• il y a 11 mois
Autour de Philippe Sanfourche, retrouvez Dominique Severac, Florian Gazan et Carine Galli pour 1h30 de débats. Au sommaire ce samedi 27 janvier 2024 :
- débrief Nice / Metz
- ⁠Les Bleus ne prendront pas le train. Normal ou scandaleux ?
- L'OM joue-t-il sa saison ce soir ?
- ⁠la FFF a-t-elle fait une erreur en bloquant Hervé Renard ?

A 20h, les débats flash avec Eric Silvestro :
- Benzema / Arabie Saoudite : qui est le plus discrédité dans ce feuilleton ?
- ⁠Klopp : est il au même niveau que Guardiola ?
- ⁠Mbappé / Dembele / Barcola : le PSG a-t-il trouvé son meilleur trio offensif ?
- ⁠affaire Maignan : l'Italie a-t-elle enfin pris la mesure du problème ?
Regardez On refait le match du 27 janvier 2024 avec Philippe Sanfourche.

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Transcription
00:00:00 Vous êtes sur RTL.
00:00:02 Transports en commun.
00:00:04 19h, 20h30, on refait le match sur RTL.
00:00:09 Présenté par Philippe Sanfourche.
00:00:11 Bonsoir à tous, très heureux de vous retrouver comme chaque samedi, 19h, 23h, 4h, de direct foot sur RTL,
00:00:26 le grand direct de la Ligue 1 Marseille-Monaco, magnifique affiche, ce sera dans RTL évidemment dès 20h30.
00:00:33 D'ici là on refait le match, votre émission de débat pour décortiquer toute l'actualité de la semaine,
00:00:38 de la pelouse aux vestiaires, les institutions, les médias, la politique, le business,
00:00:42 tout ce qui fait l'univers du ballon rond décrypté par vos chroniqueurs préférés.
00:00:46 A mes côtés ce soir, Dominique Sévrac, le parisien.
00:00:50 Bonsoir et bonne année à tout le monde, puisque c'est ma première en 2024.
00:00:53 Mais oui, c'est encore le cas, on peut encore présenter ses voeux encore quelques jours.
00:00:57 Vous êtes un homme de terrain, on devait vous avoir la semaine dernière à Orléans.
00:01:01 Vous êtes sur le terrain, vous êtes sur tous les terrains Dominique Sévrac,
00:01:05 les terrains de Coupe du Monde, de Ligue des Champions, mais aussi la Coupe de France,
00:01:09 et c'est ce qui fait votre charme et votre éclectisme.
00:01:12 Votre talent en fait, et votre patience.
00:01:14 Florian Gazard, dont on découvre la douce voix que l'on entend tous les jours sur le podcast,
00:01:18 nous refait le match.
00:01:20 Bonsoir Philippe, bonsoir à toutes et à tous.
00:01:22 Bonsoir Florian et Karine Galli, qui nous fait l'honneur d'être là aujourd'hui pour toute l'émission.
00:01:28 Parce qu'on a pris l'habitude cette saison d'avoir Karine Galli pour les débats flash à partir de 20h.
00:01:33 Puis on la retrouve après avec Eric Silvestro jusqu'à 23h.
00:01:36 Eh bien là, c'est une soirée non-stop.
00:01:39 C'est la soirée Karine Galli.
00:01:41 Je me rappelle pas quand elle est là dès le début. C'est le jubilé.
00:01:43 Écoutez, c'est magnifique. C'est superbe.
00:01:45 C'est une grande soirée.
00:01:46 En revanche, on ne va pas parler chevaux ce soir.
00:01:48 Et pourquoi ? Le Prix d'Amérique est un grand rendez-vous que vous vivrez sur RTL et sur MC 103ème édition.
00:01:55 Beaucoup de suspense. Rendez-vous à Vincennes demain. Il fera bon en plus.
00:01:59 Il y aura un peu de Karine Galli aussi.
00:02:00 Beaucoup de Karine Galli.
00:02:01 Il n'y a aucune excuse pour ne pas venir parce qu'il fera bon.
00:02:04 Pas de pluie, pas de froid.
00:02:06 Les bourrins, on va en parler dans un instant.
00:02:08 C'est les meilleurs trotteurs du monde, ce ne sont pas des bourrins.
00:02:11 On parle de Nice-Metz nous.
00:02:13 On va retourner à Nice dans un instant.
00:02:15 Pour débriefer ce laborieux Nice-Metz qui a tout de même débouché sur la victoire des niçois.
00:02:21 Qui reviennent à 5 points du Paris Saint-Germain.
00:02:23 C'est un dauphin qui est là et qui fait peur, on l'a entendu à Kylian Mbappé pour la fin de saison.
00:02:29 C'est évidemment une boutade.
00:02:32 Les trois grands débats jusqu'à 20h.
00:02:34 Les bleus, on l'a dit, ne prendront pas le train pour aller à Lyon en mars avant France-Allemagne.
00:02:38 C'était une promesse de la Fed.
00:02:40 Pourquoi un tel revirement ? Marseille-Monaco ce soir, choc de la 19e journée.
00:02:45 La saison de l'OM déjà à 6 points du podium.
00:02:48 Ce joue-t-elle ce soir ?
00:02:50 Et puis Hervé Renard qui ne fera pas de pige en Côte d'Ivoire.
00:02:54 Bloqué par la Fédération qui est dans son droit évidemment.
00:02:59 Mais a-t-elle fait une erreur cette Fed en bloquant Hervé Renard ?
00:03:02 Après 20h, je vous le disais, les débats flash avec la participation d'Eric Silvestro ce soir.
00:03:07 On inverse les rôles. Eric Silvestro qui viendra pour...
00:03:11 - On revient avec Karim, mais c'est bien quand même. - Oui, c'est bien.
00:03:13 Alors vous connaissez la flash.
00:03:15 Une question, réponse en 45 secondes.
00:03:17 Le premier, ce sera le bras de fer.
00:03:19 Benzema, Arabie Saoudite, qui est le plus discrédité par ce feuilleton qui n'en finit pas ?
00:03:25 Jurgen Klopp qui quitte Liverpool en légende.
00:03:28 Mais est-il au niveau d'une légende vivante comme Guardiola ?
00:03:32 On se posera la question.
00:03:33 Le PSG face à Brest demain soir.
00:03:35 On a vu que Bappe, Dembélé, Barcola, c'était très prometteur.
00:03:39 Est-ce que le PSG a trouvé tout simplement sa triplette offensive pour la fin de saison ?
00:03:43 Et puis, moins drôle, le racisme, l'affaire Mike Ménihan, c'était la semaine passée.
00:03:47 L'Italie a réagi, est-ce suffisant ?
00:03:49 Est-ce que l'Italie a pris réellement la mesure de la polémique ?
00:03:51 Ce sera notre dernier débat flash de la soirée.
00:03:54 On est ensemble jusqu'à 20h30.
00:03:56 Merci d'être avec nous.
00:03:58 On refait le match, c'est parti.
00:04:04 Direction Nice tout de suite, on va retrouver Michael Lefebvre
00:04:07 qui nous a fait vivre ce grand match de football.
00:04:10 Bonsoir Michael.
00:04:11 Bonsoir à tous.
00:04:12 Un sommet du championnat de France.
00:04:15 Gagné, c'était étonnant, 1-0 sur pénalty.
00:04:19 Et encore.
00:04:20 Par l'OGC Nice de Varmes.
00:04:22 Le pénalty accordé par Madame Stéphanie Frappard est très généreux
00:04:26 pour les aiglons sur cette faute, ou pas d'ailleurs,
00:04:29 d'Evan Guessand dans la surface de réparation.
00:04:31 On jouait la 77ème minute de cette rencontre.
00:04:33 En première période, un pénalty avait été annulé
00:04:36 pour un hors-jeu très limite sur les niçois.
00:04:39 Qu'est-ce qu'il y a eu ?
00:04:40 Compensation de la part du trio arbitral et de l'arbitre assistant ?
00:04:45 On verra cela, on n'en sait rien.
00:04:47 En tout cas, c'est vrai que cette équipe de l'OGC Nice
00:04:49 a eu énormément de mal à se défaire de cette équipe de Metz
00:04:52 qui n'a absolument rien proposé cet après-midi à l'Allianz Riviera
00:04:56 pour faire un bon match.
00:04:58 Il faut deux équipes, il n'y en avait qu'une sur le terrain.
00:05:01 La Ligue du Métis a fait quelques arrêts dans cette rencontre.
00:05:04 Mais c'est vrai que l'OGC Nice n'est pas un beau dauphin
00:05:07 du Paris Saint-Germain pour le moment.
00:05:09 Mais l'OGC Nice prend 4 points d'avance sur Brest
00:05:11 et 5 points sur Monaco ce soir, avant les deux matchs.
00:05:15 - Juste une question, Michael, avant de te libérer
00:05:18 pour aller au vestiaire récolter toutes les réactions rapidement.
00:05:23 Toi qui suis ce club depuis de longues années,
00:05:26 qui le vois évoluer depuis le début de saison,
00:05:29 est-ce qu'il faut espérer que l'OGC Nice soit en Ligue des Champions
00:05:33 la saison prochaine ?
00:05:35 Est-ce que ce ne serait pas un cadeau très piégeux ?
00:05:37 Parce que là, il faudrait changer un paquet de choses.
00:05:40 - Non, mais il y aurait des investissements, peut-être,
00:05:43 de la part d'Igno si l'OGC Nice serait en Ligue des Champions
00:05:45 l'année prochaine, avec peut-être des joueurs un petit peu plus cotés.
00:05:50 Mais c'est vrai que dans le jeu que propose l'OGC Nice
00:05:53 depuis le début de la saison, c'est très moyen,
00:05:56 mais c'est efficace, ça gagne par la plus petite démarche,
00:05:59 encore une fois, ce soir.
00:06:00 Après, au niveau européen, oui, je pense que dans l'état actuel des choses,
00:06:04 ça serait quand même très compliqué de voir l'OGC Nice
00:06:07 faire un bon parcours en Ligue des Champions l'année prochaine,
00:06:10 ça c'est sûr.
00:06:11 - En plus, Philippe Cogniao, ça a l'air d'avoir d'autres priorités,
00:06:13 quand même, Manchester.
00:06:15 - On remercie Michael, parce que je le disais.
00:06:17 Bonne soirée.
00:06:18 - Restez éveillés à Paris.
00:06:20 - Je comprends qu'il vienne rentrer chez lui.
00:06:22 - Il y a encore un peu de boulot.
00:06:24 - Et des réactions, évidemment, à suivre,
00:06:27 et notamment tout à l'heure dans RTL Foot.
00:06:29 Donc, oui, petit tour de table rapide sur Nice,
00:06:31 on ne va pas faire la démission là-dessus,
00:06:32 parce qu'en plus, on l'a déjà vécu.
00:06:34 Souvent, Nice joue à 17h,
00:06:35 donc on est souvent amenés à débriefer.
00:06:37 - Et souvent, ils gagnent un zéro.
00:06:38 - Et on arrive toujours à la conclusion que...
00:06:40 - Non, mais Farid Ali ne nous a pas promis,
00:06:42 comme Louis-Henriquet, qu'il y aurait un avant et un après-Noël.
00:06:44 Donc, il ne nous a pas dit "mon équipe va progresser,
00:06:46 vous allez voir du football champagne".
00:06:47 Donc, bon, il reste sur leur idée.
00:06:49 Elle est minimaliste,
00:06:50 mais Nice, c'est un football qui ne m'intéresse pas,
00:06:52 je m'ennuie, ce n'est pas un beau dauphin.
00:06:54 Je préférais que Brest soit deuxième.
00:06:56 Malheureusement, Brest va demain à Paris,
00:06:58 il y a un risque que Brest perde.
00:07:00 Donc, l'écart avec Nice va se...
00:07:02 - Faites le match avant, vous !
00:07:04 - Non, mais bon, il y a un risque quand même pour les Brestois,
00:07:06 qui restent à 4 points de Nice.
00:07:08 Voilà, mais Nice, ce n'est pas l'équipe...
00:07:10 On l'a déjà dit ici, Philippe,
00:07:12 c'était un peu violent quand on était avec Sébastien.
00:07:14 C'était une équipe qui ne nous intéresse pas.
00:07:17 - Oui, Sébastien Tarragot qu'on salue.
00:07:19 Qu'est-ce que ça dit de la Ligue 1 ?
00:07:21 Parce que la saison passée, on avait Lens qui nous enchantait.
00:07:23 - Mais moi, je trouve que quand même Dominique
00:07:25 est un petit peu trop réducteur,
00:07:27 ou en tout cas, il balaie trop rapidement
00:07:29 le dossier de Nice, parce que justement,
00:07:31 je trouve que Nice, par rapport à l'effectif,
00:07:33 pourrait beaucoup mieux jouer.
00:07:34 Parfois, il y a des équipes,
00:07:35 quand elles gagnaient 1-0, on se disait
00:07:37 "Il n'y a pas beaucoup de qualité, il n'y a pas de talent,
00:07:39 tout est d'abord sur la scie défensive."
00:07:41 Je suis désolé, à Nice, je trouve qu'il y a du talent
00:07:43 sur toutes les lignes.
00:07:45 - C'est bien pour ça qu'on a énervé ?
00:07:46 - C'est bien, mais tu n'en parles pas.
00:07:48 Moi, par exemple, quand l'OM d'Elibop
00:07:50 gagnait quasiment tous ses matchs 1-0,
00:07:52 ils ont fini 2e cette année-là,
00:07:54 c'était décevant, mais ce n'était pas terrible
00:07:56 en termes de joueurs.
00:07:57 Et je trouve qu'à Nice, par rapport à ce qu'on a en Ligue 1,
00:07:59 qui n'est pas le top du top,
00:08:01 on a de la qualité, évidemment, dans les buts,
00:08:03 on a de la qualité en défense,
00:08:05 on a de la qualité au milieu terrain,
00:08:06 on a de la qualité devant et sur les côtés.
00:08:08 Et avec un effectif qui est aussi qualitatif,
00:08:11 on nous propose ce spectacle aussi restrictif.
00:08:14 C'est ça qui m'énerve. C'est à ce niveau-là
00:08:16 que je suis un petit peu déçu,
00:08:17 parce que vraiment, parfois, ils se mettent à jouer,
00:08:19 ce qui est très rare,
00:08:20 et quand ils jouent, tu vois qu'il y a de la qualité,
00:08:22 tu vois qu'ils peuvent faire mieux.
