Avec Jérémie Assous, avocat spécialisé en droit de la presse
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##LE_FAIT_DU_JOUR-2024-04-03##
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NewsTranscription
00:00 Sud Radio dans tous ses états, Alexis Poulain.
00:05 Le fait du jour.
00:07 Jusqu'ici tout est négociable, mais vous n'aurez pas la liberté de penser.
00:13 La liberté de penser, c'était Florent Pagny qui la défendait dans une chanson il y a de ça quelques années.
00:19 Et bien on se rend compte que cette liberté de penser, elle est menacée.
00:23 Un nouveau délit est en train d'être créé par le Parlement.
00:27 Un délit d'outrage en ligne, passible d'un an de prison, de 3 750 euros d'amende.
00:33 Si jamais il vous venait l'idée de diffuser en ligne tout contenu qui soit porte atteinte à la dignité d'une personne
00:40 ou présente à son égard un caractère injurieux, dégradant ou humiliant,
00:44 soit créé à son en contre une situation intimidante, hostile ou offensante.
00:48 On est en train de voir un recul phénoménal de la liberté d'expression dans ce qu'on appelait autrefois les démocraties libérales.
00:55 Pour en parler avec nous l'avocat Jérémy Assou, avocat spécialisé en droit de la presse. Bonjour.
00:59 Bonjour.
01:00 Qu'est-ce que veut dire en fait cette nouvelle loi, la loi SRN, c'est la sécurisation je crois de l'espace numérique.
01:08 Pourquoi autant de volonté de censure de la parole publique, de la part des pouvoirs publics depuis quelques années ?
01:15 Officiellement quand on les écoute c'est pour protéger les malheureux et les malheureuses qui seraient victimes de hordes sur les réseaux sociaux
01:29 et donc que ça créerait une espèce de terreur, une peur et vraiment ça les mettrait dans une position où il faudrait absolument les défendre.
01:39 Malheureusement d'après ces parlementaires il n'y a aucune législation existante qui pourrait le faire.
01:45 C'est totalement faux.
01:47 Mais moi je pense que ça vient de beaucoup plus loin, c'est pas récent.
01:53 Là c'est récurrent depuis la présidence d'Emmanuel Macron, il y a quand même une volonté récurrente
02:02 et lorsqu'il n'arrive pas à obtenir gain de cause comme par exemple avec la loi Avia
02:06 qui était une loi extrêmement liberticide et qui a été fort heureusement censurée par le Conseil constitutionnel
02:13 ils reviennent par la petite porte, petit à petit et toujours au nom de grands principes.
02:19 C'est tout simplement qu'il y a une volonté de contrôler la parole qui peut être publique,
02:26 mais toute la... quelle qu'elle soit, et maintenant il y a même une volonté de contrôler la parole privée
02:32 et c'est ça la grande nouveauté de cette mandature, c'est que c'est pas propre aux députés d'Emmanuel Macron
02:41 puisque en 2014 déjà les députés de François Hollande avaient voté un transfert du délit d'apologie du terrorisme
02:52 de la loi sur la presse vers le code pénal général et c'était extrêmement important
02:58 et c'était déjà une atteinte très grave à la liberté d'expression.
03:00 Pourquoi ? Non pas qu'il faille autoriser l'apologie du terrorisme,
03:05 mais tout simplement c'est que la liberté d'expression est une liberté extrêmement précieuse et sacrée
03:10 et par définition elle est pleine de nuances et il faut pouvoir en comprendre toutes les subtilités et toutes les nuances
03:18 puisqu'il faut qu'elle soit la plus grande possible, bien évidemment tout en préservant les droits des personnes
03:25 qui pourraient se sentir victimes de cette liberté.
03:29 Raison pour laquelle depuis 1881, donc c'est quand même pas d'hier,
03:34 il y a une loi, la loi sur la presse, qui régit la liberté d'expression
03:40 et qui est très libérale au sens noble du terme, pas économique bien sûr,
03:45 et qui a mis en place un certain nombre de garanties au profit des uns et des autres, notamment de la presse.
03:55 Et le législateur a lui aussi continué depuis à peu près 90 ans,
04:04 il n'a eu de cesse d'encadrer, mais surtout de veiller à ce que cette liberté soit garantie.
04:13 Et donc il avait même veillé à ce que ce soit des juges spécialisés,
04:17 puisque on est en matière pénale, et donc que ce soit des juges qui maîtrisent parfaitement
04:23 toutes les nuances et subtilités de la loi, qui est très technique,
04:27 mais également de la jurisprudence, qui est vraiment une jurisprudence qui est plus que centenaire.
