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Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui la carte des 200 nouvelles brigades de gendarmerie dévoilée par Emmanuel Macron.

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Transcription
00:00 On change de sujet. Vous habitez dans les communes peut-être de moins de 20 000 habitants, vous êtes à la campagne,
00:04 est-ce que vous vous sentez en sécurité ? Vous savez que la délinquance, le trafic de drogue touche aussi nos zones rurales.
00:11 Emmanuel Macron dévoile aujourd'hui la carte des 200 nouvelles brigades de gendarmerie.
00:16 Le chef de l'État va inaugurer une nouvelle caserne dans le Lot-et-Garonne.
00:19 Et la sécurité doit-elle être pour vous la priorité ? Avec ces nouvelles brigades, nous compterons 2000 gendarmes de plus dans nos campagnes.
00:29 Alors est-ce que, avant peut-être d'écouter Nicolas, on peut peut-être écouter Jean-Philippe Tanguy, qui est député du Rassemblement National de la Somme,
00:35 qui était invité de sonnier à Magbrookes ce matin à 8h10, sur Europe 1 et sur CNews.
00:41 Très bien, moi je prends ce genre de bonne mesure, mais enfin par contre ça fait à peu près 20 fois qu'il annonce la même mesure.
00:46 Donc les Français, peut-être, ont l'impression qu'il y a 1000 brigades de gendarmerie qui ont été ouvertes en deux ans,
00:53 puisque Emmanuel Macron ou M. Darmanin ou Mme Borne, bref, les brigades de gendarmerie ont été annoncées, je vous le dis,
00:57 une bonne vingtaine de fois en France, c'est comme les usines à batterie, il y en a trois, mais on prend l'impression qu'il y en a 30 en France,
01:03 puisqu'elles sont annoncées... - Donc vous attendez de voir ? - Non, je n'attends pas de voir.
01:06 J'aimerais qu'elles soient mises en place et qu'ils arrêtent de présenter 10 fois la même mesure, qui n'est pas mise en place.
01:11 Ça fatigue, je crois, beaucoup les Françaises et les Français.
01:14 Et je vous propose également d'écouter Michel Fournier, qui est président de l'Association des maires ruraux de France.
01:19 Il était au micro d'Europe 1 de Christophe Bordet.
01:22 - Vous avez vu les vols de raisins dans des quantités incroyables, des vols de pommes de terre, etc.
01:28 Il n'y a aucun secteur qui est épargné par rapport à cela. Le trafic de drogue, aujourd'hui, existe, effectivement.
01:34 C'est vrai que c'est un nouveau besoin de sécurité, la nécessité de renforcer les objectifs.
01:41 - Alors nous sommes avec Nicolas. Bonjour Nicolas. - Oui, bonjour Pascal.
01:45 - Vous habitez où, Nicolas ? - Alors, dans le Grand Est.
01:49 - Dans le Grand Est, et vous êtes plutôt dans une zone rurale. - Tout à fait, oui. Tout à fait, dans un département rural.
01:55 - Et vous êtes gendarme ? - Tout à fait, depuis presque 20 ans.
01:59 - Vous êtes gendarme, et aujourd'hui, vous formez les gendarmes. - Aussi, oui, oui.
02:04 - Donc c'est ça qui est intéressant. - Oui.
02:06 - Parce qu'on rappelle le fonctionnement dans les petites communes, la sécurité, si j'ose dire, ou l'ordre est assuré par la gendarmerie.
02:15 - Tout à fait, oui. Pour les communes de moins de 15 000 habitants, effectivement,
02:19 ce sont les gendarmeries qui prennent le relais de nos camarades des forces de police.
02:24 - Et les forces de police sont des fonctionnaires, alors que les gendarmes sont aussi des fonctionnaires, mais ce sont des militaires.
02:30 - Ce sont des militaires. - Donc c'est important, parce que c'est pas...
02:33 - Avec des formations militaires. - Voilà, donc c'est pas tout à fait les mêmes...
02:36 C'est pas les mêmes psychologies, d'ailleurs. Un gendarme, c'est pas un policier, c'est pas...
02:40 - Tout à fait. - Et ça ne fonctionne pas pareil.
02:42 - D'ailleurs, qu'est-ce qui, selon vous, sépare un policier d'un gendarme ?
02:47 - Comme vous l'avez dit, justement, la fonction militaire va imprégner un ADN un peu différent pour un gendarme d'un policier,
02:58 avec justement une formation militaire, une hiérarchie qui va être plus prégnante, je pense.
