Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, le soutien militaire à l'Ukraine débattu aujourd'hui à l'Assemblée nationale.
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00:00 Europain.
00:02 Europain. 11h, 13h.
00:05 Pascal Praud et vous.
00:08 Et de 11h à 13h sur Europain, vous réagissez et témoignez avec Pascal Praud en composant dès maintenant le 01 80 20 39 21.
00:15 Bonjour Géraldine, bonjour Laurent Tessier.
00:19 Bonjour à tous.
00:20 Comment allez-vous cher Laurent ?
00:21 Nous sommes en pleine forme, je surveille la régie avec monsieur Boubick Florian.
00:24 Ça je pense qu'il faut la surveiller parce que notre ami Fabrice Laffite est là à la réalisation.
00:31 Oui malheureusement, malheureusement pour nous.
00:33 Non, ne dites pas ça monsieur. On vous taquine mais on vous aime beaucoup en fait.
00:36 Merci, merci beaucoup.
00:37 Et on serait triste si vous n'étiez plus là.
00:39 Non, on serait tristes si vous n'étiez plus là.
00:42 Monsieur Olivier Guenec est là bien sûr.
00:44 Bien sûr, bonjour à tous.
00:45 Et puis je ne salue pas toujours monsieur Carasso Mayence qui est quand même une erreur parce qu'il n'est pas toujours là au début de l'émission.
00:51 Ah je suis toujours là, c'est juste que sur le côté vous ne me voyez pas.
00:53 Il joue à cache-cache.
00:54 D'accord, effectivement, je le saurais désormais.
00:57 Il est 11h07, faut-il continuer de soutenir financièrement, militairement l'Ukraine ?
01:01 Un débat mouvementé s'annonçait à l'Assemblée nationale, un vote symbolique sur la stratégie d'aide aura lieu.
01:06 Je vous propose peut-être d'écouter Jordan Bardella tout d'abord qui est président du Rassemblement National.
01:10 Il était ce matin sur France 2.
01:11 Je ne souhaite pas qu'Emmanuel Macron dispose d'un blanc-seing.
01:15 Par conséquent le Rassemblement National qui encore une fois est favorable au soutien à l'Ukraine
01:21 mais ne souhaite pas entrer en guerre précisément avec la Russie.
01:24 La Russie est une puissance nucléaire et je pense que l'escalade dans laquelle est engagé Emmanuel Macron
01:30 est une voie irresponsable, dangereuse, qui inquiète les Français.
01:33 Par conséquent nous nous abstiendrons sur ce texte à l'Assemblée nationale.
01:36 Eric Ciotti, président des Républicains, il était sur Sud Radio. Écoutons-le également.
01:41 Oui, je voterai cet accord.
01:43 Nous avons un devoir de solidarité avec l'Ukraine parce que l'Ukraine a été agressée.
01:51 L'Ukraine défend sa liberté. Le peuple ukrainien est extraordinairement courageux dans ce combat.
02:00 Donc il faut le soutenir.
02:03 Jérôme Gage, également s'est exprimé, les députés socialistes de l'Essonne.
02:07 Il était l'invité de Sonia Mabrouk ce matin sur Europe 1 et sur CNews.
02:11 On ne s'abstient pas quand il est question d'apporter un soutien qui doit être indéfectible aux Ukrainiens,
02:17 au gouvernement ukrainien, au peuple ukrainien, qui depuis deux ans est victime d'une agression
02:23 qui nous concerne parce qu'elle est sur le sol européen.
02:25 Et donc on ne peut pas dire "Ceux-là ne nous regardent pas".
02:28 L'abstention c'est une sorte d'indifférence. Au moment où il faut faire un choix.
02:32 Cet accord de coopération, nous allons l'approuver, nous socialistes, cet après-midi.
02:37 Alors c'est un accord de coopération avec l'Ukraine qui est signé sur 10 ans,
02:43 qui va donc au-delà du mandat d'Emmanuel Macron.
02:46 Là c'est un chèque de 3 milliards qui sera donné.
02:49 Ce qui est intéressant c'est qu'on en pense ce qu'on en veut,
02:51 mais les Français ne sont pas, on ne leur demande pas leur avis.
02:55 Même si on peut considérer qu'il y a une forme de solidarité qu'ils doivent avoir
03:00 et qu'ils doivent penser avec le peuple ukrainien, pour les raisons qui ont été dites à l'instant.
03:04 Mais il n'empêche que les Français sont écartés.
03:06 Et même ce vote, en fait, ne sert à rien, puisque c'est un vote consultatif.
