Autour de Philippe Sanfourche, retrouvez Sébastien Tarrago, Gilles Verdez et Stéphane Pauwels pour 1h30 de débats.
Au sommaire ce 13/01/24 :
- retour Monaco / Reims
- T.Henry évoque sa dépression : la souffrance est elle un passage obligé pour le haut niveau ?
- CAN / mercato : l'OM est il encore un club de foot ou un simple jeu de Monopoly ?
- Griezmann : meilleur joueur français depuis la Coupe du Monde ?
A 20h, les débats flash avec Carine Galli :
- PSG / Mairie de Paris : qui va craquer ?
- Beckenbauer, plus grand défenseur de l'histoire ?
- Deschamps met la pression pour savoir fin mai qui fera les JO. Aura t il gain de cause ?
- le PSG va t'il gagner à Lens demain ?
Regardez On refait le match du 13 janvier 2024 avec Philippe Sanfourche.
Au sommaire ce 13/01/24 :
- retour Monaco / Reims
- T.Henry évoque sa dépression : la souffrance est elle un passage obligé pour le haut niveau ?
- CAN / mercato : l'OM est il encore un club de foot ou un simple jeu de Monopoly ?
- Griezmann : meilleur joueur français depuis la Coupe du Monde ?
A 20h, les débats flash avec Carine Galli :
- PSG / Mairie de Paris : qui va craquer ?
- Beckenbauer, plus grand défenseur de l'histoire ?
- Deschamps met la pression pour savoir fin mai qui fera les JO. Aura t il gain de cause ?
- le PSG va t'il gagner à Lens demain ?
Regardez On refait le match du 13 janvier 2024 avec Philippe Sanfourche.
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00:00 Vous êtes sur RTL.
00:02 Philippe s'en fout.
00:08 On refait le match jusqu'à 20h sur RTL.
00:10 Bonsoir à tous, très heureux de vous retrouver comme chaque samedi 19h, 23h, 4h de grand direct foot sur RTL.
00:26 Eric Silvestro sera à la baguette de RTL Foot après 20h30 avec au programme un très alléchant Rennis.
00:34 D'ici là, on refait le match.
00:36 Votre émission de débat qui repasse au cribe toute l'actualité de la semaine.
00:41 De la pelouse aux vestiaires, institutions médias, politiques, business et même psychologie ce soir.
00:46 Tout ce qui fait l'univers du ballon rond décrypté par vos chroniqueurs préférés à mes côtés ce soir.
00:52 Le procureur Gilles Verdez, bonsoir.
00:54 Bonsoir. Sébastien Tarago de la chaîne L'Equipe.
00:57 Bonsoir Philippe.
00:58 Bonsoir Sébastien.
00:59 Et notre voix belge éternelle de RTL, Stéphane Powell.
01:03 Bonsoir Stéphane.
01:04 Bonsoir Philippe, bonsoir tout le monde.
01:05 Voilà, meilleur vœu à ceux que je n'avais pas encore vus sur ce plateau dont on refait le match.
01:11 Au sommaire ce soir, direction Monaco déjà dans un instant pour revenir sur cette victoire de Reims 3 buts à 1.
01:18 En principauté, Mickaël Lefebvre nous attend dans un instant.
01:22 Trois grands débats ensuite jusqu'à 20h.
01:25 Thierry Henry révèle des années de dépression dans le foot.
01:29 Je pleurais tous les jours.
01:30 La souffrance est-elle un passage obligé pour le très haut niveau ?
01:34 L'OM qui patine, privé déjà de 7 joueurs et qui va encore vendre au Mercato.
01:38 Est-ce encore un club de foot ou juste un immense Monopoly ?
01:42 Et puis Griezmann, meilleur buteur de l'histoire de l'Atletico.
01:46 Est-il tout simplement le meilleur joueur français depuis la dernière Coupe du Monde ?
01:50 Après 20h, on ouvrira les débats flash avec l'arrivée de Karim Ghali.
01:53 Une question, la réponse en 45 secondes chrono.
01:56 Quatre débats flash ce soir, vous en avez l'habitude.
01:59 La bagarre autour du Parc des Princes qui va craquer en premier le PSG ou la Mairie de Paris.
02:03 Beckenbauer est-il le plus grand défenseur de tous les temps ?
02:07 Deschamps qui met la pression sur les joueurs et les clubs pour savoir dès fin mai qu'il fera les JO.
02:11 Aura-t-il, oui ou non, gain de cause ?
02:13 Et puis le PSG, va-t-il signer à l'Anse demain sa première grande victoire à l'extérieur de la saison ?
02:18 Voilà pour le programme Ili Rich.
02:20 On est ensemble jusqu'à 20h30.
02:22 Merci d'être avec nous.
02:24 On refait le match. C'est parti !
02:26 Allez, tout de suite, direction la principauté, le stade Louis II.
02:35 18ème journée de Ligue 1, Monaco-Reims.
02:37 Victoire net, sans bavure, 3 buts à 1 des Rémois.
02:40 En terre, Monegasque, Mickaël Lefebvre, bonsoir.
02:43 Bonsoir Philippe, bonsoir à tous.
02:45 Ils nous ont fait un sacré match, les Rémois.
02:48 Ils ont été chirurgicaux, cliniques.
02:50 Ils ont fait très mal à l'ASM.
02:52 C'est exactement ça. Sur leurs deux premiers tirs, quasiment, dans cette rencontre,
02:55 ils ont marqué deux buts, les Rémois, avant d'assommer l'AS Monaco en toute fin de match
02:59 par un superbe but de Matou Zioua.
03:02 Une frappe extérieure, pied gauche, en pleine lucarne.
03:04 Ben Yedder avait pourtant égalisé pour les Monégasques au retour des vestiaires.
03:09 Mais c'est vrai que trop de maladresse et devant et derrière pour Monaco.
03:12 C'est un petit peu normal pour cette équipe de l'ASM,
03:15 plombée par cette défense depuis le début de la saison.
03:18 Il y a six joueurs à la Cannes et en Coupe d'Asie.
03:20 Alors, de l'autre côté aussi, attention, il y a des absents du côté du stade de Reims.
03:24 Six joueurs également, mais c'est vrai que ce soir,
03:27 cette équipe championnoise a fait plaisir à montrer de très belles choses
03:31 avec des très beaux buts et l'inévitable Thomas qui avait ouvert le score pour cette équipe Rémoise.
03:36 Reims remonte à la cinquième place du classement.
03:39 Les Monégasques avaient l'occasion de repiquer à Nice la seconde place.
03:43 Et bien reste troisième, ça commence à ne plus être du tout un hasard, cette affaire Rémoise.
03:47 Merci beaucoup, Michael.
03:49 On te laisse partir aux vestiaires parce qu'on sait que c'est très loin.
03:52 Oui, il faut marcher.
03:53 Au stade 8-2 pour aller recueillir les réactions que l'on entendra avec plaisir
03:57 dans RTL Foot et dans la matinale demain matin.
04:00 Voilà donc, très surprenant, messieurs, ou pas, cette victoire de Reims à Monaco.
04:03 Vous étiez en dégai?
04:05 Tout compte fait, j'étais un peu sévère avec Will Stills, parce que parfois il y a des comportements...
04:10 Vous commencez directement sur l'entraîneur.
04:12 Je vais vous expliquer, il y a des trucs qui m'énervaient avec son truc à Sunderland,
04:15 ayant fait un peu de trop je trouve.
04:17 Mais il faut constater que son équipe joue vraiment bien au football.
04:20 Je peux me permettre de le critiquer, il a un peu de sang belge.
04:22 Et je dois constater qu'effectivement, son équipe développe un jeu un peu sexy quand même.
04:28 Ce n'est pas génial, mais en tout cas, il fait les résultats.
04:31 Pour revenir sur Monaco, moi je les avais vu gagner en coupe contre Lange.
04:35 Je m'étais dit, ils vont se faire Reims.
04:37 Ben non, rien ne va plus.
04:39 Alors il y a la canne, mais pour les deux.
04:41 Je précise, pour nos deux éditeurs, on avait d'ailleurs fait un débat sur la question,
04:45 vous parliez de Sunderland.
04:47 Le débat s'était posé, Will Stills avait fait un aller-retour express à Londres.
04:52 Lui assure que c'était pour voir sa petite amie.
04:55 Il a de l'ego, mais c'est de bonne guerre.
04:58 L'information était parue dans l'équipe, comme quoi Will Stills était plutôt allé vendre son projet à Sunderland
05:06 avec la possibilité de partir au milieu de saison.
05:09 Effectivement, on peut joindre l'utile à l'agréable, c'est un paragone.
05:12 Surprenant ou pas, Gilles Verdez, cette victoire de Reims ?
05:17 Non, moi ce que j'aime bien à Reims, c'est la cohérence du recrutement.
05:20 Sur le papier, ça paraît hétéroclite.
05:23 Un Allemand U21 de Brighton, un Danois, un international maltais venu de Saint-Gillois en Belgique.
05:32 Je trouve qu'il y a une cohérence.
05:33 C'est intéressant, on reparlera de clubs où j'estime que la cohérence est moindre.
05:38 Là, je trouve qu'il y a un équilibre.
05:40 On peut se tromper, bien entendu, mais je trouve qu'on recrute le titulaire,
05:45 et puis quelqu'un qui peut le suppler.
05:46 Il n'y a pas trois postes, mais je trouve que c'est intelligemment fait, c'est bâti.
05:51 Ce n'est pas toujours somptueux, mais quand ça marche, ça fait une équipe, je trouve,
05:54 qui est l'une des satisfactions du football.
05:55 Et pas chère !
05:56 Sébastien Tarragot, est-ce que c'est l'illustration Reims parfaite du fait que le football peut évoluer,
06:01 qu'on peut faire du trading, qu'on n'est pas les derniers à fustiger souvent dans cette émission,
06:08 mais qu'on peut travailler avec l'idée qu'on va revendre des joueurs,
06:11 on peut aller chercher de manière exotique,
06:13 mais si on crée du lien avec un projet sportif et avec un coach qui sait où il va,
06:19 ça peut donner des résultats.
06:20 Oui, mais bien entendu, après c'est normal que des clubs comme Reims,
06:23 de ce calibre-là, aient besoin de gagner de l'argent à travers les transferts.
06:28 Sinon, ces clubs ne vivent pas, donc ça, il n'y a pas de souci.
06:31 Quand il y a un projet sportif, on en reparlera tout à l'heure peut-être avec l'Olympique de Marseille,
06:36 quand le projet c'est l'argent, et uniquement l'argent, et le business, alors tout s'effondre.
06:43 Mais quand il y a un projet sportif, comme c'est le cas à Reims,
06:45 où il y a des gens qui travaillent bien, parfois avec des réussites, parfois avec des échecs, c'est normal,
06:49 on peut obtenir des résultats.
06:52 Après, je trouve que le parcours de Reims dit surtout la faiblesse des grands clubs,
06:57 en tout cas des clubs qui ont les moyens, comme Monaco, comme d'autres...
07:02 Kiko Dara quand même pour Monaco.
07:04 Oui, après ils sont toujours dans la course, même pour la Ligue des Champions,
07:08 c'est un peu faiblard derrière Paris, on le sait.
