 milliards de dettes c'est pas
00:31:11énorme, oui oui
00:31:13c'est déjà ça, mais comment ?
00:31:15Alors ça c'est une autre histoire, on en parle
00:31:17tout de suite
00:31:19Sud Radio Bercoff dans tous ses états
00:31:21Oui mais écoutez on a 10 milliards
00:31:23ça se fait pas comme ça, oui mais
00:31:25comment les 10 milliards de déficit, c'est quoi ?
00:31:27On aimerait savoir, ça a été distribué comment ?
00:31:29Vous le saurez, vous le saurez, pour le moment on a autre chose à faire
00:31:31Voilà, vous le saurez
00:31:33vous n'avez qu'à attendre 26, les nouvelles élections municipales
00:31:35et puis voilà
00:31:37Sauf que
00:31:39au lendemain du terrible incendie
00:31:41Notre-Dame de Paris, en 2019
00:31:43la maire de la capitale, Anne Hidalgo
00:31:45avait annoncé des blocs qui sont importantes
00:31:47pour venir au secours de la cathédrale
00:31:49incendiée
00:31:51Alors on la voyait et puis voilà, elle était là
00:31:53effectivement le 29 novembre dernier
00:31:55la première visite
00:31:57de la cathédrale avant la grande messe
00:31:59géopolitique de samedi dernier
00:32:01Et voilà, donc
00:32:03elle avait dit voilà, et il était question
00:32:05d'ailleurs
00:32:07que la ville ne débloque pas moins de 50
00:32:09millions d'euros pour y participer
00:32:11c'était il y a 5 ans, et certains
00:32:13de lui disaient, ça n'a pas été respecté
00:32:15Elles sont où les 50 millions ?
00:32:17Ils ont été
00:32:19votés ou pas ?
00:32:21Et ils ont été actés ou pas ?
00:32:23Versés ou pas ?
00:32:25Et bien Florence Berthoud, la maire du 5ème arrondissement
00:32:27dit, c'est l'heure de recycler l'argent, elle a profité
00:32:29de la communication médiatique, mais passé l'effet
00:32:31d'annonce un an plus tard, plus personne
00:32:33lui demandait où était l'argent
00:32:35Il n'y aurait jamais eu, je dis ignorer
00:32:37parce qu'il faut encore une fois
00:32:39être sûr, mais apparemment
00:32:41vraiment tout se concerte et tout converge
00:32:43Il n'y a jamais eu de don de la part
00:32:45de la ville de Paris. Certaines petites
00:32:47communes ont donné 10 à 20 euros
00:32:49mais Paris n'a pas donné un centime
00:32:51d'emprunt également pour Gilles Kuster
00:32:53ancien débuté ALR
00:32:55Voilà, le suivi
00:32:57de l'application de la loi du 29 juillet 2019
00:32:59pour la conservation et la restauration de la
00:33:01cathédrale de Paris, et bien
00:33:03c'était noté, elle l'avait annoncé
00:33:05ça n'a pas été fait. Alors
00:33:07qu'est-ce qui s'est vraiment passé ? Il y a eu
00:33:09de l'argent
00:33:11versé. Mais alors cet argent
00:33:13cet argent effectivement
00:33:15aurait été
00:33:17utilisé pour financer le
00:33:19réaménagement des abords de la
00:33:21cathédrale, projet de longue date qui était
00:33:23bien avant l'incendie de
00:33:25Notre-Dame, et
00:33:27on dit oui, donc
00:33:29on n'a pas fait des actions concrètes
00:33:31le projet était
00:33:33antérieur à l'incendie, le réaménagement
00:33:35prévu dès 2016
00:33:37sous François Hollande, inclut
00:33:39des espaces verts, une garderie commerciale,
00:33:41etc.
00:33:43Alors la ville se défend en disant non,
00:33:45on a exonéré l'établissement public
00:33:47chargé de la restauration de Notre-Dame,
00:33:49de taxes d'occupation de domaine public,
00:33:51représentant un manque à gagner de 17 millions
00:33:53d'euros sur 5 ans,
00:33:55participation technique de la mairie, gestion
00:33:57du plan sur le parvis, encapsulation
00:33:59de ce dernier après l'incendie,
00:34:01accord avec le diocèse,
00:34:03etc.
00:34:05Donc effectivement ces 50 millions
00:34:07d'euros promis,
00:34:09ont-elles été
00:34:11versés, en tout cas pas
00:34:13pour la restauration de Notre-Dame
00:34:15de Paris, mais
00:34:17vous savez, qu'est-ce que c'est que
00:34:1950 millions ? On peut se poser la question
00:34:21sur 10 milliards, et nous
00:34:23ce qui nous intéresse de savoir, et vraiment
00:34:25on le demande poliment,
00:34:27gentiment, mais
00:34:29on insiste
00:34:31à cette chère Anne Hidalgo et
00:34:33le conseil municipal de Paris,
00:34:35que sont passés les 10 milliards
00:34:37de pertes et de dettes,
00:34:3910 milliards d'euros
00:34:41de la mairie de Paris, on veut savoir,
00:34:43c'est passé dans les pistes cyclables,
00:34:45c'est passé dans
00:34:47les cyclistes qui
00:34:49brûlent les feux rouges et qui vont à sens interdit,
00:34:51c'est passé
00:34:53qu'en disent les
00:34:55milliers de petits commerçants
00:34:57qui ont dû fermer boutique,
00:34:59les magasins qui sont obligés de fermer
00:35:01dans tel ou tel périmètre,
00:35:03parce qu'aucune,
00:35:05pardon, vous voyez, j'en étouffe
00:35:07d'indignation, parce qu'aucune
00:35:09voiture ne peut passer,
00:35:11est-ce qu'on peut rappeler à ces braves gens
00:35:13que Paris n'est pas Venise,
00:35:15que Paris n'est pas une ville musée,
00:35:17que Paris n'est pas une ville
00:35:19où on peut se balader, parce qu'il n'y a
00:35:21que des
00:35:23statues, et c'est merveilleux
00:35:25les statues, et des merveilleux monuments,
00:35:27et Haussmann et compagnie,
00:35:29et qu'il y a une ville qui vit, et qu'on ne peut
00:35:31pas tous mettre ses grands-parents sur une bicyclette
00:35:33ou sur une trottinette,
00:35:35et on ne peut pas mettre ses petits-enfants
00:35:37sur une bicyclette ou une trottinette,
00:35:39et on ne peut pas acheter des choses dans Paris
00:35:41et les mettre sur une bicyclette ou une trottinette,
00:35:43est-ce que ces gens-là qui vivent dans leur bulle,
00:35:45qui vivent dans leur petite,
00:35:47je ne sais pas moi, dans leur petite représentation
00:35:49narrative, ne savent pas
00:35:51qu'il y a à Paris des millions de gens
00:35:53qui viennent y travailler, qui viennent faire des choses
00:35:55et qui ne comprennent pas,
00:35:57et je vous assure que Paris n'était
00:35:59pas plus pollué qu'avant,
00:36:01loin de là, loin s'en faut,
00:36:03qu'on ne fasse pas que les gens
00:36:05puissent vivre et travailler à Paris.
00:36:07Non, non, maintenant c'est fini,
00:36:09il y aura la grande bourgeoisie qui pourra
00:36:11vivre et travailler, les autres, les gueux,
00:36:13ils vivront en dehors de Paris,
00:36:15ils vivront en banlieue, et puis ils se débrouilleront,
00:36:17il y a le RER, il y a le métro,
00:36:19il y a l'autobus, et puis après vous allez
00:36:21à pied, ça fait du bien à pied.
00:36:23Oui mais les piétons, ils se font un peu renverser
00:36:25quelques fois, oui mais c'est pas grave,
00:36:27sinon c'est à passer par pertes et profits.
00:36:29Donc, vraiment le problème,
00:36:31c'est de savoir, ces 10 milliards,
00:36:33elles ont servi à quoi ?
00:36:35Et Paris, qui est la plus belle
00:36:37ville du monde, qui reste la plus belle ville du monde,
00:36:39en dépit des gens
00:36:41qui la gèrent,
00:36:43et qui la dégénèrent, et bien
00:36:45il serait temps quand même de savoir.
00:36:47En attendant, heureusement qu'il y a
00:36:49eu un certain nombre de millionnaires,
00:36:51un certain nombre de gens
00:36:53de tous les pays du monde, y compris les Etats-Unis,
00:36:55etc., qui ont donné
00:36:57pour que Notre-Dame de Paris retrouve
00:36:59sa splendeur, et ça fait plaisir.
00:37:01Sud Radio
00:37:03Bercov, dans tous ses états.
00:37:05Ça juste, rapidement, rapidement, rapidement,
00:37:07a quelque chose d'assez
00:37:09étonnant aussi, vous voyez, ce qui s'est passé,
00:37:11c'est qu'il y a eu un projet d'attentat
00:37:13islamiste qui vient d'être déjoué à Poitiers.
