Tous les matins et pendant tout l'été, les invités de #HDProsEte débattent des grands thèmes de l'actualité
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00:00:00Quasiment 9h sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pros à la une ce matin.
00:00:06Les dieux de l'Olympe sont à Paris pour la première fois de l'histoire.
00:00:09La cérémonie va se dérouler en dehors d'un stade.
00:00:12Un projet fou, désormais réalité.
00:00:14A 19h, le monde aura donc les yeux rivés sur la scène dans la plus belle ville.
00:00:18On prie pour une cérémonie à son image.
00:00:20Il y a une question que tous les téléspectateurs vont se poser ce soir.
00:00:24Qu'est-ce que la France ?
00:00:25Pendant trois heures, la fête doit être une ode à notre pays, notre histoire, notre culture.
00:00:30Un hommage aux plus grands qui ont façonné la France.
00:00:33Le mythe français ne permet aucune tentative de déconstruction.
00:00:37Les Jeux Olympiques ont déjà commencé depuis 48h.
00:00:40Quel bonheur de voir un public chaviré pour du rugby à 7 dans un stade de France plein à craquer.
00:00:46Hier, Hercule s'appelait Antoine Dupont.
00:00:48Il a propulsé son équipe en demi-finale de la compétition.
00:00:51Imaginez nos bleus médaillés donnent déjà le frisson.
00:00:54Vendre la foule chanter allumer le feu à la fin de la rencontre rappelle quels sont les standards du public tricolore.
00:01:00Le nom du dernier relayeur de la flamme est le secret le mieux gardé de France.
00:01:05Marie-José Pérec ou Zinedine Zidane ? Ils font figure de favori.
00:01:09Enfin, sans les forces de l'ordre, jamais une telle fête aurait pu voir le jour.
00:01:13Et même si la pluie s'abat sur la capitale ce soir, on veut, on prie pour la plus grande parade de notre histoire.
00:01:22C'est la musique qui s'appelle Parade. C'est la musique officielle des Jeux Olympiques. Elle est magnifique.
00:01:28On va l'entendre jusqu'à 11h, je vous préviens.
00:01:30Avant la pub, après la pub, ce sera ça. En fait, c'est une boîte de nuit.
00:01:34C'est la boîte de nuit. C'est très difficile.
00:01:37On enflamme la piste, on enflamme le plateau de l'heure des pros. Mais avant cela, c'est le point sur l'information. J'adore cette musique.
00:01:43On l'avait déjà entendue à Marseille.
00:01:45On l'a entendue à Marseille. Et à Marseille, ils l'avaient jouée à la fois avec un groupe rock, un groupe de musique classique, et les deux ensemble.
00:01:52C'est une merveille absolue. Et elle avait été cassée par l'arrivée de Jul. Certains l'appellent Juj.
00:01:59Ça fait très chanterliser avec Drucker à l'époque. C'était un peu ça.
00:02:07Allez, le point sur l'information avec Michael De Santos.
00:02:15Bonjour Ayot, bonjour à tous.
00:02:22Le réseau TGV est paralysé par une attaque massive à quelques heures de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques.
00:02:28Selon la SNCF, plusieurs incendies volontaires ont été déclenchés pour endommager les installations.
00:02:33Les perturbations devraient durer au moins tout le week-end.
00:02:36Les voyageurs sont appelés à reporter leurs déplacements et à ne pas se rendre en gare.
00:02:41Si vous prenez la route dans les prochaines heures, il faudra être patient.
00:02:45Bison Futé prévoit un week-end très chargé sur les routes.
00:02:48Aujourd'hui, la journée est classée noire en Ile-de-France à cause de la cérémonie d'ouverture des JO.
00:02:53Demain, ça sera encore noir, mais dans toute la France, uniquement dans le sens des départs.
00:02:58Enfin, François-Xavier Bellamy porte plainte contre Rima Hassan sur le réseau social X.
00:03:04L'eurodéputée a été la cible de messages menaçants de la part de l'insoumise.
00:03:08Elle est aussi élue au Parlement européen.
00:03:10Rima Hassan va à son tour déposer deux plaintes pour diffamation et dénonciation calomnieuses.
00:03:15Cette affaire est née suite au barrage mis en place par François-Xavier Bellamy
00:03:18pour empêcher l'élection de son adversaire à la vice-présidence de la Commission des droits de l'homme.
00:03:23Merci beaucoup Mickaël Dos Santos, vous aimez la musique officielle des JO.
00:03:26J'adore, j'allais vous proposer de la remettre.
00:03:28Ah bah écoutez, il faut le dire à Marine Lençon, l'objectif c'est de la passer un maximum de fois ce matin.
00:03:34C'est-à-dire que vraiment il faut que ça rentre dans les esprits.
00:03:37Oui, on s'imprègne de l'esprit olympique.
00:03:38De l'esprit olympique et on en parlera de cet esprit olympique dans un...
00:03:42Ah bah voilà.
00:03:43Ah voilà, regardez.
00:03:44Il faut toujours bouger un peu la tête comme ça.
00:03:46Pour moi c'est formidable.
00:03:47Vous allez à... C'est en colère aujourd'hui Georges Fenech.
00:03:49Non mais...
00:03:50Est-ce que c'est... Non mais vous pensez à votre train c'est ça ?
00:03:52Oui mon train.
00:03:53Oui, votre train au Mans. Vous partez au Mans ?
00:03:55Bah oui mais...
00:03:56Oui bah vous partez plus, c'est fini là, il n'y a plus de départ.
00:03:58Je vais rester avec vous alors tout week-end.
00:04:00Alors ça ne sera pas sur le plateau de CNews mais avec grand plaisir vous restez avec moi tout au long du week-end.
00:04:04On va parler de ces Jeux Olympiques, on va essayer de sourire un peu ce matin bien sûr.
00:04:08L'enjeu il était historique.
00:04:10On est avec Georges Fenech, vous l'avez compris.
00:04:12Avec Jules Torres, avec Rachel Khan, avec Olivier Vial et Jean-Christophe Couvy.
00:04:17Vous êtes secrétaire nationale unité SGP.
00:04:19Et sans les forces de l'ordre, sans les policiers mobilisés, jamais on aurait pu imaginer une telle cérémonie.
00:04:25Donc aujourd'hui on a besoin de vous dire merci, même si on a beaucoup qui l'oublie ça.
00:04:29Merci, merci pour tout ce que vous faites.
00:04:31Je vous le dis que les citoyens et les parisiens le disent à nos collègues.
00:04:35Moi j'ai vu des images où les gens prennent des selfies, les enfants viennent voir les policiers,
00:04:40des citoyens offrent des cadeaux à des policiers et les restaurateurs sont même contents
00:04:45parce qu'il y a 45 000 policiers qui vont manger dans les restaurants en tenue.
00:04:49Donc ça part aussi du rapprochement police-population.
00:04:53Franchement c'est la dichotomie entre certains hommes politiques qui balancent des saloperies toute la journée
00:04:58et de l'autre côté les citoyens sur le terrain qui viennent voir les forces de l'ordre
00:05:01parce qu'ils savent vraiment qu'ils ont besoin d'elles.
00:05:03Alors en coulisses on me dit qu'il y a tellement de forces de l'ordre que certains ne savent même plus quoi faire.
00:05:06Parce que quand ils font des rondes, ils croisent des policiers.
00:05:09C'est souvent ça pour en avoir fait beaucoup.
00:05:10Tant mieux, mais moi je vais vous dire, tant mieux.
00:05:12En fait le bon sens qu'est-ce que c'est ?
00:05:14Il y a tellement de bleus sur le terrain à Paris que la délinquance a été réduite vraiment à peau de chagrin.
00:05:19Le risque zéro n'existait pas.
00:05:21Mais pour le coup, ben voilà c'est bon, on a la solution.
00:05:24Il faut juste plus de policiers.
00:05:26Plus de policiers.
00:05:27Ah ben les prisons ça c'est autre chose.
00:05:29Il faut demander au ministre du Sentiment d'insécurité.
00:05:31Avant cela, et puisqu'on parlera de la fête, la fête est en train d'être gâchée.
00:05:35Du moins il y a des tentatives.
00:05:37Et c'est extrêmement grave ce qui est en train de se passer
00:05:39puisque la SNCF a subi dans la nuit de jeudi à vendredi
00:05:41une attaque, je les cite, d'ampleur massive pour paralyser son réseau TGV.
00:05:47A indiqué le groupe à l'AFP, la circulation des TGV sur les axes Atlantiques Nord et Est
00:05:53sera très perturbée à quelques heures de la cérémonie d'ouverture des JO.
00:05:57Nous détournons certains trains sur la ligne classique
00:05:59mais nous allons devoir en supprimer un grand nombre.
00:06:02Cette situation devrait durer au moins tout le week-end,
00:06:05le temps d'effectuer les réparations.
00:06:07Il parle d'attaque massive d'ampleur.
00:06:10Alors on est avec Marine Sabourin en direct
00:06:12qui est présente au pied de la gare Montparnasse.
00:06:16Marine, bonjour.
00:06:17Quelle est la situation autour de vous ?
00:06:19Racontez-nous ce qui s'est passé ce matin.
00:06:24Eh bien Elliot, la situation est très compliquée.
00:06:26Puisque vous l'avez dit, les TGV grande vitesse Atlantique
00:06:29sont interrompus entre Paris et Tours et Paris-Le Mans.
00:06:32En conséquence, il y a énormément de trains supprimés,
00:06:36des itinéraires qui sont allongés considérablement jusqu'à 3h pour l'instant.
00:06:40Et cela pourrait augmenter.
00:06:41Par exemple, les trains de 6h30 et de 7h ne sont toujours pas partis de la gare Montparnasse.
00:06:45Et sur la dizaine de TGV qui devaient quitter la gare avant 8h,
00:06:49seulement deux ont quitté la gare Montparnasse.
00:06:51Et est-ce qu'on peut faire un point sur les lignes en particulier
00:06:54qui sont perturbées aujourd'hui, Marine ?
00:06:59Oui, ce sont les lignes qui rejoignent l'Atlantique,
00:07:02c'est-à-dire les lignes entre Paris et Tours ainsi que Paris-Le Mans.
00:07:05Et vous l'avez dit, la SNCF a déploré évidemment des agissements criminels.
00:07:10C'est aussi le constat du ministre des Transports.
00:07:13Alors, nous à la gare Montparnasse, les panneaux d'affichage ne signalent pour l'instant
00:07:17qu'un seul incendie au moment où je vous parle, dans le secteur de Courtalin.
00:07:21C'est dans l'heure et l'oie.
00:07:22Et évidemment, c'est difficile de discuter avec les vacanciers, avec les usagers,
00:07:26puisqu'ils sont forcément très en colère puisqu'ils devaient partir en vacances.
00:07:30D'autres sont épuisés face à cette situation.
00:07:32Ils ne savent pas quand ils pourront rejoindre leur destination.
00:07:35Car la SNCF invite tous les usagers à reporter dans la mesure du possible leur voyage.
00:07:40Un retour à la normale n'est prévu.
00:07:41Écoutez bien que lundi...
00:07:43Merci beaucoup Marine Sabourin.
00:07:45Vous êtes notre fil rouge ce matin, évidemment.
00:07:47Donc, vous n'hésitez pas, dès qu'il y a de nouvelles informations, vous venez nous voir.
00:07:51C'est une situation qui est extrêmement grave, la SNCF, qui parle d'actes de sabotage.
00:07:57Olivier Véal, je me tourne tout de suite vers vous,
00:07:59parce que vous avez publié Paris 2024, les jeux face à la menace activiste.
00:08:04Alors, pour l'instant, on va être très prudents,
00:08:06parce qu'on ne sait pas quelle est la raison et quels sont les auteurs de ces actes de sabotage.
00:08:12On parle d'actes criminels.
00:08:14Donc, est-ce qu'on peut se faire une liste non exhaustive des auteurs potentiels d'un tel acte ?
00:08:19En fait, il y a deux choses dans ce qu'il vient de dire.
00:08:21Effectivement, la menace était forte et il y a plein d'acteurs possibles.
00:08:25Il y a effectivement certains mouvements écologiques,
00:08:29comme les soulèvements de la terre qui avaient menacé de faire des actions contre les JO.
00:08:32On a des mouvements d'extrême gauche qui ont menacé aussi de perturber les JO,
00:08:38justement pour faire pression sur Emmanuel Macron et l'obliger à choisir un Premier ministre.
00:08:44Et ça, depuis 15 jours, c'est de plus en plus important.
00:08:47On a des syndicats qui ont aussi dit qu'ils allaient faire pression sur le gouvernement par tous les moyens.
00:08:54Donc, effectivement, on peut avoir des cheminots.
00:08:56C'est déjà arrivé dans certaines actions, des cheminots.
00:08:58Mais là, a priori, l'attaque est de grande ampleur.
00:09:00Donc, ça semble un peu au-delà.
00:09:02Il peut y avoir aussi des puissances étrangères qui agissent soit directement,
00:09:05soit qui incitent des militants ou des activistes à le faire.
00:09:09Et puis, il y a des mouvements d'ultra-gauche.
00:09:11Ça commence à ressembler à ça.
00:09:12C'est ce qu'on appelle des mouvements anti-tech qui, en gros, depuis des années,
00:09:15se considèrent que le moyen de perturber un événement ou de perturber le capitalisme,
00:09:20c'est de s'attaquer aux flux, ce qu'ils appellent les flux.
00:09:22Et les flux, pour eux, c'est le transport, l'Internet, l'eau et l'électricité.
00:09:27Et c'est effectivement une des vraies menaces qu'on avait soulignées.
00:09:31C'est que les forces de l'ordre sont très, très concentrées autour des sites.
00:09:35Et qu'en fait, où on devient très vulnérable, c'est sur les réseaux.
00:09:39Parce que comme on vient de l'apprendre, ils n'ont pas mis le feu à la gare.
00:09:43Ils ont mis le feu très en amont, dans l'Eure-et-Loire.
00:09:45Et en fait, c'est des endroits où, par contre, on ne peut plus surveiller.
00:09:48Quand vous attaquez en Isère, par exemple, la semaine dernière,
00:09:51il y a eu plusieurs antennes, pardon, pylônes d'électricité qui ont été sabotées.
00:09:58On ne peut pas tous les surveiller.
00:09:59Parce qu'effectivement, là, on est sur des zones grises,
00:10:02où, effectivement, on est plus vulnérable.
00:10:04Et ça, effectivement, il y a des mouvements activistes qui l'ont compris depuis longtemps
00:10:08et qui l'avaient annoncé.
00:10:09Et puis, il y a aussi des puissances étrangères
00:10:11qui sont capables d'instrumentaliser des mouvements activistes
00:10:14pour mener de telles actions.
00:10:16Je rappelle qu'il faut rester très prudent,
00:10:18que vous venez de faire une liste non exhaustive.
00:10:20Il y a plein de possibilités.
00:10:22Mais en tous les cas, on n'est pas sur un événement accidentel,
00:10:26puisque là, on parle véritablement des actes de sabotage,
00:10:29d'actes criminels coordonnés, selon la SNCF.
00:10:33On avait eu ça il y a un an et demi déjà, avec des actions coordonnées sur Internet.
00:10:36Ce qui était la première fois, en fait, qu'on avait des actions coordonnées
00:10:39où il y avait eu plusieurs sites qui avaient été en même temps coordonnés
00:10:44justement pour couper Internet.
00:10:45Donc, on sait qu'effectivement, aujourd'hui, c'est possible.
00:10:46En tout cas, on ne sait pas qui est responsable.
00:10:49Il y a plein de mobiles possibles.
00:10:51Par contre, on sait que c'était annoncé et qu'il l'avait annoncé.
00:10:54On écoute Amélia Oudea Castera, la ministre des Sports,
00:10:57qui a réagi ce matin. Elle est dégoûtée.
00:11:00Ça va perturber cette journée et probablement aussi un petit peu ce week-end.
00:11:04Il ne faut pas se leurrer.
00:11:06À ce stade de l'analyse, je comprends que c'est probablement un ou des actes malveillants,
00:11:11une forme de sabotage un petit peu coordonné.
00:11:14Encore une fois, je prends la prudence nécessaire
00:11:16puisque les choses sont en train d'être analysées.
00:11:19On va évaluer les impacts, les impacts pour aujourd'hui,
00:11:21les impacts pour les voyageurs, les impacts pour les athlètes
00:11:24et puis les impacts aussi pour ce week-end.
00:11:26Le bon acheminement de toutes les délégations vers les sites de compétition.
00:11:31Moi, je veux dire, je veux vraiment condamner de la manière la plus ferme
00:11:36ce qui se passe ce matin.
00:11:38C'est proprement consternant.
00:11:41Vous ressentez quoi ? Du dégoût ?
00:11:42Oui, absolument, de la colère parce que jouer contre les jeux,
00:11:47c'est jouer contre la France.
00:11:49Jouer contre les jeux, c'est jouer contre la France.
00:11:51Jean-Christophe Kouvi, ce que disait Olivier Vial était très intéressant,
00:11:55c'est-à-dire que si les forces de l'ordre sont déployées partout en France,
00:11:59mais majoritairement dans la capitale, difficile de contrôler des zones grises
00:12:04et donc il est possible qu'il y ait des actes de sabotage,
00:12:07des actes malveillants sur des zones que vous ne pouvez pas sécuriser.
00:12:11Déjà, sécuriser des lignes ferroviaires, c'est très compliqué aussi,
00:12:14même pour les policiers, mais on a quand même des services de renseignement
00:12:16qui travaillent, le renseignement territorial notamment, il a des GSI.
00:12:19Après, tout dépend aussi des moyens qu'on a.
00:12:23Si on met tous les moyens sur le risque terroriste,
00:12:25est-ce qu'on ne met pas de côté justement le risque activiste ?
00:12:29Bon, ça, c'est une première question.
00:12:31Après, je sais qu'il y a des individus qui ont été repérés,
00:12:33c'est ce qu'on me fait remonter.
00:12:34Ils ont été surpris avant le déclenchement d'engins incendiaires.
00:12:39On voit bien qu'il y a une coordination pour paralyser justement...
00:12:43Vous voulez dire des personnes qui ont été repérées en Heure-et-Loire ?
00:12:47En Heure-et-Loire, j'ai la Meurthe-et-Moselle, la Meuse, le Pas-de-Calais et Lyon.
00:12:51Donc, vous voyez que ce n'est pas...
00:12:52C'est très coordonné.
00:12:53Voilà, c'est coordonné.
00:12:54On est sûr qu'il va y avoir une enquête gravissime.
00:12:56Il y a une enquête en cours.
00:12:57Je ne sais pas s'il y a eu des interprétations ou pas.
00:12:59On va identifier des personnes.
00:13:00Mais en tout cas, moi, je parle de cinquième colonne,
00:13:03parce que franchement, encore une fois,
00:13:05quand on est dans notre pays où on sait qu'en plus,
00:13:07il y a des gens qui partent en vacances,
00:13:09les yeux du monde entier sont tournés vers les Jeux Olympiques et vers la France.
00:13:15Organiser ça, effectivement, savoir qui l'a fait maintenant.
00:13:18Mais après, il va falloir qu'ils payent la note aussi.
00:13:20Et quand je dis la note, c'est aller en prison s'il faut.
00:13:23On a eu Gérald Darmanin le week-end dernier qui disait que pour ces JO-là,
00:13:27pour l'instant, il n'y avait aucune menace caractérisée,
00:13:30en tout cas dans la capitale.
00:13:31Mais en revanche, il nous disait bien qu'il y avait une crainte chez les autorités.
00:13:35C'est la crainte de l'ultra-gauche.
00:13:36Que ce soit Black Bloc, Fiché S ou éco-terroriste,
00:13:39c'est quelque chose qui leur fait peur.