07:12 Ces clubs-là ont des difficultés à imposer ce qu'ils devraient s'imposer à travers leur budget.
07:18 Donc après à Reims, il ne faut pas non plus dire que Reims c'est la Jacques 70.
07:24 Je te rejoins pas jusque-là.
07:27 Reims peut se permettre à travers son statut de jouer un peu défensivement,
07:33 de jouer le contre, d'être bien en place et d'aller gagner des points face aux équipes
07:39 qui elles doivent essayer de s'imposer et d'imposer leur jeu.
07:43 Il y a des choses qui sont vraiment surprenantes dans le football, il n'y a pas de vraie vérité.
07:48 Gilles parlait du maltais de Thomas, très honnêtement,
07:51 moi quand j'ai vu qu'il le prenait à Reims, je l'avais vu au championnat belge,
07:56 bon joueur, mais ça se te rejoint sur le vrai niveau du championnat de France.
08:01 A son but, il ne demande rien à personne, il est magnifique.
08:04 C'est un bon joueur, mais là il fait une saison extraordinaire.
08:06 Mais moi je n'aurais pas mis une pièce, enfin une demi-pièce, mais ils ne se sont pas trompés.
08:10 Après il y a quand même un problème monégasque, je trouve que là,
08:13 les choix tactiques à minima sur ce match, on peut juger plus globalement,
08:17 mais sur ce match, je ne sais pas, mettre Balogun sur le banc et le faire rentrer à la mi-temps,
08:21 en remplaçant Akliyouch, je trouve que ça a traduit une impréparation du match.
08:25 Balogun physiquement est plus puissant, il a manqué, je trouve que c'était un match
08:29 où il aurait pu s'imposer, faire mal à cette équipe de Reims,
08:32 qui a de mon avis, athlétiquement, pris la mesure de Monaco.
08:35 - Il ne croit pas à l'association Bénéder Balogun, ça arrive de temps en temps,
08:41 mais l'entraîneur n'y croit pas. C'est pour ça que je ne suis pas d'accord avec toi sur l'impréparation.
08:45 On peut trouver qu'il se trompe.
08:47 - Il l'a fait en deuxième mi-temps Sébastien, de toute façon il l'a créé dans l'urgence en deuxième mi-temps,
08:51 c'est ça que je lui reprends.
08:52 - C'est marrant ce que vous dites, parce qu'Eric Silvestro, notre ami Eric Silvestro,
08:56 qui connaît bien la S-Monaco, lui dit "je l'aime bien ce coach,
08:59 mais ça fait quelques matchs qu'il me surprend, qu'il fait des drôles de trucs".
09:02 Pour juger, mais je rejoins Sébastien.
09:05 - Pour tenter d'expliquer en tout cas.
09:08 - Je pense que son match il le prépare bien, mais c'est un entraîneur comme tous les entraîneurs,
09:11 qui a ses convictions et est convaincu que les deux ne peuvent pas jouer ensemble.
09:14 Moi je pense que c'est une erreur.
09:15 - Pourquoi il l'a mis en deuxième mi-temps alors ?
09:16 - Parce qu'il perd et parce qu'il ne s'en sort pas.
09:18 - C'est son choix, comme dirait Louis-St-Henri Quier, c'est moi le coach, c'est moi qui décide.
09:21 - C'est moi qui décide. Comme vous d'ailleurs.
09:23 - Vous n'avez pas à venir me titiller comme ça.
09:25 Tout le monde est d'accord.
09:26 19h14 sur RTL, on refait le match, la première pause.
09:30 Tiens, je vous signale également qu'il y a la 20e journée de Ligue 2,
09:33 qui débute à 19h ce soir.
09:36 Donc tous les matchs sont en cours et pour l'instant,
09:38 seul Amiens a ouvert la marque.
09:39 Amiens qui mène 1-0 sur la pelouse de Valenciennes.
09:43 On se retrouve dans un instant et on va parler de la dépression dans le football
09:46 avec les révélations de Thierry Henry.
09:48 On va se poser la question de savoir si c'est un cas isolé
09:51 ou s'il faut craindre finalement pour l'ensemble des joueurs professionnels.
09:55 On va voir ça tout de suite.
09:56 On refait le match ce soir avec Gilles Verdez, Sébastien Tarragot et Stéphane Pouwels.
10:12 Avec Karine Galli qui nous retrouvera également à 20h.
10:16 Le foot jusqu'à 23h ce soir avec RTL Foot, Eric Silvestro, Xavier Domergue
10:22 et donc Karine Galli jusqu'à 23h ce soir.
10:24 Pour le moment, premier débat du soir sur un thème qu'on aborde assez peu fréquemment
10:29 mais que Thierry Henry a remis cette semaine sur le devant de la scène.
10:33 La dépression, le mal-être du footballeur de haut niveau.
10:36 Il s'est confié en anglais à l'émission "The Diary of CEO"
10:40 pour avouer qu'il a probablement été en dépression tout au long de sa carrière.
10:44 Et pour l'expliquer, il évoque en premier lieu son enfance,
10:47 le fait d'avoir été programmé footballeur contre son gré, bien évidemment,
10:51 par son père dès le premier jour.
10:53 La première chose qu'il m'a dit, c'est qu'il m'a mis en l'air
10:58 et il m'a dit "Ce bébé sera un footballeur incroyable".
11:03 Voilà, son père qui l'a soulevé comme ça, le premier jour de sa vie,
11:07 en disant "Ce sera un grand footballeur".
11:09 Thierry Henry qui parle de dépression, j'ai envie de dire, on pouvait s'en douter un petit peu.
11:14 Souvenez-vous, en septembre dernier, quand Alexis Bekka-Bekka,
11:19 le mentor niçois qui avait menacé de sauter d'un pont et qui heureusement s'était ravisé,
11:25 le tout frais sélectionneur des espoirs s'était exprimé sur le sujet
11:29 avec déjà une grande sensibilité.
11:31 J'aime beaucoup cette question, parce que c'est quelque chose qui est vraiment quand même important.
11:37 On a tous des problèmes. Des problèmes que tu as parfois du mal à digérer,
11:41 que des fois tu caches, tu montres un peu de sûreté,
11:44 alors que ce n'est pas vraiment le cas, tu n'es pas vraiment sûr.
11:48 C'est vrai que maintenant, ce n'est plus trop tabou de dire que j'ai peur.
11:51 C'est vrai qu'avant, à notre époque, si tu dis à quelqu'un "J'ai peur",
11:54 ça ne passe pas très bien, le message ne passe pas très bien.
11:56 Et puis comment aussi s'est véhiculé.
11:58 À un moment donné, si tu montres aussi de la vulnérabilité,
12:02 si en face de toi, on ne te montre pas d'empathie, tu te renfermes,
12:05 tu n'en parles pas, tu ne sais pas où aller, tu as honte.
12:09 Alors que ce n'est pas une honte, mais le premier réflexe que tu as,
12:12 c'est que tu as honte, c'est comme quand tu pleures.
12:14 Je dis bien souvent, le premier truc qu'on te dit, c'est "Excusez-moi".
12:16 C'est une émotion, pourquoi tu t'excuses si tu pleures ?
12:19 On est obligé, avec le recul, de se dire qu'il parlait peut-être aussi
12:24 un petit peu de lui, Thierry Henry, à ce moment-là.
12:27 Est-ce qu'on est là dans une histoire très personnelle,
12:30 très intéressante, mais personnelle ?
12:32 Ou est-ce qu'on peut extrapoler à l'ensemble des joueurs de football
12:36 de très haut niveau et se dire que finalement, sans souffrance,
12:41 il n'y a pas de très haut niveau ?
12:43 Il y a plusieurs choses.
12:44 Ce qui m'intéresse chez Thierry Henry, c'est la manière dont il raconte
12:48 sous une nouvelle forme, par exemple, l'anecdote du fameux 6-0.
12:52 Moi, j'avais fait un portrait de lui en 1998, "Titi des Ulisses".
12:55 Il avait raconté cette anecdote, 6-0, il marque 6 buts,
12:59 et son père après l'engueule en lui disant "T'as raté", tout ça.
13:02 Et ça, à l'époque, il me l'avait raconté, mais pas sous cette forme agressive.
13:07 Pour lui, c'était un des éléments, une des clés de sa réussite.
13:10 Et je trouve que toutes ces années après, il y a une relecture
13:13 qui me permet de voir clair dans son personnage, très lunatique, sombre,
13:17 changeant, noir, austère, pas sympathique, tout ce qu'il écrit
13:21 dans sa deuxième intervention.
13:23 Ce qui est intéressant, c'est que ça ne sort que bien après
13:25 chez les footballeurs.
13:26 Chez d'autres, c'est sorti pendant, ça a brisé leur carrière.
13:29 Comme Dele Alli, l'anglais, par exemple, qui lui a été victime
13:31 de traumatismes sexuels terribles, dépression.
13:34 Il y en a plein d'autres, comme Van Der Ville, l'ancien parisien
13:36 qui a eu sa carrière brisée par la dépression.
13:38 - Dolberg. - Voilà, exactement.
13:40 Donc, ce que je trouve intéressant chez Henry, c'est que ça peut délier
13:42 des langues et peut-être faire que des joueurs parlent pendant
13:45 leur carrière pour s'en sortir.
13:47 Lui, il a trop attendu.
13:49 - Mais moi, déjà, je voudrais qu'on fasse une différence,
13:51 qu'on établisse une différence entre la dépression et la déprime.
13:54 Et je pense que parfois, les sportifs, la déprime ou le mal-être,
13:58 les sportifs qui s'expriment ont parfois tendance à confondre.
14:02 Certains disent "j'ai été en dépression", alors que non,
14:05 la dépression, c'est une maladie.
14:07 - Il y a plusieurs stades dans la dépression.
14:09 On est soigné pour la dépression.
14:11 On est soigné avec des médicaments.
14:13 - Quand il dit "je pleurais tous les jours",
14:16 - Je ne sais pas s'il pleurait tous les jours,
14:18 c'est peut-être aussi une manière de s'exprimer.
14:20 - C'est une expression.
14:21 - Donc, ça, je trouve ça important.
14:23 Parce que je trouve qu'il y a certains joueurs, ces derniers temps,
14:26 qui l'ont dit un peu facilement.
14:28 C'est-à-dire que "j'ai été en dépression après une Coupe du Monde",
14:31 par exemple, je ne sais plus quel joueur avait dit ça,
14:33 "ça dure deux mois". - C'est pas une dépression.
14:35 - Il faut faire attention. - Le terme est parfois un peu galvaudé,
14:37 mais on a quand même l'impression que Thierry Henry va en profondeur.
14:40 - Il faut faire très attention au mot.
14:41 Après, moi je ne suis pas d'accord avec vous,
14:43 si vous établissez l'idée que
14:46 un sportif de haut niveau est plus fragile qu'un citoyen lambda.
14:51 Ce que vous voyez à travers l'exemple de Thierry Henry,
14:54 ça existe partout dans la société.
14:57 Et si demain vous venez à RTL,
14:59 et que vous êtes en dépression, le regard sur vous va changer.