00:37:15Alors à Poitiers, oui,
00:37:17il y avait 3 jeunes majeurs radicalisés
00:37:19qui ont été mis en examen
00:37:21samedi, pour
00:37:23terrorisme, au terme de 4 jours de garde à vue
00:37:25à la DGSI. Alors c'est très
00:37:27intéressant, parce qu'ils ont choisi
00:37:29Poitiers. Pourquoi ? Parce qu'ils
00:37:31voulaient venger l'histoire.
00:37:33Venger quelle histoire ? 732 !
00:37:35732, Charles Martel
00:37:37arrête l'invasion arabe
00:37:39à Poitiers.
00:37:41732, la fameuse bataille
00:37:43de Poitiers, contre les
00:37:45troupes arabes au Berbère. Et bien,
00:37:47ces 3 jeunes gens, voilà,
00:37:49ils voulaient faire une action
00:37:51pour commémorer,
00:37:53pour eux, ce qui était une défaite, effectivement,
00:37:55la défaite face
00:37:57à Charles Martel et aux
00:37:59Français à Poitiers.
00:38:01C'est intéressant, voilà. Et comment on
00:38:03revisite l'histoire ? Alors si on
00:38:05commence à faire, pour toutes les batailles
00:38:07historiques de la France, et bien
00:38:09on va vivre dans une paix et une
00:38:11quiétude absolument assumées.
00:38:13Voilà. On reviendra
00:38:15en 747, ou on passera
00:38:17en 404 peut-être, mais
00:38:19c'est très intéressant de voir
00:38:21comment elle est,
00:38:23comment, effectivement, la tranquillité
00:38:25va être trouvée à Paris, qui est le rêve
00:38:27de tous les ministres de l'Intérieur, n'est-ce
00:38:29point ?
00:38:49Parlons vrai.
00:39:03Sud Radio Bercov, dans tous ses
00:39:05états,
00:39:07le face à face.
00:39:13Oui, oui, nous sommes
00:39:15dans une ferme. Nous ne sommes plus
00:39:17à Sud Radio, nous sommes dans la
00:39:19ferme des amis O'Dorwell. Non, non, on n'est
00:39:21pas dans la ferme des amis O'Dorwell.
00:39:23Vous savez, jusqu'à présent, je ne vous ai jamais
00:39:25dit, Dieu si j'en sois des auteurs du livre,
00:39:27je ne vous ai jamais
00:39:29dit, écoutez, ce livre, en général, je ne reçois
00:39:31que des livres qui
00:39:33nous intéressent, et les auteurs qui nous intéressent.
00:39:35Et là, je vais vous dire, s'il y a un
00:39:37cadeau de Noël à faire, c'est ce
00:39:39livre. Ce livre, c'est
00:39:41Animal et droit.
00:39:43Animal et droit,
00:39:45je le montre, je le montre
00:39:47à la caméra,
00:39:49parce que
00:39:51il aborde vraiment quelque chose qu'on connaît,
00:39:53comme si on se dit, on a tous, enfin en tout cas,
00:39:55une grande majorité d'entre vous,
00:39:57d'entre nous, a au moins des animaux
00:39:59de compagnie, et on pourrait
00:40:01faire, ça demanderait trois heures pour faire l'inventaire
00:40:03de tous les animaux de compagnie, simplement.
00:40:05Et voilà un livre
00:40:07sur, effectivement,
00:40:09le droit animalier.
00:40:11Et je ne dis pas l'animalité du droit, mais
00:40:13l'animal est droit. Et nous sommes
00:40:15avec Claire Bouglet-Leroux
00:40:17et Nadège Roboulmopin. Bonjour
00:40:19à vous deux.
00:40:21Vous avez, effectivement, dirigé
00:40:23ce livre qui paraît sur LexisNexis,
00:40:25et qui est absolument passionnant.
00:40:27Pourquoi ? Parce qu'il donne à la fois
00:40:29un portrait
00:40:31juridique,
00:40:33légal, avec tout
00:40:35ce qui peut se passer entre
00:40:37les hommes, les êtres humains, et les
00:40:39animaux. Et on verra que c'est
00:40:41très, très, très, très riche, très compliqué,
00:40:43au bon sens du terme.
00:40:45Et surtout, avec vraiment
00:40:47des illustrations absolument magnifiques,
00:40:49que ce soit des peintures,
00:40:51que ce soit des photographies,
00:40:53que ce soit l'histoire,
00:40:55l'histoire de raconter tout cela.
00:40:57Alors justement, vous avez
00:40:59fait ça, je vois presque une cinquantaine
00:41:01de collaborateurs.
00:41:03Oui, plus de 40 contributeurs,
00:41:05qui sont souvent universitaires,
00:41:07et on a
00:41:09également un vétérinaire,
00:41:11un anthropologue, Philippe Charlier,
00:41:13le vétérinaire c'est Geneviève Marignac,
00:41:15de Maisons-Alfort,
00:41:17qui se sont fédérés sur ce thème
00:41:19pour proposer une réflexion
00:41:21d'une série
00:41:23de contributions, qui portent sur des
00:41:25thèmes très variés
00:41:27les unes et les autres, et qui sont
00:41:29insérées dans un bestiaire,
00:41:31et donc des contributions qui, là,
00:41:33vont porter sur des animaux précis,
00:41:35le renard, le loup, l'hermine.
00:41:37Alors on va en parler, mais d'abord je voudrais avoir
00:41:39le sens profond du livre. Pourquoi vous avez éprouvé
00:41:41le besoin de le faire ?
00:41:43Pourquoi ? Alors c'était à un moment...
00:41:45C'était à un moment précis.
00:41:47Nous avons créé dans notre université
00:41:49à la faculté de Versailles
00:41:51un diplôme universitaire
00:41:53de droit animalier des affaires.
00:41:55De droit animalier des affaires ?
00:41:57Des affaires, parce qu'il y a beaucoup de DU,
00:41:59mais pas de droit animalier des affaires.
00:42:01Pourquoi ? Parce que c'est le choc. L'animal
00:42:03et l'économie, souvent, ne font pas bon ménage.
00:42:05Voilà, alors on a tendance
00:42:07à ne pas aimer l'animal
00:42:09au sens économique du terme,
00:42:11pour l'utiliser, pour le vendre,
00:42:13donc du même coup on a fait...
00:42:15Le bon temps de l'animal est productif. L'animal est productif !
00:42:17Et voilà, je voulais montrer
00:42:19que l'animal d'élevage avait toute sa place,
00:42:21que les agriculteurs, aujourd'hui,
00:42:23c'est une vraie question par rapport
00:42:25à l'animal. C'est le moins qu'on puisse dire.
00:42:27Voilà, c'est le moins qu'on puisse dire, et donc c'est arrivé
00:42:29à ce moment-là, après une intervention
00:42:31que nous avions faite ensemble
00:42:33à The Bureau, sur l'animal en affaires,
00:42:35et donc on a voulu,
00:42:37partant de cette idée d'EU,
00:42:39de faire quelque chose de plus vaste,
00:42:41où le droit était vraiment bouleversé,
00:42:43était bouleversé par l'animal,
00:42:45et qu'il fallait vraiment que l'on encadre
00:42:47juridiquement
00:42:49les règles, et qu'on prévoit des règles
00:42:51pour cet animal, qu'il soit d'ailleurs de compagnie,
00:42:53comme vous l'avez dit, mais aussi l'animal
00:42:55sauvage et l'animal de rente.
00:42:57Tout les animaux !
00:42:59Les animaux de compagnie, les animaux sauvages, les animaux domestiques,
00:43:01les animaux d'élevage,
00:43:03de rente, voilà, d'élevage,
00:43:05et même l'animal symbolique.
00:43:07Qu'on fasse un état des lieux, sur la réflexion
00:43:09du juriste par rapport à l'animal,
00:43:11et qu'on conçoive au fond l'animal comme
00:43:13un patrimoine, cette réflexion des juristes,
00:43:15comme un patrimoine juridique,
00:43:17d'où le sous-titre « Bestiaire, patrimoine juridique,
00:43:19défi contemporain », donc ça n'est pas
00:43:21du tout un ouvrage militant,
00:43:23et chaque contributeur a eu la liberté
00:43:25académique de pouvoir écrire
00:43:27sur le sujet ce qu'il souhaitait.
00:43:29Donc il peut y avoir des auteurs engagés,
00:43:31des auteurs moins engagés sur la question,
00:43:33et il y a
00:43:35un certain nombre d'historiens du droit,
00:43:37donc c'est une discipline interne
00:43:39aux facultés de droit,
00:43:41qui impose au fond un regard
00:43:43historique sur le sujet, qui permet de
00:43:45remettre en perspective un certain nombre de thèmes.