00:13:43Il y a eu la semaine dernière, dans Seine-Maritime,
00:13:45plutôt le 13 juillet, dans la commune d'Ifto,
00:13:48une action coup de poing menée par l'ultra-gauche
00:13:51qui a été empêchée parce que les autorités ont bien travaillé.
00:13:55Donc au cours du mois de juillet, c'est sûr que c'est quelque chose
00:13:57qui a été pris par Gérald Darmanin avec le plus grand sérieux possible.
00:14:02Et on a vu que dans, par exemple, les personnes
00:14:05qui ont été écartées de l'organisation des Jeux,
00:14:07il y avait 250 personnes d'ultra-gauche,
00:14:10quelques Fiché S, quelques personnes fichées
00:14:13au fichier des signalements terroristes.
00:14:15Donc on voit bien que c'est quelque chose qui a été pris au sérieux
00:14:18par Gérald Darmanin et tous les moyens sont mis en place
00:14:21pour empêcher tout ça.
00:14:22– Effectivement, il y a déjà des annonces.
00:14:24Par exemple, samedi, il est prévu, Extinction Rebellion a annoncé
00:14:27une très grande opération de désobéissance civile anti-JO.
00:14:30Donc on ne sait pas quelle est l'ampleur.
00:14:32Parce que ces derniers temps, ils ne sont pas capables
00:14:34de faire des opérations très importantes.
00:14:36Mais ils ont le renfort parce qu'il n'y a pas que les athlètes
00:14:39qui viennent de tous les pays du monde.
00:14:42Là aussi, on peut avoir pour les JO des activistes
00:14:44qui viennent de tous les pays du monde.
00:14:45On sait qu'on a des activistes néerlandais qui ont déjà menacé
00:14:49de perturber des épreuves hippiques.
00:14:51Donc on a des gens qui vont venir parce que c'est une formidable
00:14:54caisse de résidence pour leur combat aussi.
00:14:56Donc il y a effectivement un risque important.
00:14:59Cette action-là, quand même, coordonnée à ce point-là,
00:15:01elle n'est effectivement pas le fait de militants qui viennent
00:15:04de l'étranger ou de militants proches de la désobéissance civile
00:15:09qui n'ont pas les moyens de coordonner aujourd'hui.
00:15:11Par contre, il y a d'autres structures qui peuvent le faire.
00:15:13Oui, mais ça peut être, comme vous l'avez dit,
00:15:14une ingérence étrangère.
00:15:15Ça peut être une ingérence étrangère, mais ça peut être aussi,
00:15:18il y a des mouvements d'ultra-gauche, notamment ceux qu'on appelle
00:15:22les antithèques qui ont fait ça depuis longtemps,
00:15:24qui sont ceux qui se sont pendant très longtemps attaqués
00:15:27aux antennes Linky, par exemple, qui attaquent les antennes 5G.
00:15:30Et vous savez, le sabotage d'antennes 5G, c'est quasiment quotidien.
00:15:34Donc ils ont une structure, ils l'ont fait.
00:15:36Ils se sont mis en réseau.
00:15:38Ce qu'il faut savoir, c'est que depuis quelques années,
00:15:41notamment avec les grandes mobilisations comme celles
00:15:43des soulèvements de la Terre, ces gens-là se rencontrent.
00:15:46Ils se rencontrent et ils apprennent.
00:15:48Et ils s'entraînent.
00:15:49Ils s'entraînent, ils apprennent.
00:15:50Bien sûr.
00:15:51Et ils se mettent en réseau.
00:15:52Et ça, évidemment, c'est un vrai changement,
00:15:53parce qu'avant, c'était des mouvements très groupusculaires
00:15:55et très isolés.
00:15:56Grâce à ces grandes messes de l'ultragauche,
00:15:58ils se mettent en réseau.
00:15:59C'est ce qu'on a vu la semaine dernière dans les manifestations
00:16:01anti-Mégabassines.
00:16:03C'est qu'il y avait, en effet, plein de mouvements d'ultragauche
00:16:06européens qui se greffaient à Extinction Rebellion,
00:16:09à Bassines-Montmercy ou au soulèvement de la Terre.
00:16:11Donc c'est quelque chose qui n'est pas nouveau.
00:16:12Georges Fenech et Rachel Kalman.
00:16:14Attention, parce qu'en réalité, ils fragilisent le pays,
00:16:18ils fragilisent les JO, mais presque, entre guillemets,
00:16:21main dans la main, entre les attaques terroristes,
00:16:23les ingérences étrangères et ces militantistes, activistes.
00:16:27Et en réalité, il faut prendre la mesure de ces actes-là.
00:16:31Par ailleurs, on sait très bien qu'on est dans un contexte
00:16:33international extrêmement tendu, conflictuel,
00:16:36que le cyber, c'est le cinquième front de la guerre,
00:16:39qu'hier encore, le quai d'Orsay a été alerté par le Chabac
00:16:43et le Shin Bet israélien, justement,
00:16:47par rapport à ces ingérences étrangères.
00:16:50Donc je pense que là, cette histoire de SNCF,
00:16:53c'est véritablement quelque chose de très important
00:16:56et assez inquiétant.
00:16:57Bon, moi qui voulais être dans une ambiance positive ce matin,
00:17:01c'est vrai qu'on a des activistes, ou en tous les cas des auteurs,
00:17:04on fait attention à ce qu'on dit, parce qu'on ne sait pas encore
00:17:07qui sont les véritables auteurs de cet acte de sabotage,
00:17:10qui viennent ce matin tenter de gâcher une fête
00:17:13qui se devait historique, Georges Fenech.
00:17:15En tout cas, ça ne ressemble pas, si vous voulez,
00:17:17à des actes de terrorisme islamiste, comme on en a connu.
00:17:21Il n'y a pas une volonté de tuer.
00:17:23Il n'y a pas une volonté, il n'y a pas de bombe dans un train.
00:17:26Il y a un sabotage, donc c'est quelque chose de politique,
00:17:29pour rester très prudent.
00:17:31– Voilà, surtout qu'en fait, c'est la grande différence,
00:17:33c'est qu'en fait, ils considèrent, sur la notion de violence,
00:17:35aujourd'hui il y a une redéfinition de la violence dans ces mouvements-là,
00:17:38où ils considèrent que toute violence contre des objets inanimés,
00:17:41des matériaux, n'est pas de la violence.
00:17:43Et donc c'est pour ça que ça ressemble plutôt à ça.
00:17:45– Mais moi, ce qui me surprend quand même,
00:17:48c'est, vu l'ampleur de la concertation de ce qui vient de se passer,
00:17:53que rien n'est transpiré au niveau de nos services de renseignement.
00:17:56Parce que là, vous avez des échanges, une concertation,
00:17:58il y a des réseaux, il y a des communications.
00:18:00– Au contraire, tout est sûr, vous voyez de très près.
00:18:02Noémie Schultz vient de m'envoyer un message du service police-justice,
00:18:06sur ce proche du dossier.
00:18:08Cinq actions ont eu lieu dans le département du Pas-de-Calais de la Meuse,
00:18:11Morte et Meuselle, Lyon et l'Eure-et-Loire.
00:18:13C'est ce que vous nous disiez, Jean-Christophe Kouvi.
00:18:15Le mode opératoire semble être celui d'armoires incendiées.
00:18:19Alors, on ne sait pas si ce sont des armoires électriques
00:18:22ou des armoires de signalisation.
00:18:25– Par exemple, il y en a eu, au cours du mois dernier,
00:18:28il y en a eu beaucoup en Isère.
00:18:30En Isère, il y a eu plein de tentatives d'incendie,
00:18:33et d'incendies qui se sont faits notamment à la Tronche, etc.
00:18:36– Mais on a interpellé les auteurs, par exemple, au mois dernier ?
00:18:38– Non, on ne les a pas interpellés, on ne sait pas qui c'est encore.
00:18:41Mais effectivement, en tout cas, ça, c'est des méthodes
00:18:43qu'on voit déjà depuis plusieurs mois et plusieurs semaines.
00:18:46Alors, la coordination, elle est rendue possible justement
00:18:49parce qu'aujourd'hui, ils sont beaucoup plus prudents
00:18:51qu'ils ne l'étaient il y a quelques années.
00:18:53Ce que ça, c'est aussi, ils se sont adaptés à la réponse policière.
00:18:56Parce qu'il faut être très clair, les mouvements activistes,
00:18:58depuis deux ans, la réponse policière est beaucoup plus sévère.
00:19:02Et donc, bizarrement, ça les a poussés à une forme de paranoïa,
00:19:06qui rend aujourd'hui plus difficile leur surveillance.
00:19:09– Mais ce n'est pas la réponse policière le problème,
00:19:11c'est souvent la réponse judiciaire.
00:19:12– Oui, mais justement, vu que la réponse policière
00:19:14a été beaucoup plus ferme, ils se sont développés,
00:19:17notamment maintenant, ils se rencontrent physiquement,
00:19:19à l'ancienne, pour s'organiser.
00:19:21– On parlait de la police, mais vous savez qu'il existe
00:19:23une police ferroviaire qui est la SUJ,
00:19:26qui, elle, est chargée de la surveillance de ces lignes,
00:19:29avec des moyens aujourd'hui, avec de la technologie,
00:19:31avec des drones, avec… ils le font.
00:19:33La SUJ, je crois que c'est 3 000 agents, ce n'est pas rien.
00:19:36Donc, il serait quand même intéressant d'avoir le point de vue de cette police,
00:19:39comment on fait, effectivement, pour surveiller ces lignes.
00:19:42– Regardez, vous avez juste en face de vous, Jean-Christophe Couvy.
00:19:44– Ça n'a rien à voir, on parle de la SUJ.
00:19:46– Oui, la SUJ, c'est privé.
00:19:47– Oui, c'est privé pour la SUJ, mais en tous les cas,
00:19:49il peut peut-être avoir un regard.
00:19:50Vous avez déjà travaillé avec la SUJ ?
00:19:51– Non, non.
00:19:52– C'est un lien étroit avec les services privés ?
00:19:55– Alors oui, de toute façon…
00:19:56– Les services privés, c'est un service de la SNCF.
00:19:58– Non, mais on se connaît, parce que déjà, en travaillant ça,
00:20:00il y a aussi des policiers qui travaillent dans la sécurité des transports.
00:20:04Donc, on se connaît, on se croise, même syndicalement.
00:20:07Mais après, effectivement, ils ont aussi un besoin de moyens.
00:20:11C'est ça, c'est la SNCF, je ne vais pas rentrer dans les détails,
00:20:14mais ils ont aussi leurs priorités, et peut-être que la SUJ
00:20:16n'est pas la priorité numéro 1 de la SNCF.
00:20:19Mais maintenant, quand on voit qu'on peut paralyser un pays,
00:20:22alors que c'est le moyen, le transport le plus écologique déjà,
00:20:25donc il y a une dissonance par rapport à des mouvements écologiques
00:20:31qui pourraient être à hauteur de ça.
00:20:33Moi, je n'y crois pas trop.
00:20:34Je ne pense pas que ce soit vraiment les écologistes à proprement parler.
00:20:37– C'est-à-dire ? Quelle hypothèse vous… ?
00:20:39– Vraiment de l'ultra-gauche classique, anti-capitaliste, anarchiste,
00:20:43et puis peut-être même…
00:20:44– Excusez-moi, à Sainte-Soline, on pouvait avoir ces personnes-là, par exemple.
00:20:50– Oui, mais parce qu'en fait, c'est vrai qu'ils se parlent,
00:20:53et ils profitent justement de ces grandes réunions pour faire des grands pique-niques,
00:20:56mais dans les pique-niques, ils parlent autre chose que des fleurs, des pâquerettes.
00:20:59– Mais ça, c'est le changement qu'on a vraiment vécu sur les dernières années,
00:21:03c'est que l'ultra-gauche et l'ultra-gauche anti-capitaliste
00:21:07a vraiment infiltré au début les mouvements écologistes
00:21:10et a trouvé une formidable caisse de raisons chez eux.
00:21:12Aujourd'hui d'ailleurs, ils reprennent tous la phrase d'un activiste sud-américain
00:21:18qui dit que l'écologie, sans la lutte des classes,
00:21:20c'est que du jardinage.
00:21:21Et effectivement, ils sont dans une logique de lutte des classes.
00:21:24Andreas Malm, qui est leur grand penseur, prône effectivement le sabotage
00:21:28et prône aussi ce qu'il appelle l'éco-classe,
00:21:30avec une nouvelle forme de lutte des classes liée à l'écologie.
00:21:33Et c'est ce qu'ils sont en train d'essayer de mettre en place depuis quand même…
00:21:36– Le vert à l'extérieur, le rouge à l'intérieur.
00:21:38– Paris 2024, les Jeux face à la menace activiste, Olivier Vial qui est avec nous,
00:21:43on a également Georges Fenech et Jean-Christophe Couvy,
00:21:46deux syndicats unités SGP.
00:21:50– Il n'y a plus SGP, il n'y a qu'unité.
00:21:52– Il y a unité, désormais.
00:21:53– On a simplifié.
00:21:54– Ce n'est pas facile à…
00:21:55– Là, le 1, vous voyez ?
00:21:57– Quand on est propriétaire…
00:21:59– Quand c'est tout petit comme ça, je vois complètement flou.
00:22:01CRSI, vous savez, le centre qui a été créé par notamment Thibault de Montbrial,
00:22:08il dit qu'il s'agit manifestement d'une action soigneusement préparée en amont.
00:22:13Parce qu'on n'est pas sur un seul point d'action,
00:22:16ce sont plusieurs départements qui ont été touchés.
00:22:20Cinq départements, donc c'est coordonné, c'est préparé, c'est pensé.
00:22:23– Oui, alors c'est pensé très rapidement,
00:22:25parce que malgré tout, c'est aussi la différence avec le terrorisme classique,
00:22:29c'est qu'ils sont souvent sur des incendies
00:22:31qui demandent en fait très peu d'organisation logistique en amont.
00:22:34Il suffit qu'ils aient sélectionné les lieux,
00:22:37alors c'est là où il peut y avoir par contre,
00:22:39même si ce n'est pas eux qui sont responsables,
00:22:42il peut y avoir des complicités à l'intérieur de la SNCF
00:22:45qui leur signalent les points les plus névralgiques,
00:22:48ça c'est déjà arrivé, et après effectivement,
00:22:51un incendie, ça se déclare très très rapidement.
00:22:53– On écoute Laurent Nunez qui a réagi,
00:22:55Laurent Nunez, le préfet de police de Paris.
00:22:57Peut-être qu'on peut écouter, s'il vous plaît, pardonnez-moi,
00:23:00mais écoutons Laurent Nunez, le préfet de police de Paris.
00:23:04– Pour la préfecture de police,
00:23:06ça vaut pour l'ensemble de la région de l'Île-de-France,
00:23:08c'est de concentrer des effectifs dans les gares parisiennes,
00:23:10puisqu'il y a, je comprends, un certain nombre de personnes
00:23:12qui ne vont pas pouvoir prendre leur train,
00:23:14et donc quand c'est le cas, il y a toujours un peu plus de monde dans les gares,
00:23:17et donc on renforce le dispositif de sécurité,
00:23:19c'est ce que nous venons de faire dès ce matin.
00:23:21– Voilà pour la déclaration de Laurent Nunez, vous l'y réagirez Georges ?
00:23:25– Ce qui m'interpelle, c'est ce que Monsieur vient de savoir,
00:23:27qu'il pourrait y avoir des complicités à l'intérieur de la SNCF.
00:23:31Il y a des militants aussi, et ça c'est…
00:23:33dans toutes les actions qu'on a dans des entreprises,
00:23:36souvent c'est parce qu'il y a des militants qui sont à l'intérieur de l'entreprise,
00:23:39alors d'ailleurs qui souvent se contentent simplement de donner une information,
00:23:42ils n'ont pas l'impression de faire quelque chose de très grave,
00:23:44mais là ça peut être tout à fait…
00:23:46le fait de choisir des endroits où c'est plus facile d'accès,
00:23:50où un incendie a le plus de dégâts, ça peut être effectivement
00:23:54quelqu'un qui, à l'intérieur, connaît bien le réseau
00:23:56et donne une information de façon plus ou moins volontaire,
00:23:59parce que dans ces grands rassemblements-là,
00:24:01il y a forcément eu des cheminots qui étaient par exemple à Saint-Sauline
00:24:04pour défendre la lutte contre les méga-vaccines,
00:24:06et ils ont pu rencontrer des militants d'ultra-gauche,
00:24:08c'est malheureusement ce qui se fait très souvent.
00:24:10– Alors moi je fais toujours très attention dans ces cas-là,
00:24:12et je ne veux cibler aucun auteur,
00:24:15c'est pour ça qu'on a fait toute cette liste non exhaustive.
00:24:18Il s'avère qu'effectivement il y a un climat ces derniers temps,
00:24:21climat politique et climat social,
00:24:23où la semaine dernière et même la semaine précédente,
00:24:26vous aviez le syndicat de CGT Cheminots qui avait dit
00:24:29on va mettre sous surveillance l'Assemblée Nationale
00:24:31si nous n'avons pas un gouvernement du Nouveau Front Populaire.
00:24:34Et certains syndicats ont même appelé à des actions,
00:24:37puisque aujourd'hui, Mme Castex, qui était la candidate unique
00:24:40du Nouveau Front Populaire,
00:24:42cette candidature a été balayée par Emmanuel Macron.
00:24:46Donc il y a un contexte qui fait qu'on s'inquiète…
00:24:49– Et puis hier par exemple, LFI a annoncé qu'ils allaient créer
00:24:52une commission d'enquête populaire sur les Jeux Olympiques.
00:24:54– Qu'est-ce que ça veut dire ça ?
00:24:55– Ça veut dire qu'en fait, ils ont décidé de monter une commission d'enquête
00:24:58avec justement les activistes, avec les citoyens,
00:25:01pour faire le bilan négatif des Jeux Olympiques
00:25:03en termes de destruction de sites écologiques,
00:25:07en termes d'habitation, de délocalisation de certaines populations,
00:25:13de réponses policières qu'ils jugent disproportionnées.
00:25:16Et donc il y a ce contexte-là qui consiste à dire à l'extrême gauche
00:25:19on va essayer de rendre la réputation des Jeux Olympiques
00:25:23la plus mauvaise possible.
00:25:25– Les Jeux n'ont même pas commencé qu'à priori…
00:25:29– Alors ils n'ont pas commencé depuis 48 heures,
00:25:32parce qu'en plus justement c'est extraordinaire ce qu'on a vécu hier,
00:25:34c'est ce qu'on disait au Stade de France avec le rugby à 7,
00:25:37vous aviez 80 000 personnes, avant hier à Saint-Etienne
00:25:39c'était beaucoup plus compliqué.
00:25:41Alors c'était une intrusion bonne enfant selon la ministre des Sports,
00:25:44mais ça s'est passé, ce qui s'est passé était effectivement chaotique.
00:25:48La SNCF qui doit peut-être prendre la parole dans les prochaines minutes
00:25:52pour apporter plus d'informations, allez-y Rachel pardonnez-moi.
00:25:54– Non mais c'est simplement, je voulais dire par rapport à cette commission
00:25:57qui a pour but en fait de donner un bilan négatif des Jeux Olympiques
00:26:01alors qu'on n'est qu'au début, c'est pour moi assez logique
00:26:05puisqu'au fond on parlait de l'esprit olympique,
00:26:09cet esprit de dépassement, cet esprit d'excellence,
00:26:12cet esprit de la méritocratie est aux antipodes de l'esprit LFI
00:26:17avec la victimocratie, avec…
00:26:19– Pas si c'est LFI.
00:26:20– En tout cas c'est cette mouvance-là si j'ai bien compris.
