AUtour de Phililppe Sanfourche, retrouvez Sébastien Tarrago, Florian Gazan et Bruno Constant pour 1h30 de débats. AU sommaire ce 20/04/24 :
- Barca / PSG : quelle place dans l'histoire du club ? Mbappe a-t il levé tous les doutes ?
- OM : quel est le vrai niveau de cette équipe ? Favori contre l'Atalanta ?
- Lille / Aston Villa : Martinez, un problème français ou un problème tout court ?
A 20h les débats flashs avec Dave Apadoo :
- calendrier L1 chamboulé : l'exception française est elle une bonne chose ?
- Bayern ou ManU, quel est le meilleur choix pour Zidane ?
- LeesMelou suspendu : la commission de discipline est elle défaillante ?
- H.Beye est il déjà un top entraîneur ?
Regardez On refait le match avec Philippe Sanfourche du 20 avril 2024
- Barca / PSG : quelle place dans l'histoire du club ? Mbappe a-t il levé tous les doutes ?
- OM : quel est le vrai niveau de cette équipe ? Favori contre l'Atalanta ?
- Lille / Aston Villa : Martinez, un problème français ou un problème tout court ?
A 20h les débats flashs avec Dave Apadoo :
- calendrier L1 chamboulé : l'exception française est elle une bonne chose ?
- Bayern ou ManU, quel est le meilleur choix pour Zidane ?
- LeesMelou suspendu : la commission de discipline est elle défaillante ?
- H.Beye est il déjà un top entraîneur ?
Regardez On refait le match avec Philippe Sanfourche du 20 avril 2024
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00:00:00 Philippe Sengfour, on refait le match jusqu'à 20h sur RTL.
00:00:07 Bonsoir à tous et bienvenue sur RTL comme chaque samedi 19h on est ensemble pour quatre grandes
00:00:21 heures de direct foot jusqu'à 23h donc avec Eric Sylvestreau et toute l'équipe de RTL
00:00:26 Foot que vous pourrez retrouver dès 20h30 pour suivre l'affiche de Ligue 1 ce soir. Lens face à
00:00:33 Clermont alors que Rennes vient de s'imposer victoire importante pour les Rennais 3-0 sur
00:00:37 la pelouse du FC Nantes. On ira voir Philippe Odoin dans un instant. Tout de suite évidemment il est
00:00:42 temps de se replonger d'ouvrir cette grande émission pour revivre les émotions de cette
00:00:48 folle semaine du foot français. Le PSG et l'OM nous ont fait vibrer comme aux plus grandes heures.
00:00:52 Comment se sont construits ces qualifications sur le terrain, en coulisses, on va tout vous
00:00:57 dévoiler des dessous de ces deux moments saillants de la saison foot. Trois spécialistes à mes côtés
00:01:03 autour de la table dont on refait le match ce soir. Un habitué, monsieur Sébastien Tarragot de la
00:01:09 chaîne L'Equipe, bonsoir. Ça va ? Ça va formidablement bien. C'est déjà pas mal. Florian Gazan, la voix quotidienne
00:01:18 dont refait le match sur le podcast. Il est partout. Bonsoir Philippe, bonsoir à toutes et à tous.
00:01:23 Et puis notre voix anglaise mais pas que sur RTL du foot européen, international, de tout ce qui
00:01:30 touche au ballon rond, une voix éclairée, celle de Bruno Constant. Bonsoir Bruno. On va lui ouvrir
00:01:37 son petit micro Bruno pour qu'il puisse parler. Bonsoir. Il va crier au compo. Ça c'est un coup de Sébastien Tarragot, ça déjà.
00:01:44 Déjà. Allez au sommaire ce soir messieurs, évidemment Barça-PSG, on commencera par Barça, le gros morceau.
00:01:50 Peut-on parler d'exploit ou le placer d'ailleurs dans l'histoire du PSG, dans sa grande histoire
00:01:55 européenne ? Mbappé tient à-t-il à lever tous les doutes pour la fin de saison sur cette rencontre ?
00:02:02 Et puis ce match qui se profile, cette demi-finale face à Dortmund, est-ce qu'il faut craindre
00:02:07 quelque part le complexe de supériorité pour le Paris Saint-Germain ? On parlera de l'OM ensuite
00:02:13 évidemment avec cette victoire au bout du suspense, tir au but contre le Benfica, cet OM si pâle en
00:02:19 championnat, bouillant en Coupe d'Europe, quel est le vrai niveau de cette équipe marseillaise ? Et
00:02:24 puis Lille qui pleure, sortie cruellement encore une fois là aussi au tir au but. Aston Villa,
00:02:29 était-il vraiment meilleur que le LOSC ? Pas certain. Ce qui est certain c'est que Emiliano
00:02:33 Martinez, le goal de cette équipe de Villa, est lui toujours aussi détestable. On verra si tout le monde...
00:02:39 Ça c'est votre avis ça. On verra si tout le monde est d'accord avec ça. A 20h, les traditionnels débats flash, Dave Apadou nous rejoindra pour 4 questions, 45 secondes pour convaincre l'assistance.
00:02:52 La Ligue a-t-elle raison de bouleverser encore une fois son calendrier pour aider le PSG et l'OM sur la scène européenne ?
00:02:59 Zidane en route, pourquoi pas, vers le Bayern ou Manchester United ? Quel serait le meilleur choix pour l'icône du foot français, Zizou ?
00:03:08 Lesse Melou, le Brestois injustement suspendu, la commission de discipline est-elle défaillante ? On se posera la question.
00:03:16 Et puis le Red Star qui est en Ligue 2, Abib Bey, est-il d'ores et déjà un top entraîneur du foot français ?
00:03:23 Voilà, le programme est riche, il est serré, on est ensemble jusqu'à 20h30, on refait le match, c'est parti !
00:03:35 Avant d'ouvrir les grands débats, avant d'aller voir Philippe Audouin également à La Beaujoire où vient de se terminer la rencontre avec la victoire de Rennes sur Nantes,
00:03:42 j'aimerais tout d'abord adresser un grand merci à tous les auditeurs, vous tous qui nous écoutez chaque samedi et qui êtes de plus en plus nombreux
00:03:49 puisque nous sommes à ce rendez-vous presque 400 000 chaque samedi, c'est même 29% de plus que l'an passé, donc on est très contents, continuez les bonnes habitudes,
00:03:59 n'hésitez pas à faire la pub autour de vous.
00:04:00 Le casting a changé depuis l'an passé ou pas ?
00:04:02 Non mais certains...
00:04:03 C'est le retour de Bruno Constant ça ?
00:04:05 Ce sont affirmés, ce sont bonifiés avec le temps.
00:04:07 Il y a des aigus de progression.
00:04:09 Donc voilà, et n'hésitez pas, le plaisir vous pouvez faire vivre au quotidien, je le disais avec le podcast.
00:04:14 Auquel vous participez cher Philippe Briand.
00:04:16 Avec grand plaisir à chaque fois, quand on est à Barcelone, on réveille des fois, on a encore les petits yeux mais...
00:04:20 Oui !
00:04:21 Mais voilà, en fait c'est l'antenne qui continue.
00:04:24 On est dans l'émulation, dans l'émotion.
00:04:25 Et parfois les analyses sont un peu différentes, on est plus à froid, on prend le temps.
00:04:30 Et en tout cas c'est un plaisir de faire vivre avec la grande famille du foot et du sport à RTL ce podcast quotidien.
00:04:37 Voilà, on ne perd pas de temps.
00:04:39 Tout de suite, on part à La Beaujoire où on retrouve Philippe Audoin.
00:04:43 Avec ce match d'entraîne qui a mis du temps à se décanter.
00:04:47 Mais au final, c'est encore une grosse désillusion pour les non-té à domicile.
00:04:51 Et oui, une de plus, c'est une série incroyable Philippe.
00:04:54 Neuvième défaite de suite à La Beaujoire dont 8 en championnat pour les non-té.
00:05:00 Neuf de suite !
00:05:01 Neuf de suite depuis le 2 décembre.
00:05:04 C'était la dernière victoire contre Nice ici pour le premier match de Gourvenec et depuis c'est incroyable.
00:05:09 Alors heureusement pour eux, les non-té réussissent à grappiller des points à l'extérieur.
00:05:12 Mais ça reste tendu dans la course au maintien.
00:05:15 Et ce match, il s'est débloqué effectivement dans les 25 dernières minutes avec 3 buts marqués pour Rennes par Calimuendo.
00:05:21 Bourjot sur pénalty et Goury dans le temps additionnel.
00:05:24 Ça n'a pas été un grand match.
00:05:26 Même les Rennes qui étaient bien malades ces derniers temps avec 4 défaites de suite dont 3 en championnat.
00:05:31 Même les Rennes aujourd'hui n'ont pas été flamboyants.
00:05:34 Mais ils ont assuré l'essentiel et ils préservent leur chance dans la course à l'Europe.
00:05:37 Vous connaissez par cœur cet environnement.
00:05:39 Vous connaissez le staff, vous connaissez les joueurs.
00:05:43 Philippe Audouin, est-ce que vous craignez pour ce FC Nantes pour la fin de saison ?
00:05:47 Il y a encore une petite marge.
00:05:49 5 points sur le barragiste et sur le relégable.
00:05:52 Mais à force de faire de la corde aux rennes, ça dure depuis plusieurs années.
00:05:57 Attention, les Nantais jouent avec le feu.
00:05:59 Et puis quand on regarde le calendrier, prochain déplacement à Montpellier.
00:06:02 Nouveau déplacement à Brest, réception de Lille.
00:06:05 Et déplacement à Monaco.
00:06:07 Les 4 dernières journées vont être difficiles pour les Nantais.
00:06:11 Donc même s'il y a cette petite marge de 5 points sur la zone rouge,
00:06:17 il y a quand même danger pour les Nantais.
00:06:20 Et c'est conforme à ce que l'on voit depuis plusieurs années, mais également cette saison.
00:06:24 Ça va passer, ça va passer.
00:06:26 Ça va tenir.
00:06:27 Bon, si vous y croyez.
00:06:28 On va remercier tout de suite Philippe Audouin, parce qu'il est pressé.
00:06:30 Il faut qu'il aille tout de suite aller recueillir les réactions en zone mixte,
00:06:34 en conférence de presse, qu'on écoutera avec grand plaisir dès 20h30,
00:06:38 dans RTL Foot avec Eric Silvestro.
00:06:40 Merci beaucoup Philippe Audouin.
00:06:42 Très rapide tour de table, ça vous inspire quoi ce résultat ?
00:06:44 Plutôt le fait que Rennes se relance ou Nantes qui est en danger ?
00:06:47 C'est une bonne nouvelle pour Rennes.
00:06:49 Pour Rennes c'est plutôt une bonne nouvelle,
00:06:50 parce qu'ils étaient sur une plante un peu glissante ces derniers temps.
00:06:53 Et ça va les remettre un peu dans cette course à l'Europe,
00:06:56 qui va être extrêmement serrée.
00:06:57 On en parlera tout à l'heure avec l'histoire de report de match.
00:06:59 Mais là, à l'heure où on parle, par exemple l'OM, ils sont 10ème du classement.
00:07:02 Donc il y a beaucoup de clubs qui vont se battre pour ces places-là.
00:07:04 Et chaque point va compter.
00:07:06 Bon, ben voilà cette équipe nantaise qui va devoir se battre jusqu'au bout.
00:07:10 Et Rennes qui est loin d'être qualifiée pour la Coupe d'Europe.
00:07:13 On fait très vite une première pause dans "On refait le match"
00:07:15 pour ouvrir le premier grand débat.
00:07:18 Se replonger dans cette magnifique semaine européenne
00:07:21 avec la qualification du Paris Saint-Germain.
00:07:23 4 buts à 1 sur la pelouse de Barcelone.
00:07:27 Direction les demi-finales de Ligue des Champions.
00:07:41 On va se rematcher ce soir avec Sébastien Tarragot, Florian Gaizan et Bruno Constant.
00:07:46 On va revivre cette grande émotion de mardi soir au stade de Montjuic,
00:07:51 le stade olympique de Barcelone, puisque le Camp Nou était en travaux.
00:07:55 Il a grandement réussi au Paris Saint-Germain.
00:07:57 Petite piqûre de rappel, on se souvient Paris avait perdu 3-2 à l'allée au Parc des Princes.
00:08:02 Jamais un club français n'avait réussi à se qualifier en Ligue des Champions
00:08:06 après s'être incliné à domicile.
00:08:09 La suite, vous la connaissez ou pas.
00:08:11 En tout cas, c'était comme ça, mardi dernier sur RTL.
00:08:14 C'est Kylian Mbappé qui va donner le coup d'envoi de cette rencontre à l'instant même.
00:08:22 Il y a un but pour le Barça.
00:08:24 Et l'ouverture du score pour le Barça.
00:08:28 Ça fait 4-2 sur les deux rencontres.
00:08:31 Le Paris Saint-Germain doit marquer deux buts pour arracher la prolongation.
00:08:35 Parc Olaf, Parc Olaf, Parc Olaf.
00:08:37 Il est tombé dans la zone de réparation.
00:08:39 Que dit Monsieur Kovacs ?
00:08:41 Est-ce que c'est au rare rouge ? Rouge pour un euro.
00:08:44 Il y a de la marge pour Vitignac.
00:08:46 La frappe de Vitignac.
00:08:47 Le but ! Le but ! Le but de Vitignac !
00:08:51 Il y a Colomoni et Mbappé. Mbappé qui est servi.
00:08:53 Mbappé en train de se mettre en réparation.
00:08:55 Mbappé qui pisse, Mbappé qui frappe.
00:08:56 Et qui tire sur Ter Stegen.
00:08:57 C'est pas terminé.
00:08:58 Aception. Encore Ter Stegen qui repousse.
00:09:00 C'est un but sur Mbappé.
00:09:01 Le but ! Le but ! Le but de Kylian Mbappé !
00:09:05 La qualification au Sion est désormais.
00:09:07 C'est magnifique.
00:09:08 Les joueurs qui montrent aujourd'hui qu'on est une équipe,
00:09:11 vraiment une grande équipe.
00:09:13 Ils sont vraiment très très fiers.
00:09:15 C'est un de meilleurs moments pour moi quand j'y suis arrivé.
00:09:19 Cette victoire c'est très très spécial pour moi.
00:09:22 Je suis fier d'être ici depuis le premier jour.
00:09:24 Même si on avait perdu.
00:09:25 Je suis toujours fier d'être parisien.
00:09:26 Maintenant c'est sûr que dans des soirées comme ça,
00:09:28 la fierté est encore plus grande.
00:09:30 On est très contents.
00:09:31 On continue tous ensemble vers les demi-finales.
00:09:33 Émotion.
00:09:36 Quel remix ?
00:09:37 Émotion.
00:09:38 Tout le monde était heureux.
00:09:39 C'était la grande famille du Paris Saint-Germain recomposée.
00:09:41 Nasser Abba, Yfi, Kylian Mbappé.
00:09:43 Dans les travaux de monde juif, il y avait beaucoup de...
00:09:46 Ils faisaient même des bisous.
00:09:47 Ils faisaient semblant de s'aimer.
00:09:49 De fierté.
00:09:50 Oui, tout le monde se baladait.
00:09:51 On s'est fait une salle.
00:09:52 C'est un peu ouvert aux quatre rangs.
00:09:54 Et on voyait, il y avait tout le staff parisien.
00:09:57 Il y avait même des gens, dans ces cas-là,
00:09:59 on ne sait pas d'où ils débarquent.
00:10:01 Des amis, d'amis, des influenceurs, des gens qui sont là,
00:10:04 qui vivent la victoire du Paris Saint-Germain.
00:10:07 Avant de se plonger dans le dur,
00:10:10 de décrypter finalement les tenants, les aboutissants de ce match,
00:10:15 je vais rester quelques instants sur l'émotion.
00:10:18 Est-ce qu'on a vécu une très grande soirée de football européen,
00:10:24 du foot français ?
00:10:25 Où est-ce qu'on la place, cette qualification,
00:10:27 dans l'histoire du Paris Saint-Germain ?
00:10:29 C'était formidable.
00:10:30 C'est votre travail.
00:10:31 C'était une belle soirée européenne.
00:10:33 Elle me semble très très très loin
00:10:37 des grandes soirées européennes du football français.