00:43:47Oui, et puis surtout ça fait holistique,
00:43:49c'est-à-dire que c'est quelque chose de total,
00:43:51vous essayez d'embrasser presque
00:43:53tous les domaines, c'est ça ?
00:43:55Alors, la partie bestiaire et la partie
00:43:57historique, les contributions
00:43:59classiques peuvent aussi avoir et aborder
00:44:01l'histoire, mais on a essayé
00:44:03d'aborder au travers des thématiques animal
00:44:05en image, animal réifié, animal
00:44:07et environnement, animal en affaires,
00:44:09animal sacrifié, on a essayé
00:44:11d'embrasser par les chapitres un petit peu
00:44:13tous les domaines où l'animal était concerné.
00:44:15Alors ça m'intéresse, donnez-moi toutes les deux,
00:44:17je voudrais des exemples concrets
00:44:19où effectivement l'animal rencontre
00:44:21l'injustice.
00:44:23Donnez-moi des exemples parfaits où
00:44:25ça se passe, par exemple, je ne sais pas, au niveau de la vie quotidienne,
00:44:27pour les animaux de compagnie
00:44:29et les gens, donnez-moi quelques exemples,
00:44:31on en parlait juste avant, par exemple au moment
00:44:33du divorce, qui garde les chats,
00:44:35qui garde les chiens ?
00:44:36Voilà, au moment du divorce, la question se pose
00:44:38qui va garder le chat et qui va garder
00:44:40le chien ? Et dans ces mots...
00:44:42Avant c'était qui va garder les enfants,
00:44:44mais je ne savais pas que le chien et le chat
00:44:46pouvaient avoir des...
00:44:48Et là, justice est en train d'avancer
00:44:50à grands pas, pour dire qu'il faut
00:44:52aussi traiter les animaux, effectivement
00:44:54comme les enfants.
00:44:56Et hier, on a eu une intervention
00:44:58d'une des autrices dans le
00:45:00livre, qui est Clara Bernard-Xemar, qui
00:45:02écrit sur le sort de l'animal
00:45:04après la séparation
00:45:06du couple, et la justice
00:45:08essaie d'établir des critères
00:45:10pour savoir qui va avoir,
00:45:12enfin, à qui va être attribué
00:45:14l'animal, et il était intéressant de voir
00:45:16que, parmi les critères,
00:45:18il y avait le fameux tirage au sort,
00:45:20et effectivement, ce n'est pas un critère qui est retenu,
00:45:22mais aujourd'hui, l'animal,
00:45:24après la séparation du couple,
00:45:26va être pris en compte,
00:45:28et on pourra avoir, comme on a une garde
00:45:30alternée de l'enfant, une garde alternée
00:45:32de l'animal. L'animal, c'est le lien d'affection,
00:45:34et il doit suivre l'enfant
00:45:36comme, effectivement...
00:45:38Vous faisiez le lien avec les enfants,
00:45:40et il y a un certain nombre aussi
00:45:42de magistrats qui voient
00:45:44l'animal comme un facteur de stabilité,
00:45:46au fond, dans une
00:45:48situation
00:45:50que les enfants éprouvent parfois difficilement,
00:45:52et donc, l'animal va suivre
00:45:54le sort des enfants pour être, en quelque sorte,
00:45:56un élément de stabilité.
00:45:58C'est intéressant, d'ailleurs, je rappelle,
00:46:000826-300-300,
00:46:020826-300-300, si vous avez des questions
00:46:04à poser à
00:46:06Claire Doublé-Leroux, ou à Nadège
00:46:08Roublain-Mopin, ou aux deux,
00:46:10c'est vraiment... On a tous,
00:46:12enfin, en tout cas, beaucoup d'entre nous
00:46:14ont des animaux de compagnie,
00:46:16mais je voudrais aller au-delà de ça.
00:46:18Est-ce qu'au fond,
00:46:20sur le fond, le résultat
00:46:22un peu de toutes les observations
00:46:24des contributeurs
00:46:26et de vous-même,
00:46:28est-ce que, quelque part,
00:46:30on peut dire que l'animal est une personne,
00:46:32est injusticiable ? Non, pas comme un autre,
00:46:34bien sûr, on ne fait pas la confusion,
00:46:36mais quand même.
00:46:38Alors, c'est la grande question,
00:46:40on n'a pas la réponse, parce que
00:46:42la question, c'est le statut
00:46:44juridique de l'animal qui pose vraiment question.
00:46:46Je suis à côté d'un auteur
00:46:48dans la partie environnement,
00:46:50M. Jean-Pierre Marguénot,
00:46:52qui est dans la tendance
00:46:54où on reconnaît une personnalité
00:46:56juridique, technique, un peu comme à la personne
00:46:58morale, à la société.
00:47:00Moi, je ne fais pas partie
00:47:02de ces auteurs-là, donc il faut
00:47:04des idées pour tout le monde.
00:47:06Moi, je suis dans une conception où, aujourd'hui,
00:47:08l'animal doit être
00:47:10considéré comme un bien vivant
00:47:12et qu'il doit faire sauter
00:47:14les catégories actuelles où tous les biens sont
00:47:16meubles ou immeubles. On a fait sortir
00:47:18l'animal du bien meuble
00:47:20tel qu'il était avant dans le code civil,
00:47:22puisqu'aujourd'hui, il y a un article qui prévoit,
00:47:24l'article 515-14 du code civil
00:47:26prévoit que l'animal est un être doué,
00:47:28un être vivant doué de sensibilité.
00:47:30C'est nouveau ?
00:47:32Depuis la loi du 16 février 2015,
00:47:34donc ça fait quand même déjà 10 ans.
00:47:36C'est nouveau, c'est quand même intéressant.
00:47:38On va fêter cet anniversaire au Sénat ?
00:47:40Oui, on le fête au Sénat le 21 février,
00:47:42sur les 10 ans.
00:47:44C'est nouveau, et hier soir, en me repenchant
00:47:46dans l'ouvrage, je me suis dit
00:47:48que c'est un symbole, le code civil,
00:47:50quand on rentre dans le code civil,
00:47:52c'est le grand code avec un grand C.
00:47:54Mais là où j'ai regardé dans le code,
00:47:56à l'article 1894 du code civil
00:47:58sur le contrat de prêt, justement,
00:48:00on considérait déjà en 1804
00:48:02que l'animal n'était
00:48:04pas interchangeable et qu'il ne pouvait
00:48:06faire l'objet d'un prêt de consommation,
00:48:08mais que d'un prêt à usage. Donc c'est intéressant,
00:48:10on a aussi une autre autrice qui en parle,
00:48:12et je trouve que le symbole était déjà rentré,
00:48:14pas être vivant doué de sensibilité, mais quand même
00:48:16il était déjà là. Alors pour moi,
00:48:18c'est un bien vivant, et je fais partie aussi,
00:48:20je veux et je milite
00:48:22dans ce sens, pour dire qu'il faut faire
00:48:24sauter le verrou, faire entrer
00:48:26le vivant dans le code civil, mais pas seulement
00:48:28l'animal, mais aussi le végétal.
00:48:30Et aujourd'hui, il y a beaucoup d'auteurs
00:48:32et des notaires qui se disent que l'arbre,
00:48:34c'est aussi un bien vivant.
00:48:36Mais ça, c'est votre prochain livre.
00:48:38C'est mon prochain livre, effectivement.
00:48:40Mais justement, c'est très intéressant
00:48:42parce que,
00:48:44et c'est vrai que quand on parcourt,
00:48:46et quand on lit le livre, c'est vrai que
00:48:48en fait, l'animal n'est pas
00:48:50substituable, n'est pas interchangeable,
00:48:52n'est pas effectivement une espèce
00:48:54de produit. Mais quand vous dites,
00:48:56alors, m'intéresse, comment,
00:48:58quelle différence y a-t-il,
00:49:00du point de vue du droit en tout cas, puisque c'est le point
00:49:02de vue que vous avez adopté,
00:49:04quand même, comment, on peut pas
00:49:06assimiler, je parle en tout cas,
00:49:08encore une fois du point de vue juridique,
00:49:10est-ce qu'on peut assimiler le lion,
00:49:12l'animal sauvage,
00:49:14l'animal du Kenya, le léopard,
00:49:16la panthère, le prédateur,
00:49:18avec le chien
00:49:20et le chat ?
00:49:22Alors c'est là où le bas blesse peut-être,
00:49:24c'est qu'il faudrait des régimes différents, parce qu'il y a
00:49:26l'animal de compagnie, avec des devoirs
00:49:28qu'ont le propriétaire,
00:49:30c'est-à-dire devoirs d'entretien, devoirs de soins.