00:26:23– LFI a fait une commission d'enquête,
00:26:25c'est pas eux qui sont responsables du sabotage.
00:26:27– Non, non, la commission d'enquête pour…
00:26:29– Il y a surtout une chose, c'est que ces Jeux Olympiques finalement
00:26:32sont perçus comme ce qu'on peut faire de plus capitalistique en fait,
00:26:36c'est qu'il y a 2 milliards de personnes qui vont regarder ça ce soir,
00:26:39ça va coûter des milliards d'euros,
00:26:41il va y avoir tout le gotha mondial qui va y participer,
00:26:45forcément pour des activistes écologistes anticapitalistes décroissants,
00:26:49ces Jeux Olympiques sont perçus comme le mal absolu.
00:26:52– Oui mais encore une fois c'est pour ça que je préfère rester très prudent,
00:26:55c'est qu'aujourd'hui je ne veux pas qu'en l'état on s'avance sur une responsabilité
00:27:01mais qu'on puisse faire un panel de tous les dangers qu'il pourrait y avoir
00:27:05autour des Jeux Olympiques et des possibilités,
00:27:09en tous les cas vous les services de police,
00:27:12j'imagine que vous aviez ciblé des menaces,
00:27:14il y a la menace du terrorisme islamiste,
00:27:16vous aviez la menace, la cyber menace d'un pays étranger
00:27:20et vous aviez aussi cette menace activiste d'ultra gauche
00:27:24avec des opérations potentiellement de sabotage
00:27:27ou des actions de coups de poing, Georges Fennac.
00:27:29– Il faudra aussi attendre sans doute une réaction de la justice à un moment ou à un autre,
00:27:33il faudrait bien qu'il y ait un parquet, ça sera peut-être la Junalco,
00:27:36c'est la juridiction nationale contre le crime organisé
00:27:39qui va se saisir pour coordonner l'action
00:27:42puisqu'il y a plusieurs points du territoire qui sont touchés,
00:27:45on ne peut pas exclure non plus que le parquet national antiterroriste se saisisse,
00:27:50parce que c'est quand même…
00:27:52– Il a été saisi dans certaines enquêtes sur ce mouvement-là.
00:27:55– Voilà, donc il y aura à certains moments,
00:27:57il y aura sans doute un point presse qui sera organisé
00:27:59par aussi l'autorité judiciaire dont dépend les enquêtes, bien sûr.
00:28:02– Avec évidemment une prise de parole de la SNCF dans les prochaines minutes,
00:28:06on va rejoindre notre journaliste dans quelques instants,
00:28:09Marine Sabourin qui est au pied de la gare Montparnasse,
00:28:12Jean-Christophe Couville, il y a une inquiétude évidemment,
00:28:15beaucoup de tristesse de se dire qu'on est à quelques heures d'un moment historique
00:28:21et ce matin au lieu de parler de cette fête,
00:28:24au lieu de parler des enjeux également que devait procurer,
00:28:29ou en tous les cas qu'il y avait autour de cette cérémonie,
00:28:33on est au pied de la gare Montparnasse parce que vous avez un acte de sabotage,
00:28:37un acte criminel disait la SNCF il y a quelques instants.
00:28:39– Oui, en fait on veut voler la vedette, c'est comme ça,
00:28:42c'est le cas de dire on allume des contrefeux,
00:28:45pour parler d'autre chose et pour saboter ce moment,
00:28:48et surtout ce qui est très important c'est que quand vous avez,
00:28:51ce que disait le préfet, un afflux de population dans une gare
00:28:54qui reste statique, forcément il y a un risque d'arrière,
00:28:57risque d'attentat, risque de délinquance etc.
00:28:59C'est pour ça que du coup il faut envoyer des forces de police
00:29:03pour protéger ces personnes qui sont des cibles potentielles.
00:29:07– Oui, vous avez des centaines de voyageurs aujourd'hui
00:29:09qui sont bloqués, voire des milliers.
00:29:11– Ils attendent, ils ne savent pas ce qu'ils vont faire,
00:29:13il va y avoir de l'agacement, il va y avoir des prises de tête,
00:29:17et donc forcément nous encore une fois on va être là
00:29:19pour avoir une désescalade avec les citoyens.
00:29:23– Ça entache la liberté d'aller et venir.
00:29:25– Bien sûr, et donc on doit aussi régler et gérer les mouvements de foule.
00:29:29– Et très rapidement vous avez la SNCF qui a évacué, balayé l'aspect accidentel.
00:29:35On n'est absolument pas sur un accident.
00:29:37– Mais n'oubliez pas que le monde entier nous regarde aujourd'hui,
00:29:40ce type d'événement il y aura forcément une répercussion,
00:29:43qu'est-ce qu'il se passe en France, moment d'ouverture des Jeux.
00:29:46– L'image qu'on a à l'écran est dingue parce qu'en fait vous avez sur les affiches
00:29:51des Jeux Olympiques avec ce slogan,
00:29:53nous ne lâcherons jamais, je ne sais pas si vous avez vu tout à l'heure.
00:29:55– Non je ne l'ai pas vue.
00:29:56– Vous avez les affiches avec des images d'Olympisme etc.
00:30:00Nous ne lâcherons jamais.
00:30:01– À l'intérieur de la gare ?
00:30:02– Juste devant la gare.
00:30:03– Devant la gare.
00:30:04– Et les usagers en fait qui sont là, statiques, c'est assez triste.
00:30:09– Et surtout que c'était un voyage, en tous les cas, un week-end de grand départ en plus.
00:30:15Donc il y a peut-être toute une réflexion.
00:30:17Ah oui, en sport comme en science, nous ne lâchons jamais
00:30:20alors que les voyageurs sont en train petit à petit, pour certains,
00:30:24de quitter la gare Montparnasse.
00:30:27On ira rejoindre à 9h30 Marine Sabourin sur place
00:30:31pour savoir si elle a pu échanger avec des voyageurs
00:30:35qui ont vu leur train annuler.
00:30:37Je rappelle l'information qui est tombée aux alentours de 9h50
00:30:41et ces actes de sabotage selon une source proche du dossier
00:30:46attaquent contre le réseau TGV de la SNCF ce matin
00:30:49du côté de la gare Montparnasse qui est principalement touchée.
00:30:53Il est 9h30, on fait le point sur l'information avec Somaïa Lhabiti.
00:31:00– Bonjour Éliott, bonjour à tous.
00:31:02David Lysnard vend debout, les deux mineurs
00:31:04qui avaient agressé Angèle Hakan ont récidivé.
00:31:07L'octogénaire avait été frappé par derrière
00:31:09avant d'être abandonné gisant sur le sol.
00:31:11Ils ont à nouveau été interpellés hier après avoir forcé un barrage de péage.
00:31:16500 invités triés sur le volet pour un dîner au Louvre hier soir
00:31:20avant le coup d'envoi officiel des Jeux.
00:31:22Les convives ont été accueillies par Emmanuel Macron et sa femme
00:31:25au menu sport et développement durable lors de ce repas
00:31:28préparé par Alain Ducasse, le chef multi-étoilé.
00:31:32Et puis l'État hébreu a-t-il perdu son principal allié ?
00:31:35Après un entretien avec Benyamin Netanyahou,
00:31:38Kamala Harris a promis de ne pas rester silencieuse
00:31:40face aux souffrances des civils à Gaza
00:31:43et elle a rappelé la nécessité de conclure un accord de paix sans tarder.
00:31:48Merci beaucoup Somaïa Labili pour le point sur l'information.
00:31:54On avait énormément de choses à traiter ce matin
00:31:56mais l'information principale de la matinée
00:31:58c'est cette attaque contre le réseau TGV de la SNCF
00:32:02avec des actes de sabotage.
00:32:05On va écouter le patron de la SNCF qui est en train de donner quelques explications.
00:32:09On l'écoute.
00:32:11Et donc ont des conséquences directes sur les lignes à grande vitesse.
00:32:15Les TGV aujourd'hui sur ces différentes lignes doivent prendre les lignes classiques
00:32:19ce qui suppose des retards.
00:32:21Vous les avez vus dès aujourd'hui au niveau des gares.
00:32:23Mais aussi des annulations.
00:32:25Probablement un train sur deux vers l'Est,
00:32:27un train sur deux vers le Nord,
00:32:29un train sur deux vers la Bretagne
00:32:31mais carrément un TGV sur quatre vers le Bordelais.
00:32:35Donc les conséquences sont très très lourdes.
00:32:37Très lourdes évidemment je pense aux familles.
00:32:40C'est essentiellement toutes les familles qui devaient partir en vacances
00:32:42qui sont impactées par cet acte criminel scandaleux
00:32:46que je condamne évidemment avec fermeté.
00:32:48Mais je pense surtout aujourd'hui aux familles, aux enfants
00:32:51qui sont en train d'attendre dans les gares
00:32:53qui ne peuvent plus aujourd'hui avoir de TGV.
00:32:56Tout le monde est mobilisé, tout le monde est sur le pont.
00:32:58Moi je veux vraiment remercier les agents de la SNCF,
00:33:00les cheminots et cheminottes qui sont en train de se mobiliser à fond
00:33:03pour rétablir la situation le plus rapidement possible.
00:33:06On espère ce week-end, théoriquement tout devrait être fait pour la fin du week-end
00:33:10mais je laisserai Jean-Pierre Farandou et Mathieu Chabanel l'évoquer directement.
00:33:13En tout cas tout le monde est sur le pont pour essayer d'y répondre le plus vite possible.
00:33:17Néanmoins les impacts seront réels tout le week-end, au moins jusqu'à dimanche.
00:33:21Et aujourd'hui effectivement c'est à toutes ces familles que je pense
00:33:24qu'ils vont évidemment vivre des moments difficiles de retard, d'annulation.
00:33:28Donc qu'elles n'hésitent pas d'ailleurs pour tous ceux qui ne sont pas actuellement dans les gares
00:33:31à prendre contact avec la SNCF justement pour pouvoir identifier une nouvelle possibilité de départ.
00:33:37Je veux passer la parole à Jean-Pierre Farandou.
00:33:39Qu'est-ce qui vous dit que c'est volontaire ?
00:33:41Aujourd'hui tous les éléments qu'on a montrent bien que c'est volontaire.
00:33:45La concomitance des heures, tout s'est fait aux mêmes heures.
00:33:49Des camionnettes retrouvées avec des personnes qui ont fui,
00:33:53notamment sur la partie sud-est.
00:33:55Des agents d'incendiaire qui ont été retrouvés sur place.
00:33:58Une enquête est en cours.
00:33:59Tout nous indique aujourd'hui que ce sont bien des incendies criminels,
00:34:03notamment la dimension de la concomitance des temps qui est plus que suspecte.
00:34:09Oui, je voudrais dire bien sûr qu'on est absolument désolé de ne pas être capable
00:34:12de faire circuler les trains attendus par les Français.
00:34:14Aujourd'hui c'est les grands départs qui sont attaqués à travers la SNCF.
00:34:17C'est un bout de la France qu'on attaque et c'est les Français qu'on attaque.
00:34:20Moi, comme le ministre, j'ai une pensée bien sûr pour ces familles qui ne pourront pas partir aujourd'hui
00:34:24ou qui partiront dans de mauvaises conditions.
00:34:26Ça va durer certainement tout le week-end parce que ça prend beaucoup de temps à réparer.
00:34:30C'est un jour de tristesse aujourd'hui.
00:34:33Nous, notre métier, c'est le service public.
00:34:35C'est de transporter les gens quand ils en ont besoin.
00:34:37Aujourd'hui, on ne peut pas le faire à cause d'une bande d'illuminés, d'irresponsables
00:34:40qui a cru intelligent de venir nous empêcher de faire notre métier.
00:34:44Notre devoir, c'est la mobilisation.
00:34:46On va le faire, on sera là, comme on est toujours là quand on tient un coup dur.
00:34:49Des milliers de cheminots de réseau vont se mobiliser pour réparer.
00:34:53Des milliers de cheminots vont se mettre dans les gares pour accueillir les clients
00:34:56et les guider du mieux qu'on peut.
00:34:58Des milliers de cheminots sont en train de réfléchir en disant
00:35:00quel plan de transport on va faire compte tenu des dégradations enregistrées.
00:35:03Puisque l'idée, c'est quand même de faire circuler quelques trains,
00:35:05comme l'a dit le ministre.
00:35:07Et bien sûr, faire en sorte que tout ça aille le plus vite possible.
00:35:09Voilà, donc, ça aurait dû être une fête.
00:35:12C'était aujourd'hui les grands départs, les départs en vacances.
00:35:14C'était aussi, bien sûr, l'inauguration, l'ouverture des Jeux Olympiques
00:35:18avec aussi beaucoup de Français qui allaient monter à Paris,
00:35:20qui allaient se faire plaisir, qui avaient pris un jour, deux jours, trois jours
00:35:22pour partager la joie des Jeux Olympiques.
00:35:24Tout ça, c'est gâché.
00:35:27On ne baissera pas les bras.
00:35:29On est courageux à la SNCF.
00:35:31On fait face aux difficultés.
00:35:33On va mettre une paire de jours à réparer, mais ça repartira.
00:35:35Et comptez sur nous, comptez sur la SNCF,
00:35:37les cheminotes, les cheminots, pour se mobiliser,
00:35:39pour réduire au maximum l'impact pour les Français
00:35:41de cette agression massive du réseau de lignes à grande vitesse.
00:35:48On a des dégâts, c'est des incendies volontaires,
00:35:50donc dans des canalisations où passent beaucoup de câbles.
00:35:52Des câbles qui servent à la signalisation dans les postes,
00:35:54qui sont sur des organes de sécurité.
00:35:56Quand ces pannes interviennent,
00:35:58on ne peut plus faire circuler les trains en sécurité.
00:36:00D'ailleurs, la sécurité a joué.
00:36:02Il faut le dire aussi, à aucun moment,
00:36:04la sécurité n'a été engagée.
00:36:06La sécurité ferroviaire, elle est bien faite.
00:36:08Quand il y a un équipement qui est en panne,
00:36:10on joue sur la circulation des trains
00:36:12pour éviter tous les incidents, bien sûr.
00:36:14Il faut réparer, câble par câble.
00:36:16C'est un travail très fin, parce que des câbles, il y en a beaucoup.
00:36:18Il y a de la fibre optique aussi qui passe dans ces canalisations.
00:36:20C'est un travail très minutieux.
00:36:22On va tester ensuite les postes de signalisation,
00:36:24puisque avant de relancer les trains,
00:36:26il faut être absolument sûr que la sécurité est respectée.
00:36:28Tout ça prend du temps, d'autant plus qu'il faut le faire
00:36:30en plusieurs endroits dans le réseau,
00:36:32puisqu'on a été attaqué à trois endroits
00:36:34sur le réseau des lignes à grande vitesse.
00:36:36Vous précisez les lieux, justement,
00:36:38de ces trois endroits ?
00:36:40Oui, on a des lieux qui sont
00:36:42assez éloignés de Paris, d'ailleurs.
00:36:44Dans le sud, on est à Courtalin.
00:36:46On se dirige vers Le Mans.
00:36:48On est un peu avant Le Mans.
00:36:50On a une bifurcation, d'ailleurs, entre les TGV
00:36:52qui partent vers la Bretagne d'un côté
00:36:54et vers le sud-ouest de l'autre.
00:36:56L'autre lieu, c'est à Croisilles.
00:36:58C'est ça, c'est vers Arras,
00:37:00dans le nord de la France.
00:37:02Là aussi, on n'est pas très loin de la bifurcation
00:37:04entre la ligne qui va sur l'île et celle qui part après
00:37:06vers Arras et le bassin minier.
00:37:08Et l'autre lieu, à l'est, c'est Panis-sur-Moselle.
00:37:10Donc, on est en Lorraine.
00:37:12Et là, on n'est pas très loin de la bifurcation
00:37:14qui sépare entre Metz et Nancy.
00:37:16Les lieux ont été choisis particulièrement,
00:37:18effectivement, pour avoir des conséquences plus lourdes
00:37:20puisqu'avec un incendie,
00:37:22en fait, on prit à chaque fois deux branches
00:37:24du réseau sur la circulation.
00:37:30Je n'ai pas le lieu dans le sud-est.
00:37:32Je ne sais pas si tu l'as.
00:37:34C'est à Virginie, là aussi, à la séparation
00:37:36du réseau vers Dijon par rapport
00:37:38au réseau vers Lyon.
00:37:40Vous avez dû rappeler
00:37:42des salariés de la SNCF pour travailler.
00:37:44Est-ce que vous avez une évaluation du nombre
00:37:46de clients concernés aujourd'hui ?
00:37:48Oui, alors, sur les clients, on estime
00:37:50que c'est à peu près 800 000 clients qui vont être concernés.
00:37:52Donc, c'est gros. Donc, bien sûr, on n'est pas
00:37:54client très important.
00:37:56Sur les agents, bien sûr, côté réseau,
00:37:58on a remobilisé tout le monde.
00:38:00Alors, on s'était préparé. Il y avait beaucoup
00:38:02d'astreinte pour les Jeux olympiques. De ce côté-là,
00:38:04on avait mobilisé des personnels. Honnêtement,
00:38:06on pensait que ce serait plutôt pour intervenir sur les lignes
00:38:08concernées par les Jeux olympiques et puis pour des pattes normales,
00:38:10j'allais dire. On ne pensait pas qu'on allait avoir
00:38:12besoin de mobiliser. Mais on va le faire, bien évidemment.
00:38:14Et peut-être, Mathieu, tu veux expliquer
00:38:16comment tu mobilises en ce moment
00:38:18des centaines de personnels
00:38:20pour faire ces réparations le plus vite possible.
00:38:22Oui, effectivement, les équipes de SNCF
00:38:24réseau se sont mobilisées dès
00:38:26la détection de l'incident puisque nos systèmes techniques
00:38:28ont détecté le sabotage
00:38:30à 4 heures du matin.
00:38:32Alors, selon les lignes,
00:38:34ont détecté le sabotage autour
00:38:36de 4 heures du matin, ce qui a permis, comme le disait
00:38:38Jean-Pierre Farandoux, d'ouvrir en toute sécurité.
00:38:40Aucun train ne pouvait circuler
00:38:42sur la zone.
00:38:44À ce moment-là, les services de secours,
00:38:46les forces de l'ordre et les SNCF
00:38:48réseau se sont rendus sur place. En ce moment
00:38:50même, les forces de l'ordre mènent
00:38:52une technique de manière à retrouver
00:38:54les personnels qui ont aidé
00:38:56à ces sabotages. Et les équipes
00:38:58de SNCF réseau préparent l'ensemble
00:39:00du matériel pour engager les réparations
00:39:02dès lors que les forces de l'ordre ont fini
00:39:04leurs enquêtes.
00:39:06Les équipes sont mobilisées. C'est plusieurs centaines
00:39:08de personnes sur l'ensemble du territoire
00:39:10et sur les différents incidents
00:39:12qui vont travailler en continu
00:39:14entre maintenant et la fin du week-end
00:39:16pour, on l'espère, dès lundi
00:39:18rétablir une circulation
00:39:20sur l'ensemble de ces lignes.
00:39:22Naturellement, au fur et à mesure des diagnostics,
00:39:24on tiendra l'ensemble de nos clients informés
00:39:26des perspectives précises
00:39:28de rétablissement. Je pense que
00:39:30d'ici la mi-journée ou la fin de la journée,
00:39:32on y verra beaucoup plus clair.
00:39:34Ça rappelle encore un incident qui avait lieu ici à la Gare de l'Est
00:39:36avec des vols de cuivre, de câbles.
00:39:38Est-ce que vous pouvez nous décrire précisément
00:39:40quel va être l'état du chantier pour vos hommes ?