00:08:23 - Mais ça, c'est une remarque d'observatrice
00:08:25 et de passionné.
00:08:27 - Mais parfois, il y en a qui ne peuvent pas faire plus.
00:08:29 - Florent Gazan, est-ce que Farioli, il est arrivé,
00:08:31 en plus, il a des méthodes, elles ont été décrites,
00:08:34 il a même eu beaucoup de papiers pour expliquer
00:08:37 que c'était un garçon qui calculait beaucoup de choses
00:08:39 et qui est un peu l'entraîneur 2.0 sur bien des points.
00:08:42 Il n'est pas idiot.
00:08:43 J'imagine que lui aussi, il aimerait que ce soit flamboyant.
00:08:45 Si c'est comme ça, c'est peut-être parce qu'il a compris
00:08:47 qu'avec ces joueurs-là,
00:08:49 dans des plaies à Karine,
00:08:51 c'est comme ça qu'il faut faire, sinon ça ne marcherait pas.
00:08:53 - Ou alors, il ne veut pas se donner la chance d'essayer autre chose.
00:08:55 Ça marche, il gagne un zéro,
00:08:56 il marque les trois points à chaque fois, il avance,
00:08:58 mais c'est vrai que c'est un jeu stéréotypé.
00:09:00 On a l'impression que c'est des pions qui sont bridés,
00:09:02 qu'ils n'ont pas le droit de faire ce qu'ils veulent,
00:09:04 et donc c'est hyper frustrant de voir jouer Nice,
00:09:06 parce que comme le dit Karine, il y a quand même des bons joueurs sur le papier.
00:09:08 Mais là, on a l'impression que c'est une sorte de partie d'échec,
00:09:11 qu'ils ont chacun des mouvements à répéter,
00:09:13 et donc on voit tout le temps le même match,
00:09:15 on voit tout le temps le même score,
00:09:17 et c'est hyper frustrant.
00:09:19 À la rigueur, j'ai préféré ce soir voir Metz essayer de faire quelque chose,
00:09:23 de temps en temps de partir en contre.
00:09:25 C'était intéressant du côté Metz,
00:09:27 mais Nice, c'est hyper frustrant,
00:09:29 et surtout qu'il soit deuxième du championnat,
00:09:31 ça veut dire déjà que les autres ne sont pas devant eux,
00:09:33 ce qui pose la question globale
00:09:35 des grosses équipes qui finalement, depuis quelques saisons,
00:09:37 ne sont jamais là, à part l'année dernière,
00:09:39 Marseille qui finit deuxième, mais souvent, on est déçu par...
00:09:41 - Lens ? Lens deuxième ?
00:09:43 - Oui, Lens, pardon, deuxième.
00:09:45 En gros, on a le niveau des équipes top en France,
00:09:51 qui sont censées être top,
00:09:53 il a baissé.
00:09:55 - Je préfère regarder Clermont jouer au football,
00:09:57 qui essaye de se sauver, avec Pascal Gassien,
00:09:59 que de regarder le Nice.
00:10:01 - Et d'ailleurs, il n'y avait pas grand monde dans le stade,
00:10:03 pour une équipe qui peut revenir à 5 points.
00:10:05 - Ça va mal aller, on peut gagner 1-0 contre Metz,
00:10:07 qui n'est quand même pas le foudre de guerre,
00:10:09 même si Metz a eu 2-3 idées avec Bologny,
00:10:11 notamment aujourd'hui, d'essayer de ressortir proprement le ballon
00:10:13 avec les moyens du bord,
00:10:15 je ne connais pas le calendrier de Nice, mais ça ne va pas tenir.
00:10:17 On ne peut pas gagner 1-0 contre des pénalités.
00:10:19 - On ne va pas faire toute l'émission sur Nice,
00:10:21 parce que...
00:10:23 - Le championnat est encore long, Mme Gally.
00:10:25 - Il y a un prestige d'ailleurs, tu vois,
00:10:27 prochaine journée.
00:10:29 - Ce sera intéressant.
00:10:31 - On va faire une petite pause tout de suite,
00:10:33 et ensuite on va se pencher sur le premier gros dossier
00:10:35 de la soirée, avec cette information
00:10:37 qui nous a été distillée dès ce matin
00:10:39 par le Parisien,
00:10:41 l'équipe de France de football n'ira pas
00:10:43 comme c'était prévu, promis presque,
00:10:45 par le président de la fédération,
00:10:47 Philippe Diallo,
00:10:49 disputer ses deux matchs du printemps,
00:10:51 notamment le premier face à l'Allemagne,
00:10:53 à Lyon, on devait y aller en train,
00:10:55 et bien ça ne se fera pas, ce sera en avion,
00:10:57 pour quelle raison ?
00:10:59 On va en discuter dans un instant.
00:11:01 - Les équipes nationales de rugby,
00:11:17 ils ont une journée de transfert, c'est différent,
00:11:19 ils font un match toutes les semaines, tous les 15 jours,
00:11:21 nous on a un match tous les 3 jours,
00:11:23 quand vous jouez, vous devez arriver, vous entraîner
00:11:25 le veille de match, et disputer le match,
00:11:27 c'est un match de 28 heures, donc tout le temps
00:11:29 qu'on peut gagner, il est bénéfique,
00:11:31 l'intérêt aussi, c'est d'essayer de moins dépendre
00:11:33 des circonstances, des contextes,
00:11:35 et des gens, des autres professionnels,
00:11:37 il est évident que, par exemple sur un déplacement en train,
00:11:39 il y a des forces de l'ordre qui doivent être mobilisées
00:11:41 dans les gares, il y a bien évidemment le transfert
00:11:43 qui doit être assuré, puis c'est des trains
00:11:45 commerciaux, on ne peut pas léser non plus
00:11:47 les autres clients.
00:11:49 - Alors vous aurez reconnu, mon cher Dominique Sévrac,
00:11:53 la chanson de Dorothée,
00:11:55 - Tout à fait, "Tchouchou le petit train" évidemment,
00:11:57 et ben, je vois qu'il y a des spécialistes
00:11:59 dans la France !
00:12:01 - Et surtout, ce qui est le plus important,
00:12:03 Mohamed Sanadji,
00:12:05 - Commandant de police.
00:12:07 - C'est le responsable de tout ce qui est sécurité et logistique
00:12:09 autour de l'équipe de France, que nous avions
00:12:11 rencontré avec Nicolas Georgerot
00:12:13 à Clairefontaine, il y a de cela
00:12:15 quelques semaines, et qui nous avait expliqué la problématique
00:12:17 complexe de cette
00:12:19 volonté de
00:12:21 voyager en train.
00:12:23 - C'est un homme tout compétent dans le staff
00:12:25 de Deschamps, mais lui il est particulièrement.
00:12:27 - Oui, tout à fait. Parce que
00:12:29 évidemment, il y a les grandes idées,
00:12:31 et les grandes idées, c'est de voyager
00:12:33 en train. Et je vous propose de réécouter
00:12:35 aussi Philippe Dialot,
00:12:37 qui était
00:12:39 lors du mois d'octobre
00:12:41 dernier, qui avait présenté un grand plan
00:12:43 pour une
00:12:45 fédération plus vertueuse, dans le cadre
00:12:47 du développement durable,
00:12:49 de la protection de l'environnement
00:12:51 et de l'écologie, et qui s'était
00:12:53 quelque part un petit peu engagé
00:12:55 sur le fait de
00:12:57 pouvoir, dès ce mois de mars,
00:12:59 aller en train. On va entendre le train,
00:13:01 le son de Philippe Dialot,
00:13:03 sinon on le repassera un petit peu plus tard.
00:13:05 On va la voir un petit peu plus tard.
00:13:07 - Il n'est pas à l'heure comme un TGV.
00:13:09 - C'est un petit peu comme le train.
00:13:11 - Ça n'arrive jamais à l'heure un train. - Il n'est pas arrivé à l'heure.
00:13:13 Bon, en gros c'est un raté, parce que
00:13:15 ça avait été claironné
00:13:17 haut et fort, que finalement, sur tous
00:13:19 les trajets de moins de 3 heures,
00:13:21 à partir de 2024, l'équipe
00:13:23 de France voyagerait en train. Résultat,
00:13:25 on apprend, Dominique Sévrac dans Le Parisien ce matin,
00:13:27 que ça ne se fera pas. - Exactement.
00:13:29 Alors, est-ce que
00:13:31 Philippe Dialot, le président de la Fédération
00:13:33 Française, a été victime d'un effet d'annonce
00:13:35 et d'une volonté de faire de la com?
00:13:37 Je pense sincèrement, parce que
00:13:39 quand il avait annoncé ça, j'en avais parlé
00:13:41 avec des membres du staff,
00:13:43 qui disaient que ce n'était pas du tout arrêté,
00:13:45 qu'il s'était avancé, qu'il avait voulu faire
00:13:47 le show à la Fédération,
00:13:49 placer la Fédération sous le signe de l'écologie,
00:13:51 du développement durable, de la transition
00:13:53 écologique, de tous les thèmes
00:13:55 non pas à la mode, parce que ce sont des thèmes très
00:13:57 importants, qui sont primordiaux
00:13:59 pour notre avenir, mais qu'en fait, il s'était
00:14:01 avancé sans vraiment consulter
00:14:03 les membres influents du staff
00:14:05 et tout le monde disait "on court à la catastrophe",
00:14:07 parce qu'on ne va pas y aller en train, donc ça va
00:14:09 nous retomber dessus, on va nous dire "ben alors, attendez,
00:14:11 vous annoncez quelque chose, vous faites le contraire,
00:14:13 et donc vous passez finalement pour des
00:14:15 écocides, des climatocides,
00:14:17 des gens qui font du mal
00:14:19 en plus par des
00:14:21 argents, par des sponsors, donc
00:14:23 voilà, je pense qu'il s'est pris les pieds dans le tapis,
00:14:25 on savait qu'un jour, Philippe Diallo
00:14:27 ferait des erreurs parce qu'il n'était pas prédestiné à être
00:14:29 président de la Fédération, et ben je
00:14:31 pense que celle-là, c'est une belle boulette.
00:14:33 - Mais d'ailleurs... - Oui, justement,
00:14:35 Philippe Diallo, on l'a retrouvé, c'était le
00:14:37 19 octobre dernier, sur la question
00:14:39 du train, tout de suite.
00:14:41 "Nos sélections nationales prendront le train
00:14:43 dans tous les déplacements de moins de 3 heures."
00:14:45 "Avec Didier Deschamps, nous avons commencé
00:14:47 à étudier le déplacement
00:14:49 de notre équipe de France lors
00:14:51 des matchs qu'elle jouera en mars
00:14:53 à Lyon, pour faire en sorte que
00:14:55 notre équipe de France A donne le
00:14:57 bon exemple, et soit celle qui mette en lumière
00:14:59 cette politique de transition écologique
00:15:01 que nous portons, en assurant
00:15:03 notre déplacement à Lyon
00:15:05 en train." - Voilà, donc ça c'est un
00:15:07 discours de politique, j'ai envie de dire, sauf que là...
00:15:09 - Mais il faut quand même rappeler qu'après, effectivement,
00:15:11 c'était fait d'annonce, et Dominique l'a très bien expliqué,
00:15:13 tout de suite, au sein
00:15:15 du staff des Bleus, on avait été
00:15:17 très surpris, et donc derrière, Philippe Diallo avait déjà
00:15:19 un petit peu... - Trompé de la lune ?
00:15:21 - ...changé son discours en disant qu'ils allaient
00:15:23 faire le maximum. C'était acté, puis après
00:15:25 ça allait être
00:15:27 une volonté, et ils allaient essayer de faire
00:15:29 le maximum. Donc déjà, il a compris qu'il s'était
00:15:31 trompé, et moi, ça m'insupporte
00:15:33 qu'on demande toujours à l'équipe
00:15:35 de France notamment, et aux footballeurs,
00:15:37 d'être exemplaire, de donner le like,
00:15:39 etc. Moi, j'ai toujours pensé que c'était
00:15:41 extrêmement démago, qu'on arrête
00:15:43 de nous dire "en Angleterre, ça se fait", en Angleterre,
00:15:45 ça se fait, bravo ! Sauf que les supporters
00:15:47 ne se comportent pas de la même façon
00:15:49 globalement, en Angleterre et en France.
00:15:51 - Brest ou demain, vient en train. - Comment ?
00:15:53 - Brest ou demain, vient en train pour le PSG. - Oui, mais je crois
00:15:55 qu'à Brest, il n'y a pas Kylian Mbappé, je crois
00:15:57 qu'à Brest, il n'y a pas exactement la même
00:15:59 euphorie, lorsqu'il y a des gens. Je pense
00:16:01 que Pierre Lesmélou peut aller encore faire ses courses,
00:16:03 - J'espère. - Kylian Mbappé, tu sais, malheureusement, il ne peut pas.
00:16:05 Et donc, ça m'insupporte
00:16:07 qu'on dise, en fait,
00:16:09 "ils doivent montrer l'exemple". Non, parce qu'en fait,
00:16:11 ça sert à quoi de vouloir absolument
00:16:13 les faire voyager en train, alors
00:16:15 que ça va faire un bordel
00:16:17 absolu ! Parce que dans une gare,
00:16:19 si t'as le PSG qui arrive, c'est
00:16:21 une organisation absolument... - Où les bleus !
00:16:23 - ...démentielle ! Où les bleus ! Donc,
00:16:25 en fait, ce n'est pas possible aujourd'hui. Et lorsqu'on
00:16:27 a pris l'exemple du rugby, c'était pas bon non plus,
00:16:29 parce que je vous rappelle que le rugby avait comme sponsor
00:16:31 la SNCF. - Oui, j'étais très cadré.
00:16:33 - En étant sponsorisé par la SNCF,
00:16:35 t'avais tout intérêt à prendre le train.
00:16:37 Moi, ce qui m'insupporte, c'est quand il y a des politiques
00:16:39 qui pourront aller mettre leur petit bulletin
00:16:41 de vote, ils prennent un avion
00:16:43 ou ils prennent un jet, ils restent 20 minutes sur place.
00:16:45 Ça, c'est scandaleux ! L'équipe
00:16:47 de France n'a pas l'objectif
00:16:49 de régler tous les problèmes du monde.
00:16:51 C'est plus simple de voyager
00:16:53 en avion. Ce qui est scandaleux, c'est un bus qui
00:16:55 fait des allers-retours en étant vide.