00:49:32L'animal sauvage est dans
00:49:34le code de l'environnement, il est traité comme une
00:49:36espèce, donc ça c'est plutôt la
00:49:38préservation de l'environnement, mais
00:49:40ça engendre aussi des devoirs, parce que c'est
00:49:42un bien qui est commun, finalement c'est un bien
00:49:44à l'usage de tous.
00:49:46Les braconiers qui tuent des rhinocéros, etc,
00:49:48la défense de l'agent animal,
00:49:50c'est ça ?
00:49:52Non, ça me fait penser à l'affaire Riet,
00:49:54du sanglier, une affaire
00:49:56de sanglier, qui est un sanglier en fait
00:49:58adopté, et
00:50:00qui a eu un marcassin, qui a eu l'intelligence
00:50:02de filer du bois
00:50:04un jour de chasse, et en ce moment
00:50:06sa propriétaire
00:50:08essaye de faire entendre
00:50:10qu'elle ne veut pas qu'il soit euthanasié,
00:50:12parce que Riet est menacé
00:50:14d'euthanasie par les autorités
00:50:16administratives, donc c'est vrai qu'on voit
00:50:18qu'il y a des catégories, et ensuite
00:50:20il y a certainement aussi à négocier
00:50:22des exceptions, des tolérances,
00:50:24comme on le voit sur un certain
00:50:26nombre de sujets, sur la
00:50:28Corrida par exemple,
00:50:30on est dans le cadre d'une tolérance
00:50:32à raison
00:50:34d'une
00:50:36tradition, de pays de tradition.
00:50:38Alors justement,
00:50:40on va en parler après cette petite pause,
00:50:42ça pose les problèmes,
00:50:44on le voit, on va parler
00:50:46des chiens et des chats abandonnés,
00:50:48les vacances, etc, et je voudrais savoir
00:50:50comment la jurisprudence a-t-elle évolué
00:50:52par rapport à l'histoire, parce que ce que vous posez dans
00:50:54votre livre, c'est en fait les rapports de l'homme
00:50:56et de l'animal, je veux dire, c'est une histoire
00:50:58des rapports de l'homme et de l'animal.
00:51:00On ne monte plus à cheval qu'au moment où on était
00:51:02du temps des croisades,
00:51:04ou du temps des grandes bagarres.
00:51:06On en parle tout de suite après cette petite pause.
00:51:28Et avant de retrouver André Bercoff
00:51:30et ses invités qui nous parlent des animaux
00:51:32et du droit, nous allons avoir le résultat
00:51:34du jeu Le Grand Sapin de Noël
00:51:36de Sud Radio. Alors c'est le moment
00:51:38d'ouvrir les cadeaux, ou plutôt le cadeau,
00:51:40et aujourd'hui nous avons une gagnante en ligne
00:51:42et c'est Marie-Hélène. Bonjour Marie-Hélène.
00:51:44Oui, bonjour Sud Radio,
00:51:46bonjour toute l'équipe, bonjour M. Bercoff.
00:51:48Bonjour. Alors d'où nous appelez-vous
00:51:50Marie-Hélène ?
00:51:52J'appelle Depo. Depo.
00:51:54Alors, vous avez gagné
00:51:56au Grand Sapin
00:51:58de Sud Radio.
00:52:02Vous n'êtes pas sûre, mais je vous le dis tout de suite,
00:52:04c'est votre carte cadeau d'un montant de 200 euros
00:52:06chez Maison Scarlett, la marque française
00:52:08numéro 1 de boîtes à bijoux
00:52:10et boîtes à montres, jolies, pratiques
00:52:12et accessibles, des grandes, des petites,
00:52:14en léopard, en moumoute, en velours,
00:52:16tout comme vous voulez, il y en a pour tous les goûts
00:52:18et tous les budgets, et c'est à retrouver
00:52:20sur Maison-Scarlett.fr
00:52:22Félicitations Marie-Hélène.
00:52:24Écoutez, je vous remercie
00:52:26beaucoup, je suis très très contente
00:52:28et j'ai appelé par 3 fois
00:52:30pour être sûre d'être sélectionnée
00:52:32et voilà.
00:52:34Et choisissez Panthère, c'est très très bien.
00:52:36On va parler des droits
00:52:38de la panthère d'ailleurs, bientôt.
00:52:40Oui, c'est le sujet d'aujourd'hui
00:52:42je crois. Absolument.
00:52:44Bravo
00:52:46Marie-Hélène, et puis
00:52:48il ne faut jamais se décourager, vous en êtes la preuve.
00:52:50La persévérance,
00:52:52le courage et la persévérance.
00:52:54Et pour les autres auditeurs, vous pouvez
00:52:56continuer à persévérer puisque
00:52:58le grand sapin de Noël de Sud Radio
00:53:00ça continue jusqu'au 27 décembre.
00:53:04Sud Radio, Bercov
00:53:06dans tous ses états.
00:53:10Animal et droit.
00:53:12C'est vrai qu'on se dit, c'est nos notions
00:53:14mais pourquoi ?
00:53:16Si vous lisez ce livre,
00:53:18je vous recommande de le lire, de le feuilleter,
00:53:20de le regarder.
00:53:22Et d'ailleurs la couverture est très très belle.
00:53:24C'est la couverture d'un des plus grands peintres de tous les temps
00:53:26qui a fait des peintures magnifiques
00:53:28avec des fruits mais aussi avec des animaux,
00:53:30des portraits.
00:53:32C'est Archimboldo bien sûr. Pourquoi Archimboldo d'ailleurs ?
00:53:34Alors on est parti sur cette couverture
00:53:36qui représente
00:53:38l'allégorie de la Terre
00:53:40de Giuseppe Archimboldo.
00:53:42Et ce tableau qui est peint en 1570
00:53:44participe à une réflexion
00:53:46sur la proximité entre
00:53:48l'homme et la nature et les animaux.
00:53:50Et ici il y a une forme de bestiaire
00:53:52puisque un des défis
00:53:54consiste à compter
00:53:56le nombre d'espèces qui figurent
00:53:58sur cette peinture.
00:54:00Et également
00:54:02ces animaux qui sont
00:54:04imbriqués pour former un visage humain.
00:54:06Donc il nous semblait que c'était vraiment
00:54:08très parlant et d'autant qu'au fond
00:54:10on quitte les bestiaires,
00:54:12on rentre dans une vision encyclopédique
00:54:14de l'animal et assez réaliste.
00:54:16Dans des portraits d'animaux très réalistes.
00:54:18Et cette
00:54:20imagination qu'on voit chez Archimboldo
00:54:22eh bien on souhaiterait au fond
00:54:24l'inculquer à un certain nombre de juristes
00:54:26pour susciter
00:54:28la réflexion autour de ce sujet.
00:54:30Alors je voudrais justement
00:54:32entrer un peu, on l'a déjà fait
00:54:34dans le vif du sujet,
00:54:36au fond, comment ça a évolué ?
00:54:38Est-ce que
00:54:40c'est par rapport à la
00:54:42géographie, par rapport à la culture
00:54:44de civilisation des pays que le droit a évolué ?
00:54:46C'est-à-dire que le droit dépend de telle ou telle région,
00:54:48tel ou tel continent par rapport aux animaux ?
00:54:50Et comment ça a évolué ?
00:54:52Par exemple, pour commencer par l'Occident,
00:54:54en général, l'Europe en particulier,
00:54:56la France, est-ce que ça a beaucoup
00:54:58évolué par rapport à par exemple
00:55:00au Moyen-Âge ou ailleurs ?
00:55:02Ou avant d'ailleurs ? Parce que
00:55:04effectivement on ne va pas faire la...
00:55:06Les animaux c'était aussi des symboles,
00:55:08on le savait très très bien,
00:55:10il y a les sacrifices d'animaux etc.
00:55:12Sur le plan
00:55:14qui nous intéresse d'ailleurs,
00:55:16la juridiction, est-ce qu'elle a beaucoup évolué ?
00:55:18Le droit des animaux ?
00:55:20Oui, a beaucoup évolué,
00:55:22évidemment, c'est une histoire
00:55:24au fond de la sensibilité, l'histoire animale,
00:55:26donc ça c'est intéressant,
00:55:28mais il faudrait se garder de l'idée
00:55:30qu'aujourd'hui nous serions
00:55:32beaucoup plus sensibles par rapport à l'animal
00:55:34qu'autrefois, parce que
00:55:36il y avait également...
00:55:38On vivait avec les animaux
00:55:40beaucoup plus qu'aujourd'hui.
00:55:42Donc je renvoie
00:55:44à des choses qui peuvent être écrites
00:55:46sur le cochon et donc
00:55:48sur l'animal de rente
00:55:50avec lequel le paysan a une proximité
00:55:52très forte et donc il peut aller jusqu'en
00:55:54cassation pour demander justice pour son cochon.
00:55:56C'est arrivé ?
00:55:58Oui, c'est arrivé.