03:11 C'est presque une manœuvre politique pour voir ce que les uns et les autres pensent
03:16 ou les mettre devant leurs responsabilités.
03:18 Donc c'est intéressant de savoir tout ça.
03:20 Et nous sommes avec Didier, premier auditeur à 11h09. Bonjour Didier, de Château.
03:25 - Oui, bonjour. - Bonjour Didier. Quel est votre sentiment sur ce sujet ?
03:30 - Alors mon sentiment, c'est que je ne comprends même pas que Macron ait pu, à lui tout seul,
03:36 signer un accord avec Zelensky sur ce genre de choses, un accord de 3 milliards,
03:40 alors que, par exemple, nous avons Bruno Le Maire qui nous dit que nous sommes dans l'obligation
03:45 de faire 10 milliards d'économies, sinon la France va s'écrouler.
03:48 La politique de Macron me fait penser à une chanson de Bray,
03:52 on pourrait rajouter le nom d'ailleurs, Macron, qui voudrait bien avoir l'air,
03:56 mais qui n'a pas l'air du tout.
03:58 On pourrait jouer les riches quand on n'a pas le sou.
04:00 Je veux dire, quand on voit l'état de la France actuelle et qu'on va signer sur 10 ans
04:05 une aide de 3 milliards par an, d'après ce que j'ai compris, ça devient invraisemblable.
04:10 D'autant que Zelensky, à un moment ou à un autre, en 2022,
04:14 il y a eu une petite ouverture de possibilité de paix, on va dire.
04:18 Mais je me rappelle encore, les Français ont la mémoire courte,
04:21 qu'à l'époque Zelensky, poussé par les Américains, disait
04:24 "tant qu'on n'aura pas récupéré la Crimée, de toute façon on n'arrêtera pas".
04:28 C'est clair, donc il est aussi fou que, de toute façon, Zelensky, Poutine, deux fous curieux.
04:34 Là, le Pape envoie un message qui est peut-être un petit peu maladroit,
04:38 la réponse c'est "jamais l'Ukraine ne lèvera le drapeau blanc".
04:42 Mais enfin, mais qu'est-ce qu'ils veulent ?
04:44 Il faut arrêter avant que ce soit un massacre.
04:46 Je ne comprends pas, on est gouverné par des gens qui ont un orgueil monstrueux
04:53 et quand Macron veut faire passer ça à l'Assemblée,
04:56 là, lui, en fait, il a des idées politiques, il va dire
04:59 "Qui est pour De Gaulle et les résistants ? C'est nous, Renaissance.
05:03 Qui est contre ? C'est le Rassemblement National, la France insoumise.
05:08 Donc, en gros, ça va faire "Qui est pour la Russie ? Qui est contre la Russie ?"
05:12 C'est n'importe quoi, c'est un jeu politicien, c'est affreux.
05:17 Ce mouvement, c'est affreux.
05:19 - Je ne sais pas si c'est une question d'orgueil, deux, trois choses quand même par rapport à ce que vous dites.
05:24 D'abord, par rapport au PIB, on donne sans doute moins, nous, en aide, les 3 milliards que par exemple l'Allemagne.
05:30 L'Allemagne donne sans doute plus et soutient sans doute plus l'Ukraine que nous.
05:34 - Ils n'ont pas les mêmes moyens financiers, c'est ça le problème.
05:38 - Nous, on a un PIB qui, de ce point de vue-là, en pourcentage,
05:45 notre engagement est moindre.
05:49 Donc, il faut le dire comme ça.
05:51 Après, c'est vrai que l'Ukraine est un pays agressé, agressé par Vladimir Poutine.
05:56 C'est un pays qui est aux portes de l'Europe, donc il y a une forme de solidarité qui a été mise en place immédiatement.
06:02 Et lorsque vous parliez de possibilité de paix, la possibilité de paix, pour les Russes,
06:07 ce serait de rester à la situation telle qu'elle est aujourd'hui.
06:12 Et pour les Ukrainiens, c'est sans doute inacceptable.
06:15 Et c'est pour ça qu'il n'y a pas de possibilité de paix.
06:18 Puisque un accord, ce serait...
06:22 On gèle, si j'ose dire, la situation telle qu'elle est aujourd'hui.
06:25 Et les Ukrainiens n'en veulent pas.
06:27 - Oui, absolument. Mais est-ce que la suite ne va pas être pire ?
06:30 Parce que là, ils sont en train de...
06:32 Si jamais un autre fou de Trump arrive et qu'il ne veut plus donner un centime pour aider l'Ukraine,
06:38 alors là ils vont envahir totalement l'Ukraine et puis on aura tout gagné.
