Avec Dylan Slama, avocat.
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00:00Ici Sud Radio. Les Français parlent au français. Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:14Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:17Et quand la drogue frappe et quand les dealers sont là, vous savez, 3 milliards d'euros de chiffre d'affaires par an pour les deals des différentes drogues,
00:27du cannabis à l'héroïne, en passant par tout le reste, eh bien, parmi les consommateurs, parmi les millions de consommateurs, il faut le dire,
00:34il y a des députés. Et il y a eu un député qui a été pris en flagrant délit d'achat de drogue. De quoi s'agit-il ? On en parle tout de suite.
00:44Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:47Le fait du jour.
00:49Je ne sais pas si Indy Kerbra, député France Insoumise de Loire-Atlantique, son dealer lui a dit oui.
00:57En tout cas, lui, il a dit oui puisqu'il a été reconnu, il a reconnu lui-même, avoir été contrôlé alors qu'il achetait de la 3M-MMC.
01:06D'ailleurs, il est à la distribution de la justice et il veut entamer un protocole de soins pour soigner son addiction.
01:13Voilà, lors du contrôle, les policiers ont en effet trouvé 1,35 g de 3M-MMC, une drogue de synthèse.
01:22Alors, son vendeur, un adolescent mineur, avait 1 g de 3M-MMC et 200 euros. Alors c'est quoi la 3M-MMC, allez-vous me dire ?
01:33Par curiosité, bien sûr, la 3M-MMC, c'est la cocaïne, je ne dirais pas du pauvre, mais elle est à la cocaïne ce que les oeufs de limpe sont au caviar.
01:44Selon l'Observatoire des Français des Drogues et des Températures Addictives, cette molécule se présente principalement sous forme de poudre dont les propriétés sont similaires aux amphétamines.
01:53Vous voyez, des excitants.
01:54Les chemsexeurs, vous savez, attribuent souvent à la 3M-MMC des propriétés aphrodisiaques facilitant les rapports sexuels.
02:02Alors, les chemsexeurs sont ceux qui, effectivement, utilisent les drogues pour le sexe, l'augmentation du désir, etc.
02:08Alors, si le prix, le coût de la 3M-MMC est bien inférieur à celui de la cocaïne, en 30 et 40 degrés le gramme, contre pour la cocaïne, 50 à 70%.
02:18Voilà. Donc, ce député assoubi a été, effectivement, attrapé en flagrant délit de consommation, bien sûr.
02:26Il a reconnu, il assume. Alors, première chose, avant de parler des sanctions avec l'avocat d'Ilan Slama et de ce qu'il risque,
02:35ce qui est intéressant, c'est que, voilà, pose tout de suite la question, est-ce qu'un député représentant de la nation,
02:42qu'est-ce qu'il doit faire dans ces cas-là ? Qu'est-ce qu'il doit faire ? Est-ce qu'il doit démissionner ?
02:49Est-ce qu'au contraire, après tout, à tout péché, miserie corde, il y a énormément, effectivement, de gens qui s'adonnent aux drogues, hélas ?
02:58Et, alors, que faut-il faire ? Alors, réaction, évidemment, partout. Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, il doit tirer les conséquences de ses actes.
03:07Le député anglade, macroniste, tout le monde lui trouve des excuses. Pas normal. On n'a pas sa place à l'Assemblée quand on est arrêté par la police.
03:16J'étais lui. J'assumerais. Jacobelli qui renise en disant pourquoi il ne s'est pas fourni chez son collègue Louis Boyard.
03:24Il avait été reconnu vendu du cannabis. Et les autres qui disent « Ah non, ah non, ah non, c'est pas normal, c'est pas normal, absolument pas »,
03:34en dit peut-être... Eh bien, en dit 10 moins 8 et reste à l'Assemblée. C'est le cas. C'est le cas de Sandrine Rousseau.
03:43Voici ce qu'elle disait Sandrine Rousseau.
