Tous les matins et pendant tout l'été, les invités de #HDProsEte débattent des grands thèmes de l'actualité
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00:00:00Quasiment 9h sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pros.
00:00:04A la une ce matin, 16 jours, 16 jours pour s'accorder sur un nom, une heure, une heure
00:00:09seulement pour que la candidate unique du Nouveau Front Populaire soit balayée par
00:00:13le président de la République.
00:00:14Ce ne sont pas les compétences de Lucie Castet qu'Emmanuel Macron remet en cause.
00:00:18Une énarque, spécialiste des comptes publics, représentant l'élite parisienne de gauche,
00:00:22tout cela pourrait parler au chef de l'État.
00:00:24Ce n'est pas la fumée blanche annoncée par Jean-Luc Mélenchon et ses lieutenants,
00:00:27mais un écran de fumée.
00:00:29Lucie Castet est minoritaire dans le pays et plus encore à l'Assemblée avec 193 députés.
00:00:34Le NFP ne peut appliquer son programme, n'a pas la main dans l'hémicycle, la jurisprudence
00:00:38chassaigne est implacable.
00:00:40Le président de la République n'est pas dans le déni de démocratie, il est dans
00:00:43les faits, rien que les faits.
00:00:45Mais quand la machine à fantasme avance, difficile de l'arrêter.
00:00:49Pour la première fois hier, Emmanuel Macron a reconnu la défaite de son camp législative,
00:00:54a reconnu que l'absence de poste clé au RN n'était pas une bonne chose pour l'Assemblée
00:00:58nationale.
00:00:59Jupiter est-il plus terrien qu'on ne le pense ? Il rêvait d'une trêve politique,
00:01:04d'un moment de rassemblement lors des Jeux Olympiques.
00:01:06En évinçant Lucie Castet, Manu Militari, en se tournant vers un nouveau front républicain,
00:01:12il acte une rentrée explosive.
00:01:15Et on va en parler dans cette émission bien sûr.
00:01:17Le point sur l'information, Michael De Santos.
00:01:19Bonjour Michael.
00:01:29Bonjour Eliott, bonjour à tous.
00:01:33Plusieurs menaces contre les Jeux Olympiques, déjouées par la DGSI en Gironde.
00:01:37Un jeune homme de 18 ans qui projetait une action violente a été arrêté.
00:01:41A Paris, un individu de 40 ans a également été interpellé.
00:01:44Ce dernier a été soupçonné de préparer des opérations de déstabilisation politique
00:01:48d'ampleur.
00:01:49Le nouveau front populaire s'est enfin mis d'accord.
00:01:52Après des semaines de négociations et de divisions, l'Union de la gauche va proposer
00:01:56Lucie Castet pour le poste de Premier ministre.
00:01:58« Je suis une candidate crédible et sérieuse », a déclaré la haute fonctionnaire de 37
00:02:02ans suite à cette annonce.
00:02:04Et puis enfin, le chef de l'ONU appelle à déposer les armes pendant les Jeux Olympiques.
00:02:09Antonio Guterres souhaite que la compétition serve à apporter de l'espoir, à unir les
00:02:13peuples et à apporter la paix pour tous.
00:02:15On l'écoute.
00:02:16Bonjour et bienvenue aux Jeux Olympiques de l'été 2024.
00:02:25Le monde se réunit à Paris pour célébrer le pouvoir du sport, pour apporter de l'espoir,
00:02:32pour transcender les cultures, unir les peuples, promouvoir le respect mutuel et le fair play.
00:02:37Ce sont également les idéaux des Nations Unies.
00:02:39Dans l'esprit de l'attrêve olympique, j'appelle tout le monde à déposer les
00:02:42armes, à bâtir des ponts, à encourager la solidarité et à tendre vers l'objectif
00:02:48ultime, la paix pour tous.
00:02:50Je souhaite plein de succès aux athlètes olympiques et paralympiques.
00:02:54Vous nous inspirez à rêver plus grand.
00:02:57Puisse la flamme olympique éclairer le chemin vers un monde de paix et d'harmonie.
00:03:01Merci beaucoup.
00:03:02Merci beaucoup.
00:03:03Et voilà un message vidéo qui sera diffusé dans deux jours pour la cérémonie d'ouverture
00:03:08des Jeux Olympiques.
00:03:09C'est l'essentiel de l'actualité.
00:03:10Je vous laisse en compagnie d'Eliott Deval et de ses invités pour l'heure des priorités.
00:03:14Merci cher Michael pour cette information.
00:03:17On fera un nouveau point avec Somania Labidi.
00:03:18A 9h30, nous sommes avec Georges Fenech, avec Jules Taurez, avec Thomas Bonnet, avec
00:03:25Rachel Khan, également Caroline Yadan.
00:03:27Vous êtes députée Renaissance des Français établis hors de France.
00:03:30Merci d'être avec nous madame la députée.
00:03:32On parlera de Thomas Porte dans un instant.
00:03:34Il s'avère que vous avez saisi la justice.
00:03:36Vous avez signalé ses propos du week-end dernier au procureur et on attend de voir
00:03:41ce qui va se passer.
00:03:42Laurent Jacobelli, vous êtes député du Rassemblement national réélu de Moselle,
00:03:46porte-parole du Rassemblement national.
00:03:48De toutes les interventions du président de la République, et Dieu sait qu'il y en
00:03:53a eu ces sept dernières années, peut-être qu'hier, c'était la plus pertinente, la
00:03:57plus convaincante, diraient certains.
00:03:59Pourquoi ? Parce qu'à clarification dans les urnes, il y a eu clarification hier.
00:04:04Le nouveau Front populaire est peut-être hors sujet, parce que ce n'est pas un nom
00:04:08qu'il faut pour Matignon.
00:04:09C'est une majorité.
00:04:10Il y a un contre-récit qui dure depuis maintenant deux semaines.
00:04:14Il y a un objectif avec cette envie d'avoir un nom pour Matignon.
00:04:19Mais la priorité des priorités, c'est quelle majorité, quel programme pour faire
00:04:23avancer le pays.
00:04:24C'est aussi simple que ça.
00:04:25Et cette simplicité, peut-être que le président de la République l'a eue hier.
00:04:31Ce n'est pas un nom.
00:04:32La question, c'est quelle majorité peut se dégager à l'Assemblée pour qu'un
00:04:37gouvernement de la France puisse passer des réformes, passer un budget et faire avancer
00:04:42le pays.
00:04:43Le problème, c'est que personne ne peut appliquer son programme commun.
00:04:45Et donc, ne peut appliquer son programme, qu'il soit commun ou pas, c'est responsable
00:04:49politique.
00:04:50On dit aux Français, au fond, nous sommes capables de nous entendre.
00:04:54Parce qu'on ne veut pas que le Rassemblement national gouverne.
00:04:56Et c'est comme si le jour d'après, chacun reprenait ses billets et disait non, non,
00:05:00non, non, moi je vais faire tout mon programme, rien que mon programme.
00:05:02Aucun d'entre eux ne peut le faire, ni le nouveau Front populaire, ni la majorité
00:05:08sortante, c'est-à-dire Ensemble pour la République avec le modem Horizon, ni la droite
00:05:12républicaine.
00:05:13Alors, Lucie Castet, aussi compétente soit-elle, et ce n'est pas un procès en compétence
00:05:19qu'a fait hier le président de la République, c'est des faits rien que des faits, ça s'appelle
00:05:25une majorité.
00:05:26Donc, est-ce que le nouveau Front populaire est hors sujet depuis, maintenant, un peu
00:05:29plus de 16 jours et encore plus hier soir, Georges Fenech ?
00:05:32Non, mais on a assisté depuis le deuxième tour d'initiative à une agitation, à de
00:05:38la poudre aux yeux, je dirais, nous avons gagné.
00:05:41Nous allons proposer un Premier ministre, et le président de la République sera dans
00:05:44le fait accompli.
00:05:45Non, ça ne marche pas comme ça, ils n'ont pas, effectivement, la majorité.
00:05:48Ils ont certes la première coalition, pour l'instant, parce qu'il peut y avoir d'autres
00:05:53coalitions qui pourront surgir au cours de l'été, mais ils sont loin d'avoir une majorité,
00:05:58ils n'ont aucun moyen d'imposer qui que ce soit à Matignon, ça relève de la compétence
00:06:03exclusive du président de la République qui ne pourra nommer un Premier ministre que
00:06:06si celui-ci a les moyens, effectivement, d'avoir une majorité, c'est évident.
00:06:11Vous avez raison, c'est vraiment une interview de grand réalisme, pour une fois, je dirais.
00:06:16Pour une fois, et je retiens le « pour une fois ». On écoute Mme Castex, que le grand
00:06:20public ne connaissait pas, il s'avère que ce matin, elle était l'invité, grande
00:06:25surprise, de France Inter.
00:06:27Je me suis dit que l'inconséquence du président de la République était inquiétante, le déni
00:06:33de démocratie en refusant d'appeler la formation politique qui est arrivée en tête
00:06:37aux élections est grave, dans un contexte où les Français se sont mobilisés massivement
00:06:42pour faire barrage au Rassemblement national, et les résultats des élections sont absolument
00:06:46clairs, c'est un rejet de la politique du gouvernement, du gouvernement sortant, et
00:06:51c'est la demande d'une nouvelle orientation politique, d'une rupture pour le pays, services
00:06:55publics, pouvoir d'achat, justice fiscale, écologie, c'est très clair, le moment est
00:07:01grave mais je pense qu'un espoir est levé, je suis prête, nous sommes prêts, je demande
00:07:06maintenant au président de la République de prendre ses responsabilités et de me nommer
00:07:10Premier ministre.
00:07:11Alors je découvre à l'image, c'est-à-dire que je l'ai écouté à 8h20 sur France Inter,
00:07:16et elle peut être très convaincante, mais là, sur la forme, je me demande si elle n'avait
00:07:20pas des fiches, et peut-être c'est normal, enfin bon, écoutez, c'est la première fois
00:07:24qu'elle fait une intervention, elle prépare, on prépare son intervention, M. Jacobolli...
00:07:30Peut-être que M. Jean-Luc Mélenchon lui a écrit son texte, on ne sait pas.
00:07:33Nous ne sommes pas sur des peut-être et sur la politique fiction, restons sur les faits,
00:07:36rien que les faits.
00:07:37Est-ce qu'Emmanuel Macron vous a convaincu du moins sur la nécessité, l'obligation
00:07:42aujourd'hui d'avoir une majorité pour gouverner ? Ce qui paraît être du bon sens, mais il
00:07:46y a un fantasme depuis maintenant deux semaines qui fait balayer le réel et la réalité des
00:07:52choses.
00:07:53Oui, je crois que la France Insoumise et ses alliés ont écrit un scénario en disant
00:07:56nous sommes la première force de France et nous devons gouverner.
00:07:59Ils ont un peu la technique du forceur, puisqu'ils ont dit au président de la République, si
00:08:03vous ne nommez pas notre candidate Première Ministre, nous marcherons sur Matignon, nous
00:08:08bloquerons les préfectures.
00:08:09Il y a un appel à l'insurrection et au non-respect des urnes en permanence, mais je crois que
00:08:15personne n'est dupe.
00:08:16Personne n'est dupe.
00:08:17Ils ont trouvé une candidate qui a peut-être quelques mérites, mais une heure avant l'intervention
00:08:20du président de la République, ce n'est pas un hasard.
00:08:22C'est une fois encore pour pousser le président de la République dans ses retranchements.
00:08:25Et ils y sont arrivés d'ailleurs.
00:08:27Vous avez trouvé l'intervention du président de la République intéressante, voire brillante.
00:08:30Moi, je l'ai trouvée paradoxale.
00:08:31J'ai dit que c'était peut-être la plus convaincante et la plus pertinente de ces
00:08:35dernières années.
00:08:36Et réaliste.
00:08:37Je te dis brillant.
00:08:38Moi, pas.
00:08:39Je l'ai trouvée paradoxale.
00:08:40Le président de la République reconnaît une forme de victoire du Rassemblement National.
00:08:42Ah, mais on y viendra.
00:08:43C'est vrai que vous n'avez pas meilleur porte-parole qu'il y en a eu depuis hier soir.
00:08:44Il reconnaît une injustice envers le Rassemblement National.
00:08:47Vous faites de la concurrence, Monsieur le porte-parole du Rassemblement National.
00:08:50Et il dit, écoutez, s'il veut être porte-parole du Rassemblement National, pourquoi pas ? Mais
00:08:54il dit finalement, les Français veulent plus de sécurité, moins d'immigration, plus
00:08:57de pouvoir d'achat.
00:08:58Programme du Rassemblement National.
00:08:59Et plus de justice sociale.
00:09:00Oui.
00:09:01Et on peut mettre le pouvoir d'achat dedans aussi.
00:09:04Et il dit, pour mener cette politique portée par le Rassemblement National, il faut une
00:09:07coalition qui exclue le Rassemblement National.
00:09:10Excusez-moi, il y a un paradoxe terrible.
00:09:12Dans l'équation même que pose le président de la République, il dit, il n'y a aucune
00:09:15solution.
00:09:16Donc, il veut créer une espèce de majorité improbable avec tous ceux qui ne veulent pas
00:09:20du Rassemblement National.
00:09:21D'ailleurs, ça montre un état d'esprit quand même un peu particulier qui va de l'extrême
00:09:25gauche à la droite.
00:09:26S'il y croit une seconde, je crois qu'il est à peu près le seul.
00:09:28Personne n'y croit.
00:09:29Donc, il n'a pas apporté de solution hier.
00:09:30Et c'est ça qui est inquiétant.
00:09:32Ce sont les germes du chaos qui continuent à fleurir.
00:09:35Et ça, je crois qu'on peut s'en inquiéter.
00:09:37Et on en parlera dans un instant de ce chaos qui peut inquiéter à partir de la rentrée,
00:09:43même peut-être un peu plus tôt.
00:09:44Parce que déjà, Manuel Bompard explique qu'il faut se mobiliser, qu'il faut manifester,
00:09:48qu'il faut aller dans la rue.
00:09:49Si Emmanuel Macron refuse d'installer Mme Castex, que personne ne connaissait avant
00:09:56hier 19h05, à Matignon, Mme la députée Caroline Mignadon, est-ce que vous avez été
00:10:01surprise par le choix du nouveau front populaire et ensuite la déclaration du président de
00:10:06la République ?
00:10:07Le choix, c'est une chose.
00:10:08Mais en fait, je n'ai pas été surprise par la forme.
00:10:11C'est-à-dire qu'il s'agit en tout état de cause d'un coup médiatique.
00:10:16Il savait que le président de la République allait prendre la parole et ils se sont arrangés
00:10:22pour proposer un nom juste avant l'intervention du président de la République, en sachant
00:10:28que nous sommes la veille des Jeux olympiques, la veille de l'ouverture des Jeux olympiques,
00:10:33et que donc, en toute logique, le président de la République ne peut pas nommer un premier
00:10:41ministre avec un nouveau gouvernement, alors même que des ministres, depuis quatre ans,
00:10:46notamment la ministre des Sports, notamment le ministre de l'Intérieur, ont préparé
00:10:50ces Jeux olympiques-là.
00:10:52Ça signifie quoi ? Deux choses.
00:10:54Ça signifie d'une part qu'en réalité, le NFP sent contrefiche de la stabilité du
00:11:02pays et se contrefiche en réalité des gens qui y vivent, qui vivent dans notre pays et
00:11:08qui vivent notamment à Paris.
00:11:09Oui, mais Mme la députée, on pourrait faire la même remarque pour le président de la
00:11:14République qui a décidé la dissolution le 9 juin dernier, alors qu'on était à
00:11:19un mois des JO.
00:11:20Il pensait d'ailleurs, dans ce pari-là, que la majorité pour le camp présidentiel
00:11:24était à portée de main, elle était plus à portée de baffe qu'à portée de main
00:11:28cette majorité.
00:11:29Alors en fait, moi je pense que le président de la République, à ce moment-là, pensait
00:11:33sincèrement que la gauche ne pourrait pas se rassembler de nouveau, après toutes les
00:11:38outrances, après l'antisémitisme, après la violence verbale, physique, après le soutien
00:11:44au terrorisme.
00:11:45Il n'a pas pensé une seconde et vraiment, je crois que c'est ce qui a conduit aussi
00:11:49à cette dissolution.
00:11:51Il s'est dit que la gauche ne pouvait pas faire alliance avec Alephié et malheureusement
00:11:55c'est ce qui s'est passé.
00:11:57Et puis la deuxième chose, c'est au niveau de l'Assemblée nationale.
00:12:00Vous savez, on a réussi, lors de la précédente législature, à adopter plus de 70 textes
00:12:08à l'Assemblée nationale.
00:12:09Oui, mais avec combien de 49.3 ?
00:12:10Ah non, non, non, les 49.3 c'était que sur le budget, que sur les textes budgétaires
00:12:16et la retraite.
00:12:17Il n'y a eu aucun autre 49.3 à part le budget et ça c'est l'usage puisque…
00:12:22L'usage, ça a été un report avec Mme Borne, Mme Madan, que vous aviez sans doute
00:12:27fait plus.
00:12:28Non, mais voilà, il y avait une majorité qui n'était pas une majorité absolue.
00:12:31Mais ce que je veux dire, c'est qu'on a réussi et donc le but, c'est quoi aujourd'hui,
00:12:37l'objectif, c'est quoi l'Assemblée nationale ? C'est d'arriver à obtenir
00:12:41une majorité de voix pour adopter une majorité de textes et pour faire avancer le pays.
00:12:46Mais avec qui ?
00:12:47Pardon, mais si l'ERN n'avait pas mis un bulletin dans l'urne pour les deux vice-présidents
00:12:52de l'Assemblée nationale et en l'occurrence, par exemple, Laurent Dignan.
00:12:55Non, c'est faux par contre.
00:12:56Non, oui, mais là, on est en train de refaire l'histoire.
00:12:58Non, c'est totalement faux.
00:12:59Non, non, c'est pas faux, c'est pas faux.
00:13:00Bah si, madame, puisqu'il y avait un accord entre la majorité et les pompiers, pourquoi
00:13:01on n'est pas de poste ?
00:13:02Vous avez décidé une sorte de stratégie de voter pour l'UNDLF et ensuite d'aller
00:13:09vous coucher.
00:13:10C'est votre stratégie.
00:13:11Madame Yadam, pardonnez-moi.
00:13:12Si vous voulez qu'on refasse l'histoire et qu'on tisse le fil, attendez, s'il vous
00:13:15plaît.
00:13:16Non, mais si vous voulez, madame Yadam, on peut.
00:13:17Non, mais s'il vous plaît, permettez-moi de vous répondre.
00:13:19J'estime simplement sur l'Assemblée nationale que notre objectif est de construire une majorité
00:13:26la plus large possible dans le cadre du Front de l'État.
00:13:30Madame la députée, il s'avère que pendant l'entre-deux-tours, et ça vous ne pouvez
00:13:33pas me dire que c'est faux, vous avez des députés renaissance qui ont considéré
00:13:37qu'il était plus intéressant de faire un pacte avec la France insoumise et de faire
00:13:44barrage au Rassemblement national, et donc vous avez des députés de la France insoumise
00:13:48qui sont très proches de M.Porte, très proches de M.Guiraud, très proches de Mme Obono,
00:13:53et qui aujourd'hui sont députés parce qu'il y a eu ce désistement de députés
00:13:58renaissance.
00:13:59Si vous voulez qu'on tisse ce fil-là, et après peut-être que vous avez un avis là-dessus,
00:14:02mais je pense qu'il faut qu'on avance un petit peu, je crois qu'en termes de lutte
00:14:06contre...
00:14:07Aucun pacte n'a été passé.
00:14:08Je ne parle pas de vous.
00:14:09Aucun pacte, mais même au-delà de moi.
00:14:10Il a même été reconnu, madame.
00:14:11Pardon, mais c'est la réalité.
00:14:12Ce que je vous dis est aussi la réalité, madame la députée.
00:14:13Oui, des députés renaissance ont parti à un moment se coucher, et c'est malheureux,
00:14:14mais il n'y aurait sûrement que dans la stratégie du Rennes.
00:14:15Je voudrais qu'on revienne sur madame Castey.
00:14:35Jules Torres.
00:14:36Ce que je trouve assez dingue, c'est que, en fait, que ce soit dans la Macronie ou
00:14:40au Nouveau Front Populaire, il y a un éléphant dans le salon et on ne veut pas le voir.
