Une nouvelle loi immigration vous semble-t-elle prioritaire ?

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Les Vraies Voix avec Jacqueline Eustache-Brinio, sénatrice LR membre de la Commission Paritaire Mixte lors de la dernière loi immigration.  Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David  du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio. --- Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry   ———————————————————————  ▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru  Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/   ———————————————————————   Nous suivre sur les réseaux sociaux   ▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel  ▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/  ▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio  ▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr  ———————————————————————  ☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a   ##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2024-10-14##

Transcript

00:00Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.

00:03Il faudra une nouvelle loi à l'immigration pour adapter un certain nombre de dispositions.

00:08Et probablement que la présence de députés en nom du Rassemblement national, de ce premier

00:13groupe à l'Assemblée, pousse sans doute les gens qui sont au pouvoir et qui n'ont pas

00:16gagné les élections à entendre le message des gens.

00:18Je pense qu'avant de dire qu'il faut une nouvelle loi, il faut peut-être nous expliquer

00:21ce qu'il y aurait dans la loi en question.

00:23Pour New Rotaïo, par exemple, mis sur la table une composition qui doit permettre de

00:28faciliter la prolongation de détention des étrangers en situation irrégulière dans

00:34des centres de rétention administratifs.

00:36Ce qui compte c'est moins de savoir si on fait ou pas une loi.

00:39Ce qui compte c'est peut-être de savoir ce qu'on veut mettre dedans.

00:41Et la porte-parole du gouvernement annonce donc une nouvelle loi à l'immigration pour

00:46l'année prochaine.

00:47Cette nouvelle satisfait donc les LR mais agace le camp macroniste.

00:51« Ça n'est pas une priorité », répond Gabriel Erthal, moins d'un an après le

00:54précédent texte sur le sujet.

00:56Alors parlons vrai, est-ce que nos lois sont par nature impuissantes puisqu'inférieures

01:00aux lois européennes ? Est-ce qu'une telle loi est un leurre ? Car elle pourrait faire

01:03imploser la minorité, on n'ose pas parler de majorité relative.

01:07Et à cette question, une nouvelle loi immigration vous semble-t-elle prioritaire ? Vous dites

01:11oui à 76%.

01:12Vous pensez que c'est prioritaire ou vous pensez que ça ne sert à rien ? Au datant

01:16vos appels, élivrez-vous aussi au 0826 300 300.

01:19Et notre invitée pour en parler, Jacqueline Eustache-Brégnaud, est avec nous, sénatrice

01:23LR, membre de la commission Paris-Thermix, lors de la dernière loi émigration.

01:27Madame la sénatrice, merci d'avoir accepté notre invitation en tout cas.

01:32Sur cette proposition, vous qui aimez beaucoup Bruno Retailleau, mon cher Philippe Bigeot.

01:37Absolument, mais là je rejoins le point de vue de madame la sénatrice.

01:42Premier point, je trouve étrange l'attitude des ministres, de tel ou tel ministre qui

01:49considère que le projet d'immigration en 2025 n'est pas prioritaire.

01:56Elle appartient, oui ou non, à un gouvernement.

01:59Gabriel Attal, mu par des desseins plus partisans, considère aussi qu'elle n'est pas prioritaire.

02:06Elle est prioritaire et on ne peut pas reprocher au gouvernement de mettre en œuvre ce qu'il

02:13a toujours annoncé, puisque la loi immigration qui a été votée à l'époque est très

02:20incomplète, inassuée, par rapport par exemple à ce que souhaitait Bruno Retailleau.

02:25Je trouve que c'est tout à fait normal de la mettre sur le chantier en 2025.

02:32Françoise de Gouin.

02:33Non, je pense que c'est la poudre de perlimpinpin.

02:36C'est bien sûr la course à l'étranger qui est lancée avec le RN.

02:39Et d'ailleurs, Jordan Bardella, laissez-moi finir, soyez sympa.

02:43Ce matin, Jordan Bardella a annoncé un référendum.

02:48Il faut juste expliquer à Bruno Retailleau qu'on ne court jamais assez vite pour rattraper

02:51le RN qui a déjà préempté ces sujets.