00:10:40 Puisqu'on parle du Paris Saint-Germain, PSG-Real Madrid en 93,
00:10:46 c'est bien plus fort.
00:10:49 Le PSG-Real, dans l'histoire du PSG, c'est intouchable.
00:10:52 C'est au-dessus de tout.
00:10:54 PSG-Barcelone 96, je crois que c'est 96,
00:10:58 avec Luiz Fernandez 95, ça me paraît au-dessus.
00:11:01 Pour moi, bravo Paris Saint-Germain.
00:11:04 Encore une fois.
00:11:05 Pourquoi c'est au-dessus, PSG-Barcelone 95 ?
00:11:07 Parce que je pense que c'est plus fort en face.
00:11:09 Barcelone, c'était un petit Barcelone.
00:11:13 Pour moi, j'ai été effaré d'entendre partout,
00:11:17 notamment dans toutes les grandes radios généralistes,
00:11:19 même si je sais comment marchent les médias,
00:11:21 cette histoire de remontada, je trouve ça absolument grotesque.
00:11:25 C'est-à-dire qu'en fait, le Paris Saint-Germain avait un but de retard.
00:11:28 Vous savez que ça s'est déjà vu dans l'histoire du football,
00:11:30 de gagner des matchs après avoir un but de retard.
00:11:33 C'est des choses qui arrivent.
00:11:34 Il y en a eu deux, on ne sait pas, en ayant perdu à domicile.
00:11:36 Mais tout ça n'a plus de sens.
00:11:38 Il faut tout oublier.
00:11:39 Il n'y a plus d'histoire de but à l'extérieur.
00:11:41 La règle a changé.
00:11:42 Il faut tout oublier.
00:11:43 Il ne faut pas se référer au passé sur ces choses-là.
00:11:45 Donc, vous remontez un but,
00:11:48 en jouant à 70 minutes à 11 contre 10,
00:11:51 moi je dis bravo, j'ai passé un très bon moment
00:11:54 devant ma télévision en luttant.
00:11:56 Il y avait deux buts à remonter, Seb.
00:11:58 Ils étaient menacés.
00:12:00 Au début du deuxième match, il y en avait un.
00:12:03 On s'est chié à faire des résumés sonores.
00:12:05 Vous plaisantez, j'espère.
00:12:07 S'il y avait le but à l'extérieur qui comptait double,
00:12:09 il y aurait eu deux buts à remonter.
00:12:10 Il n'y en avait qu'un.
00:12:11 Mais Barcelone ouvre la marque.
00:12:12 Oui, mais d'accord.
00:12:13 Après le premier match, il y a un but de retard.
00:12:17 Après, il y a une histoire de match.
00:12:19 Et le deuxième match, vous le jouez à 11 contre 10, à 70 minutes.
00:12:23 Moi, encore une fois, je dis bravo, c'est formidable.
00:12:25 Mais je pense que le traumatisme vécu par les supporters du Paris Saint-Germain,
00:12:30 par le Paris Saint-Germain lui-même,
00:12:32 par certains suiveurs du Paris Saint-Germain,
00:12:34 fait qu'on donne une dimension qui n'existe pas à cette rencontre.
00:12:40 Vous me lancez la perche, vous me la tendez, je vais la saisir.
00:12:44 Avec notre baromètre Odoxa, pour Winamax et RTL de la semaine.
00:12:50 Avec notamment, une des questions qui a été posée,
00:12:52 c'est de savoir si c'est une revanche qui efface le traumatisme de la remontada en 2017.
00:12:58 On a interrogé les amateurs de foot en général,
00:13:01 et on a interrogé les supporters du Paris Saint-Germain.
00:13:04 Eh bien, pour les amateurs de foot en général, à 66%, oui, ça efface.
00:13:09 Et pour les supporters du Paris Saint-Germain, on monte même à 73%.
00:13:13 Mais ça, c'est une hérésie.
00:13:14 Mais ça, c'est une méconnaissance du foot.
00:13:16 Parce que le traumatisme a déjà été effacé.
00:13:19 Le traumatisme, c'est que Paris avait déjà éliminé Barcelone avec le fameux triplé de Mbappé.
00:13:26 Ils avaient éliminé le Barça, donc ça, ça avait été évacué d'un coup.
00:13:29 Donc là, c'était la belle, quelque part.
00:13:31 Donc c'est fini, le cirque.
00:13:33 À chaque fois, en plus, l'EGJ va gagner contre le Barça.
00:13:35 On va reparler de la remontada, on va reparler de la revanche.
00:13:38 Il faut qu'on en sorte de la remontada.
00:13:40 C'est loin, maintenant.
00:13:42 Qu'on le veuille ou non...
00:13:43 Ça ne sera jamais effacé, de toute façon.
00:13:45 Ça restera dans les mémoires.
00:13:46 Et bizarrement, puisqu'on parlait de savoir si c'était une grande soirée à émotions ou pas,
00:13:49 une grande qualification à émotions,
00:13:51 paradoxalement, le PIG sous l'air QSI, les grandes soirées européennes d'émotions,
00:13:55 c'était quand ils échouent.
00:13:57 C'est justement cette remontada où il y a eu vraiment eu de l'émotion,
00:13:59 dans la défaite, mais il y a eu de l'émotion.
00:14:01 C'était le match NB1 contre le Real Madrid avec l'erreur de Donnarumma.
00:14:04 C'est ça, en fait.
00:14:05 L'épopée en 2020, Final 8...
00:14:07 Il y avait faute, mais on va pas revenir là-dessus.
00:14:09 L'épopée, le Final 8, il n'y a pas eu d'émotion.
00:14:12 Oui, mais c'était un contexte.
00:14:14 Ce qu'il y a, c'est qu'il n'y avait pas de public.
00:14:16 Il n'y avait pas d'émotion.
00:14:17 C'était des matchs secs.
00:14:19 Il y a de l'émotion.
00:14:20 Je ne suis pas totalement d'accord avec toi.
00:14:21 La qualification à Chelsea avec la tête de Thiago Silva, ça reste quand même une grande...
00:14:24 Oui, ça, c'est une qualité.
00:14:26 Et la question au départ, elle était élargie sur l'ensemble du football français.
00:14:31 Je veux dire, Monaco 2004, c'est immense à côté.
00:14:34 Par exemple, ils perdent 3-1 au Real Madrid.
00:14:38 Et derrière, ils se qualifient.
00:14:40 C'est immense. Il y a ce match contre la Coruïne qui est immense.
00:14:42 Il y a un match à Chelsea au retour à Stamford Bridge qui est incroyable.
00:14:46 Ça n'a rien à voir.
00:14:48 C'est parce que ça fait tellement longtemps qu'on a été sur le rêve.
00:14:50 Mais parce que vous êtes, amis, supporters ou suiveurs du Paris Saint-Germain, traumatisés.
00:14:55 Donc, moi, je suis content pour vous.
00:14:57 Je suis heureux.
00:14:59 J'étais heureux pour vous tous parce que j'ai senti une espèce de décharge émotionnelle
00:15:03 qui ne vous appartient qu'à vous.
00:15:05 Et qui ne vous a pas touché manifestement.
00:15:07 Mais si ! J'ai passé une superbe soirée.
00:15:08 L'expulsion et le fait de jouer en supérieurité numérique pendant plus d'une heure,
00:15:13 ça a déjà préparé le terrain à une qualification.
00:15:15 Parce qu'on ne voyait pas comment le Barça pouvait s'en sortir.
00:15:18 Et forcément, ça tue un peu l'émotion.
00:15:20 C'est une qualification logique, finalement.
00:15:22 Il n'y a pas d'émotion plus que ça.
00:15:24 Il y a l'émotion pour les supporters parisiens qui sont heureux.
00:15:26 Mais les supporters neutres, ils n'ont pas passé une super soirée à s'en rappeler 20 ans plus tard.
00:15:31 S'ils ne portent pas le maillot du Paris Saint-Germain,
00:15:34 je n'ai aucun doute sur le fait que l'équipe qui affronte le FC Barcelone
00:15:38 à 11 contre 10 au bout de 20 minutes va se qualifier.
00:15:41 C'est vrai que c'est le Paris Saint-Germain.
00:15:43 C'est encore une fois, on en revient à votre décharge émotionnelle
00:15:46 que vous ressentez parce que vous suivez le Paris Saint-Germain depuis toujours.
00:15:49 Elle n'existe que parce que c'est le Paris Saint-Germain
00:15:52 et qu'il y a des choses totalement improbables avec cette équipe de club.
00:15:55 Sinon, quand vous analysez les forces en présence au bout de 20 minutes de jeu à 11 contre 10,
00:16:00 vous vous dites "mais ça va être un massacre cette histoire".
00:16:03 On a l'impression que c'est une formalité de sortir le Barça en Ligue des Champions.
00:16:07 Mais pas du tout !
00:16:08 Je sais que vous n'aimez pas les chouettes,
00:16:10 mais le Paris Saint-Germain sort le Barça pour la troisième fois de son histoire
00:16:14 en phase finale de Ligue des Champions, c'est un record.
00:16:16 C'est le club qui a le plus sorti le Barça en phase finale de Ligue des Champions.
00:16:20 Mais si vous analysez la saison du FC Barcelone,
00:16:22 le Barça allait un peu mieux depuis un mois, un mois et demi.
00:16:25 Moi, je n'avais aucun doute que le Paris Saint-Germain allait se qualifier
00:16:27 au moment du tirage au sort parce que Barcelone était sous-frotteux.
00:16:32 Mais c'est vrai que Barcelone allait un peu mieux.
00:16:35 Ils perdent leur meilleur défenseur, en tout cas ce qui est pour moi leur meilleur défenseur
00:16:38 qui a commis une énorme bêtise, mais au bout de 20 minutes,
00:16:41 ils sont à 11 contre 10, du coup il y a...
00:16:44 Mais non !
00:16:45 Ça tue l'émotion !
00:16:46 Du coup, il y a Malsor qui était celui qui pouvait poser des difficultés au Paris Saint-Germain.
00:16:53 Moi, je trouve que ce qui s'est passé est tout à fait normal,
00:16:56 et encore une fois, bravo au Paris Saint-Germain !
00:16:59 Je trouve quand même que là où il y a quelque chose d'important et de tangible,
00:17:03 c'est qu'on a l'impression qu'ils avaient un peu régressé le Paris Saint-Germain
00:17:07 depuis deux saisons, les éliminations à 8e,
00:17:09 et là on a l'impression que cette victoire-là aussi,
00:17:11 au-delà du match et du plaisir à la trente-mille finale,
00:17:14 c'est que ça relance un petit peu aussi la machine,
00:17:16 et pour ça, pour moi, c'est important aussi ce match-là.
00:17:19 Il y a quand même quelque chose de lié aussi au parcours.
00:17:22 Souvent le PSG dans son histoire n'a pas été épargné par le tirage,
00:17:25 et là cette année, depuis le tirage des 8e avec la Real Sociedad,
00:17:28 et après le tableau final où on a l'écart et la demi,
00:17:31 on sait que c'est un tableau, on ne va pas dire faible, mais moyen,
00:17:35 puisque le Barça, ce n'est pas le grand Barça, la Real Sociedad.
00:17:37 Tu sors deuxième de ton groupe, tu tombes la Real Sociedad,
00:17:40 premier des autres groupes. C'est une chance inouïe !
00:17:42 Et ensuite, au lieu de tomber sur l'Atlético-Madrid,
00:17:44 qui avait fait tomber l'Inter, qui était une vraie bonne équipe,
00:17:46 tu tombes sur Dortmund, qui est franchement pas un des huit meilleures équipes européennes,
00:17:51 ils sont là en demi-finale, ils l'ont mérité.
00:17:53 Je trouve que ça aseptise un tout petit peu l'émotion autour de ce parcours,
00:17:56 et on va arriver en finale, peut-être avec une finale royale face au Real Madrid,
00:17:59 ou pas d'ailleurs, mais c'est à partir de la finale qu'il va se passer quelque chose.
00:18:02 Parce que là même, la demi-finale, je ne suis même pas sûr qu'il y ait beaucoup d'émotion.
00:18:05 Ah, quand même !
00:18:06 C'est Dortmund !
00:18:07 Je pense qu'il y aura quelque chose, en plus du match retour sur le Parc des Princes.
00:18:12 Je pense que vraiment, moi encore une fois,
00:18:14 les supporters du Paris Saint-Germain ont vécu un tel traumatisme,
00:18:17 et moi je connais quelques-uns, après le match allé, c'était drôle,
00:18:21 parce qu'ils s'auto-flagellaient, c'est complètement fou cette histoire.
00:18:25 Est-ce que vous évoquez le match allé, on en a beaucoup parlé,
00:18:28 on a beaucoup débriefé sur la composition de Luis Henrique,
00:18:32 qui avait été défaillante, qu'il avait ensuite remodelée pour finalement perdre ce match,
00:18:38 à tel point qu'on pouvait se demander s'il allait rectifier le tir.
00:18:42 Là, il se trouve qu'il a remis, entre guillemets, une équipe type,
00:18:46 enfin une équipe cohérente avec des joueurs à leur poste,
00:18:48 ça a tout changé quand même.
00:18:50 Oui, mais...
00:18:52 Est-ce que c'est ça qui a tout changé, ou est-ce que c'est le carte rouge ?
00:18:56 Bravo encore une fois au Paris Saint-Germain,
00:18:58 Barcola est allé chercher cette expulsion, Harao fait une énorme bêtise,
00:19:02 mais ça me paraît être la base de revenir à cette composition d'équipe.
00:19:07 On peut discuter sur un ou deux joueurs,
00:19:09 mais ça me paraît être le minimum pour un entraîneur de ce niveau.
00:19:13 Mais le match bascule au bout de 20 minutes.
00:19:17 Le match bascule au bout de 20 minutes.
00:19:20 Tu as quand même un troisième offensif qui est ultra performant.
00:19:22 Après, je ne trouve pas qu'il y avait une grande marge entre le PSG et le Barcelone au match allé.
00:19:26 Parce qu'au final, tu t'inclines, certes, tu t'inclines à domicile,
00:19:28 mais d'un but et dans un match où ton meilleur joueur est totalement transparent.
00:19:32 Donc tu pouvais t'attendre à ce qu'il soit meilleur au match retour,
00:19:34 et on en avait parlé par message.
00:19:36 Par le Mbappé, évidemment.
00:19:38 Moi, j'étais persuadé aussi qu'au match retour, le PSG avait de grandes chances,
00:19:42 parce qu'on voit bien que ce Barça, défensivement, il était fragile.
00:19:45 Mais je suis d'accord. Après, dès que tu as un peu plus de cohérence,
00:19:47 et surtout que tu as les trois devant, Barcola, c'est une comète.
00:19:51 Cette saison, et en Ligue des Champions avec le PSG,
00:19:53 personne n'imaginait ça quand il a quitté Lyon. Personne.
00:19:55 - Où il va s'arrêter Barcola ? Il peut aller à l'Euro ?
00:19:58 - Il doit aller à l'Euro. - J'espère, oui.
00:19:59 - Il y a la place pour y aller.
00:20:01 - Après, on va entrer dans des choses très techniques, les structures de liste.
00:20:05 Mais aujourd'hui, Colomoni, Barcola, il y a un moment où il faut être sérieux.
00:20:11 Parce que moi, j'enlève les postes d'attaquant axial,
00:20:13 parce que dans la structure de liste, il y aura Giroud et il y aura Thuram.
00:20:19 Donc, après, à droite, il y a Dembélé, et il y a une place pour un deuxième.
00:20:23 Et là, effectivement, Colomoni est apprécié.
00:20:25 - Si tu perds Coman, tu vas le perdre.
00:20:28 - Mais Barcola, même si Barcola est moins performant à droite, c'est vrai qu'à gauche,
00:20:33 il doit être là.
00:20:36 - Il peut être moins à droite. A Lyon, il était très moins à droite.
00:20:38 - Oui, il a été à droite. Mais c'était à Lyon.
00:20:41 - Oui, en tout cas, il a une polyvalence qui va plaire à Deschamps, c'est sûr.
00:20:45 - Est-ce que ça peut changer aussi l'approche de Deschamps sur le poste d'avant-centre ?
00:20:48 Parce qu'en dehors de Giroud, personne ne s'est imposé.
00:20:51 Est-ce qu'on refait de l'ancien avec Giroud ?