00:16:57 Tout ça pour que... - Oui, pour porter l'éclat du club.
00:16:59 - L'hôtel, le stade, il y a effectivement
00:17:01 le bus floqué, PSG, Marseille, etc.
00:17:03 Ça, c'est scandaleux. - Le problème, Florent Gazan,
00:17:05 c'est que pour l'opinion publique, il y a un peu
00:17:07 ce côté, c'est-à-dire que tout le monde fait l'effort,
00:17:09 mais les stars du foot ne vont pas le faire.
00:17:11 - Non, mais déjà le problème,
00:17:13 c'est un truc de politique, c'est toujours, ils t'annoncent le truc
00:17:15 et en t'annonçant, ils te disent "on est en train
00:17:17 d'étudier la possibilité".
00:17:19 Et bien, étudiez-la la possibilité,
00:17:21 soyez si c'est
00:17:23 oui ou non, et puis après, vous annoncez.
00:17:25 Donc, ça, c'est là, typiquement, un truc de politique.
00:17:27 Donc, ça, forcément, ils se le prennent
00:17:29 dans le tapis. Après, le problème des déplacements,
00:17:31 c'est que, évidemment,
00:17:33 quand vous entrez dans une gare avec des stars,
00:17:35 donc il faut la sécurité, la police,
00:17:37 etc. Donc, ce que ça va générer
00:17:39 en empreinte carbone de déplacer
00:17:41 les bus de CRS,
00:17:43 etc., finalement, ça va être
00:17:45 plus polluant, quasiment, que
00:17:47 de prendre l'avion. Donc, au final, là encore,
00:17:49 c'est des trucs, on n'a même pas réfléchi à comment ça peut
00:17:51 s'organiser. On annonce un truc, on fait
00:17:53 un peu de greenwashing, voilà.
00:17:55 - Mais là où tu as raison, Philippe, c'est que, là où vous avez raison,
00:17:57 Philippe, c'est que, de toute façon,
00:17:59 les footballeurs seront considérés
00:18:01 hors sol pendant très longtemps.
00:18:03 Quand on voit des photos de leurs vacances,
00:18:05 c'est des jets-ski, c'est bon, c'est des endroits paradis.
00:18:07 - Ben, les jets !
00:18:09 - C'est tous qui prennent un jet, comme nous, on peut prendre
00:18:11 un taxi, et encore, prendre un taxi, c'est pas donné à tout le monde.
00:18:13 Parce que, eux,
00:18:15 ont des moyens illimités.
00:18:17 Donc, ce genre de trucs, qui est une erreur
00:18:19 de la Fédération française, du Président,
00:18:21 va se retourner contre eux,
00:18:23 et ça va alimenter le côté hors sol,
00:18:25 même si Kylian Mbappé peut faire
00:18:27 des reportages à Envoyé Spécial
00:18:29 pour expliquer comment il gère son argent.
00:18:31 De toute façon, c'est foutu.
00:18:33 Pour la majorité des gens,
00:18:35 les footballeurs se foutent de la planète,
00:18:37 se foutent de l'environnement dans lequel ils évoluent,
00:18:39 ce qui n'est pas complètement faux non plus, parce qu'ils ont
00:18:41 un mode de vie qui est... - Ah ben, ce qui est sûr,
00:18:43 c'est que, pour avoir un petit peu travaillé sur le sujet
00:18:45 aujourd'hui, et avoir eu des gens à la Fédération,
00:18:47 tout le monde sait que, de toute façon, il y avait
00:18:49 un côté un petit peu...
00:18:51 symbolique, enfin, totalement symbolique
00:18:53 et grotesque à faire ça, puisque... - C'est complètement démago,
00:18:55 surtout. - Il y a un paquet de joueurs qui arrivent
00:18:57 pour aller à Clairefontaine,
00:18:59 et qui repartiront du stage en jet,
00:19:01 alors qu'entre-temps,
00:19:03 ils auraient pris le train pour la photo.
00:19:05 Mais ça ne change rien. Et surtout,
00:19:07 pour revenir sur le fond de la question,
00:19:09 les discussions ont quand même été loin
00:19:11 avec la SNCF, qui a fait une proposition,
00:19:13 mais pour un départ de la gare de Massy,
00:19:15 qui est la plus proche pour le TGV,
00:19:17 pour partir de
00:19:19 Clairefontaine, mais avec des horaires qui étaient quand même
00:19:21 très matinaux, et qui obligeaient
00:19:23 les Bleus, les joueurs, à se lever
00:19:25 à 6h, 6h30 du mat,
00:19:27 en veille de match, pour aller jouer
00:19:29 France-Allemagne le lendemain. Donc ça ne collait pas
00:19:31 avec des problématiques
00:19:33 de haut niveau. - On peut roupiller dans le train, normalement.
00:19:35 C'est plutôt fait pour ça. - Oui, surtout qu'ils sont
00:19:37 en première, j'imagine, non ? J'ai déjà vu beaucoup de gens
00:19:39 dormir. - Oui, mais c'est pas extrêmement confortable,
00:19:41 non plus. - Non, mais je crois que j'étais bienvenue. - Non, mais c'est quand même incroyable
00:19:43 qu'on veuille toujours demander des choses
00:19:45 aux footballeurs, alors que ceux qui nous représentent...
00:19:47 - Non, mais c'est eux qu'on demandait, là ! - Non, non, ceux qui doivent
00:19:49 être parfaits ne le sont pas.
00:19:51 Moi, je ne demande rien aux joueurs. - On leur a rien demandé, nous !
00:19:53 - Moi, je ne demande pas aux joueurs qui nous envoient
00:19:55 des images, où ils sont concernés
00:19:57 par les colons. - C'est eux qu'on demandait ! - C'est des
00:19:59 représentants de rien du tout, les footballeurs.
00:20:01 Ils représentent leur club de foot, c'est tout ! - Alors, un, il y a
00:20:03 des gamins, Karine, qui sont bouche bée devant mes
00:20:05 salles, les bars... - Et alors ?
00:20:07 Et donc, c'est Kylian Mbappé
00:20:09 qui doit faire l'éducation de tous ces gamins, leur disant qu'il faut
00:20:11 trier ses déchets, qu'il ne faut pas
00:20:13 prendre l'avion, etc. - C'est pas à lui de le faire tout seul,
00:20:15 mais ça peut aider ! - Non, mais non, mais...
00:20:17 - On marche sur la tête ! - Je pense qu'il y a plus
00:20:19 de gens qui écoutent Kylian Mbappé
00:20:21 qu'écoutent le président de la République. - Non, non, mais... - Il y a plus de gens
00:20:23 qui ont confiance en Kylian Mbappé, qui ont plus
00:20:25 comme modèle, symbole, icône...
00:20:27 - Eh bien, c'est peut-être un problème, en fait, parce que
00:20:29 les enfants, ils doivent avoir... - Le président, il aime la bagnole, en plus !
00:20:31 - ...exemples, a priori,
00:20:33 leurs parents ou des gens de leur entourage, parce que Kylian Mbappé,
00:20:35 a priori, n'est pas le père, le grand frère... - C'est pas là ou l'autre !
00:20:37 - ...ou l'aïde, par exemple. - C'est pas là ou l'autre ! Comme dit Philippe, ça peut contribuer !
00:20:39 - Non... - Et ensuite, ne dit pas... - On leur demande
00:20:41 des choses qui ne sont pas dans leur pays. - Et ensuite, ne dit pas qu'on leur demande des choses
00:20:43 puisque c'est Philippe Diallo qui a convoqué la presse pour nous expliquer
00:20:45 que l'équipe de France n'a rien demandé !
00:20:47 - Globalement... - On n'a rien demandé, nous ! - Non, mais globalement...
00:20:49 - On demande aux sportifs d'être exemplaires. Je ne vois pas pourquoi un sportif devrait être exemplaire. Un sportif est un sportif. - Carine, tu as pris la parole de manière vainement pour dire "je veux que l'équipe de France prenne le train, je veux que l'équipe de France prenne le train"...
00:20:58 Tu ne demandais rien ! Il n'y avait pas une pression médiatique, une pression sociale, une pression...
00:21:01 - On est totalement d'accord que
00:21:03 Philippe Diallo s'est avancé. Mais je te rappelle que, à la base,
00:21:07 tout ça vient après l'histoire du char à voile de Christophe Galtier. C'est dans la foulée qu'il y a eu ça.
00:21:11 Et à l'époque, quand Christophe Galtier fait
00:21:13 cette sortie qui est
00:21:15 hasardeuse et qui est
00:21:17 effectivement de mauvais goût, touuuuut le monde devait tomber dessus, et tous les politiques !
00:21:22 Alors que Christophe Galtier, pareil, est juste l'entraîneur du PSG,
00:21:26 qu'il avait fait une mauvaise sortie,
00:21:28 et que ce n'était peut-être pas la peine que tous les politiques aient un avis définitif sur les footballeurs...
00:21:32 - Oui, mais c'est pas... - D'ailleurs, Carine, pour vous, c'était génial pour les politiques, comme ça, en parlant, on s'en va...
00:21:36 - Je suis d'accord avec toi, mais ça... - Il y a une polémique qui dure cinq jours... - Et surtout, les Bleus n'avaient pas à s'en mêler. Qu'est-ce que la FED, c'était une histoire du PSG.
00:21:40 On sait très bien que quand c'est sur le PSG, de toute façon, ça ne concerne personne d'autre. Donc, qu'est-ce que les Bleus, et les yellow, ils ont dû se mêler de ça, quoi...
00:21:46 - Pour Madame Borne, à l'époque, c'était génial, pendant cinq jours, on ne parlait plus de sa politique. - Oui, mais c'est pas normal !
00:21:50 J'aimerais aussi que parfois, les footballeurs, quand on passe leur temps à leur taper dessus, ils disent "mais attendez,
00:21:54 on ne doit pas vous rendre des comptes aux priorités !" - Je te rappelle que j'ai regardé un article qui dit que Karim Benzema était un danger public !
00:21:58 - Oui, oui ! - Ah, ça, c'est un autre débat ! On l'a fait la semaine passée ! - Ah, il était bien !
00:22:02 - Les footballeurs ont aussi le droit de répondre. C'est quoi le plus important, que Christophe Gaëtier fasse cette sortie, ou qu'un maire ou un député
00:22:09 pour aller mettre son petit bulletin de vote, il prenne un jet ? - Il prenne un jet, bon, j'en sais rien. En tout cas, toujours est-il qu'ils ne prendront pas le train
00:22:16 au mois de mars, mais ils feront tout pour faire les choses. - Pourquoi pas un bus ? - Un flexibus ? - Un flexibus !
00:22:21 - Ça reste quand même un sujet important pour la Fédération et pour l'équipe de France. Et donc, cet été, en Allemagne, il y a deux matchs, vous le savez, au premier tour,
00:22:29 qui s'y vont à Dortmund et à Dusseldorf, qui sont proches du camp de base des Bleus. Et donc, il est prévu que les trajets se fassent avec le car des Bleus,
00:22:36 parce que c'est une heure, une heure et demie, deux heures à l'entrée. - Et parce qu'il n'y a pas d'élan sportif ! - On arrête les voyages avec des cars vides !
00:22:41 - Non, mais là, pour le coup, il sera plein, le car ! - Non, non, non, non ! Mais tu as très bien compris ce que je voulais dire !
00:22:45 - La pause, on fait le match ! Oui, oui, les cars font les voyages ! - Et bien, on arrête, ça, c'est pas compliqué !
00:22:49 - La pause, on fait le match et on va partir de l'Olympique de Marseille, qui joue contre Monaco ce soir. Est-ce que c'est le match de la dernière chance ?
00:22:55 Pour sauver la saison, à tout de suite !
00:22:57 On refait le match...
00:22:59 Avec Philippe Sanfourche.
00:23:02 19h20h30, on refait le match sur RTL.
00:23:07 Présenté par Philippe Sanfourche.
00:23:09 On refait le match avec, ce soir, Karine Galli, Dominique Sévra, Florian Gazan, Eric Silvesco, nous rejoindrons à 20h.
00:23:18 - On attend, les pieds fermes ! - Pour les débats flash.
00:23:20 - Et ensuite, il prendra royalement... - Son envol !
00:23:23 - Bah oui, les reines de l'antenne, jusqu'à 23h, pour la grande affiche du soir à suivre sur RTL, entre Marseille et Monaco.
00:23:32 Sachant que Nice s'est imposé 1-0, on en a parlé tout à l'heure.
00:23:34 - Ils ont pris le train à Monaco, ou pas ? - Metz, Monaco, je sais pas !
00:23:37 - Pour aller à Marseille, c'est pas très loin ! - Ah, c'est une bonne question !
00:23:39 - Ah oui, c'est moins de 3h ! - C'est une bonne question !
00:23:41 Alors justement, c'est l'objet de notre deuxième débat de la soirée, ce Marseille-Monaco.
00:23:45 Et donc pour l'OM, ça va être un petit peu déjà la première revanche pour Gennaro Gattuso,
00:23:51 qui avait débuté son aventure olympienne un soir de match à Louis II,
00:23:58 avec une rencontre où Marseille avait fini par lâcher prise et à perdre dans les dernières minutes.
00:24:03 Un souvenir douloureux pour Gennaro Gattuso.
00:24:05 L'OM qui est 7ème désormais de Ligue 1, à 6 points déjà de Brest, donc du podium.
00:24:11 Est-ce que Marseille peut dire au revoir au podium et donc à la Ligue des Champions,
00:24:17 une qualification directe en Ligue des Champions en fin de saison, s'ils ne battent pas Monaco ce soir ?
00:24:22 - Ils sont éliminés de la Coupe aussi, Philippe, donc il ne reste que la Ligue Europe 1.
00:24:27 De toute façon, est-ce que c'est un moyen de sauver la saison ?
00:24:30 Pour moi, la saison est un peu déjà foutue, elle ressemble un peu à rien.
00:24:33 Je sais pas si vous vous souvenez que Pancho Abardonado a été l'entraîneur au Parc des Princes,
00:24:37 qu'ils ont commencé avec un entraîneur espagnol qui restait 5 journées,
00:24:40 donc les supporters ont envahi, pas envahi mais à la commanderie, dans une réunion,
00:24:44 c'est parti complètement en vrille.
00:24:46 J'arrive pas à voir ce que Gattuso a vraiment changé.