03:04 Et puis, alors même si on croise les doigts, on n'en a pas besoin pour le moment,
03:10 mais les forces de gendarmerie, dans le cadre de la DOT...
03:13 - C'est quoi la DOT ?
03:15 - Alors, c'est la mobilisation des forces militaires pour la défense du territoire.
03:20 C'est la défense opérationnelle du territoire, donc elles font partie d'un des acteurs directs pour la protection directe du territoire,
03:28 notamment dans le cadre des attentats, et bien effectivement, les forces de gendarmerie sont directement et assez rapidement mises en oeuvre.
03:37 - Vous, vous dites que vous êtes gendarme depuis 20 ans, dans une zone rurale,
03:41 est-ce que vous diriez que la sécurité est plus fragile, ou en tout cas plus inquiétante qu'elle ne l'était il y a 20 ans ?
03:51 - La délinquance a beaucoup évolué, et puis les politiques ont fait que le travail a également beaucoup évolué.
04:00 On parle aujourd'hui de ces créations de 2000 brigades de gendarmerie.
04:06 Il faut comprendre qu'il y a quelques... ça fait déjà un moment, il y a bien une quinzaine d'années, si je ne me trompe pas...
04:12 - Ce n'est pas 2000 brigades, c'est 200 !
04:14 - 200, oui, en tout cas.
04:16 - On va marquer une pause d'ailleurs, ce que je vous propose, c'est qu'on marque une pause, parce qu'il est 11h52,
04:23 et on revient avec "Quand un gendarmerie, dans la gendarmerie, tous les gendarmeries, dans la gendarmerie..."
04:32 Vous connaissez cette chanson, M. Boubouk ?
04:34 - Évidemment ! Comme toute cette chanson que vous chantez !
04:36 - Vous n'avez pas le droit de la connaître ?
04:38 - Non, je ne la connais pas.
04:39 - Vous ne la connaissiez pas ?
04:40 - Non, non, non, ça va, ça va, on doit faire une pause.
04:43 - A tout !
04:44 - Excusez-moi.
04:45 - 11h52 sur Europe, on vous écoute et pas le Scalpfro.
04:47 - Où êtes-vous ?
04:48 - La tactique du gendarme, c'est de bien observer sans se faire croire...
04:55 - 1949 !
04:56 - Après vous allez vous moquer de moi, mais ce n'est pas moi quand même qui fait la playlist.
04:59 - C'est d'avoir avant tout les yeux en face des trous, contraventions, discussions, exécutions...
05:08 - Allez, allez, je connais le métier, là !
05:11 - Bon, dis-moi Nicolas, comme on doit vous la chanter 50 fois par jour, vous vous recrutez,
05:18 est-ce qu'aujourd'hui le niveau des recrues est un bon niveau ?
05:26 - Malheureusement non, alors ça fait un peu le vieux qui est toujours insatisfait,
05:34 mais force est de constater que la gendarmerie comme de multiples entreprises ou institutions
05:42 a vu la qualité de ses nouvelles recrues décroître,
05:47 parce que peu d'intérêt peut-être, malgré les spots publicitaires ou les reportages,
05:54 les gens qui se présentent ne sont pas de qualité,
05:59 et la gendarmerie m'est même obligé d'aller récupérer des gens qui n'ont pas réussi le concours.
06:05 - Alors justement, ça m'intéressait, comment on entre dans la gendarmerie ? Quels sont les critères ?
06:13 - Alors il y a des tests intellectuels et des tests physiques.
06:20 - Des tests intellectuels, c'est quel niveau ? C'est niveau BAC ?
06:23 - Non, il n'y a pas besoin d'avoir le BAC, ce sont des tests, on va dire,
06:29 avec l'éducation nationale, maintenant c'est un peu compliqué aussi de jauger le niveau,
06:35 mais on va dire que c'est des tests de niveau lycée, première.
06:38 - C'est-à-dire des tests de vocabulaire, de grammaire, de culture générale ?
06:44 - De logique. - De logique, dit Géraldine.
06:48 - Et de la psychologique, il y a aussi des tests psychologiques et psychotechniques aussi.
06:52 Mais bon voilà, effectivement, le niveau de français est assez déplorable.
06:58 Moi j'ai été amené à corriger aussi des copies en police judiciaire ou en police routière,
07:03 comme on dit, avec des rédactions de PV.
07:06 Heureusement que l'outil informatique fait une partie du travail,
07:09 parce que dès qu'on demande, on demande encore à l'ancienne des comptes rendus ou des écrits manuscrits,
07:16 et là quand il n'y a plus de correcteur automatique, on voit que c'est compliqué.
07:20 - C'est quand même ennuyeux, parce que c'est les gens qui ont en charge la sécurité.