00:20:53 Thuram, on l'a vu quelques matchs, je ne trouve pas que ce soit hyper convaincant,
00:20:57 notamment par rapport à Mbappé, Colomoni non plus.
00:21:01 Et avec Barcola, on a quand même des repères par rapport à Mbappé.
00:21:04 - Donc, coquet-collé de l'attaque parisienne...
00:21:06 - Je ne pense pas que Deschamps, qui lui a clairement décidé d'établir une équipe pour Kyan Mbappé,
00:21:16 ce qui est un choix fort et qui n'est pas le choix de Loussé-Deniquet,
00:21:21 je ne pense pas qu'il va remettre Mbappé dans l'axe, franchement.
00:21:26 - Un meilleur équilibre défensif avec Barcola et Dembélé.
00:21:29 - Oui, mais ça tu peux le retrouver, tu en as tant à faire comme défense.
00:21:32 - Ce qui est la problématique que tu as à Paris d'ailleurs.
00:21:34 - On aura le temps de se pencher évidemment sur les choix de Didier Deschamps.
00:21:38 J'aimerais qu'on revienne juste un instant sur Louis-Sénériquet,
00:21:41 parce qu'il s'exprimait ce midi en conférence de presse avant le PSG Lyon demain en championnat.
00:21:49 Et la question lui a été posée de savoir s'il n'y avait pas une forme de petite revanche personnelle,
00:21:53 parce qu'il a été pas mal bousculé ces derniers temps par les observateurs, par les médias que nous sommes.
00:21:59 Et est-ce qu'il était satisfait de cette revanche personnelle ?
00:22:03 On va l'écouter Louis-Sénériquet, puis vous allez fouiller un petit peu ça.
00:22:07 - Je suis entraîneur depuis plus de 10 ou 12 ans.
00:22:12 Je suis attaqué de part et d'autre.
00:22:14 Ça me fait rire, j'adore ça.
00:22:16 Ça ne me dérange pas.
00:22:17 Qu'il continue.
00:22:18 Les chiens à bois, la caravane passe.
00:22:20 - Ladran, logo cabalgamos.
00:22:21 - Voilà, une petite pièce qui a été remise dans la machine.
00:22:24 On sent toute la considération qu'il a pour les observateurs.
00:22:28 - Ça c'est la vérité, mais ça n'est pas de la France.
00:22:30 Les journalistes français sont un peu vexés par cette attitude.
00:22:37 C'était comme ça en Espagne, il est comme ça.
00:22:40 Quand il était joueur, il était très particulier.
00:22:42 Moi ça ne me pose aucun problème.
00:22:44 - Est-ce que c'est même une stratégie de sa part, parce qu'il connaît un peu la mécanique ?
00:22:48 Il s'aperçoit qu'en se mettant contre la presse, il se met les supporters encore plus facilement dans la poche.
00:22:56 - Non, parce que tous les grands entraîneurs sont comme ça.
00:22:58 Ferguson ne pouvait pas blairer.
00:23:00 - Non, ils ne sont pas tous comme ça.
00:23:02 - Il y en a qui soignent la forme.
00:23:04 Mais dans le fond, il y a combien d'entraîneurs qui pensent qu'ils peuvent discuter football avec les journalistes qu'ils ont en face d'eux ?
00:23:09 Il y en a très peu.
00:23:10 Ferguson ne pouvait pas blairer les journalistes.
00:23:12 Klopp, on le voit dans ses réponses parfois, il est arrogant aussi.
00:23:14 Il considère la presse comme des agitateurs.
00:23:16 Gouardelat n'en parlons même pas.
00:23:18 La plupart des grands entraîneurs ne comprennent pas qu'on discute football avec eux.
00:23:22 - Même les petits, Bruno ?
00:23:23 - Sans doute même les petits, oui.
00:23:25 - Mais ça n'a aucune importance.
00:23:27 - Le problème aujourd'hui, c'est que les observateurs, il y a les bons et les moins bons,
00:23:31 il y a les journalistes, les influenceurs, les réseaux sociaux,
00:23:35 c'est qu'aujourd'hui, un entraîneur, quoi qu'il dise, ça va prêter le flanc à quelqu'un ou à quelque chose.
00:23:40 Donc la logique, finalement, est de limite, il peut arriver en confiant aux autres pas et ne rien dire,
00:23:44 il serait le plus heureux du monde, je crois, les gars.
00:23:46 Aujourd'hui, chaque parole devient dangereuse.
00:23:48 - Après, au-delà des paroles, Louis St-Enriqué n'accepte en aucun cas que l'on remette en cause...
00:23:55 - Non !
00:23:56 - Une virgule de ses choix.
00:23:58 - Ça, c'est certain. C'est une personnalité très particulière, Louis St-Enriqué.
00:24:02 Moi, j'ai un souci, c'est que j'aime pas son football.
00:24:06 Alors, quand il revient à un football un peu plus...
00:24:08 qui correspond davantage aux qualités de son équipe, là, ça me va.
00:24:10 Mais quand il était dans l'obsession du contrôle, je trouvais ça absurde.
00:24:15 J'aime pas son football, je trouve que ses choix sont parfois étranges,
00:24:19 la gestion d'Mbappé, encore une fois, me paraît ridicule.
00:24:22 Mais il a vécu le plus grand drame que puisse vivre un homme, à savoir la perte de sa petite-fille.
00:24:31 Et du coup, moi, je peux pas avoir de critique à l'égard de l'être humain.
00:24:36 Et vous savez que ces joueurs aussi le ressentent, ça.
00:24:40 - L'horloge tourne, on est obligés de faire la pause.
00:24:42 Mais on va revenir sur la personnalité de Louis St-Enriqué
00:24:44 et sur son importance dans la construction de cette qualification.
00:24:47 A tout de suite.
00:24:48 - Philippe s'enfourche.
00:24:50 - On refait le match sur RTL.
00:24:52 - On refait le match.
00:24:55 - Avec Philippe S'enfourche.
00:24:58 - On refait le match, votre émission de débat et d'analyse,
00:25:02 chaque semaine, chaque samedi de 19h à 20h30,
00:25:05 avec ce soir Sébastien Tarragot, Bruno Constant et Florian Gazan.
00:25:10 Dans dix petites minutes, maintenant, on se penchera sur le cadre de l'Olympique de Marseille,
00:25:15 qui a réalisé l'autre, alors, exploit, on va pas galvauder les mots,
00:25:19 mais en tout cas, qui s'est qualifié, là aussi, pour les demi-finales de Coupe d'Europe cette saison.
00:25:25 Pour terminer sur le Paris-Saint-Germain, vous évoquiez, Sébastien Tarragot,
00:25:30 la personnalité complexe et l'histoire torturée, perturbée de Louis St-Enriqué.
00:25:37 Ce qui est indéniable, c'est que là, on va sortir de l'aspect tactique,
00:25:41 c'est qu'il a insufflé quelque chose de nouveau dans ce groupe.
00:25:45 C'est-à-dire qu'il y a une force mentale, il y a une façon de se persuader
00:25:50 que le Paris-Saint-Germain peut évoluer au plus haut niveau,
00:25:53 qui n'existait pas les saisons précédentes.
00:25:55 Est-ce qu'on peut lui attribuer ce point positif ?
00:26:00 - Elle est évidente, il a la sérénité de quelqu'un qui a déjà gagné la Ligue des champions,
00:26:05 qui a déjà gagné dans sa carrière des grands titres,
00:26:07 et il y en a très peu qui l'ont, cette sérénité-là.
00:26:09 Guardela, il a la même, Ancelotti a la même, Ferguson avait la même,
00:26:12 ils sont sûrs de leur force, c'est aussi, ils s'avancent comme les patrons du vestiaire.
00:26:16 Ferguson estimait que la personne la plus importante dans le vestiaire,
00:26:20 c'était l'entraîneur et tous les joueurs étaient en dessous,
00:26:22 et qu'on a changé ça pas mal au PSG avec des joueurs qui étaient plus importants que l'entraîneur.
00:26:25 Là, pour une fois, même si on pourra débattre, est-ce que Mbappé est plus important que lui ?
00:26:29 Lui, il a réaffirmé que l'autorité, c'était lui.
00:26:31 Et ça, au moins, on peut l'accepter et lui reconnaître ça,
00:26:34 et il a amené surtout du calme et de la sérénité dans l'approche des matchs.
00:26:37 Ce qui n'était pas le cas au PSG ces dernières années,
00:26:39 avec tous les entraîneurs qui se sont succédés, que ce soit Emery, que ce soit Tourelle,
00:26:42 qui étaient tous des bons entraîneurs, mais qui n'amenaient pas de sérénité et de calme au sein du PSG.
00:26:46 Ça, c'est une force quand même, dans l'approche des matchs, des grands rendez-vous, c'est une force énorme.
00:26:51 - Quand on parlait de, après un avant-gazon, cette fameuse remontada, c'était lui.
00:26:55 Et c'est lui, c'est lui qui, dès le premier jour, fait ce petit travail de persuader que c'était possible.
00:27:01 - Qui aurait fait l'inverse ?
00:27:03 - Non, oui, mais il faut réussir quand même à convaincre ton équipe
00:27:07 qu'après avoir pris 4-0, tu peux gagner.
00:27:10 Et il a réussi à le faire, et je trouve que c'est ça qui l'a apporté.
00:27:13 - Messi, Neymar, Suarez...
00:27:16 - Oui, mais ils ne sont pas forcément toujours là au rendez-vous.
00:27:19 D'ailleurs, sur ce match de remontada, Messi ne fait pas un énorme match, surtout Neymar.
00:27:23 Donc je veux dire, quand même, il a réussi à les convaincre que c'était possible.
00:27:26 Et quand tu vois l'attitude de Marquinhos, qui est quelque part représenté aussi de cette fébrilité parisienne,
00:27:31 de le retrouver comme ça aussi conquérant, aussi déterminé,
00:27:35 on se dit quand même qu'il y a eu un travail mental qui a été fait.
00:27:37 Et on sait qu'Henriquet, il a son préparateur mental qui le suit partout.
00:27:41 On sent quand même qu'il apporte un soin particulier à ça,
00:27:43 et on peut lui rendre crédit de ça par rapport à l'attitude des joueurs.
00:27:46 - On l'évoquait aussi tout à l'heure,
00:27:48 Kyan Mbappé était grandement passé à côté de son match allé au Parc des Princes.
00:27:52 Comment, au-delà des chiffres, Marc Debus, un péneau important,
00:27:58 parce qu'il permet justement de passer devant, de se qualifier,
00:28:03 et ensuite le but sur contre à la fin qui scelle la qualification.
00:28:07 Mais globalement sur sa prestation, est-ce qu'il a levé tous les doutes ?
00:28:11 Est-ce qu'il s'est montré à la hauteur dans ce qu'il dit aussi après ?
00:28:15 Il s'engage un petit peu sur cette fin de saison,
00:28:19 il le dit, je suis parisien, je suis fier d'être parisien,
00:28:21 les éléments de langage étaient forts.
00:28:23 Ça y est, il est lancé sur sa fin de saison ?
00:28:25 - Je crois qu'on ne sera pas d'accord, donc je vais commencer.
00:28:27 - Oui, non, non.
00:28:29 - Moi, pour moi, non.
00:28:31 - Il n'a pas levé les doutes, parce que le match du PSG,
00:28:34 on l'attendait au tournant.
00:28:36 Il avait raté son match à Lille, ça arrive,
00:28:38 t'es le joueur le plus important, celui dont on parle le plus,
00:28:40 un des meilleurs joueurs du monde,
00:28:42 donc moi je m'attendais à ce qu'il porte l'équipe et qu'il sonne la révolte.
00:28:44 Mais la révolte, elle passe par qui ?
00:28:46 Elle passe par Barcola, par Dembélé, par Vittinia.
00:28:49 Lui, il arrive bien après, il marque le pénalty qui est capital,
00:28:52 parce que c'est le but de la qualification,
00:28:54 mais j'espère que c'est ces deux buts-là qui vont l'aider à revenir à son meilleur niveau,
00:28:58 mais sur le déroulé du match, jusqu'à ce pénalty,
00:29:00 et même l'occasion, le deuxième but qui marque,
00:29:02 il rate son face-à-face.
00:29:04 Le ballon lui revient un peu miraculeusement dans les pieds,
00:29:06 et il marque. - C'est Koundé qui lui passe.
00:29:08 - Vous voyez, par exemple, ce que dit Bruno sur ce dernier but,
00:29:11 révèle tout, à mon avis,
00:29:13 du problème
00:29:15 qu'ont certains
00:29:17 journalistes, suiveurs du football,
00:29:19 avec Kyan Bappé.
00:29:21 Ils n'aiment tellement pas, ça va l'énerver, mais il répondra après,
00:29:23 ils ont tellement de mal
00:29:25 avec la personnalité de cet homme,
00:29:27 et ils ont le droit. - Quel rapport ?
00:29:29 - Attends, laisse-moi finir.
00:29:31 - Il rate un peu sa face. - C'est plutôt un symbole de manque de confiance
00:29:33 qu'un problème de personnalité. - Laisse-moi finir, tu pourras me répondre après.
00:29:36 Ils n'aiment pas,
00:29:38 ils ont un problème avec ce garçon, et je peux le comprendre,
00:29:40 parce que sa personnalité est particulière,
00:29:42 qu'après, leur analyse est biaisée.
00:29:44 C'est-à-dire qu'il a raté un face-à-face sur le quatrième but,
00:29:47 mais est-ce que vous avez vu
00:29:49 qui est à l'origine de l'action ?
00:29:52 Le type va chercher
00:29:54 le ballon dans ses 18 mètres,
00:29:56 il tacle,
00:29:58 il tacle dans ses 18 mètres,
00:30:00 Kylian Mbappé !
00:30:02 Le gars à qui on reproche
00:30:06 de ne jamais défendre.
00:30:08 Donc il va chercher dans les 18 mètres,
00:30:10 il y a un contre, il fait 80 mètres en sprint,
00:30:12 en sprint,
00:30:14 il manque son face-à-face,
00:30:16 et derrière, il marque.
00:30:18 Mais si c'est Antoine Griezmann,
00:30:20 parce qu'en général, la secte en Tim Bappé est pro-Griezmann,
00:30:22 j'ai rien contre ce pauvre Griezmann,
00:30:24 j'ai rien contre ce pauvre Griezmann,
00:30:26 si Antoine Griezmann fait ça,
00:30:28 il fait ça en équipe de France,
00:30:30 mais c'est pas lui qui marque, c'est Mbappé,
00:30:32 par exemple.
00:30:34 Mais alors là, on te l'explique,
00:30:36 que le but, c'est grâce à Antoine Griezmann.
00:30:38 Donc en fait, moi ça ne m'intéresse plus de discuter,
00:30:40 parce qu'ils ont tellement de problèmes,
00:30:42 ils ont tellement de difficultés,
00:30:44 ils aiment tellement pas ce garçon,
00:30:46 que même quand il réalise des grands matchs,
00:30:48 des bons matchs,
00:30:50 mais en fait, il y a un moment,
00:30:52 vous avez tous dit que Louis-Henriquet,
00:30:54 vous avez tous dit que Louis-Henriquet,
00:30:56 et peut-être que vous avez raison,
00:30:58 travaillez pour que l'équipe ne soit pas dépendante d'un seul joueur,
00:31:03 peut-être avez-vous raison,
00:31:05 s'il a décidé ça en août,
00:31:07 là franchement je m'incline,
00:31:09 et vous avez peut-être raison, je n'en sais rien.
00:31:11 - C'est le cas, ce match-là, on n'est pas dépendants de Mbappé.
00:31:13 - Mais si vous parlez football de secondaire,
00:31:15 je sais que tu aimes le football, Bonan,
00:31:17 de manière logique,
00:31:19 en conséquence de cela,
00:31:21 le but de la suite passe,
00:31:23 les consignes, c'est de ne pas passer de manière permanente par Mbappé,
00:31:26 donc forcément il a moins de ballons exploitables,
00:31:28 donc forcément il fixe aussi des défenseurs,
00:31:31 qui permettent aux autres,
00:31:33 de pouvoir travailler mieux,
00:31:35 travailler dans de meilleures conditions,
00:31:37 c'est la logique absolue.
00:31:39 - Là tu nous expliques ce qu'est un avançant qui joue dans l'axe.
00:31:41 - C'est la logique absolue.