03:45Donc il doit rester en poste. Il doit rester en poste et continuer à incarner l'exemplarité.
03:50Oui, il doit rester en poste. Et il doit, au contraire, incarner un autre discours sur la consommation de drogue. Je rappelle que la France est un des pays,
03:59si ce n'est le pays qui a la législation la plus dure sur la drogue des pays de l'OCDE. Et en fait, nous sommes parmi les pays les plus consommateurs.
04:07Donc il faut sortir d'un tout répressif. Je sais que c'est difficile à entendre. Je sais que c'est à revers de tout ce qu'on fait en France depuis des années.
04:14Mais la politique répressive de la France en matière de drogue est non seulement un échec, mais en plus, elle met en danger les personnes.
04:21Voilà. Alors je ne sais pas si elle est pour la légalisation de la drogue, en tout cas du 3-MMC, par exemple, ou de la cocaïne, Sandrine Rousseau.
04:28Mais voilà. Elle prend le parti absolument. Et alors, quand même, il y a quelque chose quand même qu'il faut relever.
04:38C'est qu'il y a eu le 11 octobre, il n'y a donc même pas 10 jours, une proposition de résolution pour une stratégie nationale de prévention sur le chemsex.
04:55Voilà. Déposée le 11 octobre. Et parmi les co-signataires, il y en a plusieurs dizaines, qui en retrouvent ?
05:03M. Andy Kerbrat. Et oui, il a co-signé effectivement une proposition de résolution déposée à l'Assemblée nationale pour la prévention du chemsex.
05:13Et voilà-t-il pas que lui-même achète une drogue qui est très très très bonne, paraît-il, pour les chemsexeurs.
05:21Voilà. C'est intéressant quand même de voir cette espèce de formidable doute.
05:26Ils se croient là-là, la drogue c'est pas bien, prévention prévention, mais moi je consomme, moi je peux consommer, je suis député.
05:33Et la même Sandrine Rousseau, alors ce qu'elle trouve à dire, mais il n'est pas seul Andy Kerbrat, arrêtez d'en faire un bouc émissaire.
05:41Écoutez ce que dit l'inénarrable, merveilleuse Sandrine Rousseau.
05:45Il y a d'autres problèmes d'addiction dans l'hémicycle. Je veux dire, il n'est pas le seul.
05:49Ça veut dire quoi ça ?
05:50Il y a de l'addiction à l'alcool et il y a probablement d'autres addictions aux drogues.
05:55Et qu'en fait, il ne faut pas être naïf sur le sujet. Il y en a dans l'hémicycle, il y en a ailleurs.
06:01Alors attendez, attendez Sandrine Rousseau.
06:04Donc si je comprends bien, quand on entend les débats au Palais Bourbon, et de temps en temps on entend des...
06:09On entend des...
06:11Et on voit quelques mains commencer à passer sous quelques narines.
06:15Vous subodorez comme ça qu'il y en a beaucoup à l'Assemblée nationale.
06:18Ah non, c'est grave. Non, non. Écoutez, précisez votre pensée, donnez des noms ou alors quand même.
06:23C'est sulfureux tout ça, c'est sulfureux.
06:26Mais au-delà de ça, au-delà des doubles discours, au-delà de tout ça, ça prouve que vraiment c'est intéressant
06:32de voir que quand on arrête un représentant de la République, on l'arrête.
06:36Attention, qu'on le surprend en train de consommer.
06:39Je voudrais savoir, qu'est-ce qu'est-ce qu'il risque différemment d'un consommateur lambda ou pas ?
06:45Bonjour Dylan Slama.
06:47Bonjour.
06:48Bonjour Maître, vous êtes avocat.
06:50Et je voudrais savoir, que risque effectivement un consommateur, on parle beaucoup des dealers, etc.