04:32 Et on s'aperçoit que, faute pour les pouvoirs politiques de pouvoir contrôler ces juges,
04:40 qu'ils considèrent beaucoup trop tolérants, ils sortent de la loi de 1881,
04:45 donc d'une loi spéciale, toutes les textes et toutes les dispositions qui les dérangent,
04:51 pour les mettre dans la loi, le code pénal général, enfin le code pénal,
04:57 qui permet dans ces cas-là que n'importe quel juge puisse se prononcer sur ses éventuelles infractions.
05:07 Alors, vous voyez, j'ai fait exprès de parler de la loi du 13 novembre 2014 relative à l'apologie du terrorisme,
05:13 puisque à l'époque, les grands défenseurs de cette loi et de la liberté,
05:17 enfin qui se disaient également défenseurs de la liberté, disaient "mais ne vous inquiétez pas, c'est pour contrôler Daesh,
05:22 c'est pour éviter que, justement, il y ait un embrigadement, qu'il y ait un endoctrinement via Internet
05:30 et donc qu'il faut pouvoir sanctionner, frapper vite et fort".
05:33 Et les défenseurs, quelques avocats, quelques associations de défense de la liberté d'expression,
05:41 quelques associations de journalistes avaient quand même dit "mais il y a des possibles excès
05:46 et ça peut atteindre la liberté d'expression des politiques".
05:49 Bien évidemment que non. Les magistrats, notamment les procureurs, font bien évidemment la différence.
05:56 Et bien vous voyez, moins de dix ans plus tard, on a démontré malheureusement que c'était faux.
06:03 Vous avez un militant, un cégétiste, un syndicaliste, donc une personne qui a le droit et qui a une liberté la plus importante,
06:13 c'est la liberté syndicale, peu importe que nous soyons pour ou contre, c'était absolument pas le sujet,
06:20 qui lui s'est prononcé sur la situation et les événements du 7 octobre en Israël,
06:28 alors qu'on parle quand même d'un état étranger. Et le fait qu'il n'ait pas condamné immédiatement,
06:36 en disant que c'était des actes terroristes et qu'il fallait les condamner sans aucune nuance,
06:42 alors que lui-même en a mis une en disant "est-ce que ce n'est pas la réaction, en réaction à l'occupation illégale
06:50 de l'état israélien dans certaines parties de la Palestine, ou est-ce que ce n'est pas la réaction à une politique israélienne d'extrême droite du pays ?"
06:59 Mais attend, peu importe, on approuve ou on désapprouve la politique israélienne, mais on a le droit d'en parler.
07:04 Le simple fait qu'il puisse être plein de nuance a conduit à ce qu'il soit interpellé à 6h du matin par les forces de police,
07:16 puis jugé, et qu'il y ait un procureur qui a requis de la prison à son encontre pour des propos qui,
07:25 s'il n'y avait pas eu cette loi, n'auraient absolument pas fait l'objet de poursuite, et quand bien même ça aurait fait l'objet de poursuite,
07:31 n'auraient jamais pu être condamnés. Mais demain, ça va être la même chose, puisque tout le monde nous parle du risque de...
07:39 si jamais le Front National, enfin le Rassemblement National vient au pouvoir, si jamais ça serait vraiment...
07:47 ça risquerait de porter atteinte à nos libertés. Alors déjà, je rassure, c'est que, de mémoire, vos auditeurs me corrigeront,
07:56 le Rassemblement National, enfin les députés, ont toujours systématiquement voté toutes les lois les plus liberticides
08:02 qu'il soit en matière de liberté d'expression. On ne peut pas dire qu'ils sont des protecteurs de cette dernière.
08:08 Mais la deuxième chose, c'est que là, on pourra en effet considérer, et vous trouverez toujours des magistrats, notamment au parquet,
08:15 pour montrer qu'ils sont extrêmement soucieux du respect de la législation, et qu'ils pourront poursuivre des personnes,
08:24 des individus, parce qu'ils ont tenu des propos qui étaient qualifiés d'apologitoïstes.
08:32 Et c'est là où j'en viens sur la loi, parce que là on a franchi une étape supplémentaire avec la loi qui a été votée en commission.
08:39 - Voilà, sur le fait que les paroles sont prononcées en privé, là on rentre dans une dystopie.
08:43 - Non mais ça c'est le summum, c'est pire que ça.
08:45 - Parce que comment on peut s'en sortir ? Là on est dans un régime totalitaire, il n'y a plus de sphère privée.