00:24:49 Il savait très bien qu'il y avait des gens qui allaient partir à la Cannes,
00:24:52 il n'y a pas vraiment de remplacement.
00:24:54 Donc on se demande même Longoria s'il n'a pas perdu le fluide.
00:24:57 Pour moi, cette saison, elle est sans dessus dessous, elle ressemble à rien.
00:25:00 Elle n'a pas de fil conducteur.
00:25:02 Ils peuvent gagner ce soir et ne pas être sur le podium.
00:25:04 Ils peuvent perdre ce soir et être sur le podium.
00:25:06 Ils sont imprévisibles. Il n'y a pas de lecture possible de Marseille.
00:25:09 Est-ce qu'ils peuvent nous enflammer ce soir ?
00:25:11 Parce qu'au-delà de l'élimination à Arène en Coupe de France,
00:25:15 le contenu était d'une pauvreté terrestre.
00:25:18 Il n'y a aucune raison qu'il soit meilleur.
00:25:20 Moi je ne vois aucune raison de s'enflammer ce soir en voyant Marseille jouer.
00:25:24 Parce qu'effectivement, il y a cette élimination au tir au but qui peut s'entendre,
00:25:28 mais le contenu avant était d'une pauvreté absolue.
00:25:30 D'un côté d'ailleurs, on parle de Marseille.
00:25:32 Donc Marseille était extrêmement faible.
00:25:34 Le match d'avant, c'était Marseille-Strasbourg.
00:25:36 C'est Strasbourg qui a été meilleur.
00:25:38 Donc finalement, ça se termine sur un match nul.
00:25:40 Mais la meilleure équipe, c'était l'adversaire.
00:25:42 Et les résultats qu'il y a eu avant l'année 2024, au mois de décembre,
00:25:46 c'était des résultats positifs, mais face à des équipes qui étaient dans le dernier tiers du championnat.
00:25:50 Donc vraiment extrêmement malades.
00:25:52 Ils sont prévisibles.
00:25:53 Il y avait Clermont, il y avait Lorient, il y avait Lyon qui s'en était pris trois,
00:25:56 qui ne mettait pas un pied devant.
00:25:57 Il y avait les Rennes qui étaient en difficulté.
00:25:58 Donc c'était quand même des résultats face à des équipes très faibles.
00:26:01 Marseille n'a pas battu un seul gros.
00:26:03 Et Marseille a énormément de mal à faire du jeu.
00:26:05 On l'a encore vu face aux Rennes.
00:26:08 Il y a un manque de créativité terrible.
00:26:10 Le milieu de terrain, il faut arrêter de croire que Unai et Harit changent tout.
00:26:16 Ça change un peu.
00:26:18 Des gars qui savent faire une passe.
00:26:19 Non mais ils changent un petit peu, mais pas tout.
00:26:21 Et le manque de créativité, le manque de qualité dans cet effectif,
00:26:24 il est criant depuis le début de la saison.
00:26:26 Et donc la canne, c'est une bonne excuse aussi pour Longoria.
00:26:30 Parce que déjà, comme tu l'as dit, effectivement,
00:26:32 il savait, il n'est pas tombé un beau matin en se disant
00:26:35 "Tiens, il y a la canne en 2024, il va falloir que je trouve des joueurs".
00:26:38 Ce n'est pas vraiment une excuse, c'est plutôt un constat.
00:26:40 Et le fonds de jeu de l'OM a été quasiment inexistant depuis le début de la saison.
00:26:45 Que ça soit avec Marcelino, que ça soit avec Gattuso, ce n'est pas suffisant.
00:26:50 Donc Marseille, je suis d'accord avec toi, ne répondra pas au cahier des charges
00:26:54 et sa saison ne sera pas réussie.
00:26:55 Florent Gazan, on est sur cette ligne-là.
00:26:57 C'est-à-dire que Marseille, comme d'habitude, face à plus gros,
00:27:00 plus élevés, ou même peut-être perds.
00:27:02 Parce que Monaco ne va pas très bien non plus.
00:27:04 C'est quand même une rencontre de cartes vitales.
00:27:06 On a quand même deux malades.
00:27:07 C'est-à-dire que deux équipes qui sont assez inconstantes.
00:27:10 Donc c'est-à-dire que ce soir, Marseille peut battre Monaco.
00:27:13 Puisque Monaco est capable du meilleur comme du pire cette saison.
00:27:16 C'est un peu le Grand 8.
00:27:17 Après, cette Ligue 1 est tellement improbable
00:27:21 que Marseille peut aligner une série de 3 ou 4 victoires, c'est possible,
00:27:24 ils l'ont déjà fait, et se retrouver sur le podium.
00:27:27 Donc il n'y a aucune garantie, aucune certitude.
00:27:29 La seule qu'on a, effectivement, c'est que c'est très très très faible dans le jeu.
00:27:33 C'est très pauvre.
00:27:35 Et que voilà, Aubameyang a flambé pendant 3-4 matchs.
00:27:37 Donc on s'est dit, ça y est, c'est parti, Marseille sur le toit du monde.
00:27:40 Mais voilà, Aubameyang est revenu à ce qu'il a fait en début de saison.
00:27:43 Vitigna, bon ben voilà, c'est 30 millions, on n'a toujours pas compris.
00:27:47 Et puis globalement, tout le monde est décevant.
00:27:49 À part Vertout qui tient la baraque.
00:27:52 Mais c'est le seul.
00:27:53 Et donc, à un moment donné, il ne peut pas y avoir de miracle.
00:27:56 C'est pas parce que c'est l'OM qui a l'étoile et qui a le vélodrome
00:28:00 que ça peut suffire à gagner des matchs.
00:28:02 - Je croyais que Macron devait se lasser au bout d'un moment.
00:28:04 Ça fait combien de temps qu'il est là ce monsieur ?
00:28:06 Le bostonien ?
00:28:08 - 2016 ?
00:28:10 - En se souvient, c'est en ré-élection de son premier président.
00:28:12 Donc ça fait bien 8 ans.
00:28:14 8 ans avec aussi peu de résultats de constance,
00:28:18 autant d'entraîneurs, autant de joueurs.
00:28:20 - Oui, 2016.
00:28:21 - Je ne sais pas s'il suit ça avec assiduité.
00:28:23 - Assiduité, je ne pense pas, non.
00:28:25 Il est complètement délégué à Longoria
00:28:27 comme il avait délégué à Jacques Henréo.
00:28:29 Bon, il a fini quand même par le dégager.
00:28:31 Le premier président de l'ère McCourt.
00:28:33 - Il y a encore peu de temps, il était encore au conseil d'administration.
00:28:36 - Oui.
00:28:37 - Le constat, il est là quand même.
00:28:38 L'OM a un budget qui doit être, je ne sais plus, 270 ou 280 millions d'euros.
00:28:44 - Pas mal.
00:28:45 - Qui fait donc de l'OM une des plus grosses puissances du championnat.
00:28:48 - C'est plus que la Real Sociedad.
00:28:49 - Derrière, évidemment, le PSG qui est intouchable.
00:28:51 Mais on a vu ces dernières années que des clubs comme Lille ou Monaco
00:28:55 avaient réussi à s'engouffrer sur une saison pour être champions de France.
00:28:58 Et même sans être champions de France, la Coupe de France.
00:29:01 Toulouse a gagné, Nantes a gagné.
00:29:03 - Nantes a gagné, Rennes.
00:29:04 - Rennes l'a gagné.
00:29:05 L'OM n'a pas été foutu d'aller...
00:29:07 - Mais ça, c'est un énorme quoi comme Coupe de France.
00:29:09 - Je leur conseille de vraiment miser tout sur l'Europa.
00:29:12 - Comment tu veux qu'ils y arrivent ?
00:29:13 - Quand l'Europa, il y a Liverpool par exemple.
00:29:15 - Oui, peut-être qu'il y a Liverpool qui va se faire éliminer avant.
00:29:17 - Non mais s'ils veulent encore... Le thème, Philippe, c'est "sauver la saison".
00:29:20 Je vois plus que ça.
00:29:21 - Si, en battant le PSG.
00:29:22 - En battant le PSG, on fait le gros.
00:29:24 - Dominique...
00:29:25 - Ils l'ont fait l'année dernière en Coupe de France, ça ne servait à rien.
00:29:27 - Mais Dominique, il n'y a aucune chance que Marseille gagne la Ligue Europa.
00:29:29 La réalité, c'est que depuis que le 3e de Ligue des Champions est reversé en Ligue Europa,
00:29:33 en majorité, c'est un vainqueur final.
00:29:36 - Donc, Karine Lepopé, Karine...
00:29:38 - Mais Lepopé, ça sert à quoi ?
00:29:39 Ça ne sert à rien du tout.
00:29:40 - Bah, si tu suives en s'y rends.
00:29:41 - Ah, bah, fais rêver les gens quand même !
00:29:42 - Ah bon ?
00:29:43 Ah, parce que tu crois qu'ils ont rêvé quand ils se sont pris 3 buts face à l'Atletico au stade de Lyon ?
00:29:47 - Bah, jusqu'à ce soir-là, oui, il y avait eu du rêver.
00:29:50 - Donc, tu as vite fini par t'arrêter de rêver.
00:29:52 - Oui, j'ai dû rêver.
00:29:53 - Mais non, mais attendez.
00:29:54 Ils ont fait demi-finaliste face au Feyenoord en Ligue Europa Conférence et...
00:29:57 Et, il n'y a rien.
00:29:59 - Et, il n'y a rien.
00:30:00 - Et, on a fait une nouvelle Coupe d'Europe et c'est demi-finaliste.
00:30:01 Moi, je te parle d'une épopée, elle est jusqu'en finale et...
00:30:03 - Ouais, c'est quand même une bonne chose.
00:30:05 - Elle est de l'Union Européenne.
00:30:06 - Non, mais ça ne sert à rien.
00:30:07 Ce n'est pas un titre.
00:30:08 Il faut un titre à Marseille.
00:30:09 Et, comme tu l'as dit, la Coupe de France est une nouvelle fois ratée.
00:30:11 Et, c'est inadmissible parce que ça fait des années que ça dure.
00:30:13 89, leur dernière victoire.
00:30:14 - Bah, là, j'ai un parvis.
00:30:15 - Ça commence à...
00:30:16 - À part un titre de Paris.
00:30:17 - C'est pas aussi vieux que la chanson de Dorothée de tout à l'heure, mais on commence à s'en rapprocher.
00:30:19 - À part un titre de transport, je ne sais pas quoi faire.
00:30:20 - On va faire une petite pause, encore une fois.
00:30:22 Et, on va revenir.
00:30:23 On va dire un mot de Monaco parce qu'il s'est passé aussi beaucoup de choses cette semaine à Monaco.
00:30:27 Et, c'est effectivement une équipe qui a pas mal de soucis en ce moment.
00:30:30 A tout de suite dans Refait le match.
00:30:31 On refait le match comme chambre samedi avec, ce soir, Dominique Sévrac, Karine Galli, Florian Gazan.
00:30:52 Dans quelques minutes, on parlera d'Hervé Renard avec cet épisode, cette semaine, de la Cannes, de la Côte d'Ivoire.
00:31:02 Qui a essayé de recruter Hervé Renard et la Fédération qui a mis son veto.
00:31:06 Mais, il y a eu un moment de flottement.
00:31:07 On va voir que c'était pas si évident que ça.
00:31:09 Et qu'il aurait pu y aller.
00:31:11 Et que ça créait quelques bisbilles au sein de la Fédération.
00:31:14 Pour l'heure, on en termine avec cette affiche du soir entre Marseille et Monaco.
00:31:18 On a dit que ça allait être, évidemment, compliqué du côté de l'OM.
00:31:21 Mais que la chance pour les Marseillais, c'est peut-être que Monaco n'arrive pas dans la meilleure forme.
00:31:27 Avec, à la fois, la disparition d'un historique, Jeannot Petit, qui a été un des grands noms de la SM.
00:31:35 Forcément, ça crée une tristesse générale au sein du club.
00:31:39 Il y a ces rumeurs de revente de Ribollofleff du club.
00:31:44 Et puis, il y a aussi, au-dessus de la tête de l'entraîneur, Eddy Hutter,
00:31:49 un doute qui commence à peser.
00:31:51 Il y a des discussions au sein de la direction sur son avenir.
00:31:54 Bon, c'est pas vraiment la grande sérénité, cette équipe de Monaco.
00:31:58 Ça me paraît un peu surréaliste, déjà, la situation d'Eddy Hutter.
00:32:02 Ce que vous me dites, parce qu'il est quand même arrivé en août.
00:32:05 Ce genre de comportement, au bout de six mois, on est dans le sixième mois de compétition.
00:32:11 Bon, là, il y a eu des matchs de Coupe de France.
00:32:13 Le championnat reprend à peine.
00:32:15 C'est que la deuxième journée en 2024.
00:32:17 Donc, calmos, les gars.
00:32:19 Ça, ça me paraît insupportable.
00:32:20 Après, tout le contexte autour, oui, la disparition de Jean Petit,
00:32:23 c'est effectivement au-delà même de Monaco.
00:32:25 C'était un super joueur international français.
00:32:29 Il a fait rêver au-delà de Monaco.
00:32:32 Donc, oui, ça, c'est...
00:32:33 Après, je ne suis pas sûr que l'équipe actuelle ou le club actuel
00:32:35 avait une véritable attache avec lui ou le connaissait bien.
00:32:38 À part pour un beignet d'air, peut-être qu'il connaissait.
00:32:40 Oui, bien sûr, mais l'atmosphère globale.
00:32:43 Et puis, les rumeurs de vente, c'est toujours pareil.
00:32:45 En effet, on ne sait pas ce que ça pèse.
00:32:47 Ils nous disent toujours, même en off,
00:32:49 "Non, nous, on joue, on n'y pense pas."
00:32:52 Et puis, quand les émissions se terminent,
00:32:54 ils nous disent quand même qu'on a été perturbé à ce moment-là.
00:32:56 Alors, pas tous, c'est toujours pareil.
00:32:58 Le footballeur, c'est comme les gens.
00:32:59 Il y en a qui ne réagissent pas tous pareil, aux mêmes situations.
00:33:01 Mais je pense quand même que ça apporte un climat un poil délétère.
00:33:05 Mais je trouve que quand même, entre les deux,
00:33:08 il y a une équipe qui me paraît être un petit peu plus en souffrance,
00:33:11 c'est Marseille.
00:33:12 Moi, je trouve que Monaco, quand même,
00:33:13 effectivement, il y a des doutes.
