• l’année dernière
Dans une enquête qui vient d'être rendue publique par l'Union Régionale des Professions de Santé d'Occitanie on apprend que les violences contre les médecins ont augmenté de 23% ces derniers mois.
Et en moyenne, presque un médecin sur deux se sent totalement abandonné par les pouvoirs publics.
Le Dr Olivier Attard, de l'URPS, évoque le cas édifiant d'un jeune médecin montpelliérain, menacé de mort par mail, et qui a eu toutes les difficultés à se faire entendre des autorités

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Transcription
00:00 J'ai appelé le médecin avant de vous en parler pour lui demander l'autorisation.
00:03 - Et il vous l'a accordé ? - Et il me l'a accordé.
00:05 Donc un jeune médecin généraliste installé sur Montpellier a reçu des menaces de mort mi-janvier, par mail.
00:13 - Des menaces de mort caractérisées ? - Des menaces de mort caractérisées.
00:19 - Qui rappelle un peu l'épisode Samuel Paty. - L'épisode Samuel Paty, c'est-à-dire un peu le truc quand même...
00:25 - Photos de couteau, enfin quelque chose comme ça. - Il reçoit ça par mail je crois.
00:28 - Exactement. Il reçoit ça par mail. Son premier réflexe est d'appeler le 17 pour savoir comment faire.
00:35 On lui dit de faire une pré-plainte en ligne et de se présenter au commissariat le lendemain.
00:38 Au commissariat le lendemain, déjà on refuse de prendre sa plainte.
00:41 Après, à force d'insister, on lui donne un rendez-vous pour porter plainte dix jours après.
00:48 Il se retourne dix jours après, on refuse de prendre sa plainte, il est obligé de changer de commissariat.
00:52 Et à la fin, il arrive à porter plainte en dix jours. Donc on arrive fin janvier pour arriver à porter plainte.
00:58 Comme vous le disiez, c'est par mail. Il a une forte idée de qui lui a envoyé la plainte.
01:06 Et donc il pense savoir qui c'est. Il est menacé de mort.
01:09 Et depuis fin janvier, il n'a plus de nouvelles de la justice, ni de la police.

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