00:14:43C'est-à-dire que madame Castey, qui est donc sur France Inter, nous dit qu'on a une majorité,
00:14:47alors que vous l'avez brillamment dit dans votre édito, il y a une jurisprudence chassaigne.
00:14:51Aujourd'hui, il n'y a pas de majorité pour le Nouveau Front Populaire.
00:14:54Quand il présente un candidat à la présidence de l'Assemblée nationale, il n'est pas élu
00:14:58parce qu'Yael Brown-Pivet a une majorité, certes relative, mais une majorité qui est
00:15:01plus importante que le Nouveau Front Populaire.
00:15:03Et du côté de la Macronie, on ne voit pas aussi cet éléphant dans le salon en disant
00:15:08que l'ERN a voté pour des LFI pour les postes de vice-présidents, alors que c'est eux-mêmes
00:15:13qui ont non seulement provoqué cette dissolution, mais qui ont ensuite fait tous ces désistements
00:15:17pour faire élire un certain nombre de députés de la France Insoumise, donc on ne comprend
00:15:21pas.
00:15:22Évidemment, évidemment.
00:15:23Mais si, tout le monde comprend.
00:15:24Et certains refusent de le comprendre.
00:15:26En revanche, sur madame Castey, là, moi j'ai besoin qu'on revienne sur cette personne
00:15:29qui était inconnue du grand public d'hier.
00:15:32Il y a quand même un cercle très fermé qui la connaissait.
00:15:36La gauche, il y en a beaucoup qui ont découvert son existence hier soir.
00:15:38On va même tout dire aux téléspectateurs.
00:15:41Lorsque son nom apparaît, déjà les journalistes tentent de chercher, d'avoir des informations
00:15:46sur cette dame qu'on ne connaissait pas, et puis ensuite on ne savait même pas comment
00:15:49le prononcer.
00:15:50Si c'était Casteste ou sans S.
00:15:52Et donc on ne prononce pas le S.
00:15:53On dit bien Lucie Castey.
00:15:54Au-delà de la sémantique.
00:15:57Il y a un profil intéressant, en tout cas au départ sur les sujets qu'elle met en
00:16:00avant, c'est-à-dire les services publics dont on sait qu'une large majorité des Français
00:16:03y sont très attachés et veulent justement qu'on réinvestisse les services publics.
00:16:07Donc les trois thématiques qu'elle met en avant dans son interview à l'agence France
00:16:10Presse juste après sa désignation, c'est assez intéressant parce que ce sont les
00:16:14sujets qui font consensus à la fois au sein du Nouveau Fonds Populaire mais même plus
00:16:17largement.
00:16:18Et puis, on découvre au travers de son interview ce matin sur France Inter qu'elle est finalement
00:16:24évidemment très à gauche et qu'elle ne veut pas du tout nouer la moindre alliance
00:16:28avec le camp présidentiel.
00:16:29Donc quand vous avez une personnalité qui n'est pas en mesure d'élargir sa base,
00:16:34vous avez là les limites évidemment de sa personnalité pour mener à bien une majorité
00:16:38éventuelle que serait celle du Nouveau Fonds Populaire, mais la question qui va se poser
00:16:42maintenant c'est quelle majorité alternative ? Parce qu'on a bien compris, il n'y a pas
00:16:45de majorité, personne n'a la majorité, mais alors qui va pouvoir demain gouverner ?
00:16:49Et en complément, ce qui est intéressant, c'est qu'elle était en effet encartée au
00:16:53Parti Socialiste durant les années 2010, elle a été candidate au Régional en Haute-Normandie
00:16:59avec Nicolas Maier-Rossignol en 2015, et elle a quitté le Parti Socialiste parce
00:17:04qu'elle était en désaccord avec la politique menée par François Hollande.
00:17:07François Hollande qui aujourd'hui est au Parti Socialiste à l'Assemblée Nationale.
00:17:10On peut même aller plus loin, je crois qu'elle est dans une commission…
00:17:12Il y a l'Observatoire National contre l'Extrême-Droite qui est présidée par Thomas Porte et elle
00:17:18en fait partie, comme Marine Tendelier d'ailleurs.
00:17:20D'accord, mais Marine Tendelier ça ne surprend plus personne, que Mme Castex que personne
00:17:23ne connaissait hier, on découvre donc qu'elle est dans la même association que Thomas Porte,
00:17:28je serais curieux par exemple de lui poser une question sur les propos qu'a pu tenir
00:17:33M. Thomas Porte le week-end dernier.
00:17:35Vous dites, on ne voit pas bien quelle autre coalition pourrait émerger, elle est en train
00:17:40de se construire, j'ai entendu moi ce matin sur notre antenne, Aurore Bergé en parler,
00:17:45le Président de la République l'a appelé de ses voeux, Laurent Wauquiez travaille sur
00:17:48un pacte législatif, c'est en train de se construire, elle existe, potentiellement
00:17:54elle existe et il y a tout ce mois d'août maintenant puisque la session n'est plus
00:17:59pour la construire.
00:18:00J'entends mais là pour le coup, Laurent Jacobelli, ce qu'on a compris hier du moins
00:18:05entre les lignes dans la déclaration d'Emmanuel Macron qui je le répète était le meilleur
00:18:08porte-parole du Rassemblement National, il l'est devenu le meilleur porte-parole du
00:18:13Rassemblement National, que vous êtes la formation essentielle pour la stabilité dans
00:18:19les prochains mois à l'Assemblée Nationale puisque s'il y a majorité, il n'y aura jamais
00:18:22majorité absolue, il y aura majorité relative, si c'est un front républicain non pas à
00:18:26gauche mais à droite et donc que ce sera vous, il y aura une forme d'épée de Damoclès,
00:18:31une sorte d'épée de Damoclès au-dessus de la tête du prochain gouvernement et on
00:18:34va vous dire au Rassemblement National c'est à vous de choisir, est-ce que vous allez
00:18:38taper dans la main du nouveau front populaire en cas d'une prochaine motion de censure ?
00:18:42C'est peu probable, vous avez raison de dire, vous avez raison de dire que les propos de
00:18:51sagesse du Président de la République s'il y en avait c'est de reconnaître que le premier
00:18:54parti de France et le premier groupe à l'Assemblée Nationale c'est le Rassemblement National,
00:18:59que nous avons fait je crois un large score qui nous a placé en tête et que nous sommes
00:19:03les véritables gagnants même si nous n'avons pas la majorité et nous le reconnaissons
00:19:06humblement de cette élection et que rien ne se fera sans nous et donc j'entends parler
00:19:11de ces coalitions, de ces majorités, de ces projets de loi mais sans les 143 députés
00:19:17de notre coalition rien ne se fera. Alors le mépris, l'ostracisme, le cordon sanitaire,
00:19:23ce terme est affreux comme si nos électeurs avaient des maladies, tout cela ne fonctionnera
00:19:27pas. 143, j'ai fait 3,289. Mais nous on est humble, on n'a pas demandé la majorité absolue,
00:19:32on n'a pas demandé le gouvernement. On ne peut pas renverser le gouvernement. Non,
00:19:35sauf que sans nous rien ne se fera et vous avez parlé d'un gouvernement NFP mais je suis très
00:19:41clair ici, si dans un gouvernement il y a un seul, la France Insoumise, ou un seul représentant
00:19:48d'Europe Écologie Les Verts, nous ferons sauter ce gouvernement par motion de censure. D'où
00:19:52qu'elle vienne. Donc c'est clair, le Rassemblement National aujourd'hui a une position centrale parce
00:19:57que d'abord nous sommes fixes sur nos valeurs et notre programme, parce que nous refugions
00:20:01toute coalition contre nature et parce que nous pouvons faire tomber un gouvernement.
00:20:05Ça relève de l'évidence sur cette motion de censure quoique vous n'étiez pas sur cette
00:20:08position il y a deux semaines. En revanche, le secrétaire général du Rassemblement National
00:20:14explique qu'il n'y avait pas de motion de censure à priori. Oui, j'imagine bien, le secrétaire
00:20:20général de l'Assemblée Nationale a peut-être la même boussole que vous. Ce qui est intéressant
00:20:25en revanche, c'est que si demain il y a un gouvernement dit pluriel, Renaissance, LR
00:20:31compatible, est-ce que vous déposez la même motion de censure à priori ? Ce ne sera pas
00:20:36automatique contrairement à la France Insoumise. Ça dépendra de qui est dans ce gouvernement,
00:20:46pour quel programme, avec quels alliés et quel agenda. Pour l'instant on ne le sait pas. La
00:20:52seule chose qu'on sait c'est qu'il y a deux mouvements qui sont dangereux pour la République
00:20:55parce qu'ils appellent à l'insurrection, parce qu'ils flirtent avec l'antisémitisme et qu'ils
00:20:58tolèrent une forme de terrorisme, c'est la France Insoumise et l'Europe écologique. On regarde le
00:21:04sujet sur Lucie Castet, parce que c'est vrai qu'on s'écarte un peu, mais là le sujet du matin c'est
00:21:08qui est-elle, que veut-elle faire et pourquoi le Nouveau Front Populaire a choisi cette candidate.
00:21:1316 jours de négociations et une ultime réunion. Le Nouveau Front Populaire est parvenu à proposer
00:21:21un nom pour Matignon, Lucie Castet. Cette haute fonctionnaire de 37 ans est peu connue du grand
00:21:27public. Elle était jusqu'alors conseillère budgétaire d'Anne Hidalgo. Dans la foulée,
00:21:31Lucie Castet a annoncé avoir accepté la proposition en toute humilité mais avec beaucoup
00:21:37de conviction. Je pense que je suis une candidate crédible et sérieuse pour un président qui
00:21:42valorise les profils techniques. A gauche, les réactions sont unanimes. Ayant bataillé avec
00:21:47elle contre la fraude fiscale, je peux vous garantir qu'elle saura aller chercher l'argent
00:21:52là où il est pour financer nos services publics. Emmanuel Macron, nommez-la immédiatement pour
00:21:57respecter le verdict des urnes. Ses priorités, l'abrogation de la réforme des retraites,
00:22:02une grande réforme fiscale pour que chacun individu et multinational paye sa juste part
00:22:08et une amélioration du pouvoir d'achat par la hausse des salaires et des minima sociaux. Une
00:22:14heure après l'annonce, Emmanuel Macron opposait une fin de non-recevoir à la proposition. Selon lui,
00:22:19la question n'est pas un nom donné par une formation politique mais l'existence d'une
00:22:24majorité pour faire passer des réformes. Alors là c'est intéressant et je me tourne vers vous
00:22:31Rachel Khan. Sur le profil de Lucie Kesté, on sort du cadre vraiment Nouveau Front Populaire et
00:22:40restons sur cette gauche, l'élite de la gauche qui a souvent été contestée ces dernières années
00:22:45parce que déconnectée de la réalité des souffrances des français. C'est la phrase de François Ruffin
00:22:52qui dit on a oublié la France des bourgs pour la France des tours. Lucie Kesté c'est une
00:22:56spécialiste des comptes publics donc peut-être qu'elle peut équilibrer ça mais ça reste une
00:23:00énarque, une technicienne donc est ce que ce profil est convaincant selon vous ? Alors pour
00:23:07moi franchement je ne la connaissais pas non plus. Par ailleurs effectivement elle fait partie de la
00:23:12haute administration et en réalité j'ai presque de la peine pour elle parce que c'est comme un
00:23:19lièvre finalement dans ce contexte-là. Alors même que le président de la République a dit qu'on
00:23:24était dans une trêve politique au regard des Jeux Olympiques, la manière dont il a enjambé en plus,
00:23:30il n'a même pas prononcé le nom, c'est-à-dire qu'il a fait fi complètement de cette personne,
00:23:35pour moi c'est presque, comment dirais-je, un leurre. Plus comme vous l'utilisez dans
00:23:41votre édito pour faire un peu monter la sauce au niveau politique donc c'est-à-dire pour échauffer
00:23:48les esprits, pour redire ce matin à la radio que c'est le NFP la première formation politique alors
00:23:55même que le président de la République lui de son côté est tout à fait dans la ligne des Jeux
00:23:59Olympiques, c'est-à-dire que les Jeux ne sont pas faits, il prend du recul pour prendre de l'élan,
00:24:03pour finalement, il ne confond pas vitesse et précipitation pour avoir une visibilité et garder
00:24:11la maîtrise de son jeu politique. Alors là je ne sais pas si la maîtrise il va l'avoir véritablement
00:24:15parce que plus les jours vont passer, plus la certitude que madame Castet ne sera pas à Matignon
00:24:20et plus sur le terrain ça peut s'échauffer et même pendant les Jeux Olympiques j'ai dit la rentrée
00:24:25sera explosive mais ça peut être même avant la rentrée. Je m'intéresse sur la compétence de
00:24:31madame Castet, elle s'est occupée des finances de la mairie de Paris, la dette a explosé puisqu'elle
00:24:39a été multipliée par deux pour en réalité que Paris soit envahie par les rats et par la saleté
00:24:46donc j'avoue que même en termes de compétence, alors même qu'elle était sur cette compétence
00:24:51financière de la mairie de Paris, il y a de quoi largement s'interposer.
00:24:56Elle a été nommée l'an dernier donc elle ne pourra pas être tributaire de toute la dérapage de la dette.
00:25:00Elle en parle d'ailleurs, le procès, on devait l'écouter un peu plus tard mais le procès, je le dis en régie qui est fait à Lucie Castet
00:25:06sur les comptes publics à la mairie de Paris, c'est peut-être un faux procès du moins, un mauvais procès.
00:25:12C'est la politique qui décide des finances, elle l'accueille, les mesures ne suffisent pas.
00:25:15Ça fait un an qu'elle a la main dans le cambouis, ce n'est pas elle déjà.
00:25:19Ça fait un an qu'elle est directrice, elle était conseillère en finances de Dany Dalmaud.
00:25:22Bon, elle y répond, elle y répond du moins.
00:25:24Madame Castet, est-ce qu'on peut l'écouter sur les accusations sur la dette à la mairie de Paris ?
00:25:30On fait souvent le procès en responsabilité et en compétence à la gauche.
00:25:35Je pense que le gouvernement à cet égard a un bilan extrêmement négatif.
00:25:40Le gouvernement a réduit massivement les recettes qui rentraient dans les caisses de l'État
00:25:45pour financer notamment les services publics et c'est pour ça qu'on se retrouve dans cette situation.
00:25:49À l'inverse, le programme du Nouveau Front Populaire propose d'intégrer et de faire rentrer des recettes
00:25:53grâce à une réforme fiscale de grande ampleur.
00:25:55Et sur qui ?
00:25:56Les personnes les plus riches, les grandes entreprises, rétablissement d'un ISF,
00:26:02étalement de l'impôt de manière plus juste, donc contribution plus juste des gens en fonction de leurs moyens.
00:26:09Jean-Justice Castex, le débat est clos.
00:26:12On peut en parler toute la matinée.
00:26:16Le débat est clos, c'est une candidature qui n'avait aucun sens, qui est morte-née.
00:26:21Moi j'ai beaucoup aussi d'empathie pour cette femme parce qu'effectivement elle a raison,
00:26:26elle a été envoyée au feu, comme ça on l'utilise finalement.
00:26:29Elle a accepté d'être d'accord, mais le président de la République a clos le débat.
00:26:35Écoutez, vous avez raison, et puisque vous avez raison, la publicité, on revient dans un instant.
00:26:39Mais vous savez que j'y ai pensé en sortie d'émission hier soir, puisqu'on a fait une heure d'émission spéciale
00:26:44sur Lucie Castex et sur les déclarations d'Emmanuel Macron.
00:26:46Et je me suis dit, mais le sujet est clos au bout de cinq minutes.
00:26:49En revanche, ce qui n'est pas clos et le sujet central, c'est qu'est-ce qui peut se passer dans la rue.
00:26:54Et Emmanuel Bonpart a déjà une idée de ce qui peut se passer.
00:26:56Donc, je vous propose qu'on l'écoute juste après la publicité.
00:26:59A tout de suite.
00:26:59Il est quasiment 9h30 sur CNews et dans un instant, on va faire le point sur l'information.
00:27:07On parlait juste avant avec vous, Carles Niadam, des élus Rassemblement National
00:27:13qui ont voté pour les postes clés pour tous les candidats et notamment pour le Nouveau Front Populaire.
00:27:18Et je vous rappelais que pendant l'élection législative, des députés de votre camp
00:27:22ont préféré taper dans la main de la France Insoumise plutôt que d'avoir des élus LFI.
00:27:28On a eu un échange assez musclé.
00:27:30Moi, les téléspectateurs n'ont jamais la mémoire courte.
00:27:33Il s'avère que le 3 juillet 2024, Gabriel Attal, c'est pas n'importe qui Gabriel Attal, disait
00:27:39qu'il appelait à faire barrage au RN même avec un bulletin LFI.
00:27:43Donc aujourd'hui, vous avez des députés comme Thomas Porte, comme Louis Boyard,
00:27:48comme David Guiraud, lui, il a été élu dès le premier tour, mais Raphaël Arnault, etc.
00:27:52qui ont été élus via les désistements et via l'appel.
00:27:57Pas les gens que vous citez, pardon.
00:27:58Mais il y a cette question, Louis Boyard, c'est même encore pire.
00:28:05C'est-à-dire que Louis Boyard, il y avait Monsieur Signor qui aurait pu se désister
00:28:09justement pour faire barrage à Louis Boyard.
00:28:12Il a préféré rester, ce qui a fait qu'il y a eu un billard à trois bandes.
00:28:16Et c'est Louis Boyard qui a été élu.
00:28:17Parce que notre principe, c'était ni RFI, ni LFI, ni RN.
00:28:23C'est peut-être votre opinion personnelle.
00:28:24Oui, c'est le mot, personnellement.
00:28:26Vous me connaissez.
00:28:27Oui, mais je sais, ce n'est pas vous.
00:28:29J'ai toujours, toujours, toujours dit, aucune alliance, ni LFI, ni RFI.
00:28:34Mais je suis d'accord avec vous, Madame Niaden, vous avez la même position que Gérald Darmanin.
00:28:38Il s'avère que votre position n'est pas celle du président du groupe dans lequel vous êtes,
00:28:43Gabriel Attal.
00:28:44Il n'en reste pas moins qu'aujourd'hui.
00:28:45Et moi, je m'attache aussi au présent.
00:28:47Si aujourd'hui, on a un bureau à l'Assemblée nationale, avec une majorité de gauche,
00:28:54de NFP, et notamment de LFI, c'est à cause du Rassemblement national.
00:28:59Mais est-ce qu'au moins, on peut s'accorder sur cette phrase ?
00:29:01Ce n'est pas il y a dix mois, Gabriel Attal, président de votre groupe.
00:29:04C'est la réalité.
00:29:05Encore une fois, Madame Niaden.
00:29:07Je n'étais pas en accord avec l'idée, pour moi, ça a toujours été, ni LFI, ni RFI.
00:29:13Mais vous l'avez dit, et jamais je remettrai en cause le combat que vous menez dans la lutte
00:29:17contre l'antisémitisme, bien évidemment, et dans la lutte contre certains députés
00:29:23de la France insoumise, qu'on accuse de jouer sur une ligne extrêmement fine entre
00:29:27l'antisionisme teinté d'entités sémitiques.
00:29:30Certains sont accusés de cela.
00:29:31Il n'y a pas des violences à l'Assemblée nationale, des violences verbales.
00:29:35Ils vont afficher un drapeau.
00:29:40Mais allez dire ça à Gabriel Attal, Madame la députée.
00:29:42Non, je dis ça aujourd'hui à ceux qui ont décidé de voter au bureau de l'Assemblée nationale pour deux LFI.
00:29:50Je vais me faire gronder par Jérémy Leprince.
00:29:53Voilà, le bureau de l'Assemblée nationale aujourd'hui, c'est notamment une majorité de LFI.
00:29:58Deux LFI et c'est de votre faute.
00:30:00C'est rapide, Laurent Jacobelli, parce que sinon, Sommeil Abidji va me prendre.
00:30:03L'Assemblée nationale veut qu'il y ait un nombre de vice-présidents et de caisseurs
00:30:06proportionnels au poids des partis politiques.
00:30:08Nous, on respecte le vote des électeurs.
00:30:10Donc, nous avons proposé de voter au juste poids de chacun.
00:30:13Deux pour la gauche, deux pour le centre-droite, deux pour nous.