02:54Ça, c'est le premier point.

02:55Le deuxième point, la dernière loi immigration a été retoquée et quasiment censurée dans

03:00sa totalité, en tout cas dans les articles considérés comme les plus importants par

03:05le Conseil constitutionnel.

03:06Moi, je veux bien qu'on fasse une loi, c'est la 25e à 25 ans.

03:09Je rappelle, 25 ans, 25 lois.

03:12Il s'agirait, j'entends ce que dit la sénatrice, cette espèce de grand truc, pardonnez-moi

03:17Madame la sénatrice, oui, tous les Français, non, bien sûr que les Français considèrent

03:21qu'il y a un problème migratoire dans leur ensemble, mais il y a une façon de le regarder

03:26qui est tout à fait différente quand vous êtes à gauche que quand vous êtes à droite.

03:28Donc, dire tous les Français, non, tous les Français ne sont pas d'accord, d'ailleurs

03:33avec la dernière mouture de la loi immigration qui, je le rappelle, a été censurée.

03:38Et je trouve que vraiment, bon, je comprends ce que veut faire Bruno Retailleau, mais

03:43de toute façon, ça ne marchera pas.

03:44Originelle, copie, tout ça, vous connaissez l'histoire.

03:47Jean-Michel Fauvergue.

03:48Oui, alors la dernière loi, effectivement, ce n'est pas la totalité de la loi française.

03:52C'est les articles, non, c'est les articles qui sont les plus importants.

03:55C'est 35 articles sur 85 qui ont été censurés par le Conseil constitutionnel.

03:59Et donc, il va falloir, je pense qu'il va falloir, en représentant la loi, voir la

04:06manière dont cette nouvelle loi ne sera pas censurée par le Conseil constitutionnel.

04:11Moi, je pense qu'il faut être plus pragmatique que politique au niveau de l'immigration

04:16parce que la lutte contre l'immigration, tout le monde maintenant réclame cette lutte

04:20contre l'immigration, que ce soit à gauche, que ce soit à droite.

04:22Donc, il faut être plus pragmatique que politique.

04:25Et le pragmatisme, c'est par exemple, effectivement, d'allonger le durée de rétention administrative,

04:30de 90 jours, le faire passer, comme les autres pays européens, à 300 jours à peu près.

04:35Ça, c'est la première chose.

04:36La deuxième chose, c'est aussi, par exemple, ne pas s'entêter sur un délit, on en a déjà

04:41parlé ici, sur le délit d'étranger en situation irrégulière, parce que ce délit-là, le

04:46Conseil constitutionnel va le supprimer parce que la jurisprudence européenne et la jurisprudence

04:53de la Cour de cassation, au départ, étaient à l'origine de la suppression de ce délit-là.

04:57Et on s'est aperçu qu'une fois qu'il était supprimé, Madame la Sénatrice, en 2012,

05:02la procédure administrative qui en suit était beaucoup plus efficace pour les expulsions.

05:06Donc, à mon avis, il faut être pragmatique sur ce sujet-là.

05:10Jacqueline Stach-Brignaud, il y a une question qui se pose quand même.

05:13Entre le Conseil constitutionnel et les directives et lois européennes,

05:17on a l'impression, finalement, que le politique français ne peut plus faire grand-chose.

05:20D'abord, je voudrais quand même rappeler clairement des choses sur ce texte

05:26qui a été censuré par le Conseil constitutionnel.

05:29D'abord, je voudrais rappeler que M. Darmanin était à fond pour le texte qui est sorti version Sénat.

05:34Enfin, je veux dire, voilà, il y a un tas d'amendements qui ont été approuvés par le gouvernement.

05:38Parce que le gouvernement savait très bien qu'il y avait un certain nombre de choses qu'il fallait écrire.

05:42Et je vous rappelle qu'un certain nombre de choses ont été censurées,

05:47non pas sur le fond, mais sur la forme, parce que le Conseil constitutionnel a dit

05:51« c'est pas au bon endroit, c'est pas à la bonne ligne et c'est pas dans le bon texte ».

05:56Regardez bien.

05:57Oui, oui, on a tous fait ça.