15:02 Et ce qu'exprime Thierry Henry, vous le vivrez aussi.
15:06 C'est valable malheureusement partout dans la société.
15:11 La fragilité d'un coup que l'on montre à d'autres,
15:14 qui ne sont pas des intimes, qui ne sont pas des amis,
15:17 mais qui sont des collègues ou des copains,
15:20 change inévitablement le regard que l'on pose sur vous.
15:23 Et d'un coup vous devenez quelqu'un de fragile à leurs yeux.
15:26 C'est comme ça, c'est la société qui est ainsi.
15:29 Je suis persuadé qu'il y a plein de gens autour de vous, Philippe,
15:33 qui vivent des moments très difficiles.
15:36 Et vous ne le soupçonnez pas.
15:39 Et c'est ça qui est intéressant je trouve dans la prise de parole
15:42 de gens publics, comme Thierry Henry et d'autres,
15:45 parce que ça peut casser certaines barrières.
15:48 Et ça c'est intéressant.
15:50 Mais en revanche, il ne faut pas plaindre davantage
15:53 les sportifs de haut niveau que quelqu'un
15:56 qui travaille à l'accueil d'RTL ou de l'équipe,
15:59 ou d'un journaliste, ou d'une secrétaire médicale, etc.
16:03 Je pense que tout le monde vit un peu tout ça de la même manière.
16:07 - Est-ce que ce n'est pas un petit peu surreprésenté quand même
16:11 dans le sport de très haut niveau, et avec la pression de l'argent,
16:14 la pression médiatique qu'il y a précisément dans le football ?
16:17 - D'abord, dans les centres de formation, j'ai eu le bonheur
16:20 d'y travailler quelques années. Il y a plusieurs fléaux.
16:23 Le premier fléau, il l'a dit Thierry Henry,
16:26 je vais dire 50% pour donner un chiffre de parents
16:29 qui pensent que leur enfant est la poule aux œufs d'or,
16:32 et donc qui mettent une pression de malade.
16:35 Moi je l'ai vécu sur leurs gosses, et qui ne sont pas des Thierry Henry,
16:38 ils n'ont pas le niveau. Donc ça c'est déjà, pour un gamin,
16:41 il faut l'encaisser. On est tous père de famille ici,
16:44 on sait comment ça se passe. Deuxièmement, l'argent.
16:47 Vous pouvez faire ce que vous voulez, mais quand le gosse sait
16:50 qu'il pourrait éventuellement être dans un centre de formation
16:53 à l'école, et qu'il est le père de ses parents et d'une famille,
16:56 on lui met aussi indirectement une pression.
16:59 Bien sûr que tous les gosses ont eu une pression de réussir à l'école,
17:02 de réussir dans la vie de tous les jours. Mais il y a une espèce,
17:05 moi j'ai vécu dans des centres de formation, il y a une espèce d'ambiance,
17:08 je ne vais pas dire nauséabonde, mais qui sent le pognon,
17:11 qui sent la pression, et c'est dur pour les gamins.
17:14 - Ce que tu dis est vrai, mais des gosses
17:17 qui vivent par exemple dans des familles nombreuses,
17:20 dans des conditions difficiles,
17:23 qui partagent des chambres à 4 ou 5, et qui ont la pression
17:26 d'aller gagner 2000 euros,
17:29 elle est identique. - Mais bien sûr, c'est pas la même question.
17:32 - C'est un problème de riche.
17:35 - Attends, Gilles, juste une seconde. En fait Sébastien essaye de dire,
17:38 je l'ai bien compris, que c'est aussi un problème de riche.
17:41 - Non, je ne dis pas ça.
17:44 Ni je les plains davantage que les autres,
17:47 je les accable en aucun cas. Je sais à quel point c'est dur
17:50 de vivre à travers cette pression que tu décris
17:53 parfaitement bien, et qui est une réalité.
17:56 Mais, je pense encore une fois, qu'il ne faut pas
17:59 oublier le reste de la société. - La difficulté est partout.
18:02 - Il y a quand même un problème par rapport à ce que disait Sébastien,
18:05 c'est que là, on est sur quelqu'un
18:08 qui est star contre son gré. C'est pas une question de gravité
18:11 pour moi, c'est la spécificité d'Henri, qui a tout réussi,
18:14 un des meilleurs footballeurs du monde, et tout ça contre son gré.
18:17 Obligé de. - Tu penses vraiment, Gilles ?
18:20 - Ah oui, oui, oui, pour avoir vu son évolution,
18:23 je le relie à l'aune de ce mal-être.
18:26 C'est-à-dire qu'il n'a jamais été heureux.
18:29 Finalement, il disait "je suis malheureux de ne pas avoir eu le ballon d'or". Non,
18:32 il était malheureux d'être footballeur. C'est ça.
18:35 On retrouve ça chez les footballeurs, chez les acteurs,
18:38 c'est la notoriété, à ce moment-là.
18:41 On s'aperçoit que toute cette notoriété, elle est construite...
18:44 - Parce qu'on n'est pas préparé à ça, Gilles ? Parce qu'on n'est pas préparé à la notoriété ?
18:47 - Eux ne le sont pas, et ils s'écroulent. - Je vous propose d'écouter
18:50 Didier Deschamps, qui était l'invité exceptionnel
18:53 d'RTL Soir, avec Julien Célier,
18:56 cette semaine sur RTL, et qui s'est exprimé justement
18:59 sur cette question. Alors au départ, c'était plus sur le fameux
19:02 projet Mbappé, c'est-à-dire ce qu'on évoquait, les parents qui mettent la pression
19:05 aussi beaucoup par rapport à l'argent, et les éventuelles...
19:08 l'agressivité qui peut...
19:11 naître du fait de cette pression
19:14 permanente. Mais écoutez les mots de Didier Deschamps,
19:17 ils résonnent de manière toute particulière aussi à la lecture des déclarations de Thierry Henry.
19:20 - Vous demandez à 50 joueurs, à 100 joueurs
19:23 s'ils veulent participer au JO, ils vont tous vous dire oui.
19:26 Après, est-ce que c'est possible ? Est-ce que c'est réalisable ?
19:29 - L'intervention de Didier Deschamps,
19:32 qui s'exprimait sur la question des
19:35 enfants et de la pression autour d'eux.
19:38 - C'est malheureusement trop souvent le rêve des parents
19:41 que leur fils devienne footballeur, mais avec
19:44 pas forcément des gamins qui ont envie de ça et qui sont
19:47 super motivés. Ça rend un peu fou
19:50 les gens. Certains parents que je croise dans la vie de toujours,
19:53 "Ah, comment il faut faire ?" Mais laissez-les les gamins jusqu'à 12 ans,
19:56 mais qui s'amusent. Ça doit être du plaisir.
19:59 - Alors, juste Stéphane, moi je pose la question. On entend ça,
20:02 on est tous obligés de dire "oui, bravo, c'est bien, il faut remettre
20:05 un petit peu les choses à leur place et effectivement, il faut que les gamins puissent...
20:08 Mais est-ce que Thierry Henry serait devenu
20:11 Thierry Henry s'il n'avait pas eu des parents
20:14 qui veillent sur lui ? Est-ce que Karim Benzema serait devenu Karim Benzema
20:17 si son père ne l'emmenait pas au football ? Est-ce que Mozart
20:20 serait devenu Mozart si on ne l'avait pas mis au clavecin à 5 ans
20:23 fils de musicien ? - Philippe... - À ce moment-là, je veux dire, s'il n'y a plus
20:26 d'exigence, il n'y a plus de talent. - Philippe, je vous rejoins. - Il n'y a plus d'aboutissement.
20:29 - Je pense que vous êtes papa aussi et moi je suis papa aussi
20:32 et ce n'est pas parce que notre fille a un rêve ou bien le père
20:35 moi père, a envie que ma fille devienne, je dis une connerie,
20:38 une championne de tennis, qu'elle le sera. Donc il y a plein de facteurs. Il y a le talent,
20:41 il y a le travail, il y a les rêves. Moi je vais vous parler d'un sujet maintenant
20:44 qui me fait beaucoup de peine. Je vais vous étonner.
20:47 Le petit frère de Kylian Mbappé, ce qu'on est en train de faire,
20:50 ça va être un futur dépressif si on continue. - Mais non...
20:53 - Je m'explique. - Pourquoi tu dis ça ? - Parce que je vais aller au bout de ma pensée.
20:56 Le petit frère, est-ce qu'il est vraiment très talentueux ?
20:59 Ça, personne ne le sait encore. Là, il vit dans l'ombre.
21:02 On le met dans le noyau à Paris. Imaginez qu'à un moment, je ne le souhaite pas,
21:05 ça ne se passe pas bien avec son frère. Le petit frère, s'il se retrouve derrière
21:08 aux oubliettes, ça c'est dépression.
21:11 Et je termine, je pense que le vrai problème
21:14 dans les centres de formation, c'est qu'on ne travaille pas assez
21:17 l'aspect psychologique. J'y ai travaillé dans les centres de formation. Je pense que les gosses
21:20 ne sont pas tous préparés à l'échec. Tous les gamins ne sont pas préparés.
21:23 Ça va mieux. - Mais lorsque, dans toutes les familles,
21:26 lorsque un enfant réussit de manière
21:29 spectaculaire, devient médecin
21:32 par exemple, et que le petit frère
21:35 ou la petite sœur, ou la grande sœur d'ailleurs...
21:38 - C'est pas médiatisé. - Mais oui, mais...
21:41 - C'est pas dans les journaux. - Mais ils le vivent tous les jours quand même.
21:44 - C'est compliqué. - Ils le vivent tous les jours quand même, et certains arrivent à bien le vivre,
21:47 souvent à travers un cadre familial intelligent,
21:50 et d'autres le vivent très mal.
21:53 Partir du principe que Ethan Mbappé,
21:56 dont tout le monde s'accorde à dire quand même qu'il a du talent,
21:59 pas autant que son frère, mais qu'il a du talent,
22:02 partir du principe qu'il va faire un futur dépressif, bah non !
22:05 - Je pense que ça va être compliqué à gérer si ça se passe mal.
22:08 - On va reparler d'Ethan Mbappé et on va terminer sur ce sujet. On va refaire une pause.
22:11 Gilles Verdez également voulait intervenir.
22:14 On va refaire une petite pause, on refait le match et on termine ensuite
22:17 sur ce débat autour de la dépression dans le football
22:20 et des déclarations de Thierry Henry.
22:23 Et puis ensuite, on parlera de l'Olympique de Marseille.
22:26 Est-ce qu'on joue encore au foot ou est-ce qu'on fait simplement du business à l'OM ?
22:29 - RTL, on refait le match avec Philippe Sanfourche.
22:32 - Philippe Sanfourche,
22:35 on refait le match sur RTL.
22:38 - On refait le match sur RTL
22:41 avec Gilles Verdez, Sébastien Tarrago et Stéphane Powell.