00:30:16Or, il y a eu derrière, en arrière-boutique, un accord entre la Macronie, M. Attal,
00:30:20et M. Wauquiez.
00:30:21Le deal, c'est qu'on donne à Wauquiez les postes qui reviennent au RN,
00:30:24et il y a un renvoi d'ascenseur.
00:30:26Voilà ce qui s'est passé.
00:30:27Donc, vous pouvez dire ce que vous voulez.
00:30:29La vérité, elle est là.
00:30:30Vous avez fait un pacte, vous n'étiez pas d'élu.
00:30:32Deux pour la gauche, ce n'est pas LFI, pardon.
00:30:35LFI, on fait barrage.
00:30:36Vous n'avez pas voté pour être à Gavrier.
00:30:39Madame, vous n'avez pas fait barrage, vous les avez fait rire.
00:30:40Non, mais c'est vous.
00:30:42Arrêtez d'être hypocrite, madame.
00:30:43Personne ne vous croit.
00:30:44Notre bureau de leur dépôt va se réunir et vous allez avoir deux sanctions
00:30:48parce que là, c'est trouble pendant l'émission.
00:30:50Le point sur l'information.
00:30:52Le point sur l'information.
00:30:53Solmaïa, je vous présente mes excuses.
00:30:54Le point sur l'information.
00:30:58À la une de l'actualité, c'est probablement la déclaration de la matinée.
00:31:01Lucie Castex se dit prête.
00:31:03Elle demande au Président de prendre ses responsabilités
00:31:06et de la nommer Première Ministre.
00:31:08La candidate du NFPA, Matignon, prône un changement de méthode.
00:31:11Elle veut convaincre et trouver des accords à l'Assemblée.
00:31:13Appel ajouté.
00:31:16Un soutien de poids à Emmanuel Macron au CIO à Paris
00:31:18pour appuyer la candidature des Alpes françaises
00:31:21à l'organisation des JO d'hiver 2030.
00:31:24Faute de gouvernement de plein exercice,
00:31:26la France n'a pas pu fournir certaines garanties,
00:31:29jetant le trouble sur l'attribution de ces jeux.
00:31:32Et puis est venu le temps des explications.
00:31:34Joe Biden va s'exprimer sur les raisons qui l'ont poussé à se retirer de la course
00:31:38à la Maison-Blanche et à remettre le flambeau à Kamala Harris
00:31:41lors d'une allocution solennelle ce soir à 20h depuis le bureau Oval.
00:31:46Merci beaucoup Somaïa Labidi.
00:31:47Rendez-vous à 10h pour un nouveau point sur l'information.
00:31:49Et je vous promets que ce sera 10h pétante.
00:31:51Il n'y a pas une minute de plus, c'est de la faute des députés qui sont sur ce plateau
00:31:54et qui font comme à l'Assemblée nationale.
00:31:56Ils ne s'écoutent pas et ils crient.
00:31:57Parlons de la rue.
00:31:58Je ne crie pas.
00:31:59Non, mais je plaisante bien.
00:32:00L'autre élément clé.
00:32:01Vous avez eu raison, Georges Fenech, de dire
00:32:03c'est une candidature mort de nez
00:32:04puisque le Président de la République l'a balayé en une heure, Mme Castex.
00:32:08En revanche, ce qui est intéressant, c'est les conséquences qui vont entraîner
00:32:12le refus d'amener à Matignon Mme Lucie Castex.
00:32:15Voyons le sujet puisque la gauche crie déjà au déni de démocratie.
00:32:20Sa prise de parole était attendue et elle n'a pas manqué de faire réagir.
00:32:25En refusant tout changement de gouvernement avant la mi-août,
00:32:28Emmanuel Macron a suscité l'ire du nouveau Front populaire
00:32:32et en premier lieu, celle de Jean-Luc Mélenchon.
00:32:35Le Président refuse le résultat de l'élection
00:32:38et veut nous imposer de force son nouveau Front républicain
00:32:41et nous obliger à renoncer à notre programme pour faire une alliance avec lui.
00:32:46Il n'en est pas question.
00:32:47Respecter le vote des Français, il doit se soumettre ou se démettre.
00:32:52Même son de cloche chez l'écologiste Sandrine Rousseau
00:32:55pour qui le Président refuse la défaite des élections législatives.
00:33:00Emmanuel Macron qui cadenasse tout jusqu'à mi-août
00:33:02pour ne pas avoir à reconnaître que nous sommes arrivés en tête.
00:33:05L'ex-insoumis François Ruffin en appelle même à la censure du gouvernement.
00:33:10Emmanuel Macron n'est responsable de rien,
00:33:13ni de ses sept années au pouvoir,
00:33:15ni de la débandade de son coin aux européennes.
00:33:18Face à ce déni, le gouvernement démissionnaire doit être censuré par l'Assemblée.
00:33:23La candidate de la gauche à Matignon, Lucie Castex,
00:33:25a quant à elle directement interpellé le Président,
00:33:28lui demandant de prendre ses responsabilités en la nommant Premier ministre.
00:33:33C'est le sujet passionnant de Maxime Legay.
00:33:36Petite parenthèse, monsieur le député,
00:33:38vous pouvez appeler une motion censure sur un gouvernement démissionnaire ?
00:33:41Je ne le crois pas.
00:33:42Bon, vous allez vérifier pendant cette émission, s'il vous plaît.
00:33:44On écoute Emmanuel Bompard qui appelle à manifester.
00:33:47C'était ce matin.
00:33:48Il appelle à mobiliser tout le monde pour faire flancher le Président de la République.
00:33:53Le nouveau Front populaire fait une proposition qui est une proposition consensuelle.
00:33:57C'est celle de Lucie Castex qui est une personne très engagée
00:34:01dans la défense de nos services publics,
00:34:03en particulier le développement de notre service public de santé, d'éducation.
00:34:07C'est une personne qui est engagée dans la lutte contre la fraude fiscale,
00:34:09contre la criminalité financière,
00:34:11qui je pense incarne assez bien le programme du nouveau Front populaire.
00:34:14Et maintenant, c'est la responsabilité du Président de la République de l'appeler.
00:34:18Je vois bien qu'il ne veut pas le faire.
00:34:20Et j'appelle à ce qu'il y ait des mobilisations dans la société,
00:34:24que tout le monde s'empare de ce sujet
00:34:25pour contraindre le Président de la République à faire ce qu'il devrait faire.
00:34:29Ça veut dire quoi des mobilisations ?
00:34:31Ça veut dire que tout le monde l'interpelle,
00:34:33que s'il le faut, et ça ce n'est pas de ma responsabilité à moi,
00:34:36mais j'ai entendu, j'ai vu ces derniers jours
00:34:39qu'il y avait des appels à manifester
00:34:41pour faire en sorte de faire respecter la souveraineté du peuple.
00:34:45Donc la rue plutôt que le choix du Président.
00:34:49Vous dites alors sur la possibilité de motion de censure d'un gouvernement démissionnaire ?
00:34:53La logique parlementaire veut qu'un gouvernement démissionnaire
00:34:55n'est plus responsable devant l'Assemblée nationale.
00:34:58Donc on ne peut pas...
00:34:59Donc M. Ruffin, il faut réfléchir avant de compter.
00:35:02L'idée de François Ruffin, c'est de montrer qu'il y a une majorité
00:35:04contre le gouvernement en place.
00:35:05Ça n'aurait aucun effet sur le gouvernement qui est déjà démissionnaire,
00:35:07mais c'est de montrer qu'il y a une majorité contre.
00:35:09Revenons sur l'élément clé, et ça commence déjà depuis ce matin.
00:35:14Donc M. Manuel Bompard qui le dit avec un peu plus de rondeur
00:35:19que M. Quatennens qui a appelé à marcher en direction de Matignon
00:35:22ou un peu plus de rondeur d'intelligence que Mme Binet
00:35:26qui saluait la possibilité de mettre l'Assemblée nationale sous surveillance.
00:35:31Mais il dit qu'il faut se mobiliser, il faut le contraindre.
00:35:34Il faut que les gens interpellent le Président de la République.
00:35:38Nous y sommes.
00:35:39En fait, la bordélisation qu'on a vécue les deux dernières années,
00:35:41c'est rien peut-être par rapport à ce qu'on va vivre dans les prochains mois.
00:35:44Mais c'est pour ça que les masques tombent.
00:35:46Ce comportement, alors qu'on a voté, on n'a pas cessé de voter depuis le mois de juin.
00:35:51Voilà comment se comportent de manière irresponsable
00:35:56les élus de la France insoumise en appelant à la rue.
00:36:00C'est dingue parce qu'en fait, aujourd'hui, il crache sur les institutions,
00:36:05notamment les tribunaux.
00:36:06Ça se termine sur les réseaux sociaux, leur tribunal populaire.
00:36:10La démocratie doit se faire finalement dans la rue
00:36:13par des disqualifications, des violences, par la haine.
00:36:17C'est totalement irresponsable.
00:36:18Notre pays aujourd'hui est face à des enjeux nationaux et internationaux
00:36:23qui ne méritent pas un tel degré de violence et d'instabilité.
00:36:27Et moi, ce qui me choque, c'est le silence du reste de cette gauche qui a fait alliance.
00:36:35C'est-à-dire qu'on entend LFI, LFI, LFI.
00:36:38On a l'impression qu'il n'y a que Mélenchon et ses sbires.
00:36:42Mais où sont les PS ?
00:36:45Où est M. Hollande ?
00:36:48Où est cette gauche républicaine avec laquelle on avait l'habitude de parler,
00:36:56de voter des textes ?
00:36:57Où sont-ils ?
00:36:58Comment cela se fait-il qu'on n'entende aucune déclaration
00:37:02qui vienne en contradiction totale avec les appels à la violence
00:37:07et les appels à cette bordélisation de LFI qu'on connaît depuis tant de temps ?
00:37:11Laurent Jacobelli.
00:37:12Je ne suis pas loin de partager ce que vous dites.
00:37:13Mais il faut à ce moment-là faire le procès de tous ceux qui ont joué
00:37:16avec cette gauche antirépublicaine, cette gauche antisémite,
00:37:19cette gauche parfois homophobe et cette gauche violente.
00:37:23Tous ceux qui ont joué pour se faire réélire.
00:37:25C'est-à-dire qu'on ne peut pas, entre deux tours,
00:37:27accepter les voix de la France insoumise et faire voter pour la France insoumise
00:37:30dans la circonscription d'à côté.
00:37:32Et une fois qu'ils sont élus, dire « Oh là là, mon Dieu, ces gens sont ignobles ».
00:37:35Mais vous le saviez avant.
00:37:36Et donc, tous ceux qui ont permis l'accession d'un certain nombre de députés,
00:37:41honnêtement antirépublicains, on parlait de M. Porte.
00:37:43Je crois qu'il a franchi les limites.
00:37:45On pourrait parler de M. Delogu.
00:37:46On pourrait parler de tout un tas de députés.
00:37:50Aujourd'hui, ils les ont fait rentrer dans l'Assemblée nationale.
00:37:52On a aujourd'hui un fiché « S » à l'Assemblée nationale.
00:37:54Triple fiché « S ».
00:37:55Triple fiché « S ».
00:37:56Qu'on ne vienne pas après s'étonner que ces gens soient violents, antirépublicains.
00:38:00Ils l'assument.
00:38:01Mais ils ne pourront plus être sanctionnés à cause de vous au bureau de l'Assemblée nationale.
00:38:05Georges Pénet.
00:38:07Je crois qu'il ne faut pas se laisser impressionner ni terroriser.
00:38:12On appelle à quoi ?
00:38:13Une révolution ?
00:38:15Un coup d'État ?
00:38:16C'est ça ?
00:38:17Ce n'est pas ce que dit M. Bompard.
00:38:18Lui, il appelle à se rassembler, à se mobiliser.
00:38:20Oui, mais quand on parle de marcher sur l'Assemblée ou de la mettre sur les liens...
00:38:23C'est M. Kepner, il n'est élu par personne.
00:38:25On nous annonce quoi ? Un coup d'État ?
00:38:27Une révolution ?
00:38:29Je crois qu'il faut arrêter de se laisser impressionner de cette façon-là.
00:38:32Je pense que nous avons quand même,
00:38:34même s'il n'y a pas de gouvernement aujourd'hui,
00:38:35des institutions suffisamment solides,
00:38:38et je pense à la justice notamment,
00:38:40pour éventuellement contrecarrer tout projet sédicieux.
00:38:44Donc, il faut arrêter de se laisser impressionner, c'est ce que je dis.
00:38:48Jean-Luc Mélenchon, dans son blog hier, dit
00:38:49« L'heure du peuple peut venir désormais ».
00:38:51Je pense que le message est assez clair.
00:38:53Macron devra céder car il n'existe pour lui aucune échappatoire.
00:38:56Le vocabulaire employé par Jean-Luc Mélenchon,
00:38:59par M. Bompard ce matin,
00:39:00on comprend que les premières pierres sont posées pour une éventuelle insurrection.
00:39:03C'est grave.
00:39:04Insurrection, c'est peut-être un peu fort,
00:39:06mais en tous les cas, c'est vrai que Jean-Luc Mélenchon,
00:39:08lui, plaide Le Grand Soir depuis le début.
00:39:10Il parle de révolution citoyenne.
00:39:12Lorsqu'il y a eu les émeutes l'année dernière,
00:39:13personne dans la France Insoumise n'a appelé au calme.
00:39:15Il y a même une députée pour laquelle le candidat Horizon s'est désisté,
00:39:19d'ailleurs, qui disait « La fin justifie les moyens ».
00:39:21Jean-Luc Mélenchon disait « Les chiens de garde appellent au calme,
00:39:25nous appelons à la justice après l'affaire Nael ».
00:39:27Emmanuel Macron, alors justement, il lui a été posé cette question importante quand même
00:39:31sur quel rôle il peut avoir,
00:39:33et vu qu'il vient de subir trois défaites électorales,
00:39:37les législatives 1er et 2nd tour, les européennes.
00:39:40Est-ce qu'aujourd'hui…
00:39:42Quatre.
00:39:42Pourquoi quatre ?
00:39:43Parce qu'il n'a pas eu sa majorité en 2022.
00:39:44Ah oui, d'accord, vous avez raison, mais c'était une majorité relative.
00:39:48Vous avez raison, donc ça fait quatre.
00:39:50Emmanuel Macron, démission, oui ou non ?
00:39:52Écoutez, c'est très important parce qu'il y a une formulation qui peut être,
00:39:55une formule qui va peut-être avoir des conséquences pour l'avenir.
00:40:00Non, moi je suis, vous savez, républicain.
00:40:04Les Françaises et les Français m'ont confié un mandat,
00:40:06je l'ai sollicité pour la deuxième fois,
00:40:08ils me l'ont confié pour la deuxième fois,
00:40:09je l'assumerai dans sa plénitude.
00:40:11Jusqu'au bout.
00:40:11Bien sûr.
00:40:12Et ensuite, mon souhait, c'est la stabilité pour le pays.
00:40:17Je vous ai dit, j'ai décidé de cette dissolution,
00:40:19en mon âme et conscience, avec beaucoup de gravité,
00:40:22parce que l'Assemblée ne correspondait plus à la société
00:40:24et parce qu'une majorité à l'Assemblée avait annoncé
00:40:28qu'elle ferait une motion de censure à l'automne.
00:40:32Si les forces qui peuvent dégager une majorité veulent la stabilité,
00:40:37il n'y aura pas d'autre dissolution.
00:40:38Et ma volonté, c'est plutôt qu'on avance
00:40:40et qu'on ait pour trois ans, pour cinq ans même,
00:40:43parce que le mandat a été confié aux parlementaires pour cinq ans,
00:40:46une Chambre qui puisse avancer et décider des réformes
00:40:48pour que le pays soit plus fort, soit plus juste,
00:40:51répondre aux colères, aux demandes de nos compatriotes,
00:40:53dans le respect de chacun.
00:40:55Le mot qui est le plus important, c'est plénitude.
00:40:58Alors moi, je suis quelqu'un de très simple,
00:40:59je suis allé voir la définition.
00:41:02État de ce qui est complet dans toute sa force.
00:41:05Donc si le pays est bordélisé comme jamais en septembre,
00:41:09si l'intégrité du pays est en danger,
00:41:13on pourrait peut-être avoir l'utilisation de l'article 16.
00:41:16L'article 16, c'est lorsque les institutions de la République,
00:41:19l'indépendance de la nation, l'intégrité de son territoire
00:41:22ou l'exécution de ses engagements internationaux sont menacées
00:41:25d'une manière grave et immédiate
00:41:26et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels
00:41:29est interrompu, le président de la République
00:41:31prend les mesures exigées par ces circonstances
00:41:33après consultation officielle du Premier ministre,
00:41:35des présidents des assemblées ainsi que du Conseil constitutionnel.
00:41:38Il en informe la nation par un message.
00:41:40Vous me permettez, je vous trouve vraiment très anxiogène ce matin.
00:41:43Vous imaginez l'article 16,
00:41:46qui a été été une fois à cause de la guerre d'Algérie, du général de Gaulle.
00:41:50Il n'y a pas cette menace.
00:41:51Je vous dis arrêtons de se laisser...
00:41:53Attendez, Georges, pardonnez-moi,
00:41:54là vous avez une mémoire très très courte.
00:41:56Il y a à peine 30 secondes, vous m'expliquez qu'est-ce qu'il cherche ?
00:41:58L'insurrection ? Le coup d'État ? La révolution ?
00:42:00Mais parce qu'il ne l'aura pas cette insurrection.
00:42:02Il ne l'aura pas.
00:42:03Il faut arrêter de rentrer dans ce climat d'erreur.
00:42:06La plénitude de vos moyens sur ce plateau.
00:42:09Sur l'article 16, on sait déjà qu'en tout cas,
00:42:11il y a eu des discussions à l'Élysée sur cet article 16,
00:42:15que ça a été évoqué à l'Élysée.
00:42:16Alors évidemment, et je parle sous le contrôle de Thomas,
00:42:19l'Élysée a fait un démenti très ferme.
00:42:21Mais on sait, on a des sources sûres,
00:42:24que l'article 16 a été évoqué déjà à l'Élysée.
00:42:26Monsieur Jacob Ely.
00:42:27Écoutez, je sais qu'Emmanuel Macron est sans limite
00:42:30et qu'il est difficile de prévoir ce qu'il va faire.
00:42:32Je pense que pendant ce septennat, enfin ces sept ans, on l'a vu.
00:42:35En revanche, je ne crois pas au déclenchement de l'article 16.
00:42:38Vous savez, il y a plein d'autres solutions
00:42:39pour arriver à une France plus calme.
00:42:40D'abord, rappelez la loi, vous l'avez bien dit, monsieur Fenech,
00:42:43à Jean-Luc Mélenchon et à ses affidés.
00:42:45On n'a pas le droit de menacer le président de la République.
00:42:47On n'a pas le droit de marcher sur Paris
00:42:49et on n'a pas le droit d'exiger le pouvoir par la force.
00:42:52Donc, il y a des règles quand même dans cette démocratie.
00:42:54Il en reste que quelques unes,
00:42:55même si souvent elles ont été bafouées.
00:42:57Deuxièmement, il y a une autre possibilité quand même
00:42:58pour un président de la République qui n'a pas de majorité,
00:43:00qui n'arrive plus à faire gouverner, c'est de partir.
00:43:03Donc, on verra bien ce que ça donnera.
00:43:05Vous dites, il ne partira pas parce qu'il l'a dit,
00:43:06mais il avait dit qu'il ne prononcerait pas la dissolution de l'Assemblée.
00:43:09Oui, c'est vraiment la même chose.
00:43:10Et il l'a fait.
00:43:11Je crois qu'il faut attendre, être patient.
00:43:13Mais vous appelez à la démission du président de la République aujourd'hui ?
00:43:15Non, je vous dis qu'il y a d'autres façons de faire.
00:43:17Il y a un jour, la question se posera peut-être,
00:43:19mais apparemment, il a déjà posé.
00:43:21L'information du matin...
00:43:22Surtout, appelons quand même tous nos compatriotes
00:43:24au calme et à la raison.
00:43:26Je crois que c'est cet appel-là qu'il faut faire et à la sagesse des Français.
00:43:28L'information de ce matin, même si ça a été très vite abordé chez vous,
00:43:32M. Jacobelli, c'est que vous me dites que si demain,
00:43:35il y a un ministre NFP qui est au pouvoir, c'est motion de censure.