00:33:15 Mais tu as un joueur, Ben Yedder,
00:33:17 qui, pour le coup, est à nouveau en pleine bourre.
00:33:19 Il a mis un triplé contre Rodaz, calme-toi.
00:33:21 Non, mais il a marqué contre Lens,
00:33:23 il a marqué également contre Reims.
00:33:25 Donc, il est sur une série de buteurs, ce qu'il est.
00:33:29 Et ils ont une qualité que Marseille n'a pas.
00:33:31 Ben Yedder, il n'y a pas un équivalent à Marseille.
00:33:33 Évidemment qu'un joueur comme Golovine, il n'y en a pas.
00:33:37 Leur milieu de terrain, s'il est dans un bon soir,
00:33:40 c'est également meilleur que Monaco.
00:33:41 Moi, ce que je n'aime pas du tout à Monaco,
00:33:43 c'est leur défense et c'est leur gros point faible.
00:33:45 Mais je trouve que Monaco, par séquence,
00:33:47 ont beaucoup mieux joué que Marseille.
00:33:49 Donc, j'ai du mal à croire que Monaco va absolument sombrer ce soir.
00:33:53 Je trouve que Monaco a quand même plus de certitudes,
00:33:55 même si c'est irrégulier.
00:33:56 Ils ont montré parfois plus de bonnes choses que Marseille.
00:33:59 Et la qualité individuelle est plus présente du côté de Monaco
00:34:02 que du côté de Marseille.
00:34:03 Et typiquement, si ce soir, Balogound rentre ou est titulaire, on ne sait pas.
00:34:06 Bon, quand tu vois les problèmes aussi défensifs de Marseille,
00:34:09 ça peut faire très mal.
00:34:10 - Oui, c'est un bal de pression à Marseille.
00:34:11 Parce que si Monaco perd ce soir,
00:34:13 ça n'intéressera personne au-delà de Monaco.
00:34:15 Si Marseille perd ce soir, ça aura une répercussion nationale.
00:34:18 Il y aura le feu au Vélodrome,
00:34:20 comme il y a souvent le feu au Vélodrome.
00:34:22 Donc, ce soir, c'est Marseille qui est regardée...
00:34:24 - Qui est sous pression, oui.
00:34:25 - Qui est sous pression.
00:34:26 - Ces équipes font le match avec Nice,
00:34:28 on l'a dit tout à l'heure, avec Brest.
00:34:30 Il y a Lille qui va fort en ce moment.
00:34:32 Il y a Rennes qui retrouve un petit peu de peps.
00:34:37 Rennes, finalement, elle reste favorite pour la Ligue des champions,
00:34:41 ces équipes de Marseille et de Monaco, ou pas ?
00:34:43 - C'est très compliqué à dire.
00:34:44 Parce que Monaco, comme le dit Karine,
00:34:46 s'ils sont dans un bon soir.
00:34:47 Mais c'est le problème de Monaco,
00:34:48 c'est qu'ils ne sont pas forcément toujours dans un bon soir.
00:34:51 Moi, je trouve qu'il y a un manque de régularité flagrant de ces équipes-là.
00:34:56 Et contrairement à des équipes, justement, comme Rennes ou Brest,
00:34:59 qui finalement sont vraiment taquées,
00:35:01 et qui font au maximum de ce qu'ils peuvent faire avec ce qu'ils ont,
00:35:04 alors que Marseille et Monaco,
00:35:06 on a l'impression que c'est un peu à pile ou face.
00:35:09 On ne sait jamais sur quoi on va tomber.
00:35:11 Donc, ce n'est pas une garantie du tout de les voir arriver au bout et aussi haut.
00:35:15 - Lille me paraît plus cohérent dans les délais.
00:35:17 - Limite, oui.
00:35:18 - Ils se permettent aujourd'hui de foncer calins.
00:35:21 L'entraîneur se permet de dire que Euro partira pas,
00:35:23 alors qu'on sait que le PSG, on va voir,
00:35:26 il reste 4-5 jours de mercato, mais a priori, il partira pas.
00:35:29 Ils se permettent de refuser 50 millions d'euros d'un gros européen.
00:35:33 Ils sont pas mal.
00:35:35 Ils sont cohérents.
00:35:36 Ils ont réussi à garder leur entraîneur, Fonseca, cette saison.
00:35:38 Et ça joue toujours bien avec lui.
00:35:40 Je serais intéressé par la deuxième partie de saison de Lille.
00:35:43 - Il y a une dynamique.
00:35:44 Il y a quelque chose effectivement dans le nord du côté de Lille
00:35:46 sur cette fin de saison.
00:35:49 On refait une courte pause et on se retrouve pour parler d'Hervé Renard.
00:35:52 Dans Refait le match,
00:35:53 pourquoi la Fédération ne l'a pas laissé faire sa pige avec la Côte d'Ivoire ?
00:35:58 On refait le match.
00:36:00 Avec Philippe Sanfourche.
00:36:03 19h20h30, on refait le match sur RTL.
00:36:08 Présenté par Philippe Sanfourche.
00:36:10 On refait le match jusqu'à 20h30, comme chaque samedi.
00:36:22 Avec ce soir Dominique Sévrac, Florian Gazon et Karine Galli.
00:36:26 Dans 10 minutes, Eric Silvestro nous rejoindra pour les débats flash.
00:36:30 Et la dernière partie de l'émission.
00:36:32 Mais il nous reste un thème.
00:36:34 Et un thème qui n'est pas inintéressant ce soir.
00:36:37 Parce qu'il s'est passé des choses il y a deux jours à la Fédération.
00:36:40 En l'espace de quelques heures, Hervé Renard aurait pu aller faire une pige à la Cannes.
00:36:46 Parce que la Côte d'Ivoire, on rappelle que la Côte d'Ivoire,
00:36:48 avec Jean-Louis Gasset, s'est qualifiée in extremis de manière un peu miraculeuse.
00:36:53 - Les éléphants sont passés dans un trou de souris.
00:36:55 - Voilà.
00:36:56 Mais entre temps, Jean-Louis Gasset avait été démis de ses fonctions.
00:36:59 Ou avait démissionné, enfin bon, le résultat est le même.
00:37:01 Et donc la Côte d'Ivoire a pris peur, a pris panique.
00:37:03 Parce que c'est le pays organisateur.
00:37:04 Ils jouent le Sénégal lundi soir.
00:37:06 Et ils se sont dit, il faut le retour d'un sorcier.
00:37:09 De quelqu'un qui nous a fait hurler de bonheur.
00:37:11 Gagner, c'était le cas avec Hervé Renard qui avait fait gagner la Cannes.
00:37:15 Après avoir gagné avec les zombies.
00:37:16 - En 2015.
00:37:17 - C'est le premier à faire ça.
00:37:18 A gagner la Cannes en 2015.
00:37:19 Et ils ont donc contacté Hervé Renard pour lui demander de venir et d'être le sauveur.
00:37:24 Et Hervé Renard a dit oui.
00:37:26 Parce que cri du cœur, évidemment.
00:37:28 En disant également, attention, moi je suis sous contrat avec la Fédération Française de Football.
00:37:34 Et avec l'équipe de France Féminine.
00:37:36 Donc il faut vous adresser directement à la Fédération.
00:37:39 Ce qu'a fait la Fédération Ivoirienne.
00:37:41 Qui a contacté la 3F avec Philippe Diallo et Jean-Michel Aulas.
00:37:44 Et alors là, c'est un peu plus flou.
00:37:47 C'est un peu plus flou parce que, selon les sources,
00:37:51 ils auraient été tout de suite contre, réfractaires.
00:37:54 En disant non, c'est pas sérieux, ça peut pas marcher.
00:37:57 Donc pour nous c'est non.
00:37:59 Et après on prend quelques heures pour diplomatiquement expliquer à tout le monde les choses.
00:38:03 Et finalement, dans le courant de la soirée, finir par dire non.
00:38:06 Et puis là on commence à apprendre, avec notamment l'interview de Jean-Michel Aulas aujourd'hui dans l'équipe.
00:38:11 Que oui, après avoir hésité un peu au début, ils étaient d'accord.
00:38:15 Que finalement c'était très valorisant.
00:38:17 Parce que ça montrait que le football féminin était valorisé à l'extérieur.
00:38:21 Et que finalement, on allait laisser le président Diallo entamer les négociations.
00:38:26 Et puis si ça s'est pas fait, c'est peut-être parce qu'il fallait une petite compensation financière.
00:38:30 Et que ça a pas collé à ce niveau-là.
00:38:33 Qui croire ? Que penser de cette affaire ?
00:38:36 - C'est honteux. - Karine Galli.
00:38:38 - Moi j'aurais préféré qu'en fait Jean-Michel Aulas dise,
00:38:40 "Mais attendez, il est sélectionneur de l'équipe de France.
00:38:43 Donc c'est un poste extrêmement important.
00:38:46 Au mois de février, c'est-à-dire demain, il a une demi-finale de Ligue des Nations à jouer.
00:38:50 Potentiellement une finale s'il se qualifie.
00:38:53 Ce n'est pas un job à mi-temps d'être sélectionneur de l'équipe de France.
00:38:57 C'est un job important. Est-ce qu'on aurait fait ça pour une sélection masculine ?
00:39:00 Est-ce qu'on aurait eu cette idée-là jamais de la vie ?
00:39:03 Donc c'est un grand non. Je trouve que c'est discréditer une nouvelle fois le football féminin.
00:39:07 Hervé Renard a un job très important.
00:39:10 Sélectionneur de l'équipe de France féminine.
00:39:12 Il est à la Cannes, il est présent en tant qu'observateur.
00:39:17 Il aime la Côte d'Ivoire. Il a fibrillé la Côte d'Ivoire très bien.
00:39:20 Mais il n'est pas dispo.
00:39:22 Dans ce cas-là, pourquoi tu ne demanderais pas à Didier Drogba ?
00:39:25 Il est aussi un Didier Drogba.
00:39:27 Il y a des tonnes de légendes du foot africain qui sont évidemment présentes,
00:39:30 comme pour chaque événement.
00:39:32 Pourquoi tu ne demandes pas à Didier Drogba ? Il n'a rien à faire.
00:39:34 Il fait les pièces jaunes, mais il a deux ou trois jours à passer avec la Côte d'Ivoire.
00:39:37 Je trouve ça scandaleux qu'on se dise que c'est une option.
00:39:41 Tout ça parce qu'il est question de foot féminin.
00:39:43 Donc le foot féminin, ce n'est pas important.
00:39:45 C'est ça le message.
00:39:47 - Vous en voulez à Hervé Renard ou pas ?
00:39:49 - Moi, je n'en veux pas à la Fédé.
00:39:51 - Ce n'est pas à Hervé Renard que j'en veux.
00:39:53 C'est quelqu'un de vrai, de direct et qui n'est pas dans les codes.
00:39:55 J'en veux à la Fédé qui a hésité,
00:39:57 et j'en veux à l'idée même des éléphants.
00:40:01 Non, à Thiel et Prie.
00:40:03 - Moi, je n'en veux pas à l'Algérie de vouloir Zidane.
00:40:05 Je n'en veux pas à la Côte d'Ivoire de vouloir Hervé Renard.
00:40:07 Quand on est dans une situation aussi difficile pour ces deux sélections,
00:40:11 il y a un ancien vainqueur de la Cannes,
00:40:13 il y a deux éditions qui s'est fait sortir au premier tour.
00:40:17 Et là, on est le pire organisateur,
00:40:19 et on est passé par un trou de souris, comme vous disiez.
00:40:21 Ça me paraît logique.
00:40:23 Moi, j'en veux, parce que tout ce que tu as dit sur le fond est exact, Karine.
00:40:25 C'est un mépris absolu pour l'idée d'une sélection,
00:40:29 qu'elle soit féminine ou masculine.
00:40:31 Où il se trouve que, là encore, tu as raison,
00:40:33 ça n'aurait pas eu lieu sans doute avec les garçons.
00:40:35 On n'aurait pas demandé à Didier Deschamps de faire une pige pour une autre sélection.
00:40:39 Donc là, c'est un peu du mépris football féminin.
00:40:43 Ça ne compte pas, vous êtes des femmes,
00:40:45 donc vous allez nous prêter votre sélectionneur le temps d'une Cannes.
00:40:47 Ça, c'est hyper méprisant.
00:40:49 Donc moi, je n'en veux pas à ceux qui ont voulu,
00:40:51 j'en veux à ceux qui ont répondu, à ceux qui ont dit.
00:40:53 Attendez, on va étudier la question.
00:40:55 Philippe nous a adressé le tableau, on ne sait pas exactement
00:40:57 si elle a été étudiée 20 secondes, une minute, une heure, une journée.
00:41:01 On n'en saura véritablement jamais.
00:41:03 S'ils voulaient une compensation financière, s'ils ont dit oui tout de suite, non tout de suite.
00:41:07 Ça, il faudrait être dans le secret des dieux, malheureusement.
00:41:09 Je n'y suis pas, mais j'en veux à tous les gens qui n'ont pas dit non dès la première seconde.
00:41:13 - Mais l'interview de là, c'est dingue !
00:41:15 Moi, je pensais qu'il dirait l'exact inverse dans cette interview.
00:41:17 - C'est surprenant, flinguez-en.
00:41:19 - Déjà, je pense qu'il y a un problème, c'est qu'il n'aurait pas pu y aller en train en Côte d'Ivoire.
00:41:23 - Mais il est sur place, donc tout va bien.
00:41:25 - Non, il est rentré, il est revenu parce qu'il était à PSG à Jacques.
00:41:27 - C'est une bonne semaine pour Philippe Diallo.
00:41:29 - Le truc, c'est qu'on dédouane, je trouve, un peu facilement Hervé Renard dans l'histoire.
00:41:33 - Ah, ça m'intéresse ça.
00:41:35 - Le côté, la passion, la Côte d'Ivoire, l'Afrique, c'est formidable.
00:41:37 - J'en veux à tous ceux qui ont dit oui.
00:41:39 - Ça aurait été extraordinaire, mais lui aussi, il a le droit de dire non.
00:41:41 Parce que je pense que si la Côte d'Ivoire, ils ont contacté la Fédération française de foot,
00:41:43 c'est peut-être parce que Hervé Renard leur avait sifflé l'idée.
00:41:45 Ils ne sont pas forcément...
00:41:47 - Ah, vous, vous pensez que c'est carrément Hervé Renard ?