00:56:00En 1821, il y a un arrêt de l'accord de cassation
00:56:02sur un cochon,
00:56:04une truie même, qui a avorté
00:56:06du fait de coups
00:56:08et les magistrats se penchent
00:56:10sur le sort de cette truie
00:56:12et ils la personnalisent.
00:56:14Mauvais traitement, etc.
00:56:16Il ne faut pas oublier que chez les animaux,
00:56:18les grottes de Lascaux, 32 000 ans,
00:56:20il y avait beaucoup plus d'animaux
00:56:22représentés dans les grottes préhistoriques
00:56:24que d'humains.
00:56:26Oui, l'animal est vraiment représenté
00:56:28et c'est vrai que, comme le dit Claire,
00:56:30l'animal, je pense,
00:56:32contrairement à ce qu'on peut penser dans nos campagnes,
00:56:34c'était le cochon avec un prénom
00:56:36et il faisait partie
00:56:38intégrante de la famille
00:56:40et finalement,
00:56:42comme le chien.
00:56:44Et le chat, aujourd'hui, alors qu'on dit
00:56:46qu'on est beaucoup plus proche de nos animaux de compagnie,
00:56:48je pense qu'un ancien agriculteur
00:56:50a donné d'ailleurs des prénoms
00:56:52aux vaches aussi.
00:56:54Et donc,
00:56:56la sensibilité était
00:56:58peut-être pas reconnue, mais était présente
00:57:00quand même.
00:57:02Après, il y a eu la loi Gramont en droit pénal.
00:57:04C'est quoi la loi Gramont ?
00:57:06Pour information.
00:57:08La loi Gramont, en 1850,
00:57:10est intervenue pour les mauvais traitements
00:57:12où les crottés portaient les sévices aux animaux.
00:57:14Donc déjà, en 1850, on avait
00:57:16quand même une protection de l'animal
00:57:18qui était quand même déjà importante.
00:57:20Elle n'est pas arrivée
00:57:22au XXème siècle.
00:57:24Elle est arrivée progressivement.
00:57:26C'est intéressant de rappeler que c'était au XIXème siècle.
00:57:28C'était particulièrement pour les chevaux.
00:57:30Mais aujourd'hui, si vous vous intéressez
00:57:32à l'usine animale,
00:57:34ce reportage de Caroline Dussin
00:57:36qu'on a interviewé dans l'ouvrage,
00:57:38qui est un reportage qu'on peut voir en ligne,
00:57:40vous voyez aujourd'hui
00:57:42des usines à cochons.
00:57:44Évidemment, ces cochons
00:57:46n'ont pas de prénom.
00:57:48Comme les poulets en batterie.
00:57:50Ce sont des univers
00:57:52quasi-concentrationnaires.
00:57:54C'est vraiment affreux.
00:57:56Et là-dessus, est-ce que la justice,
00:57:58sous l'impulsion d'un certain nombre de défenseurs
00:58:00des animaux, bien sûr,
00:58:02est-ce qu'elle est plus efficace qu'elle l'était
00:58:04il y a encore quelques décennies ?
00:58:06Par rapport aux élevages de poulets en batterie,
00:58:08par rapport à un certain nombre
00:58:10d'animaux maltraités, je dirais.
00:58:12Alors,
00:58:14elle est plus sévère, je ne sais pas.
00:58:16Il est vrai qu'aujourd'hui,
00:58:18les animaux sont pris en compte
00:58:20par la justice.
00:58:22Donc, beaucoup d'associations,
00:58:24des lanceurs d'alerte, vont dans ces élevages
00:58:26industriels au nom de leur liberté
00:58:28d'expression.
00:58:30Mais la Cour de Cassation, quand même, garde
00:58:32sa position
00:58:34en disant que, finalement, on ne peut pas
00:58:36remettre en question le droit de propriété
00:58:38par rapport à la liberté d'expression.
00:58:40On ne rentre pas dans un élevage
00:58:42n'importe comment.
00:58:44Et effectivement, je pense que, de ce côté-là,
00:58:46la Cour de Cassation
00:58:48reste quand même à protéger les élevages.
00:58:50Parce qu'il ne faut pas
00:58:52jeter vraiment
00:58:54une image négative sur les élevages.
00:58:56Ils ne sont pas tous mauvais,
00:58:58heureusement d'ailleurs, mais l'élevage industriel,
00:59:00il est vrai que dans ce reportage
00:59:02qu'on a vu, on a visionné le film
00:59:04et on s'est regardé en disant
00:59:06à Caroline Le Sens, ah oui, mais ça ne se passe qu'à l'étranger.
00:59:08Et en réalité, malheureusement,
00:59:10ça se passe en France aussi.
00:59:12Voilà, en France, en Europe,
00:59:14partout, et aux Etats-Unis.
00:59:16Et il est vrai qu'on a tendance
00:59:18à penser que c'est loin
00:59:20de chez nous.
00:59:22Est-ce que je vous pose une question évidemment basique,
00:59:24avec un peu de huron,
00:59:26mais les animaux ne peuvent pas se défendre.
00:59:28Ils peuvent avoir des avocats.
00:59:32Je parle d'avocats
00:59:34au sens, non pas au sens
00:59:36strict du terme,
00:59:38mais comment justement,
00:59:40c'est intéressant,
00:59:42c'est au juriste que je m'adresse,
00:59:44comment peut-on faire
00:59:46parce qu'on ne peut pas assimiler
00:59:48un animal à un humain,
00:59:50parce que l'humain peut témoigner,
00:59:52peut réagir,
00:59:54etc.
00:59:56L'avocat peut l'interroger,
00:59:58enfin bon, c'est pas du tout
01:00:00la même structure juridique.
01:00:02Donc,
01:00:04comment le droit, je voudrais essayer de comprendre
01:00:06si le droit animalier,
01:00:08est-ce que c'est en fait surtout un droit
01:00:10de protection ?
01:00:12Expliquez-moi.
01:00:14C'est vraiment, c'est la différence
01:00:16que je voudrais voir et me faire expliquer
01:00:18aux auditeurs, aux spectateurs.
01:00:20C'est reconnaître des droits fondamentaux
01:00:22à son animal, c'est-à-dire un droit
01:00:24à la vie, et d'un autre côté,
01:00:26c'est son propriétaire qui va
01:00:28agir, ou son représentant, ou même des associations
01:00:30qui, au nom de l'animal,
01:00:32ont eux un intérêt à agir,
01:00:34au nom de la protection animalière.
01:00:36Eux ne pourront pas agir, on a eu une affaire
01:00:38je crois d'un chat qui a été écrasé
01:00:40sous le TGV récemment,
01:00:42c'était le tribunal judiciaire
01:00:44je crois de Lille,
01:00:46donc ça c'est des choses qui sont en train
01:00:48d'évoluer, où le propriétaire a le droit
01:00:50de demander à la SNCF
01:00:52des dommages et intérêts,
01:00:54bon ça n'a pas abouti, mais voilà,
01:00:56c'est son représentant, finalement,
01:00:58qui peut porter plainte,
01:01:00voilà, il a le droit de porter plainte.
01:01:02L'animal, alors, pour autant,
01:01:04peut-être historiquement, il y a des choses à dire.
01:01:06Oui, alors j'allais dire que
01:01:08assez récemment, le cas du
01:01:10chien qui a une réaction
01:01:12dans une procédure pénale particulièrement
01:01:14forte par rapport à un agresseur
01:01:16potentiel,
01:01:18s'était posé, est-ce que le chien était en quelque sorte
01:01:20l'attitude du chien pour porter
01:01:22une forme de témoignage ?
01:01:24Qu'est-ce qui s'est passé, l'histoire ?
01:01:26C'était quelqu'un qui avait été agressé
01:01:28par un autre
01:01:30personne, et le chien
01:01:32avait face
01:01:34aux mises en cause,
01:01:36il avait une attitude
01:01:38très agressive, qui laissait m'entendre
01:01:40qu'effectivement, c'est sans doute
01:01:42ce monsieur qui avait peut-être agressé
01:01:44son propriétaire.
01:01:46Ah d'accord, oui.
01:01:48Le chien défendait son propriétaire, bien sûr.
01:01:50Et dans l'histoire des chiens, qui a été faite par
01:01:52Victoria Vano,
01:01:54elle part justement d'un fait
01:01:56tout à fait analogue,
01:01:58d'un chien qui porte la mémoire, en fait,
01:02:00de la mort de son maître,
01:02:02et qui
01:02:04va avoir
01:02:06un rôle dans
01:02:08la découverte du crime.
01:02:10Alors, c'est vrai
01:02:12qu'aujourd'hui, on a même
01:02:14on s'est posé la question d'introduire
01:02:16les chiens dans les palais de justice,
01:02:18là pour une autre raison,
01:02:20pour faire du lien
01:02:22avec les victimes, éventuellement.