00:31:43 Et donc vous, quand il est dans ce cadre-là,
00:31:45 ce qui n'est pas du tout le cas de l'équipe de France,
00:31:47 par exemple dans l'équipe de France,
00:31:49 il a mis dans une position pour être l'homme décisif.
00:31:51 Et donc là je pourrais vous rejoindre.
00:31:53 - Il n'a pas été soigné.
00:31:55 - Mais quand il est mis dans une position pour travailler pour l'équipe,
00:31:57 et qu'il travaille pour l'équipe,
00:31:59 vous n'êtes toujours pas content.
00:32:01 Le type met un doublé, il travaille pour l'équipe,
00:32:03 ça permet aux autres aussi de s'exprimer,
00:32:05 il va chercher un ballon dans ses 18 mètres,
00:32:07 alors qu'il ne le fait jamais d'habitude,
00:32:09 et ça ne va toujours pas, c'est une pompe.
00:32:11 - Non mais c'est pas ça.
00:32:13 - Parce que pour Bruno Constant, il a réalisé un match d'une pompe.
00:32:15 - Non mais c'est pas ça.
00:32:17 - Parce que ça s'appelle une sec,
00:32:19 les mecs sont aveuglés.
00:32:21 - T'inventes des trucs qu'on ne dit jamais.
00:32:23 - Ils sont aveuglés, je ne sais pas pourquoi.
00:32:25 - Alors on va écouter Florent Gazon.
00:32:27 - Ça m'intéresse parce que j'aime beaucoup Bruno.
00:32:29 - T'es excessif, évidemment qu'Mbappé est un grand joueur,
00:32:31 mais justement parce que c'est un grand joueur,
00:32:33 on attend énormément de lui.
00:32:35 - Réponds-moi sur le football.
00:32:37 - Lucenry, qu'est-ce qu'il a fait,
00:32:39 et que les circuits passent, les consignes,
00:32:41 répondez-moi là-dessus.
00:32:43 - Je te réponds que Mbappé pour moi cette saison,
00:32:45 c'est qu'il est moins... - On parle du match.
00:32:47 - Le match révèle ce qu'il est aujourd'hui.
00:32:49 Mbappé aujourd'hui, il n'a pas ce coutrin,
00:32:51 il n'arrive plus à faire de différence,
00:32:53 il n'arrive plus à passer en 1 contre 1,
00:32:55 donc forcément tu dois jouer un petit peu différent.
00:32:57 - Parle-moi football.
00:32:59 - Il n'y a plus de magie quand il a le ballon dans les pieds.
00:33:01 - Tu ne peux plus te reposer aujourd'hui,
00:33:03 en ce moment, uniquement sur lui.
00:33:05 Donc t'es obligé d'inventer une autre façon de jouer au football.
00:33:07 - Alors en fait, c'est pas ça qu'ils cherchaient
00:33:09 depuis le début alors, Lucenry.
00:33:11 - Je ne comprends plus les gars.
00:33:13 - C'est le bon qui, maintenant, il fait une autre stratégie.
00:33:15 - Non, non, non. - Ah bon ?
00:33:17 - Là, vous n'êtes pas d'accord.
00:33:19 - Je pense que dans la philosophie de Luis Henrique,
00:33:21 il ne veut pas être dépendant d'un seul joueur,
00:33:23 ça a toujours été sa façon de voir le football.
00:33:25 Je pense aussi que... - Avec Messi, il a failli...
00:33:27 - C'est ce qu'il essaie de construire avec le PSG,
00:33:29 parce qu'il sait depuis le départ qu'à priori Mbappé,
00:33:31 il ne va pas rester éternellement au PSG,
00:33:33 donc il doit penser à l'après-PSG, ce qu'il fait en Ligue 1,
00:33:35 mais pas en Coupe d'Europe. Et sur le match, je suis désolé,
00:33:37 ça l'empêche. - C'est un tour, un match tour.
00:33:39 - Avant, Mbappé, quand il prenait le ballon,
00:33:41 franchement, il y avait un frisson dans le stade.
00:33:43 Il se passait quelque chose par ses accélérations,
00:33:45 et même chez les adversaires. Aujourd'hui, il ne se passe plus ça,
00:33:47 il n'y a plus de surprises, il n'y a plus de côté imprévisible.
00:33:49 - Enfin, ça fait un mois, Bruno.
00:33:51 - Oui, mais c'est pas...
00:33:53 - Match retour face à la Sociedad, il y a eu...
00:33:55 - Mais on passe de poule, en Ligue des Champions,
00:33:57 à Newcastle, à Milan, il a des difficultés aussi.
00:33:59 Ce n'est pas nouveau, ce n'est pas de...
00:34:01 - Est-ce que tu peux admettre l'idée...
00:34:03 - Mais là, encore une fois, moi je trouve
00:34:05 que Kyan Mbappé a une responsabilité forte
00:34:07 dans sa relation avec la France, globalement,
00:34:09 c'est-à-dire que trop d'histoires.
00:34:11 Au bout d'un moment, quand il y a trop d'histoires,
00:34:13 tu es aussi irresponsable.
00:34:15 Mais, au Paris Saint-Germain,
00:34:17 le gars,
00:34:19 on l'a mis au placard pendant un mois,
00:34:21 parce que
00:34:23 il ne voulait juste pas prolonger son contrat.
00:34:25 Bon, ok, très bien. C'est insensé.
00:34:27 Ça, dans l'histoire du football, c'est une première.
00:34:29 C'est à ce point-là.
00:34:31 Rabiot, c'était un peu différent.
00:34:33 Son club
00:34:35 a payé des gens
00:34:37 pour le matraquer
00:34:39 sur les réseaux sociaux. Son club, son employeur.
00:34:41 C'est comme si vous, RTL, faisiez ça pour vous,
00:34:43 si Philippe s'en fourche.
00:34:45 Après,
00:34:47 la gestion de l'entraîneur est quand même
00:34:49 très particulière.
00:34:51 En janvier, le président du club,
00:34:53 Nasser El-Relayfi, voulait à nouveau le remettre
00:34:55 au placard. Et pour le coup,
00:34:57 Louis-Henriquet ne le souhaitait pas.
00:34:59 À un moment, psychologiquement,
00:35:01 ça a des conséquences.
00:35:03 - Mais ça, on est tous d'accord.
00:35:05 - Mais oui, mais donc...
00:35:07 - Il a dit que non.
00:35:09 - Mais donc, moi je dis,
00:35:11 si le type,
00:35:13 par exemple, au mois de mars,
00:35:15 avec l'équipe de France,
00:35:17 moi je trouve qu'il aurait dû aller à la pêche.
00:35:19 Il aurait dû se faire porter pâle, comme le faisaient à l'époque
00:35:21 les Barthez et compagnie.
00:35:23 Vas-y, et tu vas à la pêche.
00:35:25 Là, il est critiquable.
00:35:27 - Oui, mais là, il est critiquable.
00:35:29 - Il est pas le seul.
00:35:31 - En fait, c'est jamais de sa faute.
00:35:33 - On conclue, parce qu'il est très tard.
00:35:35 - C'était de sa faute, en mars, avec l'équipe de France.
00:35:37 N'écoute pas.
00:35:39 - Je viens de te dire, c'était la faute des matchs
00:35:41 du mois de mars. C'était pas sa faute à lui.
00:35:43 - D'autres auraient pu aller à la pêche.
00:35:45 Aurélie Cheminy, par exemple.
00:35:47 - Il aurait préféré ne pas venir que de faire ce qu'il a fait.
00:35:49 - M. Tarragot. - C'est de sa faute.
00:35:51 - On met un terme à ce débat, Bappé.
00:35:53 On l'aura certainement dans une prochaine émission,
00:35:55 mais avant de passer une petite page de pub,
00:35:57 je voudrais juste, en un mot, savoir
00:35:59 si Dortmund, ça peut être piégeuse.
00:36:01 Est-ce que, par rapport au côté flamboyant
00:36:03 du NON, du Barça,
00:36:05 de redescendre derrière sur Dortmund,
00:36:07 qu'on a déjà joué en poule,
00:36:09 est-ce que le PSG peut redescendre
00:36:11 d'un cran dans la motivation ?
00:36:13 - Avec tout ce qu'ils ont vécu,
00:36:15 eux-mêmes, ils y croyaient pas.
00:36:17 En novembre-décembre, ils se disaient
00:36:19 "Mais dans quelle panade on est ?"
00:36:21 - Ils se sont repassés grâce à un penalty
00:36:23 contre Newcastle. - Avec un arbitrage
00:36:25 miraculeux et favorable.
00:36:27 - Ce serait un quart de finale, j'aurais peur
00:36:29 sur une demi-non. Sur un match aller-retour,
00:36:31 non. - Après, ils peuvent être éliminés,
00:36:33 c'est autre chose. - Après, il faut pas
00:36:35 sous-estimer Dortmund, qui a quand même éliminé l'Atletico.
00:36:37 Ça, c'est quand même une énorme surprise,
00:36:39 et ils l'ont fait de manière... - Et qui n'est plus la même équipe
00:36:41 avec le retour de Kylian Sancho.
00:36:43 - Mais qui est une équipe plus irrégulière. - Qui est bien meilleure.
00:36:45 En tout cas, ce sera la demi-finale match aller
00:36:47 à Dortmund, retour à
00:36:49 Paris, 1er mai
00:36:51 7 mai prochain, à 19h42.
00:36:53 On est très en retard sur RTL,
00:36:55 on fait une petite pause, et dans un instant,
00:36:57 on parle de l'OM. A tout de suite.
00:36:59 - RTL. - On refait le match
00:37:01 - Avec Philippe Sanfourche.
00:37:03 - Philippe Sanfourche.
00:37:07 - On refait le match sur RTL.
00:37:09 - 34 ans après la litigieuse
00:37:13 main de Vatta, Marseille
00:37:15 a conjuré le mauvais sort et pris sa revanche
00:37:17 sur le Benfica. - Donc battu en quart de finale aller,
00:37:19 l'OM s'est finalement qualifiée pour les demi-finales
00:37:21 de Ligue Europe. Victoire 4-0
00:37:23 à 2 après un score d'1-0 hier soir
00:37:25 au Vélodrome. - De la torpeur
00:37:27 des tirs au but à la libération.
00:37:29 - On va aller en finale, on va la gagner
00:37:31 cette année, je le sens. - A bout de force,
00:37:33 avec ses minots du centre de formation
00:37:35 sur la pelouse à la fin du match, l'Olympique
00:37:37 de Marseille est allée décrocher une qualification
00:37:39 pourtant bien mal embarquée
00:37:41 dans une ambiance folle furieuse. - Incroyable !
00:37:43 C'était vraiment
00:37:45 full ambiance de feu !
00:37:47 - Heureux, fier, fier
00:37:49 du public, fier de Marseille.
00:37:51 Le match,
00:37:53 on a essayé de pousser, on n'a
00:37:55 jamais lâché. Et quand on voit des gens
00:37:57 heureux, on est heureux.
00:37:59 - Jean-Louis Gasset,
00:38:03 entraîneur heureux au micro du
00:38:05 Gouhamlin à l'Olympique de Marseille, donc direction
00:38:07 les demi-finales de Ligue Europe après cette
00:38:09 qualification face au Benfica.
00:38:11 L'OM qui s'était incliné, 2-1
00:38:13 à Lisbonne et qui a donc réussi
00:38:15 à inscrire ce but, ça a été
00:38:17 dur ! Mbagna,
00:38:19 le numéro 9 un peu rugueux !
00:38:21 C'est pas Ronaldinho !
00:38:23 - C'est un style particulier, c'est le bulldozer !
00:38:25 - C'est un peu comme Brandao à l'époque,
00:38:27 si vous avez des joueurs qui...
00:38:29 - Brandao, c'est un technicien
00:38:31 fan ! Ça fait de Suzic !
00:38:33 - Oh, ça y est ! Le pauvre Mbagna,
00:38:35 vous me l'avez accroché au mur alors qu'il a
00:38:37 sauvé l'OM ! - La patrie !
00:38:39 - Comment on peut expliquer de manière rationnelle
00:38:41 que l'Olympique de Marseille ait perdu
00:38:43 absolument tous ses duels
00:38:45 sur le sol français,
00:38:47 en championnat, en coupe, face à
00:38:49 des équipes un peu sérieuses, et qu'il
00:38:51 passe comme ça, même si c'est pas
00:38:53 simple, Shakhtar Donetsk,
00:38:55 Benfica Lisbonne,
00:38:57 Villareal, c'est pas
00:38:59 L'Oréal, c'est pas City, mais c'est quand même
00:39:01 des équipes sérieuses européennes qui sont largement
00:39:03 au niveau de celles
00:39:05 contre lesquelles il s'incline en France !
00:39:07 - J'ai pas d'explication, moi, si
00:39:09 vous en avez eu, allez-y ! Mais
00:39:11 il y a quand même
00:39:13 un peu d'irrationnel avec ce club et la coupe d'Europe
00:39:15 quand même, parce que c'est une réalité,
00:39:17 et les atmosphères,
00:39:19 pour le coup, quand on
00:39:21 parle du Paris Saint-Germain et la coupe d'Europe,
00:39:23 il y a toujours
00:39:25 ce petit doute, cette peur de se
00:39:27 planter, et tout le monde la ressent !
00:39:29 Et à l'Olympique de Marseille, parfois
00:39:31 c'est infondé, mais à l'Olympique de Marseille,
00:39:33 quand vous allez au Vélodrome à la soirée de coupe d'Europe,
00:39:35 il y a une magie, il y a une ferveur,
00:39:37 il y a quelque chose qui te pousse, quand même,
00:39:39 et que tout le monde ressent. Alors je dis pas
00:39:41 que c'est ça qui fait gagner les matchs, mais parfois,
00:39:43 des joueurs moyens se sentent
00:39:45 meilleurs, et sont
00:39:47 dans une dynamique positive. - C'est vrai que quand tu
00:39:49 regardes le 11, il manque quoi ?
00:39:51 6 ou 7 titulaires ? Il y a 2
00:39:53 gamins qui ne jouent que jamais en pro ?
00:39:55 C'est surréaliste !
00:39:57 Après, dans l'histoire récente des coupes d'Europe
00:39:59 de l'OM, il y avait Leipzig
00:40:01 en 2018, il y a eu l'épopée 2003-2004
00:40:03 avec Drogba, c'était pas des
00:40:05 grands OMs ! - Oui, mais il y avait des meilleurs joueurs !
00:40:07 - Il y avait des meilleurs joueurs, mais c'est des OMs qui étaient plutôt à la traîne,
00:40:09 et pourtant, ils sortent Newcastle et Liverpool en 2004,
00:40:11 ils sortent Leipzig en 2018,
00:40:13 il y avait un peu plus de talents, il y avait
00:40:15 Thauvin-Payet, mais c'était pas non plus des grands
00:40:17 OMs, il y a une force qui est assez bizarre !
00:40:19 Franchement, il faut
00:40:21 aller le vivre au moins une fois, un match
00:40:23 de coupe d'Europe au Vélodrome, quand ça bascule comme ça,
00:40:25 franchement, on a l'impression que le
00:40:27 stade va s'écrouler. Moi, je l'ai vécu, les 2
00:40:29 matchs, Liverpool-Newcastle en 2004, c'était
00:40:31 phénoménal ! - Je trouve qu'il va s'envoler ! - Il n'y a qu'en France !
00:40:33 - Plutôt que s'écrouler !
00:40:35 S'envoler un peu ! - Ah ! - Tu vois ?
00:40:37 - Non, mais l'OM, ils aiment bien ! - Je reprends des propos de
00:40:39 Steven Gerrard, qui avant, pendant l'épopée
00:40:41 2005, quand il batte
00:40:43 Olympiacos en face de Poole,
00:40:45 qui était le plus grand match de l'histoire de Liverpool
00:40:47 à domicile, ce que disait Gerrard, il pensait que le stade allait
00:40:49 s'écrouler. C'est la première fois qu'il avait ressenti ça.
00:40:51 Bon, je reprends son expression. - Mais,
00:40:53 historiquement, l'OM, ils sont jamais dans
00:40:55 une meilleure position quand ils sont un peu, comme disent les Anglais, "underdog",
00:40:57 c'est-à-dire pas favoris. Même si tu regardes
00:40:59 sur leur histoire européenne, la
00:41:01 Coupe d'Europe qui gagne, ils doivent la perdre,
00:41:03 et celles qui doivent gagner, ils la perdent.
