• le mois dernier
Autour de Philippe Sanfourche, retrouvez Loic Tanzi, Stéphane Pauwels et Baptiste Desprez pour 1h30 de débats. Au sommaire ce samedi 2 novembre 2024 :
- retour sur PSG / Lens avant PSG / Atletico en Ligue des Champions
- Invité Michel Savin, sénateur. Le foot français doit il revoir son modèle ?

A 20h, les débats flash avec la participation de Carine Galli :
- Rodri, boycott Real : le Ballon d'Or ressort il grandi ou affaibli de cette édition ?
- Letexier a-t-il flingué le Classique en expulsant Harit ?
- Mbappé / Real : son début de saison est il très inquiétant ou est ce une logique période d'adaptation ?
- Brest vainqueur à Prague en LdC : qui prend le pari ?
Regardez On refait le match avec Philippe Sanfourche du 02 novembre 2024.

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00:00:00Philippe s'enfourche. On refait le match jusqu'à 20h sur RTL.
00:00:16Bonsoir à tous, merci d'être au rendez-vous comme chaque samedi. C'est parti pour 4h30 de
00:00:21direct foot jusqu'à 23h sur RTL La Ligue 1. C'est gratuit, c'est sans décodeur,
00:00:26sans abonnement. Après PSG Lance, la victoire 1-0 que vous venez de suivre. Brest-Nice,
00:00:33ça vient de démarrer. C'est du 0-0. On retrouvera Philippe Audouin en fil rouge avant l'affiche du
00:00:38soir. Saint-Etienne-Strasbourg à vivre évidemment dans RTL Foot dès 20h30 autour d'Eric Silvestro.
00:00:44Pour l'heure, on refait le match. Saison 24 avec dans un instant le débrief complet de PSG
00:00:51Lance. On fera ça toute la première demi-heure. On va se pencher sur cette victoire mais aussi
00:00:55celle face à l'OM la semaine dernière. Est-ce que Paris a vraiment lancé sa saison ? Est-ce que
00:00:59c'est rassurant ? Est-ce qu'on connaît le 11 type désormais de cette formation de Louis Sénéry qui
00:01:04est avant d'accueillir l'Atletico de Madrid ? Ce sera mercredi soir et ce sera encore une fois
00:01:07en direct sur l'antenne de RTL. Après 19h30, nous accueillerons Michel Savin, le sénateur après la
00:01:14parution du rapport sur l'état financier et institutionnel du foot français. Rapport à
00:01:19charge, assez accablant pour la Ligue, pour son président. Mais pas que. Quel est son constat ?
00:01:23Michel Savin, quelle solution ? L'état peut-il intervenir ? Pour en débattre ce soir, j'accueille
00:01:29à mes côtés Loïc Tanzy, général de l'équipe. Salut Loïc. Bonsoir Philippe, bonsoir à tous. Stéphane
00:01:33Pouels, la voix belge d'RTL. Bonsoir Stéphane. Bonsoir une fois, bonsoir tout le monde. Et
00:01:38Baptiste Dépré du Figaro. Bonsoir Baptiste, bonsoir à tous. Le programme Nord fait le match, ce sera
00:01:43aussi les quatre débats flash entre 20h et 20h30 avec Karine Galli qui nous rejoindra, c'est la
00:01:48tradition, quatre thèmes ce soir. Rodry sacré le Réal qui crie au scandale le ballon d'or. France
00:01:53Football sort-il grandi ou affaibli de cette édition ? Au MPSG dimanche dernier, on en a parlé, tu es dans
00:01:59l'oeuf. Après 20 minutes, ce sera un débat flash sur l'arbitrage. Tu es dans l'oeuf, pourquoi ? Parce
00:02:03qu'expulsion très contestée du Marseillais Minarit. L'arbitre, monsieur Letexier, a-t-il tout
00:02:09simplement flingué le classique ? Du classique au classico, il n'y a qu'un pas. 4-0 pour le
00:02:15Barça, encore le week-end passé. Bappé signalé huit fois hors-jeu, pas toujours très clinique,
00:02:21chirurgical devant le but. Son début de saison est-il très inquiétant ou est-ce tout simplement
00:02:26une logique période d'adaptation ? Enfin la Ligue des Champions, de retour cette semaine, on a parlé
00:02:32du PSG, il y aura Brest également. Brest qui en cas de victoire sur la pelouse du Sparta-Prague
00:02:37serait quasiment déjà qualifié pour le printemps européen. Ça paraît fou par rapport à ce qu'on
00:02:42pouvait imaginer de cette compétition. Et bien, qui prend le pari d'en refaire le match de cette
00:02:45victoire à Prague et d'une qualification de Brest dès cette quatrième journée de Ligue
00:02:51des Champions ? On est ensemble jusqu'à 20h30, Lucas est à la réalisation, on refait le match, c'est parti.
00:02:57Célib s'enfourche, on refait le match sur RTL. C'est un réveil après un cauchemar comme le titre
00:03:07La Provence pour les joueurs de l'OM. Ça ne s'est pas bien passé hier au Vélodrome contre le PSG.
00:03:12On peut dire que c'était une claque, les Marseillais se sont inclinés à domicile, 3 buts à zéro pour le classique.
00:03:16C'est un bon sentiment et faire ça ici, dans ce stade, il y a une chaleur spéciale, donc on est très contents.
00:03:23On était bien, on était concentrés, on les faisait courir, on a su créer des occasions.
00:03:28On est Paris Saint-Germain, c'est ça d'être dans un grand club, on doit toujours gagner, toujours tout donner et faire bonne image.
00:03:34Vitigna et Warren Zayer-Emery, c'était après la victoire du Paris Saint-Germain 3-0 lors du
00:03:40classique la semaine passée à Marseille. Le PSG qui rejouait cet après-midi au Parc des Princes,
00:03:46victoire 1-0 face au Hercélens sous les yeux de Cédric Chasseur. Bonsoir Cédric.
00:03:51Bonsoir Philippe, bonsoir à tous.
00:03:53Alors ça nous donne un PSG avec 6 points d'avance sur Monaco, 8 sur l'île, 9 sur l'OM.
00:03:58On va se poser la question dans un instant de savoir si le championnat est déjà plié.
00:04:02Mais déjà Cédric, toi qui étais sur le stade, qui as vu le match,
00:04:08est-ce que tu as vu un Paris Saint-Germain dans la lignée de ce qui s'est passé à Marseille la semaine passée ?
00:04:14Il y a un petit problème de finition, ça c'est assez clair.
00:04:18Mais on a vu une entame de match notamment où Lens, une grosse défense depuis le début de saison,
00:04:22a complètement explosé sous les coups de boutoir du PSG.
00:04:25Il y a une vraie maîtrise au milieu de terrain et en défense, on l'avait souligné cette semaine aussi
00:04:29dans le post-4 dans la quotidienne, c'est que le PSG a semble-t-il trouvé une façon de jouer
00:04:34notamment au milieu de terrain avec João Neves et Vitinha notamment.
00:04:38J'enlève un petit peu Fabien Nruiz qui a été fidèle à lui-même depuis le début de la saison du Paris Saint-Germain.
00:04:43Ce n'est pas celui qu'on a vu à l'Euro encore ce soir.
00:04:47On a vraiment la sensation que le PSG est capable d'assommer tout de suite les équipes adverses
00:04:53en les privant de ballon, en les usant, en faisant un pressing très très dense
00:04:58et en multipliant les passes.
00:05:01Et ça a conduit dès la quatrième minute à ce but de Dembélé.
00:05:04Défensivement, ça a été plutôt solide ce soir aussi du côté parisien.
00:05:07Après, il y a une autre lecture aussi à voir, c'est qu'il n'y a que 1-0 ce soir.
00:05:11Et moi je suis désolé, mais le Paris Saint-Germain en championnat, ça peut passer.
00:05:15En Ligue des Champions, mercredi, le PSG fait la même prestation, notamment en attaque face à l'Atletico Madrid.
00:05:20Je ne suis pas certain que le résultat soit le même parce qu'il y a encore une multitude d'occasions
00:05:24pour les parisiens. Il y a 18 tirs, 8 cadrés pour seulement un but.
00:05:29Il y a eu Barcola, il y a eu Asensio, il y a eu Lee.
00:05:32Plusieurs ont eu des tentatives arrêtées ou à côté.
00:05:38Il y a plusieurs lectures à avoir, je pense, de ce match qui est plutôt complet dans le jeu.
00:05:43Par contre, dans la finition, on n'est pas forcément dans ce qu'on a vu à Marseille où il y a eu 3 buts.
00:05:48On est plus dans ce qui s'était fait avant et ce qui avait amené quelques critiques pour Louis Cédric.
00:05:53Voilà, il est formidable Cédric Chasseur parce qu'il nous a fait résumer...
00:05:56On va y aller, hein ?
00:06:00Et en plus, il a fait la pub pour la quotidienne, le podcast.
00:06:03Bon, on fait le match, on peut le libérer, il peut aller faire l'addition et au revoir.
00:06:08En zone mix, c'est une conférence de presse à écouter tout à l'heure dans RTL Foot.
00:06:12Merci beaucoup Cédric. Bonne soirée.
00:06:14Victoire 1-0 du PSG face à Lens.
00:06:19Loïc Tangy, vous suivez le PSG tout au long de la saison, pour l'équipe.
00:06:25Est-ce que vous sentez une progression ?
00:06:27Là, sur la semaine, on a vu ces 20 premières minutes.
00:06:31C'est difficile d'aller plus loin parce qu'après, Marseille était réduit à 10.
00:06:35Sur les entames de match, notamment, on a l'impression que quelque chose est en train de naître.
00:06:39Oui, depuis le début de la saison. Après, là, on parle de progression parce qu'il y a des bons résultats,
00:06:43notamment Marseille-Lens et qu'avant, il y avait de mauvais résultats, notamment Nice et Arsenal en Ligue des champions.
00:06:48Il y a une progression dans le jeu, globalement, dans le jeu collectif du PSG.
00:06:53C'est plus abouti. Il y a beaucoup plus d'occasions qu'en début de saison.
00:06:57Moi, ce qui me rassure, c'est qu'il y a ces occasions.
00:06:59Alors oui, il y a encore énormément de progression à faire dans la finition.
00:07:03Barcola en loupe une énorme aujourd'hui. Asensio en loupe deux ou trois.
00:07:06Il aurait dû en mettre une.
00:07:08Mais dans le jeu collectif, dans ce que veut mettre en place Louis-Henri Kaye,
00:07:11je trouve vraiment qu'il y a une progression depuis le début de la saison
00:07:13et qu'on est en train de voir vraiment ce que veut faire Louis-Henri Kaye avec des sorties de balles,
00:07:17des défenseurs, des gardiens, même avec Safonov aujourd'hui,
00:07:21des défenseurs qui prennent des risques face à une équipe aujourd'hui qui est pressée très haut,
00:07:23notamment au Parc des Princes.
00:07:25Moi, j'ai apprécié le niveau de jeu du Paris Saint-Germain aujourd'hui
00:07:29et je trouve que le PSG, en tout cas, est vraiment sur la bonne voie
00:07:33et qu'ils vont progresser.
00:07:35Le jour où ils mettront leurs occasions, ils seront injouables.
00:07:38Mais c'est ce qu'ils vont le mettre, ton petit cœur parisien qui parle.
00:07:41Même pas.
00:07:43Stéphane Powell, c'est le Belgique, il progresse le Paris Saint-Germain ?
00:07:47Je pense que Loic a raison.
00:07:50Le truc qui est intéressant, c'est qu'on comprend ce que veut faire Louis-Henri Kaye.
00:07:52Il y a eu des entraîneurs avant, on ne comprenait pas.
00:07:54Là, on comprend plus ou moins où il veut arriver.
00:07:57Le problème, ce n'est pas de sa faute qu'il y a quelques joueurs du Paris Saint-Germain
00:08:00qui ont été opérés des pieds droits et des pieds gauches.
00:08:02Dembélé, ce n'est pas possible.
00:08:04Il marque aujourd'hui.
00:08:06Quand tu vois le nombre d'occasions, un joueur comme ça.