06:42 - Mais c'est une des questions, vous avez parfaitement raison, de souligner que va-t-il se passer
06:47 lorsque, en novembre prochain, alors c'est pas gagné, Trump il a quand même pas gagné.
06:53 C'est pas fait. Mais c'est une possibilité évidemment qui existe.
06:57 Et puis c'est vrai aussi qu'on a dans l'oreille ce qu'avait dit Bruno Le Maire,
07:00 on va mettre la Russie à genoux, alors que la Russie aujourd'hui va mieux que nous,
07:06 sur le plan économique, c'est-à-dire que la croissance est plus forte.
07:09 La Russie, on a mis la Russie dans les bras de la Chine ou de l'Inde,
07:12 puisque nous on ne souhaite plus négocier avec elle.
07:15 J'ai envie de dire que, pour des raisons éthiques, morales et peut-être aussi stratégiques ou militaires,
07:21 il n'empêche qu'on est en difficulté sur le plan économique avec les positions qu'on a prises.
07:27 Mais pourquoi pas ? Moi ce que je dis c'est simplement factuel.
07:31 On ne veut pas pactiser avec le diable, en l'occurrence le diable c'est Poutine,
07:35 mais on a des conséquences économiques pour le pays.
07:38 Chacun après choisit son camp si j'ose dire. L'important c'est d'avoir tous les éléments.
07:43 Merci en tout cas Didier, merci beaucoup.
07:46 - Bonne journée. - Qu'est-ce que vous allez faire aujourd'hui ?
07:48 - On va aller se balader un petit peu. - C'est bien, pourquoi vous baladez ? Vous ne travaillez pas ?
07:55 - Ah non, je suis en retraite, je suis vieux maintenant. - Ah mais vous avez une voix de jeune, vous avez quel âge ?
08:01 - 70. - Ah mais vous avez une voix de jeune.
08:05 - Ah bah tant mieux. - Et vous allez vous balader dans quoi ?
08:08 - On va se balader dans un parc, il faut marcher un petit peu. - Avec votre épouse ?
08:12 - Oui tout à fait. - Ah bah c'est bien. Il y a un parc à Châteauroux ? Il y a plusieurs parcs ?
08:17 - Oui, il y a le parc de Belle-Île qui est pas mal. Et vous avez vu qu'on va avoir les Jeux Olympiques de tir, c'est formidable.
08:23 - Eh bah ça a l'air de vous enchanter.
08:26 - J'ai l'impression que vous en parlez avec un peu de dérision.
08:33 - Un petit peu de dérision parce qu'il y a certains trucs qui se passent qui sont pas terribles.
08:38 - Vous êtes né à Châteauroux ? - J'irais un peu comme la France.
08:43 - Vous êtes né à Châteauroux, vous êtes Castelroussin ? - Oui, Castelroussin.
08:48 - Alors vous avez quasiment l'âge de Depardieu ? - C'est ça, pratiquement.
08:52 - J'ai vécu un moment de Depardieu où c'est pareil, on en fait tout un cirque.
08:57 - Bon, c'était un petit voyou mais c'était pas le Chicago qu'on veut bien annoncer.
09:04 - J'ai vu les voitures américaines, mais c'était pas non plus...
09:11 - On en jolie au fur et à mesure que l'heure passe.
09:16 - Et puis il y a la Bérichotte de Châteauroux, chère à notre ami Michel Deniso qui était en Ligue 1 jadis.
09:21 - Ils ont peut-être se sauvé. - Exactement, allez, vous pouvez vous promener dans les bois.
09:27 - Promenons-nous dans les bois, pendant que nous n'y ayons pas, si nous y étions, ils nous mangeraient.
09:34 - Ah je l'ai celle-ci, pour une fois que j'ai une de vos références.
09:37 - C'est intemporel. - Bien sûr, bien sûr.
09:41 - On devait pas lancer la réclame il y a déjà 3-4 minutes ?
09:46 - Un petit peu si. - Non mais là c'est de votre faute, ne tombez pas sur Fabrice.
09:51 - Oui bien sûr. - Il vous met le petit tapis musical qui veut dire...
09:54 - Est-ce que vous avez trouvé, parce que l'affaire Pig Casso me passionne...
09:58 - Mais arrêtez avec ce cochon ! - Mais c'est un cochon qui vend...
10:01 - Non mais c'est insupportable, pardon ! - Mais pardonnez-moi, c'est un cochon qui a vendu pour un million d'euros de toile !