00:39:42Oui, alors en fait,
00:39:44ces actes criminels
00:39:46consistent à brûler,
00:39:48couper puis brûler des câbles
00:39:50dans des caniveaux,
00:39:52des artères de câbles.
00:39:54Ces câbles y comportent chacun des fils
00:39:56et par exemple, si vous avez 50 câbles
00:39:58qui y comportent chacun 10 fils,
00:40:00ça fait 500 fils qu'il faut ensuite
00:40:02reconnecter un par un.
00:40:04Ces fils commandant des dispositifs
00:40:06de sécurité, les feux rouges, les aiguillages,
00:40:08etc., il faut ensuite
00:40:10tester que les reconnections
00:40:12se sont faites en bonne et due forme
00:40:14et ensuite seulement on peut rétablir
00:40:16les circulations. Donc ça va être un travail
00:40:18d'orfèvre qui va être mené par les
00:40:20équipes en continu, en 3-8
00:40:22dès maintenant pour rétablir dans les
00:40:24meilleurs délais les circulations.
00:40:26Merci.
00:40:28Merci à vous.
00:40:30La première prise
00:40:32de parole de Patrice Végriette,
00:40:34le ministre des Transports, ainsi que
00:40:36Jean-Pierre Farandou, le PDG
00:40:38de la SNCF,
00:40:40qui parle d'actes scandaleux,
00:40:42l'oeuvre pour l'instant diluminée.
00:40:44Ils prennent beaucoup de précautions parce qu'on a peu d'informations
00:40:46sur les auteurs de cette attaque. Il s'avère
00:40:48qu'en revanche,
00:40:50ce dont nous sommes certains, c'est
00:40:52qu'il y a eu plusieurs actes de malveillance
00:40:54avec différents incendies
00:40:56et ça a été coordonné
00:40:58que l'heure
00:41:00à laquelle ces événements se sont
00:41:02produits permettent d'écarter
00:41:04la piste accidentelle
00:41:06et bien d'être sur une piste
00:41:08criminelle. Il parle de
00:41:10800 000 clients qui sont concernés
00:41:12par cette attaque massive
00:41:14mais encore une fois,
00:41:16il y a une forme de prudence
00:41:18dans les déclarations du ministre des
00:41:20Transports, des Missionnaires et du
00:41:22PDG de la SNCF
00:41:24sur les raisons, ou en tous les cas les auteurs
00:41:26de cet acte.
00:41:28Noémie Schultz, que sait-on à 9h40
00:41:30ce matin ?
00:41:32Nous avons eu
00:41:34l'information que 5 actions ont eu lieu
00:41:36dans les départements du Pas-de-Calais, de la Meuse,
00:41:38la Meurthe-et-Moselle, Lyon
00:41:40et l'Heure-et-Loire mais le président de la SNCF
00:41:42a parlé d'attaques à 3
00:41:44endroits différents.
00:41:46C'est encore assez flou sur précisément
00:41:48le nombre d'endroits
00:41:50impactés par ces attaques mais effectivement
00:41:52coordonnées aux alentours de
00:41:544h du matin avec à chaque fois
00:41:56un mode opératoire qui semble être le même
00:41:58des incendies volontaires
00:42:00de canalisation dans lesquels passent
00:42:02des câbles, c'est ce qu'ont indiqué
00:42:04les responsables de la SNCF.
00:42:06Les gens ont donc visiblement coupé puis
00:42:08brûlé des câbles qui comportent des fils.
00:42:10Ça fait des centaines de fils à
00:42:12reconnecter, nous a-t-on expliqué
00:42:14puisque c'est toute la signalisation
00:42:16notamment qui est coupée
00:42:18en raison de ces
00:42:20attaques ciblées qui impactent
00:42:223 lignes SNCF.
00:42:24La ligne vers le nord de la France,
00:42:26l'est et la ligne atlantique
00:42:28d'où les perturbations dans ces 3 gares
00:42:30parisiennes.
00:42:32La question est de savoir si
00:42:34la justice va être coordonnée
00:42:36et s'il va y avoir un parquet qui va se
00:42:38saisir d'une enquête pour pouvoir
00:42:40tout coordonner ou si au début
00:42:42les parquets de chaque
00:42:44département vont se saisir de ces
00:42:46enquêtes et on aura sans doute plus d'éléments
00:42:48au fur et à mesure de la journée et du week-end.
00:42:50Est-ce que
00:42:52et là c'est vraiment une question que je pense
00:42:54que les spectateurs se posent. Est-ce que ça peut
00:42:56être un parquet comme le parquet terroriste
00:42:58qui se saisit d'un dossier comme celui-ci ou pas ?
00:43:00Ça peut, ça peut.
00:43:02Il peut en tout cas examiner
00:43:04comme c'est le cas à chaque fois dans une affaire
00:43:06comme ça, le parquet antiterroriste peut effectivement
00:43:08Il y aura un seul parquet qui va
00:43:10se saisir. En toute logique il y aura
00:43:12auprès de la Junalco par exemple,
00:43:14la juridiction nationale de lutte contre le crime.
00:43:16Il y aura un parquet antiterroriste qui va en tout cas
00:43:18examiner, regarder et ça aussi
00:43:20ça donnera un indicatif assez
00:43:22clair effectivement quand on saura
00:43:24quel parquet se saisit de cette affaire.
00:43:26Olivier Vial,
00:43:28vous qui avez écrit les jeux
00:43:30face à la menace activiste,
00:43:32tout à l'heure vous aviez
00:43:34dressé une liste non exhaustive
00:43:36des auteurs
00:43:38potentiels d'une telle attaque.
00:43:40Il s'avère qu'après les déclarations
00:43:42et du
00:43:44PDG de la SNCF et du
00:43:46ministre des Transports, peut-être que vous affinez
00:43:48en quelque sorte votre regard.
00:43:50La seule chose, on ne sait pas
00:43:52qui sont les auteurs, on voit juste
00:43:54qu'effectivement c'est très bien coordonné,
00:43:56un peu mieux coordonné, que c'est en tout cas inédit
00:43:58dans la puissance.
00:44:00Alors soit c'est quelque chose qu'ils ont prévu
00:44:02très en amont, soit effectivement ils ont
00:44:04reçu, parce que c'est aussi un des risques
00:44:06qu'on craignait, c'est que certains mouvements
00:44:08activistes puissent être instrumentalisés,
00:44:10manipulés par des puissances étrangères, donc ça c'est aussi possible.
00:44:12C'est une des possibilités. La seule chose
00:44:14qu'on sait, et ça par contre
00:44:16c'est évident, c'est que même si on ne connait
00:44:18pas les auteurs, on connait le mobile, le mobile
00:44:20c'est effectivement de perturber les Jeux olympiques.
00:44:22Le calendrier n'est pas innocent, et
00:44:24vous avez parlé des
00:44:26800 000 personnes qui sont impactées, mais en fait
00:44:28ce qui est surtout impacté, c'est que là pendant
00:44:30au moins une demi-journée, on va parler
00:44:32essentiellement de ça, et en termes d'impact
00:44:34pour l'image des Jeux, pour
00:44:36l'image de la France, c'est extrêmement
00:44:38mauvais, parce qu'il n'y a pas que nous qui en parlons.
00:44:40J'imagine que la presse internationale va s'en saisir
00:44:42très très rapidement, et ça c'est
00:44:44clairement ce qui était souhaité
00:44:46par les mouvements activistes, c'est de pouvoir arriver
00:44:48à mettre en avant
00:44:50cette perturbation, et on voit
00:44:52bien d'ailleurs que l'objectif c'est
00:44:54la perturbation, parce que ce n'est pas revendiqué
00:44:56pour l'instant, et il y a de fortes chances
00:44:58que ça ne soit pas revendiqué.
00:45:00800 000 voyageurs sont concernés
00:45:02par cette attaque. 800 000.
00:45:04Oui, c'est énorme. J'ai des personnes
00:45:06qui m'écrivent en me disant, moi je suis à Bordeaux
00:45:08je suis bloqué, je ne peux pas remonter sur Paris
00:45:10on voit que ça paralyse très rapidement
00:45:12la France, donc c'est pas
00:45:14inopportun, c'est bien ciblé
00:45:16on sait déjà où on veut taper
00:45:18pour paralyser le réseau ferroviaire.
00:45:20Donc la communauté
00:45:22du renseignement travaille, enfin la communauté
00:45:24internationale travaille, échange
00:45:26effectivement, on a des remontées, ce qu'on disait
00:45:28les services secrets
00:45:30israéliens, on dit attention, il y a l'Iran
00:45:32qui veut faire quelque chose, alors après
00:45:34il ne faut pas tomber non plus dans la manipulation
00:45:36vous voyez, des uns
00:45:38et des autres d'ailleurs, mais en principe
00:45:40il y a toujours une bonne entente
00:45:42il y a toujours une coordination sur la
00:45:44communauté de renseignement et puis il faut surveiller
00:45:46effectivement le renseignement
00:45:48territorial surveille et met en veilleuse
00:45:50j'allais dire en veille des
00:45:52activistes, sauf qu'en même temps quand vous devez
00:45:54cribler un million de personnes pour participer
00:45:56au jeu avec des volontaires, de la sécurité
00:45:58privée, etc, forcément à un moment donné
00:46:00vous détournez aussi des missions à certaines personnes
00:46:02il peut y avoir des angles morts
00:46:04on a des fonctionnaires de police
00:46:06mais on ne peut pas les utiliser
00:46:08c'est pas possible
00:46:10c'est la ligne du réseau
00:46:12SNCF dans les conditions
00:46:14actuelles, Georges Fénac
00:46:16c'est pas un hasard que ça s'est produit
00:46:18le jour de la cérémonie
00:46:20d'ouverture, on est bien d'accord
00:46:22vous le disiez, c'est une action
00:46:24inédite par son ampleur
00:46:26donc il y a une concertation
00:46:28manifeste et une préparation
00:46:30très en amont, parce que ça suppose quand même
00:46:32une préparation très fine
00:46:34avec des informations peut-être
00:46:36l'intérieur, le ciblage, donc on est sur
00:46:38une action, une volonté
00:46:40en tout cas de porter atteinte à l'image
00:46:42de la France à travers cette
00:46:44journée exceptionnelle d'ouverture des Jeux Olympiques
00:46:46et à sa grandeur
00:46:48bien sûr, l'image de la France, sa grandeur
00:46:50ce sont des, sans risque
00:46:52de se tromper, il y a une volonté politique
00:46:54entre guillemets
00:46:56de nuire à l'image
00:46:58de la France aujourd'hui
00:47:00on me dit en source interne
00:47:02que ce système électrique est considéré comme
00:47:04un des points faibles de la SNCF
00:47:06donc les auteurs
00:47:08de cette attaque étaient
00:47:10au courant finalement
00:47:12du talon d'Achille
00:47:14de la SNCF
00:47:16à savoir ce système électrique
00:47:18on va prendre la direction de la gare
00:47:20Montparnasse, rejoindre Marine Sabourin
00:47:22elle n'est pas là, donc on la prendra dans quelques
00:47:24instants, mais c'est vrai qu'on a
00:47:26un goût amer ce matin, parce que
00:47:28évidemment qu'on voulait traiter d'autres sujets
00:47:30il y avait cet esprit très festif
00:47:32autour des Jeux Olympiques, sans être
00:47:34dans la naïveté
00:47:36de se dire que tout va bien se passer
00:47:38et que c'est extraordinaire
00:47:40parce qu'il y avait une menace terroriste
00:47:42d'ampleur, et elle existe toujours
00:47:44et d'ailleurs, moi je vais faire
00:47:46très attention à ce que je dis, parce que là aujourd'hui
00:47:48on parle d'actes criminels, peut-être que demain
00:47:50on parlera, ou dans les heures à venir
00:47:52d'actes terroristes, le terrorisme n'est pas
00:47:54seulement du terrorisme
00:47:56islamiste. Marine Sabourin
00:47:58est avec nous, vous êtes notre reporter au pied
00:48:00de la gare Montparnasse
00:48:02j'imagine que vous avez pu échanger
00:48:04avec des usagers
00:48:06qui ont fait une croix sur leur départ
00:48:08est-ce que c'est la pagaille
00:48:10du côté de la gare Montparnasse ce matin ?
00:48:14Écoutez, c'est compliqué
00:48:16à l'intérieur de la gare Montparnasse
00:48:18il y a des personnes qui sont assises
00:48:20qui sont allongées, puisqu'elles ne savent pas
00:48:22quand est-ce qu'elles vont pouvoir prendre leur train
00:48:24on échangeait avec deux jeunes filles
00:48:26qui nous expliquaient qu'elles devaient partir dans le sud
00:48:28pour un festival, elles ont décidé plutôt
00:48:30d'annuler leur week-end
00:48:32puisque leur train avait d'abord trois heures de retard
00:48:34le conducteur du train
00:48:36leur a conseillé de descendre
00:48:38a conseillé au passager de descendre puisqu'il ne savait pas
00:48:40quand il allait pouvoir démarrer
00:48:42son train, donc elles sont tout simplement
00:48:44parties, un grand-père nous a expliqué
00:48:46également que sa petite fille était bloquée
00:48:48à Bordeaux, qu'elle avait son train
00:48:50qui devait arriver à la gare Montparnasse
00:48:52à 10h, ce ne serait pas le cas
00:48:54puisqu'il y aurait au moins, je dis bien
00:48:56au moins trois heures de retard
00:48:58On voyait donc sur le parvis, écoutez
00:49:00pour l'instant c'est plutôt calme sur le parvis
00:49:02c'est plutôt l'effervescence à l'intérieur
00:49:04alors pour vous faire un point
00:49:06seul un train sur deux circule
00:49:08vers l'Est, un sur deux vers le Nord
00:49:10un sur deux vers la Bretagne et un sur quatre
00:49:12vers le Bordelais
00:49:14alors tous les clients qui doivent voyager
00:49:16ce week-end doivent être recontactés
00:49:18on a beaucoup de gilets rouges
00:49:20comme on les appelle à l'intérieur qui sont mobilisés
00:49:22dans les gares, dans cette gare pour informer
00:49:24les voyageurs et ici en tout cas
00:49:26nous avons un point presse à 10h40
00:49:28pour faire un point sur la situation
00:49:30à la gare Montparnasse
00:49:34Merci beaucoup Marine Sabourin
00:49:36donc nouveau point sur la situation
00:49:38dans exactement 50 minutes
00:49:40cette déclaration de Jean-Pierre Farandou
00:49:42le PDG de la SNCF et cette phrase
00:49:44qui est la plus importante
00:49:46c'est la France qu'on attaque ce matin
00:49:48et ça on n'est pas sur un acte
00:49:50à minorer
00:49:52on n'est pas sur un acte malveillant
00:49:54ou un acte accidentel
00:49:56on est sur une attaque qui touche
00:49:58le territoire français et on sait
00:50:00à quel point aujourd'hui est une
00:50:02journée essentielle, historique
00:50:04pour le pays Jules Torres
00:50:06C'est évidemment très coordonné, très ciblé
00:50:08Noemi l'a dit et Jean-Christophe
00:50:10également
00:50:12toutefois on peut en effet voir une sorte de
00:50:14mode opératoire qui n'est pas étonnant
00:50:16Olivier l'a rappelé, c'est le
00:50:18mode opératoire de certains
00:50:20écoterroristes qui peuvent aller de
00:50:22l'ultra gauche au black bloc
00:50:24en passant par certains fichiers S
00:50:26mais ce qui est intéressant je trouve
00:50:28c'est que finalement
00:50:30si le mobile est
00:50:32écologiste
00:50:34d'ultra gauche, ça montre quand même
00:50:36la décadence d'un système
00:50:38ultra violent, d'ultra gauche
00:50:40qui veut ruiner
00:50:42le pays, qui est dans une vision
00:50:44anticapitaliste finalement de cet événement
00:50:46parce qu'on l'a rappelé tout à l'heure
00:50:48c'est les Jeux Olympiques, c'est
00:50:50ce qu'on peut faire de plus paroxystique
00:50:52sur le modèle
00:50:54capitaliste, il y aura 2 milliards de personnes qui vont
00:50:56regarder, il y a des milliards d'euros
00:50:58qui ont été alloués au budget
00:51:00de ces Jeux Olympiques, donc ça montre
00:51:02quand même, à mon sens
00:51:04un mode d'action
00:51:06et une volonté pour le pays
00:51:08qui moi me semble complètement
00:51:10hors de propos, et le plus
00:51:12drôle là-dedans c'est que si en effet c'est
00:51:14écologiste, on peut voir qu'il y a des gens
00:51:16qui ont décidé d'un mode
00:51:18de fonctionnement et en tout cas
00:51:20d'un moyen de locomotion décarboné
00:51:22et qui va malheureusement
00:51:24comme Georges, conduire à l'utilisation de la voiture
00:51:26Moi je fais toujours très attention pour l'instant
00:51:28très très attention
00:51:30à ce qu'on dit sur
00:51:32les auteurs potentiels
00:51:34de cette attaque, donc pour l'instant
00:51:36prudence
00:51:38et je préfère
00:51:40qu'on soit sur
00:51:42les conséquences
00:51:44et l'aspect
00:51:46pour le coup triste
00:51:48vraiment triste pour
00:51:50cette journée qui devait être
00:51:52une journée au plus que positive.
00:51:54Et il y a une vulnérabilité effectivement qui est montrée
00:51:56dans cette action-là, c'est qu'au-delà
00:51:58des sites, au-delà des
00:52:00enjeux de sécurité des personnes
00:52:02on a la vulnérabilité des réseaux
00:52:04et ça c'est effectivement
00:52:06un vrai challenge qu'il va falloir avoir
00:52:08dans les années prochaines parce que
00:52:10la vulnérabilité de la SNCF, on le voit là
00:52:12sur ces réseaux électriques, mais on a la même chose
00:52:14effectivement sur les réseaux d'eau, sur certains
00:52:16réseaux électriques et là aussi
00:52:18il y a une panne d'internet. Pour le cyber.
00:52:20Pour le cyber, mais alors le cyber c'est encore différent
00:52:22parce que le cyber on est plutôt pas mal
00:52:24on a été plutôt bons
00:52:26jusqu'à présent, alors effectivement on s'attend
00:52:28à des attaques massives puisque
00:52:30lors des derniers jeux il y a eu
00:52:32plusieurs centaines de millions d'attaques
00:52:34et on pense qu'il y en aura encore plus cette fois-ci
00:52:36et puis il y a une autre chose qu'il faut avoir en tête
00:52:38qui va un peu dans ce que vous venez de dire
00:52:40c'est qu'en fait il y a une internationale aujourd'hui
00:52:42anti-géo. Il faut savoir
00:52:44par exemple que des militants
00:52:46des géos contre
00:52:48les géos de Londres sont venus donner main
00:52:50forte et expliquer les stratégies qu'ils avaient
00:52:52mis en place à Paris pour ça
00:52:54et qu'on a déjà des militants
00:52:56de Los Angeles qui sont venus à Paris
00:52:58pour voir quelles actions on avait mis en place
00:53:00contre les géos. Donc là aussi
00:53:02les activistes passent le relais
00:53:04sur ce mouvement anti-géo qui est un mouvement
00:53:06aujourd'hui international. On écoute
00:53:08Jean-Pierre Farandoux le PDG de la SNCF qui revenait
00:53:10il y a quelques minutes sur
00:53:12l'aspect volontaire
00:53:14l'acte volontaire des
00:53:16incendies.
