Dès ce lundi 2 décembre et pour plusieurs mois, la RTM va tester dans le métro, le bus et le tram un système de "contravention pédagogique". En cas de fraude, il sera possible de payer une amende de 100 euros, ou de souscrire à un abonnement annuel.
Convertir les fraudeurs en abonnés, c’est le pari de la RTM qui lance, dès ce lundi 2 décembre, un système de "contravention pédagogique" dans tous les transports en commun de Marseille. En cas de contrôle, dans le bus, le tramway ou le métro, une personne sans ticket valide se verra désormais proposer cette nouvelle formule présentée ce week-end par la présidente (DVD) de la Métropole, Martine Vassal, comme un "moyen alternatif pour réduire la fraude et sensibiliser les usagers aux bonnes pratiques".
Au lieu de payer une amende forfaitaire de 100 euros (50 € si l’on paie immédiatement), le voyageur pourra souscrire à un abonnement annuel adapté à sa situation et ses besoins. Un étudiant pourra par exemple payer 20 euros par mois.
À partir de lundi, les contrôleurs seront munis de flyers orange qu’ils remettront au moment de la verbalisation à l’usager en faute. "Votre PV annulé si vous souscrivez à un pass permanent sous 7 jours. Cette 'chance' ne se présentera qu’une fois par personne verbalisée", peut-on y lire. Un PV continuera d’être dressé, mais pendant une semaine, il sera possible de se rendre en station, ou en ligne, pour renseigner le numéro de son amende et sa carte d’identité pour être en règle et faire disparaître l’amende.
25% de fraude sur le réseau RTM
Proposé par les membres du Conseil des jeunes métropolitains (CJM) l’année dernière, le dispositif, déjà expérimenté à Rennes et Reims, a été validé en conseil métropolitain en juillet. "L’idée est de remettre du dialogue et de la médiation dans les transports, pour faire changer le regard sur les contrôles", explique Camil Bennouioua, président de la commission mobilité du CJM. "En enlevant la peur du contrôle, on peut espérer inciter plus de personnes à prendre les transports en commun, et limiter l’usage de la voiture", ajoute Amandine Parlanti, du CJM.
En 2023, la RTM a fait 11 millions de contrôles dans les transports, mais les chiffres de la fraude restent élevés, estimés à 25%, et n’ont baissé l’année dernière que de 2%. L’année prochaine, 305 contrôleurs devraient être déployés, contre 274 jusqu’ici. L’expérimentation doit durer jusqu’en septembre et pourrait, après un bilan, être pérennisée sur le réseau et étendue à d’autres zones de la Métropole.
Convertir les fraudeurs en abonnés, c’est le pari de la RTM qui lance, dès ce lundi 2 décembre, un système de "contravention pédagogique" dans tous les transports en commun de Marseille. En cas de contrôle, dans le bus, le tramway ou le métro, une personne sans ticket valide se verra désormais proposer cette nouvelle formule présentée ce week-end par la présidente (DVD) de la Métropole, Martine Vassal, comme un "moyen alternatif pour réduire la fraude et sensibiliser les usagers aux bonnes pratiques".
Au lieu de payer une amende forfaitaire de 100 euros (50 € si l’on paie immédiatement), le voyageur pourra souscrire à un abonnement annuel adapté à sa situation et ses besoins. Un étudiant pourra par exemple payer 20 euros par mois.
À partir de lundi, les contrôleurs seront munis de flyers orange qu’ils remettront au moment de la verbalisation à l’usager en faute. "Votre PV annulé si vous souscrivez à un pass permanent sous 7 jours. Cette 'chance' ne se présentera qu’une fois par personne verbalisée", peut-on y lire. Un PV continuera d’être dressé, mais pendant une semaine, il sera possible de se rendre en station, ou en ligne, pour renseigner le numéro de son amende et sa carte d’identité pour être en règle et faire disparaître l’amende.
25% de fraude sur le réseau RTM
Proposé par les membres du Conseil des jeunes métropolitains (CJM) l’année dernière, le dispositif, déjà expérimenté à Rennes et Reims, a été validé en conseil métropolitain en juillet. "L’idée est de remettre du dialogue et de la médiation dans les transports, pour faire changer le regard sur les contrôles", explique Camil Bennouioua, président de la commission mobilité du CJM. "En enlevant la peur du contrôle, on peut espérer inciter plus de personnes à prendre les transports en commun, et limiter l’usage de la voiture", ajoute Amandine Parlanti, du CJM.
En 2023, la RTM a fait 11 millions de contrôles dans les transports, mais les chiffres de la fraude restent élevés, estimés à 25%, et n’ont baissé l’année dernière que de 2%. L’année prochaine, 305 contrôleurs devraient être déployés, contre 274 jusqu’ici. L’expérimentation doit durer jusqu’en septembre et pourrait, après un bilan, être pérennisée sur le réseau et étendue à d’autres zones de la Métropole.
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