22:44 Je vous rappelle que Reims l'a emporté
22:47 sur la pelouse de Monaco au 3 buts à 1
22:50 dans cette 18e journée de Ligue 1
22:53 et que ce soir, Rennes-Nice
22:56 vous verrez Rennes-Nice, l'affiche de la soirée dans RTL Foot
22:59 alors que la 20e journée de Ligue 2
23:02 se déroule également actuellement avec l'ouverture
23:05 du score d'Amiens sur la pelouse
23:08 de Valenciennes. Un autre but également à Bastia
23:11 où Bastia met 1-0 face à Angers sinon Grenoble
23:14 également. 1-0 face à Dunkerque, 0-0 sur toutes
23:17 les autres pelouses. Et puis en Angleterre,
23:20 gros match entre Newcastle et Manchester City, c'est la mi-temps, 2 buts à 1
23:23 pour les Magpies. Newcastle qui pour l'instant
23:26 est en train de faire un bon coup face à Manchester City.
23:29 On en termine sur notre débat
23:32 tiré Henri et la dépression.
23:35 Gilles Verdez, vous vouliez intervenir ? - Oui, je voulais revenir sur vos propos.
23:38 Vous disiez finalement, peut-être que si leur père
23:41 ne les avait pas forcés pour Henri
23:44 ou menés auprès des pelouses en permanence pour Benzema
23:47 ils ne seraient pas devenus. Mais Henri
23:50 il n'est pas devenu ce qu'ils sont devenus. Mais Henri, il est en train de nous dire
23:53 "je ne voulais pas être tiré Henri, je ne voulais pas être
23:56 Titi, je ne voulais pas être ce footballeur". C'est ça qui est plus problématique.
23:59 - Qu'est-ce qu'il dit vraiment ? - Il dit "on m'a forcé
24:02 je n'ai pas de plaisir, je pleure".
24:05 Est-ce qu'il le pense vraiment ?
24:08 - Est-ce qu'aujourd'hui, on lui dirait "tu as eu cette vie"
24:11 ou "tu as un métier, tu travailles à la poste"
24:14 - Ben oui, il dit ça. - Qu'est-ce qu'il choisirait ?
24:17 - Je pense que pour dire ça, il a fait
24:20 soit une analyse
24:23 soit il s'est livré, il travaille sur lui-même
24:26 et pour dire ça, c'est un profond mal-être.
24:29 - Oui, parce que tiré Henri, c'était vraiment très dur avec son papa.
24:32 Son papa était vraiment extrême
24:35 et en plus de cela, derrière, il y a eu des bêtises
24:38 qui ont été commises par son père au début de la carrière de tiré Henri.
24:41 Il s'est été mêlé de transferts
24:44 ça avait créé un gros problème
24:47 contractuel puisqu'il avait fait une bêtise.
24:50 - Il y a des choses à régler entre le père et le fils.
24:53 C'est quand même un personnage complexe.
24:56 On a toujours dépeint au-delà du joueur
24:59 qui connaît le football merveilleusement bien
25:02 qui a passé ses soirées, ses nuits à regarder des matchs
25:05 même lorsqu'il était joueur. Il pourrait couper aujourd'hui.
25:08 - Mais qui peut aussi être critiqué pour un effet de boulardin.
25:11 - Il revient au centre de l'arène
25:14 pour être l'homme qui va mener la sélection
25:17 "Espoir aux JO". C'est un garçon aussi
25:20 que j'ai entendu s'exprimer il y a quelques temps
25:23 lorsque on a fêté les 50 ans de l'INF Clairefontaine.
25:26 Il est venu s'exprimer avec des mots très forts
25:29 sur ce qu'il avait gagné là-bas
25:32 sur les valeurs qui avaient été inculquées quelque part.
25:35 Il remercie aussi un petit peu son père de l'avoir mis sur cette voie.
25:38 - C'est quelqu'un qui dans sa personnalité a toujours aimé partager
25:41 parler, même quand il était joueur.
25:44 Quand il était joueur, il parlait beaucoup. Il parlait football
25:47 mais il parlait beaucoup, beaucoup plus que les joueurs actuels.
25:50 C'est quelqu'un qui aime ça, il a besoin de ça.
25:53 Il aime et il partage. Et aujourd'hui, il a vieilli.
25:56 Il est né en 1977.
25:59 Il a 47 ans.
26:02 Et donc, il commence,
26:05 tout à chacun à cet âge-là, à faire un premier bilan.
26:08 Et donc, il l'exprime parce que c'est quelqu'un qui n'a pas de problème avec cela.
26:11 Et c'est bien.
26:14 - On conclut. - Sauf que son problème là,
26:17 Sébastien, c'est que sa vie est bâtie
26:20 sur du vide. C'est-à-dire qu'il ne parle que football.
26:23 Il est passionné de football. Sa vie, c'est le football.
26:26 Et là, il est en train de nous dire "C'était pas ma vie". Vous vous rendez compte ?
26:29 Pour lui, c'est terrible. Ça dénote une extrême lucidité
26:32 mais aussi, pour moi, un vrai problème psychologique.
26:35 - Gilles, t'as peut-être la réponse.
26:38 - C'est grave ce qu'il dit, je trouve. - Stéphane Powell, le mot de la fin.
26:41 - Il y a un point que moi, je n'aime pas chez Thierry Henry et je ne suis pas le seul.
26:44 Il a parfois, annexé de boulardise, un côté suffisant.
26:47 Je vous pose une question. Est-ce que ce côté suffisant
26:50 vient aussi de ce mal-être ?
26:53 - Une manière de se protéger ? - Une manière de se protéger ?
26:56 - Je ne sais pas, j'essaie de comprendre. - Il y a ça, mais il y a aussi
26:59 le fait que
27:02 Thierry Henry, comme d'autres, depuis l'âge de 17 ans
27:05 jusqu'à l'âge de 35 ans, et encore c'est le cas aujourd'hui,
27:08 on ne leur parle que d'eux toute la journée.
27:11 Ce qui n'est pas ton cas, ce qui n'est le cas de personne dans la vie, dans la société
27:14 normale. - Certains essayent quand même autour de cette table.
27:17 - Certains y arrivent, mais pas forcément
27:20 autour de cette table. - C'est pas bon. Ou alors ils ne sont pas là aujourd'hui.
27:23 - Eux, on ne leur parle que d'eux tout le temps.
27:26 Donc forcément, ça crée quand même
27:29 des dispositions psychologiques un peu particulières.
27:32 - Est-ce qu'il y a ce problème-là à l'Olympique de Marseille aujourd'hui ?
27:35 Je ne sais pas. Est-ce qu'il y a des joueurs de la dimension de Thierry Henry
27:38 qui ne parlent que d'eux ? On va se pencher sur la question
27:41 dans un instant.
27:43 On refait le match
27:45 avec Philippe Sanfourche.
27:48 RTL, on refait le match
27:52 avec Philippe Sanfourche.
27:54 Le but, le but, le but, le but, le but !
27:58 C'est Basse qui vient sauver son équipe.
28:00 Le 1 partout, dans les tout derniers instants.
28:03 Les Marseillais qui viennent protester auprès du camp arbitral.
28:06 Égalisation strasbourgeoise, climatisation
28:09 au Stade Vélodrome.
28:12 On a la rage.
28:14 On ne peut pas encaisser ce genre de but.
28:16 C'est pas la première fois que ça arrive cette saison.
28:18 Ça se répète un peu. On n'a pas fait ce qu'il fallait.
28:20 Il faut vite se remettre la tête à l'endroit,
28:23 récupérer, bosser.
28:25 Il va y avoir de gros matchs qui arrivent.
28:27 Il faudra être prêt.
28:29 - Voilà l'OM accrochée dans les derniers instants
28:34 à domicile hier soir face à Strasbourg.
28:36 1 partout, vous l'avez vécu dans RTL Foot.
28:39 Au commentaire, on l'a reconnu, Hugo Hamelin,
28:41 à notre voix marseillaise,
28:43 la réaction de Samuel Gigo.
28:46 Derrière, soyons francs messieurs,
28:49 l'OM hier a concédé le match nul.
28:51 Ils auraient presque pu le perdre ce match face à Strasbourg.
28:54 - C'est plutôt un bon point pour Marseille.
28:56 Je trouve que dans l'intensité, dans l'engagement,
28:59 dans le nombre de tirs, dans tout,
29:01 ils s'en sortent bien.
29:03 Ils se font remonter tardivement.
29:05 Mais je trouve que ça aurait été un peu une victoire usurpée.
29:08 Si jamais Marseille avait obtenu.
29:10 J'ai trouvé ça d'une pauvreté extrême, pour tout vous dire.
29:12 Et même Strasbourg, qui est souvent très pauvre,
29:14 avait l'air riche sur ce match.
29:16 - Ce qui est terrible, c'est que
29:18 tous les médias l'ont fait,
29:20 le débat depuis Noël,
29:22 en prenant la liste des joueurs 7, voire 8,
29:25 si on compte le jeune Muguet,
29:28 qui était donc pris pour la Cannes,
29:31 sélectionné pour la Cannes.
29:33 Et ce sentiment que l'OM ne s'est pas forcément
29:37 préparé de la meilleure manière à cette séquence.
29:40 - Ça c'est quand même une grande pitrerie.
29:43 Tout le monde sait que la Cannes,
29:45 c'est en janvier 2024, depuis combien de temps ?
29:48 Et tous les deux ans, on repart sur ce même cinéma.
29:52 Mais il faut arrêter, tout le monde le sait.
29:55 - Pas tout ça, on a vu Reims cet après-midi.
29:57 - Oui mais Reims a combien de joueurs absents ?
29:59 Beaucoup !
30:00 - Oui, sauf que ça a été pensé.
30:02 - Peut-être que ça a été mieux pensé,
30:04 parce qu'on accepte aussi l'idée de jouer avec plus de jeunes,
30:07 ce qu'on accepte moins à l'Olympique de Marseille.
30:11 Donc je ne veux pas entendre un président,
30:15 ou un directeur sportif, ou un entraîneur,
30:17 se plaindre de la Cannes.
30:19 C'est tous les deux ans, c'est en janvier.
30:21 - Sébastien, je vais dans la continuité.
30:23 D'ailleurs, Philippe, sans fourche,
30:25 dans votre émission il y a quelques mois,
30:27 je ne suis pas le seul,
30:29 nous nous sommes positionnés sur M. Longoria.
30:31 Et j'ai moi-même dit à l'époque, on m'a dit "tu vas fort",
30:33 j'ai dit "c'est un agent de joueurs déguisé".
30:35 Donc, je vais rééditer ce que je pense.
30:38 Je pense qu'il n'y a aucune vision sportive dans la durée.
30:41 C'est dit "one shot".
30:42 Quand on me dit que "under" est indispensable,
30:45 et que deux mois après on le vend,
30:46 enfin je peux vous faire une liste.
30:47 On a des mecs, sans le chaise,
30:49 on ne sait pas le garder parce qu'il coûte trop cher,
30:50 enfin je peux te faire le truc.
30:52 Moi j'ai connu ce monsieur, M. Longoria,
30:54 quand j'étais recruteur, et je l'étais aussi pour un club.
30:56 C'est un mec qui a un oeil, qui a un regard,
30:58 et qui a certainement un portefeuille.
31:00 Sauf qu'il ne fonctionne pas comme un dirigeant de club
31:02 avec un projet sportif dans la durée.