00:08:08En même temps, si tu ne mets pas celle-là...
00:08:10Si tu ne mets pas celle-là, c'est qu'il y a vraiment été opéré.
00:08:12Il faut changer de sport.
00:08:15Ce n'est pas de sa faute au coach si tu as des mecs qui ne s'y sont pas.
00:08:19Il ne met pas de neuf, c'est sa faute.
00:08:21J'allais y venir.
00:08:23Mais il joue dans un système de jeu où il ne met pas de neuf.
00:08:25Même quand tu as un mec, même s'il est décrié,
00:08:27Colomoynie,
00:08:29qu'il est claqué en équipe de France,
00:08:31derrière, il doute tout le temps.
00:08:33Je ne suis pas sûr
00:08:35qu'Henri Kaye, dans son discours de protecteur de ses joueurs,
00:08:37si tous les joueurs du Paris Saint-Germain
00:08:39sont en grande confiance.
00:08:41Je ne suis pas si sûr.
00:08:43Est-ce qu'il se donne toutes les chances ?
00:08:45Est-ce qu'il met toutes les chances de son côté,
00:08:47Louis-Henri Kaye, dans la mesure où on l'a dit,
00:08:49il n'y a pas de neuf.
00:08:51On sait que Gonçalo Ramos, qui était dévolu
00:08:53à être titulaire à ce poste-là,
00:08:55est blessé et reviendra en cours de saison.
00:08:57Mais ce n'est pas encore pour tout de suite.
00:08:59Contre Eindhoven,
00:09:01Kanginli,
00:09:03en faux neuf,
00:09:05qui n'existe pas quasiment.
00:09:07La Marseille, Dembélé.
00:09:09Et ce soir, Asensio.
00:09:12Non seulement ce ne sont pas leurs postes...
00:09:14Il y a eu Doué à Reims notamment.
00:09:16Mais en plus, il n'y a pas de continuité.
00:09:18On sent que là-dessus, je suis d'accord
00:09:20avec Loïc sur le côté progression, sur ce qu'il veut mettre en place.
00:09:22Mais au poste de neuf, on sent qu'il cherche.
00:09:24Il cherche parce que, vous l'avez dit,
00:09:26Ramos n'est pas là. Colomo Agni n'est pas du tout invité.
00:09:28Il ne s'échauffe même pas à Marseille.
00:09:30Contre le PSV, il le fait rentrer à gauche.
00:09:32Ce n'est pas son poste. Il n'a pas envie, il n'a pas besoin
00:09:34de Colomo Agni dans son esprit.
00:09:36Derrière, en faux neuf, il y a Asensio,
00:09:39Doué, mais il est plutôt remplaçant.
00:09:41Et Dembélé, qui a fait le boulot contre Marseille.
00:09:43Tu dis qu'ils cherchent, mais ils cherchent quoi ?
00:09:45Il y en a qui ont cherché leur toute leur vie, ils n'ont jamais trouvé.
00:09:47Ils cherchent quoi ?
00:09:49Là, le grand chantier pour Paris Saint-Germain, c'est ça.
00:09:51En numéro neuf, aujourd'hui, tu n'as personne.
00:09:53Le titulaire, c'est Asensio.
00:09:55Asensio, dans l'idée de Lucenne Riquet,
00:09:58dans la participation, dans le jeu, etc.
00:10:00Il redescend, il peut être intéressant.
00:10:02Déjà, Asensio, il faut qu'il fasse des saisons.
00:10:04Il doit mettre double E aujourd'hui, normalement.
00:10:07Mais je trouve que dans le dernier geste, il y a un gros problème avec Asensio.
00:10:09Que ce soit Barcola, que ce soit Dembélé, que ce soit Asensio.
00:10:12Et sur ces matchs-là, oui.
00:10:14Je ne suis pas trop d'accord avec toi sur le côté.
00:10:16Oui, très bonne première mi-temps du PSG.
00:10:18En deuxième, ils ont complètement ronronné.
00:10:20Après, est-ce que c'est de la gestion ou autre,
00:10:22parce qu'il y a un match de Ligue des Champions dans 3-4 jours ?
00:10:24Je suis d'accord.
00:10:26Mais moi, c'est ça, le gros point d'interrogation.
00:10:28Et en Ligue des Champions, ça ne suffit pas, on l'a vu.
00:10:30Et toi, tu mettrais qui en neuf ?
00:10:32Le problème, c'est que ça ne va pas avec Lucenne Riquet.
00:10:34Colombo a dit que c'est terminé.
00:10:36Il faut bien qu'on fasse de la politique.
00:10:38Non, mais aujourd'hui, le numéro un dans son esprit,
00:10:40à Lucenne Riquet, c'est Asensio.
00:10:42Parce qu'il colle avec son ADN,
00:10:44avec sa façon dont il veut voir le jeu se dérouler.
00:10:46Et la grande difficulté d'Asensio,
00:10:48c'est qu'il n'a jamais mis 20 buts par saison.
00:10:50Oui, mais ça veut dire que
00:10:52toute la saison, comme disait
00:10:54Philippe Sanfourche,
00:10:56puisqu'apparemment il n'est pas encore là,
00:10:58Ramos est loin d'être là,
00:11:00Ramos est blessé,
00:11:02et donc c'est le ment, c'est le ment.
00:11:04On va le revoir déjà, c'est déjà une bonne nouvelle.
00:11:06Tu comprends, chaque fois que tu entends des arguments
00:11:08pour les pros parisiens,
00:11:10ils disent que c'est parce que Ramos n'est pas là.
00:11:12Mais le rôle d'un entraîneur, c'est de trouver un plan B.
00:11:14Mais il ne veut pas un neuf qui met 40 buts.
00:11:16Il ne veut pas un Mbappé bis.
00:11:18Il l'a dit, on l'a dit plein de fois.
00:11:20Il fait du pep à la place d'un Mbappé qui met 44 buts.
00:11:22Est-ce que ça peut tenir jusqu'à la trêve comme ça ?
00:11:24On attend le retour de Gonzalo Ramos.
00:11:26Quid de Colomoni ?
00:11:28Est-ce qu'il faut qu'il parte à la trêve ?
00:11:30Est-ce que c'est possible qu'il parte à la trêve ?
00:11:32On se pose toutes ces questions
00:11:34après la pause.
00:11:36Vous signalez que c'est toujours du 0-0
00:11:38entre Brest et Nice
00:11:40après 17 minutes de jeu.
00:11:42On a un œil également, et on ira faire un petit coucou
00:11:44à Isabelle Langer tout à l'heure à Bercy
00:11:46parce qu'il s'accroche, notre Hugo Imbert national.
00:11:483-3 dans le troisième set
00:11:50face à Katchanoff en jeu.
00:11:52Une place en finale demain.
00:11:54Une première dans un Masters 1000
00:11:56avec Hugo Imbert. On croise les doigts.
00:11:58A tout de suite, on refait le match.
00:12:10On refait le match avec
00:12:12Loïc Tanzy de l'équipe, avec
00:12:14Baptiste Dépré du Figaro et avec
00:12:16vous, mon cher
00:12:18Stéphane Pauwels, vous êtes un média à vous
00:12:20tout seul quelque part.
00:12:22TV5 Monde et RTL.
00:12:24Dans moins de 10 minutes
00:12:26on accueillera le sénateur Michel Savin
00:12:28pour parler du rapport sur la financiarisation
00:12:30du foot français.
00:12:32On va terminer notre débat sur le PSG, mais avant cela
00:12:34je voudrais qu'on fasse un petit détour
00:12:36par Bercy pour retrouver Isabelle Langer
00:12:38parce que Hugo Imbert, il a breaké
00:12:40dans le troisième set.
00:12:42Il mène 4-3 face à Katchanoff
00:12:44qui souffre un petit peu de la cuisse droite.
00:12:46Il faut quand même en convenir.
00:12:48Il est au service pour confirmer ce break.
00:12:50Hugo Imbert, 2h41 de jeu.
00:12:52Tout ce qu'on lui souhaite, c'est d'aller au bout
00:12:54de ce match et de se qualifier pour cette finale.
00:12:56Pour cette dernière à Bercy, il en rêve
00:12:58d'inscrire son nom au palmarès
00:13:00de ce tournoi qui va quitter ce beau palais des sports.
00:13:02Il faut déjà gagner ce match-là
00:13:04et demain il va se vérifier.
00:13:06Là c'est une autre paire de manches.
00:13:08Isabelle doit prendre un petit peu de lait
00:13:10avec un petit peu de miel, ça va lui faire du bien pour sa gorge.
00:13:12Elle a pris froid Isabelle.
00:13:14C'est pas comme au foot à Bercy, il y a des fois
00:13:16il faut parler tout doucement.
00:13:18Et puis il y a des fois il faut pétanier.
00:13:20Il y a l'effervescence.
00:13:22C'est juste qu'il faut être un peu tamisé des fois ici.
00:13:24À tout à l'heure Isabelle.
00:13:260-0 toujours entre Brest et Nice.
00:13:28On termine sur le Paris Saint-Germain.
00:13:30On parlait de ce match
00:13:32face à l'Atletico
00:13:34qui va se profiler mercredi.
00:13:36Là c'est sans filet maintenant.
00:13:38Parce que le Paris Saint-Germain a grillé
00:13:40ses jokers. Il y a eu cette défaite lourde
00:13:42face à Arsenal.
00:13:44Il y a eu ce match nul
00:13:46face à Eindhoven qui est presque plus inquiétant
00:13:48parce que là c'est le type de match qu'il ne faut pas perdre.
00:13:50Eindhoven c'est sur ses milieux de tableau
00:13:52dans cette Ligue des champions.
00:13:54Il n'a pas été mauvais l'Owik contre le PSV ?
00:13:56Non.
00:13:58Ils n'ont pas été bons.
00:14:00Il faut dissocier le match en lui-même
00:14:02la construction du jeu etc.
00:14:04du but.
00:14:06Normalement c'est un match, tu le rejoues 10 fois
00:14:08tu gagnes 4-0.
00:14:10Sauf que là tu as fait match nul, tu ne l'as pas rejoué 10 fois.
00:14:12Donc il y a un problème dans la finition.
00:14:14Ça ne veut pas dire qu'ils ont été mauvais.
00:14:16Ils gagnent 1-0, les autres sont à 10
00:14:18et on a eu le PSG.
00:14:20C'est pour ça qu'ils sont mauvais.
00:14:22Je trouve que ça a tendance à se répéter.
00:14:24Il y a un problème dans la finition.
00:14:26Dès mercredi soir, on va le rectifier.
00:14:28Avec Baptiste, ce n'est pas pour rentrer dans du faux conflit
00:14:30mais quand c'est le Paris Saint-Germain
00:14:32tu as une équipe comme ça, que tu joues un adversaire
00:14:34comme le PSV qui est quand même une équipe
00:14:36plus qu'abordable pour le Paris Saint-Germain.
00:14:38Je considère personnellement que quand tu fais
00:14:40un match nul c'est que tu as été mauvais.
00:14:42C'est un mauvais résultat.
00:14:44Juste aussi, Philippe, par rapport au match de l'Atlético
00:14:46ils tapent une équipe de l'Atlético
00:14:48qui en Coupe d'Europe se sont fait taper par Lille
00:14:50parce qu'ils sont passés un peu à travers.
00:14:52Il y a eu l'arbitrage aussi, on est d'accord.
00:14:54C'est-à-dire que l'Atlético...
00:14:56Ils vont être en char.
00:14:58Ils ne vont pas venir en vacances.
00:15:00Ils avaient croqué Dortmund.
00:15:02Le calendrier est terrible.
00:15:04Ils vont en Bayern, en City, en Stuttgart
00:15:06ils vont à Salzbourg.
00:15:08Le calendrier est de folie.
00:15:10Là ils ne gagnent pas contre l'Atlético.
00:15:12Entre 8 et 10 points
00:15:14vous pouvez vous qualifier pour le barrage.
00:15:16Mais si vous faites barrage
00:15:18et que vous finissez 20e de la Ligue des Champions
00:15:22ce n'est pas très rassurant
00:15:24de finir 20e de la première phase.