00:41:05 Contre l'Etoile Rouge, ils doivent gagner, ils perdent,
00:41:07 et Milan, ils les battent. Donc, dans l'histoire de
00:41:09 l'OM, c'est souvent quand on pense qu'ils ne vont pas
00:41:11 y arriver, qu'ils y arrivent. Là, ça a été le cas !
00:41:13 Encore une fois, quand on voit se profiler
00:41:15 et bénéfiquer au Vélodrome avec cette équipe-là,
00:41:17 on dit que ça va être compliqué, quand bien même, c'était pas non plus
00:41:19 un grand bénéficaire, il faut dire ce qui est.
00:41:21 Mais après, il y a eu quand même
00:41:23 ce côté du Vélodrome.
00:41:25 Cette année, ils sont revenus à quelque chose de
00:41:27 normal, c'est-à-dire qu'ils sont relativement
00:41:29 imbattables au Vélodrome, à part le PSG,
00:41:31 alors qu'l'année dernière, ils prenaient que des tôles.
00:41:33 Donc, ils ont remis quelque chose, un petit peu,
00:41:35 ils ont remis le Vélodrome au centre
00:41:37 du village, si je puis dire, à la place de l'église.
00:41:39 Et donc, ça a joué, ça a fait cette petite différence,
00:41:41 ça a aidé les joueurs à sublimer,
00:41:43 quand tu vois Veretto, à la fin du match, où le gars, même
00:41:45 ses crampes, elles ont des crampes, tu dis,
00:41:47 ça se passe comme ça, parce qu'il y a ce public,
00:41:49 il y a cette ferveur, et il y a ce petit truc,
00:41:51 voilà, et pareil aussi, je pense
00:41:53 que Gasset jouait un rôle là-dessus,
00:41:55 il a su, voilà, avec ses mots, les convaincre
00:41:57 que c'était possible de faire un truc
00:41:59 irréalisable, et ça passe, bon, ça passerait
00:42:01 craquossé, parce qu'ils peuvent, à Villareal,
00:42:03 c'est miraculeux s'ils se qualifient.
00:42:05 Voilà, il y a eu ce petit truc
00:42:07 irrationnel, quoi. - La Talenta Bergam,
00:42:09 on parle beaucoup
00:42:11 du tableau du Paris-Saint-Germain,
00:42:13 favorable, avec
00:42:15 une espèce d'élan, comme ça, d'être porté,
00:42:17 c'est peut-être l'année,
00:42:19 mais, Bruno Constant,
00:42:21 Liverpool, qui prend 3-0
00:42:23 à domicile, alors ils ont gagné
00:42:25 le retour, mais c'était trop, le 3-0, donc
00:42:27 ils passent à la trappe, c'est-à-dire qu'en fait,
00:42:29 l'OM aurait pu prendre Liverpool en demi,
00:42:31 ils vont prendre la Talenta Bergam, qui est, je crois, septième
00:42:33 de Serie A. - La voix
00:42:35 se dégage un tout petit peu pour l'OM.
00:42:37 - C'est meilleur pour l'OM, hein. - Après,
00:42:39 voilà, la Talenta, c'est quand même une
00:42:41 bonne équipe. Il s'est passé un truc à
00:42:43 Anfield contre Liverpool, où Liverpool est passé
00:42:45 complètement au travers, notamment son gardien,
00:42:47 qui a deux bouts, pour lui, qui fait deux bourses énormes. - Et puis, avec
00:42:49 quelle équipe ? - Et puis, ils avaient
00:42:51 fait tourner, mais il a enceint Cavalry,
00:42:53 dès le retour de la deuxième période...
00:42:55 - Là, il s'est planté, on parlait
00:42:57 d'Henriquet, mais lui, c'est clandestin. - Et ils ont fait,
00:42:59 après, ils ont poussé, ils prennent ce troisième but, donc c'est
00:43:01 fini. Après, la Talenta, c'est quand même une bonne équipe,
00:43:03 qui défend plutôt bien dans l'ensemble,
00:43:05 et surtout, qui est en contre, est quand même assez incroyable.
00:43:09 - Pour moi, ça reste encore trop haut pour l'OM.
00:43:11 - Surtout, match retour en Italie.
00:43:13 - C'est ça, qui casse un peu la
00:43:15 magie du truc. Donc, moi, ça me paraît
00:43:17 trop haut, après, comme on est surpris depuis le début.
00:43:19 Si on nous avait dit que l'OM, qui a été éliminé par
00:43:21 Panathinaikos l'été dernier,
00:43:23 se qualifie face au Benfica
00:43:25 quelques mois plus tard, on l'aurait pas cru.
00:43:27 - Surtout, quand on regarde leur première heure
00:43:29 à Lisbonne, où ils étaient totalement
00:43:31 absents des débats.
00:43:33 - Ils vont retrouver des joueurs, ils auront quand même une meilleure...
00:43:35 - Non, mais, je vais dire, Jean-Luc Asset,
00:43:37 c'est le levier qu'il a pour essayer de retrouver
00:43:39 de la performance. - Déjà, Jonathan Klosse
00:43:41 devrait revenir. Ça va quand même aider,
00:43:43 parce que, côté droit,
00:43:45 c'était compliqué. - Ismail Lassarre aussi,
00:43:47 pour affroder. - Ouais, je sais pas si Ismail Lassarre
00:43:49 sera prêt.
00:43:51 Bon, ce sera un peu mieux,
00:43:53 parce que là, en plus, non seulement, il n'avait pas
00:43:55 de très bons joueurs, mais en plus, il n'en avait
00:43:57 que 14 qui étaient pros.
00:43:59 Sur la feuille de match. - Et tu tires avec ça depuis
00:44:01 quelques semaines déjà, donc, c'est très complexe.
00:44:03 - C'est la faute à pas de chance, ça ?
00:44:05 - Non, quand même,
00:44:07 l'effectif est construit manifestement,
00:44:09 n'importe comment,
00:44:11 mais ça, personne n'est surpris, de toute façon.
00:44:13 On sait pourquoi
00:44:15 ces gens sont à la tête de ce club,
00:44:17 et c'est pas pour avoir un projet sportif.
00:44:19 Alors, il se trouve que, ben voilà,
00:44:21 le football étant
00:44:23 ce qu'il est, peut-être qu'ils vont aller en finale
00:44:25 de Coupe d'Europe, et pourquoi pas
00:44:27 la gagner ? J'en sais rien, moi.
00:44:29 Donc, c'est l'irrationalité aussi
00:44:31 du football qui revient, mais c'est comme ça.
00:44:33 - Oui, et puis parfois, des joueurs, voilà,
00:44:35 Paulo Lopez, il fait le match quasiment de ses...
00:44:37 - Vous avez vu, Paulo Lopez, parce que jusqu'à présent, sur les tirs au but
00:44:39 et les pénaltis, il voulait pas aller travailler,
00:44:41 le type. C'est-à-dire qu'on lui expliquait pas
00:44:43 si le gars avait une sorte de tir
00:44:45 à gauche ou à droite, et alors là, il s'est dit
00:44:47 "comme je suis nul", c'est lui qui le dit, je le cite,
00:44:49 "eh ben alors, je vais aller
00:44:51 travailler, et on va me donner des conseils,
00:44:53 est-ce qu'il faut que je plonge à gauche,
00:44:55 et bien, bien sûr, moi, ça marche mieux, dites donc." - C'est dingue, hein ?
00:44:57 Comme quoi, c'est pas une loterie, hein ?
00:44:59 C'est comme quand... voilà, c'est à ce travail, hein ?
00:45:01 Et on l'a vu aussi avec City
00:45:03 et Real Madrid, c'est bizarre, quand tu les tires bien,
00:45:05 tu les marques, et quand tu les tires mal, bizarrement, tu les rates !
00:45:07 C'est quand même fou, hein ?
00:45:09 - Petit incise, justement, tiens, sur ce débat
00:45:11 tir au but, on l'a vu,
00:45:13 je les ai pas tous en tête, mais là,
00:45:15 me vient en tête, donc, Di Maria,
00:45:17 Real City,
00:45:19 on a Bernardo Silva,
00:45:21 Modric,
00:45:23 là, je viens de citer trois des joueurs
00:45:25 les plus techniques de la planète foot, des dernières années, là.
00:45:27 - Dans l'histoire du foot,
00:45:29 Michel Platini, qui a réussi, évidemment,
00:45:31 - Mais si, il en a raté aussi. - Mais si, il en a raté,
00:45:33 même beaucoup, Antoine Griezmann,
00:45:35 qui est un grand joueur en rap. - Ça accrédite un peu la tête
00:45:37 qu'il y a de la loterie, mais enfin... - Il y en a de la paix,
00:45:39 moins, mais il en a raté, parce que je crois
00:45:41 qu'il a une statistique, je sais plus, il en a déjà
00:45:43 tiré beaucoup, je crois, il en a réussi 40,
00:45:45 et il a raté 10, je crois.
00:45:47 - En club, il en a raté beaucoup. - C'est donc 80%
00:45:49 de réussite, mais c'est 20% de raté,
00:45:51 donc, ben, pénalty, oui, bien sûr !
00:45:53 Encore une fois, t'es pas sûr de le marquer,
00:45:55 et les plus grands joueurs, déjà, souvent, les plus grands joueurs
00:45:57 tirent tout le temps,
00:45:59 statistiquement, il y a plus de chances qu'ils en ratent,
00:46:01 voilà, c'est l'histoire du foot.
00:46:03 Après, ce qui est curieux, quand même, c'est Bernardo Silva.
00:46:05 J'arrive pas à comprendre. - J'ai pas compris ce qu'il a voulu faire.
00:46:07 - Il y a quelque chose de bizarre avant ce pénalty,
00:46:09 parce qu'il suit celui de Bodric,
00:46:11 Bodric, énervé, dégage le ballon en tribune,
00:46:13 et ça met près de 2 minutes
00:46:15 pour récupérer le ballon, le poser sur le point
00:46:17 de pénalty et tirer. - Et ça, ça fait... - Et pendant 2 minutes,
00:46:19 ça fait cogiter, sachant qu'il avait déjà couru
00:46:21 depuis le rang central jusqu'au point de pénalty. - Mais personne ne court,
00:46:23 faut pas courir ! - Mais non !
00:46:25 - Tout le monde le sait. - Là, il s'est passé un truc un peu sur la liste.
00:46:27 - Eh oui, comme quoi, dans des moments comme ça,
00:46:29 on peut aussi perdre un petit peu
00:46:31 les basiques, même pour des joueurs aussi
00:46:33 expérimentés et aussi talentueux.
00:46:35 On va parler d'une autre séance de tir au but
00:46:37 avant 20h, qui,
00:46:39 cette fois-ci, n'a pas été très favorable
00:46:41 au club français, c'est le moins qu'on puisse dire.
00:46:43 C'est le LOSC, c'est Lille, qui a donc été
00:46:45 défait
00:46:47 au tir au but. Ils avaient,
00:46:49 on s'en souvient, perdu 2 buts à Birmingham
00:46:51 au match allé. Et là, au match retour,
00:46:53 ils faisaient tout ce qu'il fallait, c'est-à-dire que ça menait
00:46:55 2-0 à 10 minutes de la fin.
00:46:57 Il y a eu ce but de Mati Cache
00:46:59 qui offre la prolongation, puis les tirs au but,
00:47:01 donc fatal au LOSC. Enorme
00:47:03 déception des Lillois et du président
00:47:05 Olivier Lettand, on l'écoute, tiens,
00:47:07 au micro RTL de Samuel Duhamel.
00:47:09 - Quand on analyse les deux matchs,
00:47:11 je pense qu'on méritait
00:47:13 de jouer l'ennemi final. On a été
00:47:15 meilleurs que cette équipe d'Aston Villa,
00:47:17 mais c'est eux qui jouent en
00:47:19 ennemi final, donc ça veut dire qu'il nous manque
00:47:21 peut-être un petit truc, ou il nous a manqué
00:47:23 peut-être un petit truc pour passer, mais
00:47:25 c'est beaucoup de fierté.
00:47:27 - Dans son analyse, Olivier Lettand,
00:47:29 il est lucide, il a manqué un petit truc,
00:47:31 mais est-ce que sur le fond,
00:47:33 sur deux matchs, est-ce que
00:47:35 Lille était meilleure
00:47:37 qu'Aston Villa ? - Moi, je pense qu'ils étaient meilleurs.
00:47:39 En tout cas, sur les deux matchs, je pense que c'est pas une meilleure équipe
00:47:41 qu'Aston Villa, mais sur les deux matchs, pour moi,
00:47:43 ils méritaient de passer. Au match Alli, ils font
00:47:45 un super match, franchement, ils souffrent, ils prennent
00:47:47 deux buts. A Villa Park, c'est quand même
00:47:49 un stade qui est extrêmement brouillé en Angleterre,
00:47:51 ils arrivent à surnager,
00:47:53 à sortir la tête de l'eau, et surtout,
00:47:55 à jouer leur football, et ils sont meilleurs que Villa
00:47:57 sur la deuxième mi-temps à l'Alli,
00:47:59 et match retour, ils font un super match.
00:48:01 Ils font un super match, mais ils tombent sur un mec
00:48:03 qui est Emiliano Martinez,
00:48:05 qui est un fou, mais qui est un gardien exceptionnel.
00:48:07 Moi, je kifferais d'avoir ce gardien,
00:48:09 il a un ascendant psychologique
00:48:11 qui fait peser sur les adversaires,
00:48:13 sur sa ligne, il est bon, dans les sorties,
00:48:15 il est bon, et voilà, ils sont tombés sur un os.
00:48:17 - Pourquoi il est à Aston Villa ? - Comment ?
00:48:19 - Vraie question, aucune ironie, parce que je sais que vous avez l'habitude,
00:48:21 mais pourquoi il est à Aston Villa et pas
00:48:23 dans un meilleur club ?
00:48:25 - Parce qu'Arsenal lui a pas donné sa chance.
00:48:27 Et peut-être qu'aussi, il était moins bon
00:48:29 quand il jouait, il était un peu moins bon, c'était une époque
00:48:31 où Arsenal était moins bon aussi, et après,
00:48:33 il a fallu s'expatrier, il a été à Aston Villa,
00:48:35 et des postes de gardien de but dans les grands clubs,
00:48:37 ça bouge pas beaucoup.
00:48:39 - Aston Villa, ils sont plutôt bien classés cette saison,
00:48:41 il a pas vraiment de raisons de bouger.
00:48:43 - Si on lui proposait...
00:48:45 - Oui, bien sûr !
00:48:47 - Germain, Liverpool, Arsenal...
00:48:49 - Mais il contribue à la bonne saison de Villa !
00:48:51 - Ce sera peut-être le cas en fin de saison.
00:48:53 - Provenir au Los, je trouve que c'est vraiment une super équipe,
00:48:55 c'est la plus belle équipe pour moi de Ligue 1 cette saison,
00:48:57 avec un super entraîneur,
00:48:59 qui à mon avis aspire évidemment à plus grand,
00:49:01 et qui aura plus de...
00:49:03 Mais franchement, c'est en train de devenir une vraie équipe de Coupe d'Europe,
00:49:05 je trouve qu'elle brise souvent sur la scène européenne,
00:49:07 elle acquiert de l'expérience,
00:49:09 et c'est un club qui a été champion assez régulièrement,
00:49:11 une fois tous les 10 ans, ou moins,
00:49:13 et c'est en train de devenir un vrai bon club français.
00:49:15 - Il n'y avait pas un petit pénalty qui a été oublié
00:49:17 sur une main de Maticache ?
00:49:19 - Non.
00:49:21 - Non, pour vous...
00:49:23 - C'est comme la faute sur Chevalier,
00:49:25 il n'y a pas faute, il faut arrêter.
00:49:27 - Le ballon arrive de loin quand même !
00:49:29 La main n'est pas très décollée du corps,
00:49:31 mais le ballon arrive de loin, il a le temps de l'avoir venu.
00:49:33 - C'est pas sûr que les supporters lillois
00:49:35 enveuillent beaucoup à l'arbitrage,
00:49:37 ils étaient déçus,
00:49:39 mais certains fâchés contre Emiliano Martinez,
00:49:41 de manière surréaliste...