31:03 Il ne fait que de la chavance,
31:05 et chaque fois il y a des rentrées sportives.
31:07 Et des rentrées d'argent.
31:08 Quand ça sort, et quand ça rentre.
31:10 Et, je pense, et je me mouille,
31:12 qu'il doit certainement parfois être concerné aussi dans certains deals.
31:15 Alors c'est cruel ce que je vous dis,
31:17 alors vous allez me dire "mais donc je vais aller au bout de mes idées".
31:21 Il fonctionne, il fonctionne,
31:23 pas comme un directeur sportif,
31:25 pas comme quelqu'un qui a une vision à long terme
31:27 pour l'Olympique de Marseille,
31:28 quand il nous fait son truc, je vais démissionner,
31:30 je suis en dépression parce que les supporters le menacent,
31:32 puis deux jours après il revient, je suis là, zim zam zoom.
31:35 - Mais vous avez des infos sur les commissions,
31:37 parce que là vous entendez clairement qu'il touche sur les transferts.
31:39 - Mais donc, je ne suis pas dans une émission TV,
31:42 je suis en radio sur RTL,
31:43 je recoupe mes informations,
31:45 et donc je suis en train de te dire
31:47 que c'est connu dans le milieu
31:49 que M. Longoria est proche de certains agents,
31:52 et qu'il a pris maintenant un pseudo directeur sportif
31:54 pour essayer de colmater et faire croire que c'est l'autre qui fait les transferts,
31:57 parce que... - Il ne le fait pas trop croire !
31:59 - Mais quand on l'a annoncé, on a dit qu'il était presque...
32:01 - Ah vous croyez qui ? Médi Benatia ?
32:02 - Oui, il était presque directeur sportif,
32:04 ça c'était le comité du club,
32:05 je vous l'avais même li à l'antenne,
32:06 que c'était du jamais vu,
32:07 il est presque directeur sportif.
32:08 - Surtout la question c'est pourquoi il est venu ?
32:10 - Pourquoi il est venu ?
32:11 Et bien, donc je viens de vous répondre,
32:12 il est là pour que M. Longoria,
32:14 on ne le charge pas tout lui les erreurs du recrutement,
32:16 comme ça c'est un ensemble.
32:18 - On va prendre un exemple concret,
32:19 parce que là il y en a encore un qui est croquignolesque,
32:21 c'est Renan Lodi,
32:23 c'est un garçon qui a été acheté 13 millions d'euros
32:27 à l'Atletico de Madrid en début de saison,
32:30 qui est un des joueurs les plus utilisés aujourd'hui
32:34 par Gennaro Gattuso,
32:36 et parmi les pistes de recrutement sur le mercato cet hiver,
32:40 Pablo Longoria avait clairement dit qu'il fallait
32:42 recruter latéral gauche en plus,
32:45 justement pour le faire souffler,
32:46 pour avoir de la concurrence.
32:47 Bon, le résultat c'est que pour l'instant,
32:49 non seulement il n'y a pas un nouveau latéral gauche qui est arrivé,
32:51 mais que Lodi va partir selon vous,
32:53 c'est ce que je vous dis,
32:54 en Arabie Saoudite,
32:55 puisqu'il y aurait une offre d'Alilal
32:57 qui dépasserait les 20 millions d'euros.
32:59 Alors on se dit, tiens 20 millions d'euros c'est pas mal,
33:01 ils vont faire 7 millions d'euros,
33:02 non mais ça ne marche pas comme ça,
33:03 puisque sur les 20 millions d'euros,
33:06 il va falloir reverser 30% à l'Atletico de Madrid.
33:09 - De la plus-value.
33:10 - De la plus-value.
33:11 - Si ça ne ramène pas à l'OM,
33:12 ça ramène dans les caisses,
33:13 bien dans les poches de quelqu'un,
33:14 c'est-à-dire ceux qui font ces transferts,
33:16 c'est-à-dire les agents de joueurs,
33:17 le joueur je le souhaite,
33:19 et le responsable du club qui le font.
33:21 Quel est l'intérêt de vendre un joueur en pleine période maintenant
33:24 où tu n'as pas de remplaçant,
33:25 comme vous le dites si bien Philippe,
33:26 pour ne pas faire de plus-value pour le club ?
33:29 Excusez-moi si quelqu'un peut m'expliquer,
33:30 ou alors je suis vraiment très con,
33:31 c'est parce qu'il y a du business,
33:32 c'est du pognon,
33:33 il n'y a pas de stratégie sportive.
33:35 Si il y a une stratégie sportive,
33:36 il reste maintenant,
33:37 il ne part pas pour 20 millions.
33:38 Point barre.
33:39 Je vous propose d'écouter justement Pablo Longoria,
33:41 qui était interrogé par nos confrères de Prime Vidéo hier
33:45 lors de la rencontre face à Strasbourg.
33:48 Écoutez-le parce qu'on a l'impression
33:50 que quand il parle de Mercato, ce monsieur,
33:53 il est presque plus excité que quand il parle du match.
33:56 Pablo Longoria.
33:57 Dans le Mercato, toujours il faut être attentif,
33:59 mais toujours être en préparation.
34:01 C'est ce que je tiens à dire,
34:03 que tous les équipes sont bien travaillées.
34:05 Je suis très content de comment
34:07 notre cellule de recrutement,
34:09 avec notre conseiller sportif, Medhi Benatia,
34:11 et la commission qu'on fait avec Gigi Rich,
34:13 l'adjoint du coach,
34:14 et Gennaro Gattuso, Stéphane Tessier,
34:16 on travaille bien ensemble.
34:17 On espère être prêts pour les nouveaux défis
34:20 de ce Mercato que sont tous les jours comme ça.
34:22 Voilà, je trouve que ça tient de l'anecdote,
34:25 mais quand on entend au son de sa voix,
34:27 on a l'impression qu'il commente un résultat,
34:29 en fait une fin de match.
34:30 On le sait,
34:31 moi j'ai l'habitude de dire depuis quelques mois maintenant
34:34 avec Pablo Longoria
34:35 qu'il faut faire attention à ce qu'on dit,
34:37 parce que le procès n'est jamais bien loin.
34:39 Donc c'est difficile de parler de ce monsieur
34:41 sans aller dans la diffamation,
34:43 parce qu'à un moment il faut des preuves
34:45 sur les choses qui sont avancées.
34:47 Ce qui est certain,
34:48 c'est que pour lui comme pour d'autres,
34:50 ce qui compte aujourd'hui,
34:51 c'est de faire circuler l'argent.
34:53 C'est pas de faire circuler les joueurs,
34:54 c'est de faire circuler l'argent.
34:55 Donc de faire circuler les joueurs.
34:57 Et ça l'amuse beaucoup, c'est vrai.
35:00 Et donc il n'y a pas de projet sportif,
35:03 bien sûr que non.
35:04 Mais il y a quelque chose qui me fascine
35:07 chez ces dirigeants-là,
35:09 c'est comment ils arrivent
35:11 à endormir les propriétaires.
35:13 Parce qu'à un moment,
35:15 regardez la balance des transferts
35:17 à Marseille par exemple,
35:19 depuis trois ans.
35:20 Elle est négative.
35:22 On ne peut pas dire que les résultats sportifs
35:24 soient exceptionnels.
35:26 D'accord ? On est d'accord là-dessus ?
35:28 Non.
35:29 Donc à un moment,
35:30 qu'est-ce qui fait que le propriétaire d'un club
35:33 accepte tout ceci ?
35:36 Voilà.
35:37 Parce que les enveloppes de recrutement
35:39 sont quand même conséquentes.
35:40 Bah oui.
35:41 Donc à un moment,
35:42 il y a des intérêts communs
35:44 qu'il faudra établir.
35:45 Et souvent, en général,
35:47 on arrive à les établir quelques années plus tard.
35:49 Gilles Vardaise.
35:50 Moi ce qui me gêne énormément,
35:51 c'est que c'est à l'aune
35:53 de cette frénésie d'achat, de vente, etc.
35:56 que se lie toute l'architecture de Marseille.
35:59 Et c'est pour ça notamment
36:01 que les entraîneurs ne restent pas.
36:03 Un entraîneur ne peut pas rester dans une telle frénésie.
36:05 D'abord, il y a aussi le mercato des entraîneurs.
36:07 Mais surtout, aucun entraîneur ne peut faire
36:10 bâtir un projet de jeu.
36:12 Aucun entraîneur ne peut s'installer dans la durée.
36:14 Aucun entraîneur ne peut vouloir tel joueur ou pas.
36:17 Puisque c'est M. Longoria qui va décider
36:20 par rapport à ces mouvements perpétuels.
36:23 Donc du coup, ça empêche Marseille de s'installer dans la durée.
36:26 Pour moi, M. Longoria,
36:27 il empêche Marseille de redevenir un grand club.
36:30 Et une grande équipe.
36:32 Parce qu'il casse tout en permanence.
36:34 Il casse son jouet en permanence.
36:36 Pas celui du propriétaire, pas celui de l'entraîneur.
36:38 Donc pour moi, c'est quelqu'un qui est néfaste à Marseille.
36:41 C'est ça qui me déchire.
36:42 - Je ne sais même pas, c'est intéressant ce que tu dis,
36:44 je ne sais même pas si il pense, lui, un jour,
36:47 que ce soit un jouet ou s'il a un projet.
36:49 Lui, il ne pense qu'à faire des allers-retours, des transferts.
36:52 Lui, je ne suis pas sûr qu'il s'est dit un jour, un matin,
36:55 il se lève et il me dit "L'OM, on doit être champion de France".
36:57 Il rêverait pour faire des accords financiers.
37:00 Mais il n'est pas dans une optique de sport.
37:02 Je vous donne un exemple.
37:03 Shancel Mbemba.
37:04 J'ai lu hier que c'est le drame parce qu'il est parti à la canne.
37:08 Je signale quand même que Shancel Mbemba, au début de saison,
37:11 on ne voulait plus de lui, il ne jouait plus, il était sur le banc.
37:13 Donc il y a un moment, c'est le bel exemple...
37:15 - Ça arrive dans des clubs...
37:16 - C'est le bel exemple qu'il n'y a aucune stratégie.
37:19 Il n'y a aucune vision.
37:20 On peut parler maintenant de M. Enrique au Paris Saint-Germain,
37:22 on peut critiquer, il sait où il va.
37:24 Qu'on soit d'accord ou pas d'accord, mais dans sa stratégie de jeu...
37:28 - Là, c'est le coach.
37:29 - C'est le coach.
37:30 - C'est le coach.
37:31 Oui, mais on le laisse faire.
37:32 La direction apparemment de Paris le laisse faire.
37:34 Ici à Marseille, d'ailleurs...
37:35 - Quand tu perds de l'argent à Paris, c'est moins grave.
37:37 - Ce que vous venez de passer comme son, c'est extraordinaire.
37:40 Qu'est-ce qu'il dit M. Longoria ?
37:41 "Mathou, la cellule recrutement, elle a bien travaillé.
37:43 Le coach Gattuso, il est d'accord.
37:45 Tout le monde est d'accord avec lui, avec ce que lui, il fait.
37:47 Mais il se protège.