01:02:24Et donc, l'animal
01:02:26est aussi
01:02:28dans le monde judiciaire
01:02:30une piste, un outil.
01:02:32Ah oui, il peut aller
01:02:34jusqu'à être un outil, mais pas de reconnaissance,
01:02:36ou peut-être de permettre à la victime
01:02:38de parler plus facilement
01:02:40à son animal de compagnie avec lui.
01:02:42Notamment les enfants, oui, par exemple.
01:02:44Et surtout,
01:02:46on le voit à travers
01:02:48beaucoup les violences
01:02:50à maltraitance, on commence par une violence
01:02:52animale, puis une violence
01:02:54sur enfant, puis une violence
01:02:56sur la femme,
01:02:58enfin voilà, ça va progressivement
01:03:00et c'est vrai que les violences partent
01:03:02aussi souvent de l'animal.
01:03:04La violence à l'animal pourrait être un indicateur
01:03:06d'une violence domestique plus large.
01:03:08Beaucoup plus forte.
01:03:10Et par rapport
01:03:12aux excès,
01:03:14parce qu'on en parlait hors antenne,
01:03:16je vous rappelle, mais on en a
01:03:18parlé d'ailleurs, on avait les images
01:03:20de cette élue
01:03:22du conseil municipal de Strasbourg
01:03:24qui exprimait en disant
01:03:26qu'il faut absolument s'occuper des punaises de lit,
01:03:28oui, certes, certes,
01:03:30elles ont quelques inconvénients,
01:03:32évidemment, quand elles envahissent
01:03:34votre lit, votre couche, mais bon, il faut comprendre
01:03:36elles ne savent pas où aller, etc.
01:03:38Comment vous expliquez aussi cette espèce de
01:03:40on peut basculer, alors, minorité,
01:03:42je ne dis pas, on peut basculer
01:03:44dans l'excès contraire aussi
01:03:46par rapport à...
01:03:48Alors, nous on a souhaité
01:03:50effectivement
01:03:54travailler sur la question de manière
01:03:56sans excès,
01:03:58et en réfléchissant aux intérêts
01:04:00à la fois de l'homme et de l'animal
01:04:02qui ont vocation à vivre ensemble.
01:04:04Bien sûr.
01:04:06Mais cette affaire
01:04:08est assez
01:04:10drôle, et elle évoque
01:04:12évidemment les procès à insectes
01:04:14que
01:04:16certains canonistes ont menés,
01:04:18on a d'ailleurs un article de Cyril Dounot
01:04:20qui est un historien du journal...
01:04:22Sur les insectes ? Sur les procès à insectes,
01:04:24parce qu'il y a eu les procès à animaux qui sont un peu plus
01:04:26connus, même si la réalité c'est que
01:04:28les archives manquent beaucoup,
01:04:30c'est-à-dire que souvent ce sont des procès qui nous sont connus
01:04:32par une pièce d'archive,
01:04:34ou éventuellement
01:04:36la quittance de l'exécuteur de justice
01:04:38pour la Truite-Falaise, et il y a eu
01:04:40beaucoup de reconstruction au XIXe siècle, beaucoup d'ajouts
01:04:42sur les insectes,
01:04:44il y a des choses très intéressantes,
01:04:46également, je pense
01:04:48à l'historienne du droit Ninon Maillard
01:04:50qui a écrit sur cette question,
01:04:52et qui sont
01:04:54tous les deux contributeurs de l'ouvrage.
01:04:56Je le vois.
01:04:58En fait,
01:05:00vous vous abordez absolument...
01:05:02Je veux dire, on se rend comme à compte.
01:05:04Moi, je vous dis, ma réaction, c'est qu'on ne savait pas
01:05:06que le droit... Mais on va en parler juste
01:05:08après cette petite... Non, mais que le droit avait
01:05:10pénétré les interstices
01:05:12les plus terra incognita,
01:05:14si je me permets, de ce rapport.
01:05:16On en parle tout de suite après
01:05:18cette petite pause. Et bien entendu, si vous avez
01:05:20une question, ou vous voulez réagir,
01:05:22vous pouvez nous appeler au 0826
01:05:24300 300.
01:05:26Sud Radio.
01:05:28Parlons vrai.
01:05:30Callos, créateur de vêtements, bijoux
01:05:32et accessoires français.
01:05:34Soutenez l'artisanat patriote
01:05:36et offrez un cadeau qui a du sens
01:05:38sur callos-france.com
01:05:40Callos présente...
01:05:44Sud Radio, Bercov dans tous ses états.
01:05:48Animal et droit.
01:05:50Claire Bouclerou,
01:05:52Nadej Rouboule-Moupin,
01:05:54et puis une quarantaine
01:05:56de collaborateurs. Mais c'est intéressant parce que,
01:05:58encore une fois, vous explorez un peu
01:06:00tous les... Et vraiment, on pourrait passer
01:06:02des heures à faire l'inventaire
01:06:04de tout ce quoi... Rien n'échappe
01:06:06à la justice, en fait.
01:06:08Selon que vous soyez puissant ou misérable, est-ce que ça
01:06:10s'applique aux animaux, la fable de la fontaine,
01:06:12les jugements de cour, au blanc ou au noir.
01:06:14Mais par exemple, vous parlez aussi
01:06:16de l'aménagerie publicitaire.
01:06:18Anaïs Strobinski
01:06:20est une de vos contributrices.
01:06:22Effectivement,
01:06:24et l'aménagerie
01:06:26publicitaire, par exemple,
01:06:28est-ce que là aussi,
01:06:30on s'en est occupé, la justice s'en est occupée ?
01:06:32Il s'agit de savoir si...
01:06:34Evidemment, je ne pourrais pas
01:06:36en parler comme Anaïs le ferait, mais
01:06:38si l'image
01:06:40de l'animal ne peut pas être, au fond,
01:06:44déformée ou
01:06:46appropriée pour de
01:06:48mauvaises raisons par des publicitaires.
01:06:50Donc c'est un équilibre
01:06:52aussi à trouver.
01:06:54Et évidemment, ça évoque
01:06:56la vache qui rit et le travail de
01:06:58Benjamin Ravier, colossal,
01:07:00pour saisir
01:07:02les sentiments, les émotions
01:07:04des animaux.
01:07:06Et il faut voir aussi, au niveau du cochon,
01:07:08le cochon comme instrument publicitaire.
01:07:10Il y a énormément
01:07:12de pubs, etc.,
01:07:14qui
01:07:16vendent le cochon.
01:07:18Et publicités qui peuvent parfois être mensongères,
01:07:20présentent des cochons
01:07:22qui sont parfaitement contents
01:07:24de terminer
01:07:26un jambon.
01:07:28Pour nous montrer
01:07:30qu'ils ne correspondent pas à nous,
01:07:32une serve bucolique, alors que la réalité
01:07:34n'explique pas
01:07:36en fait celle-là.
01:07:38Une dame qui est folle de joie quand tu kiffes
01:07:40fried chicken, c'est ça ?
01:07:42Oui, c'est intéressant. Je crois que nous avons
01:07:44une auditrice.
01:07:46Et c'est Vanessa. Bonjour Vanessa.
01:07:48Bonjour Vanessa.
01:07:50Vous êtes avec vous.
01:07:52Oui, je suis du Gers.
01:07:54Effectivement, je travaille avec
01:07:56des vaches. J'ai une trentaine de vaches.
01:07:58Et effectivement,
01:08:00comme vous disiez, elles ont tout un prénom.
01:08:02Voilà.
01:08:04Quand je suis arrivée dans les levages,
01:08:06elles n'avaient pas tout un prénom.
01:08:08Il y en avait quelques-unes,
01:08:10puis après, ça a été un petit peu
01:08:12abandonné. Et du coup,
01:08:14moi j'ai trouvé très
01:08:16important qu'elles aient tout un prénom,
01:08:18malgré que ce soit de l'élevage,
01:08:20parce que quand on s'adresse à une,
01:08:22quand elle a un prénom,
01:08:24elle nous regarde,
01:08:26elle nous écoute attentivement,
01:08:28donc il y a communication.
01:08:30Et à l'époque,
01:08:32je trouvais rigolo de leur donner
01:08:34un prénom, ou par rapport à
01:08:36leur apparence, ou
01:08:38par rapport au numéro de leur étiquette,
01:08:40en faisant
01:08:42un rapport avec les départements,
01:08:44ou le tableau de classification.
01:08:46Oui, on peut tout faire là, c'est clair.
01:08:48Donc, ça fait rire beaucoup
01:08:50de gens d'ailleurs.
01:08:52Et mon employeur, quand j'ai commencé
01:08:54avec lui,
01:08:56en fait, il me présentait à tout le monde
01:08:58comme étant
01:09:00la dame qui parle aux oreilles des vaches.
01:09:02Voilà.