00:43:39Mais si demain, il y a un gouvernement LR-isé,
00:43:42Macron-isé, une coalition plus réelle à droite,
00:43:45ce n'est pas une motion de censure directe.
00:43:47Est-ce que vous voteriez même ces mesures-là ?
00:43:50Certaines des mesures qui sont proposées par...
00:43:52Oui, parce que je suis passé un peu vite sur ce sujet,
00:43:54mais c'est quand même important, M. Jacobelli.
00:43:57On va être très clair.
00:43:57Une position de principe, pas d'allié des antisémites,
00:44:01pas de pseudo-révolutionnaire en peau de lapin au gouvernement.
00:44:04Si jamais il y en a un nommé, c'est motion de censure.
00:44:06Et je crois qu'on ne sera pas les seuls.
00:44:08Donc, si jamais il y a un LF-iste au gouvernement,
00:44:10le gouvernement dura quatre jours.
00:44:11Bon, je pense que c'est clair.
00:44:13Deuxièmement, la motion de censure est un outil que nous avons déjà utilisé,
00:44:16que nous pouvons utiliser demain.
00:44:18Mais en fonction, là pour le coup, de ce qui nous est proposé.
00:44:21On ne va pas, a priori, vouloir le chaos pour le chaos.
00:44:23Ça, ce n'est pas nous, c'est le camp d'en face.
00:44:25Troisièmement, quand un projet de loi,
00:44:27et c'est ce qu'on a fait depuis que nous sommes élus,
00:44:29nous est présenté, s'il est bon pour la France, d'où qu'il vienne,
00:44:32on va jouer l'intérêt des Français et on le votera.
00:44:34S'il est mauvais pour la France, on ne le votera pas.
00:44:36Nous ne changerons pas de doctrine parce qu'une fois encore,
00:44:39ce qu'il faut, c'est que les Français s'en sortent,
00:44:41qu'ils vivent mieux et en plus grande sécurité.
00:44:42Avançons parce qu'on le disait, peut-être qu'Emmanuel Macron a bien compris
00:44:47que le parti pivot est celui qui incarnerait la possible stabilité
00:44:53à l'Assemblée nationale.
00:44:54Non, Georges Fenech, ce ne sont pas les Républicains.
00:44:56Ben non, puisqu'ils sont 66.
00:44:58C'est-à-dire que le parti pivot à l'Assemblée nationale,
00:45:01c'est le Rassemblement national.
00:45:03C'est simple, tout simple.
00:45:05Pourquoi ? Parce que si demain, vous avez un gouvernement
00:45:07et l'ère Renaissance, vous n'avez pas de majorité absolue,
00:45:10vous avez une majorité relative.
00:45:12Donc le NFP peut très rapidement, s'il vous plaît,
00:45:15le NFP peut très rapidement poser une motion de censure.
00:45:18Et la seule solution pour que ce gouvernement ne tombe pas,
00:45:21c'est que le Rassemblement national ne vote pas la motion de censure
00:45:25du Nouveau Front populaire.
00:45:26Donc le parti pivot, c'est le RN.
00:45:28Et peut-être qu'il l'a un peu compris Emmanuel Macron.
00:45:30D'ailleurs, c'était, je le répète encore une fois,
00:45:33peut-être le meilleur porte-parole du RN hier soir.
00:45:36On l'écoute, on l'écoute, on l'écoute.
00:45:42Il y a une séparation des pouvoirs,
00:45:43donc je ne suis pas en charge des règles à l'Assemblée nationale.
00:45:47Mais je pense que ce n'est pas une bonne chose.
00:45:52Je pense que, je combats les idées du RN,
00:45:56mais un député qui est élu ou une députée qui est élue,
00:46:01il a une légitimité.
00:46:02Il n'y a pas de sous-député à l'Assemblée nationale.
00:46:04Et donc je pense qu'il est légitime que ce qui est aujourd'hui
00:46:06le premier parti à l'Assemblée soit représenté dans les instances.
00:46:10Et je pense que la civilité conduit aussi.
00:46:12On a tous été choqués par des images.
00:46:14Quand on se met à ne pas serrer les mains à notre député,
00:46:17je pense qu'on habitue nos compatriotes à une société
00:46:20où la civilité se perd.
00:46:21C'est dommage qu'on ne soit pas allé plus loin dans cette déclaration,
00:46:24puisque la journaliste lui dit, oui, vous savez,
00:46:25les élus La France Insoumise qui n'ont pas serré la main.
00:46:28Et il dit pas que, pas que, Madame Pannière-Runacher,
00:46:31le ministre, ministre certes démissionnaire,
00:46:35ministre, on ne sait pas trop ce qu'elle a fait ces dernières années,
00:46:37mais en tous les cas ministre, ce qu'on sait,
00:46:39c'est qu'elle a refusé de serrer la main d'un député.
00:46:42En 2012, les anciens amis de Georges,
00:46:44M. Toupet et M. Fillon, avaient refusé de serrer la main à Mario Maréchal.
00:46:47Donc vous savez, ce n'est pas nouveau tout ça.
00:46:49Georges Fenech.
00:46:50Oui, moi, je crois que ce qui était le plus important
00:46:51dans cette interview d'hier soir, c'est ce qu'il ne s'est pas dit.
00:46:54Et qu'est-ce qu'il ne s'est pas dit ?
00:46:55Et je suis d'ailleurs très surpris que personne ne fasse
00:46:58de commentaire encore aujourd'hui.
00:47:00C'est que le président de la République a perdu sa majorité.
00:47:04Il l'a reconnu d'ailleurs.
00:47:05Il l'a reconnu.
00:47:06Mais je veux dire par là que quoi qu'il arrive,
00:47:09qui occupe la place de Matignon,
00:47:12ce n'est plus lui qui déterminera et conduira la politique du pays.
00:47:17C'est, j'ai dit, vous permettez, je termine simplement ma réflexion.
00:47:21Je l'ai dit, c'est le roi d'Angleterre.
00:47:24C'est fini.
00:47:24Ça n'est plus un président qui gouverne.
00:47:27C'est un président qui va présider dans le cadre de ses attributions
00:47:31d'article 5 de la Constitution.
00:47:32Mais le prochain qui aura la responsabilité de la politique du pays,
00:47:37c'est à l'Assemblée nationale et au gouvernement.
00:47:39C'est ça qui me paraît le plus important.
00:47:41On écoute Emmanuel Macron qui, pour la première fois,
00:47:44dit on a perdu, mais personne n'a gagné.
00:47:46Mais on a perdu et il l'assume du moins.
00:47:50Et puis, il y a eu un troisième tour,
00:47:53les votes de la fin de semaine dernière à l'Assemblée.
00:47:56Et qu'est ce que ça nous a enseigné ?
00:47:59D'abord, la majorité sortante, elle a perdu cette élection.
00:48:04Vous reconnaissez la défaite ?
00:48:05Bien évidemment, mais personne n'a gagné.
00:48:08Mais personne n'a gagné, mais tout le monde a perdu en même temps.
00:48:10Mais c'est vrai, c'est factuel.
00:48:12Avançons un peu.
00:48:13On parlera de la réforme des retraites dans un instant.
00:48:15Mais je le disais, Thomas Porte a fait scandale.
00:48:19D'ailleurs, il a réagi le président de la République.
00:48:21On va l'écouter dans un instant.
00:48:22Mais Caroline Yadan, vous avez décidé de saisir le procureur,
00:48:26de saisir la justice après les dernières déclarations de Thomas Porte
00:48:30le 20 juillet dernier, qui expliquait que les athlètes israéliens
00:48:34n'étaient pas les bienvenus pour les Jeux olympiques à Paris
00:48:37et qu'il voulait mettre tous les moyens pour créer une mobilisation là-dessus.
00:48:42Qu'est-ce que vous attendez de la justice aujourd'hui ?
00:48:45En fait, ce signalement, article 40, que j'ai fait auprès du procureur de la République
00:48:50est le prolongement d'un précédent signalement que nous avions fait
00:48:54d'ailleurs à plus de 70 députés, je crois.
00:48:57Mais là, je n'ai pas demandé de co-signature parce qu'il y avait urgence
00:49:01pour des faits aussi de provocation à la haine envers notamment un jeune juif.
00:49:07On se rappelle de cette affaire d'il y a quelques mois,
00:49:11lorsqu'il avait jeté en pâture un jeune juif.
00:49:14Et j'ai reçu préparer une petite fiche pour simplement reprendre
00:49:17exactement les termes que M. Porte a employés.
00:49:20Il a dit, je me suis engagé pour mener des actions pour sanctionner les franco-israéliens,
00:49:26les franco-israéliens qui sont aujourd'hui complices des crimes de guerre dans la bande de Gaza.
00:49:32C'est-à-dire que par ses propos, il estime et il dit à ceux qui veulent bien l'entendre
00:49:38qu'un groupe d'individus appartenant à une nation, en l'occurrence la France et Israël,
00:49:45sont coupables par essence de crimes de guerre.
00:49:49Et moi, j'estime que ses propos, au-delà même de les responsabilités qu'ils comportent,
00:49:55sont gravissimes, sont gravissimes parce qu'il y a un contexte,
00:50:01parce que ce contexte est l'explosion de l'antisémitisme dans notre pays,
00:50:06l'explosion de cette haine des Juifs qui se nourrit de la haine d'Israël
00:50:11et que M. Porte attise cette haine et légitime en quelque sorte toute agression
00:50:17et tout acte antisémite de demain.
00:50:20M. Porte ne s'intéresse pas aux Ouïghours avec la Chine,
00:50:25il ne s'intéresse pas à la Syrie, il ne s'intéresse pas à l'Afghanistan, à l'Iran.
00:50:29Il est obsédé, obsédé comme la plupart des halefistes, obsédé par sa haine d'Israël
00:50:37et il est obsédé par son soutien et sa rhétorique qu'il adopte du Hamas et des mouvements terroristes.
00:50:46Et vous n'êtes pas la seule à avoir saisi la justice, Emmanuel Macron,
00:50:49qui a réagi hier soir après la déclaration de Thomas Porte.
00:50:54C'est simple, nous sommes le pays hôte de ces jeux.
00:50:56Mais depuis le premier jour que nous avons obtenu la confiance en septembre 2017
00:51:00du comité international olympique, j'ai toujours dit, c'est le mouvement olympique qui décide.
00:51:07Et nous, on ne fait pas de politique avec les jeux.
00:51:09Et donc, je veux le dire ici, les athlètes israéliens sont les bienvenus dans notre pays.
00:51:15Ils doivent pouvoir concourir sous leurs couleurs parce que c'est ce que le mouvement olympique a décidé.
00:51:19Ils le feront et la responsabilité de la France, c'est d'assurer cette sécurité.
00:51:22Et je condamne avec la plus grande fermeté tous ceux qui, en quelque sorte,
00:51:26font courir un risque à ces athlètes et implicitement les menacent.
00:51:29Vous pensez à Thomas Porte, le député...
00:51:30Oui, c'est inadmissible.
00:51:33Propos extrêmement clairs, là, pour le coup, du président de la République, Gilles Torres.
00:51:37Tout le monde fait semblant d'être étonné, mais on a...
00:51:40Ce n'est pas que les LFistes, le sujet.
00:51:42C'est qu'on a des communistes, des socialistes, des écologistes
00:51:45qui, l'an dernier, ont voulu proposer une proposition de résolution
00:51:49visant à condamner le régime d'Israël comme un régime d'apartheid.
00:51:53On a des écologistes, pas des socialistes, des insoumis et des communistes
00:51:57qui ont appelé le président du comité international olympique
00:52:02à traiter de la même manière les Russes et les Israéliens.
00:52:06C'était le 26 février dernier.
00:52:08Ce n'est pas du tout étonnant.
00:52:09On savait tout ça bien avant les élections.
00:52:12Ce n'est pas la première attaque de M. Poussine.
00:52:18La différence tout de même, et c'est ça,
00:52:21le silence assourdissant des socialistes et des verts,
00:52:24pas des communistes qui ont produit un communiqué,
00:52:26mais des socialistes notamment,
00:52:28alors qu'ils avaient pondu un communiqué le 23 juin dernier
00:52:32où ils promettaient de sanctionner tout élu
00:52:34qui relativiserait l'antisémitisme
00:52:36ou qui tiendrait des propos antisémites.
00:52:38Laurent Jacobelli.
00:52:39Excusez-moi, faire une alliance avec des gens qui, dès le 7 octobre,
00:52:42nous précisent que c'est un acte de résistance de la part de la Palestine,
00:52:46ce qui est vu par tout le monde comme un programme
00:52:48fait par des terroristes du Hamas en Israël, c'est grave.
00:52:51On savait qui étaient ces gens-là.
00:52:53Enfin, on ne le découvre pas.
00:52:54M. Porte n'avait pas un masque qu'il a enlevé au dernier moment.
00:52:57Il est antisémite, c'est clair.
00:52:59On le voit dans son action.
00:53:01Il est toujours à la fine limite dans ses propos.
00:53:03M. Mélenchon lui-même, lorsqu'il parlait de la présidente de l'Assemblée nationale,
00:53:07faisait des allusions que tout le monde avait très bien compris,
00:53:10non pas sur son appartenance politique,
00:53:11mais sur son appartenance religieuse.
00:53:14Une fois encore, il y a un côté un peu faux cul
00:53:17de la part de tous ceux qui, aujourd'hui, s'en émeuvent,
00:53:19mais qui ont bien été contents d'avoir leur voix quand même.
00:53:23Ce n'est pas une question d'étonnement.
00:53:26C'est une question de gradation et d'escalade.
00:53:30La guerre qui est menée aujourd'hui, c'est une guerre contre l'universalité
00:53:34et notamment parce que nous sommes dans les Jeux Olympiques.
00:53:37C'est une guerre menée contre un peuple,
00:53:39contre une religion, contre un territoire.
00:53:42Mais le fait aujourd'hui qu'il y ait les Jeux Olympiques,
00:53:44la dimension, il y a une gradation en fait dans cette haine du juif.
00:53:47– Rachel Khan, je veux bien qu'on aille étape par étape
00:53:53dans l'outrance et dans la violence.
00:53:55Mais pardonnez-moi, avant les élections législatives,
00:53:58ils étaient tous au courant de ça.
00:53:59– Bien sûr.
00:54:00– Donc quand vous tapez dans la main,
00:54:02quand vous désistez pour un groupe dans lequel il peut y avoir ces députés-là,
00:54:09ne venez pas pousser des cris d'orfraie.
00:54:11Quelques jours plus tard, parce que vous n'êtes plus crédibles.
00:54:15– Alors que le horizon, comme je le disais,
00:54:17si on désistait par exemple face à Alba Dufour.
00:54:18– C'est un théâtre.
00:54:19– Vous désissez juste avant et vous demandez à des solutions au sénat.
00:54:22– Mais ils sont poursuivis pour apologie du terrorisme.
00:54:23– Bien sûr, on en parlera.
00:54:25Parce qu'on parle beaucoup de l'Assemblée nationale,
00:54:26mais ce qui s'est passé à Bruxelles hier est absolument passionnant.
00:54:30Vous avez quand même Rima Hassan qui menace désormais
00:54:32François-Xavier Bellamy qui sera notre invité entre 10h et 10h30.
00:54:36La publicité, on revient dans un instant.
00:54:38Monsieur Jacob Eli, restez quelques minutes de plus
00:54:41parce que vous n'allez pas vous échapper
00:54:42avant qu'on parle de la réforme des retraites.
00:54:44– Je suis là.
00:54:45– Parce que si Renaissance avec les jeux d'alliance et de désistement
00:54:50ont indirectement tapé dans la main de la France insoumise
00:54:53pendant l'entre-deux tours des législatives,
00:54:55peut-être que dans les prochains mois,
00:54:56vous allez taper dans la main de la France insoumise
00:54:58pour la réforme des retraites.
00:54:59– On va en parler.
00:55:00– C'est vous qui l'avez annoncé hier,
00:55:01donc on a envie d'y voir un peu plus clair.
00:55:03Merci madame Yadan d'être venue sur ce plateau.
00:55:06– Donc je ne reste pas pour les retraites.
00:55:07– Parce qu'on a, alors je le dis, on n'a pas beaucoup de place
00:55:10et surtout, on a un invité qui connaît madame Castex,
00:55:13qui travaille avec madame Castex.
00:55:15Donc comme on est 70 millions de Français,
00:55:17il y a peu de personnes qui connaissaient madame Castex avant hier,
00:55:20ça va être passionnant.
00:55:21– Votre réforme des retraites est peut-être plus claire.
00:55:22– Merci encore, c'était un plaisir de vous avoir.
00:55:24Jules Torres, un grand merci de vous,
00:55:26et si vous allez quitter le plateau,
00:55:27et vous restez cinq minutes de plus monsieur le député.
00:55:29Merci.
00:55:34– Quasiment dix heures sur CNews,
00:55:35merci d'être avec nous pour la suite de l'heure des pros.
00:55:38Chose promise, chose due, il est quasiment dix heures
00:55:41et donc il n'y aura pas de retard pour le point sur l'information avec Ousmahia.
00:55:46Ousmahia, c'est à vous.
00:55:49– À 48 heures de la cérémonie d'ouverture des JO,
00:55:52Paris sous cloche sécuritaire, 45 000 forces de l'ordre mobilisées,
00:55:56tout comme l'armée engagée pour empêcher une éventuelle attaque de drones.
00:56:00Des moyens sécuritaires hors normes
00:56:02pour assurer la bonne tenue de cet événement inédit en France.
00:56:06Le foot et le rugby ouvrent le bal des épreuves olympiques.
00:56:09Si le coup d'envoi, comme je vous le disais,
00:56:10sera officiellement donné ce vendredi,
00:56:12les premières épreuves débutent en réalité aujourd'hui.
00:56:16C'est donc le cas du football et du rugby à 7.
00:56:18Les Bleus de Thierry Henry disputeront leur premier match à Marseille
00:56:22face aux États-Unis ce soir à 21h.
00:56:25Et puis c'est probablement la déclaration de la matinée.
00:56:27L'usticastée se dit prête,
00:56:29elle demande au président de prendre ses responsabilités
00:56:32et de la nommer première ministre.
00:56:34La candidate du NFP à Matignon prône un changement de méthode.
00:56:38Elle veut convaincre et trouver des accords à l'Assemblée, a-t-elle ajouté ?
00:56:42Merci beaucoup Soumaya pour le point sur l'information.
00:56:44On est toujours avec Thomas Bonnet, avec Rachel Khan, Georges Fenech,
00:56:48Laurent Jacobelli.
00:56:49Vous restez quelques minutes de plus dans l'heure des pros
00:56:51puisqu'on va parler de la fameuse réforme des retraites.
00:56:55On est avec Jean-Pierre Pasqualini.
00:56:57Vous êtes spécialiste de la chanson française.
00:56:59Il s'avère que le NFP, ils nous ont gâché la fête hier.
00:57:02Parce que moi, l'heure des pros 2, je voulais commencer avec Céline Dion.
00:57:05L'information d'hier, c'est Céline Dion est arrivée à Paris.
00:57:08Et Céline Dion qui va chanter pour la cérémonie
00:57:10parce que c'est la plus française des Québécoises.
00:57:14Elle est même plus française que Mathieu Bocoté.
00:57:17C'est ça qu'il faut dire.
00:57:18Surtout que c'est une exception.
00:57:19On n'a pas encore assez dit, mais les JO existent depuis 128 ans,
00:57:24mais ça fait que six fois qu'on a des cérémonies avec des stars.
00:57:28Il n'y a pas eu tant d'années que ça avec des stars.
00:57:30Et chaque fois, c'était des stars locales.
00:57:32Même à Atlanta, quand Céline Dion chante en 1996,
00:57:36il y a deux locaux, Jessye Norman et Georgie et Gladys Knight et Georgie.
00:57:41Donc, Céline Dion est une exception en chantant à Atlanta.
00:57:45Elle va être une exception à Paris parce qu'elle n'est pas française.
00:57:48Elle l'est un peu. Elle l'est de cœur.
00:57:50Alors que Lana Mouskouri a chanté en Grèce, Paul McCartney à Londres.
00:57:53Donc, tout ça, c'était un peu normal.
00:57:55Moi, il y a un truc, je ne veux pas être rabat-joie,
00:57:57mais Lady Gaga, je l'aime beaucoup.
00:57:58Je ne comprends pas pourquoi elle va chanter pendant la cérémonie des JO.