00:53:18Bon allez les gars c'est des incendies volontaires
00:53:20donc dans des canalisations
00:53:22où passent beaucoup de câbles, des câbles
00:53:24qui servent à la signalisation dans les postes donc qui sont
00:53:26sur des organes de sécurité. Donc quand ces pannes
00:53:28interviennent
00:53:30on ne peut plus faire circuler les trains en sécurité
00:53:32d'ailleurs la sécurité a joué, ça il faut le dire aussi
00:53:34à aucun moment la sécurité n'a été engagée
00:53:36la sécurité ferroviaire elle est bien faite
00:53:38il y a un équipement qui est en panne
00:53:40on joue sur la circulation des trains
00:53:42pour éviter tous les incidents bien sûr
00:53:44il faut réparer câble par câble
00:53:46donc c'est un travail très fin parce que des câbles il y en a beaucoup
00:53:48il y a de la fibre optique aussi qui passe dans ces canalisations
00:53:52Ce sont 800 000
00:53:54je le répète, 800 000 voyageurs
00:53:56qui sont impactés
00:53:58comment, alors là vraiment
00:54:00on est au tout début de l'enquête Jean-Christophe
00:54:02Kouvi mais c'est à dire qu'on
00:54:04sollicite quel service dans ces cas là
00:54:06parce qu'on a une attaque
00:54:08d'ampleur qui touche plusieurs sites
00:54:10déjà il va falloir
00:54:12le service de renseignement qui peut aussi donner
00:54:14ils ne vont pas mener l'enquête mais ils vont peut-être donner
00:54:16des pistes ou avoir des informations
00:54:18et puis après effectivement c'est le parquet qui est saisi
00:54:20et c'est lui qui va décider
00:54:22quel
00:54:24organe de police
00:54:26ou de gendarmerie
00:54:28il va saisir
00:54:30donc ça c'est le parquet qui décide in fine
00:54:32mais ça va être un office
00:54:34dans la police au cas où c'est un office
00:54:36central de police judiciaire
00:54:38on ne va pas donner ça
00:54:40c'est obligé
00:54:42c'est des personnes plutôt spécialisées
00:54:44qui ont une amplitude nationale
00:54:46et qui ont l'habitude surtout de traiter ça très rapidement
00:54:48il y a des fiches réflexes, on sait comment il va falloir
00:54:50mener cette enquête et puis
00:54:52la situation peut être anti-terroriste
00:54:54on peut imaginer qu'on va chercher notamment
00:54:56à identifier si des véhicules
00:54:58se sont approchés
00:55:00il parlait de véhicules blancs
00:55:02c'est de retrouver
00:55:04ces véhicules, la police technique
00:55:06et scientifique aussi pour d'éventuelles
00:55:08traces sur place
00:55:10après c'est un travail d'enquête
00:55:12quand il y a des incendies c'est toujours compliqué
00:55:14parce qu'il y a beaucoup d'éléments qui sont
00:55:16détruits
00:55:18dans l'incendie mais on a déjà vu des affaires
00:55:20avec des personnes
00:55:22qui étaient intervenues sur des bois
00:55:24ferrés et qui avaient été identifiées a posteriori
00:55:26par les services d'enquête
00:55:28il faut prendre en compte ces 800 000 voyageurs
00:55:30qui sont bloqués dans des gares parce que forcément
00:55:32un afflux de foules, encore une fois
00:55:34il y a une vulnérabilité et donc le rôle de la police
00:55:36c'est de protéger les citoyens dans les gares
00:55:38et les effectifs qui étaient prévus par exemple
00:55:40sur les Jeux Olympiques pour le barriérage
00:55:42pour le balisage
00:55:44et le bitume comme on dit dans notre jargon
00:55:46il va falloir aussi diriger
00:55:48des effectifs en renfort
00:55:50pour pouvoir prendre en compte ces personnes
00:55:52il peut y avoir des malaises, il peut y avoir des attaques
00:55:54terroristes, il peut y avoir plein de choses
00:55:56c'est la gestion des foules aujourd'hui
00:55:58c'est une journée comme aujourd'hui
00:56:00c'est l'alpha et l'oméga
00:56:02dans un contexte où Gérald Darmanin a expliqué ce matin
00:56:04au micro d'RTL
00:56:06qu'en quelques semaines ils avaient réussi
00:56:08à déjouer 4
00:56:10actions violentes
00:56:12seulement en quelques semaines
00:56:14liées à une menace terroriste
00:56:16donc on est...
00:56:18quand vous avez
00:56:20une foule compacte comme ça
00:56:22imaginez qu'il y a un bruit sonore, une attaque
00:56:24un mouvement de foules
00:56:26et là vous pourriez avoir énormément de victimes
00:56:28on parle de la gare Montparnasse
00:56:30mais il y a de nombreuses gares
00:56:32qui sont touchées, la gare de Lassellette
00:56:34également, à Bordeaux
00:56:36la gare est impactée, au Mans
00:56:38pareil, Georges Fenech
00:56:40c'est une attaque d'ampleur
00:56:42actuellement vous avez sans doute
00:56:44au moins 3 parquets
00:56:46qui sont saisis, 3 parquets
00:56:48donc c'est le recueil d'informations
00:56:50immédiates, c'est à dire que les SR
00:56:52notamment la gendarmerie
00:56:54au plus près du terrain
00:56:56vont faire l'enquête classique je dirais
00:56:58de repérage, etc.
00:57:00et ensuite vous aurez
00:57:02un dessaisissement
00:57:04au profit sans doute du parquet de Paris
00:57:06avec la juridiction nationale
00:57:08du crime organisé
00:57:10avec la saisine de juridictions
00:57:12qui vont forcément être saisies à un certain moment
00:57:14et avec la désignation
00:57:16d'un office central et en même temps
00:57:18une commission régatoire pour la DGSI
00:57:20parce qu'il va falloir recueillir
00:57:22du renseignement, donc vous allez avoir
00:57:24des saisines multiples sous l'autorité
00:57:26des juges d'instruction de Paris
00:57:28qui à un certain moment seront saisis
00:57:30en dehors de la flagrance, c'est à dire d'ici une butaine de jours
00:57:32à peu près, voilà comment les choses vont se passer
00:57:34je précise
00:57:36simplement aux téléspectateurs que vous avez
00:57:38les images de la gare Montparnasse ce matin
00:57:40et que ce que vous voyez désormais
00:57:42à l'écran, c'est la gare de
00:57:44Bordeaux qui est quasiment
00:57:46vide avec ces
00:57:48trains qui n'avancent pas, je rappelle
00:57:50la définition du terrorisme selon
00:57:52Larousse, ensemble d'actes de violences
00:57:54attentats, prises d'otages, etc. commis par une
00:57:56organisation ou un individu pour créer
00:57:58un climat d'insécurité, pour exercer
00:58:00un chantage sur un gouvernement, pour satisfaire
00:58:02une haine à l'égard d'une communauté, d'un pays
00:58:04ou d'un système, donc ça va être
00:58:06intéressant dans les prochaines heures de voir
00:58:08si on reste sur une piste
00:58:10criminelle avec une criminalité
00:58:12organisée ou si
00:58:14dans les prochaines heures, les autorités
00:58:16vont parler d'un acte de terrorisme
00:58:18différentes formes de terrorisme
00:58:20l'année dernière au moment de Sainte-Soline, le ministre
00:58:22de l'Intérieur parlait d'éco-terroristes
00:58:24encore une fois, je ne donne
00:58:26aucun élément sur les auteurs potentiels
00:58:28on avait fait une liste exhaustive
00:58:30mais je ne me permettrai pas à cette heure-ci
00:58:32de vous dire, ce sont des activistes
00:58:34ce sont de l'ultra-gauche
00:58:36c'est une ingérence
00:58:38étrangère, mais forcément sur la
00:58:40table du ministre de l'Intérieur, j'imagine qu'il y a
00:58:42une cellule de crise déjà du côté du
00:58:44ministère des Transports et du ministère de l'Intérieur
00:58:46vous avez différentes pistes
00:58:48Je pense que politiquement, il ne serait
00:58:50peut-être pas judicieux de saisir
00:58:52nos services antiterroristes aujourd'hui
00:58:54en tenu du regard du monde
00:58:56sur la France. Ça s'est déjà fait parce que par exemple
00:58:58dans les dernières intrusions
00:59:00notamment dans les usines Lafarge où il y a eu pas mal
00:59:02de dégâts, c'était
00:59:04le PNAT qui avait été saisi. Sur les usines
00:59:06Lafarge, je ne savais pas que
00:59:08le parquet national antiterroriste s'était
00:59:10saisi. C'est eux qui ont fait
00:59:12les perquisitions
00:59:14et en ce moment d'ailleurs, il y a une grosse mobilisation
00:59:16des militants
00:59:18écologistes pour dire qu'ils ne veulent pas
00:59:20que ce soit ce que le PNAT gère
00:59:22ces affaires-là et qu'on revienne dans la justice normale
00:59:24parce qu'effectivement, ils ont l'impression
00:59:26d'être plus mis sous surveillance qu'avant
00:59:28Il est quasiment 10h sur CNews
00:59:30on va poursuivre évidemment notre édition
00:59:32spéciale consacrée à cette
00:59:34attaque d'ampleur
00:59:36sur le réseau ferroviaire SNCF
00:59:38plusieurs sites ont été touchés
00:59:40dans la nuit de jeudi à vendredi
00:59:42ce sont 800.000
00:59:44voyageurs qui sont
00:59:46désormais impactés
00:59:48ça devait être une émission un jour de fête
00:59:50et une émission où on allait aussi revenir
00:59:52sur cette cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques
00:59:54il s'avère que
00:59:56les conditions ne nous le permettent pas
00:59:58puisque évidemment, l'actualité majeure
01:00:00de ce matin, c'est cette
01:00:02attaque et ce sabotage sur le réseau
01:00:04de la SNCF. Le point sur l'information
01:00:06puisqu'il est 10h, c'est avec Somaya Labidi
01:00:08Vous en parliez à l'instant Elliot
01:00:10attaque massive à la SNCF
01:00:12plusieurs actes de malveillance
01:00:14cette nuit
01:00:16des incidents volontaires ont été déclenchés
01:00:18pour endommager les installations
01:00:20conséquence, 800.000
01:00:22voyageurs impactés
01:00:24le trafic est fortement perturbé
01:00:26des perturbations qui devraient durer
01:00:28tout le week-end
01:00:30cette personne soupçonnée de préparer
01:00:32un attentat terroriste arrêté en Belgique
01:00:34des interpellations qui ont eu lieu hier
01:00:36dans le cadre de plusieurs
01:00:38perquisitions visant les activités
01:00:40d'un groupe terroriste
01:00:42pas de lien établi pour l'heure avec une action
01:00:44violente contre les Jeux de Paris
01:00:46et puis c'est une demande olympique
01:00:48le basketteur argentin Pablo
01:00:50Simonet a demandé sa compagne
01:00:52la joueuse de hockey Maria Pilar Campoy
01:00:54en mariage en plein coeur du village olympique
01:00:56et comme vous pouvez le voir sur ces images
01:00:58l'heureuse élue a dit oui
01:01:00Merci beaucoup
01:01:02Somaya Labidi pour le point sur l'information
01:01:04revenons donc à cet acte
01:01:06de sabotage sur le réseau
01:01:08TGV, 800.000 voyageurs
01:01:10sont concernés par cet acte
01:01:12on écoute Jean-Pierre Farandoux
01:01:14le PDG de la SNCF qui a réagi
01:01:16à 9h30 ce matin
01:01:18Sur les clients on estime
01:01:20que c'est à peu près 800.000 clients qui vont être concernés
01:01:22donc c'est gros, bien sûr un impact client
01:01:24très important, sur les agents
01:01:26bien sûr côté réseau
01:01:28on a remobilisé tout le monde
01:01:30on s'était préparé, il y avait beaucoup d'astreinte
01:01:32pour les Jeux Olympiques, de ce côté là
01:01:34on avait mobilisé des personnels
01:01:36honnêtement on pensait que ce serait plutôt pour intervenir
01:01:38sur les lignes concernées par les Jeux Olympiques
01:01:40et puis pour des pattes normales, j'allais dire
01:01:42on pensait pas qu'on allait avoir besoin de mobiliser
01:01:44mais on va le faire bien évidemment
01:01:46La mobilisation qui va être une mobilisation XXL
01:01:48en sachant également
01:01:50que ça va prendre énormément de temps
01:01:52avant de remettre en l'état
01:01:54le réseau Férovière
01:01:56c'est fil par fil
01:01:58et c'est un réseau qui va être impacté
01:02:00tout le week-end, Jean-Christophe Couville
01:02:02Ah bah oui, un réseau impacté tout le week-end
01:02:04donc ça veut dire que, encore une fois
01:02:06les policiers aussi, impactés quelque part
01:02:08parce qu'il va falloir quand même, comme je vous disais tout à l'heure
01:02:10s'occuper des personnes qui sont là
01:02:12aujourd'hui, par exemple
01:02:14livrées elles-mêmes
01:02:16Et même pour sécuriser, j'imagine, la zone
01:02:18c'est-à-dire qu'à Paris, vous avez 45 000 forces de l'ordre
01:02:20qui sont présentes aujourd'hui
01:02:22J'imagine que sur site, il y avait
01:02:24ces fameuses zones
01:02:26qui entourent les quais de Seine
01:02:28et donc c'est à cet endroit-là
01:02:30qu'il y a un maximum de forces de l'ordre
01:02:32Est-ce qu'on peut imaginer
01:02:34qu'il y a une sorte de déplugage
01:02:36de certains
01:02:38policiers et gendarmes pour les placer
01:02:40du côté de la gare Montparnasse ?
01:02:42Ça va falloir, justement
01:02:44il y a aussi une réserve
01:02:46avec les CRS par exemple, les gendarmes mobiles
01:02:48cette réserve-là, elle nous est utile
01:02:50parce que c'est une réserve de la police nationale
01:02:52qu'on peut envoyer dans certains endroits
01:02:54donc là, effectivement, l'état-major
01:02:56qui est dans les sous-sols de la préfecture
01:02:58est en train de réfléchir à quels effectifs
01:03:00ils peuvent envoyer
01:03:02on a des effectifs qui sont en repos
01:03:04parce que tous les jours, ils travaillent 12 à 14 heures par jour
01:03:06donc ils se relèvent sur les points
01:03:08il va falloir trouver des effectifs supplémentaires
01:03:10et les envoyer sur d'autres missions
01:03:12donc c'est vrai que c'est quelque chose qui vient
01:03:14perturber un petit peu
01:03:16l'organisation de la journée
01:03:18donc est-ce qu'on va alléger
01:03:20certains points ? Bon, je pense
01:03:22qu'à mon avis, heureusement, l'administration
01:03:24avait déjà prévu
01:03:26un petit réserve de personnel s'il y a des coups durs
01:03:28et donc c'est pour ça qu'on les enverra
01:03:30on enverra nos collègues
01:03:32dans ces points-là pour gérer la foule
01:03:34encore une fois, aujourd'hui
01:03:36l'important, là on le voit, c'est la gestion de foule
01:03:38ça peut être l'énervement
01:03:40ça peut être le...
01:03:42Donc ça c'est la gestion de la foule
01:03:44à l'intérieur de la gare Montparnasse, bien sûr
01:03:46mais il y a l'opération Sentinelle
01:03:48qui est déjà mise en place, donc ça c'est la gestion
01:03:50de foule à l'intérieur, et puis ensuite
01:03:52j'imagine également
01:03:54cette enquête qui va être
01:03:56menée là et qui est
01:03:58actuellement menée, on va solliciter
01:04:00un maximum de personnes pour essayer de comprendre ce qui s'est
01:04:02passé... Et ça c'est les autres services, c'est-à-dire c'est pas
01:04:04les services aujourd'hui... Bien sûr, ah bah oui, c'est pas les policiers
01:04:06qui sont engagés sur la sécurisation
01:04:08Nelson Monfort est avec nous
01:04:10cher Nelson, bonjour... Bonjour Ayot
01:04:12ça devait être un moment de fête
01:04:14de plaisir, on devait parler
01:04:16de la cérémonie, on devait parler
01:04:18de tout ce que
01:04:20vous avez pu vivre sur les Jeux Olympiques
01:04:22vraiment c'était un moment extraordinaire... Monsieur les gens, je vous ai amené un petit cadeau
01:04:24Ah bah c'est gentil, mais c'est tellement
01:04:26triste, un été sport avec
01:04:28Nelson Montfort... Voilà, ça vous changera
01:04:30les idées... Oui mais
01:04:34la situation est grave, on
01:04:36l'a dit puisqu'il y a eu un acte de sabotage
01:04:38ce matin sur le réseau
01:04:40TGV, est-ce que vous
01:04:42c'était une préoccupation, c'était
01:04:44une inquiétude que vous aviez de savoir que
01:04:46ces JO historiques à Paris
01:04:48pouvaient être touchés, frappés
01:04:50indirectement par des actes
01:04:52de vandalisme, des actes criminels
01:04:54ou pire, des actes terroristes... Bah indirectement
01:04:56et le mot, parce que là effectivement on ne s'attaque pas
01:04:58au coeur des JO avec
01:05:00Paris et voir Paris immédiat environ
01:05:02on s'attaque à un environnement
01:05:04beaucoup plus large et ça c'était peut-être
01:05:06extrêmement difficile à prévoir
01:05:08alors effectivement vous avez raison, j'espère que ça ne va pas
01:05:10gâcher ce sentiment de fête
01:05:12et de ferveur qui nous animent tous je pense
01:05:14à quelques heures de cette cérémonie
01:05:16Vous qui avez couvert un bon nombre
01:05:18de JO, est-ce que ce
01:05:20climat sécuritaire, vous l'aviez déjà
01:05:22vécu, ressenti
01:05:24dans une autre capitale
01:05:26par exemple à Londres
01:05:28à Pékin, à Athènes
01:05:30ces années ?
01:05:32Londres est un bon exemple parce que c'est une ville quand même
01:05:34très grande qui peut ressembler pas mal à Paris
01:05:36avec la Tamise en lieu et Place de la Seine, avec les ponts
01:05:38etc. Je ne me souviens pas
01:05:40effectivement de contraintes
01:05:42aussi fortes, je ne me souviens pas de ponts fermés
01:05:44je ne me souviens pas de QR code, je ne me souviens pas
01:05:46de tout ça, ça c'est sûr
01:05:48et d'ailleurs à Londres, c'est vraiment un exemple
01:05:50Londres 2012, les personnes
01:05:52qui assistaient au jeu y assistaient, ceux qui n'y assistaient
01:05:54pas n'y assistaient pas et tout ça se passait
01:05:56très bien. Alors évidemment la différence c'est que la
01:05:58cérémonie d'ouverture avait lieu au stade olympique
01:06:00mais quelle cérémonie d'ouverture
01:06:02je ne sais pas si vous vous en souvenez
01:06:04déjà James Bond, Daniel Craig
01:06:06qui va rendre visite à la reine à Buckingham
01:06:08puis en plus cette image animée
01:06:10où on a l'impression que c'est la reine d'Angleterre qui descend
01:06:12d'un hélicoptère ou autre
01:06:14donc voilà c'est
01:06:16je suis content que vous parliez de Londres 2012
01:06:18parce que jusqu'à présent, en attendant évidemment celui de Paris
01:06:20c'est peut-être mon plus beau souvenir olympique
01:06:22et c'était Mister Bean qui avait
01:06:24lancé le piano, vous vous en souvenez ? Bien sûr
01:06:26c'était extraordinaire, le piano qui touche
01:06:28qui est là et qui pianote
01:06:30pendant quelques heures, c'était extraordinaire
01:06:32c'était typiquement british
01:06:34c'était vraiment l'humour anglais
01:06:36on reviendra sur la cérémonie
01:06:38d'ouverture, c'est à dire que vous avez
01:06:40on ne sait pas qui sont les auteurs de cette attaque
01:06:42pour l'instant, mais des gens qui sont en train de gâcher
01:06:44une fête, mais nous
01:06:46dans cette émission, on reviendra évidemment
01:06:48sur cette
01:06:50cérémonie historique, sur ces jeux
01:06:52qu'ils le sont également pour Paris
01:06:54donc vous restez avec nous
01:06:56évidemment Nelson Monfort, un été sport
01:06:58avec Nelson Monfort, il y a plein de questions
01:07:00c'est parfait pour l'été
01:07:02et même des réponses
01:07:04Qui est le record man du monde du 100 mètres ?