06:57quand vous êtes surpris ou en flagrant délit ou pas, d'acheter de la drogue,
07:02quelle qu'elle soit d'ailleurs, enfin ce qu'on appelle la drogue, à un dealer.
07:06Qu'est-ce que nous risquons ? Et qu'est-ce que risque, voilà, Maître ?
07:10Déjà, il y a deux choses, parce qu'il y a une réponse pénale mais une réponse médicale.
07:14Je sais que votre question porte sur le plan pénal, mais il faut quand même rappeler que sur le plan médical,
07:18lorsqu'on consomme des espèces péfiants, ce qu'on risque, c'est l'avoir hors dose,
07:21ce qu'on risque, c'est de l'addition et ce qu'on risque, c'est la mort.
07:23Ça, c'est la réponse médicale. Je la rappelle quand même parce qu'on le met souvent.
07:26Maintenant, votre réponse, je suppose, portait sur l'aspect pénal des choses.
07:29Et là aussi, je suis obligé de faire une réponse qui est un peu double,
07:31parce qu'il y a un aspect théorique et un aspect pratique.
07:33L'aspect théorique, c'est qu'on risque une peine d'emprisonnement ferme, ça c'est la théorie.
07:38La pratique, c'est qu'on ne risque pas grand-chose.
07:40Si on n'est que consommateur, aujourd'hui, il faut dire la vérité,
07:43les consommateurs ne sont pas ou peu poursuivis et très souvent, ça se finit en classement sans suite,
07:48sauf si on est dans des consommations absolument dingues ou alors qu'au contraire,
07:52il y a des conséquences que ça crée un comportement qui lui-même est nuisible pour la société.
07:57Dans ce cadre-là, on peut être condamné pour l'usage,
07:59mais j'ai envie de dire qu'on serait condamné pour l'ensemble de l'œuvre,
08:02c'est-à-dire l'usage de stupéfiants pendant qu'on conduit
08:04ou alors qu'il est suivi de violences ou d'une agression sexuelle ou autre.
08:07Mais la simple consommation, si vous voulez, le fameux petit joint du samedi soir
08:11dont parlent les ministres régulièrement pour dire que ce joint a le goût du champ sur le trottoir,
08:16c'est peut-être vrai encore que c'est une formule de style.
08:19Il faut dire la vérité.
08:20Moi, je suis avocat pénaliste, je n'ai encore jamais eu à défendre un client
08:24qui a été convoqué au tribunal simplement pour l'usage de stupéfiants.
08:27Très souvent, ils sont appelés au commissariat, on leur pose quelques questions sur leurs fournisseurs
08:31et après, on lui répond aux questions sur les fournisseurs.
08:33Au revoir monsieur et merci.
08:35On le voit bien.
08:36Justement, Sylvain Slamas, c'est intéressant et c'est valable aussi bien pour le joint du samedi soir
08:42comme vous dites que pour la cocaïne ou pour le 3-MM et autres.
08:46C'est-à-dire que si on attrape quelqu'un, mettons, pour être tout à fait précis,
08:50en train d'acheter de la cocaïne, c'est le même résultat, peu ou pas d'inculpation.
08:57Exactement.
08:58Si on le prend en train d'acheter, on va plus s'intéresser au vendeur qu'à l'acheteur.
09:01Et le cas d'échéance, si on s'intéresse à l'acheteur,
09:03c'est juste pour lui présenter une planche photographique.
09:05On va lui demander de reconnaître le visage de l'acheteur,
09:07de confirmer son identité et son numéro de téléphone.
09:09S'il répond correctement, au revoir et merci.
09:11Si jamais il souhaite ne pas répondre, là, éventuellement, on lui fait une roûté des ennuis judiciaires.
09:16Mais même ces ennuis judiciaires-là, ça se termine par une ordonnance pénale.
09:19Ça veut dire vraiment l'éjection le plus bas de la sanction pénale.
09:22Très souvent, ça peut être une simple amende.