00:49:43 - Emiliano Martinez,
00:49:45 c'est un problème franco-français ça ?
00:49:47 - Un peu, forcément.
00:49:49 - Parce que son attitude pendant la séance de tir au but,
00:49:51 elle est quand même, encore une fois, assez détestable.
00:49:53 - Mais il a le droit, Philippe, à partir du moment
00:49:55 où ce n'est pas interdit par le règlement,
00:49:57 il fait ce qu'il veut, je veux dire,
00:49:59 après, moi ce que je regrette, c'est cette histoire de carton jaune,
00:50:01 voilà, carton jaune gratuit finalement,
00:50:03 c'est-à-dire qu'en gros, maintenant,
00:50:05 quand dans une séance de tir au but, on considère que c'est un autre match,
00:50:07 donc si tu prends un carton jaune alors que tu en as déjà eu un,
00:50:09 t'es expulsé. - Tout le monde a cru qu'il allait sortir du terrain.
00:50:11 - Je trouve que c'est complètement débile,
00:50:13 cette règle. - On a découvert cette règle.
00:50:15 - Parce que quelque part, ça offre
00:50:17 un carton jaune gratuit à un gardien,
00:50:19 c'est-à-dire que tu as le droit d'emmerder un tireur
00:50:21 au-delà des limites,
00:50:23 tu prends un jaune, et ça peut lui faire rater le pénalty,
00:50:25 c'est un vrai avantage. Cette règle,
00:50:27 on ne la comprend pas. - Après, c'est l'histoire du foot,
00:50:29 ce combat-là,
00:50:31 psychologique,
00:50:33 parfois à la limite.
00:50:35 Vous voulez quoi comme football
00:50:37 à sceptiser en fait ? Moi, je ne vous comprends pas,
00:50:39 Philippe, sur ce sujet. - On veut peut-être un peu
00:50:41 de fair-play, c'est-à-dire qu'en fait, on a l'impression qu'aujourd'hui...
00:50:43 - Est-ce que le public... - On a l'impression
00:50:45 qu'aujourd'hui, un gardien est bon
00:50:47 au tir au but, pas s'il arrête
00:50:49 techniquement les buts, mais s'il
00:50:51 arrive à totalement déstabiliser.
00:50:53 - Ces arrêts, ils sont énormes,
00:50:55 et ce ne sont pas des
00:50:57 tirs au but totalement ratés. - Sur la séance,
00:50:59 il est exceptionnel. Est-ce que le public l'y voit, il était fair-play
00:51:01 avec lui ? Ils l'ont insulté tout le match.
00:51:03 Certes, il y a un antécédent avec la coupe
00:51:05 du monde, et c'est logique, etc.
00:51:07 Mais à un moment donné, quand vous chambrez un joueur, n'importe quel
00:51:09 joueur ou un gardien, il a le droit de vous chambrer
00:51:11 en retour. Heureusement, d'ailleurs,
00:51:13 heureusement qu'ils ont le droit de se défendre.
00:51:15 - Donc, c'est un problème au cours français. En Angleterre,
00:51:17 il n'y a pas de souci de comportement avec Emiliano Martinez,
00:51:19 il n'est pas un pompier.
00:51:21 - Il est hyper apprécié dans le vestiaire, par exemple.
00:51:23 - Non, mais là, c'est pas dur du terrain. Il fait partie de ces joueurs
00:51:25 qui sont détestables sur le terrain,
00:51:27 mais en dehors, c'est des... - Pourquoi il est détestable ?
00:51:29 - Mais pas détestable, ouais. - Même toi, t'es pas d'accord.
00:51:31 - Qui énerve ? Qui énerve ? - Renaud, tu peux énerver ses adversaires.
00:51:33 - Écoutez, chacun a le droit d'aimer, soit Kylian Mbappé,
00:51:35 soit Emiliano Martinez. - Mais comme Rudiger.
00:51:37 - Souviens-moi Rudiger, comme Rudiger.
00:51:39 - Il est détestable sur le terrain ? - Souviens-toi Grosblart.
00:51:41 - Quand il ne mord pas. - Tu te souviens de Grosblart ?
00:51:43 - On se souviendra de Grosblart pendant la pause.
00:51:45 Pour le moment, on va effectivement tourner une petite page de publicité
00:51:49 et on va se retrouver ensuite pour les infos.
00:51:51 On refait le match, c'est jusqu'à 20h30,
00:51:53 donc une belle demi-heure encore de Débat Flash
00:51:55 après les infos de 20h. À tout de suite.
00:51:57 - On refait le match...
00:51:59 - Avec Philippe Sanfaud.
00:52:03 - RDL. - On refait le match.
00:52:05 Les Débats Flash.
00:52:07 - Les Débats Flash jusqu'à 20h30.
00:52:11 4 Débats Flash, 4 questions
00:52:13 argumentées par un chroniqueur.
00:52:15 45 secondes chrono pour convaincre l'assistance.
00:52:17 Et ensuite, on passe au vote.
00:52:19 On accueille évidemment un 4ème combattant
00:52:21 pour terminer cette demi-heure
00:52:23 avec grand plaisir.
00:52:25 Dave Apadou nous rejoint.
00:52:27 Bonsoir Dave.
00:52:29 - Philippe Sanfaud, salutations.
00:52:31 Il est toujours aussi aimable non ?
00:52:33 - C'est la version gentille là, c'est ça ?
00:52:35 - Ce soir il est sympa.
00:52:37 - Ah c'est vrai ?
00:52:39 - C'est sympa ce soir.
00:52:41 - Donc vous évoquez évidemment
00:52:43 l'ampleur, la fraîcheur
00:52:45 de Sébastien Tarrago
00:52:47 qui nous régale de fantaisie
00:52:49 et de délicatesse chaque samedi.
00:52:51 - Je suis délicat quand même.
00:52:53 - Parfois je suis tellement délicat qu'on ne comprend pas ce que je dis.
00:52:55 - Un génie incompris.
00:52:57 - Il y a trop de sous-titres.
00:52:59 - Le fameux génie incompris.
00:53:01 - Le fameux génie incompris.
00:53:03 - Bruno Constant qui est toujours parmi nous et Florian Gazan
00:53:05 également pour ces Débats Flash.
00:53:07 - On va démarrer tout de suite
00:53:09 avec une actualité
00:53:11 concernant l'un des hommes
00:53:13 qu'on adore dans le foot français,
00:53:15 c'est évidemment Zinedine Zidane,
00:53:17 dès qu'il se passe quelque chose autour de l'ancien champion du monde
00:53:19 on a envie de savoir
00:53:21 notamment lui qui n'est plus
00:53:23 sur les bancs
00:53:25 depuis maintenant quasiment 3 ans.
00:53:27 On a envie de le revoir, on a envie
00:53:29 de le retrouver à la tête d'une équipe.
00:53:31 Et il se trouve que le Bayern Munich
00:53:33 a mis dans sa
00:53:35 shortlist le nom
00:53:37 de Zinedine Zidane. Il n'est pas tout seul
00:53:39 dans cette shortlist.
00:53:41 Il y a l'Autrichien Ralf Rangnick
00:53:43 et la nouvelle gocluche du football
00:53:45 européen, Monsieur Deserbi Roberto
00:53:47 de son prénom.
00:53:49 L'option Manchester United
00:53:51 sans qu'elle soit
00:53:53 prégnante au quotidien,
00:53:55 elle existe toujours.
00:53:57 On se prête à imaginer un choix du roi
00:53:59 finalement entre deux immenses clubs pour
00:54:01 Zinedine Zidane, entre Manchester United
00:54:03 et le Bayern Munich.
00:54:05 S'il avait ce choix, quelle serait la meilleure
00:54:07 option, le meilleur choix pour Zinedine Zidane ?
00:54:09 Bruno Constant,
00:54:11 vous avez 45 secondes.
00:54:13 Pour comprendre le meilleur choix, il faut d'abord comprendre
00:54:15 ce que veut exactement Zinedine Zidane.
00:54:17 Et on sait que son objectif prioritaire c'est
00:54:19 évidemment l'équipe de France. Ils ne seront pas libres
00:54:21 avant 2026 a priori,
00:54:23 sauf catastrophe à l'euro.
00:54:25 Donc il faut bien trouver un club
00:54:27 en attendant, parce qu'il n'a quand même
00:54:29 plus entraîné depuis 2021, ça fait déjà 3 ans.
00:54:31 Il faudrait bien qu'ils remettent le pied à l'étrier.
00:54:33 Il y a deux solutions pour moi.
00:54:35 Une qui est plutôt moyen-long terme,
00:54:37 c'est Manchester United, qui est en reconstruction
00:54:39 perpétuelle. Il y a un nouvel actionnaire, qui n'est pas
00:54:41 majoritaire, mais qui a la direction sportive,
00:54:43 représenté par Ineos et
00:54:45 Sir Jim Ratcliffe, qui a déclaré qu'il faudrait
00:54:47 2 à 3 ans pour à nouveau jouer le titre
00:54:49 à United. Donc ça veut dire que vous avez
00:54:51 United sans jouer le titre, et sans doute
00:54:53 sans Ligue des Champions pour les deux années à venir.
00:54:55 C'est très compliqué. Et de l'autre,
00:54:57 vous avez un projet à court terme, le Bayern
00:54:59 de Munich, avec un effectif de qualité.
00:55:01 Le seul problème, c'est qu'il y a un problème de vestiaire,
00:55:03 de relationnel entre les joueurs et les
00:55:05 coachs qui se succèdent. Ça a été Nagelsmann,
00:55:07 c'est Tourelle cette année. Mais vous avez un effectif
00:55:09 de qualité. Donc à court terme, pour une
00:55:11 année ou deux années, pour moi le Bayern de
00:55:13 Munich, c'est la meilleure solution, parce qu'il peut gagner
00:55:15 des trophées, la Bundesliga, jouer
00:55:17 Ligue des Champions et être compétitif, et pour un an
00:55:19 ou deux ans, ensuite il peut retrouver les bleus.
00:55:21 - Très bien, c'est très clair. On rappelle
00:55:23 Bruno quand même. Pour vous, c'est plutôt le
00:55:25 court terme que le long terme ? Je vous rappelle la
00:55:27 réduction, non, c'est 45 secondes.
00:55:29 - Ah, j'ai pas entendu de...
00:55:31 - Il n'y avait pas une petite sonnerie ?
00:55:33 - Ah oui, mais si vous ne mettez pas votre casque,
00:55:35 on risque pas d'entendre
00:55:37 la petite sonnerie. Bon, voilà,
00:55:39 c'était un petit rappel qui vaut pour tout le monde.
00:55:41 - C'était 45 minutes.
00:55:43 - Il n'y a pas de chrono, il n'y a rien, il n'y a pas de coup de main.
00:55:45 - Mettez votre casque ! - Pour qu'il y ait une forme d'équité.
00:55:47 Écoutez, ça, ça s'appelle le professionnalisme, c'est comme
00:55:49 quand vous écrivez un papier. À l'époque, vous écriviez
00:55:51 des papiers dans le coin du moque.
00:55:53 - On peut s'amener précisément.
00:55:55 - Des bons papiers. - Combien de signes vous faisiez sans qu'il y ait quelqu'un qui l'écrit ?
00:55:57 - Même écrit en français. - Bon, bah, à la radio,
00:55:59 quand on fait 45 secondes, on doit s'entendre.
00:56:01 - Voilà, très bien. - Voilà.
00:56:03 Mais, démonstration claire,
00:56:05 nette et précise pour Bruno, qui en arrive
00:56:07 à la conclusion que le meilleur choix,
00:56:09 étant donné les circonstances qu'il a pu décrire,
00:56:11 est aujourd'hui le Bayerne-Munich.
00:56:13 Tour de table, oui ou non d'accord
00:56:15 avec Bruno, et ensuite, on
00:56:17 argumente, on contre-argumente. C'est parti.
00:56:19 Déjà, Padou ?
00:56:21 - J'étais pas sur cette position,
00:56:23 mais j'ai trouvé ses arguments très bons, donc je suis convaincu.
00:56:25 - Ça, c'est
00:56:27 ce qu'il y a de mieux, ça. - Voilà, il n'y a pas de mieux.
00:56:29 - C'est Dave, ça, c'est le prétexte. - Ça vaut presque deux points.
00:56:31 - Il tire les pompes, évidemment. - Sébastien Tarane,
00:56:33 OK ou pas ? - Sébastien va te fracasser
00:56:35 parce que c'est sur Bruno. - Parce qu'ils ont
00:56:37 perdu un point la semaine dernière où il n'y a qu'un jour, là, il est...
00:56:39 - Il a une vieille...
00:56:41 - Je ne pense pas que Zinedine Zidane soit
00:56:43 la priorité du Bayerne-Munich, mais...
00:56:45 - C'est un autre débat. - C'est un autre débat.
00:56:47 - Et donc, oui,
00:56:49 je suis d'accord avec Bruno.
00:56:51 - C'est le point pour Bruno, on va voir si c'est
00:56:53 un grand chelem. - Même si c'est politiquement correct.
00:56:55 - Si c'est un grand chelem ou non, ça peut être un débat important
00:56:57 pour la suite des comptes.
00:56:59 - Je pense que Zidane devrait aller ni à Manchester
00:57:01 ni au Bayerne, mais à choisir entre les deux, oui,
00:57:03 le Bayerne, évidemment. - Il faut
00:57:05 qu'il aille où ? - Je ne sais pas, oui.
00:57:07 - À Marseille ? - Non, pourquoi il ne reprend pas l'équipe de France Féminine ?
00:57:09 Il serait un peu en bleu, comme ça.
00:57:13 - Donc, c'est un
00:57:15 grand chelem pour...
00:57:17 - Ça ne vaut pas deux points ? - Pour Bruno, constant.
00:57:19 - En fait, c'est trois points,
00:57:21 trois points plus bonus, voilà.
00:57:23 Donc, pour l'instant, il est sûr d'être au moins...
00:57:25 - C'est assez opaque.
00:57:27 - C'est comme les élections des arbitres.
00:57:29 - C'est totalement opaque.
00:57:31 C'est du grand n'importe quoi. - Au moins, gagnant ex aequo.
00:57:33 Je vous avoue que je suis un petit peu surpris,
00:57:35 parce que je pensais que, parmi l'assistance,
00:57:37 il y aurait au moins une personne
00:57:39 qui défendrait le choix de Manchester United
00:57:41 par rapport au fait,
00:57:43 et là, Bruno, je vous attendais sur ce terrain-là,
00:57:45 que la Première Ligue, c'est le sommet
00:57:47 en termes de compétitivité
00:57:49 dans un championnat,
00:57:51 et que pour Zinedine Zidane, que l'on a vu
00:57:53 triompher au plus haut niveau,
00:57:55 c'est-à-dire avec ses Ligues des Champions
00:57:57 en répétition,
00:57:59 s'il y a bien une jauge
00:58:01 sur laquelle on aimerait le voir
00:58:03 et pouvoir le tester, c'est celle-là, c'est celle de la Première Ligue.
00:58:05 - Oui, mais sauf que lui, il ne faut pas perdre l'esprit
00:58:07 de son objectif, c'est l'équipe de France.
00:58:09 Si vous allez à Manchester United aujourd'hui,
00:58:11 franchement, c'est un bourbier sportif.
00:58:13 Il va falloir plusieurs années, je pense, pour être compétitif.
00:58:15 Vous jouez avec le City de Guadelin,
00:58:17 vous jouez avec Liverpool qui sera solide,
00:58:19 il y a l'arsenal d'Arteta qui devient de plus en plus fort,
00:58:21 il y a Chelsea qui a énormément de moyens.
00:58:23 Donc en gros, si vous finissez 6e, voire 7e,
00:58:25 5e, 6e de Première Ligue,
00:58:27 avant de retrouver les Bleus, on va dire quoi ?
00:58:29 Zidane en Première Ligue, ce n'était pas si terrible.
00:58:31 Alors que si vous êtes champion avec le Bayern de Munich,
00:58:33 et que vous faites demi-finale de Ligue des Champions,
00:58:35 il faut bien s'assurer... - Parce qu'ils sont un peu les standards du Bayern.
00:58:37 - Ils sont les standards du Bayern.
00:58:39 Ce ne serait pas un miracle, mais
00:58:41 il peut gagner Ligue des Champions avec le Bayern.
00:58:43 - Mais moi aussi j'étais sur cette position...