01:07:06Ah bah alors quand même Nelson
01:07:08Je crois que vous, vous savez
01:07:10Sérieusement, vous ne savez pas ?
01:07:12Qui ? Je ne sais pas
01:07:14Je me vous plaisantez
01:07:16Attendez, je donne un indice
01:07:18Si je fais ça
01:07:20Bravo !
01:07:22Lui il dit fort
01:07:24Jamaïca
01:07:26On est en direct
01:07:28et on essaie de trouver un peu de sourire
01:07:30dans cette situation ultra tendue et vraiment
01:07:32merci d'être avec nous cher Nelson Monfort
01:07:34On était avec
01:07:36un spécialiste du
01:07:38Réseau Ferret et du Transport, Arnaud Ferret
01:07:40merci d'être avec nous
01:07:42Comment vous décodez
01:07:44ce qui est en train de se passer ? Quels sont
01:07:46les éléments qui vous permettent d'avoir
01:07:48peut-être une analyse à chaud
01:07:50de cet acte de sabotage qui s'est déroulé
01:07:52dans la nuit de jeudi à vendredi ?
01:07:54Ce qui est
01:07:56très clair c'est que c'est une entreprise
01:07:58de sabotage tout à fait
01:08:00massive, coordonnée
01:08:02et donc professionnalisée
01:08:04c'est-à-dire que
01:08:06les saboteurs qui se sont coordonnés
01:08:08entre eux
01:08:10savent qu'est-ce qui a le plus
01:08:12d'impact, donc évidemment
01:08:14le jour de l'ouverture des Jeux Olympiques
01:08:16ça a un impact
01:08:18médiatique sur le monde entier
01:08:20assez important mais on est
01:08:22aussi, sans même parler des Jeux Olympiques
01:08:24on est un jour
01:08:26à vendredi au milieu des
01:08:28vacances scolaires estivales, donc c'est un jour
01:08:30de grand départ, JO ou pas
01:08:32JO, il y a des centaines de milliers
01:08:34de voyageurs qui utilisent le train et en particulier
01:08:36le TGV pour partir en vacances
01:08:38ou en revenir ou simplement partir
01:08:40en quête, donc avec ces actes de
01:08:42sabotage, les saboteurs sont certains
01:08:44d'avoir un impact maximum
01:08:46sur la perturbation du pays entier
01:08:48en fait. Est-ce qu'on
01:08:50sait combien de temps ça peut
01:08:52prendre pour remettre
01:08:54à niveau un réseau
01:08:56ferré comme celui-ci qui a été
01:08:58à différents endroits
01:09:00impacté monsieur Aimé ?
01:09:02Oui on sait
01:09:04ça prend beaucoup de temps en fait parce que
01:09:06de ce
01:09:08qu'on entend depuis ce matin c'est des
01:09:10installations électriques
01:09:12qui ont été incendiées
01:09:14ces installations électriques servent à quoi ?
01:09:16Alors bien sûr l'électricité
01:09:18elle sert à alimenter les trains
01:09:20les TGV sont à traction
01:09:22électrique mais ça sert
01:09:24aussi à alimenter ce qu'on appelle les équipements
01:09:26de signalisation, c'est l'équivalent
01:09:28des feux rouges et des feux verts
01:09:30disons sur les routes
01:09:32et quand ces équipements de signalisation
01:09:34ne sont plus alimentés en électricité, quand ils sont en dérangement
01:09:36donc les TGV
01:09:38peuvent plus circuler
01:09:40en tout cas plus du tout à la même vitesse
01:09:42ils doivent circuler au ralenti
01:09:44pour
01:09:46rester en sécurité
01:09:48sans ces équipements de signalisation
01:09:50et donc s'ils circulent au ralenti
01:09:52les opérateurs ferroviaires ils ont moins
01:09:54de capacité à acheminer l'ensemble des
01:09:56voyageurs, donc il y a des TGV qui doivent être
01:09:58supprimés, d'autres qui doivent être détournés sur des voies
01:10:00classiques et ensuite
01:10:02sur ces équipements, pour revenir à votre question
01:10:04sur ces équipements de signalisation, une fois que
01:10:06l'incendie est éteint, il faut les
01:10:08remplacer, une fois qu'ils sont remplacés il faut les
01:10:10brancher, il faut ensuite faire des tests
01:10:12donc ça c'est l'affaire de plusieurs jours
01:10:14donc on a du mal à imaginer un retour à la normale avant lundi
01:10:16Monsieur
01:10:18et mais juste après je donnerai
01:10:20la parole à Noam Inchous mais
01:10:22une question également
01:10:24Qui a accès à ces endroits là ?
01:10:26C'est à dire que ce qu'on a attaqué
01:10:28apparemment ce sont vraiment
01:10:30c'est quasiment
01:10:32sous terre, donc qui a accès à ces zones ?
01:10:34C'est des
01:10:36zones qui sont
01:10:38un peu accessibles
01:10:40cela dit quand il y a une
01:10:42volonté criminelle
01:10:44organisée
01:10:46et bien forcément ça peut
01:10:48déjouer un certain nombre de sécurité
01:10:50et je veux dire que si l'incendie
01:10:52il n'est pas déclenché à l'intérieur
01:10:54même des armoires électriques
01:10:56des équipements électriques mais à proximité
01:10:58et que c'est un incendie lui-même massif
01:11:00et bien évidemment il va se propager
01:11:02et il va pouvoir
01:11:04impacter l'alimentation électrique
01:11:06de la simulation
01:11:08mais on voit que ça nécessite quand même un certain
01:11:10niveau de préparation, rien que de savoir
01:11:12où sont ces alimentations électriques
01:11:14où sont
01:11:16ces souterrains
01:11:18aussi, donc on voit qu'on est vraiment
01:11:20au-delà du réseau ferroviaire mais au-delà de ça de la France
01:11:22qui a été perpétrée pour avoir
01:11:24un impact maximal.
01:11:26Encore une fois, peut-être que vous l'avez dit
01:11:28mais je ne l'ai pas entendu
01:11:30Arnaud Aimé, c'est-à-dire que ces
01:11:32signalisations, elles sont sous-sol
01:11:34ou hors-sol, c'est-à-dire que
01:11:36elles sont disponibles
01:11:38à l'extérieur, à côté d'une raille
01:11:40essayez de nous décrire
01:11:42pour les téléspectateurs et pour le
01:11:44commun des mortels, nous on ne sait pas comment ça fonctionne
01:11:46donc on a besoin de comprendre comment
01:11:48finalement 4
01:11:50zones qui sont touchées ou 5
01:11:52ou 3 particulièrement
01:11:54qui pourraient impacter 800 000 voyageurs.
01:11:56Oui, alors
01:11:58les 800 000 voyageurs, c'est ceux qui circulent sur
01:12:00le réseau ferré un jour de grand départ comme
01:12:02aujourd'hui. Heureusement
01:12:04il y a une attaque qui a été déjouée
01:12:06sur le réseau sud-est, donc la ligne
01:12:08qui va entre Paris
01:12:10Lyon et Marseille, donc il y aura moins de personnes
01:12:12impactées quand même.
01:12:14Cela dit, ces équipements électriques, ils peuvent être
01:12:16touchés de
01:12:18plusieurs manières, donc oui
01:12:20c'est des équipements en zone souterraine
01:12:22d'une part, mais c'est aussi
01:12:24des armoires électriques qui sont en surface
01:12:26c'est aussi des câbles qui sont
01:12:28le long des voies ferrées.
01:12:30Ah, ça a coupé
01:12:32Arnaud Aimé,
01:12:34j'espère qu'on va retrouver la connexion dans
01:12:36un instant. Noémie Schultz,
01:12:38il est 10h10, est-ce qu'on peut essayer de refaire
01:12:40un point pour les téléspectateurs qui nous rejoignent
01:12:42savoir ce que
01:12:44peut dire l'enquête
01:12:46à cette heure-ci, et pour l'instant on reste évidemment
01:12:48très prudent. Alors on a des éléments sur
01:12:50ce qui s'est passé, l'enquête effectivement
01:12:52on ne sait absolument pas pour le moment qui
01:12:54peut être à l'origine de ces actions
01:12:56en tout cas des actions coordonnées
01:12:58qui se sont déroulées aux alentours de 4h du matin
01:13:00selon une source proche du dossier
01:13:02on nous parle de 5 actions dans les départements
01:13:04du Pas-de-Calais, de la Meuse, la Meurthe-et-Moselle
01:13:06Lyon et l'Heure-et-Loire
01:13:08mais le patron de la SNCF a parlé
01:13:10de son côté d'attaques à 3 endroits
01:13:12différents, ce qui est sûr c'est que 3 lignes
01:13:14de TGV sont impactées
01:13:16par ce sabotage
01:13:18les lignes en direction du Nord
01:13:20de l'Est et la ligne Atlantique
01:13:22vers l'Ouest et le
01:13:24Sud-Ouest de la France, à chaque fois
01:13:26le mode opératoire semble être
01:13:28relativement similaire, des incendies
01:13:30alors d'armoires électriques
01:13:32de canalisations dans lesquelles passent des câbles
01:13:34là encore
01:13:36on manque vraiment à l'heure actuelle
01:13:38de détails et d'informations sur ce
01:13:40qui s'est précisément passé
01:13:42ce sera tout l'objet bien sûr de cette enquête
01:13:44avec, on l'imagine, dès maintenant
01:13:46des enquêteurs sur le terrain
01:13:48pour tenter de récolter un maximum
01:13:50d'indices, on va aussi bien sûr
01:13:52travailler à partir des images de
01:13:54vidéosurveillance pour identifier les véhicules
01:13:56qui ont pu s'approcher
01:13:58de ces points de départ d'incendie
01:14:00pendant la nuit
01:14:02mais l'opération a consisté au fait de
01:14:04couper puis de brûler des câbles, dans ces câbles
01:14:06il y a des centaines de fils
01:14:08donc concrètement à l'heure actuelle
01:14:10les agents de la SNCF vont devoir
01:14:12rétablir, reconnecter, tester
01:14:14des centaines de fils
01:14:16ce qui prendra un temps infini
01:14:18en tout cas plusieurs jours avant
01:14:20un retour à la normale. Je regarde
01:14:22un peu les réactions politiques sur les réseaux sociaux
01:14:24pour voir s'il y a des condamnations
01:14:26qui viennent d'un peu partout
01:14:28je constate quelles que soient les parties
01:14:30d'un silence
01:14:32et j'imagine que c'est plus qu'un silence
01:14:34c'est de la prudence pour qualifier les faits
01:14:36on a Mickaël Delafosse
01:14:38qui est le maire de Montpellier
01:14:40et le président de la métropole
01:14:42qui quand même tweet, soutient aux équipes
01:14:44de la SNCF, aux usagers qui partent en vacances
01:14:46et se rendent au JO
01:14:48il y a une volonté délibérée de déstabiliser
01:14:50la France, de mettre en danger la vie d'autrui
01:14:52elle doit être sanctionnée
01:14:54avec la plus grande sévérité
01:14:56parce que pour l'instant, Georges Fenech
01:14:58on est incapable de déterminer
01:15:00de dessiner le portrait
01:15:02de l'auteur ou des auteurs
01:15:04de ces actes malveillants
01:15:06ils le sauront, vous croyez ?
01:15:08bien sûr, moi je voudrais dire une chose
01:15:10je profite de la présence de Nelson
01:15:12je partage son optimisme
01:15:14il ne faut pas que la fête soit gâchée
01:15:16d'ailleurs, la cérémonie va se dérouler
01:15:18et on parlera beaucoup moins
01:15:20de ce genre de choses
01:15:22en l'état, à l'heure actuelle
01:15:24pour l'instant, la fête est un peu gâchée
01:15:26non, moi j'estime que non
01:15:28parce que c'est nous
01:15:30qui décidons de ne pas en parler
01:15:32attendez, il y a une attaque qui touche 800 000 français
01:15:34vous croyez qu'on va parler de...
01:15:36il y a des jeux olympiques une fois tous les siècles
01:15:38c'est ça qui est important
01:15:40nous, notre rôle, c'est de ne jamais être dans le déni
01:15:42et on ne met jamais la poussière sous le tapis
01:15:44il y a une attaque d'ampleur historique
01:15:46malveillante
01:15:48ça ne remet pas en cause les JO
01:15:50ça ne remet pas en cause la cérémonie
01:15:52qui va démarrer tout à l'heure cet après-midi
01:15:54à 19h, donc je pense qu'il faut rester optimiste
01:15:56je pense aux français qui sont dans les gares
01:15:58et qui vous écoutent, Georges Fenech
01:16:00je suis très content qu'il y ait la cérémonie d'ouverture
01:16:02c'est historique
01:16:04mais j'aimerais bien savoir
01:16:06un, qui sont les auteurs de cet acte
01:16:08deux, quand est-ce que la circulation va reprendre
01:16:10vous dites des abrutis
01:16:12vous savez, un abruti
01:16:14peut-être un criminel lambda
01:16:16un délinquant lambda, un activiste
01:16:18un terroriste
01:16:20un abruti, ça ne veut pas dire grand-chose en justice
01:16:22pour vous mettre tous les deux d'accord
01:16:24il n'y a forcément pas de hasard
01:16:26entre le fait que ça se reproduise aujourd'hui
01:16:28évidemment
01:16:30moi je suis plutôt d'humeur positive
01:16:32on est arrivé très positif
01:16:34on faisait la fête, on mettait la musique
01:16:36on était heureux
01:16:38sauf que, et c'est vrai
01:16:40on s'est sacrifié
01:16:42pour que ça se passe bien
01:16:44dans Paris, avec ces QR codes
01:16:46avec cette liberté
01:16:48de venir qui est entachée dans la capitale
01:16:50pour préserver justement cette fête
01:16:52et on constate aujourd'hui que c'est
01:16:54l'ensemble du territoire, un maillage
01:16:56territorial en fait, qui est impacté
01:16:58et que c'est une véritable déstabilisation
01:17:00de la France
01:17:02je voudrais rappeler la colère du PDG
01:17:04monsieur Farandou de la SNCF
01:17:06qui parlait d'une bande
01:17:08d'illuminés, d'irresponsables
01:17:10encore une fois, il faudra
01:17:12qualifier ces auteurs-là
01:17:14parce que ça peut être des criminels
01:17:16ça peut être également
01:17:18une notion qu'on n'avait pas connue ces derniers temps
01:17:20à savoir du terrorisme
01:17:22une autre forme de terrorisme
01:17:24ou alors de lier
01:17:26mais c'est une forme de terrorisme également
01:17:28de l'ingérence étrangère
01:17:30Olivier ?
01:17:32Oui, je pourrais aller un peu dans le sens
01:17:34de ne pas s'armer en cause des Jeux Olympiques
01:17:36même clairement, je pense que dans
01:17:38l'optique... On remercie Arnaud Aimé, notre spécialiste
01:17:40ferroviaire qui était avec nous, merci beaucoup
01:17:42la connexion a coupé
01:17:44est-ce que vous avez un dernier mot, je me permets
01:17:46un dernier mot peut-être
01:17:48sur la situation
01:17:50Oui, juste pour rappeler ce que vous disiez
01:17:52sur les responsables politiques
01:17:54j'ai vu ce matin qu'il y avait Léry Pécresse
01:17:56président du conseil régional d'Ile-de-France qui s'est exprimé aussi
01:17:58et c'est important que ce type de personnes
01:18:00s'expriment, y compris pour des raisons techniques
01:18:02je veux dire, c'est que
01:18:04avec toutes ces perturbations
01:18:06il ne faut pas que les voyageurs
01:18:08s'accumulent
01:18:10dans les gares
01:18:12donc non seulement c'est ceux qui empruntent
01:18:14les TGV qui ne doivent pas venir dans les gares
01:18:16sinon ça rajoute de la bagaille, mais c'est aussi
01:18:18les gens qui utilisent les trains régionaux
01:18:20les trains franciliens, les trains de banlieue
01:18:22qui ne doivent pas s'accumuler
01:18:24dans les gares, sinon ça va rajouter
01:18:26de la bagaille à la bagaille
01:18:28Merci beaucoup Arnaud Aimé, on sera dans un instant
01:18:30avec Michel Chevalet, notre là aussi spécialiste
01:18:32de toutes ces questions, qui pourra nous donner
01:18:34quelques précisions, je précise qu'à 10h30
01:18:36le ministre des transports va prendre la parole
01:18:38pour un nouveau point presse
01:18:40et il avait déjà pris la parole à 9h30
01:18:42donc une heure plus tard, et la toute dernière information
01:18:44ce sont que tous les services
01:18:46l'ensemble des services de renseignement
01:18:48ont été mobilisés
01:18:50après cette attaque fervière
01:18:52on écoute quelques français qui sont
01:18:54impactés et qui ont été interrogés au micro de Marine Sabourin
01:18:56Je suis parti très tôt
01:18:58parce qu'on m'avait dit que ça bloquerait de partout
01:19:00en fait il n'y a personne dans Paris
01:19:02ça circule très bien
01:19:04et là j'arrive et puis j'apprends
01:19:06qu'il y a eu un acte de vandalisme
01:19:08et que donc
01:19:10il y aura environ 2h de retard
01:19:12On a reçu une notification qui nous disait
01:19:143h50 de retard
01:19:16et finalement dans le train
01:19:18le chauffeur il nous a dit
01:19:20vous feriez mieux d'annuler
01:19:22et de regarder
01:19:24s'il y a d'autres trains dans la journée
01:19:26parce que c'est indéterminé l'attente au final
01:19:28Je suis en transit pour aller
01:19:30à Nantes et j'ai 30 minutes de retard
01:19:32sur mon train. Je suis inquiet
01:19:34en général
01:19:36de l'état du monde
01:19:38de l'état de notre société
01:19:40et ça participe
01:19:42à ce climat d'inquiétude qui se propage
01:19:44Laure Lavallette, députée du Rassemblement National
01:19:46de tout coeur avec les équipes SNCF Réseau
01:19:48qui vont travailler jour et nuit
01:19:50pour remettre en état les lignes
01:19:52et avec les centaines de milliers de voyageurs
01:19:54800 000 voyageurs qui sont impactés
01:19:56commerçants et touristes qui vont pâtir
01:19:58de cette attaque. Les coupables
01:20:00doivent être sévèrement punis
01:20:02C'est vrai que lorsqu'on parle
01:20:04d'illuminés ou d'irresponsables
01:20:06ça peut choquer. Pourquoi ?