08:50 C'est la définition d'un régime totalitaire, c'est l'absence de la sphère privée.
08:53 - Et surtout, c'est la sanction de tout propos ou bientôt pensées, parce qu'il faudra justifier que vous ne pensez pas,
09:05 comme on peut penser que vous le faites via la manifestation de paroles qui sont le contraire de ce que vous pensez.
09:12 Mais là c'est un stade qui est beaucoup plus dangereux, et pour que les gens comprennent que ça les concerne tous,
09:17 et que ça ne concerne pas quelques avocats ou quelques polémistes, c'est que c'est dans des propos privés.
09:22 Donc imaginez un déjeuner avec votre belle-sœur qui vous déteste, et il peut y avoir une certaine réciproque,
09:29 elle vous enregistre, après elle peut vous dénoncer.
09:32 - Bien sûr.
09:33 - C'est-à-dire qu'imaginez un collègue, vous êtes à la cantine, et vous tenez des propos,
09:38 ou vous critiquez même pas un de vos chefs, un salarié, ou même une personne qui travaille dans l'entreprise,
09:47 ou qui travaille avec l'entreprise, vous êtes sanctionné.
09:50 Alors qu'avant, la loi sur la presse, la diffamation était beaucoup plus restrictive,
09:54 il fallait que ça soit atteinte à son honneur ou à sa considération.
09:57 Là, on parle de propos qui présentent un caractère injurieux,
10:04 alors déjà l'injure ça fait plus de 150 ans qu'elle est condamnée,
10:08 donc je ne vois pas pourquoi il le rappelle, mais dégradant, je ne sais pas ce que ça veut dire,
10:11 parce que c'est la géométrie variable, vous savez, il y a certaines personnes qui vont considérer que
10:17 si vous les critiquez ou si vous faites même une critique constructive, c'est absolument pas dégradant,
10:21 et d'autres, ça l'est.
10:23 Humiliant, alors l'humiliation c'est pareil, qui est juge de l'humiliation ?
10:28 - Est-ce que ce n'est pas une loi sur mesure ?
10:30 Parce que par exemple on entend ces jours-ci, cette rumeur folle sur Brigitte Macron,
10:35 qui serait transsexuelle, etc. Est-ce que ça ne rentre pas là-dedans, par exemple ?
10:39 - Oui, mais alors ce serait très difficile pour cette dernière de se défendre,
10:45 parce que si on considère que le fait d'être qualifié de transgenre c'est dégradant ou humiliant,
10:51 vous allez avoir toutes les associations de transgenres qui vont dire
10:55 "Ah bah alors dans ces cas-là, vous êtes transphobes, c'est sans fin !"
11:00 - C'est sans fin, c'est bien ça en fait en réalité.
11:02 - Non mais on voit bien que c'est une loi qui permet de sanctionner toute personne
11:10 qu'on ne peut pas sanctionner autrement.
11:13 Et donc c'est bel et bien un contrôle politique d'un très grand nombre d'individus.
11:18 Ils n'ont commis aucun délit, vous allez fouiller dans leur WhatsApp,
11:22 vous les mettez dans les groupes WhatsApp, vous allez fouiller leur page Facebook, etc.
11:26 Vous allez trouver une infraction, ou considérez que, et après vous les placerez devant le juge.
11:33 - Cette loi, alors la loi Avier avait été retoquée quasiment intégralement par le Conseil constitutionnel,
11:38 est-ce que cette loi peut passer par le tamis du Conseil constitutionnel,
11:41 ou est-ce que c'est encore du temps de perdu pour qu'à la fin,
11:44 certains garants de la liberté et des valeurs des démocraties libérales disent "on va arrêter le délire",
11:49 c'est n'importe quoi ? Est-ce que ça, ça va aller à la poubelle ou est-ce que ça peut passer ?
11:53 - Je ne sais pas, je ne suis pas membre du Conseil constitutionnel, j'espère que ça va être censuré.
11:57 Mais petit à petit, comme disait la publicité, on devient moins petit.
12:01 Et on voit quand même que de plus en plus de dispositions liberticides
12:09 sont validées par le Conseil constitutionnel.
12:12 - Il y a eu le pass vaccinal.
12:16 - Il y a eu le pass vaccinal, mais même pas ça, vous êtes contre ou pour le pass vaccinal,
12:21 libre à vous de ne pas vous vacciner, alors vous êtes exclus socialement de tout,
12:26 puisque vous n'avez pas le droit d'aller au cinéma, vous n'avez pas le droit d'aller au théâtre, etc.