10:05 - Mais qu'est-ce que vous voulez, achetez une toile ! - Vous voudrez qu'on appelle, j'allais dire, la mère de ce cochon.
10:09 - Mais c'est aux Amériques ! - Mais il ne parle pas français.
10:12 - Mais oui, il ne parle pas français ! - Je peux vous traduire si vous voulez.
10:16 - Géraldine, vous l'avez eu au téléphone ? Comment on dit ? La propriétaire ?
10:20 - Non mais je n'ai même pas appelé, je ne parle pas anglais ! Attendez...
10:23 - Vous êtes journaliste ou vous ne parlez pas anglais ? - Bah non !
10:26 - Mais je ne suis pas journaliste d'ailleurs ! - Mais vous n'êtes déjà pas français !
10:29 - Il est 11h16, à tout de suite ! - Il y a du décalage là-bas, il y a 5h de moins !
10:33 - Et alors ? - Ça va, il est 6h du mat' !
10:36 - 5h du mat', j'ai des frissons ! - Bah vous, il est 11h16 et vous dormez Fabrice !
10:40 - Je vous ouvre la porte, je monte le son, seul sur le lit dans mon café,
10:44 grâce à ces lasses aussi, vous savez ! - Voilà, on y va ?
10:48 - Allez-y, on y va, on y va ! - Vous écoutez Pascal Pro, bonne matinée sur Europe 1 de 11h à 13h.
10:52 - Pascal Pro, au 01.80.20.39.21.
10:56 - Faut-il continuer de soutenir financièrement, militairement l'Ukraine ?
11:00 Un débat mouvementé s'annonçait à l'Assemblée Nationale,
11:03 on était il y a quelques instants avec un auditeur de Châteauroux,
11:06 cette fois nous sommes avec Patrick. Bonjour Patrick, vous habitez où ?
11:09 - Strasbourg. - Bonjour Pascal.
11:12 - Comment allez-vous ? Vous êtes commercial ? - Voilà, exactement.
11:15 - Vous avez 57 ans. - Voilà.
11:18 - Quelle est votre position ? - Il faut continuer à soutenir l'Ukraine,
11:22 militairement, financièrement, il ne faut pas arrêter,
11:26 il faut soutenir le peuple ukrainien, parce que de toute façon,
11:29 Poutine ne s'arrêtera pas à l'Ukraine, il continuera, la Moldavie,
11:33 les pays baltes, etc. Donc il faut lui faire peur de toute façon.
11:38 Et n'ayant pas peur de ces bombes atomiques, parce que de toute façon,
11:41 il ne les utilisera pas. - Ah, vous savez que Poutine
11:44 n'utilisera pas la bombe atomique ? - Mais il ne veut pas mourir !
11:47 Avec tout l'argent de toute façon ! - C'est une information Patrick !
11:52 Vous me voilà rassuré ! Ce matin je me suis levé et je me suis dit "Oh là là !"
11:57 Si Poutine utilise la... Mais heureusement Patrick est arrivé de Strasbourg !
12:01 - On en reste sept ! - Mais quelle est votre source d'information Patrick ?
12:04 - Pascal, avec l'argent qu'il a amassé, c'est l'homme le plus riche au monde,
12:09 tout l'argent il veut en profiter ! - Oui, ça va être difficile quand même
12:14 d'aller à Nice ou à Cannes cet été tranquillement pour profiter de son argent !
12:18 Ça ne va pas être facile ! - Ça ne sera pas difficile pour lui !
12:21 Il s'y trouve qu'avec ses copains du Front National, qui sont pro-Poutine,
12:25 ils mettent le bazar partout en France, partout en Europe,
12:29 et après il est libre de dépenser son argent où il veut !
12:33 Il faut dénoncer le Front National et les politiques commencent enfin à le comprendre !
12:39 Il faut dénoncer le Front National qui est financé par la Russie,
12:43 et puis les gens du Front National, pendant des années,
12:47 ils n'ont pas siégé à Strasbourg, ils étaient payés grassement par le Parlement européen,
12:52 mais ils n'ont jamais siégé !
12:54 - C'est les seuls évidemment à ne jamais siéger à Strasbourg, les députés européens !
12:59 La vérité c'est que le Parlement, quand tu rentres dans la vie quotidienne du Parlement,
13:05 tu t'aperçois qu'il y a beaucoup de députés qui se sont fait élire et qui ont été assez peu présents.
13:10 En revanche, sur les liens entre la Russie et ce que vous appelez le Front National...
13:14 - Il est képourlé ! - Oui, sûrement, mais c'est vrai pour tous les députés !