00:15:26Si c'est le scénario de catastrophe comme celui-là
00:15:28le scénario de catastrophe
00:15:30c'est de ne pas du tout être qualifié.
00:15:32Ce serait très dur.
00:15:34Un mauvais barrage
00:15:36ça met Luis Henrique à l'abri
00:15:38d'une mauvaise surprise.
00:15:40Il est censé être prolongé
00:15:42mais ce n'est pas encore officiel.
00:15:44Il a signé la prolongation.
00:15:46Avant de se qualifier en Champions League.
00:15:48Elle n'est pas annoncée
00:15:50mais elle est signée déjà.
00:15:52Ils ne veulent pas l'annoncer pour l'instant
00:15:54tant que le conseiller sportif
00:15:56Luis Campos
00:15:58n'a pas prolongé aussi.
00:16:00Lui dit en interne
00:16:02si on annonce la prolongation du coach
00:16:04et pas la mienne
00:16:06on donne trop de pouvoir à l'entraîneur.
00:16:08C'est que de la politique.
00:16:10C'est n'importe quoi.
00:16:12J'en ai un peu marre
00:16:14de cette situation-là dans plein de clubs
00:16:16et dans des sélections aussi.
00:16:18En tant que Belge on l'a vécu.
00:16:20On a prolongé Tedesco avant la compétition
00:16:22ce qui était une très mauvaise idée.
00:16:24C'est pour vous dire que je ne supporte pas.
00:16:26On est dans la même situation.
00:16:28Le Paris Saint-Germain en début de championnat
00:16:30on nous l'annonce et eux-mêmes les dirigeants de Paris
00:16:32comme un des candidats à la victoire
00:16:34finale en Champions League
00:16:36Le discours c'est pas ça.
00:16:38Le discours c'est de dire que s'ils ne la gagnent pas, c'est pas grave.
00:16:40C'est le nouveau discours.
00:16:42C'est la construction.
00:16:44Donc là, tu dois être dans le top 20.
00:16:46C'est joli.
00:16:48C'est Manic and Peace.
00:16:50Là, t'es pas sûr encore d'être dans le top 20.
00:16:52Imagine, t'as une mauvaise surprise
00:16:54contre Tedesco. Eh bien non.
00:16:56On va donc là déjà le prolonger.
00:16:58Mais j'ai jamais vu ça moi.
00:17:00C'est hallucinant ce management.
00:17:02Et en plus l'autre il revendique. Je dois être avec.
00:17:04Ah ça c'est autre chose.
00:17:06En fait il n'y a rien qui progresse au Paris Saint-Germain.
00:17:08Après il n'y a rien qui progresse.
00:17:10On est aussi durs avec le Paris Saint-Germain.
00:17:12Là cette année ils ont une équipe...
00:17:14Franchement quand tu regardes sur la ligne de départ, tu ne mets pas le PSG dans les 3-4 premiers.
00:17:16Vous gagnez avec des champions.
00:17:18Et si puisque vous annoncez Enrique comme un phénomène.
00:17:20Allez c'est fini.
00:17:22C'est fini. Hugo Humbert est en finale de Bercy.
00:17:246-7, 6-4, 6-3
00:17:26face à Karen Kachanov
00:17:28qui terminait sur une jambe.
00:17:30Il ne pouvait plus servir du tout à la fin.
00:17:32Blessé à la cuisse droite le russe.
00:17:34Mais voilà c'est fait pour Hugo Humbert.
00:17:36C'était son rêve depuis le début de la semaine.
00:17:38Pour ce dernier Bercy.
00:17:40Il voulait offrir une apothéose au tournoi.
00:17:42Il sera en finale demain.
00:17:44C'est le cinquième français qui accède à la finale ici à Bercy.
00:17:46Le dernier c'était Tsonga en 2011.
00:17:48Tsonga qui est aussi le dernier vainqueur tricolore ici.
00:17:50C'était en 2008.
00:17:52Avant cela il y a eu Grosjean en 2001.
00:17:54Et on s'en souvient Guy Forger en 1991.
00:17:56Et bien pour la dernière à Bercy.
00:17:58Hugo Humbert en finale.
00:18:00Un français à inscrire son nom au palmarès
00:18:02du tournoi dans l'Est parisien.
00:18:04Mais demain il y aura un gros morceau en face de lui.
00:18:06Le nouveau numéro 2 mondial.
00:18:08L'allemand Sacha Zverev
00:18:10qui a balayé tout à l'heure
00:18:12Holger Runeux le danois.
00:18:14Une belle finale demain à suivre
00:18:16à partir de 15h sur RTL.
00:18:18Et bien on suivra ça avec grand intérêt.
00:18:20Merci beaucoup à Isabelle Langer.
00:18:22Gros coup de Hugo Humbert.
00:18:24Parce que c'est vrai qu'il avait sorti Alcaraz.
00:18:26Et que derrière il faut digérer.
00:18:28Souvent les français nous font un gros coup.
00:18:30Enfin déjà c'est pas toujours le cas.
00:18:32Oui enfin il perd le premier set.
00:18:34Il revient très vite.
00:18:36Donc il fait encore un très bon match.
00:18:38Merci beaucoup Isabelle Langer.
00:18:40On a un autre direct en cours.
00:18:42Avec Brest face à Nice.
00:18:44Sous les yeux de Philippe Audouin.
00:18:46On vient vous voir un petit peu moins Philippe.
00:18:48Parce que c'est moins dense pour l'instant.
00:18:50C'est du 0-0.
00:18:52C'est du 0-0.
00:18:54Mais ce n'est pas inintéressant.
00:18:56C'est Nice qui après avoir subi dans les premières minutes.
00:18:58Et d'ailleurs Boulka avait dû s'interposer sur une frappe de Lesmelou.
00:19:02C'est Nice qui a pris l'ascendant.
00:19:04Plusieurs situations intéressantes devant le but.
00:19:06Brestois sur des actions rondement menées par les aiglons.
00:19:10Il a fallu deux parades.
00:19:12Notamment de Marco Bizotte le gardien breton.
00:19:14Pour empêcher l'ouverture du score.
00:19:16Mais pour le moment 0-0 à 17 minutes de la mi-temps.
00:19:18Merci beaucoup.
00:19:20Philippe Audouin.
00:19:22A 19h28 la pause.
00:19:24On fait le match.
00:19:26Avec ce débat sur le Paris Saint-Germain.
00:19:28Qui touche à son terme.
00:19:30Et dans un instant on va ouvrir une page.
00:19:32Un petit peu plus chiffrée.
00:19:34On passe aux maths.
00:19:36On va sortir les chiffres.
00:19:38On va sortir les calculettes.
00:19:40Avec les chiffres du foot français.
00:19:42Depuis 2-3 ans.
00:19:44Et le Sénat qui s'est penché.
00:19:46A la fois sur la crise financière.
00:19:48Et qui implique aussi la crise de gouvernance.
00:19:50Du football professionnel français.
00:19:52On va parler de ce rapport.
00:19:54Qui est un peu à charge.
00:19:56On va le voir pour les gouvernants du foot français.
00:19:58A tout de suite.
00:20:00On refait le match.
00:20:02Avec Philippe Sanfourche.
00:20:04Philippe Sanfourche.
00:20:06On refait le match sur RTL.
00:20:10Vincent Labrune est donc réélu.
00:20:12A la présidence de la Ligue de Football Professionnel.
00:20:14Jusqu'en 2028.
00:20:16Malgré le fiasco des droits télé.
00:20:18De la Ligue 1.
00:20:20Dans le football français.
00:20:22L'ex-président de l'Olympique de Marseille.
00:20:24A largement battu son seul adversaire.
00:20:26Cyril Linette.
00:20:28On a lancé un projet de transformation.
00:20:30Très ambitieux il y a maintenant 3 ans.
00:20:32Avec les clubs, les familles, nos partenaires.
00:20:34Transformation au niveau sportif.
00:20:36On rentre dans la phase 2 de ce projet.
00:20:38En termes de transformation de notre produit.
00:20:40On est lucide.
00:20:42On a conscience des difficultés.
00:20:44Mais on est ambitieux pour l'avenir.
00:20:46Notre constat est sévère.
00:20:48C'est aussi objectif.
00:20:50Des erreurs ont été commises.
00:20:52Au cours des dernières années.
00:20:54Dans la gestion du football professionnel français.
00:20:56Pire encore.
00:20:58Aucun enseignement n'a été tiré.
00:21:00Des erreurs faites dans le passé.
00:21:02Vous aurez reconnu les voix de Vincent Labrune.
00:21:04Le président de la Ligue.
00:21:06Et de Laurent Laffont.
00:21:08Le président du rapport.
00:21:10De cette mission d'information du Sénat.
00:21:12Sur la financiarisation du football français.
00:21:14Dont on a connu les conclusions.
00:21:16Cette semaine.
00:21:18Et dont le rapporteur.
00:21:20Et l'autre sénateur.
00:21:22Michel Savin.
00:21:24Bonsoir.
00:21:26Vous sortez d'un travail.
00:21:28Avec le président Laurent Laffont.
00:21:30Que je viens de citer.
00:21:32Qui s'était tiré sur un temps long.
00:21:346 mois d'enquête.
00:21:36Plus de 60 auditions.
00:21:38Travail qui est intervenu.
00:21:40En pleine crise des droits télé.
00:21:42Et en période d'élection.
00:21:44En l'occurrence de Vincent Labrune.
00:21:46Ce foot français.
00:21:48Qui vit une crise financière.
00:21:50Aussi parce que très dépendant.
00:21:52Des droits télé qui ont beaucoup baissé.
00:21:54Mais moins que dans les pays voisins.
00:21:56Est-ce que ça veut dire qu'il y a un problème français ?
00:21:58Est-ce que ça veut dire que c'est.
00:22:00La direction de ce football français.
00:22:02Professionnel de la Ligue.
00:22:04Qui est la cause unique.
00:22:06Et entière de ce problème.
00:22:08Notre mission a commencé.
00:22:10Au début de l'année 2024.
00:22:12Au moment où.
00:22:14Les droits télévision.
00:22:16Discussions.
00:22:18Négociations.
00:22:20Donc il n'y avait pas encore.
00:22:22Les mauvais résultats qui ont été obtenus.
00:22:24Au mois de juillet.
00:22:26Non notre mission.
00:22:28Elle avait un objectif bien précis.
00:22:30Un rôle du parlementaire.
00:22:32De contrôler l'action du gouvernement.
00:22:34La société commerciale a été créée.
00:22:36Il y a deux ans.
00:22:38Ensuite un amendement qui a été voté au parlement.
00:22:40Est-ce que ça avait fonctionné ?
00:22:42Est-ce que ça avait apporté un plus.
00:22:44Pour le football français.
00:22:46Et puis nous avons élargi.
00:22:48Notre mission.
00:22:50Avec un regard sur les clubs.
00:22:52Parce qu'on voit bien qu'aujourd'hui.
00:22:54La financiarisation touche aussi.
00:22:56Les clubs avec la multipropriété des clubs.
00:22:58Après lorsque nous avons fait.
00:23:00Nos travaux et nos auditions.
00:23:02Tout ça est aussi le résultat.
00:23:04D'une accumulation.
00:23:06Le président Lafon vient d'en parler.
00:23:08On a commencé par Mediapro.
00:23:10Un échec.
00:23:12Après il y a eu Amazon.
00:23:14Un deuxième échec.
00:23:16Les conflits avec Canal+.
00:23:18L'arrêt du championnat.
00:23:20Et puis de nouveau Droit TV.
00:23:22Où on espère.
00:23:24La ligue espère 1,1 milliard.
00:23:26Et obtient 500 millions.
00:23:28Et dont une partie n'est toujours pas signée.
00:23:30Tout ça démontre.
00:23:32Que les choses n'ont pas été faites.
00:23:34Dans l'intérêt du football français.
00:23:36Selon vous.
00:23:38On a entendu que le président Lafon.
00:23:40Disait qu'on n'a pas tiré les conséquences.
00:23:42C'est une chose de faire des erreurs.
00:23:44C'en est une autre de corriger.
00:23:46Comment vous expliquez.