01:20:08Parce qu'un illuminé s'il est fou
01:20:10on n'y peut rien. Là on n'est pas sur des illuminés
01:20:12pardonnez-moi, on est sur des criminels
01:20:14on est potentiellement sur des gens
01:20:16qui avaient pensé, réfléchi cette attaque-là
01:20:18donc les mots ont un sens. Olivier Vial
01:20:20Effectivement, de toute manière
01:20:22ce genre d'attaque était malheureusement prévisible
01:20:24et donc on va voir pendant les Jeux Olympiques
01:20:26c'était aussi prévu
01:20:28on va être aussi jugé sur notre capacité
01:20:30de résilience à organiser
01:20:32des épreuves malgré effectivement
01:20:34le fait qu'il y ait des imprévus
01:20:36et ces imprévus, celui-ci, on commence sur le chapeau de roue
01:20:38mais malheureusement je peux déjà vous dire qu'il y en aura d'autres
01:20:40pendant les Jeux, parce que les attaques
01:20:42on sait qu'elles vont être nombreuses
01:20:44et les services le savent et normalement
01:20:46on a prévu effectivement des modes d'action
01:20:48pour les limiter. On a vu qu'il y a déjà
01:20:50plusieurs personnes qui ont été arrêtées préventivement
01:20:52d'actions terroristes
01:20:54on a, pendant le parcours de la flamme
01:20:56il y a eu à peu près 250
01:20:58personnes qui ont essayé d'interagir
01:21:00avec la flamme ou d'attaquer la flamme
01:21:02ils ont été interpellés avant et la police a fait
01:21:04un travail formidable jusqu'à présent
01:21:06donc on va être aussi jugé avec ça, c'est qu'effectivement
01:21:08malheureusement on va voir
01:21:10quelle est notre capacité de résilience en termes de sécurité
01:21:12face à des enjeux qui sont de plus en plus
01:21:14importants. Encore une fois
01:21:16je ne vise aucun
01:21:18groupe, activiste, etc.
01:21:20puisqu'on n'en sait rien. En revanche il y a un climat depuis deux semaines
01:21:22il y a un climat où vous avez
01:21:24des responsables politiques
01:21:26qui appelaient à faire pression sur le président
01:21:28de la République pour
01:21:30nommer
01:21:32une candidate unique à Matignon
01:21:34vous avez des syndicats
01:21:36qui ont appelé à des actions pendant ces Jeux Olympiques
01:21:38vous avez des gens
01:21:40qui disaient pas de démocratie
01:21:42pas de JO, voilà le climat
01:21:44dans lequel s'est installé
01:21:46finalement où devaient
01:21:48commencer ces Jeux Olympiques
01:21:50donc ces gens-là
01:21:52ils n'ont pas une responsabilité sur ce qui s'est passé
01:21:54maintenant, mais sur le climat
01:21:56délétère qu'il y a autour des Jeux Olympiques
01:21:58ils ont mis de l'huile sur le feu
01:22:00c'est factuel
01:22:02alors après maintenant il faudra déterminer ce qui s'est
01:22:04réellement passé. Michel Chevalet est avec nous
01:22:06cher Michel, merci d'être présent
01:22:08en direct dans l'heure des pros ce matin
01:22:10est-ce que vous avez
01:22:12peut-être une visibilité
01:22:14sur les éléments
01:22:16qui nous parviennent
01:22:18à savoir cet acte de sabotage massif
01:22:20qui a touché le réseau TGV
01:22:22on me dit
01:22:24en coulisses que finalement c'est le talon d'Achille
01:22:26du réseau ferroviaire qui a été touché
01:22:28Oui
01:22:30ça s'est déjà produit, vous vous souvenez
01:22:32il y avait déjà eu une attaque sur les armoires électriques
01:22:34avec un incendie
01:22:36pour bien vous résumer la situation
01:22:38le TGV se différencie
01:22:40du train tout à fait classique
01:22:42non pas par la vitesse bien sûr
01:22:44mais surtout par le mode de signalisation
01:22:46c'est à dire que le conducteur n'a plus les signaux
01:22:48le long de la voie, rouge, vert, jaune
01:22:50mais il a un affichage
01:22:52en cabine de la vitesse à laquelle
01:22:54il doit rouler
01:22:56300, 250, etc
01:22:58et pour cela il faut connaître la position
01:23:00du train précisément
01:23:02donc dans la voie
01:23:04il y a par endroits
01:23:06tous les 1, 2, 3, 4 kilomètres
01:23:08des balises que la machine en passant dessus
01:23:10lit et qui nous transmet les informations
01:23:12de vitesse
01:23:14que le conducteur a
01:23:16et le conducteur les suit fidèlement
01:23:18et donc vous imaginez bien
01:23:20toutes ces informations sur l'ensemble des trains
01:23:22sur une ligne à la queuleule
01:23:24espacée de 5, 10 minutes
01:23:26sont recentralisées
01:23:28sur un poste, non pas d'aiguillage
01:23:30mais un poste central qu'on appelle un CNO
01:23:32Centre National des Opérations
01:23:34sur lequel on pilote complètement
01:23:36toute la ligne, c'est là la difficulté
01:23:38et pour cela il faut ramener les informations
01:23:40à côté de la gare de l'Est
01:23:42par exemple à Paris
01:23:44un énorme centre de coordination
01:23:46et pour cela il faut des câbles
01:23:48et maintenant surtout des fibres optiques
01:23:50que l'on ramène
01:23:52et le long de la voie il y a donc des câbles
01:23:54des fibres optiques
01:23:56et des gouttières en quelque sorte
01:23:58et surtout il y a de temps à autre
01:24:00des espèces d'armoires informatiques
01:24:02et l'attaque
01:24:04qui s'était déjà produite une fois
01:24:06a porté non pas sur des câbles
01:24:08qui ont été coupés
01:24:10mais surtout sur ces armoires
01:24:12qui ont été incendiées
01:24:14et vous direz mais ces armoires elles ne sont pas protégées
01:24:16je connais un peu le système
01:24:18il y a un grillage autour avec une petite porte
01:24:20avec une petite clé
01:24:22donc malheureusement c'est très vulnérable
01:24:24le train ne peut pas rouler à 300 à l'heure
01:24:26parce qu'il ne sait pas
01:24:28où se trouve le copain qui est devant
01:24:30donc les risques de collision
01:24:32donc le système est paralysé
01:24:34et là qu'est-ce qu'il faut faire ?
01:24:36il faut réparer, infecter, réparer
01:24:38ça va prendre du temps
01:24:40et surtout on va faire rouler des trains
01:24:42mais à vitesse normale
01:24:44mais sur les voies classiques
01:24:46qui sont déjà utilisées
01:24:48donc le débit va être beaucoup plus lent
01:24:50d'où beaucoup de retard
01:24:52Michel Chevalet, on reviendra vers vous dans un instant
01:24:54le président de SNCF Voyageurs
01:24:56qui prend la parole un instant
01:24:58Au cours de la nuit autour de 4h du matin
01:25:00ces lignes à grande vitesse
01:25:02ont été impactées
01:25:04à différentes échelles
01:25:06sur la ligne vers le sud-est
01:25:08l'opération de sabotage a pu être déjouée
01:25:10par des agents de la SNCF
01:25:12que je tiens à remercier
01:25:14donc il n'y a pas d'impact sur la ligne à grande vitesse
01:25:16du sud-est
01:25:18sur l'est, sur le nord
01:25:20sur l'Atlantique en revanche
01:25:22ces opérations de sabotage
01:25:24ont pu avoir des conséquences
01:25:26sur le trafic aujourd'hui
01:25:28évidemment je condamne avec
01:25:30la plus grande fermeté au nom du gouvernement
01:25:32et je suis en lien d'ailleurs avec Gérald Darmanin
01:25:34qui fera
01:25:36qui dirige aujourd'hui
01:25:38l'enquête
01:25:40nous condamnons avec fermeté ces opérations
01:25:42de sabotage et nous pensons
01:25:44...
01:25:46...
01:25:48...
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01:28:00...
01:28:02...
01:28:04...
01:28:06...
01:28:08de retard sur l'ensemble de ces deux lignes, avec une particularité qui obligera à supprimer
01:28:13quelques trains.
01:28:14La gare la plus concernée, la dessert la plus concernée, c'est la Bretagne et le
01:28:19Sud-Ouest, comme l'a rappelé le ministre, puisqu'au moment où je vous parle, il n'y
01:28:23aura aucune circulation à partir de la gare de Montparnasse jusqu'à 13 heures.
01:28:28Ce que nous disons à tous nos clients qui sont touchés directement par ces lignes.
01:28:32Premièrement, vous serez remboursés à 100% de l'ensemble de vos billets de train.
01:28:36Deuxièmement, vous allez être prévenus progressivement par SMS et par mail si votre
01:28:41train circule ou ne circule pas dans les prochaines heures.
01:28:44Donc nous vous demandons de ne pas venir en gare, car si nous ne vous avons pas prévenu,
01:28:48c'est que votre train ne circule pas, il est inutile de venir ici.
01:28:52Nous faisons tout pour bien sûr, pas à pas, améliorer le plan de transport.
01:28:56Par l'ensemble des moyens de communication qui sont les nôtres, et en particulier SNCF
01:29:00Connect, vous aurez les informations sur les trains qui vont circuler dans les prochaines
01:29:05heures.
01:29:06Nous vous donnerons les informations les plus fraîches en temps réel, mais je dirais
01:29:10que le plus important, au-delà de la mobilisation de l'ensemble des agents de SNCF Gare et
01:29:14Connexion et de SNC Voyageurs pour aider nos clients, et vous le voyez ici en gare
01:29:17Montparnasse, c'est des dizaines et des dizaines d'agents en gilet rouge qui sont
01:29:21là pour vous informer, je vous demande de bien évidemment tenir et prendre en compte
01:29:27les informations que nous vous donnons.
01:29:28Il est inutile de se renseigner en gare, nous vous donnerons toutes les informations via
01:29:32le SMS et les mails bien évidemment.
01:29:35Mais le point le plus important, c'est la réparation du réseau et les travaux pour
01:29:41rétablir le plus vite possible l'ensemble des circulations, parce que je le rappelle,
01:29:46aujourd'hui c'est 250 000 clients qui sont touchés, et c'est près de 800 000 clients
01:29:50sur le week-end, on espère beaucoup moins, car chaque journée et chaque train que nous
01:29:56aurons sauvé, c'est 1000 clients qui pourront partir en vacances.
01:29:59Petite question, vous dites que ça prend du temps, qu'est-ce qui a exactement été
01:30:02touché, pourquoi câble par câble, expliquez-nous.
01:30:05Le modus operandi des irresponsables qui ont attaqué le réseau, le réseau LGV, le réseau
01:30:12de lignes à grande vitesse, ça consiste à incendier des passages de câbles, dans
01:30:15des cas niveaux où passent de nombreux câbles, ces câbles commandent les signaux qui sont
01:30:18des informations de sécurité pour les conducteurs, commandent aussi les moteurs des aiguillages
01:30:23pour les itinéraires des trains, il y a la fibre optique, la fibre optique en fait c'est
01:30:27énormément de câbles qui sont combinés, il faut les réparer un par un, et c'est
01:30:32manuel, c'est une opération qui est manuelle, il faut tester les câbles, il y en a beaucoup,
01:30:38et un par un, reprocéder à toutes les connexions, et quand on a fait tout ça, il faut retester
01:30:42parce que c'est de la sécurité, il faut prendre le temps nécessaire pour faire tous
01:30:45les tests, pour être sûr que quand on va reproduire le réseau, ça se passera bien.
01:30:49Donc c'est très minutieux, ce sont des experts de haut niveau qui vont être mobilisés,
01:30:53en plus c'est pas un endroit, c'est trois endroits, donc c'est mobilisation générale
01:30:57pour faire en sorte que ce travail très minutieux de sécurité soit réalisé dans les meilleurs
01:31:00délais, mais malgré tout je pense qu'à ce stade la prévision c'est en gros un week-end
01:31:04de perturbations, on l'espère le plus modéré possible, avec peut-être des reprises partielles
01:31:08si on le peut, mais voilà, beaucoup de travail en sécurité pour faire en sorte que les trains
01:31:12puissent circuler normalement sur le réseau français.
01:31:14Les personnes qui ont fait ça savaient ce qu'elles faisaient ?
01:31:15On peut penser que l'attaque a été pré-militée, a été calculée, a été coordonnée, oui
01:31:21je pense qu'il y avait vraiment intention de nuire, et nuire gravement, puisque l'endroit
01:31:25aussi où ces incendies ont été provoqués, ça correspond à des bifurcations, donc pour
01:31:30un seul incendie on touche deux itinéraires, deux destinations, donc oui il y avait intention
01:31:35de nuire, et intention de nuire les français qui partaient en vacances, voilà c'est les
01:31:38grands départs qui sont menacés, qui sont abîmés, je le regrette vraiment, vous savez
01:31:44nous on est une grande entreprise de public, de services publics, on est un petit peu chagriné
01:31:49aujourd'hui de ne pas être en capacité d'offrir les trains que les français attendaient,
01:31:52c'est pas de notre faute, on est victime, comme les français, mais nous notre rôle
01:31:55c'est de réparer le plus vite possible, on est là, on répare, on va réparer le plus
01:31:58rapidement possible, et comme l'a dit Christophe Farnichet et Marlène Dolbecq, s'occuper
01:32:01de nos clients dans les gares, leur donner l'information, faire en sorte que le plus
01:32:05vite possible, ils puissent retrouver le projet de voyage et le projet de vacances qu'ils
01:32:08avaient.
01:32:09Aujourd'hui c'est la cérémonie d'ouverture, cette date n'était pas choisie au hasard ?
01:32:12Je ne sais pas vous répondre monsieur, je pense que là il faut laisser les services
01:32:15de police faire les enquêtes, je vous le redis, nous notre souci c'est les grands
01:32:18départs, on va se mobiliser pour réparer le plus vite possible, que les gens puissent
01:32:21partir en vacances comme ils le souhaitaient.
01:32:23Vous n'avez pas d'éléments sur qui sont ces personnes ?
01:32:25Aucun élément, l'enquête est en course, je n'ai pas d'élément, comme l'a dit le
01:32:29ministère des Transports, je pense que le ministère de l'Intérieur doit être mobilisé
01:32:31bien évidemment, on sait qu'il y a des relevés de police qui sont faits, il y a tout un tas
01:32:35d'éléments de police scientifique qui sont en train d'être mis en oeuvre, et je pense
01:32:39que l'idée c'est de retrouver le plus rapidement les irresponsables qui ont commis ces attaques
01:32:44coordonnées contre le réseau français.
01:32:46Sur les lignes Silès, comment ça a pu être déjoué ?
01:32:47Écoutez, on a des opérations de maintenance la nuit, donc on a des cheminots, on a appelé
01:32:52bien sûr les cheminots à être très vigilants sur tout ce qui pourrait leur paraître suspect
01:32:55dans la période, ces cheminots ont aperçu des gens qui n'avaient pas lieu d'être là
01:33:00où ils étaient, ils ont eu le réflexe d'appeler la gendarmerie locale qui est intervenue très
01:33:04vite, et ces gens sont partis bien sûr très rapidement quand ils ont compris qu'ils étaient
01:33:08repérés.
01:33:09Merci à Suesse et cheminots, je pense qu'il y a des centaines de milliers de clients aujourd'hui
01:33:14sur l'axe sud-est qui peuvent quelque part les remercier, donc merci aux cheminots de
01:33:19rester mobilisés grâce à eux, grâce à eux tous, on arrive non seulement à préparer
01:33:23mais surtout à éviter peut-être ces actes-là, malheureusement on n'a pas pu le faire sur
01:33:28les autres et on le regrette bien.
01:33:29Est-ce que vous pouvez nous parler des personnes qui a goulé avec des bétaines molotov ?
01:33:32Dernière question, non non.
01:33:33Pas d'info monsieur, je n'ai pas d'information là-dessus.
01:33:35On n'a pas d'info là-dessus.
01:33:36Merci beaucoup.
01:33:37Merci.
01:33:38Voilà pour la prise de parole du ministre des Transports Patrice Vergriatte et du PDG
01:33:43de la SNCF Jean-Pierre Farrandou qui est revenu sur les derniers éléments dont il
01:33:49disposait.
01:33:50Pas plus d'informations qu'à 9h30 mais peut-être qu'on peut faire un nouveau point
01:33:54avec vous Noémie Schultz.
01:33:55Un point peut-être sur ce qui a été dit, effectivement le fait qu'il n'y a aucun
01:33:58impact sur la ligne TGV à grande vitesse sud-est, il y avait une tentative de sabotage
01:34:04là encore mais qui a été déjouée donc tous les trains notamment qui partent de
01:34:08la gare de Lyon à destination du sud-est de la France ne sont pas impactés, la gare
01:34:12la plus touchée c'est la gare Montparnasse, les choses sont un petit peu moins compliquées
01:34:17pour les lignes à grande vitesse vers l'est et vers le nord où les trains partent mais
01:34:20avec du retard.
01:34:21À Montparnasse en revanche, aucun départ et arrivé de train jusqu'à 13h mais on
01:34:26comprend que ça sera compliqué tout le week-end et cette information importante et à relayer
01:34:31qui est que toutes les personnes qui devaient prendre un train aujourd'hui vont recevoir
01:34:35un SMS leur disant si le train peut partir et si elles ne reçoivent pas ce SMS, on leur
01:34:40demande de ne pas se rendre en gare et c'est important pourquoi ? C'est pour éviter
01:34:43bien sûr des mouvements de foule à la gare Montparnasse avec des mouvements de foule
01:34:48qui pourraient être entraînés et puis après des informations pratiques, les billets qui
01:34:52seront remboursés à 100% c'est ce qu'a indiqué le patron de la SNCF.
01:34:56Et d'ailleurs dans le même temps, on apprenait que la sécurité était renforcée dans les
01:35:01gares et notamment la gare Montparnasse, Jean-Christophe Kouvi, je rappelle que vous
01:35:04êtes responsable syndical Unité et donc il y a une sécurité qui est renforcée c'est
01:35:08le préfet de police de Paris Laurent Nouniais qui l'a annoncé.
01:35:11Oui c'est ce que je vous expliquais tout à l'heure, dès lors que vous avez un mouvement
01:35:14de foule et que vous avez une foule qui stagne, forcément vous avez une vulnérabilité.
01:35:18Quand on a des grands événements comme ça, la fluidité c'est le maître mot, il faut
01:35:23toujours être en mouvement.
01:35:24Dès lors que vous stagnez, vous êtes une cible potentielle et puis il faut gérer les
01:35:28crises d'angoisse, les colères, c'est le service public et là on est content d'avoir
01:35:33des policiers, on est content d'avoir du service public pour aider les gens, pour les soutenir
01:35:37et puis pour justement diriger un petit peu les va-et-vient.
01:35:40Après on voit bien aussi qu'en ce moment on a envie de mettre une chape de plomb un
01:35:46peu sur le moral des Français.
01:35:47Moi quand je voyais la tête, c'est vrai, des vacanciers qui étaient contents de partir,
01:35:51qui sont devant la gare Montparnasse, qui ne savent pas comment ils vont faire, de l'autre
01:35:54côté il y a les Jeux Olympiques avec tout un blocage de la ville de Paris et on se rend
01:36:00compte qu'on veut installer la sinistrose et c'est vraiment dommage alors qu'aujourd'hui
01:36:07c'était un jour de fête de venir gâcher ça mais quand on a un acte prémédité pour
01:36:11moi ce n'est pas un illuminé, c'est quelqu'un qui prépare à l'avance, qui est coordonné,
01:36:15il va y avoir une enquête et je pense qu'on va les retrouver et après il va falloir les
01:36:22châtier parce que franchement c'est lourd.
01:36:24Valérie Pécresse qui a réagi sur les réseaux sociaux, la France fait face avec ce sabotage
01:36:30coordonné de quatre réseaux TGV à une tentative de déstabilisation au moment où nous lançons
01:36:34les Jeux Olympiques, nous demandons aux voyageurs franciliens qui doivent prendre un TGV de
01:36:37ne pas se rendre en gare et d'attendre les informations et on est toujours en direct
01:36:41avec Michel Chevalet et il y a une déclaration de M. Farandou qui m'a interpellé lorsqu'il
01:36:46a expliqué que finalement ces réseaux qui avaient été touchés, c'était une attaque
01:36:53préparée, une attaque vraiment réfléchie, prémédité, calculée a-t-il dit, avec notamment
01:37:00des zones au niveau des bifurcations pour essayer de toucher un maximum de voies ? Donc
01:37:06là on est sur des professionnels du sabotage Michel ?