01:09:03Ah oui, après l'homme qui susurrait à l'oreille
01:09:05des chevaux, vous c'est un dame.
01:09:07Écoutez Vanessa, vous savez que je vais
01:09:09contacter
01:09:11Clint Eastwood, il va faire un film sur vous.
01:09:13On met ses premiers...
01:09:15C'est vrai que c'est très rigolo.
01:09:17Un jour, sa maman, elle rentre dans
01:09:19les tables, et elle me dit
01:09:21« Mais à qui tu parles ? »
01:09:23J'avoue, la conversation était très
01:09:25rigolote, dans le sens où c'est
01:09:27une vache, donc allaitante, une vache
01:09:29à viande, qui a un
01:09:31pied, mais monumental, qui ressemble
01:09:33à un pied de vache laitière,
01:09:35quand elle est belle.
01:09:37Et je lui fais « Tu vois ma pomponette ? »
01:09:39parce que je l'ai appelée Pomponette.
01:09:41Je lui fais
01:09:43« Tu vois ma pomponette ? »
01:09:45Je lui fais « Toutes les deux, on est pareilles. »
01:09:47Je lui fais « J'ai une toute petite
01:09:49poitrine, et quand j'ai eu ma cire,
01:09:51j'aurais pu être nourrie
01:09:53au Moyen-Âge, j'aurais pu allaiter
01:09:55cinq bébés. »
01:09:57Je lui fais « Tu es comme moi. »
01:09:59Et quand elle a débarqué, elle me dit
01:10:01« Mais à qui tu parles ? »
01:10:03Elle a l'air de dire « Mais ça va. »
01:10:05Mais je parle à ma vache qui peut parler.
01:10:07Merci beaucoup Vanessa.
01:10:09Merci de votre intervention.
01:10:11Je voudrais savoir,
01:10:13par rapport à...
01:10:15Est-ce qu'il y a des juristes,
01:10:17des juges, des avocats,
01:10:19ou pas spécialisés dans l'animal ?
01:10:21Spécialisés dans les affaires,
01:10:23traitants, où ça n'existe pas en fait.
01:10:25C'est dans le droit commun.
01:10:27Alors, il n'y a pas encore de spécialité.
01:10:29Les animaux,
01:10:31quand on est avocat,
01:10:33on a des spécialités.
01:10:35Et parmi les spécialités,
01:10:37on a le droit des personnes,
01:10:39le droit patrimonial, le droit des affaires.
01:10:41Plusieurs spécialités,
01:10:43droit pénal.
01:10:45Et la spécialité droit animalier n'est pas reconnue,
01:10:47mais on a des avocats,
01:10:49on va les appeler des spécialistes,
01:10:51d'ailleurs on en a une en droit équin,
01:10:53qui est Blanche de Grandvilliers,
01:10:55qui est une avocate.
01:10:57Je ne dirais pas qui a la spécialité,
01:10:59parce qu'elle n'a pas,
01:11:01mais son cabinet fait spécifiquement
01:11:03du droit équin.
01:11:05Voilà, tout ce qui est vente de chevaux.
01:11:07Donc il y a quand même
01:11:09des cabinets d'avocats spécialisés.
01:11:11Où ils ont une branche droit animalier,
01:11:13et de plus en plus.
01:11:15Est-ce que cela va se développer ?
01:11:17Je l'espère. Déjà, on a des cliniques juridiques
01:11:19dans les universités qui ont
01:11:21une branche de droit animalier
01:11:23pour répondre aux besoins
01:11:25de toute personne.
01:11:27Mais je pense que ça peut progresser
01:11:29dans le bon sens,
01:11:31d'avoir une spécialité peut-être.
01:11:33Oui, il y a de quoi faire.
01:11:35Parce que le droit animalier représente
01:11:37aussi tout ce qui est droit rural,
01:11:39droit de l'environnement, droit civil,
01:11:41droit des contrats, comme on l'a un petit peu
01:11:43envisagé, et c'est vrai que c'est
01:11:45beaucoup de domaines, mais droit animalier,
01:11:47je pense qu'il y a peut-être une ouverture.
01:11:49On le lance pour les écoles d'avocats.
01:11:51Oui, c'est un contentieux assez nourri,
01:11:53le droit équin, et d'ailleurs
01:11:55dans l'ouvrage, on a réservé une place
01:11:57assez importante aux chevals.
01:11:59Parce que ça fait partie
01:12:01des animaux responsables,
01:12:03comme on dit.
01:12:05Les accidents, etc.
01:12:07Oui, et cette avocate
01:12:09en droit équin me disait que
01:12:11souvent dans les haras, les enfants
01:12:13promenaient et tout d'un coup
01:12:15allaient voir les chevaux et puis se faisaient mordre
01:12:17par un cheval parce que
01:12:19il saisissait la pomme qu'il avait
01:12:21dans la main. Donc il y a souvent des accidents
01:12:23finalement, plus qu'on ne croit, même
01:12:25sans parler de tout le côté
01:12:27vente de chevaux.
01:12:29C'est pour ça qu'effectivement la frontière
01:12:31animaux domestiques, animaux sauvages,
01:12:33est quelquefois difficile
01:12:35à tracer.
01:12:37Équid, dites-moi, je ne sais pas si
01:12:39vous en parlez, je n'ai pas tout lu,
01:12:41équid
01:12:43de cette chose que je trouve hallucinante
01:12:45parce que, s'il ne voulait
01:12:47pas d'animaux, mais que de ces
01:12:49gens, et malheureusement ils sont nombreux,
01:12:51qui lâchent leurs
01:12:53animaux, vous savez au moment des vacances,
01:12:55en pleine forêt, on a même
01:12:57vu des images, c'est hallucinant.
01:12:59Ils prennent leur chat ou leur chien,
01:13:01ils le jettent, ou en tout cas
01:13:03ils l'attachent à un arbre,
01:13:05et ils s'en vont.
01:13:07Comment le droit
01:13:09réagit, comment c'est
01:13:11jugé, ou en tout cas comment c'est
01:13:13traité ?
01:13:15Le problème c'est que, sur
01:13:17l'animal justement, le droit de propriété
01:13:19c'est lusus fructus
01:13:21abusus, donc on peut en user, en jouir,
01:13:23en disposer. Si on applique la propriété
01:13:25à l'animal, on peut donc l'abandonner
01:13:27comme on ferait, effectivement.
01:13:29Donc, je pense qu'aujourd'hui...
01:13:31Ah oui, c'est-à-dire que le propriétaire, soyons clairs,
01:13:33est totalement maître
01:13:35de ce qu'il peut faire à son animal.
01:13:37Mais, attention,
01:13:39il n'a pas... Aujourd'hui, justement, c'est pour ça qu'on
01:13:41réglemente la vente
01:13:43des animaux de compagnie,
01:13:45en prenant en compte, justement,
01:13:47avant de vendre, alors il faut que ça soit des
01:13:49ventes régulières, avant elles étaient parfois
01:13:51effectivement faites sur
01:13:53des journaux. Alors, on
01:13:55régularise la vente, on regarde si vraiment
01:13:57l'acheteur veut conserver
01:13:59l'animal, mais on n'est jamais...
01:14:01On n'est jamais sûr de rien.
01:14:03Donc, c'est pour ça qu'il faudrait, dans ma conception du bien vivant,
01:14:05changer le droit de propriété
01:14:07en mettant que c'est un droit d'eux, mais c'est aussi des
01:14:09devoirs de soin, de ne pas
01:14:11abandonner son animal,
01:14:13et aujourd'hui, malheureusement,
01:14:15parfois,
01:14:17c'est un bien de consommation.
01:14:19Voilà, on peut assister véritablement
01:14:21à une sorte de glissement vers l'hyperconsommation.
01:14:23On souhaite un animal
01:14:25qui ait aussi des caractéristiques qu'on lui a choisies,
01:14:27et on voit aussi
01:14:29des transformations, les éleveurs vont parfois dans des
01:14:31transformations pour plaire, au fond,
01:14:33et correspondre
01:14:35au souhait des acheteurs,
01:14:37et quitte à
01:14:39mettre de côté un certain nombre d'éléments
01:14:41qui vont porter au bien-être de l'animal
01:14:43ou même à sa bonne santé.
01:14:45C'est-à-dire qu'on voit parfois sur le marché aujourd'hui
01:14:47des animaux qui, en fait, sont en mauvaise santé
01:14:49parce qu'on les a transformés pour plaire
01:14:51au goût
01:14:53des acheteurs, et là, on est dans
01:14:55une sorte de...
01:14:57C'est une espèce de fabrique,
01:14:59comme ça, à la demande.
01:15:01Il y a des races, d'ailleurs, qui devraient disparaître.
01:15:03On crée des races, et ceux-là devraient disparaître
01:15:05pour le bien-être,
01:15:07plutôt de l'humain
01:15:09que de l'animal.