00:23:48Que l'ensemble des clubs.
00:23:50Qui composent la ligue 1.
00:23:52La ligue 2.
00:23:54Le foot professionnel français.
00:23:56Est renouvelé massivement.
00:23:58Dans une large majorité.
00:24:00Leur confiance à l'équipe dirigeante.
00:24:02Sachant qu'on sortait d'un tel échec.
00:24:04Et où finalement.
00:24:06On ne peut pas aller à l'encontre du dirigeant.
00:24:08C'est à dire qu'il y a des interactions.
00:24:10Qui font qu'on ne peut pas sortir de ce système.
00:24:12Ça fait partie.
00:24:14Ce que vous venez d'évoquer.
00:24:16C'est partie des conclusions.
00:24:18Et des recommandations que nous donnons.
00:24:20D'abord je pense qu'il y a un excès de confiance.
00:24:22Des présidents.
00:24:24Qui trop longtemps ont laissé.
00:24:26Peut-être la direction de la ligue.
00:24:28Prendre seule des décisions.
00:24:30Lorsqu'on entend des présidents.
00:24:32Avoir des auditions qui n'ont pas pris connaissance.
00:24:34Du pacte d'associés.
00:24:36Du pacte financier au moment de l'accord avec CBC.
00:24:38C'est quand même très surprenant.
00:24:40Et même inquiétant.
00:24:42C'est pour ça que dans nos recommandations.
00:24:44On propose de clarifier.
00:24:46De mieux contrôler.
00:24:48Les décisions.
00:24:50De rembourser le suivi du budget.
00:24:52Mais aussi.
00:24:54En termes de gouvernance.
00:24:56Le ministère.
00:24:58Et la fédération française de football.
00:25:00Sont aussi beaucoup plus impliqués.
00:25:02Michel Savin.
00:25:04Le sénateur.
00:25:06Le rapporteur également.
00:25:08De cette mission d'information.
00:25:10Sur la financiarisation du foot français.
00:25:12Question de Loïc Tanzy de l'équipe.
00:25:14Oui bonsoir monsieur Savin.
00:25:16Quel est votre champ d'action dans tout ça ?
00:25:18Parce que oui vous faites des recommandations.
00:25:20On a bien compris le problème.
00:25:22Aujourd'hui à la ligue de football professionnelle.
00:25:24Mais qu'est-ce que vous pouvez faire concrètement.
00:25:26Une fois que vous avez rendu vos recommandations.
00:25:28Qu'est-ce que vous allez pouvoir faire pour changer les choses ?
00:25:30Deux choses.
00:25:32D'abord.
00:25:3435 recommandations sont aujourd'hui publiées.
00:25:36Rien n'empêche la ligue.
00:25:38Ou la fédération.
00:25:40Ou le ministère.
00:25:42D'en reprendre une partie à leur compte.
00:25:44Et puis de mettre en place.
00:25:46Ce que je viens de dire.
00:25:48De mettre en place un renforcement du contrôle.
00:25:50Renforcer l'éthique.
00:25:52Instaurer une gouvernance plus démocratique.
00:25:54Mettre un plafond de revenus.
00:25:56Tout ça c'est possible.
00:25:58Et puis on a un deuxième levier.
00:26:00C'est que nous allons travailler sur une proposition de loi qui sera déposée.
00:26:02Lors du premier semestre 2025.
00:26:04Monsieur le sénateur Stéphane Pohels.
00:26:06J'ai bien entendu.
00:26:08Il y a des recommandations.
00:26:10Et comme disait mon collègue Loïc.
00:26:12Il y a des réflexions.
00:26:14Qu'est-ce que vous allez faire pour changer la situation ?
00:26:16Je vais aller sur du concret.
00:26:18Vous êtes bien conscient que pour l'instant.
00:26:20La zone n'est pas un succès.
00:26:22Au mois de décembre on va se poser la question.
00:26:24Est-ce que ça pourrait être encore une fois.
00:26:26Un clash économique.
00:26:28Qu'est-ce qui est dans votre pouvoir.
00:26:30De pouvoir éventuellement sauver ce drame.
00:26:32Parce que c'est bien parti.
00:26:34Ils ont je pense actuellement.
00:26:36En nombre d'abonnés.
00:26:38Ils sont à 400 000.
00:26:40Alors que c'était un objectif d'1,5 millions.
00:26:42Vous en êtes bien conscient que ça va péter.
00:26:44Je ne sais pas. Je vous pose la question.
00:26:46Nous on en est conscient.
00:26:48Ce qui nous surprend.
00:26:50C'est que ceux qui sont à l'origine.
00:26:52Ceux qui ont fait la sortie possible de Dazone.
00:26:54Si Dazone n'a pas les 1,5 millions d'abonnés.
00:26:56Ce sont les présidents de club.
00:26:58C'est eux qui ont fait cette demande.
00:27:00Mais on fait quoi alors ?
00:27:02On fait quoi alors ?
00:27:04Notre inquiétude.
00:27:06C'est là où il faut qu'on travaille aussi sur d'autres produits.
00:27:08C'est pour ça que la société commerciale.
00:27:10Qui a été créée.
00:27:12Qui a l'objectif de développer d'autres produits.
00:27:14Pour diversifier aussi les ressources du football français.
00:27:16Soit aussi travailler avec beaucoup plus de professionnalistes.
00:27:18Soit aussi que les clubs s'impliquent.
00:27:20Avec un développement des ressources.
00:27:22Autour des stades.
00:27:24Autour des produits marketing.
00:27:26Autour des produits nouveaux.
00:27:28Moyens de communication.
00:27:30Sur lesquels il faut travailler.
00:27:32Pour développer l'offre.
00:27:34En termes de retransmission.
00:27:36Autour du football.
00:27:38C'est un vrai travail de professionnel à mettre en place.
00:27:40Qui n'a peut-être pas été mis jusqu'à présent.
00:27:42Et qu'il est urgent de mettre en place.
00:27:44Une petite question.
00:27:46Sur les 35 recommandations de vos différents travaux.
00:27:48Quels sont pour vous les 3 indispensables à mettre en place.
00:27:50Si vous aviez ce pouvoir là.
00:27:52Et deuxième petite question.
00:27:54Est-ce que pour vous.
00:27:56Vincent Labrune est responsable de tous les maux du foot français.
00:27:58Ou vous savez bien au-delà de sa personne.
00:28:00Alors.
00:28:02D'abord sur les 3 ou 4 grandes thématiques.
00:28:04Il y a je pense.
00:28:06Il y a clarifier et mieux contrôler la gestion.
00:28:08Le fonctionnement de la ligue.
00:28:10Ça passe par différentes propositions.
00:28:12Que nous avons faites.
00:28:14Sur notamment la présence de la fédération.
00:28:16En représentant la fédération française de foot.
00:28:18Au sein de la société commerciale.
00:28:20Avec un pouvoir de vote.
00:28:22Et pas simplement être un spectateur.
00:28:24De pouvoir prendre ses responsabilités.
00:28:26Travailler aussi.
00:28:28De rembourser l'éthique.
00:28:30On a des propositions.
00:28:32Qui sont assez fortes.
00:28:34Sur le fait d'être une incompatibilité.
00:28:36Entre la fonction de membre du conseil d'administration de la ligue.
00:28:38Mais aussi.
00:28:40C'est la même personne.
00:28:42Qui a des relations.
00:28:44Des intérêts.
00:28:46Dans l'exercice de ses fonctions.
00:28:48Au sein de l'entreprise de diffusion.
00:28:50On voit bien.
00:28:52Je me permets.
00:28:54D'arrêter sur ce point un instant.
00:28:56Parce que c'est assez central.
00:28:58J'ai lu.
00:29:00Vous allez nous le confirmer ou pas.
00:29:02Que lors de la plupart de vos auditions.
00:29:04Vous avez de manière récurrente.
00:29:06Entendu des intervenants.
00:29:08Parler de ces fameux conflits d'intérêts.
00:29:10Et on va le citer.
00:29:12C'est Nasser El-Ralaifi.
00:29:14Président du groupe audiovisuel.
00:29:16BIN Media.
00:29:18Qui siège au conseil d'administration de la ligue.
00:29:20Qui est aussi.
00:29:22Le président de la très puissante.
00:29:24Association ECA.
00:29:26Les clubs européens.
00:29:28Les plus puissants.
00:29:30Comment on fait.
00:29:32Pour réguler.
00:29:34Sans créer.
00:29:36Une crise ouverte.
00:29:38Avec le Qatar.
00:29:40Mais c'est la recommandation.
00:29:42Que je propose.
00:29:44Il faut qu'on mette dans les règles.
00:29:46Du fonctionnement d'une ligue.
00:29:48Et d'une société commerciale.
00:29:50C'est incompatibilité.
00:29:52Que le club du PSG.
00:29:54Se représenter.
00:29:56C'est tout à fait normal.
00:29:58Il a toute sa place.
00:30:00Notamment lui.
00:30:02Qui est le numéro 1.
00:30:04Au niveau national.
00:30:06Mais il est vrai.
00:30:08On a autour de la table.
00:30:10Une personne qui a plusieurs casquettes.
00:30:12Il faut qu'il y ait.
00:30:14Beaucoup plus de transparence.
00:30:16Et de pouvoir laisser les gens.
00:30:18Débattre très démocratiquement.
00:30:20Juste pendant que j'ai la parole.
00:30:22J'ai été.
00:30:24Sur les mesures importantes.
00:30:26Sur lesquelles on a travaillé.
00:30:28C'est aussi la lutte contre le piratage.
00:30:30Qui est aujourd'hui.
00:30:32Un phénomène qui est en train.
00:30:34De mettre à mal.
00:30:36Et les diffuseurs.
00:30:38Sont en attente.
00:30:40De mesures beaucoup plus fortes.
00:30:42Pour renforcer cette lutte contre le piratage.
00:30:44Michel Savin.
00:30:46Sénateur qui est le rapporteur.
00:30:48De cette mission d'information.
00:30:50Sur la financiarisation du football français.
00:30:52Est avec nous encore quelques minutes.
00:30:54On va faire une pause.
00:30:56Et en retour de pub.
00:30:58On parlera aussi.
00:31:00De ce qui peut sembler.
00:31:02Un peu plus anecdotique.
00:31:04Les primes.
00:31:06Les salaires.
00:31:08Le siège de la Ligue.
00:31:10127 millions d'euros.
00:31:12Est-ce que tout cela est apparu.
00:31:14Aux yeux des sénateurs.
00:31:16Dans cette mission.
00:31:18Et qu'est-ce qu'il est possible de faire.
00:31:20Pour essayer d'avoir.
00:31:22Des dépenses un peu moins dispendieuses.
00:31:2419h42.
00:31:26La pause.
00:31:28On refait le match.
00:31:30A tout de suite.
00:31:32Le match avec.
00:31:34Loic Tanzy.
00:31:36Baptiste Després.
00:31:38Et Stéphane Pouwels.
00:31:40Nice a ouvert la marque.
00:31:421-0.
00:31:44Après 44 minutes de jeu.
00:31:46Michel Savin.
00:31:48Sénateur qui est le rapporteur.
00:31:50De cette mission d'information.
00:31:52Sur la financiarisation du football français.
00:31:54Monsieur Savin.
00:31:56On parlait de la Ligue.
00:31:58Vous aviez une question.
00:32:00Qui s'est quand même illustré.
00:32:02Auprès du grand public.
00:32:04Ces derniers mois.
00:32:06On a vu.
00:32:08Depuis qu'il est arrivé.
00:32:10A la présidence de la Ligue.
00:32:12Dans le cadre du deal.
00:32:14Avec CVC.
00:32:16Ce fonds d'investissement.
00:32:18Qui a pris 13% du capital.
00:32:20A vie de notre Ligue 1.
00:32:22Il y a eu.
00:32:24Des augmentations de salaire.
00:32:26Assez colossales.
00:32:28J'ai regardé.
00:32:30On monte à 37 millions et demi.
00:32:32De primes.
00:32:34De frais de conseil.
00:32:36Pour les banques.
00:32:38Pour les avocats d'affaires.