12:31 Mais maintenant, celui qui exprime son désaccord,
12:36 et bien là, je vous trouve mille et un médecins,
12:40 plus ou moins affiliés à des laboratoires pharmaceutiques,
12:43 mais même des idiots utiles, je vous en trouverai quand même un ou deux,
12:46 qui vont considérer que le fait de critiquer les gens qui se vaccinent
12:51 est constitutif de quelque chose qui pourrait relever de l'humiliation ou de l'offense,
12:59 ou de l'hostilité.
13:01 Et donc ça signifie bien que là, vous n'aurez plus de débat.
13:07 C'est exactement la même chose que lorsque notre ministre,
13:11 pour qui j'ai une immense estime de la justice,
13:15 qui est toujours d'ailleurs l'un des plus grands avocats qu'on ait pu avoir,
13:21 ait considéré que le simple fait de présenter les événements du 5 octobre
13:28 comme une légitime résistance à l'état d'Israël était constitutif d'une infraction,
13:33 et notamment d'apologie du terrorisme, est extrêmement dangereuse.
13:36 Pourquoi ? Parce que n'importe quel professeur d'histoire,
13:40 n'importe quelle personne qui veut débattre sur l'histoire,
13:43 ne serait-ce que du terrorisme,
13:45 et qui pose juste cette question,
13:47 est-ce que c'est de la résistance ou du terrorisme,
13:51 et qui liste les différences ou les points communs,
13:56 qui pourraient tomber sous le coup de sa circulaire ?
13:58 - Mais cette loi, en fait, elle est en train de tuer la pensée critique.
14:00 Est-ce qu'il y a eu un avant et un après-Covid ?
14:02 On a l'impression qu'on a vu la censure des réseaux sociaux,
14:06 les mesures liberticides, le contrôle de la parole,
14:09 tout ça s'est mis en place.
14:10 A ce moment-là, est-ce qu'il y a eu une accélération, finalement, de ça ?
14:13 En disant "ben finalement c'est pas plus mal,
14:15 on peut faire taire les oppositions, aller plus loin, dépasser le 4 septembre".
14:19 - Si vous parlez du Covid, moi j'ai été extrêmement choqué,
14:23 mais je ne suis pas le seul, bien sûr,
14:24 par toutes les mesures qui nous ont privé de notre liberté en quelques semaines,
14:29 puisqu'il y avait une annonce tous les 15 jours, voire trois semaines,
14:33 pour nous restreindre totalement de notre liberté.
14:36 C'était la liberté d'aller et venir, c'était la liberté de réunion,
14:39 c'était la liberté de manifestation, etc.
14:41 Toujours, bien évidemment, au nom du bien, mais c'est toujours au nom du bien.
14:43 Sous Staline, on prenait des mesures extrêmement liberticides,
14:47 toujours au nom du bien, au nom de la préservation des acquis de la Révolution.
14:52 Mais moi ce que je vois depuis 2020, le grand changement,
14:56 c'est que les mesures liberticides faites au nom du bien et de la protection de tous,
15:01 ont été calquées, ont été faites comme si notre modèle c'était la Chine.
15:06 C'est-à-dire qu'on a mimé les Chinois.
15:11 Alors on n'est pas allé aussi loin que ces derniers,
15:13 mais de très grands, il y a énormément de points communs,
15:19 avec les dispositions que prenaient les autorités chinoises.
15:25 Et on voit bien que c'est dans une espèce de continuité,
15:28 c'est toujours au nom du bien, au nom des pulls faibles,
15:31 on va interdire toute critique.
15:33 Et pire, c'est que tous ceux qui ne partagent pas cette analyse,
15:38 sont décriés, dénoncés, mis à l'index.
15:42 Je parle par exemple de la Suède ou de la Norvège,
15:44 aujourd'hui on le voit, qui ont été beaucoup plus mesurés.
15:46 A l'époque on les prenait pour des irresponsables,
15:49 et des gens extrêmement dangereux,
15:51 et on les dénonçait, alors que finalement,
15:54 mieux valait être Suédois ou Norvégiens,
15:57 que Français en mars 2020.
15:59 On va revenir sur ce modèle de crédit social à la chinoise,
16:01 qui s'impose à nos démocraties occidentales.
16:04 Dans un instant avec vous, Jérémy Lassous,
16:05 on se retrouve tout de suite après ça.
16:07 Et puis vous aurez la parole aussi au 0826 300 300,
16:10 pour intervenir et poser toutes vos questions.