00:58:01Et ça, je vais poser la question à Arnaud Gatcha.
00:58:03Merci d'être avec nous, Arnaud Gatcha.
00:58:05Vous êtes adjoint à la mairie de Paris.
00:58:08Non, mais vous êtes adjoint à la mairie de Paris en charge des relations
00:58:10internationales et de la francophonie.
00:58:12Donc, c'est un plaisir de vous avoir sur ce plateau.
00:58:14Moi aussi, merci pour l'invitation.
00:58:15Mais fait exceptionnel.
00:58:16Et ce n'était pas du tout prévu puisque ça fait une semaine que vous avez reçu l'invitation.
00:58:21Sauf qu'hier soir, il se passe un fait majeur.
00:58:24Il y a 70 millions de Français.
00:58:26Il doit y en avoir une cinquantaine qui connaissait madame Lucie Castet, dont vous.
00:58:31Donc, qui est Lucie Castet, monsieur Gatcha ?
00:58:33Qui est-elle ?
00:58:34Lucie Castet est une femme, une jeune femme.
00:58:37Vous l'avez, ceux qui l'ont entendu ce matin à la radio sur France Inter, talentueuse,
00:58:41engagée, engagée notamment dans la défense des services publics, compétente.
00:58:47On a vu un parcours, évidemment, d'excellence.
00:58:50Sciences Po, l'ENA, elle a travaillé au Trésor, au FMI.
00:58:55Donc, à la ville de Paris.
00:58:57Et donc, voilà, c'est quelqu'un, en tout cas, qui a toutes les compétences pour pouvoir
00:59:01exercer des responsabilités.
00:59:04Et il lui manque juste une chose.
00:59:05Juste une chose, ça s'appelle une majorité.
00:59:07Et donc, certes, son CV est peut-être brillantissime.
00:59:10Jamais on ne jugera une personne avant même de l'avoir en activité.
00:59:14Mais il y a une chose qui est peut-être plus importante que le CV et ça s'appelle la majorité.
00:59:18Il y a la question de la majorité, mais elle n'est pas la seule, visiblement.
00:59:20Ah bah oui, j'espère que vous avez regardé la première.
00:59:24J'ai l'impression qu'elle n'est pas la seule.
00:59:25Ah oui, elle n'est pas la seule.
00:59:26Mais en tous les cas, elle en fait partie.
00:59:28Et donc, avec 193 députés, elle peut toujours avoir le plus beau CV du monde.
00:59:32Ça ne marchera pas véritablement.
00:59:34Eh bien, il va falloir construire des majorités de projets.
00:59:36J'entendais Monsieur le député parler, justement, de cela.
00:59:40Ça va être à elle de pouvoir construire une majorité, de la proposer au président de la République.
00:59:45Ah oui, non, mais parce que je crois que le président de la République a vite fait son choix.
00:59:50C'est-à-dire qu'une heure après la nomination, en tous les cas, la proposition
00:59:53du nouveau Front populaire, Emmanuel Macron a dit « ça ne marchera pas comme ça ».
00:59:57Et d'ailleurs, Marine Tendelier, elle n'était pas contente ce matin.
00:59:59Elle a dit « elle me fait penser à mon enfant de 5 ans qui a perdu au Monopoly ».
01:00:04On dirait mon fils de 5 ans quand il triche au Monopoly Junior, quoi.
01:00:07C'est-à-dire qu'il joue au jeu, puis c'est normal chez les enfants de 5 ans.
01:00:11C'est-à-dire qu'au fur et à mesure de la partie, il dit « oui, mais ça en fait,
01:00:13je ne t'avais pas expliqué, maman, en fait, c'est parce qu'il y a une nouvelle règle.
01:00:16Puis ça, en fait, tu n'as pas bien compris.
01:00:17Puis ça, quand je joue avec papa, on fait comme ça ».
01:00:19Les enfants font ça, on le sait, ça nous fait rire, et on leur apprend à ne plus le faire et à ne pas tricher.
01:00:23Emmanuel Macron, il est président de la République, il faut être sérieux.
01:00:26En plus, je vais vous dire, on se prend des leçons de morale sur « c'est les Jeux Olympiques,
01:00:31il faut être sage, le monde entier nous regarde ».
01:00:32Mais oui, le monde entier nous regarde.
01:00:34Et je vais vous dire, le monde entier va braquer ses projecteurs sur la France
01:00:38parce qu'il y a les Jeux Olympiques qui doivent être une fête populaire, une fête sportive.
01:00:41Et tout le monde va parler du fait qu'on a Emmanuel Macron président de la République.
01:00:45On dirait Eric Ciotti, bientôt, il va être réfugié dans l'Elysée en disant
01:00:48« je demande une trêve, je demande une trêve, laissez-moi tranquille ».
01:00:50On n'en est pas encore à qu'il vienne me chercher, mais sans plaisanter.
01:00:53Je ne sais pas qui plaisante dans cette déclaration, et sur le fond, et sur la forme.
01:00:57La fin de la déclaration est assez intéressante parce qu'elle dit « il sera réfugié dans l'Elysée ».
01:01:03Oui, mais après, effectivement, vous arrivez sur des thèmes.
01:01:08Moi, autant sur la forme, c'est peu intéressant, autant sur le fond, elle se trompe encore une fois.
01:01:15Hier, il a été factuel, sans majorité, vous ne pouvez pas gouverner.
01:01:19Et donc, ce n'est pas une question de déni de démocratie, bien au contraire, c'est de respecter les règles.
01:01:22Mais en revanche, il y a une forme, effectivement, de mépris dans la déclaration de Marine Tondelier.
01:01:27Par contre, quand on apprend que son fils joue au Monopoly, c'est quand même assez capitaliste.
01:01:31C'est vrai que c'est un jeu, je ne suis pas sûre que le jeu Monopoly soit...
01:01:35Non, mais il faut dire d'autres, le UNO, la bonne paie, etc.
01:01:39Je ne suis pas sûr que tous ces jeux soient éco-responsables.
01:01:41Et donc, il faudrait peut-être qu'elle se mobilise, Marine Tondelier, plutôt que d'aller à Seine-Solide.
01:01:45On écoute Manuel Bompard sur un autre sujet, M. Laurent Jacobelli, la fameuse réforme des retraites.
01:01:51Parce que là, c'est intéressant.
01:01:52Oui, parce que vous avez, hier, l'LFI qui a présenté une proposition de loi en voulant abroger la réforme des retraites.
01:02:00S'ils sont tout seuls, elle ne passe pas.
01:02:03Il s'avère que vous, M. Jacobelli, vous avez dit mais nous, on va la voter également parce que c'était dans notre programme.
01:02:09Manuel Bompard, il est très content de ça.
01:02:12Je ne crois pas que ça veut dire RN, LFI, main dans la main sur le sujet.
01:02:15Ça veut dire que nous faisons une proposition.
01:02:17C'est une proposition qui est compatible avec le programme.
01:02:20Et c'est un engagement que nous avons pris devant les Françaises et les Français.
01:02:23À partir du moment où vous proposez une proposition de loi à l'Assemblée nationale,
01:02:26forcément, pour faire en sorte qu'elle soit adoptée, il faut qu'elle soit votée par une majorité de députés.
01:02:30Et après, libre à chacun de la voter ou de ne pas la voter.
01:02:33Mais en l'occurrence...
01:02:33Mais ce n'est pas gênant pour vous.
01:02:35Mais qu'est-ce que vous voulez que je fasse ?
01:02:37Que je considère que les députés du RN, il faut les écarter.
01:02:40Et puis, la majorité doit être réduite d'autant.
01:02:43Enfin, tout ça n'a pas de sens.
01:02:45Chacun, il n'y a pas que des députés du RN qui s'apprêtent à voter cette proposition de loi.
01:02:52J'imagine que les députés du groupe Les Républicains,
01:02:55qui n'étaient pas favorables, par exemple, à cette réforme des retraites, pourraient également la voter.
01:03:00Et Lucie Castex, l'une de ses priorités, c'est justement l'abrogation de la réforme des retraites.
01:03:07Sur la méthode, on est encore en train de travailler dessus,
01:03:10précisément sur l'abrogation de la réforme des retraites.
01:03:13La priorité, c'est d'abord d'abroger le texte et ensuite, il faudra donner la main aux partenaires sociaux.
01:03:17Et j'insiste vraiment là-dessus.
01:03:18C'est la façon dont on conçoit l'exercice du pouvoir.
01:03:21Il faudra donner la main aux partenaires sociaux, notamment pour une conférence de financement,
01:03:25pour savoir comment on financera l'abrogation de la retraite à 64 ans.
01:03:30Et puis, il faudra remettre certains sujets sur la table,
01:03:33notamment le sujet de la pénibilité du travail, des petites retraites, etc.
01:03:36Et ça, ça doit passer par des discussions, encore une fois, avec les forces vives et les partenaires sociaux.
01:03:41Et donc, il faudra se donner le temps de construire cette réforme des retraites, une fois l'abrogation actée.
01:03:47Monsieur Jacobelli, est-ce que vous pouvez préciser ce que vous avez pu dire hier ?
01:03:50C'est-à-dire que, oui ou non, si il y a proposition de loi de la France insoumise,
01:03:55il faut voter cette proposition de loi ?
01:03:56Alors, je vais vous préciser.
01:03:57D'abord, on parle bien de l'abrogation de la réforme des retraites d'Emmanuel Macron,
01:04:02pas de la réforme des retraites voulue par la France insoumise, car là, on s'y opposera.
01:04:05Oui, oui.
01:04:06Très clair.
01:04:07Très bien.
01:04:08Deuxièmement, la question qui m'a été posée est un peu celle que vous me posez maintenant.
01:04:11S'il y a une proposition de loi d'abrogation de la réforme des retraites qui est proposée
01:04:16à l'Assemblée par LFI, est-ce que vous la voterez ?
01:04:17Évidemment.
01:04:18Mais parce que nous avons...
01:04:20Attendez, je finis quand même.
01:04:21Parce que nous avons promis à nos électeurs que nous voulions l'abrogation de la retraite.
01:04:24Et comment vous voulez qu'on retourne en circonscription en disant « Non, vous allez quand même travailler
01:04:27deux ans de plus parce qu'il y avait les voix de LFI.
01:04:30Nous, on n'est pas sectaires.
01:04:31LFI, eux, ne votent jamais une proposition de loi qui vient de chez nous, même quand
01:04:35elles proposent l'augmentation des salaires.
01:04:36» Là, c'est un peu aberrant.
01:04:37Mais j'ai un scoop pour vous.
01:04:38La vraie question que vous devriez me poser, c'est est-ce que vous êtes...
01:04:41Parce que vous voulez faire les questions et les réponses.
01:04:42Non, bah écoutez...
01:04:43Non, mais vous revenez à vos anciennes années de directeur général de chaîne d'information.
01:04:48Allez-y, monsieur le directeur général.
01:04:50Est-ce que la France Insoumise va voter notre proposition de loi d'abrogation de la réforme
01:04:56des retraites ? La vraie question qu'il fallait me poser, c'est celle-là.
01:04:58Mais moi, je vais vous poser l'autre question, ce qui est bien plus pertinente.
01:05:01Parce que la France Insoumise, on voit bien, il n'y a pas de date.
01:05:03Au début, ça devait être un décret s'ils étaient nommés.
01:05:05Puis un projet de loi.
01:05:06Maintenant, une proposition de loi.
01:05:07Tout ça est flou.
01:05:08Nous, on va être très clair.
01:05:09Le 31 octobre, ce sont les propositions de loi du Rassemblement national qui seront étudiées.
01:05:15Nous proposerons, les premiers, l'abrogation de la réforme des retraites d'Emmanuel Macron.
01:05:19Et nous voudrons bien que tout le monde soit au rendez-vous.
01:05:21Parce que c'est ça, la vraie question.
01:05:23Est-ce que LFI aura le courage de voter notre proposition ?
01:05:25Moi, je suis peut-être un peu simplet, un peu simpliste.
01:05:30Non, mais je comprends ce que vous voulez dire, monsieur le député.
01:05:33En revanche, en circonscription, on peut vous dire, mais monsieur le député, ils ne veulent
01:05:37même pas vous serrer la main.
01:05:39Ils vous attaquent en permanence.
01:05:41Et vous tendez l'autre joue en tapant dans la main de la France Insoumise, qui sont,
01:05:44en plus, des gens qui, comme vous l'avez dit il y a quelques instants, parfois, pour
01:05:48certains, anti-républicains.
01:05:50Et pour la réforme, vous allez taper dans la main, vous allez voter l'abrogation de
01:05:54la France Insoumise.
01:05:55Monsieur, je ne vous comprends pas.
01:05:56Mais personne ne veut leur taper dans la main.
01:05:58En tout cas, pas moi, ni les membres de l'ONU.
01:06:00Vous tapez dans l'abrogation, dans la proposition de loi.
01:06:03D'accord, mais…
01:06:04Vous tapez dans le texte, pas dans la main.
01:06:05D'abord, je vous le dis, c'est eux qui devront voter la nôtre.
01:06:07Donc, on verra bien.
01:06:08On verra bien s'ils ont vraiment la fibre sociale ou si tout ça, c'est du cirque.
01:06:11Deuxièmement, nous, on a un pacte avec nos électeurs.
01:06:15D'accord ? C'est plus de pouvoir d'achat, plus de sécurité, moins d'immigration
01:06:19et, effectivement, l'abrogation de la réforme des retraites.
01:06:21Comment voulez-vous, dans notre bilan, qu'on dise qu'on a voté contre l'abrogation
01:06:25de la réforme des retraites ?
01:06:26Alors là, vous me poserez la question.
01:06:27Alors, vous vous êtes alliés aux macronistes.
01:06:29Donc, tout cela n'a pas de sens.
01:06:30Mais rassurez-vous, le débat est un débat virtuel et je veux bien y rentrer par honnêteté
01:06:34intellectuelle.
01:06:35Non, non.
01:06:36Mais c'est nous qui allons présenter cette abrogation.
01:06:37Allez-y, Jean.
01:06:38Et on verra bien ce qui se passe.
01:06:39Vous êtes allé à l'article 40.
01:06:40Non.
01:06:41En abrogeant les retraites, vous grevez considérablement le budget de la nation.
01:06:47Vous ne présentez rien, en même temps, pour compenser ce déficit qui va augmenter.
01:06:52Non.
01:06:53Donc, vous allez vous heurter à l'article 40, ça sera déclaré irrecevable.
01:06:55Non, je ne crois pas.
01:06:56En tant que tel, sauf à proposer un projet d'équilibre.
01:06:58Mais il y aura le projet de loi de finances, une fois encore, qui aura du mal à passer.
01:07:03Mais cette réforme des retraites, elle nous a été imposée par 49.3.
01:07:07Elle n'était pas budgétisée.
01:07:09Donc, ça ne tient pas la route, en fait.
01:07:11Ça ne tient pas la route.
01:07:12Surtout, il faudra montrer que ça fait faire des économies.
01:07:14Pour l'instant, rien ne le montre.
01:07:16Au contraire.
01:07:17Parce que, vous le savez très bien, je crois que ces deux personnes de plus de 60 ans sur
01:07:21trois arrivent à la retraite en étant soit au chômage, soit au RSA, soit en maladie.
01:07:26Donc, les économies que vous feriez éventuellement pendant deux ans sur les caisses retraites,
01:07:30vous ferez un surcoût sur les caisses chômage, les caisses maladie ou le RSA.
01:07:34Un enseignement quand même attiré des élections législatives, c'est que l'ensemble des électeurs
01:07:40du Nouveau Front Populaire et du Rassemblement National ont été très nombreux.
01:07:44Et tous voulaient l'abrogation de la réforme des retraites.
01:07:47Il y a quand même un consensus.
01:07:49Mais attendez, vous pouvez même aller plus loin.
01:07:51C'est-à-dire que neuf salariés du privé sur dix ou neuf salariés français sur dix
01:07:54étaient contre la réforme des retraites.
01:07:56Et on a été très nombreux à le commenter ces derniers temps.
01:08:01Je suis tout à fait d'accord.
01:08:02Il ne faut quand même pas oublier qu'il y a eu des millions de Français dans les rues.
01:08:05Et dans tous ces millions de Français, il y avait toutes les sensibilités politiques
01:08:08qui étaient représentées.
01:08:09Donc, l'abrogation de la réforme des retraites, après chacun la porte selon ses sensibilités,
01:08:14son programme.
01:08:15Mais dans l'ensemble, elle répond quand même à une attente des Français.
01:08:18La politique, pour moi, je ne suis pas le porte-parole de Lucie Castex, ni du Parti socialiste,
01:08:23ni d'aucun autre parti puisque je suis de la société civile.
01:08:27Néanmoins, je suis une sensibilité de gauche.
01:08:28Et donc, je vais porter un peu la parole de Lucie Castex.
01:08:32Elle fait de la politique.
01:08:33Il faut un marqueur en politique.
01:08:35Vous en avez, vous en faites.
01:08:37Donc, l'abrogation de la réforme des retraites est un marqueur.
01:08:40C'était dans le programme de la gauche.
01:08:41Et comment elle le fait ?
01:08:42Comment ce sera budgété ?
01:08:43Effectivement, il y aura un projet de loi de finances qui travaillera à la manière
01:08:47de pouvoir faire cette réforme des retraites.
01:08:49Mais c'est compliqué de dire qu'elle ne puisse pas être financée.
01:08:52Alors qu'il y a le projet de loi de finances qui n'est toujours pas discuté.
01:08:55Arnaud Nguetcha, vraiment, on n'est qu'entre nous.
01:08:58Vous avez échangé avec elle hier soir ou pas ?
01:09:00Oui, j'ai échangé avec elle.
01:09:01Alors, qu'est-ce qu'elle vous dit ?
01:09:02Parce que moi, je veux comprendre.
01:09:03Est-ce que vous l'appelez en lui disant « Attendez, Lucie, c'est le Gorafi ? »
01:09:08Ou vraiment, je ne sais pas si vous la tutoyez là, vous voyez ?
01:09:12Je la tutoie.
01:09:13On te propose Matignon là, c'est sérieux ?
01:09:14Et qu'est-ce qu'elle vous dit ?
01:09:15C'est vertigineux pour elle ? Elle est inquiète ?
01:09:18Ou elle est concentrée ?
01:09:19Non, elle est concentrée.
01:09:20Elle est déterminée.
01:09:22Mais c'est une fille déterminée.
01:09:24J'ai eu l'occasion de la rencontrer dans le cadre du travail.
01:09:27C'est une fille avec qui j'ai travaillé puisque moi, en tant qu'adjoint aux relations internationales,
01:09:33évidemment, j'ai travaillé sur mon budget avec elle lorsqu'elle était conseillère budgétaire de la maire de Paris
01:09:38puis ensuite directrice des finances de la ville de Paris.
01:09:42Donc, c'est une fille extrêmement compétente.
01:09:45Et puis, c'est quelqu'un de très déterminé.
01:09:47Je veux dire, tous ceux qui ont pu rencontrer Lucie Castex, c'est un tempérament,
01:09:50ce qui s'appelle un tempérament.
01:09:52Elle a beaucoup de caractère, une vision de ce qu'elle veut faire.
01:09:57Elle l'a notamment exprimé à travers ses engagements pour le maintien du service public.
01:10:02Alors, moi qui suis un enfant du service public quelque part,
01:10:05puisque j'ai une mère institutrice et un père directeur d'hôpital,
01:10:07ce n'est pas moi qui vais aller à l'encontre de cela.
01:10:10Et puis, je pense qu'on est tous d'accord pour dire que les services publics ont été très mal menés ces dernières années en France
01:10:15et qu'il est temps de réinvestir les services publics.
01:10:17Oui, mais moi, je l'ai écouté attentivement ce matin, Arnaud Gatcha,
01:10:20je l'ai écouté attentivement sur France Inter.
01:10:21C'est bien qu'elle ait une vision sur les services publics.
01:10:23Vous avez entièrement raison.
01:10:24Les cinq priorités des Français, là aussi, elles sont très claires.
01:10:27En un, c'est le pouvoir d'achat.
01:10:29En deux, c'est la question migratoire.
01:10:31En trois, c'est la question sécuritaire.
01:10:33En quatre, c'est la question de l'environnement.
01:10:35Et en cinq, la santé.
01:10:36Donc, moi, je serais très curieux de l'entendre sur les questions migratoires,
01:10:39sur les questions de sécurité et sur les questions non pas de santé,
01:10:42puisque ça concerne le service public et on l'a déjà entendu,
01:10:44mais sur de moins ces deux points.