00:32:40C'est absolument colossal.
00:32:42Est-ce que ce sont des chiffres.
00:32:44Qui vous ont choqué.
00:32:46Ou est-ce que ça fait partie.
00:32:48Du package.
00:32:50Quand on traite comme ça.
00:32:52Avec des fonds d'investissement.
00:32:54internationaux.
00:32:56La Ligue était.
00:32:58Le client qui demandait.
00:33:00A l'origine de la création.
00:33:02De cette société commerciale.
00:33:04Le président a pu bénéficier.
00:33:06D'un bonus de 3 millions d'euros.
00:33:08Dans le même temps.
00:33:10Sur deux ans.
00:33:12A triplé son salaire.
00:33:14De 420 000 à 1,2 millions.
00:33:16C'est choquant.
00:33:18Dans nos recommandations.
00:33:20On souhaite faire plafonner.
00:33:22Les salaires des présidents.
00:33:24Plus haut moteur.
00:33:26Que les présidents.
00:33:28De société publique.
00:33:30Dans le même temps.
00:33:32Vous n'avez pas le pouvoir.
00:33:34De le faire.
00:33:36Ce qui est intéressant.
00:33:38C'est de voir.
00:33:40Quelles seront les prises de position.
00:33:42On fait des recommandations.
00:33:44On va travailler.
00:33:46Pour le premier semestre.
00:33:48Sur une proposition de loi.
00:33:50Rien n'empêche la Ligue.
00:33:52Monsieur le sénateur.
00:33:54Je me mets à la place du supporter.
00:33:56Qui nous écoute.
00:33:58Qui connait la situation.
00:34:00Vous faites des recommandations.
00:34:02Vous nous dites que c'est la Ligue.
00:34:04Qui va voir si elle va écouter nos recommandations.
00:34:06C'est eux qui profitent du système.
00:34:08J'ai une question à vous poser.
00:34:10Est-ce que vous avez le pouvoir.
00:34:12Vous et vos compères.
00:34:14Est-ce que vous pouvez dire à un moment.
00:34:16Stop aux dépenses inutiles.
00:34:18Stop à un président qui se gave.
00:34:20Est-ce que vous avez le pouvoir.
00:34:22Vous êtes en train de nous dire.
00:34:24Que vos recommandations sont bonnes.
00:34:26Il y a un bon travail qui a été fait.
00:34:28Vous dites qu'on va donner ça à la Ligue.
00:34:30Mais la Ligue c'est l'Etat dans l'Etat.
00:34:32C'est eux qui décident que ça passe par la loi.
00:34:34Je vous ai dit plusieurs fois.
00:34:36Que ça allait passer par la loi.
00:34:38Nous avons annoncé.
00:34:40Que nous déposerons une proposition de loi.
00:34:42Transpartisane.
00:34:44Les 35 propositions que j'ai proposées.
00:34:46Ont été votées à l'unanimité des groupes politiques.
00:34:48Je suis bien d'accord pour déposer une proposition de loi.
00:34:50Dès la rentrée pour le premier semestre.
00:34:52Après il faut travailler les textes.
00:34:54Il faut les présenter.
00:34:56Il faut qu'il y ait une inscription et un débat au Sénat.
00:34:58Premier semestre 2025.
00:35:00C'est dans quelques mois.
00:35:02Mais rien n'empêche la Ligue de prendre des dispositions.
00:35:04Sur les autres choses qui nous ont choqué.
00:35:06C'est que lorsqu'on voit que.
00:35:08Dans le même temps où la Ligue était en train.
00:35:10De se poser des questions.
00:35:12Sur l'avenir de Droite TV.
00:35:14Parce qu'il n'y avait aucune lisibilité.
00:35:16A 131 millions.
00:35:18Mais tout à l'heure vous parliez du rôle central.
00:35:20Du président Labrune.
00:35:22Mais le président Labrune n'est pas tout seul.
00:35:24Toutes les décisions qui ont été prises.
00:35:26Le salaire.
00:35:28Le bonus.
00:35:30L'achat du siège.
00:35:32C'est validé par un conseil d'administration.
00:35:34Où les présidents votent.
00:35:36Bien sûr qu'il a un rôle central.
00:35:38Mais ce que j'ai dit tout à l'heure.
00:35:40Au début de l'interview.
00:35:42Il y a un excès de confiance des présidents.
00:35:44Ils ont tout validé.
00:35:46Petite question.
00:35:48Un rebond par rapport à la rémunération.
00:35:50Et votre recommandation en instaurant un plafond.
00:35:52Qui est à hauteur de 450 000 euros.
00:35:54Est-ce que vous avez déjà eu un retour de la Ligue sur ce point ?
00:35:56J'ai aucun retour de la Ligue.
00:35:58Sur les 35 points.
00:36:00Et vous pensez que vous allez en avoir un jour ?
00:36:02Si il n'y en a pas.
00:36:04Nous on continuera à travailler.
00:36:06La première étape.
00:36:08C'était de mener avec Laurent Laffont.
00:36:10Et l'ensemble de mes collègues.
00:36:12Le contrôle sur pièces.
00:36:14Au sein du siège de la Ligue.
00:36:16Maintenant nous avons travaillé.
00:36:18On a écrit le rapport.
00:36:20On a fait les 35 préconisations.
00:36:22Et la troisième étape.
00:36:24Ça va être la proposition de loi.
00:36:26Michel Savin.
00:36:28Sénateur.
00:36:30Rapporteur de la mission d'information.
00:36:32Sur la financiarisation du foot français.
00:36:34Il est avec nous.
00:36:36Il fait le match jusqu'à 20h.
00:36:38Petite pause.
00:36:40Face à Brest.
00:36:42Retour dans quelques instants.
00:36:52On refait le match.
00:36:54On est toujours avec Loic Tanzy de l'équipe.
00:36:56Avec Baptiste Desprez le figaro.
00:36:58Et avec Stéphane Powell.
00:37:00On termine jusqu'à 20h.
00:37:02Avec ce dossier.
00:37:04Sur la financiarisation du foot français.
00:37:06La crise de la gouvernance.
00:37:08Avec Michel Savin.
00:37:10Le rapporteur.
00:37:12De cette mission d'information.
00:37:14En ligne.
00:37:16Au téléphone.
00:37:18J'aimerais qu'on se ressemble.
00:37:20Sur votre mission première.
00:37:22Ces fonds d'investissement.
00:37:24Qui sont en train.
00:37:26De venir s'implanter.
00:37:28Dans l'ensemble.
00:37:30De notre tissu.
00:37:32Footballistique français.
00:37:34Il y a CVC.
00:37:36Prenantes dans la ligue.
00:37:38Dans le championnat.
00:37:40Mais au sein de chaque club.
00:37:42Il y a des capitalisations.
00:37:44De plus en plus nombreuses.
00:37:46De fonds d'investissement.
00:37:48Étrangers.
00:37:50Ce sont des capitaux.
00:37:52Qui s'en vont à l'extérieur.
00:37:54Mais ça veut dire aussi.
00:37:56On est à mi-chemin.
00:37:58Entre le système américain.
00:38:00Ces fonds d'investissement.
00:38:02Qui interviennent dans le sport américain.
00:38:04Parce qu'on est dans des ligues fermées.
00:38:06Qui sont sécurisées.
00:38:08Ce qui n'est pas le cas dans notre système européen.
00:38:10Et français.
00:38:12Pour diluer le risque.
00:38:14Il y a des multipropriétés.
00:38:16On investit dans plein de clubs différents.
00:38:18Pour ne pas avoir le risque de la régulation.
00:38:20De la rétrogradation.
00:38:22Ou des non qualifications.
00:38:24En coupe d'Europe.
00:38:26Est-ce que ça veut dire qu'à terme.
00:38:28Il va falloir en venir à la ligue fermée.
00:38:30Ou il faut limiter ces fonds d'investissement.
00:38:32Et qui paraît pas viable à long terme.
00:38:34A titre personnel.
00:38:36Je suis plutôt sur.
00:38:38Protéger le modèle sportif européen.
00:38:40Celui que nous avons aujourd'hui en France.
00:38:42Pour cela.
00:38:44Il faut mieux limiter.
00:38:46Contrôler la multipropriété.
00:38:48Mais ça ne peut pas se faire.
00:38:50Uniquement à l'échelle nationale.
00:38:52Ça doit se faire à l'échelle européenne.
00:38:54En lien avec l'UEFA et la FIFA.
00:38:56Pour préserver l'équité des compétitions sportives.
00:38:58On ne peut pas continuer à avoir.
00:39:00A l'échelle européenne.
00:39:02Des propriétaires.
00:39:04Qui ont des clubs dans plusieurs pays.
00:39:06Qui peuvent se retrouver dans la même compétition.
00:39:08C'est ce qui est déjà arrivé avec Toulouse et Nice.
00:39:10Donc on voit bien qu'il y a une urgence.
00:39:12Aujourd'hui à traiter ce problème.
00:39:14Mais à l'échelle européenne.
00:39:16C'est la recommandation que nous donnons.
00:39:18C'est de dire aux instances nationales.
00:39:20Aussi bien de la fédération.
00:39:22Que du ministère des sports.
00:39:24Que de la ligue.
00:39:26Que chaque fois qu'il y a possibilité à l'échelle européenne.
00:39:28Ce dossier sur la table.
00:39:30Il faut le faire.
00:39:32Il faut le faire parce qu'il y a urgence.
00:39:34Limiter et contrôler.
00:39:36Concrètement ça veut dire quoi ?
00:39:38Ça veut dire 5, 10, 15, 20 ?
00:39:40En Ligue 1 par exemple ?
00:39:42Ça veut dire qu'on peut éviter.
00:39:44Que le même propriétaire.
00:39:46Aujourd'hui.
00:39:48On a des multipropriétaires.
00:39:50Avec deux clubs.
00:39:52Dans l'échelle européenne.
00:39:54Vous en avez d'autres qui sont déjà à 5 ou 6.
00:39:56Il faut limiter cette multipropriété.
00:39:58Peut-être à deux clubs.
00:40:00A l'échelle européenne.
00:40:02C'est une proposition que moi je fais.
00:40:04Maintenant c'est un débat qui doit avoir lieu.
00:40:06A l'échelle des clubs et de la ligue.
00:40:08Si on autorise deux.
00:40:10Pourquoi on n'autorise pas 5 ou 6 ?
00:40:12Il faut autoriser un ou rien.
00:40:145 ou 6 tout de suite on va retrouver.
00:40:16Parce que les 5 ou 6.
00:40:18On va les retrouver dans les 4 plus grands championnats.
00:40:20Ce qui peut créer des conflits.
00:40:22Et un problème d'éthique.
00:40:24A titre personnel.
00:40:26Je ne suis pas favorable.
00:40:30On peut être propriétaire d'un club.
00:40:32En ligue 1 française.
00:40:34Et en ligue 2 anglaise.
00:40:36Ou l'inverse.
00:40:38En première division anglaise.
00:40:40Et en ligue 2 française.
00:40:42Il n'y a pas de chance que ça puisse être.
00:40:44Retrouver les deux clubs dans la même compétition.
00:40:46Mais si c'est des clubs de premier niveau.
00:40:48Ca pose des problèmes.
00:40:50Ce sont des choses sur lesquelles ils peuvent travailler.
00:40:52Limiter la multipropriété à des clubs.
00:40:54Avec des niveaux différents.
00:40:56Une dernière question.
00:40:58Monsieur le président.
00:41:00Monsieur le sénateur.
00:41:02Vous êtes venu deux fois.
00:41:04Vous êtes venu deux fois en parlant des présidents.
00:41:06Disant qu'ils avaient aussi une part de responsabilité.
00:41:08On a vu une nomination de deux copains.
00:41:10Monsieur Labrun à la vice-présidence cette semaine.
00:41:12C'est un peu surprenant d'ailleurs.
00:41:14Et on a vu les sorties terribles du président de Montpellier.
00:41:16Est-ce que vous en tant que politicien.
00:41:18Vous avez eu ces gens au téléphone.
00:41:20Vous avez été avec les présidents des clubs.
00:41:22Vous les décriez à juste titre sur leur comportement.