37:48 C'est sa manière de dire...
37:49 - Au mieux, il est président.
37:50 - On bosse bien, les copains.
37:52 Mais les supporters de l'OM, vous pensez qu'ils sont contents ?
37:55 - Oui, c'est ça le problème.
37:56 - Ça commence à changer.
37:58 - Ils sont mécontents de temps en temps quand il n'y a plus les résultats.
38:01 Mais sauf que dès qu'il y a...
38:02 En fait, il y a une espèce de frénésie autour du mercato,
38:05 qui est quand même un mercato permanent.
38:07 Puisque en gros, ça commence en mai.
38:10 Après, il y a juin, juillet, août, évidemment.
38:12 - Oui, on prend du rêve en permanent.
38:13 - Et après, ça reprend en décembre, fin novembre, décembre.
38:16 Et avec le mercato de janvier.
38:17 Et on continue à en parler un petit peu en février.
38:19 Donc on en parle tout le temps.
38:21 Et il y a une frénésie et une excitation sur des joueurs,
38:25 parfois, dont on se demande quand même pourquoi.
38:28 C'est-à-dire que l'été dernier à Marseille,
38:30 ils ont accueilli des joueurs, notamment NDI,
38:34 qui venaient de D2 anglaises.
38:36 - Comme si c'était un phénomène.
38:37 - Comme si ils avaient recruté Ronaldo.
38:39 - Parce que Marseillais, parce que retour à la maison.
38:41 - Non mais, donc il y a une frénésie et un intérêt.
38:43 - Ça, c'est de la communication de M. Langoria qui pour le fait...
38:46 - Oui, mais les gens vont quand même à Marseille.
38:48 - Ils vendent du rêve tout le temps.
38:49 - Jusqu'ici, ça fonctionnait.
38:50 On se demande si ce sera toujours le cas.
38:52 - Ça a fonctionné quand ? On regarde les résultats.
38:54 - Ça fonctionnait au niveau de la communication
38:57 et du message qui était reçu.
38:59 - Depuis son vref, au départ,
39:00 Philippe, il est extrêmement fragilisé, Langoria.
39:02 On voit qu'il navigue à vue.
39:03 Là, c'est même plus de six mois en six mois.
39:05 C'est jour après jour.
39:06 La décence serait qu'il s'en aille.
39:08 - Bon, on a beaucoup perciflé, là, je trouve.
39:11 On va prendre un peu plus de plaisir après la pause.
39:14 On va parler d'un garçon qui nous émerveille.
39:16 C'est Antoine Griezmann,
39:17 qui est désormais le plus grand buteur de l'histoire de l'Atletico de Madrid.
39:22 On va se poser cette question.
39:23 Est-ce que ce ne serait pas tout simplement
39:25 le meilleur joueur français depuis maintenant un an
39:28 et le retour de la Coupe du Monde ?
39:29 A tout de suite.
39:30 - On refait le match.
39:32 - Avec Philippe Sanfourche.
39:35 - On refait le match.
39:37 - Avec Philippe Sanfourche.
39:39 - Il précipite !
39:46 Antoine Griezmann !
39:50 Antoine Griezmann !
39:52 - Je suis bien ici.
39:55 Je sais que le club, le coach, les coéquipiers me font confiance.
39:58 C'est un plaisir de jouer ici.
40:00 C'est ça qui m'aide ensuite à être moi-même
40:03 et à prendre du plaisir sur le terrain.
40:05 - Antoine, c'est tellement un éclaireur du jeu.
40:10 Il a cette capacité technique.
40:13 Lorsque lui touche le ballon,
40:15 ça a une influence très importante sur l'équipe,
40:17 dans des positionnements différents.
40:19 Il a une telle générosité que...
40:21 Voilà.
40:24 - Antoine Griezmann a donc inscrit son 174ème but
40:28 sous le maillot de l'Atlético de Madrid.
40:31 Il devient seul meilleur buteur de l'histoire du club
40:34 devant Luis Aragona.
40:36 C'était à l'occasion de la Supercoupe d'Espagne
40:38 disputée mercredi dernier.
40:40 Je me rends compte que vous commentiez, Sébastien Tarrago,
40:42 sur la chaîne L'Equipe.
40:44 - C'était sympa, on ne va pas se mentir.
40:46 - Sacré match.
40:47 - Oui, sacré match.
40:48 - Bien fait au final pour l'Atlético.
40:49 - C'est autre chose que Strasbourg-Marseille.
40:50 On ne va pas se mentir.
40:51 - 5-3, ça fait un rire.
40:53 Antoine Griezmann, c'est un joueur que tout le monde aime
40:57 parce qu'il fait l'unanimité.
40:59 Mais tout le monde l'aime bien,
41:01 mais personne ne le place tout en haut de la pyramide.
41:03 C'est-à-dire qu'il est toujours un petit cran en dessous
41:05 et puis au final, il n'est pas le nom de la farce.
41:08 Il est central, il est vice-capitaine de l'équipe de France.
41:12 Mais est-ce qu'on prend un risque en disant
41:14 que c'est le meilleur joueur français depuis quelques mois ?
41:16 - Pas un risque, mais pour moi c'est une contre-vérité.
41:19 Le meilleur joueur français, c'est Mbappé.
41:20 C'est ça le problème de Griezmann.
41:22 Il est le second de Mbappé pour moi.
41:24 D'ailleurs, il est vice-capitaine, vous le disiez.
41:26 Il marque moins de buts.
41:27 Il y a les stats pour Mbappé.
41:28 Mbappé est moins flamboyant.
41:30 Griezmann est essentiel à l'Atletico.
41:32 Mais je trouve qu'il sera toujours éclipsé par Mbappé.
41:36 Alors attention, on est au plus haut sommet du foot mondial.
41:38 Mais pour moi, le meilleur cette saison, c'est Mbappé.
41:41 - Il y a une vie avant Mbappé.
41:43 Et la vie avant Mbappé, c'était déjà Griezmann.
41:46 - Oui, mais là on dit, est-ce qu'il est meilleur aujourd'hui ?
41:48 - Pour moi, il est meilleur aujourd'hui, depuis un an.
41:50 Vous savez, il y a un truc, c'est marrant.
41:52 Il est victime de son comportement.
41:54 - Mais les stats, ça ne vous intéresse pas en fait ?
41:56 - Il est victime de son comportement.
41:58 Il peut être un peu fantasque, ses cheveux rouges.
42:00 - Il n'est pas trop fantasque.
42:02 - Il a des cheveux roses.
42:04 - Quand on lui dit "tu ne seras pas capitaine", c'est l'autre qui fait preuve d'une grande élégance.
42:07 Il dit "oui, pas de problème avec ça".
42:09 - Il a laissé fuiter, il voulait arrêter l'équipe de fin.
42:11 - En tout cas, en termes de communication, il montre une image qui est un petit peu...
42:16 C'est cruel, mais olé olé.
42:18 Mais moi, ce que je retiens, c'est que Didier Deschamps, il dit que chaque fois qu'il touche au ballon,
42:21 ça se transforme en or.
42:23 - Mais franchement, il n'y a jamais eu de fruit avec Antoine.
42:26 La seule erreur qu'il ait faite, c'est le jour où il a voulu se mettre en scène
42:30 sur la décision de quitter l'Atlético de Madrid pour aller au FC Barcelone.
42:35 Et là, effectivement, ça lui a été reproché.
42:37 Ça lui a coûté cher, d'ailleurs, quand il est parti à Barcelone un an plus tard.
42:39 Mais sinon, il n'a jamais fait polémique.
42:43 - Je ne parle pas de polémique.
42:45 Je parle d'une attitude un peu "rock'n'roll".
42:47 - Il y a des petites fantaisies, mais ça ne va pas bien.
42:52 - C'est l'impression que c'est un peu ce petit truc suprême
42:57 qu'on pourrait dire de lui que c'est un top joueur, ce que je pense.
42:59 On ne le dit pas parce qu'il y a des petits défauts.
43:02 - C'est un top joueur.
43:04 Mais après, il y a un moment, il y a une réalité.
43:06 Il n'y a pas un club, à part le FC Barcelone, qui s'en est mordu les doigts,
43:11 du top 5 européen, qui a voulu le prendre.
43:15 Qui l'a pris, en tout cas.
43:17 - Oui, mais le Barça l'a fait, alors que le Barça avait Messi, c'est pas rien.
43:21 - Le Barça s'en est mordu les doigts.
43:23 Et ça s'est mal passé.
43:25 - Est-ce que c'est du fait du niveau d'Antoine Griezmann
43:29 ou de la cohabitation avec l'Union Messique ?
43:31 - C'est embêtant vos questions, parce qu'on en arrive après, du coup,
43:34 à dire un peu de mal d'Antoine Griezmann.
43:36 Moi, je ne pense que du bien d'Antoine Griezmann.
43:38 Je n'en pense que du bien. J'adore le voir jouer.
43:40 C'est un plaisir.
43:42 - Il n'est pas à la table des grands.
43:44 - Il n'est pas à la table des grands.
43:46 Des plus grands.
43:48 - Et Mbappé y est.
43:50 - Il joue à l'Atlético de Madrid.
43:52 Il ne gagne pas de titres.
43:54 Et porter une équipe,
43:56 comme ont pu porter des équipes,
43:58 Cristiano Ronaldo, Lionel Messi,
44:00 Kylian Mbappé aujourd'hui en équipe de France et au Paris Saint-Germain,
44:04 Karim Benzema effectivement au Real Madrid,
44:06 c'est très différent.
44:08 - Si Griezmann était au PSG, il gagnerait les mêmes titres que Kylian Mbappé.
44:10 - Oui, mais il ne sera jamais ballon d'or.
44:12 - Il a fallu qu'il porterait le poids de la responsabilité.
44:14 - La peine n'est pas pour ça.
44:16 - Le poids de la responsabilité, c'est très dur.
44:18 Et c'est ça qui fait la différence entre
44:20 les très bons joueurs,
44:22 les grands joueurs
44:24 et le top mondial.
44:26 C'est ça la différence.
44:28 C'est un super joueur Antoine Griezmann.
44:30 Et il fait une carrière magnifique.
44:32 C'est déjà beau quand même.
44:34 - Vous disiez Mbappé non plus n'est pas ballon d'or.
44:36 Mais si vous mettez les deux dans la même équipe
44:38 et si l'équipe gagne, c'est toujours Mbappé qui aura le ballon d'or.
44:40 - Mais ça je voudrais le voir.
44:42 - En équipe de France, au PSG, si Mbappé joue à l'Atlético.
44:44 C'est toujours Mbappé.
44:46 Parce que c'est l'étoile.
44:48 - Mais quel étoile ?
44:50 - C'est la star, c'est le joueur qui aimante.
44:52 Griezmann est essentiel dans un collectif.
44:54 On est bien d'accord.
44:56 En équipe de France.
44:58 Mais il est essentiel et puis c'est Mbappé
45:00 qui marque des triplés en finale.
45:02 - Gilles, Gilles.
45:04 - Et Griezmann, il est sorti par son entraîneur.
45:06 Qu'on le voie ou non.
45:08 C'est comme ça.
45:10 Mais c'est pas grave encore une fois.