01:15:11Est-ce que vous parlez des expérimentations
01:15:13sur animaux ?
01:15:15Je voudrais aborder deux sujets après
01:15:17cette dernière pause.
01:15:19Est-ce qu'on peut
01:15:21parler d'expérimentation
01:15:23sur animaux ? Vous savez, ça, c'est la grande question.
01:15:25Après tout, il dit
01:15:27que pour sauver l'homme, il faut faire des expérimentations
01:15:29sur les singes, etc.
01:15:31Et puis, on a une histoire très forte,
01:15:33c'est sur la défense des baleines, par exemple, en ce moment.
01:15:35Et il y a un très, très, très
01:15:37grand expérimenteur qui est en prison
01:15:39en ce moment, au Groenland,
01:15:41parce qu'il défend les baleines.
01:15:43Je voudrais qu'on parle de ça du point de vue, aussi, juridique.
01:15:45À tout de suite.
01:15:47Sud Radio, c'est vous
01:15:49qui donnez le temps.
01:15:51Merci, Sud Radio.
01:15:53Dans les échanges, c'est vrai que c'est une radio libre.
01:15:55Sud Radio, parlons vrai.
01:15:57Callos, créateur de vêtements, bijoux
01:15:59et accessoires français.
01:16:01Soutenez l'artisanat patriote
01:16:03et offrez un cadeau qui a du sens
01:16:05sur callos-france.com.
01:16:07Callos présente...
01:16:11Sud Radio, Bercov, dans tous ses états.
01:16:13Et alors, André,
01:16:15avant de retrouver nos invités, nous avons un auditeur
01:16:17qui voulait réagir ou poser une question, et c'est
01:16:19Olivier. Bonjour, Olivier, vous nous appelez de
01:16:21Paris. Bonjour, Olivier.
01:16:23Bonjour, André, bonjour à vos invités,
01:16:25bonjour à tous les auditeurs.
01:16:27Je me permettais deux interventions.
01:16:29Tout d'abord, une indignation, et puis
01:16:31une réflexion, plutôt, d'ordre juridique.
01:16:33Dites-moi.
01:16:35Concernant l'indignation, moi, je suis très
01:16:37indigné à ce que les gens, maintenant,
01:16:39donnent des prénoms humains
01:16:41à des animaux.
01:16:43J'en veux, pour le dernier exemple,
01:16:45L'Ormanodoux vient d'appeler son chien
01:16:47Colette. Parallèlement,
01:16:49vous avez Elon Musk qui appelle son dernier
01:16:51fils XAEA12.
01:16:53Je trouve que
01:16:55la société, quand même, marche vraiment à l'envers.
01:16:57D'accord.
01:16:59La question, elle est plutôt d'ordre juridique.
01:17:01Depuis quelques années, effectivement, un peu plus
01:17:03d'une dizaine d'années, on parle maintenant de droits humains,
01:17:05comme s'il existait un droit
01:17:07des arbres,
01:17:09un droit des murs, un droit des animaux.
01:17:11Je crois qu'il ne faut pas
01:17:13oublier que la rédaction
01:17:15et l'édiction d'une loi, d'un texte
01:17:17de loi, elle est à la portée
01:17:19et à la main de l'humain.
01:17:21Et donc, les droits
01:17:23qu'auront les animaux, ce sont les droits
01:17:25que les humains donneront
01:17:27aux animaux.
01:17:29Et pour terminer mon propos, je trouve que
01:17:31vraiment, quand on voit
01:17:33l'argent qui est dépensé dans les animaux,
01:17:35notamment les animaux de compagnie,
01:17:37et que parallèlement, on voit tous ces petits
01:17:39vieux, notamment à l'auproche de Noël,
01:17:41qui manquent de
01:17:43solidarité, de contact
01:17:45humain, moi ça me scandalise.
01:17:47C'est une société que je ne supporte plus.
01:17:49– Oui, non mais c'est
01:17:51un autre problème que celui
01:17:53qu'on aborde, mais effectivement,
01:17:55c'est une opinion que je peux
01:17:57voir maintenant et
01:17:59je voudrais avoir votre réaction là-dessus.
01:18:01– Alors, je trouve
01:18:03que c'est très intéressant parce qu'effectivement,
01:18:05on peut toujours se poser la question de savoir
01:18:07si en augmentant
01:18:09les droits des animaux,
01:18:11on ne va pas avoir
01:18:13tendance à réduire
01:18:15corrélativement celui
01:18:17des humains, ou
01:18:19à cette frontière qui peut être
01:18:21poreuse et à laquelle il faut être attentif
01:18:23et donc c'est une question d'équilibre, et je reviens
01:18:25à cet Arcimboldo
01:18:27qui souligne un équilibre précaire dans cette
01:18:29composition.
01:18:31Mais, de tout
01:18:33temps, le juriste
01:18:35s'est intéressé aux
01:18:37animaux et aux arbres,
01:18:39à la nature, il suffit
01:18:41d'ouvrir Antoine Oiselle, 1607,
01:18:43les Instituts de Coutumière, il envisage
01:18:45un bestiaire, il y a un bestiaire
01:18:47chez Antoine Oiselle,
01:18:49notamment d'animaux
01:18:51plutôt domestiques et de rentes, d'animaux utiles
01:18:53à l'homme, et donc
01:18:55il ne faut pas forcément opposer
01:18:57animal et humain
01:18:59parce que
01:19:01l'humain a
01:19:03aussi intérêt à la conservation de la nature
01:19:05et à la protection
01:19:07des animaux.
01:19:09Il ne faut pas être dans
01:19:11une vision trop polémique
01:19:13sur ce sujet, mais regarder
01:19:15effectivement à ce que
01:19:17un certain nombre de hiérarchies soient
01:19:19préservées.
01:19:21Je crois, pour répondre
01:19:23aussi à Olivier, je crois que ça
01:19:25comprend en fait le fil
01:19:27rouge pour moi, la sensibilité
01:19:29à votre livre, c'est qu'il ne faut pas
01:19:31oublier que ce que des humains nous
01:19:33préparent, c'est la viande sans viande,
01:19:35les oeufs sans oeufs, les oeufs sans jaune, le fromage sans fromage
01:19:37et compagnie. Ce qu'il ne faut pas, c'est céder
01:19:39à ce que les humains, certains humains
01:19:41sont en train de nous préparer, alors
01:19:43que les animaux sont là, alors peut-être
01:19:45ça plaira au pas aussi pour être consommés
01:19:47et que je rappelle que
01:19:49s'il n'y avait pas eu du gibier
01:19:51il y a quelques milliers d'années,
01:19:53on ne serait pas là. Il ne faut pas oublier comment
01:19:55les gens se sont
01:19:57subsistés, se sont nourris,
01:19:59c'est comme ça aussi que ça se passe
01:20:01ou alors on accepte l'anthropophagie
01:20:03et je rappelle juste
01:20:05cette phrase de Léostros, si toutes
01:20:07les cultures se valent, alors que le
01:20:09canimalisme n'est plus qu'une question de goût.
01:20:11Voilà, je voulais vous remercier
01:20:13et je voulais vous dire que ce livre
01:20:15vraiment, il est tout à fait
01:20:17passionnant. Encore une fois, si vous avez
01:20:19un cadeau de Noël à offrir, offrez-le
01:20:21et
01:20:23ça vous a, comment dire,
01:20:25ça enseignera
01:20:27sur tout ce qu'il peut y avoir sur les facettes du droit
01:20:29beaucoup plus subtiles et compliquées
01:20:31qu'on ne le croit.
01:20:33Et aujourd'hui, pour parler du droit et des animaux,
01:20:35André Bercoff recevait Claire Bouglet,
01:20:37Leroux et Nadege Reboulmopin
01:20:39qui sont co-auteurs
01:20:41de Animal et droit, Bestiaire,
01:20:43Patrimoine juridique, Défi contemporain
01:20:45et vous pouvez retrouver aux éditions
01:20:47LexisNexis. Et si vous voulez retrouver
01:20:49ou réécouter cette émission,
01:20:51vous pouvez vous brancher sur notre site internet
01:20:53sudradio.fr
01:20:55ou encore aller sur notre chaîne YouTube.
01:20:57André, on vous retrouve dès demain ?
01:20:59Et je crois que pour vous, demain, ce sera un jour
01:21:01particulier, non ?
01:21:03Oui, il ne faut pas en parler avant.
01:21:05On en parlera demain.
01:21:07On en parlera demain.
01:21:09Sud Radio Bercoff
01:21:11dans tous ses états.
01:21:13Avec Kalos, créateur
01:21:15de vêtements bijoux et accessoires français.
01:21:17Soutenez l'artisanat patriote
01:21:19et offrez un cadeau qui a du sens
01:21:21sur kalos-france.com

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