00:41:24Est-ce que vous causez avec ces gens-là ?
00:41:26Ce n'est pas décrier.
00:41:28Je fais un constat.
00:41:30J'ai beaucoup de respect pour ces présidents.
00:41:32Vous dites qu'ils ont validé tout de M. Labrun.
00:41:34C'est le constat que je fais.
00:41:36Mais de côté.
00:41:38Je ne vais pas décrier ces présidents.
00:41:40Il faut certains mettre leur argent propre dans les clubs.
00:41:42Investissent beaucoup d'argent.
00:41:44Sont à la tête de grandes entreprises sécuritaires.
00:41:46Ce qui me surprend le plus.
00:41:48Ce qui nous a beaucoup plus surpris.
00:41:50C'est les mêmes qui à l'échelle du football.
00:41:52On l'air d'être dans un autre monde.
00:41:54Et laissent les choses faire.
00:41:56Ou laissent les clés du camion à une seule personne.
00:41:58C'est ça qui nous a inquiété.
00:42:00C'est pour ça qu'on alerte les présidents.
00:42:02Pour qu'ils reprennent toute leur place.
00:42:04Au sein de la ligue.
00:42:06Et de la société commerciale.
00:42:08Pour faire avancer les choses.
00:42:10C'est pour ça aussi que dans le cadre de l'élection à juste titre.
00:42:12Quand on a vu aussi pendant cette période.
00:42:14L'élection.
00:42:16Avec le rattrapage au dernier moment.
00:42:18Du candidat Linette.
00:42:20C'est pour ça qu'on propose.
00:42:22De mettre 5 représentants indépendants.
00:42:24Au sein de la fédération.
00:42:26Qu'on souhaite aussi.
00:42:28Que les supporters soient représentés.
00:42:30Au sein de l'assemblée générale.
00:42:32Et du conseil d'administration de la ligue.
00:42:34Pour une réforme globale de la gouvernance.
00:42:36Michel Savard.
00:42:38Malheureusement le débat s'arrête ici.
00:42:40Je suis obligé de vous couper.
00:42:42C'était effectivement très intéressant.
00:42:44On va repencher sur ces questions de gouvernance.
00:42:46Et de financiarisation.
00:42:48Merci encore Michel Savard.
00:42:50Ce sera avec grand plaisir.
00:42:52Et vous viendrez en studio.
00:42:54Ce sera encore plus sympathique.
00:42:56Les informations dans un instant.
00:42:58Et la suite.
00:43:00On refait le match avec les débats flash.
00:43:02A tout de suite.
00:43:14RTL.
00:43:16Vivre ensemble.
00:43:2019h20h30.
00:43:22On refait le match sur RTL.
00:43:24Présenté par Philippe Sanfourche.
00:43:28On refait le match.
00:43:30Après la victoire du Paris Saint-Germain.
00:43:321-0 sur Lens.
00:43:34On a longuement débattu de ce Paris Saint-Germain.
00:43:36Qui a peut-être lancé sa saison.
00:43:38Avant d'accueillir l'Atletico de Madrid.
00:43:40En Ligue des champions cette semaine.
00:43:42Le sénateur Michel Savard.
00:43:44De la financiarisation du football français.
00:43:46Et des risques encourus.
00:43:48Avec cette crise également de la gouvernance.
00:43:50Place donc à la dernière demi-heure.
00:43:52D'on refait le match.
00:43:54Les débats flash.
00:43:56Et traditionnellement l'arrivée de Karine Galli.
00:43:58Que l'on salue en studio.
00:44:00Bonsoir Karine.
00:44:02On est toujours avec Stéphane Pauwels.
00:44:04Notre bel jeu de service national.
00:44:06Formidable.
00:44:08Avec Baptiste Desprez du Figaro.
00:44:10Le premier débat flash.
00:44:12Retour sur un des événements de la semaine passée.
00:44:14De début de semaine.
00:44:16Avec l'attribution du ballon d'or.
00:44:18Un peu surprise.
00:44:20Il faut bien le dire.
00:44:22Même si c'est parti des favoris.
00:44:24Mais il n'était pas le favori.
00:44:26C'était plutôt Vinicius de Rodry.
00:44:28Et de la polémique qui s'en est suivie.
00:44:30De la crise.
00:44:32Avec le Réal qui a crié au scandale.
00:44:34Accusé quasiment ouvertement l'UFA de manipulation.
00:44:36Et donc le Réal qui a boycotté la compétition.
00:44:38Du coup est-ce que ce ballon d'or.
00:44:40France football un peu particulier.
00:44:42Sort grandi ou affaibli.
00:44:44De cette séquence.
00:44:46Baptiste Desprez vous avez 45 secondes.
00:44:48Pour moi il n'y a même pas de débat sur cette question.
00:44:50Le football en sort grandi.
00:44:52Et le ballon d'or en sort grandi.
00:44:54Parce que la victoire de Rodry qui est déjà une surprise.
00:44:56On s'attendait tous à Vinicius.
00:44:58Ou quasiment tous.
00:45:00La victoire de Rodry c'est la victoire d'une certaine idée du foot.
00:45:02De l'altruisme.
00:45:04Du sens du sacrifice.
00:45:06Aujourd'hui on regarde les stats.
00:45:08On regarde les highlights.
00:45:10Des coups de match de temps en temps chaque week-end.
00:45:12Et Rodry c'est tout sauf ça.
00:45:14Vous ne le verrez pas dans un highlight.
00:45:16Vous ne le verrez pas dans des stats fabuleuses tous les week-ends.
00:45:18Donc ça c'est le premier point.
00:45:20Et le deuxième point pourquoi il est en sort grandi.
00:45:22Parce que ça a rendu fou le Réal Madrid.
00:45:24Tout le monde se dit non mais finalement le ballon d'or on s'en fiche.
00:45:26Non personne s'en fiche.
00:45:28Regardez le Réal.
00:45:30Regardez son attitude.
00:45:32Tout le monde a critiqué ce qu'on peut appeler un scandale de la part du Réal Madrid.
00:45:34Quel timing.
00:45:36Je le sentais venir.
00:45:38Il est bon.
00:45:40Pile poil.
00:45:42Est-ce que vous êtes d'accord ou pas d'accord avec Baptiste.
00:45:44Est-ce que cette édition un peu particulière.
00:45:46Permet au ballon d'or de ressortir grandi.
00:45:48Ou est-ce que ça a un peu écorné l'image.
00:45:50Avec toutes ces polémiques.
00:45:52Avec peut-être le fait aussi que Vinicius n'est pas été récompensé.
00:45:54Que beaucoup l'attendaient.
00:45:56Tour de table.
00:45:58D'accord ou pas d'accord.
00:46:00Stéphane Pouels.
00:46:02Stéphane Pouels.
00:46:04Il a tellement été bon que je vais dire d'accord.
00:46:06Même s'il y a des choses qui me plaisent pas dans ce ballon d'or.
00:46:08Mais je vais dire d'accord sur le fond.
00:46:10Très bien.
00:46:12On développera ensuite.
00:46:14Karine Galli.
00:46:16Le seul petit dans cette histoire c'est le Réal Madrid.
00:46:18Donc totalement d'accord.
00:46:20Loïc Tenzé.
00:46:22D'accord mais pas surtout.
00:46:24Donc c'est une victoire de Baptiste.
00:46:26Mais ce qui est intéressant c'est que globalement vous êtes tous d'accord.
00:46:28Mais il y a des bémols.
00:46:30On va passer dans l'ordre du tour de table avec Stéphane.
00:46:32On ne va pas tout refaire l'histoire de cette édition.
00:46:34Mais le classement par exemple des gardiens.
00:46:36C'est une vaste blague.
00:46:38Tout n'est pas objectif dans ces classements.
00:46:40Après l'attitude.
00:46:42C'est le gardien.
00:46:44Après je rejoins.
00:46:46Pour la deuxième année consécutive.
00:46:48Je trouve ça scandaleux.
00:46:50Parce qu'on parle de fair play aussi dans les attributions.
00:46:52Non mais là on a parlé de ballon d'or.
00:46:54Alors ballon d'or.
00:46:56Sur le ballon d'or je rejoins Karine sur le comportement du Réal.
00:46:58C'est terrible.
00:47:00Mais où je te rejoins par contre.
00:47:02C'est que Rodry ce n'est pas un scandale.
00:47:04Parce que ça donne enfin une image positive du football.
00:47:06Et ce n'est pas un gamin de merde.
00:47:08Il faut dire les mots.
00:47:10C'est un mec qui se comporte bien.
00:47:12Qui joue bien.
00:47:14Moi je trouve quand même que.
00:47:16Il y a trop de lobby sur ce ballon d'or.
00:47:18Kylian Mbappé qui est sixième.
00:47:20Moi ça me dérange un peu.
00:47:22Le ballon d'or me plaît.
00:47:24Celui-là Rodry.
00:47:26Le classement du top 10 ne me plaît pas.
00:47:28Mais c'est le principe d'un classement.
00:47:30Personne ne peut être d'accord.
00:47:32Mais ce qui est bien dans cette édition.
00:47:34C'est qu'il n'y a aucun scandale.
00:47:36Vinicius méritait le ballon d'or.
00:47:38Rodry méritait le ballon d'or.
00:47:40Après il faut qu'il y ait un classement.
00:47:42Le classement a mis Rodry en tête.
00:47:44Mais on ne peut pas s'indigner que Rodry ait ce ballon d'or.
00:47:46On peut dire que plusieurs joueurs méritaient le ballon d'or.
00:47:48Que Vinicius est un joueur ô combien important au Real Madrid.
00:47:50Un joueur complet.
00:47:52Un joueur qui se sacrifie aussi pour son équipe.
00:47:54Mais Rodry effectivement.
00:47:56Son côté milieu de terrain.
00:47:58Joueur de l'ombre.
00:48:00Qui n'est pas une star comme on veut nous faire croire.
00:48:02Aujourd'hui il n'y a que les stars qui existent dans le foot.
00:48:04Voter pour Rodry ce n'est pas être contre Vinicius.
00:48:06Et vice versa en fait.
00:48:08Dans tous les cas je trouve que c'est le foot qui a été vainqueur.
00:48:10Parce que que ce soit Vinicius ou Rodry.
00:48:12On entend beaucoup ça depuis le début de la semaine.
00:48:14Est-ce que ce n'est pas un petit discours un petit peu élitiste.
00:48:16D'entre soi.
00:48:18Des journalistes qui ont la connaissance.
00:48:20Je n'ai pas fini ma phrase.
00:48:22Le foot est vainqueur.
00:48:24Que ce soit Vinicius ou Rodry.
00:48:26Je ne dis pas que Rodry c'est le foot.
00:48:28Et Vinicius ce n'est pas le foot.
00:48:30Mais ça on l'a entendu par contre.
00:48:32Oui mais moi je ne dis pas du tout ça.
00:48:34Vinicius c'est un joueur qui est ô combien efficace.
00:48:36Qui se sacrifie pour son équipe.
00:48:38Qui est complet.
00:48:40Qui marque.
00:48:42Qui défend.
00:48:44Et surtout c'est la progression.
00:48:46Et c'est beau de voir un joueur qui progresse dans le plus grand club du monde.
00:48:48On est d'accord.
00:48:50Le joueur qui fait rêver les gamins.
00:48:52En gros c'est le poster dans la chambre.
00:48:54Et est-ce qu'aujourd'hui,
00:48:56le joueur qui a fait rêver les gamins la saison passée,
00:48:58c'est vraiment Rodry ?
00:49:00Tu ne veux pas le poster de Rodry dans ta chambre ?
00:49:02C'est très différent.
00:49:04Le joueur qui fait rêver pour qui on peut acheter un billet
00:49:06ou on va le voir jouer c'est Vinicius.
00:49:08Il n'y a aucun doute là-dessus.
00:49:10Mais ce n'est pas le football.
00:49:12Ce n'est pas pour ça que Vinicius est le football.
00:49:14C'est juste que Vinicius représente une idée du football
00:49:16qui nous fait aller au stade.
00:49:18Opposer Rodry et Vinicius,
00:49:20c'est opposer deux footballs en fait.