01:10:46Et quand on parlait de sujets très consensuels, vous avez entièrement raison.
01:10:49La réforme des retraites, il y avait une sorte de consensus
01:10:51pour dire qu'elle était brutale.
01:10:53Mais il y a aussi un consensus sur les questions migratoires,
01:10:56par exemple chez les Français.
01:10:57Il n'y a rien de plus consensuel que la régulation des flux migratoires.
01:11:01Il n'y a rien de plus consensuel que le soutien des forces de l'ordre,
01:11:04à part chez certains dans le nouveau flux populaire.
01:11:07Mais vous savez bien ce que j'en pense.
01:11:08Elle n'en a pas parlé.
01:11:09Et donc, avec Mme Castex.
01:11:10Elle n'en a pas parlé ce matin.
01:11:11On ne lui a pas posé la question en même temps,
01:11:12donc on ne peut pas savoir ce qu'elle...
01:11:13Ah bah oui, mais elle était sur France Inter.
01:11:14Vous croyez qu'on pose des questions sur les questions de sécurité et d'immigration ?
01:11:17Vous plaisantez ou pas ?
01:11:18En tout cas...
01:11:20Allez-y.
01:11:21Vous exagérez un peu.
01:11:22Non, absolument pas.
01:11:23Après, je pense qu'effectivement, il est temps, même pour la gauche,
01:11:28de pouvoir traiter de ces sujets réellement.
01:11:31Je pense que les Français sont aussi en attente de réponses
01:11:34des forces de gauche sur ces sujets.
01:11:36Oui, mais je vais vous dire, par exemple,
01:11:38il n'a été aucunement question...
01:11:40Si je me trompe, je présente encore une fois mes excuses,
01:11:43mais je crois qu'il n'a été aucunement question
01:11:45de la faire Thomas Porte ce matin avec Madame Castex.
01:11:48Encore une fois...
01:11:49Vous qui recevez les maires du monde entier pour les Jeux olympiques,
01:11:53est-ce que les déclarations de Thomas Porte sont de nature
01:11:56à rajouter un peu de l'huile sur le feu,
01:11:59un feu qui est déjà ardent,
01:12:01et donc de mettre une cible sur le dos
01:12:03de maires israéliens qui viendraient
01:12:06et que vous avez peut-être reçus ces dernières heures ?
01:12:08Alors, pareil, on ne lui a pas posé la question,
01:12:10donc je pense que si on lui avait posé la question,
01:12:11elle aurait répondu.
01:12:12Je vous répète, elle était sur France Inter, c'est normal.
01:12:13En ce qui concerne Thomas Porte, moi j'ai été très clair,
01:12:15j'ai fait un tweet, c'est inacceptable.
01:12:17Ces propos ne peuvent pas se tenir.
01:12:20Nous allons accueillir le monde,
01:12:22la délégation israélienne est là,
01:12:24bienvenue aux Jeux olympiques et paralympiques,
01:12:26comme le président israélien qui sera à la cérémonie d'ouverture,
01:12:30et je m'en réjouis.
01:12:31Ce n'est pas possible de tenir de tels propos,
01:12:34et donc ils ont été condamnés très clairement
01:12:38en ce qui me concerne pour la ville de Paris,
01:12:40et le président de la République hier soir...
01:12:43J'entends, mais il faudrait peut-être que,
01:12:45même si vous ne faites pas partie du Parti socialiste,
01:12:47je n'ai pas vu de communiqué du Parti socialiste
01:12:49condamnant les propos de M. Porte.
01:12:53On ferme cette parenthèse Porte.
01:12:55M. le député, vraiment merci d'être venu ce matin.
01:12:59On vous souhaite de bonnes vacances,
01:13:00puisque j'imagine que c'est les vacances des députés.
01:13:02Vous reprenez quand l'activité ?
01:13:04On n'a pas la date encore, vous savez.
01:13:06C'est incroyable, c'est quand même fou.
01:13:08Probablement début septembre.
01:13:09Vous méritez des vacances, je ne suis pas sûr.
01:13:11Je pense que vous ne travaillez pas suffisamment.
01:13:14Vous voulez rester encore un peu,
01:13:15parce qu'on va parler de Rima Hassan
01:13:16et de François-Xavier Bellamy, ce qui s'est passé hier.
01:13:19Allez, restez encore quelques minutes.
01:13:21Tous nos regards sont portés ces derniers temps
01:13:23sur l'Assemblée nationale,
01:13:24mais on a tendance à oublier
01:13:25ce qui se passe au Parlement européen.
01:13:27Et ce qui s'est passé hier est absolument essentiel.
01:13:30Vous avez, j'essaie de le résumer rapidement,
01:13:32à Bruxelles, vous avez eu les mêmes élections
01:13:34pour les postes clés.
01:13:36Ça s'est passé hier que ce qu'on avait vécu
01:13:38la semaine dernière à l'Assemblée nationale.
01:13:40Mais à la différence de l'Assemblée nationale,
01:13:43c'est quasi arithmétique.
01:13:45Lorsque vous êtes des groupes importants,
01:13:47par exemple le groupe de l'Est, le groupe de gauche,
01:13:49vous avez des postes qui vous sont quasiment acquis.
01:13:53Par exemple, vous avez Rima Hassan
01:13:56qui a été propulsé par le groupe européen de gauche
01:14:00à la vice-présidence de la Commission européenne.
01:14:03Rima Hassan.
01:14:04Des droits de l'homme.
01:14:05Des droits de l'homme, pardon.
01:14:08François-Xavier Bellamy a alerté l'ensemble des députés
01:14:13ou une grande partie des députés
01:14:15pour qu'au moment du vote,
01:14:17il y ait finalement un blocage qui soit effectué.
01:14:21Et ça a été effectué.
01:14:23Finalement, Madame Rima Hassan,
01:14:25le vote a été suspendu.
01:14:27Il va y avoir un nouveau vote le 5 septembre prochain.
01:14:30Mais dans les couloirs du Parlement européen,
01:14:32on nous explique que c'est quasiment impossible
01:14:34que Mme Rima Hassan devienne la vice-présidente
01:14:37de la Commission des droits de l'homme
01:14:39au Parlement européen.
01:14:40Ça a un sens quand même.
01:14:42On regarde le sujet.
01:14:43Je sais que François-Xavier Bellamy est en direct avec nous
01:14:45parce qu'il a été menacé sur les réseaux sociaux
01:14:47par Madame Hassan.
01:14:48Mais d'abord, voyons le sujet.
01:14:50Et on vous prend juste après, Monsieur.
01:14:54Dans les couloirs du Parlement européen,
01:14:56des regards déroutés.
01:14:58Compte tenu de la composition de l'hémicycle,
01:15:00Rima Hassan, seule candidate en lice,
01:15:02s'apprêtait à briguer le poste de vice-présidente
01:15:05de la Commission des droits de l'homme.
01:15:07Mais c'était sans compter la mobilisation
01:15:09de François-Xavier Bellamy.
01:15:11Vous imaginez sans peine ce qu'une élection comme celle-ci
01:15:14aurait eu de conséquences
01:15:16et le fait qu'évidemment elle aurait offert
01:15:18une tribune à Madame Hassan
01:15:20qui, après le 7 octobre,
01:15:22a déclaré que les actions du Hamas étaient légitimes.
01:15:25Je crois que les déclarations qu'elle a multipliées
01:15:27sur ce sujet la disqualifient à jamais
01:15:30pour parler de droit de l'homme.
01:15:32Les Républicains n'ont obtenu qu'un report du scrutin.
01:15:35Mais l'eurodéputé est déterminé à tout faire
01:15:38pour empêcher son élection.
01:15:40Nous ne laisserons pas le Parlement européen
01:15:42devenir une tribune pour ceux qui aujourd'hui
01:15:44ferment les yeux sur l'antisémitisme
01:15:46qui gangrène nos sociétés.
01:15:48Nous ne laisserons pas les avocats du Hamas
01:15:51utiliser cette institution
01:15:53et qu'ils nous trouveront, qu'ils me trouveront
01:15:55toujours face à eux.
01:15:57L'intéressé n'a pas tardé à réagir.
01:15:59La lâcheté qui vous anime ici
01:16:01est la même que celle qui est dans votre regard
01:16:03vide et fuyant quand je vous croise
01:16:05dans les couloirs du Parlement européen.
01:16:07Tremblez, ce n'est que le début.
01:16:09D'ici début septembre, le groupe de l'Eft
01:16:11doit donc proposer un autre candidat.
01:16:14On propose par exemple la réaction
01:16:16de Florence Bergeau-Blackler.
01:16:18Rima Hassan aurait pu devenir vice-présidente
01:16:20de la commission des droits de l'homme
01:16:22du Parlement européen, oui.
01:16:24C'est dire si ces institutions internationales
01:16:26doivent être surveillées
01:16:28comme le lait sur le feu.
01:16:30Monsieur l'eurodéputé François-Xavier Bellamy,
01:16:32merci d'être en direct dans l'heure des pros ce matin.
01:16:34Je rappelle cette déclaration de Rima Hassan
01:16:36qui vous intime
01:16:38lors de « Tremblez, ce n'est que le début ».
01:16:40La lâcheté qui vous anime ici
01:16:42est la même que celle qui est dans votre regard
01:16:44vide et fuyant quand je vous croise
01:16:46dans les couloirs du Parlement européen.
01:16:48Est-ce qu'aujourd'hui,
01:16:50ces propos
01:16:52vous inquiètent ?
01:16:54Quel regard vous portez sur ce qui s'est passé
01:16:56ces 24 dernières heures ?
01:16:58Ces propos sont
01:17:00affligeants et désolants.
01:17:02Ça ne me fait pas trembler
01:17:04et je voudrais
01:17:06rassurer Mme Hassan sur le fait que
01:17:08ces menaces n'ont aucune chance
01:17:10de m'intimider.
01:17:12Je crois qu'elle montre surtout
01:17:14par la violence de sa réaction
01:17:16la déception qu'elle éprouve de ne pas avoir
01:17:18pu décrocher cette fonction.
01:17:20Je crois que symboliquement ça aurait été
01:17:22effectivement dramatique parce que
01:17:24l'un des grands défis auxquels l'Europe
01:17:26entière et la France en particulier
01:17:28sont confrontés, c'est en effet
01:17:30la montée de l'antisémitisme,
01:17:32la montée d'une haine
01:17:34qui menace directement
01:17:36les principes même
01:17:38de ces droits fondamentaux,
01:17:40de ces droits de l'homme sur lesquels
01:17:42l'Union européenne s'est construite.
01:17:44Aujourd'hui, Mme Hassan alimente
01:17:46cet antisémitisme,
01:17:48y compris d'ailleurs par la violence des mots
01:17:50qu'elle publie sur les réseaux sociaux
01:17:52depuis des semaines maintenant.
01:17:56J'ai fait ce que je crois être
01:17:58le devoir
01:18:00d'un parlementaire européen,
01:18:02être au combat tous les jours,
01:18:04être prêt à réagir lorsqu'il faut
01:18:06éviter le pire ou promouvoir le meilleur
01:18:08et en l'occurrence hier,
01:18:10c'est je crois
01:18:12une situation catastrophique
01:18:14qui a été évitée parce que
01:18:16j'ai alerté à temps
01:18:18nos collègues.
01:18:20C'est la règle dans ce parlement
01:18:22que le pluralisme,
01:18:24désolons que cette règle ne soit pas complètement appliquée,
01:18:26pour moi elle me paraît légitime,
01:18:28que le pluralisme des forces politiques soit représenté
01:18:30dans les fonctions d'organisation
01:18:32de notre institution parlementaire,
01:18:34c'est ce qui devait conduire
01:18:36Mme Hassan à devenir vice-présidente
01:18:38de cette commission des droits de l'homme.
01:18:40Pour moi, il y a évidemment là
01:18:42un problème majeur qui est lié
01:18:44à ce qu'elle a pu publier, écrire, dire,
01:18:46à ce qu'elle incarne, ce qu'elle aurait
01:18:48fait de cette fonction, et cette décision
01:18:50elle est définitive.
01:18:52D'accord, mais il y a un nouveau vote
01:18:54je crois c'est début septembre.
01:18:56Mais pour les téléspectateurs qui nous regardent
01:18:58et même pour nous, on a du mal à comprendre
01:19:00Monsieur l'Eurodéputé
01:19:02comment Rima Hassan
01:19:04a pu être propulsé par le groupe
01:19:06de gauche
01:19:08à l'Assemblée européenne, au Parlement
01:19:10européen, à la vice-présidente
01:19:12de la commission des droits de l'homme.
01:19:14Ça veut dire que les eurodéputés ne connaissent
01:19:16pas Madame Hassan.
01:19:18En réalité, ça c'est une question qu'il faut poser
01:19:20au groupe de la gauche.
01:19:22Comment est-ce qu'ils en arrivent à promouvoir
01:19:24en effet un tel discours,
01:19:26de tels propos,
01:19:28et vous le voyez d'ailleurs très bien dans cette réaction
01:19:30de Madame Hassan, finalement comment est-ce que
01:19:32la gauche finit par banaliser
01:19:34la violence, la menace, l'intimidation.
01:19:36Mais c'est d'une certaine
01:19:38manière leur responsabilité.
01:19:40Moi je crois assez
01:19:42normal qu'un Parlement
01:19:44puisse refléter dans sa structuration
01:19:46la diversité des forces politiques
01:19:48qu'il constitue, et je le redis, je suis
01:19:50le premier à regretter que ce ne soit pas
01:19:52complètement le cas. On l'a vécu aussi,
01:19:54je vois que le Président de la République a dit que c'était un
01:19:56problème que le Rassemblement national ne soit
01:19:58pas représenté dans les organes
01:20:00de direction de l'Assemblée nationale,
01:20:02je partage ce conseil. Je crois qu'au fond
01:20:04il est légitime
01:20:06que des gens qui viennent
01:20:08de formations politiques différentes puissent
01:20:10exercer des responsabilités. Et donc cette fonction
01:20:12elle était dévolue au groupe de la gauche
01:20:14et c'est le groupe de la gauche qui a choisi
01:20:16de confier cette
01:20:18position à Mme Hassan et c'est ce qui
01:20:20m'a fait réagir. Donc maintenant nous nous avons dit
01:20:22très clairement à ce groupe qu'ils ont
01:20:24désormais un mois devant eux pour
01:20:26changer leur candidature
01:20:28pour que quelqu'un
01:20:30qui puisse exercer
01:20:32normalement cette fonction soit proposée
01:20:34par eux. S'ils ne le font pas,
01:20:36s'ils présentent de nouveau Rima Hassan,
01:20:38alors je le dis très clairement,
01:20:40nous présenterons un candidat face
01:20:42à elle et ce candidat gagnera.
01:20:44Ce qui a été vérifié hier,
01:20:46c'est que suite au travail que nous avons fait
01:20:48pour expliquer les enjeux, il y a
01:20:50aujourd'hui une majorité dans cette commission
01:20:52qui ne veut pas de l'élection de
01:20:54Rima Hassan dans cette position. Je crois que c'est une bonne nouvelle.
01:20:56Merci beaucoup
01:20:58pour votre témoignage dans l'heure des pros. Ce matin
01:21:00François-Xavier Bellamy, je me tourne vers
01:21:02vous quand même Laurent Jacobelli.
01:21:04François-Xavier Bellamy qui
01:21:06regrette le fait que l'ERN
01:21:08n'ait pas de poste-clé à l'Assemblée
01:21:10nationale. Mais revenons sur le cas Rima Hassan
01:21:12qui aurait dû
01:21:14devenir, je le rappelle,
01:21:16vice-présidente de la commission des droits
01:21:18de l'homme à Bruxelles. Et on sait
01:21:20combien ses propos ont
01:21:22pu être condamnés et se le seront
01:21:24peut-être par la justice. Ils ont été condamnés
01:21:26politiquement, moralement, peut-être par la justice dans
01:21:28les prochains mois puisqu'il y a une enquête
01:21:30pour apologie du terrorisme
01:21:32à son endroit. Oui, la porte-parole
01:21:34du Hamas, je pense qu'on ne peut pas l'appeler autrement,
01:21:36qui aurait été élue au cœur même des institutions
01:21:38européennes, ça aurait été terrible. Mais c'est la stratégie
01:21:40d'une partie de la gauche et de l'extrême-gauche
01:21:42en Europe. C'est de faire de l'antrisme
01:21:44partout, d'être présent partout pour défendre des thèses
01:21:46petit à petit qui sont, on le voit
01:21:48bien, sous prétexte d'antisionisme
01:21:50de plus en plus proche de l'antisémitisme.
01:21:52Madame Rima Hassan
01:21:54menace, elle intimide.
01:21:56Comment on peut dire à un eurodéputé
01:21:58tremblé ? Ce n'est que le début.
01:22:00Tout cela est une longue série de citations
01:22:02de la France insoumise qui glacent
01:22:04le sang, qui montrent bien qu'ils ne sont plus
01:22:06du côté de la République, qu'ils ne sont plus du côté de la raison
01:22:08et qu'ils sont prêts à tout pour être élus
01:22:10et défendre des causes qui
01:22:12nous semblent peu légitimes.
01:22:14Puisque M. Bellamy semble plein de bonnes
01:22:16résolutions, il faudra qu'il nous explique pourquoi
01:22:18il a voté pour Mme von der Leyen,
01:22:20pourquoi le PPE,
01:22:22le parti européen dans lequel il est
01:22:24inscrit, refuse qu'il y ait des vice-présidences
01:22:26données aux patriotes et
01:22:28aux partis souverainistes et
01:22:30puisqu'il voudrait que nous soyons représentés à l'Assemblée nationale
01:22:32dans les instances, qu'il prenne son téléphone
01:22:34qu'il appelle M. Wauquiez et qu'il lui demande
01:22:36pourquoi il a négocié notre absence au profit
01:22:38de ses propres troupes.
01:22:40C'était beaucoup de questions et ça a amené
01:22:42un nouveau débat et on est encore
01:22:44ici jusqu'à 11h et non jusqu'à
01:22:4619h. Mais ça pouvait être effectivement
01:22:48très pertinent. Rachel Kahn.
01:22:50Rima Hassan est une femme dangereuse
01:22:52qui met depuis...
01:22:54Mais élue.
01:22:56Justement, mais justement, élue, qui est censée
01:22:58nous représenter, qui est censée
01:23:00représenter tous les citoyens
01:23:02au niveau européen. Et ce qu'elle fait,
01:23:04c'est qu'elle utilise finalement
01:23:06cette institution comme un cheval de Troie
01:23:08pour
01:23:10propager cette haine.
01:23:12Rima Hassan, c'est quelqu'un qui coagule
01:23:14toutes ces haines entre la victimocratie,
01:23:16l'islamisme,
01:23:18les quartiers, qui utilisent
01:23:20une nouvelle fois la lutte contre le racisme
01:23:22pour être
01:23:24tout à fait antisémite.
01:23:26Et je tenais vraiment à remercier François-Xavier
01:23:28Bellamy pour ce qu'il a fait,
01:23:30pour sa venue. Appuyé également par
01:23:32Mathieu Vallée. Appuyé par
01:23:34son groupe. Non, mais pas que son groupe.
01:23:36Mathieu Vallée a été
01:23:38également actif dans
01:23:40ce front, entre guillemets,
01:23:42ce cordon sanitaire qui a été fait.
01:23:44Très bien.
01:23:46Puisque Rima Hassan parle
01:23:48des yeux
01:23:50de François-Xavier Bellamy,
01:23:52il a les yeux d'une clarté et d'une
01:23:54détermination pour conduire
01:23:56ce nouveau mandat qui est
01:23:58très rassurant et je tenais à
01:24:00le soutenir. La publicité,
01:24:02on revient dans un instant. Merci
01:24:04monsieur le député. Très bonnes vacances.
01:24:06Rendez-vous. Donc c'est des vacances à durée indéterminée.
01:24:08Moi j'ai jamais vu ça de ma vie.
01:24:10Il faut être député pour vivre ça.
01:24:12C'est d'un même exceptionnel. On ne sait pas quand est-ce qu'on
01:24:14reprend le boulot. Là on part.
01:24:16On peut partir en dehors de l'Assemblée en circonstance.
01:24:18Alors ça c'est le mensonge que vous dites à tout le monde.
01:24:20Venez en Moselle. Bien sûr que je vais
01:24:22aller en Moselle. J'aime la Moselle. Vive la Moselle.