05:59C'est pour ça. Mais c'est important, important de le dire.

06:04Donc voilà, regardons les choses avec objectivité.

06:07Aujourd'hui, si Bruno Retailleau propose de nouvelles lois,

06:12c'est pour les réécrire correctement, avec le bon texte et la bonne forme.

06:16Voilà, sur, effectivement, vous l'avez rappelé, le délai de rétention,

06:20sur le fait, le regroupement familial, est-ce qu'on va pouvoir continuer à avoir le même texte,

06:26le regroupement familial, sur un certain nombre de choses,

06:28sur lesquelles nous avons du courage à avoir.

06:31Moi, je veux bien qu'on dise que ce sont des effets d'annonce.

06:35Bruno Retailleau, c'est pas un homme à faire des effets d'annonce.

06:37C'est un homme qui est là, qui a toujours une colonne vertébrale,

06:40et qui l'a, effectivement, toujours.

06:42C'est un homme debout, c'est pas un homme qui fléchit.

06:44Donc voilà, aujourd'hui,

06:46on peut tout le temps être dans le déni en disant

06:49qu'on ne voit pas, et je le regrette d'ailleurs,

06:52les mêmes choses qu'on soit à droite ou à gauche.

06:54Bah si, le problème d'immigration, qu'on soit de droite ou de gauche,

06:58on a devant nous la même difficulté à régler.

07:00Mais on ne le résout pas de la même manière.

07:02La même difficulté à régler.

07:04Madame la sénatrice.

07:06Je ne vais couper personne. Je vais aller jusqu'au bout.

07:09Donc, j'irai jusqu'au bout.

07:11J'irai jusqu'au bout.

07:13Aujourd'hui, les 11 millions d'électeurs

07:15qui se sont remportés sur le Rassemblement national

07:17aux dernières élections,

07:19c'est essentiellement ce sujet-là

07:21qui était porté et qui était à une expression de la colère.

07:24Donc si aujourd'hui, personne, et en tout cas pas les LR,

07:28ne court après le Rassemblement national,

07:30parce que nous avons toujours eu le courage

07:32de dire les choses sans avoir de béquilles à droite ou à gauche.

07:35Donc aujourd'hui, avec courage, clarté et fermeté,

07:39on va effectivement proposer des choses

07:41sur lesquelles nous avons toujours dit les mêmes choses.

07:44Madame la sénatrice,

07:46durant la fin de semaine,

07:48il y a eu un certain nombre de déclarations,

07:50et il y en a une en particulier qui m'a exaspéré,

07:54celle d'Olivier Faure

07:56qui, comme d'habitude, a dit

07:58Bruno Retailleau,

08:00avec son projet et ses déclarations,

08:04est en train de refourguer

08:06le projet du Rassemblement national.

08:08Rien ne m'apparaissait plus faux que cela.

08:12Est-ce qu'on n'en a pas assez,

08:14dans votre camp,

08:16d'entendre dire

08:18que le Rassemblement national

08:20a créé l'exigence de sécurité

08:22et de justice

08:24comme si elle n'existait pas avant ?

08:26Mais c'est exactement ce que je viens de vous dire.

08:30Il y a encore une gauche

08:32qui est dans le déni de ce que nous vivons.

08:34Clairement, moi je suis une élue de banlieue,

08:36je vis en banlieue,

08:38il faut juste ouvrir les yeux,

08:40sortir du microcosme

08:42et de l'entre-soi,

08:44et regarder ce qu'il se passe à Paris,

08:46en province, dans les urnes urbaines

08:48comme à la campagne.

08:50Il y a beaucoup d'élus de gauche

08:52que vous les connaissez en banlieue,

08:54qui connaissent aussi bien le problème de l'immigration

08:56que vous.

08:58Je vous ai juste dit que

09:00la gauche et la droite ne le regardent pas de la même manière.

09:02Je vous explique l'histoire des 11 millions d'électeurs,

09:04je veux bien,

09:06mais il y en a à peu près 18 qui ont dit non,

09:08qui n'ont pas voté RN,

09:10parce que l'immigration n'est pas le problème

09:12principal pour eux.