00:49:22On ne peut pas dire Vinicius n'a pas gagné
00:49:24donc c'est le football qui a gagné.
00:49:26Tu parles des jeunes,
00:49:28tu parles des exemples.
00:49:30Philippe demande un exemple.
00:49:32De tout ce qu'on vient de vivre
00:49:34avec les élucubrations,
00:49:36les sorties nocturnes,
00:49:38ça fait une fois du bien pour nos jeunes de voir un mec normal ?
00:49:40Ce n'est pas un mec normal.
00:49:42On le réduit.
00:49:44Il a gagné parce que c'est un mec normal.
00:49:46Je n'ai pas dit ça.
00:49:48J'ai dit que ça fait du bien pour nos jeunes
00:49:50de voir un super joueur
00:49:52qui se comporte de manière élégante.
00:49:54Ce n'est pas ça que je te dis.
00:49:56On a un joueur qui est éduqué, qui est élégant,
00:49:58qui ne fait pas des phrases,
00:50:00qui ne va pas au Macumba Night.
00:50:02Et voilà !
00:50:04Merci à Lucas.
00:50:0620h13, deuxième débat flash.
00:50:08Marseille-PSG,
00:50:10le classique la semaine passée
00:50:12qui a été, il faut bien le dire,
00:50:14coupé après 20 minutes de jeu,
00:50:16flingué, tué dans l'oeuf.
00:50:18Vous pouvez utiliser
00:50:20la formule que vous souhaitez.
00:50:22Certes, le PSG menait 1-0,
00:50:24mais c'est clair qu'avec l'expulsion d'Amin Harit
00:50:26à la 20e minute,
00:50:28la confrontation était complètement pliée.
00:50:30Est-ce que M. Le Texier
00:50:32a flingué, tout simplement,
00:50:34cette rencontre
00:50:36sur une décision très contestée,
00:50:38très contestable ? Stéphane Pauwels, vous avez 45 secondes.
00:50:40Dans un contexte,
00:50:42comme on a parlé tout à l'heure, compliqué du football français,
00:50:44oui, M. Le Texier
00:50:46a tué le foot français parce que
00:50:48on avait enfin un match qui pouvait
00:50:50redonner un peu d'espoir où Marseille était
00:50:52dans une position qui pouvait peut-être battre
00:50:54Paris. En 20 minutes, il a tout foutu
00:50:56parce qu'il a vu une trace sur le ventre de Marquinhos.
00:50:58C'est à mourir de rire. D'abord,
00:51:00il met une rouge tout de suite, il ne s'occupe pas de l'avare
00:51:02et moi, il y a un truc qui m'interpelle.
00:51:04Ce type est bon quand il joue en Coupe d'Europe,
00:51:06il est mauvais quand il cible en Championnat de France.
00:51:08C'est un phénomène d'ego. Ils veulent exister
00:51:10à tout prix. Normalement, un bon arbitre,
00:51:12on ne doit pas en entendre parler. Eh bien, oui, il a tué
00:51:14la rencontre et surtout, il a fait une erreur d'arbitrage
00:51:16à mes yeux. Il y a une jaune, rien de plus.
00:51:18Donc, M. Le Texier s'est comporté
00:51:20comme un petit caporal-chef et je n'ai pas aimé ça.
00:51:24Il avait été même plus court et c'était
00:51:26parfait. Stéphane Pauwels, c'est 45
00:51:28secondes pour convaincre l'assistance.
00:51:30Tour de table, Karim Ghali.
00:51:32Je suis désolé, il n'aura pas mon point. Je pense que Marseille
00:51:34s'est tué dès son arrivée
00:51:36sur la pelouse. Ils n'ont jamais commencé le match.
00:51:38Ce n'est pas un débat sur Marseille.
00:51:40C'est juste, est-ce que le Texier nous a flingué carrément ?
00:51:42Non, parce qu'il n'y avait pas de match
00:51:44dès l'entame de la rencontre.
00:51:46Luc Tansy. Non plus.
00:51:48Une chance pour Marseille, une excuse pour Marseille
00:51:50d'avoir eu le rouge. C'est n'importe quoi.
00:51:52Il y a une heure et demie et c'est après 20 minutes.
00:51:5445 secondes, s'il vous plaît.
00:51:56Non, non, moi c'est pareil.
00:51:58Le Texier n'a pas flingué.
00:52:00C'est terrible. C'est terrible ce que j'entends.
00:52:02C'est donc une défaite culturelle.
00:52:04Il y a 20 minutes de match. On est au
00:52:06hélodrome. Ça veut dire qu'il y a un moment, si on veut vraiment
00:52:08parler de ballon, tout peut arriver.
00:52:10S'il y a une anéglisation de Marseille à 11 contre 11.
00:52:12Si on parle de 20 minutes de match, tu ne peux pas les occulter.
00:52:14Il y avait déjà un zéro d'ailleurs.
00:52:16Il y avait déjà un zéro.
00:52:18Mais les gars, à 10 contre 11, le match il est plié.
00:52:20Il était déjà plié avant.
00:52:22Mais ce n'est pas vrai, Karine, il y a encore des milliers de joueurs derrière.
00:52:24Je suis d'accord avec toi que Marseille, on ne sait pas
00:52:26ce qu'ils auraient donné dans la fin du match.
00:52:28Mais ce que j'ai vu pendant les 20 premières minutes, ça m'a
00:52:30extrêmement déçu. Et je trouve effectivement
00:52:32que ce rouge
00:52:34est une excuse où les supporters
00:52:36du front s'engouffrent. Marseille
00:52:38a complètement raté ses 20 premières minutes.
00:52:40Avec des joueurs qui ont des références
00:52:42à ce niveau-là et qui n'ont été pas
00:52:44du tout au rendez-vous. Des Hochberg,
00:52:46des Rabiot, des Greenwood. Et moi, je suis
00:52:48désolé, je préfère m'attarder sur ces 20 minutes
00:52:50qui ne m'ont pas du tout plu que sur le taxier.
00:52:52Même si je ne suis pas d'accord avec le taxier.
00:52:54La question c'est de savoir s'il a pris la bonne décision.
00:52:56Non, non, non. Est-ce qu'il a flingué le match ?
00:52:58Est-ce qu'il a flingué le match ?
00:53:00Parce qu'il a pris une mauvaise décision.
00:53:02Je ne sais pas ce qu'il se passe après.
00:53:04Même à 11 contre 11, ils peuvent gagner.
00:53:06C'est Harry Potter ou vous autres vous avez...
00:53:08C'est toi qui dit depuis tout à l'heure que Marseille aurait pu tout changer.
00:53:10Eh les gars, il n'y a jamais rouge.
00:53:12Il n'y a jamais rouge.
00:53:14Pour vous, il y a rouge. Pour moi, il n'y a pas rouge.
00:53:16Mais après, pour moi, ça ne change rien.
00:53:18Mais donc tu sais ce qu'il va se passer après à 11 contre 11.
00:53:20Et toi, tu ne sais pas.
00:53:22Donc, c'est une question d'interprétation.
00:53:24On est d'accord, certains estiment qu'il y a rouge,
00:53:26certains estiment qu'il n'y a pas rouge.
00:53:28Moi, j'ai bien aimé ce que Stéphane a soulevé.
00:53:30Si il arbitre City-Bayern en demi-finale de Ligue des champions,
00:53:36est-ce qu'après 20 minutes, comme ça, sans aller consulter la VAR,
00:53:38il sort le rouge ?
00:53:40Non, parce que les règles ne sont pas les mêmes.
00:53:42C'est des autres règles de football.
00:53:44Il est noté pas de la même manière en Coupe d'Europe et en Ligue 1.
00:53:46On le sait.
00:53:48On le sait aujourd'hui que l'arbitrage n'est pas le même en Coupe d'Europe et en Ligue 1.
00:53:50On sait que s'il ne met pas le rouge là,
00:53:52derrière, il va prendre une mauvaise note.
00:53:54Parce que le règlement fait qu'il y a carton rouge.
00:53:56Il doit le mettre, tu penses ?
00:53:58C'est lui, quasiment Marquinhos, qui fonce sur Harris.
00:54:02Et s'il n'y a pas la VAR, c'est qu'ils estiment derrière.
00:54:04Il n'y a pas une erreur manifeste de l'arbitre.
00:54:08C'est lui qui fonce dessus.
00:54:10Et donc, il a pris une bonne décision.
00:54:12Selon les règles, oui.
00:54:14Seb, je suis d'accord avec toi.
00:54:16Je pense qu'il n'y a pas rouge.
00:54:18Je suis petit comme Tarago.
00:54:20Je pense qu'il n'y a pas rouge.
00:54:22Mais par contre, je trouve que les explications de l'arbitre
00:54:24à l'issue du match chez le diffuseur
00:54:26étaient nécessaires.
00:54:28Même si je n'étais pas d'accord avec lui,
00:54:30j'ai entendu et je trouvais que c'était totalement audible.
00:54:32Moi, je trouve qu'il s'enfonce encore plus.
00:54:34Ça montre que les arbitres sont solidaires entre eux.
00:54:36Et que même quand ils prennent une mauvaise décision,
00:54:38ils trouvent le moyen de nous expliquer
00:54:40par une réflexion tortueuse
00:54:42qu'ils avaient raison alors qu'ils avaient faim.
00:54:44Je l'ai trouvé très clair.
00:54:46La pause, débat flash.
00:54:48Dans un instant, on va parler de Bappé et de Brest.
00:54:50A tout de suite.
00:54:56RTL.
00:54:58On refait le match.
00:55:00Les débats flash.
00:55:02Les débats flash.
00:55:04Pour l'instant, Baptiste Desprez
00:55:06qui caracole en tête du classement.
00:55:08Stéphane Pauwels n'ayant pas décollé
00:55:10dans ses débats flash.
00:55:12Il sera plutôt contradicteur.
00:55:14On ne gagne toujours rien.
00:55:16Pour la suite, beaucoup d'estime de ma part.
00:55:18C'est déjà bien.
00:55:20De toute façon, c'est Karine qui gagne tout le temps.
00:55:22C'est écrit.
00:55:24C'est un peu comme l'élection à la Ligue.
00:55:26C'est un peu comme l'élection à la Ligue.
00:55:28C'est Karine.
00:55:30Mon salaire n'est pas celui de la Brune.
00:55:32C'est dommage pour toi.
00:55:34On va négocier.
00:55:36Des primes CVC.
00:55:38Troisième débat flash de la soirée
00:55:40avec le classico.
00:55:42Le vrai, celui-là.
00:55:44Entre le Real et le Barça
00:55:46qui a très largement tourné
00:55:48à l'avantage des Blaugrana.
00:55:504-0.
00:55:52Et Mbappé qui a été maladroit
00:55:54devant le but.
00:55:56Qui a été signalé 8 fois hors-jeu.
00:55:58C'était un record égalé.
00:56:00Je ne sais plus qui avait fait ça avant.
00:56:02C'était Benzema.
00:56:04Comme quoi, on peut finir un ballon d'or quelques années plus tard.
00:56:06Ça lui laisse de l'espoir.
00:56:08Son début de saison est-il très inquiétant ?
00:56:10Ou est-ce une logique
00:56:12période d'adaptation dans un nouveau
00:56:14championnat, dans un nouveau grand club ?
00:56:16Karine Galli, vous avez 45 secondes.
00:56:18Je n'ai jamais été encartée au fan club
00:56:20d'Mbappé mais je pense qu'il ne faut pas
00:56:22lui tirer dessus.
00:56:24Il y a de très grands joueurs qui ont mis du temps
00:56:26à s'adapter au Real Madrid. Je pense à Zidane.
00:56:28Il avait même demandé à quitter
00:56:30le club lors du Mercato hivernal.
00:56:32Il est bien évidemment resté. On sait ce qu'il a fait après.
00:56:34Kylian Mbappé est arrivé au Real Madrid
00:56:36en manque de confiance, avec des problèmes
00:56:38personnels par rapport à tout ce qui est
00:56:40avec son conflit avec le PSG.