01:24:24On va parler des JO.
01:24:26On va parler de Céline Dion. M. Arnaud Gatcha,
01:24:28vous allez nous raconter un peu
01:24:30les coulisses de ces Jeux Olympiques
01:24:32puisque vous êtes chargé des relations internationales
01:24:34et de la francophonie.
01:24:36Vous allez nous donner 2-3 billes pour la cérémonie.
01:24:38Allez, un tips.
01:24:40Un seul. Vous êtes allé vous baigner
01:24:42dans la Seine ?
01:24:44M. Gatcha, vous êtes allé vous baigner dans la Seine ou pas ?
01:24:46J'étais avec la mer. Vous êtes allé dans l'eau ?
01:24:48Non, moi je ne suis pas allé dans l'eau. Pourquoi ? Vous avez peur ?
01:24:50Non, je n'avais pas peur du tout.
01:24:52J'ai accompagné l'ambassadeur d'Allemagne
01:24:54qui se baignait avec la mer de Paris
01:24:56dans la Seine.
01:24:58Je me suis occupé de l'ambassadeur.
01:25:00Vous allez le faire ? Vous allez vous baigner ? Bien sûr.
01:25:02C'est vraiment très agréable de se baigner dans la Seine.
01:25:04C'est super sympa. J'adore cette idée.
01:25:06Il est trop réducteur
01:25:08de dire qu'un milliard quatre cents millions
01:25:10pour faire trempette dans la Seine.
01:25:12Je ne le dirai jamais. On va en parler.
01:25:14C'est caricatural de dire ça.
01:25:16Peut-être que Mme Castey
01:25:18a pensé le budget
01:25:20de la baignade dans la Seine.
01:25:22Il faudrait lui demander si ce n'était pas un peu
01:25:24trop cher. Si vous voulez, je suis prêt à vous en parler.
01:25:26Écoutez, c'est pour ça que vous êtes là.
01:25:28On parlera des Etats-Unis après aussi avec Gérald Olivier.
01:25:30La pub, on revient dans un instant.
01:25:34Elle était très courte
01:25:36cette pause publicitaire, mais avec Jean-Pierre Pasqualini
01:25:38je lui disais, moi je dis tout
01:25:40téléspectateurs. J'étais en train de vous dire, mais Lady Gaga
01:25:42alors moi j'aime beaucoup, je suis
01:25:44un grand fan de Lady Gaga, mais bon
01:25:46qu'est-ce qu'elle fait pour la cérémonie des JO à Paris ?
01:25:48On n'a pas suffisamment d'artistes français ?
01:25:50En tout cas, elle fait partie
01:25:52et vous allez rire et vous allez
01:25:54m'attaquer. Non, jamais je vous attaquerai.
01:25:56Je peux vous faire un câlin. Elle est une ambassadrice
01:25:58du patrimoine de la chanson française.
01:26:00Elle a imposé au monde
01:26:02entier, aux jeunes, dans Star
01:26:04Is Born, un film qui a marqué
01:26:06toute la jeunesse, la chanson La Vie en Rose
01:26:08d'Edith Piaf.
01:26:10Les jeunes connaissent La Vie en Rose d'Edith Piaf.
01:26:12Ils connaissent aussi la reprise
01:26:14qui est magnifique de Lady Gaga, ou peut-être qu'ils ne
01:26:16la connaissent pas. Non, mais Lady Gaga
01:26:18a permis à une nouvelle génération
01:26:20de découvrir cette chanson
01:26:22et d'ailleurs, on parle beaucoup d'Edith Piaf
01:26:24pour cette cérémonie. Vous savez qu'on a dit qu'Aïana
01:26:26Camorra allait chanter Edith Piaf.
01:26:28On parle de la chanson. Mais Céline Dion, c'est sûr ou pas
01:26:30Jean-Pierre ? Ben non, mais non, c'est des
01:26:32bruits qui courent. Rien n'est sûr. Est-ce que vous avez
01:26:34entendu des gens officiels affirmer
01:26:36ce qui allait se passer dans cette cérémonie ? C'est pour ça qu'il y a
01:26:38Arnaud Gatcha avec nous sur ce plateau.
01:26:40Céline en 96
01:26:42avait créé une chanson originale.
01:26:44Elle ne peut pas se permettre, après avoir
01:26:46chanté The Power of Dream,
01:26:48le pouvoir des rêves, de reprendre
01:26:50une petite, enfin une grande
01:26:52chanson. Mais là, elle va
01:26:54créer quelque chose. Ah non,
01:26:56j'espère qu'elle va reprendre ses classiques. Moi, je voudrais
01:26:58qu'elle fasse un medley qui est Prières païennes,
01:27:00qui est sous le vent. Moi, je suis un grand
01:27:02fan de Céline Dion. Je voulais commencer par
01:27:04cette information hier soir.
01:27:06Merci vraiment à cette gauche qui nous trouve
01:27:08un nom, Emmanuel Macron, qui
01:27:10fait une interview à 20h et
01:27:12qui nous empêche de parler de Céline.
01:27:14On fait le point sur l'information avec ce maillot à l'abîmé.
01:27:19Emmanuel Bompard défend la candidature
01:27:21de Lucie Castet à Matignon.
01:27:23C'est la responsabilité d'Emmanuel
01:27:25Macron de l'appeler, déclare ce matin
01:27:27le coordinateur insoumis,
01:27:29qui va jusqu'à appeler à des mobilisations
01:27:31pour, je cite, contraindre le président
01:27:33à faire ce qu'il devrait faire.
01:27:35À 48h des JO, la tension
01:27:37monte d'un cran. Un jeune de 18 ans,
01:27:39accusé d'avoir projeté des actions violentes pendant
01:27:41la compétition, a été interpellé en Gironde
01:27:43et un russe soupçonné de préparer
01:27:45des opérations hostiles de déstabilisation
01:27:47a été écroué.
01:27:49À deux jours de la cérémonie,
01:27:51je vous le disais, d'ouverture, des danseurs
01:27:53maintiennent leur préavis de grève.
01:27:55Les négociations entre les organisateurs
01:27:57des jeux et le syndicat, les représentants,
01:27:59n'ont toujours pas abouti. Au cœur
01:28:01de la colère de ces artistes, des conditions,
01:28:03je cite, honteuses pour le spectacle.
01:28:05Merci beaucoup ce maillot à l'abîmé.
01:28:07Nous a rejoints sur le plateau Gérald
01:28:09d'Olivier, merci d'être présent, spécialiste
01:28:11des Etats-Unis. Moi quand j'ai une question
01:28:13sur les Etats-Unis, maintenant je vous appelle à chaque fois,
01:28:15même si vous habitez loin. Et comme ça
01:28:17bouge quasi quotidiennement
01:28:19du côté des Etats-Unis,
01:28:21quasiment tous les jours vous êtes là.
01:28:23Et c'est un plaisir de vous avoir sur le plateau, on en parlera
01:28:25dans cette émission. Mais peut-être la dernière information
01:28:27est la plus importante Arnaud Gatcha, sur la cérémonie
01:28:29d'ouverture des JO et la pression
01:28:31qui est mise par les danseurs.
01:28:33Qu'est-ce que vous pouvez nous dire ?
01:28:35Est-ce qu'on doit craindre que dans 48h
01:28:37les danseurs
01:28:39qui devaient participer à la cérémonie
01:28:41d'ouverture des JO ne soient pas
01:28:43présents ou fassent une sorte d'apnée en
01:28:45plein direct ?
01:28:46Thomas Joly, qui est directeur
01:28:48artistique de la cérémonie d'ouverture,
01:28:50travaille à ce que cette cérémonie
01:28:52puisse se dérouler
01:28:54dans les meilleures conditions possibles. Moi j'ai entièrement
01:28:56confiance en lui, je pense qu'il va réussir
01:28:58à lever les obstacles
01:29:00qui peuvent se présenter. Juste je disais par rapport
01:29:02à Céline Dion...
01:29:04On revient sur le sujet.
01:29:05On revient sur les différentes rumeurs qui courent
01:29:07sur un certain nombre d'artistes,
01:29:09Lady Gaga... Personne ne sait en fait,
01:29:11je vais être honnête, c'est-à-dire que je pense qu'à part
01:29:13la maire de Paris, le président de la République,
01:29:15Tony Estanguet et
01:29:17Thomas Joly, personne ne sait,
01:29:19c'est le secret.
01:29:20Les yeux dans les yeux, vous ne savez pas.
01:29:22Regardez-moi les yeux dans les yeux,
01:29:24vous me dites, Elliot, je ne sais pas.
01:29:26Ah, donc ça veut dire que vous savez des choses.
01:29:28Non, je sais peu de choses, je sais des rumeurs.
01:29:30Oui, mais alors,
01:29:32Céline Dion, qu'est-ce qu'elle fait à Paris ?
01:29:34Comme je tiens ma tête...
01:29:38Ok, plus sérieusement,
01:29:40le préavis de grève, est-ce que ça vous inquiète,
01:29:42M. Arnaud Gatcha ? Est-ce que vous êtes
01:29:44finalement, vous craignez
01:29:46des mobilisations sociales en pleine
01:29:48cérémonie ?
01:29:49Écoutez, depuis le début, franchement,
01:29:51que ce soit l'arrivée de la flamme
01:29:53à Marseille, le déroulé de la flamme,
01:29:55l'arrivée de la flamme à Paris,
01:29:57tout se passe quand même dans les meilleures
01:29:59conditions. Alors oui, ça et là, c'est quand même
01:30:01une énorme organisation.
01:30:03Il va y avoir des demandes,
01:30:05mais je suis sûr que tout ça va
01:30:07se débloquer.
01:30:09Je veux dire, tout le monde est... Moi, autour de moi,
01:30:11je sens vraiment monter une effervescence.
01:30:13Il y a eu... Je parlais avec
01:30:15un sondeur qui me disait que ça y est, les Français étaient
01:30:17vraiment dedans. La flamme
01:30:19à Paris ce week-end a montré quand même
01:30:21l'investissement notamment des Parisiens, et on l'avait vu
01:30:23à Marseille, pour ne pas parler que de Paris.
01:30:25Et donc, je suis vraiment très confiant,
01:30:27je suis sûr que ce souci va se régler.
01:30:29Bon, revenons sur
01:30:31l'une des informations, peut-être
01:30:33un peu plus... Voilà, on peut respirer un peu,
01:30:35et Céline Dion. Quand je vous disais que c'était absolument
01:30:37historique, c'est que Céline Dion n'a plus fait
01:30:39Jean-Pierre Pasqualini une
01:30:41représentation
01:30:43depuis 4 ans.
01:30:45La dernière, c'était aux Etats-Unis. Comment va
01:30:47Céline Dion ?
01:30:49On a vu quelques vidéos
01:30:51prises à la sortie de son
01:30:53hôtel à Paris. D'ailleurs, je vous conseille de suivre
01:30:55son taxi, parce qu'elle va les répéter.
01:30:57Donc, on saura avant
01:30:59vendredi soir
01:31:01où elle va chanter exactement.
01:31:03Parce que c'est pas possible que Céline,
01:31:05qui est une grande professionnelle, débarque
01:31:07au dernier moment sur une péniche
01:31:09ou une plateforme sur la scène.
01:31:11C'est carrément impossible.
01:31:13Moi, qui la connais depuis 1983,
01:31:15donc ça fait quand même pas mal d'années,
01:31:17elle a toujours soigné. Donc peut-être qu'elle a répété
01:31:19dans sa chambre, mais maintenant, il faut qu'elle répète
01:31:21in situ.
01:31:23C'était hier, les images de Céline Dion
01:31:25qui débarquait dans la capitale.
01:31:27C'est vrai qu'elle a faibli.
01:31:29Elle a eu des crises à répétition
01:31:31sur une maladie qu'on connaît
01:31:33mal. On a vu un film qui est
01:31:35passé, on le sait,
01:31:37un peu partout dans le monde, où on a montré
01:31:39une crise. Ce film
01:31:41et cette crise se baladent sur YouTube.
01:31:43C'est vrai que c'est très impressionnant
01:31:45ce qu'elle a vécu aujourd'hui.
01:31:47En tout cas, elle a envie de chanter.
01:31:49Elle a envie de chanter, elle a envie d'y aller.
01:31:51Maintenant, je pense pas
01:31:53qu'elle est venue faire du shopping.
01:31:55Autre chose concernant
01:31:57la cérémonie des Jeux Olympiques, c'est la flamme
01:31:59olympique qui va notamment passer
01:32:01par la Seine-Saint-Denis et par la ville de
01:32:03Saint-Denis. Il s'avère que parmi les porteurs
01:32:05de la flamme, on va avoir
01:32:07Snoop Dogg. Là, les gens se disent
01:32:09qu'ils nous regardent ce matin, mais ils ne connaissent pas
01:32:11Snoop Dogg. C'est un artiste américain
01:32:13ultra connu, rappeur
01:32:15de 53 ans,
01:32:17qui est une icône
01:32:19dans la musique urbaine.
01:32:21C'est quelqu'un également
01:32:23qui, ouvertement,
01:32:25est une sorte de porte-parole de la marijuana.
01:32:27C'est un fumeur
01:32:29assumé et qu'il le présente.
01:32:31Marion Maréchal a dit « Le trafic de drogue ravage
01:32:33notre pays et nous allons mettre en valeur
01:32:35alors que vous voyez Snoop Dogg qui tweet
01:32:37nous allons mettre en valeur un rappeur américain
01:32:39dont la carrière s'est construite sur la promotion
01:32:41de sa consommation de cannabis. Où sont
01:32:43les valeurs du sport et de
01:32:45l'olympisme dans ce choix ? »
01:32:47Est-ce que, Rachel Khan, ça vous choque
01:32:49que Snoop Dogg...
01:32:51Jamais je n'aurais pensé parler sur
01:32:53CNews de Snoop Dogg. Moi non plus.
01:32:55Jamais je n'aurais pensé que Snoop Dogg...
01:32:57Il faut dire qu'il est né dans le sud de
01:32:59Los Angeles, que les prochains JO sont à
01:33:01Los Angeles, donc il peut, j'imagine,
01:33:03avoir une sorte de... Il va commenter les Jeux olympiques
01:33:05pour les Jeux américains. C'est ça qu'il commente.
01:33:07C'est son problème. Moi, ce qui me
01:33:09surprend, c'est que
01:33:11effectivement, on est à Saint-Denis.
01:33:13Vous avez un homme qui a pu faire, et qui le fait
01:33:15également, mais c'est légal et ils font ce qu'ils
01:33:17veulent en Californie et à Los Angeles.
01:33:19Et factuellement, la France est en guerre contre le trafic
01:33:21de drogue. Donc, est-ce que c'est
01:33:23perturbant ? Est-ce que ça vous gêne, Rachel Khan ?
01:33:25Moi, ça ne me gêne pas parce que Snoop Dogg,
01:33:27dans les années 90, il a marqué quand même
01:33:29un tournant
01:33:31dans le hip-hop. Par ailleurs,
01:33:33aux Etats-Unis,
01:33:35alors même que
01:33:37le basket est quand même le sport
01:33:39phare,
01:33:41les basketteurs écoutent
01:33:43Snoop Dogg. Ce n'est pas pour ça qu'ils vont fumer
01:33:45du cannabis. Je pense que...
01:33:47Non. Qu'il y ait une politique
01:33:49ici, par rapport à nos jeunes, de
01:33:51prévention sur les
01:33:53problématiques de drogue, c'est une chose. Mais en tout cas,
01:33:55Snoop Dogg est un grand artiste
01:33:57et le fait qu'il soit à Paris, je trouve
01:33:59ça génial.
01:34:01Je vous donne une toute dernière information, mais vous l'avez
01:34:03vu paraître. Les Alpes françaises
01:34:05accueilleront les Jeux Olympiques et Paralympiques
01:34:07d'hiver 2030. Merci au CIO pour sa
01:34:09conscience. Sous conditions, c'est-à-dire qu'ils
01:34:11vont devoir, j'imagine, faire attention aux
01:34:13finances. Vous avez raison. Il faut apporter une garantie
01:34:15financière qui doit être signée par le
01:34:17Premier ministre, sauf que Gabriel Attal étant démissionnaire,
01:34:19il ne souhaite pas la signer. Il est donc
01:34:21charge au prochain Premier ministre de... Pourquoi il ne souhaite
01:34:23pas la signer ? Parce que vous n'êtes pas censé prendre
01:34:25des initiatives politiques lorsque vous êtes démissionnaire. Ah !
01:34:27J'ai compris. Il considère que ce serait d'aller au-delà
01:34:29de son mandat de Premier ministre démissionnaire.
01:34:31Monsieur Gatchard. Je voulais dire un petit mot sur
01:34:33Snoop Dogg, parce que Rachel, qui connaît
01:34:35bien notamment ce sujet, a
01:34:37entièrement raison. Je pense que c'est un signal envoyé.
01:34:39Parce que n'oubliez pas quand même...
01:34:41La volonté des Jeux Olympiques, c'était
01:34:43aussi de casser cette frontière entre Paris
01:34:45et la banlieue. On a assez reproché
01:34:47qu'il y avait la banlieue et Paris.
01:34:49Et puis, dans cette jeunesse, notamment
01:34:51de Seine-Saint-Denis,
01:34:53il ne faut pas oublier, on a beaucoup de nos
01:34:55grands champions qui sont issus
01:34:57de tous ces territoires. On a beaucoup de
01:34:59talents qui sont aujourd'hui issus de ces territoires.
01:35:01Donc, il ne faut pas caricaturer. Je pense
01:35:03que Snoop Dogg est une star
01:35:05internationale. Ça participe
01:35:07comme Céline Dion,
01:35:09comme Lady Gaga.
01:35:11Excusez-moi, il est
01:35:13incomparable, Céline Dion
01:35:15et Snoop Dogg. Encore une fois...
01:35:17J'ai compris, M. Gatcha, mais
01:35:19simplement, je sais
01:35:21que le président rêve que la Seine-Saint-Denis
01:35:23soit la Californie sans la mer. Il l'avait lui-même
01:35:25dit. C'est très bien.
01:35:27Simplement, M. Snoop Dogg,
01:35:29le rappeur Snoop Dogg, aussi grand artiste
01:35:31soit-il,
01:35:33a, même dans ses chansons,
01:35:35fait la promotion du cannabis. Lorsqu'il dit
01:35:37« Smoke weed every day »,
01:35:39c'est factuel.
01:35:41Et quand vous parlez des grands champions français
01:35:43issus d'Île-de-France,
01:35:45vous avez entièrement raison. Je préférerais qu'il y ait
01:35:47300 athlètes
01:35:49moins ou plus connus
01:35:51de Seine-Saint-Denis qui vont
01:35:53porter la flamme, plutôt que Snoop Dogg
01:35:55qui fait la promotion de la marijuana.
01:35:57Je ne voudrais pas gâcher la fête. Oui, parce que c'est vrai
01:35:59que là, on passe pour les rabats-jouets, Georges.
01:36:01Pour moi, la drogue, ce n'est pas un exemple
01:36:03des valeurs d'olympisme.
01:36:05Vous non plus, j'en suis sûr.
01:36:07Et rappelez qu'il a quand même
01:36:09fait plusieurs séjours en prison aux Etats-Unis
01:36:11à cause de la drogue.
01:36:13Ce qui n'enlève en rien sa qualité.
01:36:15Quand on est athlète,
01:36:17j'étais athlète, j'étais en équipe de France,
01:36:19quand on est athlète et qu'on a
01:36:21parfois des musiques dans nos
01:36:23oreilles,
01:36:25au stade d'entraînement, au stade d'échauffement,
01:36:27dans la chambre d'appel, etc.,
01:36:29Snoop Dogg, ça peut être aussi
01:36:31un booster pour aller courir.
01:36:33On condamne tous ?
01:36:35Vous voyez qu'il y a
01:36:37un certain malaise quand même.
01:36:39Il faut juste le prendre en tant qu'artiste.
01:36:41Il n'est pas que l'ambassadeur du cannabis.
01:36:43J'ai commencé en disant
01:36:45que c'est une icône,
01:36:47c'est l'un des plus grands artistes urbains.
01:36:49Il peut m'arriver bien évidemment
01:36:51d'écouter Snoop Dogg.
01:36:53Gérald Bolivier, qu'est-ce qu'on attend ?
01:36:55Qu'est-ce qu'on attend de Snoop Dogg ?