45:12 Pourquoi opposer ?
45:14 - Est-ce qu'il n'est pas quelque part victime de sa polyvalence ?
45:16 C'est quand même un joueur.
45:18 Il a marqué 305 buts dans sa carrière
45:20 alors qu'il n'est pas du tout
45:22 que à 50 points.
45:24 C'est que 30 buts de moins qu'Olivier Giroud qui a un pur 9.
45:26 - Je pense l'inverse.
45:28 Je pense que sa polyvalence, sa capacité à se battre,
45:30 à aller tacler,
45:32 lui a parfois donné une aura
45:34 que ne méritait pas certains de ses matchs.
45:36 C'est-à-dire que parfois, je pense qu'il a raté des matchs.
45:38 Notamment par exemple à la Coupe du Monde 2022.
45:40 Il a raté des matchs.
45:42 Mais comme il allait faire 3 tacles,
45:44 on applaudissait et on se levait.
45:46 - Il a écopé le milieu de terrain tout seul pendant un mois.
45:48 - Je vous dis, certains de ses matchs, Philippe,
45:50 je ne remets pas en cause
45:52 la qualité d'Antoine Griezmann.
45:54 Je dis juste que
45:56 cette capacité à se battre pour l'équipe,
45:58 à aller chercher des ballons
46:00 de manière un peu spectaculaire,
46:02 là, à l'inverse de ce que vous dites,
46:04 magnifiée.
46:06 - Pas efficace.
46:08 - Juste rectifié.
46:10 - Oui, c'est la fin.
46:12 - Il y a Mbappé à ce jour.
46:14 Sébastien dit qu'il n'y a pas beaucoup de grands clubs
46:16 qui voulaient Griezmann.
46:18 Mbappé, pour l'instant, il est toujours à Paris.
46:20 - Tous les clubs le veulent.
46:22 - Pour l'instant, tous les clubs, on ne voit rien.
46:24 - Stéphane, tu ne vas pas dire que les clubs ne le veulent pas.
46:26 - C'est un autre débat.
46:28 On termine sur Antoine Griezmann.
46:30 Le flash de 20h dans un instant.
46:32 Avec les débats flash, on va parler du Parc des Princes,
46:34 de Beckenbauer,
46:36 encore de Didier Deschamps,
46:38 et de l'affiche "Lance PSG", la grande affiche de demain soir en Ligue 1.
46:40 A tout de suite.
46:42 Les débats flash dans ce dernier quart d'heure.
46:54 On refait le match
46:56 toujours en compagnie de Sébastien Tarrago,
46:58 Gilles Verdez, Stéphane Pouwels
47:00 et Karine Galli.
47:02 On sera ensuite, aux côtés d'Eric Silvestro
47:04 et Xavier Domergue, jusqu'à
47:06 23h pour RTL Foot,
47:08 avec la grande affiche du soir
47:10 entre Rennes et Nice.
47:12 Troisième débat flash de la soirée.
47:14 Je vous le disais,
47:16 Didier Deschamps a été l'invité d'RTL cette semaine.
47:18 Il s'est exprimé
47:20 sur bien des sujets, et notamment
47:22 la question épineuse
47:24 de la cohabitation, enfin pas de la cohabitation,
47:26 mais du fait que l'euro et les JO
47:28 vont se succéder,
47:30 avec beaucoup de candidats et des difficultés
47:32 d'organisation.
47:34 En mettant, Didier Deschamps,
47:36 très clairement, une vraie pression,
47:38 écoutez-le, sur les joueurs
47:40 et sur les clubs, pour savoir,
47:42 très vite, à quoi s'en tenir avant l'euro.
47:44 Vous demandez à 50 joueurs,
47:46 à 100 joueurs, s'ils veulent
47:48 participer aux JO, ils vont tous vous dire oui.
47:50 Après, est-ce que c'est possible ?
47:52 Est-ce que c'est réalisable ? La seule chose
47:54 qui est importante, les choses seront
47:56 très claires, à partir du moment
47:58 où mon groupe
48:00 sera un rassemblement, c'est-à-dire
48:02 fermé, ça doit être clair,
48:04 savoir qui peut,
48:06 qui ira, qui ira pas.
48:08 Et ça servira aussi
48:10 à tirer un riz.
48:12 Alors Didier Deschamps, il a de grandes intentions,
48:14 c'est un homme qui compte
48:16 dans le football français,
48:18 et dans le football mondial, mais est-ce qu'il a quand même suffisamment
48:20 de pouvoir
48:22 pour se permettre
48:24 de mettre la pression à tous ses joueurs et d'avoir
48:26 gain de cause finalement à l'arrivée, qu'il soit
48:28 tout simplement au clair sur
48:30 les joueurs qu'il emmène à l'euro, qui fera
48:32 les JO derrière et qui ne les fera pas.
48:34 Karine Galli,
48:36 vous avez 45 secondes. - Eh bien je crois que Didier Deschamps
48:38 nous a fait du pipo, comme
48:40 souvent, parce qu'en fait, il s'en moque absolument de savoir
48:42 qui va faire les JO, parce que de toute façon,
48:44 c'est l'euro qui l'intéresse, et c'est bien normal, il est sélectionneur
48:46 de l'équipe de France, et l'euro est avant.
48:48 Donc en fait, de savoir si les joueurs vont
48:50 aller au bout, s'ils seront bouillis, s'ils seront prêts pour
48:52 tirer Henri, il s'en moque, et je le comprends.
48:54 Lui, c'est l'équipe A,
48:56 ce ne sont pas les Esports, et d'ailleurs, je ne comprends
48:58 pas qu'on l'interroge constamment là-dessus.
49:00 Je l'ai vu au JT de TF1. Question,
49:02 alors, est-ce que Mbappé va faire
49:04 les JO, mais elle n'a pas compris, la journaliste,
49:06 c'est Thierry Henry ou Didier Deschamps, qu'elle a devant ?
49:08 Didier Deschamps, ça ne l'intéresse pas. Lui,
49:10 il veut que tous les joueurs soient fixés sur leur avenir en club,
49:12 pour pas que ça parasite l'euro.
49:14 Les JO, ça n'intéresse pas.
49:16 - Eh bien là encore,
49:18 pas besoin de 45 secondes, c'est clair, c'est net,
49:20 pour Karine Galli, ça n'intéresse pas
49:22 Didier Deschamps,
49:24 donc quelque part...
49:26 - Elle n'a pas répondu à la question, du coup ?
49:28 - Ben, elle s'est positionnée là.
49:30 - J'ai répondu à ce que je voulais, c'est-à-dire
49:32 Didier Deschamps, qui fait semblant...
49:34 - Tu restes chez toi, tu te mets des questions, tu m'interroges.
49:38 - Didier Deschamps qui fait semblant...
49:40 - Et puis tu demandes à ton chien de savoir si c'est oui ou si c'est non.
49:42 - Didier Deschamps fait semblant de demander
49:44 quelque chose qui, au final, ne le concerne pas.
49:46 Il n'a pas besoin d'être fixé.
49:48 - Parce que pour tout vous dire,
49:50 donc là, je vous ai monté un son
49:52 pour que ça ne dure pas
49:54 deux minutes trente, mais il a développé
49:56 sur la question, en disant que c'était un travail
49:58 commun avec Thierry Henry,
50:00 que, évidemment, chacun allait y mettre du sien
50:02 pour faire les meilleures équipes possibles.
50:04 Je lui ai quand même demandé
50:06 s'il était possible qu'un joueur
50:08 comme Eduardo Kamenvinga, par exemple,
50:10 qui aurait l'âge pour être dans l'équipe
50:12 de Thierry Henry,
50:14 puisse,
50:16 peut-être, pourquoi pas, être réservé pour les Jeux.
50:18 Alors là, vous auriez vu sa tête !
50:20 - Jamais ! C'est impossible !
50:22 - Voilà, donc, quelque part,
50:24 la vraie question, c'est de savoir
50:26 si, dans l'équation de Didier Deschamps,
50:28 les JO entrent en ligne de compte
50:30 ou non. - Et j'ai répondu, c'est non.
50:32 - Donc êtes-vous d'accord avec ça ?
50:34 - Non, c'est oui. C'est un patriote
50:36 comme moi, les JO, c'est important pour Deschamps.
50:38 (rires)
50:40 - Ça fait longtemps que tu n'as pas parlé de Didier Deschamps, alors non ?
50:42 - Je crois Karine Galli.
50:44 Je ne suis pas sûr de la Saint-Arago.
50:46 - Je ne comprends pas ce que nous disait Karine, mais je vais lui donner le point.
50:48 - Alors, un point pour elle, grâce à sa dernière intervention.
50:50 - C'est donc Stéphane Pouels
50:52 qui va décider du point
50:54 ou non pour Karine Galli.
50:56 - Alors, d'abord, je vais donner le point à Karine,
50:58 et je veux aussi répéter ce qu'a dit
51:00 Karine Galli la semaine dernière, je pense, sur vos ondes,
51:02 où je l'ai entendu dire, en tout cas, quelque part,
51:04 et je la rejoins à 100%, c'est qu'il y en a ras-le-bol
51:06 de ces joueurs qui se peinent toute l'année,
51:08 qui sont crevés, fatigués,
51:10 la surcharge de match, c'est bien ce qu'avait dit Karine
51:12 dans une chaîne, et qu'en plus de ça,
51:14 maintenant, ils veulent tous faire les JO.
51:16 Mais si c'est les JO à Pékin,
51:18 vous pensez qu'ils veulent aller les faire ?
51:20 Côté patriotisme, c'est parce que c'est à Paris.
51:22 - Evidemment ! - Et donc, Karine Galli a la raison.
51:24 - Mais là, c'est stupide ce que vous dites.
51:26 - Non, ce n'est pas stupide, c'est cohérent.
51:28 - C'est parce que c'est à Paris qu'on s'y intéresse à ce point-là.
51:30 Les derniers JO, on ne sait même pas qui on a envoyé, on n'y était pas.
51:32 - Je répète,
51:34 moi, je pense que c'est simplement
51:36 une compétition qui s'appelle l'Euro qui est importante,
51:38 que des gens vont être fous,
51:40 et qui ne se sentent pas des cacahuètes.
51:42 - Moi, j'ai vu des finales de JO
51:44 comme... - T'es le seul,
51:46 comme Beckenbauer. - J'ai vu des matchs
51:48 de finales de JO.
51:50 - Ces matchs-là,
51:52 ça marque à vie
51:54 les joueurs, les gens qui assistent aux matchs,
51:56 et tout. Si jamais la France,
51:58 avec Bapé, Griezmann, et qui vous voulez,
52:00 gagnait les JO,
52:02 c'est un événement incroyable.
52:04 Si on gagnait l'Euro, puis les JO,
52:06 en foot, je ne sais même pas ce qui serait
52:08 le plus grand, le plus beau. Donc Deschamps le sait, ça.
52:10 - Vous estimez, par exemple, qu'en 1984,
52:12 la victoire aux JO est plus importante
52:14 que l'Euro ? - Non, Philippe, ça a
52:16 complètement changé. C'est Paris, là !
52:18 C'est Paris, c'est à Paris !