13:17 C'est ça que je veux vous dire Patrick, c'est vrai pour tous les députés,
13:21 ils sont assez peu présents en séance.
13:23 En revanche, ce que vous évoquez, les liens de la Russie avec ce que vous appelez le Front National,
13:27 mais qui est devenu le Rassemblement National...
13:29 - C'est la même chose ! C'est la même crotte !
13:32 - Ben c'est...
13:34 - Je suis désolé de parler comme ça, mais ces gens-là, ils mérissent le poil !
13:38 Ils ne sont pas des démocrates !
13:40 - Ecoutez, en tout cas, ils s'inscrivent dans un processus démocratique !
13:45 - Ils veulent faire croire !
13:48 - Oui, mais ils veulent faire croire, vous êtes marrant !
13:50 Et là encore, c'est votre intuition, peut-être faut des faits quand même !
13:53 Moi je connais un peu Jordan Bardella, je vous assure, c'est un jeune homme,
13:57 c'est pas un dictateur, si vous me permettez, on est d'accord ou pas d'accord avec lui,
14:01 mais il ne s'inscrit pas dans une ligne de vouloir faire des coups d'État dans le pays
14:07 et de diriger le pays d'une manière dictatoriale, me semble-t-il !
14:11 - Vous voulez parler de Jordan Bardella ? Relisez son discours d'investiture !
14:18 Il a remercié la France d'avoir accueilli des étrangers, lui comme étranger, lui comme Italien,
14:24 alors qu'on laisse la chance aux gens qui viennent de l'étranger, qui ne sont pas tous mauvais !
14:29 - Mais vous avez parfaitement raison ! Mais qui dit le contraire ?
14:33 - Ils veulent interdire maintenant les étrangers, mais lui il a bien été content que la France l'accueille !
14:40 - Mais cher Patrick, c'est une discussion effectivement,
14:43 on peut considérer aujourd'hui que l'immigration est arrivée à un tel point
14:46 que la France accueille mal ce que vous appelez les étrangers,
14:49 parce qu'elle n'en a plus les moyens, parce que c'est compliqué sur le plan financier,
14:53 que c'est un débat qui peut exister, qu'il puisse y avoir une immigration de travail,
14:57 pourquoi pas, je crois que ça représente simplement 15% l'immigration de travail.
15:01 Le reste c'est du regroupement familial, c'est du droit d'asile qui est souvent dévoyé,
15:08 et tout ça, ça s'entend, ça s'entend, pardonnez-moi, il me semble,
15:12 en tout cas il me semble qu'on peut en parler ensemble Patrick !
15:15 - Et puis des gens qui profitent des aides, beaucoup de gens qui profitent des aides...
15:19 - Ah bon, ben finalement vous êtes d'accord avec le Rassemblement National !
15:23 - Non, non, simplement il faut qu'ils travaillent, tout travail mérite un salaire,
15:28 et toute dignité mérite une compensation, voilà.
15:33 - En tout cas, on va marquer une pause parce que ça va être le journal permanent,
15:38 vous êtes commercial dans quelle activité Patrick ?
15:41 - Pascal, j'ai des jupes et des jupons et des gilets de flanel !
15:45 - Vous êtes PDG pour des gilets de flanel ?
15:48 - Non, pas PDG, je travaille pour une société !
15:51 - Ah oui, ce qui est plutôt logique de travailler pour une société, vous me diriez que vous...
15:57 - Oui, non mais je suis employé !
16:00 - Mais vous êtes plutôt commercial quand même, non ?
16:04 - Voilà, tout à fait, exactement !
16:06 - Elle fait des pantalons, des jupes et des jupons, et des gilets de flanel !
16:09 - Elle fait des pantalons, des jupes et des jupons, et des gilets de coton !
16:12 - C'est qui qui a commis ça ?
16:14 - Je frappe au mignon !
16:16 - Il faut soutenir l'Ukraine !
16:20 - Oui, ce qui a peu de rapport avec la chanson que je chantais !
16:23 - Vous avez parfaitement raison de me recadrer, et d'être un peu sérieux,
16:26 parce que moi je suis capable comme ça de parler d'autre chose !
16:29 - Même aussi, Pascal, même aussi, mais l'heure est grave !
16:32 - Non mais vous avez parfaitement raison, je pense qu'en plus il faut soutenir l'Ukraine,
16:35 vous avez raison, après, jusqu'à quand, comment ça se passe,
16:37 ça se passe parce que je vois pas l'issue de cette guerre pour tout vous dire.
16:40 Bon, il est 11h28 !