00:58:45 - Ah mais c'est la bonne chose, hein ?
00:58:47 - Je cherchais du passage. - Non mais c'est que moi aussi,
00:58:49 sur cette position de l'attrait de la Première Ligue,
00:58:51 c'est-à-dire, effectivement, cette championnat le plus excitant,
00:58:53 le plus observé, pour beaucoup,
00:58:55 on va dire, le plus compétitif,
00:58:57 moi j'étais un peu sur cette position,
00:58:59 d'autant que
00:59:01 quand l'équipe d'Algérie
00:59:03 a sollicité Zidane,
00:59:05 un peu plus pour la glorieule,
00:59:07 je veux dire un peu pour un effet d'annonce,
00:59:09 on avait appris,
00:59:11 j'associe aussi Nabi Djélit,
00:59:13 mon collègue, qui avait eu aussi l'info,
00:59:15 qu'on avait dit,
00:59:17 le clan Zidane avait fait savoir
00:59:19 la fédération algérienne,
00:59:21 qu'il étudiait
00:59:23 une grosse proposition anglaise.
00:59:25 Et j'ai évidemment, moi, tout de suite pensé
00:59:27 à Manchester United, parce qu'en plus,
00:59:29 il y a Jean-Claude Blanc, donc il a connu à la juve
00:59:31 une sorte de garant, quand même,
00:59:33 d'une vraie compétence, quand même.
00:59:35 - Surtout qu'on ne parle pas anglais.
00:59:37 - Voilà, de bâtir un club, etc.
00:59:39 Et je me suis dit que ça pouvait être ça.
00:59:41 Mais effectivement, l'argument
00:59:43 et cette espèce d'obsession, mais presque,
00:59:45 moi je trouve, qui devient contre-productive,
00:59:47 de l'équipe de France, qui le met hors-jeu,
00:59:49 là maintenant, depuis 3 ans,
00:59:51 même un peu plus, et bien,
00:59:53 si c'est vraiment ça qui le guide,
00:59:55 effectivement, de s'embarquer sur Manchester, c'est une construction
00:59:57 à moyen terme.
00:59:59 - Pour moi, il n'y a pas que ça.
01:00:01 S'il aimait vraiment entraîner,
01:00:03 il entraînerait déjà, et il irait
01:00:05 en première ligue, parce que c'est là où tous les entraîneurs
01:00:07 veulent aller travailler, il est lui.
01:00:09 - Je pense pas, moi je crois que Zidane,
01:00:11 c'est pas un constructeur, Zidane, il veut gagner.
01:00:13 Donc Zidane, il va là où tu peux gagner.
01:00:15 Et tu peux pas gagner en ce moment avec United,
01:00:17 tu peux gagner avec le Bayern, parce qu'il a ce qu'il faut.
01:00:19 Pourquoi il veut que l'Oréal ?
01:00:21 Il veut que des clubs où il est sûr de pouvoir gagner,
01:00:23 en tout cas d'avoir les moyens de le faire. Donc c'est ça, pour moi, qui le guide.
01:00:25 - Il a bien raison, puisque pour l'instant,
01:00:27 il est là pour le moment.
01:00:29 - Alors attention, parce que ce truc,
01:00:31 - On faut ongler, monsieur, parce que 20h13, on a pas débaflage.
01:00:33 - Zidane, quand il prend l'Oréal en 2016,
01:00:35 c'est un Réal qui est en difficulté, il n'a pas le temps du tout de gagner.
01:00:37 Et s'il saute contre Wolfsburg,
01:00:39 je veux dire, sa carrière, elle est mortenée,
01:00:41 parce que derrière, c'est compliqué de retomber sur ses pattes.
01:00:43 On l'a dit, il y a... - Il a fait le triplé,
01:00:45 mais en vrai, c'était pas si évident.
01:00:47 - Mais par contre, la notion de l'environnement, qu'il connaît,
01:00:49 et ça, c'est très important.
01:00:51 - Il faut des garanties, c'est un petit peu normal.
01:00:53 - Zidane, deuxième débaflage de la soirée,
01:00:55 on va revenir dans notre petit championnat de Ligue 1,
01:00:59 modestement.
01:01:01 Et comme ça a été le cas pour les quarts de finale,
01:01:03 la Ligue va à nouveau chambouler le calendrier,
01:01:05 la fin du championnat de Ligue 1,
01:01:07 pour protéger le PSG et l'OM,
01:01:09 qui ne joueront pas entre leurs deux matchs.
01:01:11 On va donc reporter, par exemple,
01:01:13 Reims-OM ou Nice-PSG au 15 mai.
01:01:15 Les adversaires vont également avoir leur match reporté,
01:01:17 pour qu'il y ait une sorte d'équité.
01:01:19 Enfin bon, c'est un...
01:01:21 - Un barnum. - C'est un barnum complet.
01:01:23 On rappelle que le foot français,
01:01:25 Eric Croix l'a rappelé en conférence de presse,
01:01:27 l'entraîneur brestois,
01:01:29 le foot français est le seul,
01:01:31 finalement, à agir ainsi.
01:01:33 Est-ce que les clubs français,
01:01:35 dans les grands championnats, en ont vraiment bénéficié
01:01:37 en quarts de finale ?
01:01:39 La Ligue a-t-elle raison d'insister dans ce sens ?
01:01:41 Florent Gazan, vous avez 45 secondes.
01:01:43 - D'abord, c'est totalement improbable,
01:01:45 parce qu'ils ont décidé de le faire à partir
01:01:47 des quarts de finale retour.
01:01:49 Pour les quarts de finale allés, on n'a pas protégé
01:01:51 les clubs français. Donc si c'était au nom de l'intérêt supérieur
01:01:53 des clubs français aux Coupe d'Europe,
01:01:55 je ne vois pas à quoi ça sert.
01:01:57 On nous enrobe ça sur l'intérêt supérieur du football,
01:01:59 mais je pense que ce n'est pas une vraie raison.
01:02:01 La vraie raison, c'est les droits télé.
01:02:03 On veut faire plaisir à
01:02:05 Nasser El-Ralifi, président du PSG,
01:02:07 également président de B.E.E.N. Sport.
01:02:09 On veut le caresser dans le sens du poil.
01:02:11 Qui était à côté de lui à Barcelone ?
01:02:13 Vincent Labrune. Donc en fait, c'est juste
01:02:15 parce que la Ligue flippe aujourd'hui
01:02:17 de ne pas avoir d'acheteurs. Il n'y a que B.E.E.N. Sport.
01:02:19 Donc on veut faire plaisir au PSG.
01:02:21 Et évidemment, quand on fait plaisir au PSG, on est obligé de faire pareil
01:02:23 pour Marseille et pour Lille. Donc les mêmes conditions.
01:02:25 Mais je pense que ce n'est pas du tout sportif.
01:02:27 Ça, c'est de l'emballage. Et en plus,
01:02:29 aucun pays ne le fait. Je ne vois pas pourquoi on le fait nous.
01:02:31 C'est donc très clair pour Florent Gazan.
01:02:33 La Ligue insiste
01:02:35 finalement sur une option
01:02:37 qui est loin d'être indispensable et qui
01:02:39 en plus a des tenants et des aboutissants
01:02:41 qui ne sont pas forcément
01:02:43 ceux qui sont affichés publiquement.
01:02:45 Est-ce que vous êtes d'accord ou non avec Florent Gazan ?
01:02:47 Tour de table, Bruno.
01:02:49 - C'est oui. Convaincu.
01:02:51 - Dave ?
01:02:53 - J'étais convaincu, il ne m'a pas déconvaincu.
01:02:55 - Merci. - C'est pas mal.
01:02:57 - C'est donc une victoire de Florent, quoi qu'il arrive.
01:02:59 Est-ce qu'elle va être...
01:03:01 - Il aurait pu me faire changer d'avis, mais j'étais d'accord
01:03:03 avec lui, je le demeure.
01:03:05 (rires)
01:03:07 - Tu me demandes à mes coudes de dire ça !
01:03:09 C'est incroyable !
01:03:11 - Victoire totale. Donc vous partez du principe
01:03:13 que finalement, on a vu
01:03:15 PSG, Marseille,
01:03:17 Lille, on l'a dit, ils ne sont pas passés, mais dans l'intensité,
01:03:19 on a vu trois équipes
01:03:21 qui étaient pour une fois au niveau
01:03:23 voire au-dessus de leurs adversaires
01:03:25 sur le plan physique, sur le plan de l'intensité,
01:03:27 ce qu'on déplore depuis des années
01:03:29 dans le foot français. Et vous ne vous réjouissez pas de ça ?
01:03:31 - C'était donc ça, la seule solution.
01:03:33 En fait, ça se jouait là.
01:03:35 C'est-à-dire que des années de médiocrité en Coupe d'Europe,
01:03:37 mais ça se jouait sur le fait de prendre du repos.
01:03:39 - Mais non, mais...
01:03:41 Alors vous savez dans quoi vous mettez le doigt ?
01:03:43 C'est-à-dire que là maintenant, toutes les équipes
01:03:45 françaises engagées, vont être
01:03:47 à la phase de poule l'année prochaine.
01:03:49 Vous avez vu, avec la formule suisse, ça va être une phase de poule
01:03:51 interminable, de Ligue des Champions, j'entends.
01:03:53 C'est-à-dire que tout le monde va pouvoir maintenant
01:03:55 demander à ce que chacun
01:03:57 à son quart de finale, ça peut peut-être être dès le premier tour,
01:03:59 si c'est Brest, ils vont peut-être demander des aménagements.
01:04:01 Mais là, vous êtes partis pour un truc, le championnat
01:04:03 va être illisible ! Franchement, je ne
01:04:05 comprends pas. Moi, je rejoins Florian,
01:04:07 moi je suis persuadé que ça se joue ailleurs.
01:04:09 On peut se retrouver le 15 mai
01:04:11 avec des équipes qui vont attendre
01:04:13 des matchs, là, devant leur télévision
01:04:15 pour voir ce qui va se passer,
01:04:17 alors qu'on disait toujours que les deux dernières
01:04:19 journées, c'était sacralisé. - La multiplex ?
01:04:21 - Le monde en même temps, etc.
01:04:23 En fait, c'est une insulte
01:04:25 à la Ligue 1. - Mais à côté d'une victoire
01:04:27 en Coupe d'Europe, ça pèse lourd, ça ?
01:04:29 - Mais c'est votre point de vue.
01:04:31 Moi, je pense qu'il y a d'autres solutions. On est passé
01:04:33 à 18. On a enlevé la Coupe de la Ligue.
01:04:35 - Ça ? - Et il n'y a pas d'autres solutions.
01:04:37 - Alors ça, c'est une question d'organisation.
01:04:39 - La vérité, c'est que personne ne voyait le calendrier.
01:04:41 - Les semaines interminables de décembre et de janvier
01:04:43 où ça joue une fois tous les 10 jours,
01:04:45 ils pouvaient aussi resserrer un peu le calendrier.
01:04:47 Là, à ce niveau-là, effectivement, ça a été mal fait.
01:04:49 - C'est à dire qu'on ne croit pas aux Clubs français en Coupe d'Europe ?
01:04:51 A priori, on part du principe que c'est impossible
01:04:53 que les Clubs français puissent arriver aussi loin,
01:04:55 donc finalement, on ne prépare pas ça. - Mais ils jouent partout.
01:04:57 - Mais maintenant qu'on y est, c'est tellement rare, en fait.
01:04:59 Quand on voit l'état de l'Olympique de Marseille,
01:05:01 avec 14 joueurs, des gamins,
01:05:03 avoir 5 ou 6 jours pleins pour pouvoir préparer un match,
01:05:05 c'est pas mieux ?
01:05:07 - Enfin, non, mais c'est mieux.
01:05:09 Mais mettez-les au frigo pendant 3 semaines.
01:05:11 - Ils font des matchs amicaux.
01:05:13 - Passons à 10 Clubs, une Ligue 1 à 10 Clubs,
01:05:15 comme ça, il y aura 2 semaines pour préparer chaque match de Coupe d'Europe
01:05:17 et on sera les rois de l'Europe. Si c'était si simple, franchement.
01:05:19 Ça a été un vieux débat en Angleterre
01:05:21 depuis des années et des années. Ils jouaient trop,
01:05:23 trop de matchs, etc. Pas de trêve hivernale, etc.
01:05:25 Et en fait, on s'est aperçu que c'est pas ça, en fait.
01:05:27 C'est que si les clubs travaillent bien,
01:05:29 s'il y a des bons entraîneurs, s'il y a des bons joueurs,
01:05:31 c'est incroyable qu'on en arrive là.
01:05:33 Et surtout, il n'y a pas de lien,
01:05:35 pour moi, entre les droits télé,
01:05:37 la puissance des droits télé
01:05:39 et que les clubs brillent sur la scène européenne.
01:05:41 C'est totalement faux.
01:05:43 Quand l'Angleterre était dans le creux entre 2012
01:05:45 et 2018,
01:05:47 ils n'avaient pas joué de finale de Coupe d'Europe pendant ces années-là,
01:05:49 c'était un gros creux pour les clubs anglais,
01:05:51 et bien, en fait, les droits de la 1ère Ligue
01:05:53 ont totalement explosé. On est passé de 3 milliards
01:05:55 à plus de 5 milliards.
01:05:57 Et l'Italie, je regardais, quand ils ont un énorme creux sur la scène européenne,
01:05:59 c'est pareil. Ils ont augmenté de peu,
01:06:01 à chaque fois ils ont augmenté. Il n'y a pas eu de creux.
01:06:03 - Mais parce qu'ils se sont recentrés aussi sur un produit
01:06:05 fort et existant, la 1ère Ligue
01:06:07 et la Serie A, l'Angleterre et l'Italie
01:06:09 sont des grands pays de foot. Est-ce que la France
01:06:11 en est un ?
01:06:13 Éternel débat.
01:06:15 - Il y a un flottement, là, non ?
01:06:21 - Non, ça s'appelle une petite...
01:06:23 - Virgule. - Virgule.
01:06:25 - Raspiration. - À 20h19,
01:06:27 il nous reste une bonne dizaine de minutes.
01:06:29 On refait le match
01:06:31 avant de retrouver Eric Silvestro.
01:06:33 - C'était un point-virgule. - RTL Foot
01:06:35 élance clairement
01:06:37 ce soir. On va passer
01:06:39 au 3ème débat flash.
01:06:41 - Je ne suis pas mis dans les meilleures conditions pour avoir des points, quand même.
01:06:43 - On va garder une bonne rythmique,
01:06:45 monsieur Tarrago.
01:06:47 Et on va se pencher,
01:06:49 tiens, on va revenir sur ce match
01:06:51 formidable de dimanche dernier
01:06:53 entre Lyon et Brest,
01:06:55 dans lequel, oui, je vous vois...
01:06:57 - Tiquer. - Étonné.
01:06:59 - Je ne parle pas d'Abib Bey. - Monsieur Tarrago.
01:07:01 Non, mais pour l'instant, on va parler de Pierre Lesméli.
01:07:03 - Excusez-moi.
01:07:05 - Il est impressionnant.
01:07:07 - Je me suis dit, voilà autre chose !
01:07:09 - C'est son départ de spécial. - Et puis je suis tout terrain, moi aussi.
01:07:11 - On regarde le meilleur pour la fin, on va dire.
01:07:13 Ce sera le 4ème débat flash.
01:07:15 On va lever un peu le succès.
01:07:17 - C'est qui ce soir ? - Le rat d'Abib Bey.
01:07:19 - On va revenir sur ce match entre Lyon et Brest,
01:07:21 dans lequel Pierre Lesméli
01:07:23 avait été exclu pour un 2ème carton jaune,
01:07:25 où il se relève,
01:07:27 en fait, il y a une faute,
01:07:29 il est à terre,
01:07:31 et puis il se relève un petit peu énervé,
01:07:33 mais il n'y a aucun contact,
01:07:35 il n'y a pas de geste déplacé,
01:07:37 et il prend un 2ème carton jaune
01:07:39 qui provoque son expulsion.
01:07:41 Du coup, Brest était en commission de discipline
01:07:43 avec son avocat et avec le joueur
01:07:45 cette semaine pour essayer
01:07:47 à la minima de faire annuler
01:07:49 la suspension automatique du carton rouge.
01:07:51 Ça n'a pas du tout été le cas.