09:24Alors, mais c'est très intéressant ça.
09:26Alors là, je m'adresse aussi bien à l'avocat, à l'homme de droit, du droit et aux citoyens.
09:32C'est-à-dire qu'on combat les dealers.
09:34Et on sait très bien ce que ça donne, on va encore en parler.
09:36Les meurtres deviennent une espèce d'habitude presque quotidienne.
09:39Les règlements de comptes étaient rendus l'air.
09:41Mais les principaux responsables, alors j'en vois, ne sont-ils pas les consommateurs ?
09:46Est-ce que, alors le consommateur qui est quand même...
09:49S'il y a de l'offre, c'est qu'il y a de la demande.
09:53Et ô combien de la demande.
09:55Donc les demandeurs, eux, il n'y a pas de problème.
09:59C'est un des points de la balance, non ?
10:02Sur les demandeurs et sur les consommateurs, il faut quand même rappeler une chose.
10:05J'ai un peu commencé par là.
10:06C'est que l'addiction, c'est aussi une maladie.
10:09Et si vous voulez, c'est aussi une addiction qui a un aspect médical.
10:11Donc on peut effectivement jeter l'opprobre sur eux.
10:14Mais c'est certifié, et on en avait beaucoup parlé au moment de l'affaire Palmade.
10:16Alors qu'on semble aujourd'hui avoir oublié.
10:18C'est une maladie, c'est une dépendance.
10:20Et il faut la traiter comme telle.
10:21Et à mon avis, il ne faut pas la traiter d'un point de vue moral.
10:23Parce que cet élément moral est totalement inefficace sur les gens qui consomment des snickers chiants.
10:27Et qui très souvent en souffrent.
10:29Attendez, je suis d'accord avec vous.
10:31On ne traite pas d'un point de vue moral.
10:32Mais ça veut dire qu'ils n'ont aucune responsabilité.
10:34Ça veut dire que oui, je suis une victime.
10:37Voilà, vous comprenez, je suis addict.
10:39C'est comme ça.
10:40Mais on fait fi, ce n'est pas de la morale.
10:42La responsabilité à ce moment-là est la même que celui qui achète un produit made in China.
10:46Et on sait parfois dans quelles conditions sont réalisés les produits qu'on achète en Chine.
10:51Et quelles sont les raisons de travailler là-bas.
10:53La même responsabilité qu'un individu qui prend l'avion.
10:56Et on va lui dire, monsieur, vous avez une part de responsabilité dans le réchauffement climatique.
10:59Ça veut dire qu'il peut dresser un lien.
11:02Mais il est tellement ténu qu'en réalité, le lien de cause à effet, je pense, n'est pas si évident que ça.
11:06Mais si vous reprochez à quelqu'un les trafics de stup parce qu'il fume un joint.
11:09Il faut reprocher à quelqu'un qui prend l'avion 10 fois par an le réchauffement climatique.
11:12Non, non, mais attendez, attendez, attendez.
11:14Vous savez très très bien, vous l'avez dit vous-même.
11:16Je ne risque pas la mort chaque fois que je prends l'avion.
11:18Je ne risque pas la mort chaque fois que j'achète un produit chinois quand même.
11:21Il faut quand même raison garder.
11:23Non, mais là vous m'interrogez sur les conséquences et sur le lien au réseau.
11:27Pas sur les conséquences sur l'individu.
11:29C'est deux choses différentes.
11:31Non, je comprends.
11:33Vous m'interrogez sur le lien au réseau et au trafic de stup.
11:36Oui, mais le lien au réseau et le trafic de stup, vous l'avez dit vous-même, il y a la mort là.
11:42Ce que je veux dire, le responsable, c'est-à-dire que moi ce qui me gêne,
11:46il faut que j'assure que ce n'est pas moral.
11:48Ce qui me gêne, c'est que bien sûr qu'il faut attaquer les deals et le dealer d'abord
11:53parce que c'est lui qui propage et c'est lui, évidemment, le vendeur, le marchand.