00:41:49 - Il était en Côte d'Ivoire, il a dû voir, il a dû les voir, ils ont dû discuter.
00:41:53 - Il a fait acte de candidature.
00:41:55 - Peut-être qu'il s'est enflammé et ils se sont dit "ah, mais c'est pas con ça, dis donc, on va demander à la France".
00:41:59 - En tout cas, il a dit à Canal+ "j'aurais adoré pouvoir venir".
00:42:01 - Mais le destin n'a pas voulu.
00:42:03 Donc lui, il en avait vraiment très envie.
00:42:05 Je pense que peut-être il aura soufflé l'idée et que quand bien même, c'est à lui de dire non.
00:42:09 C'est même pas la Fédé. Les gars, je suis sélectionneur, je bosse, j'ai un boulot, je suis sélectionneur de l'équipe de France féminine.
00:42:15 Bah non, ça va pas être possible.
00:42:17 Si Didier Deschamps, on le sollicitait pour aller faire une pige, il dirait non, il aurait pas besoin de demander à la Fédé.
00:42:22 Il est conscient de ce qu'il représente.
00:42:24 Hervé Renard, il s'est enflammé quand il est arrivé.
00:42:28 La fierté de représenter l'équipe de France, d'avoir le coq, le survêt et tout.
00:42:33 Donc lui, il ne peut pas faire une pige, c'est impossible.
00:42:36 Donc c'est à lui de tuer le truc dans l'œuf.
00:42:39 Je trouve qu'on le dédouane un peu facilement, moi je l'adore.
00:42:42 Mais là, je trouve que sur ce coup-là, il n'a pas été classe.
00:42:45 En plus, encore une fois, il est en train de nous dire, les filles c'est cool, mais moi j'ai besoin un petit peu de réverb, un petit plan B, un petit peu de Côte d'Ivoire.
00:42:53 Que la Fédération, qu'elle a tutelle, n'ait pas mis un stop d'emblée, ça me parait faux aussi par rapport au message qu'elles ont envoyé.
00:43:00 Tout ce que dit Jean-Michel Aulas depuis des années sur le foot féminin, là on sait qu'il a un poids énorme maintenant,
00:43:07 qu'il a été un acteur prépondérant dans le limogéage de Corinne Gag, et derrière il envoie ce message-là à son message dans l'équipe, il est dramatique.
00:43:15 Et au mois de février, il va y avoir évidemment le rassemblement à Clairefontaine,
00:43:18 toute la première conférence de presse d'Hervé Renard sera polluée par cette histoire.
00:43:22 Et les filles ne parlent déjà que de ça.
00:43:25 Est-ce que ça peut laisser des traces ?
00:43:28 Bien sûr !
00:43:29 En plus, elles savent qu'il va se barrer après les JO.
00:43:32 Là, vous êtes joueuse et vous savez que votre guide, celui qui est censé vous emmener sur le toit de l'Europe, du monde, de tout ce que vous voulez,
00:43:41 il a déjà envie de se barrer à la moindre occasion pour retrouver une ex.
00:43:46 Franchement, ça vous donne pas envie de vous battre pour lui !
00:43:48 Dernière question.
00:43:49 Il y a un truc qui est rassurant comme Philippe, c'est que l'équipe féminine ivoirienne de football ne fera pas les JO 2024.
00:43:55 Ils ont déclaré forfait, donc Hervé Renard ne pourra pas faire de pige pendant les JO.
00:43:58 Je le fais rapide et vous me faites une blague à 57/30 alors que je vais le plus balancer que j'ai eu le temps.
00:44:02 Très rapidement, la dernière question.
00:44:03 On l'a dit, je le supputais il y a quelques instants,
00:44:05 Philippe Diallo, dont on a souvent dit que c'était un très bon technicien, un homme de dossier,
00:44:10 mais qui manquait peut-être un petit peu d'autorité pour la fonction.
00:44:13 Est-ce que là, sur cette semaine, il n'a pas montré quelques limites ?
00:44:16 Il ne manque pas d'autorité, il manque de savoir politique, de sens politique.
00:44:20 Être président de la fédération, c'est beaucoup de communication.
00:44:23 Comme un Premier ministre, il faut savoir communiquer.
00:44:25 Parfois, vous mettez des fiches sur une boîte de foin, ça marche ou ça ne marche pas.
00:44:28 Il faut savoir communiquer.
00:44:29 Et là, il n'a pas été bon.
00:44:31 Ce n'est pas le secret, il ne faut pas rester en secret.
00:44:33 Dans ces cas-là, il faut meubler, il faut parler.
00:44:36 Et là, ils ne sont pas bons.
00:44:37 Parce qu'en l'espace de quelques heures, la mayonnaise est montée.
00:44:39 Ce n'est pas bon.
00:44:40 Il a fallu les courager.
00:44:41 Parce qu'il ne sent pas les trucs, parce qu'il ne veut pas se mettre à l'avant.
00:44:44 Il va au-devant de difficultés lors de la prochaine élection.
00:44:48 Allez, la pause.
00:44:49 Les informations de 20h.
00:44:51 On se retrouve après pour la dernière demi-heure.
00:44:53 On refait le match avec les débats flash.
00:44:55 Les débats flash pour cette dernière demi-heure d'émission.
00:45:10 Vous connaissez désormais parfaitement le concept, une question, la réponse argumentée d'un chroniqueur.
00:45:15 En 45 secondes chrono, on passe ensuite au vote.
00:45:19 A-t-il, oui ou non, convaincu l'assistance ?
00:45:22 Un nouvel intervenant nous a rejoint pendant la pause.
00:45:26 Et c'est Éric Sylvestreau qui va nous faire vivre toute la soirée Food.
00:45:30 Enfin, tous les soirs, vendredi, samedi, dimanche, sur RTL, chaque semaine.
00:45:33 Éric, les débats flash, c'est une première.
00:45:35 Salut à tous.
00:45:36 C'est une première, c'est un honneur.
00:45:37 Je suis très impressionné d'être en face de Dominique.
00:45:39 C'est vrai que c'est vraiment impressionnant.
00:45:41 Je suis ravi d'être avec vous.
00:45:42 Ce n'est pas le premier à être impressionné.
00:45:43 Ce n'est pas le dernier.
00:45:45 On rentre immédiatement dans le vif du sujet avec le premier débat flash de la soirée.
00:45:49 Le torchon brûle entre Karim Benzema et son club d'Al-Hitiyat,
00:45:53 qui estiment tout simplement ne pas en avoir pour ses sous.
00:45:57 Ils sont nombreux, ceux qui ont dépensé plus de 200 millions d'euros sur le contrat pour Karim Benzema.
00:46:01 Donc, ils veulent s'en séparer, mais pour le faire jouer dans un autre club d'Arabie Saoudite.
00:46:06 Alors, lui, pour l'instant, ne s'exprime pas.
00:46:08 Mais selon son entourage, il serait passablement consterné par le niveau de jeu de son équipe et de ses coéquipiers.
00:46:15 Bref, un récent ballon d'or d'un côté, une surpuissance étatique de l'autre
00:46:19 qui tente d'établir un nouveau championnat sur la carte du foot.
00:46:22 Qui est le plus discrédité dans ce feuilleton ?
00:46:24 Eric Silvestro, vous avez 45 secondes.
00:46:26 Eh bien, pour moi, il n'y a aucun doute.
00:46:28 Le plus discrédité, c'est évidemment Karim Benzema,
00:46:30 parce que le niveau du championnat saoudien, il pouvait s'en douter et étudier un peu la question avant.
00:46:34 Il n'avait pas besoin d'aller en Arabie Saoudite.
00:46:36 Il aurait pu faire très bien autre chose.
00:46:37 Il est arrivé là-bas en clamant son amour pour sa deuxième maison,
00:46:41 que pour tout musulman, c'était là que se trouvait la vérité,
00:46:44 qu'il avait plein d'ambitions, que c'était un pays fabuleux,
00:46:47 des gens passionnés dans les stades.
00:46:48 Et puis là, d'un seul coup, il découvre que ça ne joue pas au foot,
00:46:50 qu'il n'y a pas de spectateurs dans les tribunes et que son équipe n'est pas bonne.
00:46:53 Mais Karim Benzema, personne ne l'a obligé d'aller en Arabie Saoudite.
00:46:55 Il s'est enfermé dans une prison dorée dans laquelle il ne pourra pas sortir,
00:46:58 parce qu'il va décourer, en effet, les puissances étatiques.
00:47:01 Ils ne vont pas perdre la face en laissant partir Benzema,
00:47:03 ballon d'or du pays, pour retourner en Europe.
00:47:06 Et donc, il est bloqué, Karim Benzema.
00:47:08 Il aurait mieux fait de se poser la question avant.
00:47:10 Et pour moi, en plus, sa communication n'est pas bonne.
00:47:13 Voilà, donc pour moi, c'est Karim Benzema.
00:47:15 Voilà, 45 secondes bien remplies.
00:47:17 Il a tout mis.
00:47:18 Maîtrise de l'événement, concision et précision.
00:47:23 Et en tout cas, c'est très clair, Karim Benzema est celui qui est le plus entaché par ce feuilleton.
00:47:29 Le vote très rapidement et ensuite, on verra les éventuels contre-arguments.
00:47:33 Florent Gazan.
00:47:34 Je suis d'accord avec Eric, rien à rajouter.
00:47:36 Un premier point pour Eric.
00:47:38 Dominique Sévrac.
00:47:39 Je crois que ce soir, il va gagner.
00:47:41 Il a donc d'ores et déjà gagné, Eric Silvestro,
00:47:45 puisque ça fait deux oui pour l'honneur, Karim Ghali.
00:47:49 Je tiens à dire qu'il avait quand même choisi la facilité avec ce débat flash.
00:47:52 Mais évidemment, je lui donne le point.
00:47:55 C'était une évidence, tout ce qu'il a dit est très vrai, mais c'était facile.
00:47:59 Pour sa première, vous lui avez fait un cadeau.
00:48:01 Alors, qui veut quand même ?
00:48:03 Parce qu'on ne va pas en rester là, si ce débat...
00:48:06 Moi, j'élargis ça à tous ceux qui sont partis, en fait.
00:48:08 J'élargis ça à Vega, un joueur de 20 ans, qui était à Vigo, à l'Espagnol.
00:48:13 J'élargis ça à Marez.
00:48:15 En fait, pour moi, ils ont renoncé au foot.
00:48:18 Donc, qu'ils ne viennent pas aujourd'hui nous dire qu'ils sont malheureux, qu'ils ne sont pas contents.
00:48:21 On sait très bien qu'ils ont choisi l'argent, et c'est tout à fait honorable.
00:48:25 Ils ont le droit d'avoir comme motivation, après en avoir gagné beaucoup.
00:48:28 Pour moi, Karim Benzema pouvait encore donner beaucoup de lui-même au Real Madrid ou ailleurs.
00:48:32 Qui lui a proposé un nom de contrat.
00:48:33 Donc, pour moi, aujourd'hui, tout ce qui est plainte, jérémiade, pas content, tu te taies.
00:48:39 Je vous le dirais, ils se taient.
00:48:41 Mais non, ils sont partis dans un endroit qui n'est pas un pays de football.
00:48:44 Alors, il y a une passion pour le foot, certes, mais ce n'est pas un pays de football.
00:48:47 Les clubs sont... Tout ça est tout nouveau, tout ça est une blague.
00:48:50 Il n'y a que Cristiano Ronaldo, parce que lui, dès qu'il tape dans un ballon, il est content.
00:48:53 Que ce soit chez lui, à Madère ou en Arabie Sahara.
00:48:56 Et ça se respecte, d'ailleurs.
00:48:57 Voilà, il a été le premier.
00:48:58 Mais Karim Benzema ne découvre pas la lune.
00:49:00 Et les autres non plus.
00:49:01 Moi, je leur en veux. Ils avaient du bon foot à nous donner encore.
00:49:04 Moi, je suis privé. Parce que moi, je ne regarde pas le championnat d'Arabie Saoudite.
00:49:06 Donc, moi, je suis privé de Marèze, un joueur que j'adore.
00:49:08 Je suis privé de Benzema.
00:49:09 Je suis privé de plein de joueurs que j'aime.
00:49:11 Sadio Mane, tout ça, ça m'énerve.
00:49:13 - Alors, vous ne regardez pas le championnat d'Arabie Saoudite, mais d'autres peuvent le faire.
00:49:16 D'ailleurs, Canal+ diffuse quelques-unes de ces rencontres.
00:49:20 Il y a un projet qu'on a beaucoup explicité, qui est quand même assez pharaonique,
00:49:25 qui va déboucher sur une Coupe du Monde, parce que c'est acté,
00:49:28 et il n'y aura pas d'autres candidats pour la Coupe du Monde 2034.
00:49:31 Finalement, c'est les moyens du Qatar, multipliés par 10,
00:49:35 mais avec en plus une histoire qui fait que c'est quand même un pays qui…
00:49:39 Dire que c'est un pays de football, c'est peut-être un peu beaucoup plus que le Qatar.
00:49:43 Avec un bassin de population…
00:49:45 Enfin, on pouvait y croire peut-être à ce projet.
00:49:47 Personne n'y a cru.
00:49:48 - On peut y croire.
00:49:49 - Et on peut toujours y croire.
00:49:50 - On peut y croire, parce que ça va prendre du temps.
00:49:51 Ce n'est pas parce que vous allez recruter 10 joueurs de calibre international
00:49:54 en faisant de grands effets d'annonce que ça crée un championnat.
00:49:57 C'est un projet de longue haleine.
00:49:59 Apparemment, ils vont continuer à remettre de l'argent,
00:50:01 ils vont rebalancer l'assaut cet été.
00:50:03 Mais après, le problème, c'est qu'une équipe, c'est 11 joueurs.
00:50:05 Donc, comme ils en achètent un ou deux, il y en a encore 9 qui ne sont pas bons.
00:50:09 Donc, il faut juste…
00:50:10 Et ils commencent à faire de la… à recruter des jeunes
00:50:12 pour faire une sorte de troisième division.
00:50:14 Voilà, ça va prendre du temps.
00:50:16 Évidemment que les gens qui sont partis cet été,
00:50:18 ils croyaient quoi ?
00:50:19 Qu'ils allaient se retrouver dans un championnat hyper compétitif aussi.
00:50:22 - Il faut s'il vous plaît, Florian, entre prendre du temps et arriver à ses fins.