01:07:53 Ce sera donc une suspension
01:07:55 ferme pour Pierre Lesmélou,
01:07:57 qui ne jouera pas un match ultra important,
01:07:59 puisque demain,
01:08:01 Brest affronte Monaco
01:08:03 dans un duel au sommet
01:08:05 pour la course à la Ligue des Champions.
01:08:07 Est-ce qu'on peut estimer que la commission
01:08:09 de discipline a été défaillante sur ce coup ?
01:08:11 Dave Apadou, vous avez 45 secondes.
01:08:13 - Oui, la commission de discipline
01:08:15 est composée de 5 membres indépendants.
01:08:17 J'ai donc décidé
01:08:19 de m'associer à eux
01:08:21 et d'être le 6ème membre indépendant
01:08:23 et de revoir cette séquence pour bien savoir
01:08:25 de quoi on parle.
01:08:27 Pierre Lesmélou est au sol dans un match
01:08:29 extrêmement tendu.
01:08:31 Et Thalia Ficot, qui n'en est pas à son coup d'essai,
01:08:33 qui est chaude comme la brèze lui aussi,
01:08:35 relève
01:08:37 Pierre Lesmélou d'autorité.
01:08:39 C'est lui qui le relève de force.
01:08:41 Pierre Lesmélou se relève
01:08:43 vite du coup
01:08:45 en lui signifiant "Lâche-moi,
01:08:47 il n'y a aucun contact physique, pas d'insultes,
01:08:49 j'ai bien observé la scène".
01:08:51 Et l'arbitre dépassé un petit peu, parce que déjà
01:08:53 il a été dépassé tout court dans ce match-là,
01:08:55 mais là il y a une sorte d'attroupement général,
01:08:57 donc un petit peu comme on fait tout le temps,
01:08:59 il met un jaune à chacun des protagonistes,
01:09:01 avec les conséquences que ça a.
01:09:03 Mais la commission de discipline aurait dû revoir ça.
01:09:05 Donc ce que je constate, c'est que ça ne va pas sur le terrain de l'arbitrage,
01:09:07 ça ne va pas au niveau de la VAR,
01:09:09 et la commission de discipline
01:09:11 ne fait pas son métier.
01:09:13 Je considère que non seulement c'est désolant,
01:09:15 mais c'est désespérant.
01:09:17 - Il est 21h ?
01:09:19 - Il y a eu du temps additionnel,
01:09:21 il y avait match avec Bruno Constant !
01:09:23 - Je me suis calé sur Bruno Constant, alors c'est pas le bon modèle ?
01:09:25 - C'est de ma faute.
01:09:27 - Mais en tout cas le développement est assez clair.
01:09:29 - Je ne sais pas si tu veux entrer dans la secte ou pas.
01:09:31 - On va pas repartir là-dessus.
01:09:33 Dave Apadou, d'accord,
01:09:35 pas d'accord avec le fait que
01:09:37 la commission de discipline n'a pas forcément
01:09:39 fait son boulot correctement.
01:09:41 Tour de table, Sébastien Tarragot.
01:09:43 - C'était long, il ne mérite pas le point, mais je suis obligé de lui donner quand même.
01:09:45 C'est long.
01:09:47 - Ça fait un point.
01:09:49 Jean-Gazan.
01:09:51 - Je suis d'accord, même si
01:09:53 j'ai mis une petite réserve.
01:09:55 - C'est un point, vous n'êtes pas un point.
01:09:57 - Non, je lui donne, parce que ce soir
01:09:59 c'est l'école des fans, il faut qu'on a gagné.
01:10:01 - Bruno Constant, d'accord.
01:10:03 - Je suis que de savoir, Thérésa, parce que je ne vois pas comment
01:10:05 on ne peut pas être d'accord, c'est d'une évidence.
01:10:07 - Même que tu as été très long pour un débat aussi simple.
01:10:09 - Il fallait resituer le truc,
01:10:11 parce qu'on est parti sur un mauvais point.
01:10:13 - Déjà qu'il se relève.
01:10:15 - Mais derrière, il recommence, il trouvait que
01:10:17 Philippe Sainfourch avait pris le plus clair.
01:10:19 - C'est Aliaf-Ico qui l'a relève.
01:10:21 C'est important, parce qu'il ne s'est pas du tout se relève, c'est Aliaf-Ico
01:10:23 qui lui-même porte le contact, et ça change tout.
01:10:25 - L'image était importante.
01:10:27 - Mais oui, et honnêtement, nous, nos auditeurs
01:10:29 n'ont pas forcément vu cette action,
01:10:31 et donc c'était important
01:10:33 de la décrire à nouveau.
01:10:35 - Tout le monde est d'accord, c'est formidable.
01:10:37 Est-ce qu'on peut aller sur le terrain
01:10:39 à peine voilé, si ce n'était pas
01:10:41 Brest, mais que c'était le PSG ou
01:10:43 l'OM, ça ne serait pas passé pareil ?
01:10:45 - Je ne suis pas sûr.
01:10:47 En revanche, au départ peut-être,
01:10:49 mais en commission, je ne suis pas sûr.
01:10:51 - Pierre Lesmelou, c'est le
01:10:53 BAPE de Brest.
01:10:55 - Certes.
01:10:57 - Si demain, il y avait un...
01:10:59 Imaginez qu'il y ait un PSG-OM
01:11:01 demain, déterminant
01:11:03 pour le titre ou pour la Ligue des Champions.
01:11:05 - C'est une perte terrible pour Brest.
01:11:07 - Si on transpose. - Il y aurait une variable dans l'incompétence.
01:11:09 - Non mais déjuge. - En fonction du nom du club.
01:11:11 - Déjuge rarement quand même.
01:11:13 - C'est un moindre résonance.
01:11:15 - Sur le terrain, oui.
01:11:17 - Là, on fait ça en débat flash à 20h24.
01:11:19 Si ça avait été BAPE à la veille
01:11:21 d'un PSG-OM, je pense qu'on aurait
01:11:23 ouvert avec ça. - Oui, ce n'est pas un débat flash.
01:11:25 - Il ne s'est pas dérangé son entraîneur, donc c'est pas grave.
01:11:27 - Il avait prévu de le mettre
01:11:29 sur le banc de toute façon. Florent a raison,
01:11:31 il déjuge rarement. Et là, en plus, l'arbitrage
01:11:33 avait été tellement cataclysmique sur ce match.
01:11:35 Le pauvre, c'est M. Verdi, c'est ça ?
01:11:37 Qui était un peu débutant, on va dire, à ce
01:11:39 niveau-là. Ça a été un naufrage.
01:11:41 C'est comme ça, ça a été même acté par sa
01:11:43 hiérarchie. Je me suis demandé dans quelle
01:11:45 mesure il ne voulait pas la câbler davantage, en plus
01:11:47 en estimant que cette décision de mettre
01:11:49 le deuxième joueuse qui se transforme en rouge...
01:11:51 Je me suis demandé si ce n'était pas vrai.
01:11:53 - Je ne comprends pas. - Stop ! On arrête là.
01:11:55 Désolé, M. Constant. 20h24,
01:11:57 presque 25, quatrième débat flash.
01:11:59 - C'est très court. - Quatrième débat flash,
01:12:01 le Red Star. Le Red Star qui est
01:12:03 de retour en Ligue 2, malgré une défaite
01:12:05 hier, mais bon, anecdotique, la
01:12:07 montée est validée, en partie,
01:12:09 en large partie, grâce à son
01:12:11 coach, Habib Bey, qui était, on le sait,
01:12:13 un consultant vedette sur Canal+,
01:12:15 en plus d'avoir été
01:12:17 un joueur
01:12:19 émérit, important dans l'histoire
01:12:21 de plusieurs clubs, et notamment de l'Olympique de Marseille.
01:12:23 Il affirme,
01:12:25 d'ailleurs, qu'il aurait pu signer à l'Olympique
01:12:27 lyonnais, cette saison,
01:12:29 au moment où
01:12:31 ça tanguait sérieusement, il y a quelques mois.
01:12:33 Il a préféré rester fidèle au
01:12:35 Red Star, et donc assurer cette
01:12:37 montée. Est-ce qu'on peut considérer
01:12:39 que Habib Bey est d'ores
01:12:41 et déjà un top coach
01:12:43 du football français, Sébastien Tarrago, vous avez
01:12:45 40 ans. - T'as le droit à une trente, mais...
01:12:47 - Alors oui, effectivement. Je n'aurai pas de point,
01:12:49 parce que je ne le mériterai pas, parce que
01:12:51 je pense que répondre à cette question par l'affirmative ou la négative
01:12:53 ne serait pas sérieux. En revanche,
01:12:55 je pense que les entraîneurs
01:12:57 français, même si Habib Bey
01:12:59 a la nationalité sénégalaise au niveau sportif,
01:13:01 il est né à Paris,
01:13:03 souffrent d'un déficit
01:13:05 d'image, de charisme,
01:13:07 et c'est injuste, mais c'est la vie, c'est comme ça.
01:13:09 Et Habib Bey, aujourd'hui, dans le paysage,
01:13:11 est le seul qui a ce charisme,
01:13:13 qui a cette image, qui dégage
01:13:15 quelque chose, et qui, à mon avis, pourrait
01:13:17 dégager quelque chose auprès d'un vestiaire.
01:13:19 Et je suis surpris,
01:13:21 à minima, voire consterné,
01:13:23 que le football français,
01:13:25 que les clubs français,
01:13:27 n'aient pas davantage insisté plus vite
01:13:29 pour le prendre sur un banc.
01:13:31 Concrètement,
01:13:33 vous avez 9 chances sur 10 de virer
01:13:35 votre entraîneur au bout de 12 mois,
01:13:37 18 mois, c'est pas grave si vous
01:13:39 vous plantez avec Habib Bey, mais pourquoi
01:13:41 le football français n'a pas pris le risque de le prendre, alors que
01:13:43 lui peut aller très loin, à mon avis, ou se planter,
01:13:45 on verra. Mais il a les capacités pour aller très loin.
01:13:47 - Donc là, c'était deux débats flashement.
01:13:49 - J'ai fait une trente !
01:13:51 - C'est ce que j'allais dire.
01:13:53 - Bah oui, mais bon, les gens de radio...
01:13:55 - A l'heure de trancher,
01:13:57 ça comptera. D'accord,
01:13:59 pas d'accord avec Sébastien Tarrago, qui
01:14:01 estime d'orger déjà que
01:14:03 Habib Bey
01:14:05 est un personnage central aujourd'hui.
01:14:07 - C'est ça, on sait pas.
01:14:09 - Je ne mérite pas le point ! - Vous vous plaisantez ou quoi ?
01:14:11 - Il entraîne le Red Star, il monte en Ligue 2,
01:14:13 on va pas dire que c'est un grand entraîneur,
01:14:15 déjà, faut pas... - Ah bah voilà !
01:14:17 - Sérieux, vous avez pas compris comme ça, moi ?
01:14:19 - Je t'ai dit dès le départ que je ne méritais pas le point,
01:14:21 mais je n'allais pas répondre à cette question.
01:14:23 - On savait pas à quoi donner...
01:14:25 - Je ne réponds pas à la question. En revanche,
01:14:27 je dis juste qu'il aurait dû avoir sa chance
01:14:29 très vite.
01:14:31 - Donc on répond à la question finalement, et la réponse
01:14:33 formulée par Sébastien, à savoir que
01:14:35 c'est aujourd'hui une figure
01:14:37 importante sur les
01:14:39 bancs français, et donc, oui,
01:14:41 ça valide son point aujourd'hui.
01:14:43 Ou est-ce qu'il reste un doute ?
01:14:45 - Il est entraîneur du Red Star national,
01:14:47 faut se calmer, c'est pas parce qu'il a un beau costume
01:14:49 qui parle bien, qu'il est charismatique et qu'il est
01:14:51 plutôt intelligent... - Il est en jogging, là.
01:14:53 - Ce serait un bon entraîneur, non, je parle à la télé.
01:14:55 Moi j'attends de le voir, et je pense qu'il a justement
01:14:57 l'intelligence de refuser plus gros, parce que lui
01:14:59 est peut-être même aussi conscient du fait qu'il a encore
01:15:01 beaucoup de travail à faire à un niveau
01:15:03 supérieur, donc je pense qu'il a raison de rester pour l'instant
01:15:05 au Red Star, et partir en Ligue 2, c'est formidable.
01:15:07 Il va progresser doucement. - Moi j'ai une question pour vous,
01:15:09 est-ce que vous connaissez Mathieu Chabert ?
01:15:11 - Bah oui, quand même. - Entraîneur
01:15:13 de Monté Bastia, qui a fait Monté Bastia après 5 ans d'absence,
01:15:15 qui a marché sur le national à l'époque,
01:15:17 où il est aujourd'hui,
01:15:19 il est au Mans, à Laval ? Il est un peu perdu,
01:15:21 il est en national, il est à son niveau.
01:15:23 Donc pour moi, ce qui se passe avec Habibé, ça veut absolument
01:15:25 pas dire que ce serait un top coach.
01:15:27 Et je suis pas d'accord avec toi, Seb,
01:15:29 quand tu dis, tu comprends pas que les clubs de Ligue 1
01:15:31 n'aient pas été les chercher, il y a eu des contacts
01:15:33 en G je crois, ou Nantes et d'autres,
01:15:35 pour moi, ça aurait été la plus grande erreur pour lui d'aller
01:15:37 aussitôt en Ligue 1 sans expérience.
01:15:39 - Ça fait 3 ans ! - Et la bonne chose qu'il a fait, c'est
01:15:41 justement de partir très bas avec le Red Star, de grandir,
01:15:43 de faire des erreurs avec le Red Star,
01:15:45 de grandir, de monter, et j'ai envie qu'il continue
01:15:47 avec le Red Star, qu'il monte en Ligue 2, et qu'il
01:15:49 essaie de faire progresser ce club. - Ça fait 3 ans, Bruno !
01:15:51 - 3 ans ! - Il apprendra avec ce club !
01:15:53 - Le Padoue ! - Il a pas été coach depuis 3 ans !
01:15:55 - Ben non, il peut pas
01:15:57 factuellement être considéré comme un
01:15:59 top coach, qu'il soit un excellent coach.
01:16:01 Ça, c'est encore une autre question, parce que
01:16:03 c'est un excellent coach pour le niveau auquel
01:16:05 il est, c'est-à-dire national, et là, qu'il monte en Ligue 2,
01:16:07 mais top coach, ça veut dire top niveau.
01:16:09 Or, dans les faits, et on l'a dit,
01:16:11 parfois,
01:16:13 entraîner le PSG, c'est pas la même chose qu'entraîner
01:16:15 un autre club de Ligue 1. Entraîner un club de Ligue 1,
01:16:17 c'est pas la même chose qu'entraîner un club de national.
01:16:19 Et parfois, c'est des compétences différentes. Parfois, vos compétences
01:16:21 vont dans un certain écosystème,
01:16:23 un certain niveau, et parfois, ils ne vont pas au-dessus.
01:16:25 Et inversement, des coachs qui seraient au-dessus... - Et même que c'est l'enclub, même !
01:16:27 - Exactement ! Donc, pour l'instant, non.
01:16:29 - Vous avez tous été formidables aujourd'hui,
01:16:31 mais tous très longs. Et donc, la victoire, c'est
01:16:33 pour Florent Gazan, qui est le seul qui a respecté le chronomètre !
01:16:35 - J'ai été élu, mais j'ai respecté le chronomètre !
01:16:37 - Est-ce que vous êtes des top
01:16:39 chroniqueurs, du coup, même si vous êtes longs ? Mais oui, la question se pose !
01:16:41 - Mais évidemment, la question ne se pose pas !
01:16:43 - On aura une top soirée, en tout cas ! - J'espère, avec l'ence clairement
01:16:45 au menu à partir de 21h !
01:16:47 - Eh ben, c'est formidable ! On vous retrouve dans un instant !
01:16:49 On refait le match, c'est terminé !
01:16:51 Rendez-vous sur la quotidienne, chaque jour,
01:16:53 le podcast, et nous,
01:16:55 même heure, même endroit, 19h,
01:16:57 samedi prochain ! Ciao, ciao !
01:16:59 - On reste avec le foot jusqu'à 23h avec Eric Silvestro
01:17:01 et Artel Foot ! A tout de suite !
01:17:03 *Musique*