11:57Mais dire que, effectivement, si je consomme,
12:00eh bien écoutez, je suis une victime, je n'ai aucune responsabilité,
12:03ça me paraît un peu aller vite en besoin.
12:05Enfin, c'est mon avis personnel.
12:06Oui, je suis d'accord.
12:07Non, mais on peut mettre de la nuance là-dessus.
12:09Mais il y a aussi un autre point de vue, un autre élément qui est beaucoup plus prosaïque
12:12et vraiment très logistique.
12:14Si vous mettez en prison toutes les personnes qui consomment des matières
12:16tout spécialement interdites en France, il va falloir qu'on soit en beaucoup de places de prison.
12:19Non, mais attendez, attendez.
12:20Entre la prison et rien du tout, il y a aussi des nuances, mes chers maîtres.
12:23Vous le savez.
12:24Non, mais c'est ça qui est extraordinaire.
12:25Vous me dites tout de suite la prison.
12:26Qu'est-ce que ça veut dire la prison ?
12:27Ça veut dire que je dis, qu'on est en train de dire que les gens n'ont aucune responsabilité.
12:31Il y a peut-être une amende, non ?
12:33Ce serait peut-être pas mal que quelqu'un qui est attrapé à consommer paie une amende.
12:37Il n'y a pas que la prison dans la vie.
12:39Je vous assure, ça m'énerve d'avoir cette culture de la victime.
12:44On est innocent.
12:45On n'a rien.
12:46Tout va bien.
12:47Je consomme.
12:48Et voilà mon pot.
12:49Je suis un pauvre type.
12:50Et après, je vais fracasser trois personnes dans une voiture.
12:53Mais je suis une victime.
12:55Ah, maître, ne me dise pas ça.
12:57Ça suffit quand même.
12:58Je n'ai pas prononcé le mot victime.
13:00Mais je dis juste, mais d'un point de vue plus grand en pratique,
13:02que quelqu'un qui est addict à la matière stupéfiante
13:04pouvait lui mettre une amende.
13:05Ça ne changera pas son comportement.
13:06Voilà, c'est clair.
13:07Oui, je suis d'accord.
13:08Ça ne changera pas son comportement.
13:09Je suis d'accord.
13:10Donc si vous voulez, ça fait plaisir à tout le monde
13:11parce qu'on a l'impression de mettre de la sévérité, de la rigueur,
13:13voire de l'arrestation.
13:14On peut se faire plaisir en disant amende, amende, amende.
13:16La vérité, c'est que quelqu'un qui est addict à la matière stupéfiante,
13:19il ne va pas s'arrêter parce qu'il a encore une amende de 100, 200 ou même 500 euros.
13:22Oui.
13:23Vous voulez dire donc, en fait, je suis d'accord avec vous,
13:25il faut le soigner et il faut soigner.
13:26Il faut le soigner.
13:27Il faut faire de la prévention.
13:28Il faut s'y prendre très jeune.
13:29Il faut effectivement taper très haut et peut-être plus fort
13:32ceux qui sont un peu plus haut dans la hiérarchie, bien évidemment.
13:34Il y a des choses à faire.
13:35Je ne suis pas en train de dire restons les bras croisés.
13:37Mais on néglige trop l'aspect préventif et médical de l'addiction à la matière stupéfiante
13:42qui est extrêmement importante.
13:43On a trop, pendant longtemps, fait passer ça pour un truc assez cool, assez sympathique
13:47dans les émissions de télé, etc.
13:49Et ça, c'est problématique.
13:50Et ça, ça doit changer.
13:51Eh bien, là-dessus, nous sommes d'accord.
13:53Merci Metz Lama.
13:54Merci pour vos exercices.
13:55Merci à vous.
13:56Au revoir.
13:57Au revoir.
14:02Parlons vrai.