00:50:25 Là, l'histoire de vouloir refourguer Benzema,
00:50:27 parce que le fonds souverain, en fait,
00:50:29 le fameux PIF, le gadget,
00:50:31 le fonds qu'on appelle PIF,
00:50:33 qui regroupe finalement les 4 plus gros clubs,
00:50:35 et qui joue un peu Monopoly…
00:50:37 - Et qui va peut-être amasser à Marseille ou au Lacan.
00:50:39 - Et qui souhaiterait que Benzema aille dans un autre club.
00:50:41 Enfin, ça, c'est UBS.
00:50:42 C'est pour ça que je voulais faire ce départ.
00:50:44 - Non, mais c'est parce qu'ils sont aussi piqués.
00:50:45 - C'est la preuve que quelque part, ils n'ont rien compris.
00:50:46 - Non, mais Eric l'a aussi très bien expliqué.
00:50:48 Ils sont piqués.
00:50:49 C'est-à-dire que Karim Benzema s'était leur tête de gondole,
00:50:52 parce que c'était le ballon d'or en titre,
00:50:55 parce qu'il était musulman,
00:50:56 parce qu'il t'expliquait à quel point il voulait aller dans ce pays.
00:50:59 Et au final, il traîne son spleen.
00:51:01 Mais l'Arabie Saoudite a totalement le droit de faire un championnat.
00:51:04 Après, il ne doit pas être surpris du niveau.
00:51:07 Je veux dire, quand Kaka et Pirlo sont allés en MLS,
00:51:09 ils n'ont pas été surpris du niveau.
00:51:11 Ils le savaient.
00:51:12 Je veux dire, Karim Benzema, il n'est pas plus bête qu'un autre.
00:51:13 Il sait très bien qu'en jouant avec…
00:51:15 - Il y a autre chose, Karim.
00:51:16 - Il ne voit pas que la nullité de ses partenaires.
00:51:17 Il doit se sentir très très mal pour qu'il ne refuse…
00:51:20 Il n'a jamais fait ça.
00:51:21 Qu'il refuse de revenir après une traîne.
00:51:23 - Mais à quel niveau il se sent mal ?
00:51:25 - Je ne sais pas.
00:51:26 - Finalement, de vivre dans un pays musulman, ça le dérange ?
00:51:28 - Comme il ne parle pas.
00:51:29 - C'est ce qu'il voulait.
00:51:30 - Comme il fait des choses qu'il n'a jamais faites dans sa carrière.
00:51:31 C'est-à-dire sécher la reprise de l'entraînement.
00:51:33 Comme il ne parle pas et que sa communication est nulle,
00:51:35 c'est-à-dire qu'on ne saura pas.
00:51:37 - Il a coupé les réseaux sociaux.
00:51:38 - Il est chamboulé.
00:51:39 - Il va avoir quelque chose qui va…
00:51:40 - On attend toujours les explications sur son départ de l'équipe de France.
00:51:42 - Il a dit qu'il expliquait au peuple.
00:51:44 - Le peuple doit savoir.
00:51:45 - Peut-être qu'on attend déjà les explications là-dessus.
00:51:48 - Pour l'instant, on ne sait pas si c'est un spleen affectif.
00:51:51 - Le peuple saoudien doit savoir.
00:51:52 - Ou si c'est un spleen à ce niveau-là.
00:51:54 Pour l'instant, on sait qu'effectivement, il s'est présenté en retard
00:51:57 et donc il est écarté.
00:51:58 Mais on ne sait pas si c'est un problème de niveau par rapport au foot
00:52:01 où il ne s'amuse pas,
00:52:02 ou si c'est un problème plus personnel
00:52:03 où il n'est pas en adéquation avec la vie qu'il a découlée.
00:52:07 - Ou alors il y a eu un événement qui nous échappe.
00:52:09 Il y a beaucoup de zones d'ombre.
00:52:10 - Il a coupé ses réseaux sociaux de manière inexplicable.
00:52:13 - Il a dit à la équipe de Philippe qu'il n'avait pas de problème
00:52:15 et que les médias français inventaient tout.
00:52:17 - Tout va bien ?
00:52:18 - Tout à fait.
00:52:19 - Et on lui redira qu'en fait l'ouragan qui avait eu l'humoriste
00:52:21 n'a pas duré 17 jours.
00:52:23 - Il a été perturbé quand même.
00:52:26 Deuxième débat flash de la soirée.
00:52:29 Jurgen Klopp bien évidemment,
00:52:31 qui fait pleurer Liverpool et toute l'Angleterre depuis son annonce
00:52:34 de quitter les Reds à la fin de la saison.
00:52:36 Alors qu'il est en tête de la Première Ligue,
00:52:38 qu'il a relancé finalement le projet Liverpool 2.0.
00:52:42 Retrouver les sommets, lui qui a offert un titre,
00:52:45 une Ligue des champions à Anfield,
00:52:47 qu'il attendait depuis des années.
00:52:49 Est-il déjà parmi les légendes de son vivant,
00:52:52 à l'instar d'un Pep Guardiola ?
00:52:54 Karim Ghali, vous avez 45 secondes.
00:52:57 - Alors si j'ai bien compris la valeur étalonne,
00:52:59 c'est Guardiola, très bien.
00:53:01 Effectivement, il est une légende bien vivante
00:53:03 et c'est notamment une légende de Liverpool,
00:53:05 mais pas que de Liverpool.
00:53:07 C'est un exemple dans le foot en tant qu'entraîneur.
00:53:09 Ce qu'il a fait à Liverpool, c'est absolument exceptionnel,
00:53:12 en termes de durée bien évidemment,
00:53:13 ce qui est arrivé en octobre 2015,
00:53:14 mais surtout en termes de progression,
00:53:16 parce que Liverpool VGT,
00:53:18 il a redonné une place en tant que top club à Liverpool.
00:53:22 Tu l'as dit, il a tout gagné avec Liverpool.
00:53:24 Il ne pouvait pas faire mieux.
00:53:26 Il a rapporté un nombre de points incalculable.
00:53:28 On se souviendra tous évidemment de la triplette,
00:53:30 Sadio Mane, Mohamed Salah et Firmino.
00:53:33 Aujourd'hui, il décide de partir,
00:53:35 parce qu'il a tout vécu,
00:53:37 et notamment le meilleur, c'est l'exceptionnel,
00:53:40 c'est du Ancelotti, c'est du Guardiola,
00:53:42 c'est du Klopp, il est dans ce pot-là.
00:53:44 (sifflement)
00:53:46 - On peut plus faire la phrase.
00:53:48 - Des top entraîneurs et des légendes en tant qu'entraîneurs.
00:53:52 - Très bien. Est-ce que Karine Galli vous a convaincu ?
00:53:55 Est-ce que Jurgen Klopp vous a convaincu ?
00:53:57 Tour de table tout de suite.
00:53:58 On passe au vote.
00:53:59 Florent Gazan.
00:54:00 - C'est difficile de ne pas être d'accord avec Karine
00:54:02 pour plein de raisons.
00:54:03 - Bien sûr.
00:54:04 - Je pense que cette réponse est parfaite.
00:54:06 - Je pense que ce soir, c'est l'école de fun qui va gagner.
00:54:09 - Karine a raison.
00:54:11 - À moins qu'il signe en Arabie Saoudite dans les 10 secondes qui suivent,
00:54:14 évidemment que Jurgen Klopp sera une légende.
00:54:16 - Donc on a deux grands chelèmes, je crois que c'est la première fois
00:54:19 dans l'histoire de Le Flush, pour l'instant.
00:54:21 - Qu'est-ce qui se passe ?
00:54:22 - Moi je vais me faire l'avocat du temps,
00:54:24 mais vous m'avez peu parlé de jeu, finalement.
00:54:26 C'est-à-dire que quand je parle de Pep Guardiola,
00:54:28 que l'on place aujourd'hui à la hauteur d'un Saki
00:54:31 ou de Kreuf, c'est-à-dire qu'il y a eu un avant et un après sur le jeu.
00:54:37 Est-ce qu'on peut parler de ça avec Logan Paul ?
00:54:39 - Alors c'est pas un inventeur de formes, c'est pas un entraîneur dogmatique.
00:54:42 On va dire que Guardiola est plutôt tourné vers la possession.
00:54:45 Klopp, on ne pourrait pas dire qu'il est transition, il est possession.
00:54:49 Pour moi, Klopp c'est énorme ce qu'il a fait à Liverpool,
00:54:52 avec moins de moyens quand même que Guardiola sur les années de City.
00:54:57 City c'est un puits sans fond.
00:54:59 Alors Liverpool c'est pas un Klopp pauvre,
00:55:01 mais je trouve qu'il a plus d'intelligence, de pertinence, d'idées dans le recrutement.
00:55:06 Et je trouve que des joueurs ont fait des saisons sous les ordres de Klopp
00:55:09 qu'on ne reverra jamais.
00:55:11 Je pense que le salade Liverpool est incroyable.
00:55:13 - Wayne Aldo m'en a vu quand il est arrivé.
00:55:15 - Pardon ? - Wayne Aldo m'en a vu quand il est arrivé.
00:55:17 - Je pense que Virgil van Dijk, on ne le reverra jamais.
00:55:20 Il fait progresser des gens dans des proportions incroyables.
00:55:23 Fabinho... - Oui les mineurs, les Anderson, tous ces joueurs-là.
00:55:26 - Je trouve que c'est ça aussi un grand...
00:55:28 Evidemment s'il faut avoir inventé une forme,
00:55:30 comme Sakhi, comme Guardiola,
00:55:32 pour laisser sa trace dans le football...
00:55:35 - Encelotti, à part le sapin de Noé, il n'a pas inventé de...
00:55:37 - Non mais il n'a rien inventé de tactique, Jürgen Klopp,
00:55:39 en revanche dans l'intensité qu'il dégage lui-même au bord du terrain
00:55:43 et qu'il transmet à ses joueurs et qui vibre avec le public,
00:55:47 il a quand même créé cette intensité qu'aujourd'hui tout le monde réclame.
00:55:50 C'est-à-dire que maintenant on s'éloigne du football technico-tactique,
00:55:53 élégant, et on ne veut plus que des équipes dans le contre-pressing,
00:55:56 qui harcèlent, qui courent, qui mettent de l'intensité,
00:55:59 qui jouent verticalement en permanence.
00:56:00 Jürgen Klopp, je ne dis pas que c'est lui qui a inventé ce style-là,
00:56:03 mais il y a quand même vraiment participé.
00:56:05 - C'est Enrique qui aujourd'hui en conférence de presse,
00:56:07 en a parlé en disant qu'effectivement il y avait ce sentiment d'être agressé.
00:56:10 - Il n'a pas envie d'essayer de faire un peu pareil, non ?
00:56:13 - Déjà qu'il a dénié le positionner dans les grands entraîneurs,
00:56:19 c'était déjà pas mal.
00:56:20 Il ne faut pas lui en demander trop non plus.
00:56:22 - C'est aussi le produit de culture, et quand tu arrives à l'Évianpool,
00:56:23 tu fais des efforts, quand tu arrives au PSG, tu te reposes sur toi-même.
00:56:26 - Oui, mais tu peux essayer de faire des efforts par rapport
00:56:27 au type de joueur que tu as à disposition aussi.
00:56:30 Ce n'est pas non plus une folie de se dire ça.
00:56:32 - Laisse-lui un peu de temps.
00:56:33 - Bon, en tout cas, pour l'instant, c'est un sans-faute.
00:56:38 - Mais c'était facile aussi.
00:56:40 C'était un peu comme Benzema, ce n'était pas non plus la grande prise de risque.
00:56:44 - On va voir si ça se corse après la pause.
00:56:46 On aura les deux derniers flashs.
00:56:48 Florent Guézon et Dominique Seyrac commencent un petit peu à se rendre.
00:56:50 - On est sous pression.
00:56:51 - On va voir ça, à tout de suite.
00:56:53 RTL, on refait le match avec Philippe Sanfourche.
00:56:57 RTL, on refait le match, les débats flash.
00:57:03 - Les débats flash.
00:57:05 Pour terminer, on refait le match après les deux premiers débats flash.
00:57:08 C'est une victoire ex-aequo pour l'instant d'Eric et de Karine
00:57:13 qui ont obtenu les trois points à chaque fois.
00:57:15 On continue.
00:57:17 Le troisième débat flash sur un sujet qui n'est pas très réjouissant.
00:57:22 Le sujet du racisme avec ses cris de singe, entendu lors de Udinez à Sémillon le week-end dernier.
00:57:28 L'Italie encore touchée une fois de plus, on a envie de dire.
00:57:31 Mais l'Italie qui réagit.
00:57:33 Les joueurs ont immédiatement quitté la pelouse.
00:57:35 Mike Meunier a reçu le soutien de toute l'Italie du foot.
00:57:38 L'Udinez parle d'interdire de stade à vie les coupables.
00:57:41 On a entendu les instances des anciens joueurs.
00:57:43 Toute la presse, la une des journaux pour parler de honte, de combat, désormais prioritaire.
00:57:48 Est-ce enfin l'heure de la prise de conscience ?
00:57:51 L'Italie a-t-elle enfin compris ?
00:57:53 Dominique Sévrac, vous avez 45 secondes.
00:57:55 Il n'y a pas sûr qu'il y ait des bonnes solutions pour lutter contre le racisme.
00:57:59 Il y en a des mauvaises.
00:58:00 L'Udinez a été condamné à un match à huis clos.
00:58:03 On va autant dire que c'est comme si ça n'était rien passé.
00:58:06 C'est la troisième fois dans le championnat italien que Mike Meunier est victime de cris racistes.
00:58:10 À faute collective, sanction collective, j'aurais voulu qu'il y ait un retrait de points de l'Udinez.
00:58:20 Je pense que ça, ça marquera les supporters.
00:58:22 J'aurais voulu qu'il y ait énormément d'interpellations.
00:58:24 Là, tout ce que vous dites, Philippe, en lancement, ce sont des mots.
00:58:27 Je crois qu'on est dans un pays en Europe qui a basculé dans l'extrême droite et ce n'est pas le seul.
00:58:33 Donc je pense que c'est un problème endémique.
00:58:35 Tout ça, ce sont des mots et que les actes ne suivent jamais.
00:58:40 L'histoire du huis clos, c'est une blague.
00:58:41 Ça ne va pas assez loin.
00:58:42 Voilà qui est clair également pour Dominique Sévrac.
00:58:45 Pour l'instant, ce sont des mots.