01:36:59Aucune idée.
01:37:01Vous êtes spécialiste des Etats-Unis, vous ne connaissez pas Snoop Dogg.
01:37:03En revanche,
01:37:05c'est vrai qu'on passe un peu pour les rabat-jouets,
01:37:07surtout vous plutôt que moi,
01:37:09mais je veux vous proposer...
01:37:11Pour notre jeunesse.
01:37:13Évidemment, vous avez entièrement raison.
01:37:15Pour revenir sur les Jeux Olympiques,
01:37:17Gérald Darmanin disait que c'est le plus grand défi sécuritaire
01:37:19de tous les temps,
01:37:21selon le ministre de l'Intérieur.
01:37:23Au total, ce sont 241 actions.
01:37:25C'est vrai qu'on parle des à-côtés,
01:37:27des mauvaises choses, etc.
01:37:29Je vous propose juste la déclaration
01:37:31d'un restaurateur qu'on avait hier,
01:37:33qui s'appelle Franck Astruc.
01:37:35Il était sur notre plateau,
01:37:37et les restaurateurs pensaient vivre
01:37:39une cérémonie extraordinaire
01:37:41et une période parfaite, faste,
01:37:43pour l'économie française.
01:37:45Il s'avère que, et pour l'hôtellerie,
01:37:47et pour la restauration,
01:37:49c'est la grande galère.
01:37:51On écoute Franck Astruc.
01:37:53Pour mon établissement,
01:37:55parce que je ne suis pas tout seul,
01:37:57j'ai des homologues,
01:37:59j'ai un établissement qui fait
01:38:015000 euros de chiffre d'affaires par jour.
01:38:03J'ai fait 17 euros de chiffre d'affaires.
01:38:05Donc, soit vous décidez de rester ouvert
01:38:07et perdre de l'argent,
01:38:09soit vous décidez de fermer.
01:38:11Le problème qu'il y a aujourd'hui,
01:38:13c'est qu'on ne demande pas
01:38:15de gagner de l'argent.
01:38:17On demande de ne pas en perdre.
01:38:19Ça devait être une fête.
01:38:21On y croyait tous.
01:38:23On était heureux de recevoir
01:38:25les Jeux olympiques à Paris.
01:38:27Heureusement, c'est compliqué.
01:38:29Il expliquait un peu plus tard, Arnaud Gatchac,
01:38:31que sur les demandes de QR code,
01:38:33pour sa responsable, il a fait par mail
01:38:3535 demandes de QR code.
01:38:37Jamais, il n'a eu de réponse.
01:38:39Donc, vous lui répondez quoi ?
01:38:41D'abord, je vais remercier les forces de l'or.
01:38:43Excusez-moi de dire ça, parce qu'ils font
01:38:45un travail exceptionnel de sécurisation.
01:38:47Ils sont quand même là pour protéger
01:38:49les centaines de milliers de téléspectateurs
01:38:51et de spectateurs
01:38:53qui vont être là pendant la série
01:38:55d'ouverture. Il ne faut pas un travail facile.
01:38:57Je tiens d'abord à leur dire merci,
01:38:59parce que c'est important. Le ministère d'Intérieur,
01:39:01le préfet de police de Paris,
01:39:03la police municipale font un travail important.
01:39:05Après, évidemment, il faut
01:39:07penser aux restaurateurs.
01:39:09On est dans une période
01:39:11limitée.
01:39:13Je ne nie pas les problèmes qu'ils rencontrent.
01:39:15Après le 26,
01:39:17on va démonter
01:39:19toutes ces barrières
01:39:21qui ont été mises. Entre le 26 et le 28,
01:39:23petit à petit, tout ça va disparaître.
01:39:25Ils ne vont être après uniquement
01:39:27sécurisés que les stades
01:39:29qui sont dans la ville.
01:39:31À la Concorde,
01:39:33à la Tour Eiffel.
01:39:35Néanmoins,
01:39:37il y a quand même des mesures qui ont été
01:39:39prises. Tout d'abord, je tenais à vous dire
01:39:41que la redevance qu'ils payent,
01:39:43évidemment,
01:39:45ils n'auront pas à la payer
01:39:47pendant cette période-là où ils ont été
01:39:49impactés. Ça a été pris
01:39:51jusqu'au 15 septembre.
01:39:53Cette autorisation qui leur a été donnée
01:39:55devrait jusqu'à minuit ensuite.
01:39:57Lui, il ferme.
01:39:59Il fait 5000 euros de chiffre d'affaires
01:40:01et il en fait 17.
01:40:03J'ai compris.
01:40:05Quand vous sortez de cette zone
01:40:07qui est très fermée, qui est autour de la Seine,
01:40:09moi, je suis élu du 9e arrondissement.
01:40:11C'est mon arrondissement d'élections.
01:40:13J'y étais hier. Les restaurateurs
01:40:15dans le 9e arrondissement travaillent.
01:40:17Pour les Parisiens qui ne connaissent pas,
01:40:19il a 14 salariés.
01:40:21Donc, il les a mis au chômage partiel.
01:40:23Sauf qu'il ne peut pas les mettre.
01:40:25Ils font un préavis de 30 jours.
01:40:27C'est une galère monstre.
01:40:29Le ministre de l'Intérieur et le préfet de police de Paris,
01:40:31leur travail, c'est de sécuriser les Français.
01:40:33Et ils le font bien.
01:40:35On terminera à la fin de l'émission
01:40:37sur les sites
01:40:39des JO de Paris parce que, potentiellement,
01:40:41on peut avoir les plus beaux sites
01:40:43de l'histoire des JO.
01:40:45Des stades dans Paris, on n'a jamais vu ça.
01:40:47Il y a des photos absolument merveilleuses.
01:40:49On terminera par ces photos-là.
01:40:51Je suis très inquiet pour Georges Fenech
01:40:53qui passe pour le rabat-joie.
01:40:55Je ne veux pas que vous ayez cette image.
01:40:57Gérald Olivier est avec nous.
01:40:59Vous êtes spécialiste des Etats-Unis.
01:41:01Joe Biden va prendre la parole pour la première fois
01:41:03depuis qu'il a décidé de se retirer de la course.
01:41:05C'est aujourd'hui qu'il va prendre la parole.
01:41:07Qu'est-ce qu'on doit attendre
01:41:09de la déclaration de Joe Biden ?
01:41:11Il va surtout prendre la parole
01:41:13après une semaine de silence.
01:41:15À part le message écrit de dimanche
01:41:17dans lequel il renonce.
01:41:19Et de disparition parce qu'il a le col vide.
01:41:21Ça fait une semaine qu'on ne l'a pas vu aux Etats-Unis.
01:41:23On l'a entendu lundi parce qu'il est intervenu
01:41:25lors d'un meeting de Kamala Harris.
01:41:27Ce qu'il va dire,
01:41:29c'est expliquer les raisons de son départ,
01:41:31de son renoncement et passer la torche
01:41:33ou le flambeau à Kamala Harris
01:41:35et appeler les Américains à être unis derrière elle.
01:41:37Et il va dire que bien que
01:41:39renonçant à un deuxième mandat,
01:41:41il reste le président en exercice.
01:41:43Il reste aux manettes.
01:41:45Il reste à la tête de l'État.
01:41:47Et il va terminer son mandat de manière tout à fait normale.
01:41:49Ça c'est ce qu'il va dire.
01:41:51La réalité est relativement différente.
01:41:53Ça veut dire que Kamala Harris commence déjà
01:41:55à prendre les rênes de la Maison Blanche
01:41:57six mois avant les élections ?
01:41:59Elle a récupéré l'équipe de campagne de Joe Biden.
01:42:01Ça c'est une chose.
01:42:03Elle a récupéré tout l'État-major du Parti Démocrate.
01:42:05Ça c'est une deuxième chose.
01:42:07Par contre, je pense que la dernière chose qu'elle veut,
01:42:09c'est avoir gouverné.
01:42:11C'est-à-dire qu'il reste en place
01:42:13et on va avoir un président concierge.
01:42:15On a un président concierge.
01:42:17C'est-à-dire que Joe Biden,
01:42:19c'est un canard boiteux aujourd'hui.
01:42:21C'est d'ailleurs aussi la raison pour laquelle
01:42:23il ne voulait pas renoncer
01:42:25et la raison pour laquelle il a tant tardé
01:42:27à annoncer ce renoncement.
01:42:29C'est qu'à partir du moment où, en tant que président,
01:42:31vous êtes en fin de mandat
01:42:33et on sait que ce ne sera pas vous qui serez là
01:42:35après la prochaine élection,
01:42:37vous perdez beaucoup de vos pouvoirs
01:42:39et j'ai lu notre ami
01:42:41Mathieu Boccoté sur les réseaux sociaux
01:42:43dire, je m'amuse,
01:42:45lorsque je découvre les commentateurs
01:42:47expliquer que Joe Biden
01:42:49se retire de la course à la Maison Blanche,
01:42:51il a été
01:42:53mis, poussé en fait.
01:42:55C'est deux choses complètement différentes.
01:42:57Ce n'est pas qu'il se retire.
01:42:59C'est que les gens lui ont dit, écoute Joe,
01:43:01il est temps d'aller se coucher.
01:43:03L'histoire sera racontée
01:43:05d'ici quelques semaines,
01:43:07on a l'impression d'un épisode
01:43:09qui a été totalement chorégraphié
01:43:11à partir du débat.
01:43:13Le débat, c'était le débat de piège.
01:43:15Le débat contre Donald Trump, le 27 juin,
01:43:17si vous vous souvenez.
01:43:19L'idée, c'était qu'il démontre qu'il avait les capacités cognitives
01:43:21nécessaires pour occuper la fonction
01:43:23et être candidat une nouvelle fois.
01:43:25En fait, ça a été une catastrophe.
01:43:27Les sondages ont montré qu'il n'avait aucune chance de gagner.
01:43:29Les donateurs se sont retirés
01:43:31et la pression est montée,
01:43:33un élu à la fois,
01:43:35Nancy Pelosi, Barack Obama,
01:43:37ainsi que M. Schumer,
01:43:39qui est le président du groupe démocrate
01:43:41au Sénat,
01:43:43George Clooney pour Hollywood,
01:43:45et on a fait comprendre à Joe Biden
01:43:47que s'il voulait continuer,
01:43:49il n'aurait aucun moyen derrière lui.
01:43:51Il y a une rumeur,
01:43:53elle n'a pas encore été démontrée,
01:43:55mais depuis qu'il s'est retiré avec le Covid,
01:43:57il y a eu des coups de téléphone et des échanges,
01:43:59et on lui a dit,
01:44:01si tu ne te retires pas, tu seras destitué.
01:44:03On invoquera un 25e amendement
01:44:05contre toi.
01:44:07Première déclaration publique
01:44:09de Kamala Harris depuis qu'elle est candidate,
01:44:11elle a fait un premier meeting,
01:44:13elle a été ultra virulente, ultra offensive
01:44:15contre Donald Trump en disant
01:44:17que c'est un escroc,
01:44:19c'est un danger public,
01:44:21elle est prédateur.
01:44:23Les termes sont extrêmement forts.
01:44:25Il y a deux semaines, on disait,
01:44:27il faut appeler au calme,
01:44:29on a un ancien président qui a failli prendre
01:44:31complètement la tentative d'assassinat.
01:44:33Absolument, on est dans un épisode totalement différent.
01:44:35La dynamique a changé,
01:44:37la question de l'âge a été inversée,
01:44:39parce que c'est maintenant Donald Trump
01:44:41qui est beaucoup plus vieux que le candidat démocrate.
01:44:43On va avoir un débat beaucoup plus sur les options,
01:44:45sur la politique.
01:44:47Elle va devoir d'ailleurs endosser le bilan de Joe Biden.
01:44:49Par contre, on en revient à l'attaque
01:44:51contre Trump.
01:44:53Elle aura du mal à faire campagne
01:44:55sur son bilan.
01:44:57Elle va faire campagne sur des généralités,
01:44:59tout ce que vous voudrez.
01:45:01Par contre, elle va dénoncer Trump
01:45:03comme quelqu'un qui a été condamné en justice.
01:45:05C'est ce qui va être mis en avant.
01:45:07Ça a déjà commencé.
01:45:09Autre et dernière question
01:45:11sur les Etats-Unis,
01:45:13les secret services.
01:45:15Elle dit plutôt bien.
01:45:17Les services secrets,
01:45:19du moins la directrice des services secrets,
01:45:21celle qui commandait les services secrets,
01:45:23elle a décidé de démissionner.
01:45:25Oui, elle n'avait plus le choix.
01:45:27Il y a eu cet incident gravissime.
01:45:29Vous auriez pu avoir un ancien président
01:45:31assassiné le 13 juillet.
01:45:33Le débat aurait été tout autre
01:45:35si ça s'était vraiment produit.
01:45:37Ils sont passés
01:45:39à quelques millimètres de la catastrophe.
01:45:41Cette catastrophe est due
01:45:43à un échec des services de sécurité
01:45:45qui est monumental.
01:45:47Elle a été invitée lundi devant le Congrès.
01:45:49Elle n'a pas été invitée.
01:45:51Elle a été obligée de se présenter
01:45:53parce qu'elle ne voulait pas venir d'elle-même.
01:45:55Elle a été invitée à la commission spéciale d'enquête.
01:45:57L'audience s'est passée de manière désastreuse.
01:45:59Elle a été incapable de répondre à la moindre question.
01:46:01Elle a été incapable d'apporter
01:46:03le moindre chiffre,
01:46:05de savoir ou de décrire ce qui s'était passé
01:46:07minute par minute
01:46:09à cette occasion,
01:46:11d'expliquer où étaient les manquements.
01:46:13Ça s'est passé de manière hostile,
01:46:15limite violente,
01:46:17entre elle et les élus qui l'ont interrogée.
01:46:19Tout le monde a appelé soit à ce qu'elle se retire,
01:46:21soit à ce qu'elle soit licenciée.
01:46:23Là, c'était lundi.
01:46:25Mardi, elle a tiré les conséquences de cette audience.
01:46:27Elle s'est retirée et n'avait pas le choix.
01:46:29La responsabilité, quand vous êtes un homme politique
01:46:31ou quand vous avez des grandes responsabilités,
01:46:33c'est important le mot responsabilité.
01:46:35Nos responsables politiques ne sont jamais
01:46:37responsables de rien.
01:46:39C'est pas de ma faute, c'est de la faute de mon voisin
01:46:41qui s'est trompé de si.
01:46:43Par exemple, on a des ministres
01:46:45qui ne sont pas responsables de rien.
01:46:47Par exemple, le ministre du sortiment d'insécurité.
01:46:49Mais ça s'est passé comme ça aux Etats-Unis.
01:46:51Elle a dit, la responsable, c'est moi,
01:46:53mais je reste la meilleure personne pour diriger
01:46:55cette agence.
01:46:57Ce qui est intéressant aussi, c'est que tout président
01:46:59que l'on ait, et même président des Etats-Unis d'Amérique,
01:47:01qui peut être même le plus puissant du monde,
01:47:03quand on finit seul, on finit par lâcher le pouvoir.
01:47:05Il faut faire très attention
01:47:07une fois qu'on n'est plus soutenu par personne.
01:47:09On peut faire un lien avec la...
01:47:11Je dis ça comme ça.
01:47:13Merci Thomas Bonnet.
01:47:15On peut finir seul.
01:47:17Exactement.
01:47:19Saint-Honoré, c'est de l'autre côté.
01:47:21Tournez-vous quand vous dîtes cela, monsieur Gatcha.
01:47:23C'est quasiment terminé.
01:47:25Déjà, merci beaucoup Gérald Dolivier.
01:47:27Je vous en prie, merci à vous.
01:47:29Puisque vous ne connaissez pas Snoop Doggy Dog,
01:47:31je vous propose qu'on vous offre un album de Snoop Doggy Dog.
01:47:33Ça sera financé par Thomas Bonnet.
01:47:37Et puisque, effectivement,
01:47:39parfois on parle des mauvaises choses,
01:47:41je voudrais qu'on termine cette émission
01:47:43avec les photos des sites des JO
01:47:45pour les prochaines semaines.
01:47:47Il y a déjà des post-épreuves
01:47:49qui commencent ce soir.
01:47:51Par exemple, ça, c'est le stade de Beach Volley.
01:47:53Vous pouvez les commenter, Arnaud Gatcha.
01:47:55Le Beach Volley, ça sera à Versailles
01:47:57pour l'équitation, évidemment extraordinaire.
01:47:59L'escrime, c'est mon sport, je l'adore.
01:48:01Je fais de l'escrime, donc évidemment, j'y serai.
01:48:03Ici, je ne vois pas.
01:48:05Je pense que c'est le tir à l'arc.
01:48:07Le tir à l'arc, qui est aux Invalides.
01:48:09Tout à fait, vous avez raison.
01:48:11Vraiment, ça va être tellement magnifique
01:48:13de voir cette ville qui va se transformer en terrain de sport.
01:48:15Je sais que Rachel Kahn est une grande sportive
01:48:17et qu'elle aime le sport.
01:48:19J'espère qu'elle aura l'occasion.
01:48:21Sinon, je vous inviterai, chère Rachel, à venir avec moi.
01:48:23Mais ça va être exceptionnel.
01:48:25Vous allez faire des gélos, Arnaud Gatcha.
01:48:27Pardonnez-moi.
01:48:29On essaie d'inviter tout le monde.
01:48:31C'est la seule jeune femme qui est présente sur le table.
01:48:33Mais qu'est-ce qui vous fait dire que je suis un homme ?
01:48:35Je suis galant.
01:48:37Ça va être extraordinaire que dans la capitale Paris
01:48:39soit célébrée.
01:48:41Moi, je vais vous dire une chose.
01:48:43Il y a six ans, j'étais conseiller de la ministre des Sports.
01:48:45J'avais travaillé sur le modèle
01:48:47et la fin de la candidature française
01:48:49des Jeux Olympiques et Paralympiques.
01:48:51L'année qui suit les Jeux,
01:48:53c'est exceptionnel pour une nation.
01:48:55C'est-à-dire que c'est l'année qui suit
01:48:57qui fait qu'il y a une explosion
01:48:59de demandes, de touristes.
01:49:01Le monde entier va regarder ce qui va se passer.
01:49:03Tout le monde va dire
01:49:05« je veux être là-bas, je veux être dans ce jeu. »
01:49:07Vous avez raison.
01:49:09L'année qui suit les Jeux Olympiques,
01:49:11c'est probablement l'année sans ministre
01:49:13du Nouveau Front Populaire.
01:49:15Ce qu'on a vécu avec les Gilets jaunes,
01:49:17ça va être fois dix.
01:49:19Je ne suis pas sûr que les touristes vont vouloir venir.
01:49:21Un grand merci d'être venu.
01:49:23Est-ce que vous allez revenir, M. Gatcha ?
01:49:25Si vous m'invitez, je serai là.
01:49:27Dès que je peux parler de Paris, je suis heureux.
01:49:29Vous n'allez pas parler que de Paris.
01:49:31Ici, on invite tout le monde.
01:49:33Il y a souvent des fantasmes autour de la chaîne
01:49:35qui font qu'on peut être stigmatisé.
01:49:37Il y a des anathèmes qui sont sortis.
01:49:39Je suis très heureux de vous avoir, au contraire.
01:49:41Vous allez revenir, M. Pasqualini ?
01:49:43Bien sûr, je viendrai vous parler de Céline Dion.
01:49:45Vous trouvez qu'on n'en a pas suffisamment parlé.
01:49:47Aïe, aïe, aïe.
01:49:49Je vous présente mes excuses, M. Pasqualini.
01:49:51Vous suivez les taxis dans Paris.
01:49:53Céline Dion, allez répéter.
01:49:55C'est vrai qu'on n'en a pas suffisamment parlé.
01:49:57Vous voulez revenir vendredi ?
01:49:59Je reviens vendredi.
01:50:01Revenez vendredi.
01:50:03Merci à tous.
01:50:05Merci à David Tonnelly, à la Vision,
01:50:07à Amanda et Mathis.
01:50:09Merci à François Hepp, à Jade Chevret et Pauline Trevesère
01:50:11pour cette émission.
01:50:13L'info se poursuit sur CNews.
01:50:15Merci à tous les six.
01:50:17Franchement, depuis le début de l'été,
01:50:19c'était probablement l'émission que j'ai préférée.
01:50:21Je vous remercie parce que c'est vous qui l'avez faite.
01:50:23Merci.