• le mois dernier
Après Bruno Le Maire, c’est l’ancien ministre des Comptes publics, Thomas Cazenave qui a été entendu par la commission des finances du Sénat. Après des mois de dégradation de l’estimation du déficit 2024, les sénateurs poursuivent leur recherche sur les éléments dont disposait alors le gouvernement. L’ancien ministre a lui aussi minimisé sa responsabilité.

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Transcription
00:00Face à ces nouvelles successives, je le dis ici, nous avons agi dès que nous avons su et dès que nous avons pu.
00:10Et je crois que le ministre Bruno Le Maire y est revenu amplement ce matin.
00:14D'abord avec le décret d'annulation que vous connaissez au mois de février pour tenir compte de la baisse notamment des prévisions de recettes.
00:22Un décret d'annulation de plus de 10 milliards d'euros, on l'a dit, qui est une décision exceptionnelle par son ampleur,
00:29mais qui répondait aussi au caractère exceptionnel de la perte de recettes constatée.
00:33Et donc avec Gabriel Attal et Bruno Le Maire, nous avons pris cette décision d'annuler 10 milliards d'euros dans l'ensemble des dépenses de l'État.
00:42Et nous avons, avec Bruno Le Maire, lancé une mission de l'Inspection générale des finances pour comprendre comment nous avions perdu plus de 20 milliards d'euros en 2023,
00:52avec un impact 2024. Ce rapport a été lancé au printemps. Il a rendu ses conclusions au mois de juillet et il met bien en évidence d'abord la mécanique du travail interdirectionnel.
01:05Il redit que pour 80% de cet écart de recettes, ce n'était pas anticipable, reprenant d'une certaine manière l'analyse qui avait été faite par le Haut conseil aux finances publiques,
01:15qui, je le dis, au moment du projet de loi de fin de gestion notamment, avait dit que les hypothèses de recettes étaient plausibles et formule un certain nombre de recommandations
01:25pour améliorer – et cela me semble absolument indispensable – les estimations de recettes dans la modélisation post-Covid, post-crise,
01:35où l'on voit d'ailleurs que d'autres pays rencontrent les mêmes difficultés, l'Allemagne encore tout récemment, sur les estimations de ses recettes.
01:42Puis au moment du programme de stabilité, nous avons poursuivi la mise en œuvre d'un plan de redressement pour maintenir notre objectif, là qui a été refixé,
01:51à 5,1% du déficit public, en annonçant 10 milliards supplémentaires d'efforts, avec notamment entre 7 et 8 milliards sur les dépenses de l'État, 3 milliards de recettes supplémentaires,
02:05c'est la taxation des rentes et les rachats d'actions, et une série de mesures dites réglementaires, essentiellement dans le champ de la sécurité sociale,
02:15tout cela pour tenir l'objectif de déficit public. Ce plan de redressement des finances publiques, et donc de tenir notre objectif de déficit public,
02:26il a été interrompu par la tenue des élections et le fait que nous ayons basculé en gestion des affaires courantes, vous l'avez dit Monsieur le Président,
02:37puis en devenant ministre des missionnaires.

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