00:58:47 On n'a aucune garantie que l'Italie ait réagi.
00:58:51 Finalement, qu'il y ait un avant et un après dans cette histoire Mike Meunier.
00:58:56 On passe tout de suite au verdict.
00:58:59 Florent Gazan, est-ce que vous avez été convaincu par l'argumentaire de Dominique Sévrac ?
00:59:03 J'ai envie de dire malheureusement oui parce que j'ai bien peur qu'il n'y ait pas d'avant ni d'après.
00:59:07 Il n'y a que du pendant en Italie.
00:59:09 Tu connais bien l'Italie.
00:59:11 Il en est un petit peu originaire, Eric Silvestro.
00:59:13 Je vais donner mon point à Dominique parce que c'est vrai que le match à huis clos, c'est une sanction qui est beaucoup trop faible.
00:59:18 Après, sur le thème lui-même de "est-ce qu'il y a une prise de conscience", j'ai l'impression quand même qu'elle est esquissée.
00:59:22 On verra si c'est suffisant ou pas, mais il y a quelque chose qui se passe.
00:59:25 C'est un demi-point alors ?
00:59:27 L'argument du match à huis clos, ça fait basculer le point.
00:59:31 Karine ?
00:59:33 Je donne totalement mon point à Dominique.
00:59:35 Je suis totalement d'accord avec lui et moi, malheureusement, je ne pense pas qu'il va y avoir un avant et un après.
00:59:40 Je ne pense pas que ce qui s'est passé changera les choses.
00:59:43 Je vous rappelle quand même que lorsque Mike Magnon décide de quitter la pelouse, il avait déjà alerté une première fois l'arbitre.
00:59:49 Donc, première fois il alerte l'arbitre, ils font une petite annonce, ça continue.
00:59:54 Et donc, la deuxième fois, il décide de quitter la pelouse.
00:59:57 C'est le protocole.
00:59:59 Philippe Diallo nous a expliqué aussi sur un thème vertuel, il y a une semaine, en France.
01:00:02 Par ses coéquipiers et par les joueurs de Ludinès.
01:00:05 Si on se souvient, la communication de Ludinès, Ludinès t'explique que le match a été interrompu.
01:00:08 Ils ne te disent absolument pas pourquoi.
01:00:10 En fait, c'est quand même important d'expliquer que c'est parce qu'il y a des acteurs racistes dans les travées.
01:00:17 Et puis, parce que le match a repris au final.
01:00:19 Donc, qu'est-ce qui s'est passé ?
01:00:21 Rien, le match a repris et c'est une énième affaire de racisme.
01:00:25 Et malheureusement, effectivement, un match à 8 clous, c'est vraiment une sanction qui est extrêmement faible.
01:00:30 Et qui ne répond pas réellement aux problèmes du racisme.
01:00:34 - Quand tu reprends, Mike Maillard est toujours un problème aux yeux de certains.
01:00:36 Puisque tout le stade, le cifre, c'est pas seulement que la tribune qui a chanté ses chants insupportables.
01:00:41 Tout le stade, le cifre, c'est pour ça que je veux des sanctions collectives.
01:00:44 Parce que, comme l'a dit Mike Maillard dans son post après sur les réseaux sociaux.
01:00:47 Il y a une forme de passivité, de complicité de tout le monde.
01:00:50 Tout le monde fait semblant de ne pas voir.
01:00:52 - Santino a réagi, le patron de la FIFA, le patron du foot mondial.
01:00:55 - Tapis vert, victoire sur tapis vert quand il y a des crèmeuses.
01:00:59 - Et lui aussi fait semblant de ne pas voir.
01:01:01 Il fait des spots non-racisme avant chaque match de Ligue des Champions.
01:01:04 Alors ça, c'est l'UFA.
01:01:05 Mais la FIFA fait aussi des trucs un peu dans le même ordre.
01:01:07 Mais il n'y a pas d'action forte.
01:01:10 Tout le monde s'en fout.
01:01:11 - Oui, mais c'est compliqué.
01:01:12 Parce que malheureusement, le racisme, c'est quelque chose d'ordinaire en Italie.
01:01:15 En fait, ça dépasse largement le cadre du football aujourd'hui.
01:01:17 C'est quand même un pays qui a des gros problèmes par rapport au racisme.
01:01:19 Tu disais que Giorgia Melloni qui est élu, ça veut dire quelque chose.
01:01:21 C'est-à-dire qu'en Italie, ce n'est pas si scandaleux que ça, malheureusement, que ça arrive.
01:01:26 - Oui, mais qui a réagi de façon beaucoup trop modérée ?
01:01:29 Ce sont les instances.
01:01:30 Parce que le club a plutôt bien réagi.
01:01:32 Ce n'est absolument pas caché des fausses excuses de individus.
01:01:35 Ils ont tout de suite recherché et identifié les coupables.
01:01:39 Le maire de la ville a proposé, alors c'est évidemment symbolique,
01:01:42 mais c'est bien de le faire quand même,
01:01:43 que Mike Maignan soit citoyen d'honneur de la ville
01:01:45 et qu'il vienne dans des établissements scolaires expliquer les problèmes de racisme.
01:01:49 La population a plutôt réagi positivement aussi,
01:01:52 contrairement à ce qui se fait d'habitude en Italie.
01:01:54 En fait, là où la réaction est beaucoup trop modérée,
01:01:56 ce sont les instances.
01:01:57 Le match à huis clos, donc de la commission,
01:01:59 et le fait toujours, moi, ce qui me choque le plus,
01:02:01 c'est le fait d'imposer la reprise des matchs.
01:02:03 C'est-à-dire que là, les joueurs avaient suivi Mike Maignan.
01:02:06 Tout le monde était rentré.
01:02:07 Personne ne voulait retourner sur le terrain.
01:02:09 Et c'est une nouvelle fois les instances du football
01:02:12 qui t'obligent à reprendre la partie parce qu'il faut que le match se joue,
01:02:16 parce qu'il faut éviter les problèmes d'évacuation de stade dehors, etc.
01:02:19 Donc en fait, le problème peut parfois s'en prendre.
01:02:21 Les joueurs devraient...
01:02:22 Mike Maignan ne voulait pas reprendre, il ne devrait pas reprendre.
01:02:25 Et une fois que les joueurs ne retournent pas sur le terrain,
01:02:27 eh bien, les instances seront obligées de réagir.
01:02:29 Mais juste pour rebondir sur ce qui a été dit,
01:02:31 je trouve que globalement, de toute façon,
01:02:32 il n'y a pas de solidarité entre les joueurs.
01:02:34 Si les joueurs ne sont pas solidaires, ça n'avancera jamais.
01:02:36 Dans les actes de violence et dans les actes de racisme,
01:02:39 il n'y a aucune solidarité.
01:02:41 Marseille-Lyon, ce qui se passe, c'est inadmissible.
01:02:44 Les Marseillais doivent tous dénoncer comme les Lyonnais
01:02:46 parce que la fois d'après, ça sera en sens inverse.
01:02:48 Et très souvent, lors des actes de racisme,
01:02:49 il y a quand même des joueurs qui viennent voir celui
01:02:51 qui est victime d'actes de racisme pour lui dire
01:02:53 "C'est pas grave, on n'entend rien, continue".
01:02:55 Non ! Il fallait que les 22 joueurs, potentiellement,
01:02:57 ils restent sur la pelouse et ils fassent des passes à 10.
01:02:59 Il faut qu'ils soient solidaires,
01:03:01 parce que c'est eux qui ont quand même aussi la solution.
01:03:04 Si les acteurs sont sur le terrain et ils refusent de cautionner ça,
01:03:07 il n'y a pas de match.
01:03:08 - C'est toujours pareil.
01:03:09 - Ils ont donné beaucoup d'importance à quelques abrutis
01:03:11 qui peuvent donner l'idée à d'autres de faire la même chose
01:03:14 pour pouvoir s'illustrer et avoir un pouvoir.
01:03:16 C'est un débat sans fin.
01:03:18 Le quatrième et dernier débat flash de la soirée concerne
01:03:23 l'affiche de demain, que l'on pourra vivre évidemment sur RTL.
01:03:26 Le premier contre le troisième, le PSG face à Brest.
01:03:30 Et donc, peut-être, la reconduction de ce trio offensif
01:03:32 Bappé-Dembele-Barcola, qui a notamment brillé à Lens
01:03:38 il y a deux semaines avec cette victoire du PSG
01:03:41 et une grosse prestation de Barcola.
01:03:43 Est-ce que le PSG a tout simplement trouvé la formule ?
01:03:45 Est-ce que Luis Henrique a son trio de titulaires en attaque
01:03:48 pour la fin de saison ?
01:03:50 Florent Gazan, vous avez 45 secondes.
01:03:52 - Oui, forcément.
01:03:53 J'ai envie de dire aussi un peu par défaut,
01:03:55 parce que malheureusement les autres ne s'imposent pas.
01:03:57 Colomoni, c'est un échec.
01:03:59 On a vu que Gonzalo Ramos, ce n'était pas non plus flagrant.
01:04:03 Asensio avait un peu dépanné, mais ce n'est pas exceptionnel.
01:04:07 Barcola explose, donc on le met à gauche.
01:04:09 Mbappé, quand il était à gauche, il ne voyait pas le ballon,
01:04:11 tout se passait à droite.
01:04:12 On le remet en neuf, du coup il touche 78 ballons à Lens,
01:04:15 donc il redevient un joueur essentiel, important.
01:04:18 Il a des affinités avec Barcola, il a des affinités avec Dembele,
01:04:21 qui est le dynamiteur de l'équipe.
01:04:22 Donc j'ai envie de dire, c'est très logique d'avoir mis ces trois-là devant.
01:04:25 Pour l'instant, ça fonctionne, il n'y a aucune raison que ça change
01:04:27 et je ne vois pas comment ça pourrait changer.
01:04:30 - Très bien, il n'y a même pas eu besoin de 45 secondes,
01:04:32 c'était clair comme de l'eau de roche.
01:04:34 On passe tout de suite au vote, Dominique Sévrac.
01:04:37 - À voir la réaction de Louis Sénégal quand tu lui as posé la question
01:04:40 aujourd'hui en conférence de presse.
01:04:42 Il était déstabilisé, parce qu'il voit bien qu'on a compris
01:04:45 qu'il avait trouvé sa ligne d'attaque.
01:04:46 Donc je suis d'accord avec Julien Grégoire et avec Florian.
01:04:49 - Mais c'est vrai que c'est adorable, mais ce n'est pas moi qui ai posé cette question.
01:04:54 - Il a vu que tu as kiessé.
01:04:58 - J'étais dans la salle et je le toisais.
01:05:00 - Il n'aime pas ça.
01:05:01 - Eric ?
01:05:02 - J'ai envie de le revoir ce trio, je ne sais pas si ce sera le trio définitif.
01:05:05 Mais en tout cas, c'est celui qui est le plus alléchant
01:05:07 et celui qui nous a montré le plus de perspectives.
01:05:09 Et notamment en effet celui de replacer Kylian Mbappé dans le jeu,
01:05:12 parce qu'avant tout passait par la droite, il était trop loin du balai.
01:05:15 - Là c'est le vote, l'argumentaire c'est après.
01:05:17 - Oui.
01:05:18 - Merci Eric.
01:05:19 - Je crois que c'est vraiment l'école de Fred aujourd'hui.
01:05:21 - Non, parce que moi je ne donne pas.
01:05:22 - Ah quand même !
01:05:23 - Oui j'accorde, mais ce n'est pas 3-3-3.
01:05:25 - Oui mais ça...
01:05:26 - Je ne suis pas du tout d'accord.
01:05:27 - Alors Karine, directement le contrat du voteur.
01:05:30 - Oui, parce qu'en fait je suis désolée par rapport à ce que je vois en terme de jeu du côté du PSG.
01:05:35 Je ne suis pas convaincue que ce trio est marqué dans les livres du PSG pour la saison 2023-2024.
01:05:42 - On va préférer Cherky plutôt que Bartholomew.
01:05:43 - Non, mais je ne trouve pas que ça fonctionne si bien que ça.
01:05:45 J'ai l'impression que je n'ai pas vu le même match que vous non plus,
01:05:47 parce que le match contre Lens ce n'est pas du tout une prestation aboutie du PSG.
01:05:51 C'est une victoire finalement dans les arrêts de jeu du deuxième but.
01:05:54 - Et enfin de la ligne devant.
01:05:55 - Non, mais ce que je veux dire c'est qu'en fait...
01:05:57 - Tu m'excites. C'est quoi ton trio à toi ?
01:05:59 - Pour l'instant je trouve qu'il n'est pas trouvé ce trio.
01:06:02 Je ne comprends pas comment il peut aussi vite abandonner l'option Ramos parce qu'il n'y a jamais cru.
01:06:07 Il n'a jamais donné du temps de jeu dans la continuité à Ramos.
01:06:10 Colomoyen y a eu l'opportunité, Ramos non.
01:06:12 Il a un problème de sale gueule avec Ramos, je ne comprends pas très bien.
01:06:14 - Ça n'oblige jamais Mbappé à gauche, il est isolé.
01:06:16 - Est-ce qu'on a vu Dembele, Barcola, Mbappé super bien fonctionner dans des matchs de Ligue des Champions ?
01:06:20 La réponse est non parce qu'il n'y a aucun match de Ligue des Champions abouti du PSG sur la première partition.
01:06:24 Donc à mes yeux c'est évolutif parce que ce n'est pas bon pour l'instant ce que le PSG nous propose collectivement et notamment en attaque.
01:06:31 - Bon, on aura au moins eu un non sur cette soirée.
01:06:34 - C'est vraiment histoire de se faire remarquer.
01:06:36 - Sinon c'est une victoire collégiale comme on dirait dans les grosses têtes.
01:06:42 Florian Gazan, Florian Gazan qu'on retrouvera dès lundi dans La Quotidienne,
01:06:46 le podcast d'On fait le match qu'on trouve sur toutes les bonnes applis, les plateformes et sur le site d'RTL.
01:06:51 Pour le reste, chers amis, très bonne soirée.
01:06:55 On se retrouve à la même heure au même endroit samedi prochain pour On fait le match.
01:06:58 Et on donne la main tout de suite à Eric Cidre pour RTL Foot.
01:07:01 Marcie Monaco dans un instant.
01:07:02 - A tout de suite.
01:07:03 [Musique]
01:07:05 [SILENCE]

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