09:14Moi, par exemple,

09:16je pense qu'il faut les OQTF, je suis d'accord avec tout le monde.

09:18Par exemple, qu'est-ce que vous faites sur les OQT ?

09:20Non, c'est très important, parce que ça c'est Philippines

09:22les OQTF.

09:24La vision de gauche, c'est quoi ?

09:26La vision de gauche, c'est de dire

09:28qu'il y a 12 000 OQTF, il y en a 10%

09:30qui sont extrêmement dangereux.

09:32Voilà, ça c'est le programme du Parti Socialiste.

09:34Qu'est-ce qu'on fait ? Est-ce qu'on cible pas mieux

09:36les 10% extrêmement dangereux

09:38plutôt que d'engorger

09:40avec tous les services de préfecture,

09:42avec des milliers d'OQTF qui sont

09:44un gamin en situation irrégulière

09:46qui travaille dans un restaurant, un bar, etc.

09:48C'est une vraie question qu'on peut se poser.

09:50Si vous êtes pragmatique et si vous êtes

09:52une femme de droite, vous pouvez l'entendre,

09:54ça c'est une solution, par exemple, de la gauche.

09:56On est sévère avec les 10%

09:58d'OQTF dangereux.

10:00Moi, j'ai une question pour vous. Si, effectivement, on va

10:02dans le sens de ce que dit Françoise, c'est-à-dire que

10:04les 10% de les voilà, à ce moment-là,

10:06il faut arrêter de les appeler les OQTF, les autres.

10:08Je suis d'accord. Si on estime que c'est des gens

10:10très graves, il faut trouver quelque chose

10:12qui correspond à ces gens-là. Parfaitement, Cécile, il faut bien

10:14nommer les choses. Mais il faut des OQTF aussi.

10:16Non, mais c'est un vrai sujet.

10:18Arrêtez avec le réel.

10:20J'ai une moustache

10:22brillante, s'il vous plaît.

10:26On ne peut pas parler

10:28de l'immigration en parlant des 10%

10:30de dangereux. Quel est le problème

10:32de la France aujourd'hui ?

10:34Quel est le problème aujourd'hui de la France ?

10:36C'est que nos submissions

10:38aujourd'hui, une entrée massive de gens

10:40qui rentrent de manière illégale dans ce

10:42pays, illégale, il faut quand même juste

10:44le dire, et qui restent et qui se maintiennent

10:46sur le territoire,

10:48même s'ils n'ont plus la possibilité

10:50d'y rester. C'est ça aussi l'enjeu

10:52de l'avenir. C'est que faisons-nous

10:54de toute cette immigration que nous ne savons

10:56pas gérer, que nous accueillons d'ailleurs

10:58très mal, parce que la bonne conscience de dire

11:00on les laisse rentrer et puis après, ils dorment sur des tentes,

11:02sur les trottoirs, moi je pense qu'on n'a pas à être fiers

11:04de ça non plus. Donc voilà, nous ne pouvons

11:06plus accueillir tous ceux

11:08qui veulent venir sur ce territoire.

11:10Ce n'est plus possible. Et ça,

11:12il faut juste l'accepter. Voilà.

11:14Un petit mot 0826-300-300 avec

11:16Baptiste. On vous écoute,

11:18Baptiste. Qu'est-ce que vous en pensez ?

11:20Oui, allez-y.

11:22C'est compliqué parce que je ne vais pas avoir beaucoup de temps

11:24et il y a quand même beaucoup de choses à dire, mais du coup, pour rebondir

11:26sur ce qui a été dit à la fin,

11:28on ne peut pas encore accueillir tous ces gens, on ne peut plus

11:30accueillir tous ces gens.

11:32C'est un discours qui serait parfaitement entendable

11:34si on arrêtait d'aller foutre le bordel dans leur

11:36pays et qu'on arrêtait de les forcer

11:38à quitter leur pays à cause du dérèglement

11:40climatique, à cause des

11:42coupes dans notre République au dévotement,

11:44dans notre solidarité internationale. Sinon,

11:46ce discours-là n'est plus entendable,

11:48il est encore moins entendable

11:50quand les gens qui demandent à corps et à cri

11:52une loi immigration n'ont pas de problème

11:54avec les immigrés ukrainiens mais ont un problème avec

11:56les immigrés maghrébins.