01:37:08Enfin des gens, peut-être professionnels, mais des gens bien informés qui connaissent
01:37:13un peu la structure du réseau.
01:37:15Oui ça pour moi c'est l'information qui est nouvelle, on savait que ça avait touché
01:37:19des câbles électriques, c'est déjà malheureusement produit et pour du vol de cuivre, on sait
01:37:25que déjà il y a eu une fois un incendie sur une boîte relais située le long de la
01:37:31voie, ça a malheureusement déjà produit une fois, donc là la nouvelle information
01:37:35c'est qu'un des points qui auraient été touchés, c'est les points où il y a des
01:37:39lignes qui séparent, par exemple quand vous allez sur la gare Montparnasse, les trains
01:37:46peuvent aller vers Brest, si vous voulez schématiquement, Brest-Nantes, et puis les trains vont les
01:37:52mêmes, au départ de la gare Montparnasse, vont descendre sur Bordeaux-Tours, Bordeaux-Andaille,
01:37:59et donc là il y a un moment, il y a ce qu'on appelle une bifurcation, une bif, c'est-à-dire
01:38:03une séparation, là donc il y a un aiguillage profilé pour pouvoir rouler à 300 à l'heure,
01:38:09et qui est commandé avec des moteurs électriques, et ces moteurs électriques doivent recevoir
01:38:14l'information, mais l'information elle est donnée non pas par un poste d'aiguillage
01:38:18mais elle est donnée par le centre de coordination, un CNO, qui est situé à la gare Montparnasse.
01:38:24Mais Michel, pardonnez-moi de vous couper parce que là on revient sur l'effet, les
01:38:28Français, n'importe quelle personne autour de ce plateau serait incapable de commettre
01:38:34ça parce qu'on ne sait même pas à quoi ça sert, donc il faut que l'auteur de cet
01:38:38acte soit renseigné, soit informé, il faut qu'il ait en quelque sorte une notion technique
01:38:44de ce qui se passe.
01:38:45Donc ça peut être qui par exemple, sans rentrer évidemment ?
01:38:48Oui, ça traîne dans la littérature, il y a des revues spécialisées, le TGV il date
01:38:57la mise en service, c'est tout de même sous François Mitterrand, ça s'est fait en 1981,
01:39:02donc ça traîne dans la littérature technique, on sait comment c'est constitué, comment
01:39:07il n'y a pas de signaux au long de la voie, que tout est regroupé dans des centres d'information,
01:39:11donc ce sont des systèmes hyper centralisés, c'est des clouds si vous voulez, on a exactement
01:39:17le même système qui s'est produit avec Microsoft, la vulnérabilité des systèmes,
01:39:20très bien fonctionnés, mais très centralisés, et donc si vous touchez les systèmes de transmission
01:39:28d'informations, le système est paralysé, donc il y a de ce côté là, si vous voulez
01:39:32paralyser le trafic aérien, soit vous attaquez les avions, mais c'est surtout les centres
01:39:37de contrôle aériens, les taux de contrôle qui vont vous paralyser le trafic parce que
01:39:40les avions ne sauront pas où se trouvent les copains, c'est pareil, le conducteur
01:39:45de TGV qui roule à 300, il doit savoir ce qui se passe devant lui, et il doit savoir
01:39:50s'il va...
01:39:51Voilà.
01:39:52Merci Michel pour toutes ces précisions, on revient vous voir avant 11h pour faire
01:39:55un nouveau point sur l'aspect très technique.
01:39:58On est toujours avec Nelson Monfort, je le dis, c'est une édition spéciale qui vient
01:40:02d'une actualité qui bouscule complètement nos enjeux, vous étiez venu pour parler des
01:40:09Jeux Olympiques, vous avez couvert combien d'égos ?
01:40:12Alors j'en ai 15, mais été et hiver confondus, donc on n'est quand même pas là, il faudrait
01:40:16dire 924.
01:40:17Vous avez publié un été sport avec Nelson Monfort, c'est un cahier de vacances pour
01:40:23les enfants mais également pour les adultes où il y a plein de questions, des informations
01:40:28sur les Jeux Olympiques, il y a une inconnue, il y a le secret le mieux gardé de France
01:40:34et même du monde ce vendredi, c'est qui, pour être le dernier relayeur, est-ce que
01:40:39vous avez peut-être une idée ?
01:40:40Je verrais bien un couple, un homme, une femme, un garçon, une fille, je pense que
01:40:46Marie-Jo Pérec quand même doit être parmi les favorites, c'est vrai qu'aujourd'hui
01:40:51au moment où tout se sait quasi instantanément, ce secret-là, il est très bien gardé, mais
01:40:57alors il paraît en plus que le ou les derniers relayeurs ne le savaient pas eux-mêmes jusqu'à
01:41:02maintenant.
01:41:03C'est ce que disait Tony Estanguet, en fait je vais tout vous dire, justement ce matin
01:41:07Tony Estanguet a été l'invité de RTL, si je ne m'abuse, et il expliquait que le
01:41:12dernier relayeur n'était même pas encore au courant et qu'il allait recevoir un coup
01:41:16de fil.
01:41:17Je pense qu'il y a deux personnes qui le savent, lui et le chef de l'État, je pense.
01:41:21Bon, écoutez, en tous les cas pour l'instant il ne le savait pas, est-ce que vous voulez
01:41:25qu'on fasse une petite parenthèse de trois minutes ? On écoute justement Tony Estanguet
01:41:29qui revient sur ce dernier relayeur qui n'était à 7-8 heures du matin même pas au courant
01:41:36qu'il allait avoir la flamme olympique.
01:41:38J'ai prévu de prévenir effectivement le dernier relayeur aujourd'hui pour essayer
01:41:47de garder cette confidentialité, j'ai retenu dans ce pays que c'était très difficile.
01:41:52Au moment où on se parle, il ou elle ne sait pas ?
01:41:55Exactement.
01:41:56Vous avez dit il ?
01:41:58Non, non, c'est vous qui avez dit il ou elle, il ou elle ne sait pas donc je vous
01:42:03ai dit exactement.
01:42:04C'est un choix là aussi un petit peu audacieux mais j'avais vu que dans les derniers Jeux
01:42:12certains avaient attendu le dernier jour donc je me suis dit pourquoi pas, il y a une petite
01:42:19part de risque à attendre le dernier moment mais bon c'est aussi le moyen d'essayer
01:42:25de garder de la confidentialité et un peu de surprise dans ce moment-là.
01:42:31Et on écoute Marie-Josée Pérec qui lui a répondu, elle n'en dort plus la nuit.
01:42:35J'espère juste qu'il ou elle ne prendra pas le train depuis la Bretagne aujourd'hui.
01:42:37Oui voilà mieux vaut un rire de cette situation, vous avez raison Nelson.
01:42:40On écoute Marie-Josée Pérec.
01:42:42Je ne sais pas ce qu'il va se passer ce soir, j'attends ce coup de fil, alors moi je ne
01:42:49dors pas depuis une semaine parce que je me dis que peut-être qu'on peut m'appeler
01:42:53en pleine nuit, je suis au bout là, je ne peux plus, je ne peux plus attendre.
01:42:58Vous savez nous les athlètes quand les Jeux démarrent, on n'a qu'une envie, c'est
01:43:03de rentrer en compétition parce qu'on a envie de savoir ce qui va se passer.
01:43:06Moi je suis dans cet état-là, mais comme vous le comprenez, ce n'est pas pour courir.
01:43:14Marie-Josée Pérec qui on la rappelle est championne olympique à Barcelone, mais d'ailleurs
01:43:20ce serait une merveilleuse histoire pour Marie-Josée Pérec parce qu'elle a eu un parcours
01:43:25avec des hauts et des bas, notamment ces derniers JO à Sydney où elle part, on la voit à l'aéroport
01:43:31de Singapour, il y avait des restes à l'époque, il y a eu un coup de fil du président Jacques
01:43:35Chirac à l'époque pour la faire revenir de Singapour jusqu'à Sydney, là c'était
01:43:39encore possible, mais évidemment une fois que le deuxième vol Singapour-Paris était
01:43:44entamé, là c'était impossible.
01:43:46C'est une histoire vraiment…
01:43:48C'est une histoire très française en fait, avec des très hauts, des très bas, une histoire
01:43:52un peu romanesque, avec d'ailleurs au moment où elle devient championne olympique, elle
01:43:58reçoit une lettre, je ne sais pas si vous avez vu cette séquence, c'est France Télé
01:44:00qui l'a diffusée, elle reçoit une lettre de Jacques Chirac, absolument incroyable,
01:44:04et il la remercie de cette lettre.
01:44:06Un des plus grands palmarès du sport français certainement.
01:44:08Et vous êtes l'un des plus grands journalistes du sport français Nelson Monfort, mais non
01:44:12mais je vous le dis parce que moi ma génération on a évolué avec vous et on a vibré avec
01:44:17vous au rythme de ces JO olympiques, de ces championnats du monde, on a pu rire également
01:44:22sur les JO olympiques d'hiver avec M. Candeloro.
01:44:28Vous êtes toujours en contact avec lui ?
01:44:29Oui bien sûr, nous avons même une pièce de théâtre.
01:44:31Ah, j'espère la découvrir.
01:44:34Donc c'est toujours fascinant, un été sport avec Nelson Monfort, merci d'être venu.
01:44:39La semaine prochaine vous êtes toujours parisien ?
01:44:40Oui tout à fait, pendant les 16 jours qui arrivent bien sûr.
01:44:44Eh bien donc si vous pouvez, venez avant mercredi, comme ça vous serez toujours le bienvenu
01:44:49sur ce plateau Nelson Monfort.
01:44:52Moi ce qui m'a toujours fasciné dans vos interviews, évidemment vous êtes polyglotte,
01:44:55mais j'étais obnubilé par la respiration des athlètes, c'est-à-dire l'athlète
01:45:00du 100 mètres, 200 mètres, 400 mètres qui revient vous voir, tac vous l'interviewez
01:45:05et vous savez, il y avait une course qui était incroyable.
01:45:10C'est drôle ce que vous dit Eliott parce qu'il m'arrive de faire la même chose
01:45:14en posant les questions.
01:45:16Et c'est vrai que j'essaie d'être un peu un interprète des émotions et Dieu sait
01:45:23qu'il y en a lors des Jeux Olympiques.
01:45:24Un grand merci Nelson Monfort d'être passé sur ce plateau, l'actualité malheureusement
01:45:29nous impose de revenir sur cet acte de sabotage du côté de Réseau Ferronvière, SNCF.
01:45:36800 000 Français sont impactés depuis ce matin, on craignait évidemment un acte,
01:45:43une menace terroriste qui est XXL à Paris avec un dispositif de police, plus de 45 000
01:45:48policiers qui sont présents et il s'avère que là on est sur une attaque, on ne parle
01:45:54pas d'attaque terroriste pour l'instant, on ne parle pas non plus, on ne sait pas ce
01:45:59qui s'est véritablement passé.
01:46:00Sabotage coordonné, c'est la meilleure profil.
01:46:02Je rappelle votre ouvrage Olivier Vial, Paris 2024, les Jeux face à la menace active.
01:46:07Alors effectivement ce qu'on apprend c'est qu'effectivement les cibles ont été bien
01:46:11choisies dans des lieux de bifurcation, que ce n'est pas non plus, c'est à la fois des
01:46:16systèmes qui sont vulnérables mais qui sont quand même aussi assez faciles d'accès.
01:46:21Et donc il y a plein de personnes qui ont pu effectivement avoir accès à ça puisque
01:46:26il y a effectivement une littérature aussi militante là-dessus.
01:46:29On se rappelle qu'il y avait un livre qui était sorti il y a déjà presque une vingtaine
01:46:32d'années qui s'appelait le Comité Invisible, qui avait lancé un livre qui s'appelait
01:46:36l'insurrection qui vient, qui avait été notamment mis en cause dans l'affaire Tarnac
01:46:40et eux avaient fait un chapitre entier sur comment saboter les lignes TGV.
01:46:44Et depuis on a des tutos sur Internet sur comment saboter une ligne TGV, comment saboter
01:46:49une antenne 5G, comment saboter un pylône électrique.
01:46:53Et donc tout ça effectivement, c'est ce que moi j'appelle une forme d'activisme,
01:46:59une brumisation de l'activisme, c'est-à-dire qu'en fait on a des gens qui désignent des cibles
01:47:03et puis après on a des gens qui sont en capacité de se former, de trouver des cibles,
01:47:08de trouver des tutos pour mettre en place des actions.
01:47:10Là on n'est pas dans ce cas-là parce que la coordination fait qu'il y a forcément
01:47:14une volonté, une stratégie qui a été développée mais on a le risque pendant ces JO d'avoir
01:47:18aussi des actions qui sont totalement individuelles et des gens qui font des micro-sabotages
01:47:24comme on en a eu beaucoup, on a eu pendant la saison d'hiver des canons à neige qui
01:47:29ont été sabotés par des gens de façon totalement indépendante et là on peut avoir
01:47:33des installations sportives qui sont sabotées, des panneaux électriques, etc.
01:47:37J'ai hâte de lire en direct les communiqués des syndicats qui témoignent de leur empathie
01:47:47pour les 800 000 voyageurs qui sont impactés, les français qui sont impactés, les JO qui
01:47:52sont impactés.
01:47:53Pour l'instant je ne peux pas vous les lire parce qu'il n'y en a pas donc je ne sais
01:47:56pas où ils sont les syndicats, je ne parle pas des cheminots qui sont sur le terrain
01:47:59et merci à eux qui sont présents pour essayer de remettre en place ce réseau au plus vite
01:48:04Mais en tous les cas les communiqués des syndicats, on les attend parce qu'on les
01:48:08a beaucoup entendu Jean-Christophe Couville ces dernières semaines, pas tous bien sûr
01:48:13mais il y en a certains qu'on attend, on attend avec impatience certains syndicats
01:48:19qui condamnent ce qui est en train de se passer et ces actes de sabotage.
01:48:23Georges Fenech, quel regard vous portez sur peut-être l'enquête qui est en train de
01:48:28s'opérer ? Monsieur Farandou, le PDG de la SNCF expliquait que ça allait être coordonné
01:48:34autour du ministère de l'Intérieur et du premier flic de France, à savoir M. Gérald
01:48:39Darmanin peut-être que...
01:48:40Oui, c'est pas lui qui coordonne ça.
01:48:42Gérald Darmanin ne dirige pas l'enquête.
01:48:44Non.
01:48:45Il le met à disposition.
01:48:46Les services de renseignement effectivement vont...
01:48:47Oui mais c'était la phrase du ministre des Transports, M. Darmanin...
01:48:50Là on est sur un domaine enquête judiciaire.
01:48:53Oui on est sur du judiciaire.
01:48:55La mission du ministère de l'Intérieur c'est de mettre à la disposition de la justice les
01:48:59effectifs, c'est-à-dire les enquêteurs etc.
01:49:02Mais c'est le parquet et que le parquet, c'est même pas le gare des Sceaux comme vous le
01:49:06savez, c'est le parquet, donc les parquets pour l'instant, avant qu'il y en ait un, et
01:49:10ça sera suite Paris qui se concentrera, qui centralisera toutes ces affaires et qui dirigera
01:49:16l'enquête et je ne doute pas qu'on aura un point d'enquête peut-être ce soir ou demain
01:49:21par le procurant de la République.
01:49:23Voilà ce que l'on peut dire, mais je pense que l'intérêt ça va être de saisir les
01:49:28services de renseignement, ce que font les juridictions comme vous le savez, il y a des
01:49:31doubles saisines, office central et services de renseignement, la DGSI, qui vont rechercher
01:49:38et remonter ces filières qui sont structurées, coordonnées et qui ont agi très en amont
01:49:44et tout cela a été préparé donc il y aura une enquête traditionnelle évidemment de
01:49:49ciblage d'ordinateurs, de téléphones, de tout ce qui permettra de remonter cette coordination
01:49:56et d'où elle vient.
01:49:58On va écouter quelques voyageurs qui sont impactés ce matin et donc qui ont dû faire
01:50:02une croix sur leur départ.
01:50:03Des voyageurs depuis la gare du Nord parce que vous aussi Jean, vous deviez partir au
01:50:08Mans.
01:50:09Je viens de recevoir mon petit message de la SNCF qui me demande de reporter mon voyage.
01:50:14Et donc aujourd'hui vous allez devoir rester dans la capitale peut-être.
01:50:19Il reste la voiture quand même.
01:50:20Oui vous pouvez effectivement, ou le vélo, mais je pense que ça prendra un peu plus
01:50:24de temps que la voiture.
01:50:25On écoute les voyageurs.
01:50:26C'est un peu triste dans un moment d'euphorie comme ça, dans un moment de joie comme ça
01:50:31devrait l'être aujourd'hui.
01:50:32Je pense que les gens qui sont déjà présents n'en ont même pas conscience mais clairement
01:50:38ça gâche un peu la fête.
01:50:39J'espère qu'il n'y aura pas de problème, je suis plutôt confiant dans la vie en général
01:50:43donc j'essaie de garder cette bonne vibe pour le train et pour mes amis et moi qui
01:50:47allons au festival.
01:50:48J'espère vraiment que ça va pouvoir gérer et qu'il n'y aura pas trop de retard sur
01:50:53les trains.
01:50:54Normalement la France est équipée pour gérer ces situations et surtout avec le dispositif
01:50:59qui a été mis en place.
01:51:00Moi ça ne me plaît pas personnellement, après il ne faut pas y faire grand-chose
01:51:03si les gens ont décidé d'attaquer, c'est qu'ils ont peut-être aussi leurs raisons
01:51:06mais moi ce n'est pas des valeurs qui me correspondent.
01:51:09L'élément essentiel que vous avez rappelé Noémie Schultz, c'est que ça devait impacter
01:51:14l'ensemble du territoire parce que ça devait toucher le sud-est, le sud-ouest, la Bretagne
01:51:20et également du côté...
01:51:21Les quatre lignes à grande vitesse.
01:51:22C'est incroyable.
01:51:24Et heureusement, il y a eu une intervention suffisamment à temps pour empêcher que la
01:51:30ligne à grande vitesse sud-est soit impactée, ce qui fait que tous les TGVs à destination
01:51:35de Marseille et du reste du sud-est de la France circulent normalement.
01:51:39Mais effectivement c'est une attaque qui était très bien préparée, à peu près
01:51:43à la même heure, 4h du matin, même mode opératoire.
01:51:45L'incendie de ces canalisations dans lesquelles il y a des câbles, dans lesquels il y a ces
01:51:51films électriques.
01:51:52Michel Chevalet nous l'a expliqué, si ces fils-là sont détériorés, les TGVs ne peuvent
01:51:56pas circuler parce qu'il n'y a pas les informations nécessaires à la sécurisation de ces voyages.
01:52:00Bon, on ne parle pas évidemment d'actes terroristes et je veux être extrêmement prudent quand
01:52:04on s'avance sur ce sujet-là.
01:52:05Mais Jean-Christophe Couvy d'expérience, est-ce qu'on peut imaginer que ces actes-là
01:52:10sont en quelque sorte un pare-feu pour un acte suivant, quelque chose d'autre ? C'est-à-dire
01:52:18que là, pour l'instant, tous les services ont le regard porté sur le réseau ferroviaire,
01:52:22sur les gares, etc. et peut-être un peu moins sur d'autres zones qui devaient être fortement
01:52:27protégées ?
01:52:28Alors non, oui et non.
01:52:30C'est-à-dire que oui, ça peut faire partie d'une stratégie, mais en même temps, on
01:52:34s'y prépare aussi.
01:52:35On sait très bien qu'on ne va pas envoyer tous les effectifs.