00:56:42Et des problèmes aussi physiques
00:56:44vu qu'il avait le nez cassé et qu'il restait sur des
00:56:46longs mois en n'étant pas au top.
00:56:48Pour moi, cette adaptation
00:56:50compliquée est normale. Ce n'est pas
00:56:52un surhomme. Le Real Madrid
00:56:54est le club parfait pour qu'il
00:56:56arrive à atteindre tous ses objectifs. Le Real
00:56:58ne va évidemment pas le lâcher parce qu'ils ont misé
00:57:00beaucoup sur lui. Laissons-lui du temps
00:57:02et je pense qu'il pourrait retrouver
00:57:04le niveau qu'il avait il y a quelques années.
00:57:06Beaucoup de mensuitudes
00:57:08dans les propos, dans l'argumentaire
00:57:10de Karine Galli
00:57:12qui laisse encore sa chance à Kylian Mbappé.
00:57:14On lui laisse de toute façon
00:57:16sa chance mais simplement,
00:57:18elle voit plutôt le côté logique que le côté
00:57:20inquiétant de ce début de saison.
00:57:22Est-ce que tout le monde est d'accord avec ça ? Tour de table.
00:57:24Loic, t'en dis.
00:57:26On ne parle pas du futur, on parle de ce qui s'est passé
00:57:28et du présent. Donc non, c'est inquiétant.
00:57:30Justement, moi je parle du présent
00:57:32et de ce qui s'est passé. Donc pour moi, non, c'est pas inquiétant.
00:57:34Ah ! Alors là, c'est intéressant
00:57:36parce que ça veut dire que c'est Stéphane qui va déterminer
00:57:38si victoire il y a... On parle d'Mbappé
00:57:40là, je ne suis pas bien.
00:57:42Pour Karine. Eh bien, je vais
00:57:44vous étonner et t'es étonné, Karine.
00:57:46Je dis un grand oui à Karine. Je pense qu'il faut laisser faire
00:57:48le temps.
00:57:50Même si je ne suis pas un fan de Mbappé
00:57:52des comportements et compagnie,
00:57:54mais sur la partie football, je pense qu'il ne faut pas...
00:57:56Il a été bon. Mais non, mais ce n'est pas
00:57:58la question. C'est que tu ne peux pas tout de suite
00:58:00cataloguer un mec mauvais parce qu'il rate
00:58:02un classico. Ah non, il n'a pas raté que ça.
00:58:04Pardon, il a raté tout le début de saison.
00:58:06Tu es sévère. Ce n'est pas que mauvais.
00:58:08Il y a aussi des choses intéressantes.
00:58:10Je vais vers Karine parce que je pense qu'il faut laisser
00:58:12le temps. La chance reproduit, comme elle dit en rigolant,
00:58:14mais c'est un peu ça. Dans ma question, il y avait vraiment
00:58:16le côté, est-ce que c'est inquiétant ?
00:58:18Au-delà du fait que ça prend du temps,
00:58:20est-ce que pour vous, Loic,
00:58:22c'est inquiétant pour la suite
00:58:24de son aventure à Madrid ?
00:58:26C'est inquiétant parce qu'il y a eu
00:58:28la fin de saison Euro Paris Saint-Germain aussi. Il y a eu depuis
00:58:30mars avec l'équipe de France où il n'a pas
00:58:32été bon sur le rassemblement. Il y a eu l'Euro
00:58:34derrière, alors même s'il s'est cassé le nez, mais il n'a pas été bon
00:58:36non plus avec l'équipe de France. La fin de saison
00:58:38avec le Paris Saint-Germain où il n'a pas été bon. Le début
00:58:40de saison avec le Real Madrid où il n'est pas bon malgré
00:58:42un ou deux matchs où il marque un petit peu.
00:58:44Non, c'est inquiétant. Quand tu es Mbappé
00:58:46et que tu fais six mois comme ça, tu ne peux
00:58:48pas te contenter de ce que tu vois de Kylian Mbappé en ce moment.
00:58:50Six mois, des blessures, début de championnat,
00:58:52changement de club, le climat.
00:58:54Et l'atmosphère en fait.
00:58:56On accepte ça de Kylian Mbappé.
00:58:58Si tu n'es pas bien dans ta tête, tu n'es pas bien sur le terrain.
00:59:00C'est lié forcément. Non, mais on ne parle pas de ce qu'il a dans la tête.
00:59:02On parle de ce que l'on voit sur le terrain.
00:59:04Je ne parle pas de ce qui s'est passé en dehors du temps.
00:59:06Le footballeur peut être bon que s'il y a tout qui va.
00:59:08C'est encore plus inquiétant.
00:59:10Si il n'est pas bien dans la tête, c'est encore plus inquiétant.
00:59:12Par exemple, et Dieu sait que ça m'a fait de la peine,
00:59:14Eden Hazard, tu savais qu'il n'allait
00:59:16jamais s'en sortir pour plein de raisons.
00:59:18Gelotti n'était pas content.
00:59:20Le mec est arrivé avec des kilos en trop et compagnie.
00:59:22Ici, on n'est pas dans ça. Gelotti lui fait
00:59:24confiance. Il faudra un peu de temps.
00:59:26Autant je ne suis pas d'accord des
00:59:28écubrations et de ces sorties et ces compagnies,
00:59:30mais en tant que joueur de football hyper doué,
00:59:32il faut laisser un peu.
00:59:34Qu'est-ce qui vous permet d'être optimiste ?
00:59:36Moi, ce qui me permet d'être un peu optimiste
00:59:38et pas trop inquiet, c'est le fait de voir tout ce qui se
00:59:40passe autour de lui. Déjà avec l'affaire
00:59:42extrasportive, mais pas seulement.
00:59:44Bien sûr que ça compte. Il y a les six mois
00:59:46au Paris Saint-Germain. Il y a l'euro qui est complètement raté
00:59:48avec l'équipe de France parce qu'il était complètement carbonisé.
00:59:50Là, il y a l'histoire aussi en septembre qui ne vient pas
00:59:52chez les Bleus. Mais malgré tout,
00:59:54il marque des buts.
00:59:56Attends, je n'ai pas fini.
00:59:58Il marque des buts. Je crois qu'il est à 14
01:00:00matchs, 8 buts, ce qui est quand même correct pour un joueur
01:00:02comme Mbappé. Ce n'est pas exceptionnel, mais c'est
01:00:04correct. En fait, moi, j'attends de voir
01:00:06la suite sur le côté où, en étant
01:00:08coaché par Ancelotti, en étant
01:00:10au centre des débats et du sujet avec
01:00:12le Real Madrid, être laissé mine de rien
01:00:14au repos. Après, on peut dire le repos,
01:00:16il est parti dans le suede, etc. Je pense que
01:00:18Mbappé, ce n'est pas tant finalement dans les jambes,
01:00:20c'est plus dans la tête. On le sent usé à ce niveau-là.
01:00:22Ça fait que ce mois qu'il est en difficulté,
01:00:24etc. Non,
01:00:26pas inquiétant parce qu'il répond
01:00:28quand même encore au standard. Après, ce n'est pas
01:00:30le Mbappé de 2022 de la finale de Coupe du
01:00:32Monde. Mais j'ose croire, avec
01:00:34Ancelotti et avec Deschamps, là, dans quelques
01:00:36semaines, en équipe de France, je
01:00:38pense que ça peut aller très vite.
01:00:40Dernier débat Flash Express avec la Ligue des Champions.
01:00:42Brest qui,
01:00:44s'il l'emporte face au Sparta-Prague
01:00:46cette semaine en Ligue des Champions
01:00:48mercredi, sera quasiment qualifié
01:00:50pour le printemps européen.
01:00:52Qui prend le pari ?
01:00:54Loïc Tanzy, vous avez 45 secondes.
01:00:56Brest va s'imposer à Prague parce que
01:00:58Brest, aujourd'hui, a pris la mesure de
01:01:00cette Ligue des Champions. Ils sont à 7 points en 3 matchs.
01:01:02On pensait que c'était, face au club
01:01:04d'Autrichien, les deux premiers matchs et les deux
01:01:06premières victoires face à des équipes
01:01:08faibles. Sauf que là, ils ont reçu l'Evercouzon.
01:01:10Ils ont montré face à l'Evercouzon qu'ils étaient capables de
01:01:12tenir tête à une grosse écurie européenne.
01:01:14Même de gagner, parce qu'ils étaient pas loin de
01:01:16gagner. Ils méritaient de gagner face
01:01:18à l'Evercouzon. Et moi, je pense que face à Prague,
01:01:20qui fait un bon début de saison en Ligue des Champions
01:01:22avec 4 points, ils vont aller gagner là-bas.
01:01:24Parce qu'ils savent qu'avec une victoire, ils vont se qualifier.
01:01:26Derrière, le calendrier va être beaucoup plus compliqué
01:01:28pour eux. Et donc, je sais qu'aujourd'hui,
01:01:30avec le retour, notamment, de Lesmélou au milieu
01:01:32de terrain, qui est le meilleur joueur de la saison dernière
01:01:34à Brest, il y a, pour moi,
01:01:36quasiment aucun problème
01:01:38pour voir Brest s'imposer à Prague.
01:01:40Le cœur brestois a réussi à convaincre
01:01:42Loïc Tanzy, est-ce qu'il a convaincu toute l'assistance ?
01:01:44Tour de table, Baptiste Desprez ?
01:01:46Aucun problème, je dirais pas ça, mais
01:01:48oui, j'y crois aussi.
01:01:50Malheureusement, non.
01:01:52Karine Galli ?
01:01:54Je suis pas ravie de ce que je vois sur la pelouse.
01:01:56On rappelle que Brest est en train de jouer.
01:01:58Mais enfin, c'est d'une facilité, le débat de Loïc
01:02:00prend aucun risque. Donc oui, je vais lui donner mon point.
01:02:02Il prend aucun risque ?
01:02:04Il annonce la victoire sur la pelouse
01:02:06du Sparta-Prague et c'est pas risqué, ça ?
01:02:08Non, non. Mais excusez-moi, par rapport à ce qu'a montré
01:02:10Brest depuis le début
01:02:12de la Ligue des Champions, c'est pas une folie
01:02:14d'imaginer aller gagner à Prague.
01:02:16Eh bien, les amis, Brest est en train
01:02:18et j'adore Eric Kroos,
01:02:20c'est rien à voir avec ce que je pense de Brest
01:02:22mais je pense que Prague, c'est pas forcément
01:02:24alors c'est pas une grande équipe, mais c'est justement des matchs au piège.
01:02:26Oui, mais ils ont montré contre les autres.
01:02:28On voit aujourd'hui qu'ils sont en difficulté sur leur terrain.
01:02:30La Ligue des Champions, c'est pas pareil.
01:02:32C'est jamais pareil, mais je pense que ça va pas être si facile que ça.
01:02:34J'ai bien envie que tu aies raison,
01:02:36mais je te dis non, je pense que ça va pas être facile.
01:02:38Eric Silvestro !
01:02:40Il est rentré dans ce studio, parce que je me souviens du début de saison.
01:02:42J'ai pas voulu regarder, Eric.
01:02:44Il va me la mettre.
01:02:46J'avais l'impression que Brest serait, après la victoire
01:02:48contre St-Ongraz dans les 24, on m'a dit
01:02:50Oh là là ! Oh là là !
01:02:52Et là, je vois que tout le monde, maintenant, voit Brest carrément gagner à Prague.
01:02:54Dans les 8. Aucun problème.
01:02:56Ils seront dans les 8. Ils se baladent le week-end.
01:02:58Bon, Brest au programme avec la fin du match.
01:03:0070 minutes de jeu, toujours 1-0 pour les niçois.
01:03:02Et Saint-Étienne-Strasbourg.
01:03:04Eh oui, intéressant, Saint-Étienne en grand danger.
01:03:06D'un look bio, c'est un point quoi.
01:03:08Merci à tous, on refait le match.
01:03:10Retour la semaine prochaine, même endroit, même heure,
01:03:12à 19h, la quotidienne, tous les jours,
01:03:14sur l'appli et les plateformes partenaires.
01:03:16Et on laisse la place, à tout de suite,
01:03:18à Éric Sylvestre.

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