52:20 Les JO à Paris, c'est pour ça que Bapé
52:22 veut le faire. - On laisse tout combrer, alors.
52:24 - C'est un tournoi noyé dans une
52:26 immensité de... - C'est fou !
52:28 - Mais non ! - C'est énorme !
52:30 - C'est incroyable ! - Je sais que j'aime le foot,
52:32 mais pendant 15 jours, les JO, c'est pas la fête
52:34 du foot. - Mais là, oui ! Là, oui, à Paris,
52:36 avec Bapé et Miesma... - Non, déjà, arrêtez de dire à Paris,
52:38 parce que jusqu'au demi-final, c'est à Marseille.
52:40 - Mais les JO à Paris, à Recce, à Marseille,
52:42 alors qu'il y a une forcerie à Marseille...
52:44 - Et c'est quoi ? - Oh, pour ratiociner !
52:46 - C'est tellement prisé,
52:48 que ma famille a pris
52:50 des places, encore cet été, à 5 euros.
52:52 Ah bah oui ! - Ah bah dis donc !
52:54 - C'est tellement prisé ! Non mais,
52:56 au Philippe, ça s'en fout, je suis à raison, c'est une compétition
52:58 avec toutes les disciplines, excusez-moi,
53:00 parce que là, c'est l'affaire du siècle,
53:02 parce que c'est en France, deuxième Bapé,
53:04 si les deux premiers matchs, tu bats foot au football,
53:06 tu passes à côté, il n'y a plus personne qui en parle !
53:08 - Mais c'est l'équipe de football, évidemment !
53:10 - Bien sûr !
53:12 - Mais vous êtes toujours en train de s'escaper avec ça, c'est un sketch !
53:14 - Il y a quand même un bon exemple récent,
53:16 c'est le Brésil en 2016.
53:18 C'était énorme !
53:20 Et pour Neymar, par exemple,
53:22 et d'autres, il était inconcevable de rater
53:24 cet événement. - Il fallait rattraper
53:26 les nouveaux qui vont le rater ! - Il y avait une coupe
53:28 en Amérique,
53:30 c'était en 2016, la Coupe du Monde était en 2014.
53:32 - Mais si Léon Marchand, le nageur français,
53:34 bat tous les records possible,
53:36 si Teddy Riner
53:38 crée l'exploit d'être une nouvelle fois
53:40 champion olympique,
53:42 le foot à côté de ça au Géo,
53:44 c'est rien ! - Est-ce que vous pouvez rappeler quand même quelque chose ?
53:46 Ce sont les clubs qui décident. Donc Didier Deschamps,
53:48 Thierry Henry, ce que vous voulez,
53:50 - Oui, sur le plan légal ! - Là, on va arrêter
53:52 de parler de ça, deux secondes,
53:54 on va rappeler, ce sont les clubs qui décident.
53:56 Donc s'il y a un joueur qui évolue au
53:58 Real Madrid, c'est le Real Madrid qui décide.
54:00 - Comme Griezmann, qui est le petit compte. - Ou Bayern Munich, etc.
54:02 etc.
54:04 Donc Didier Deschamps peut éventuellement faire pression
54:06 par exemple, j'en sais rien, sur Kamavinga,
54:08 en lui disant, Kamavinga qui lui,
54:10 aurait l'âge, mais
54:12 pour lui dire, non, ne fais pas
54:14 les deux, etc.
54:16 Mais ce sont les clubs qui décident.
54:18 - Je suis mal à l'accord avec Sébastien, sur cette
54:20 compétition-là,
54:22 si jamais il y a le cas Kamavinga,
54:24 c'est pas Deschamps qui va appeler Kamavinga,
54:26 c'est Emmanuel Macron qui va appeler
54:28 le président du Real, en lui disant,
54:30 là, il faut arrêter,
54:32 c'est en France, c'est ce qui est nous, donnez-nous les meilleurs.
54:34 C'est pour ça que c'est essentiel.
54:36 - Non mais attends, Gilles ! - Je n'ai pas compris.
54:38 Je dis juste que, ce sont les clubs...
54:40 - Oui, mais les clubs céderont, Sébastien, là.
54:42 - Je ne sais pas. - Si.
54:44 - Non mais Gilles ! - Pour l'intérêt de la nation.
54:46 - Il faut que je dise un mot qui est très important, parce que justement, tu dis
54:48 Emmanuel Macron, et c'est ça qui est dramatique, c'est qu'effectivement,
54:50 le président de la République s'est positionné
54:52 sur ces Jeux Olympiques, et notamment sur le foot,
54:54 que c'est devenu une affaire d'État.
54:56 Pourquoi ? Parce qu'il sait très bien qu'on arrive
54:58 quand même avec ces Jeux, avec un espoir
55:00 de médaille qui est quand même très faible, que évidemment
55:02 la Marie-Josée Perret, on ne l'aura pas en 2024,
55:04 ça on est tous sûrs, le Stéphane Diagana,
55:06 on ne l'aura pas non plus, et donc vu qu'on est
55:08 quand même pas très embarqués... - Diagana,
55:10 aux Jeux Olympiques, il n'a jamais été extraordinaire, il a été champion du monde.
55:12 - D'accord, mais enfin, on n'a pas non plus de champion du monde en athlétisme actuellement,
55:14 donc ça c'est sûr que...
55:16 - Kevin Maier, il se débrouille bien.
55:18 - ...sous les épreuves d'athlétisme, en étant assez dépourvus
55:20 de chances de médailles. Et le problème, c'est que
55:22 pour ces JO, on aura de grandes difficultés
55:24 d'arriver dans les cinq premières nations,
55:26 ce qui est l'objectif que Oudéa Castelhan nous a dit,
55:28 donc on met tout sur le foot, parce que là, on se dit qu'on va peut-être
55:30 avoir une chance, sauf que le fiasco des JO,
55:32 ça ne sera pas "on est médaille d'or
55:34 au foot, ou on n'est pas médaille d'or",
55:36 mais non, mais c'est ça le sujet !
55:38 Emmanuel Macron et les politiques
55:40 ont fait des épreuves de foot
55:42 quelque chose d'important, parce que derrière,
55:44 c'est le désert de Gobi.
55:46 - Tout est à la raison, Kevin Maier.
55:48 - Non, pas tout est à la raison !
55:50 - Allez-y, suivez-le, Philippe !
55:52 - Je veux aux JO revanche !
55:54 - Et brièvement, Pedri,
55:56 en faisant une saison à 70 ou 75 matches,
55:58 et après une compétition l'été,
56:00 qui a continué à jouer avec l'FC Barcelone,
56:02 a peut-être gâché 4 ans de sa carrière,
56:04 donc il faudra faire attention en revanche.
56:06 - On est d'accord sur cette question-là.
56:08 Le dernier débat flash de la soirée
56:10 concerne la grande affiche
56:12 de demain soir,
56:14 qui d'ailleurs sera à vivre dans RTL Foot.
56:16 L'Anse-Paris-Saint-Germain,
56:18 le PSG qui avait pris un lourd 3 buts à 1
56:20 à Bollard l'an passé
56:22 au retour de la Coupe du Monde.
56:24 Paris qui n'a pas encore gagné
56:26 un seul grand match à l'extérieur,
56:28 notamment en Ligue des Champions cette saison.
56:30 Est-ce la grande première ?
56:32 Et c'est pour demain, Stéphane Pauwels,
56:34 vous avez 45 secondes.
56:36 - Alors,
56:38 le Racing Club de l'Anse,
56:40 s'ils font la dernière erreur qu'ils ont faite contre Monaco,
56:42 ils ont une petite chance.
56:44 S'ils font les 30 premières minutes qu'ils ont fait contre
56:46 Monaco en Coupe de France,
56:48 et qu'ils ont laissé, techniquement, ils étaient faibles,
56:50 ils ont laissé l'opportunité à l'adversaire de jouer,
56:52 ils vont ramasser contre le PSG.
56:54 Mendy est parti à la canne, il y a des solutions
56:56 dans le milieu de terrain.
56:58 Mais ça va être compliqué un petit peu
57:00 pour la Nahui et tout ça. Et puis surtout aussi,
57:02 l'entraîneur Franck Reis ne sera pas sur le banc.
57:04 Et donc je pense que cet ensemble
57:06 des choses fait que, bien malheureusement
57:08 pour mes amis de Chnor, je pense que
57:10 le PSG pourrait bien aller
57:12 gagner à Bollard
57:14 demain soir.
57:16 - Le verdict est donc très clair pour
57:18 Stéphane Pauwels. Oui, le PSG
57:20 va remporter son premier grand match
57:22 à l'extérieur cette saison.
57:24 Est-ce que vous êtes suivi par l'assistance ?
57:26 Verdict dans un instant, Karine Galli.
57:28 Mon point, lui, est attribué.
57:30 - Du Verdez ! - A cause de Socrates,
57:32 il n'aura plus jamais de points et il y aura
57:34 un match nul. Donc non.
57:36 - C'est donc Sébastien Tarragot
57:38 qui dans sa thérapie
57:40 entamée en direct
57:42 dans cette émission, va nous délivrer.
57:44 - Ce qui est sûr, c'est que ce n'est pas vous que j'irai voir si ça ne va pas.
57:46 Mais déjà, c'est un grand match.
57:48 Donc non.
57:50 Ce n'est pas parce qu'il parie
57:52 à s'imposer à Lens
57:54 que je dirais qu'ils ont gagné un grand match à l'extérieur.
57:56 Mais on va lui donner le point, même si c'est vrai
57:58 que pour Socrates, il ne le mérite pas.
58:00 - Voilà, le point pour tout le monde !
58:02 - Ils vont rester sur ça alors que les mecs racontent des suicides.
58:04 - Et les bisonnourges, votre truc !
58:06 - Les mecs qui restent sur la libre, on est contents !
58:08 - C'est du populisme à deux balles !
58:10 - Un homme accablé vient de rentrer
58:12 dans ce studio puisqu'il a suivi
58:14 la performance de Bonaco.
58:16 - On devrait inviter Daniel Van Buiten demain pour commenter
58:18 la rencontre avec nous. Ou peut-être
58:20 Franck Dumas ou Roger Vogel.
58:22 - Je ne sais pas, aussi, pour les derniers sponsors de l'histoire.
58:24 - Ça va les amis ?
58:26 - Ça va très bien. - Vous nous avez régalé.
58:28 - J'espère que ce sera le cas.
58:30 - Rennes-Nice ?
58:32 - C'est moins sûr là-dedans.
58:34 - Et le débrief de la ferve de Reims à Monaco ?
58:36 - Je pourrais peut-être évoquer aussi
58:38 cette victoire de Manchester City
58:40 sur le filet 3 buts à 2
58:42 face à Newcastle.
58:44 Merci à Spencer et Hugo à la réalisation.
58:46 On se retrouve la semaine prochaine à 19h.
58:48 On refait le match tous les jours.
58:50 N'oubliez pas, sur le podcast La Quotidienne avec Florent Gazan
58:52 sur les bonnes applis.
58:54 RTL, on refait le match.
58:56 Bonne fin de soirée.
58:58 Avec RTL Foot et avec Eric Sylvestreau.
59:00 ...