11:58Vous pouvez la tourner comme vous voulez

12:00mais c'est la vérité,

12:02il n'y a pas eu un terroriste ukrainien

12:04sur le territoire national.

12:06Excusez-moi, moi j'entends ce que dit

12:08Baptiste, pardonnez-moi de vous lire.

12:10Non mais, c'est moi qui ai trop parlé moi-même.

12:12Non Baptiste,

12:14oui, je pense que

12:16vous poussez un peu le trait

12:18parce que moi j'ai connu

12:20et j'ai connu réellement

12:22face à moi des terroristes

12:24et je n'en ai pas vu un seul

12:26d'ukrainien

12:28d'ukrainien

12:30d'ukrainien

12:32c'est ce qu'il a dit, il a dit ukrainien.

12:34Bon, par contre, je voudrais revenir

12:36sur la proposition de dire

12:38on expulse 10%

12:40des extrêmement dangereux

12:42mais tout flic vous dira

12:44extrêmement dangereux, on ne sait pas ce que ça veut dire.

12:46À un certain moment on peut basculer du pas dangereux

12:48au très dangereux.

12:50Non, non, ça c'est pas vrai.

12:52Bien évidemment, il faut arrêter.

12:54Bien évidemment, il faut arrêter.

12:56Donc il n'y a pas de solution en fait, en réalité

12:58tout est engorgé, il y a 12 000 au QTF

13:00il n'y a pas une seule des gens qui sont

13:02en infraction.

13:04On a une invitée, s'il vous plaît,

13:06ça serait bien qu'elle puisse parler.

13:08Le problème c'est qu'il faut prendre

13:10la question dans sa globalité

13:1210% de très dangereux

13:14ça ne veut évidemment que 10%

13:16de très dangereux, ils n'ont rien à faire ici

13:18mais le sujet n'est pas ça, n'est pas celui-là.

13:20C'est quoi le sujet ?

13:22Tous les services de l'État sont là.

13:24Le sujet, j'aimerais pouvoir finir

13:26sans être coupée, le sujet c'est

13:28de dire, nous ne pouvons plus

13:30accueillir cette immigration

13:32massive, parce que nous n'avons pas

13:34la capacité à intégrer

13:36correctement toute cette population

13:38qui arrive chez nous, donc ayons des

13:40outils pour effectivement

13:42voir avec les pays d'origine

13:44comment tous ces gens qui sont frappés

13:46par des au QTF puissent retourner

13:48chez eux. Comment se fait-il que l'Allemagne

13:50arrive à expulser mieux que

13:52la France ? C'est juste hallucinant.

13:54Donc non, nous devons

13:56aujourd'hui écrire clairement

13:58ce que nous voulons en matière d'immigration

14:00et chaque homme et femme

14:02politique et chaque parlementaire

14:04prendra ses responsabilités face aux

14:06citoyens qui attendent de nous

14:08du courage et de la

14:10volonté. Merci beaucoup

14:12Madame la Sénatrice Jatline

14:14de Strasbourg-Rénault, Sénatrice LR, membre

14:16de la Commission paritaire

14:18lors de la dernière loi Immigration.

14:20Merci beaucoup d'avoir accepté notre invitation.

14:22Dans un instant, on garde

14:24Baptiste. Baptiste ?

14:26Vous avez révisé ?

14:30Bien sûr que vous avez révisé.

14:32Arrêtez.

14:38Ça va encore bien se passer.

14:40En fait, je pense que c'est Baptiste qui va gagner.

14:42Baptiste, vous restez avec nous, on est ravis de vous

14:44accueillir, bien entendu. Dans un instant, le qui

14:46sait qui, qui l'a dit ?

14:48Sud Radio, votre attention

14:50est notre plus belle récompense.

14:52Moi, je regarde les matchs, je coupe

14:54le son de la télé et je mets Sud Radio.

14:56Le meilleur commentateur, c'est Sud Radio, il n'y a rien à dire.

14:58Sud Radio, la radio

15:00du rugby.

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