07:24 Alors ce que je vous propose, c'est de faire une nouvelle pause,
07:27 et on revient avec vous, cher Nicolas, puisqu'il y aura à 12h, comme vous le savez, le flash d'Emilie Dez.
07:34 A tout de suite.
07:35 - Il est 11h50, filmez, vous écoutez Pascal Praud sur Europe 1.
07:37 - Europe 1, 11h, 13h, Pascal Praud.
07:47 - Il y a des cochons, et bien, et bien, et bien.
07:51 - Alors moi il m'est pas, il m'est pas, il m'est pas, il m'est pas.
07:54 - Et bien, et bien, c'est pas, c'est pas, c'est pas, permanence, et bien, et bien.
08:00 - Eric est avec nous.
08:02 Une brigade d'ailleurs, je ne sais même pas combien c'est de personnes, une brigade de gendarmerie.
08:08 Eric est avec nous, vous êtes gendarme ?
08:11 - Ah non, je suis retraité depuis pas mal d'années.
08:14 - Retraité de la gendarmerie ?
08:15 - Oui, tout à fait.
08:16 - Mais quand on dit une brigade, parce qu'il y a 200 brigades aujourd'hui qui vont être inaugurées,
08:23 en tout cas pas toutes ensemble, mais le projet c'est de mettre 200 nouvelles brigades de gendarmerie sur le terrain,
08:29 une brigade c'est combien de brigadiers ?
08:32 - À l'époque où je travaillais en fait c'était des effectifs qui variaient suivant l'importance de la circonscription, comme on disait.
08:40 C'était en général entre 8 et 15.
08:42 Mais en fait, pour ne rien vous avouer, ne rien vous cacher, moi toutes ces mesures-là, ça me fait bien rire,
08:48 parce que là on est en train de réinstaller ce que l'on a fait disparaître sur les 25 dernières années en fait.
08:56 - Bah oui, mais tant mieux si on a fait une erreur, pas tant mieux si on a fait une erreur,
08:59 mais si on a fait une erreur et qu'on la rectifie, c'est dommage bien sûr de l'avoir faite, mais c'est mieux que rien.
09:05 - Moi vous savez, je me demande aujourd'hui, que font tous ces gens qui nous gouvernent,
09:10 qui plombent les comptes de l'État de plus de 3 000 milliards et qui ne sont pas capables d'assurer la sécurité des citoyens.
09:17 À titre d'exemple, avant, il y a une vingtaine d'années, 25 ans quand je travaillais encore,
09:22 le délai d'intervention d'une gendarmerie vis-à-vis de la population c'était en gros quoi, c'était 15 minutes.
09:29 Aujourd'hui vous regardez les brigades, elles mettent plus de 40 minutes pour intervenir au domicile d'un citoyen.
09:34 C'est franchement scandaleux.
09:35 - Et comment vous expliquez ça ?
09:37 - Parce qu'il y a des regroupements de brigades. Aujourd'hui vous allez dans une gendarmerie, d'ailleurs,
09:43 faites l'expérience, en zone rurale aujourd'hui, très difficile de voir une gendarmerie ouverte.
09:48 - C'est-à-dire que vous savez par exemple le nombre de gendarmeries qu'on a fermées ces dernières années ?
09:53 - Je ne le sais pas.
09:55 - Mais vous, vous travaillez où lorsque vous étiez en place ?
09:59 - Ah ben moi j'ai été gendarme sur la périphérie de Troyes par exemple.
10:05 - Et cette gendarmerie elle est toujours en place ?
10:07 - Ah ben la gendarmerie de Troyes a disparu à ma connaissance,
10:10 et puis il y a plein de gendarmeries aux alentours qui ont également disparu.
10:13 - Vous avez quel âge Eric ?
10:15 - Moi j'ai 63 ans.
10:17 - Donc vous êtes plutôt jeune, vous êtes en retraite depuis combien de temps ?
10:20 - Ah depuis pas mal d'années déjà.
10:22 - Mais c'est-à-dire quand on est gendarme on part très tôt à la retraite ?
10:27 - Disons qu'on fait partie d'une corporation, on est sous institution militaire,
10:35 donc comme tout bon militaire à 15 ans et 6 mois on peut prendre sa retraite.
10:39 Bon maintenant peut-être que les lois ont évolué, je ne sais pas.
10:42 - Mais vous n'avez pas fait que 15 ans de... toute votre carrière professionnelle vous l'avez faite dans la gendarmerie ?
10:48 - Moi j'ai fait 18 ans exactement. Mais il y en a beaucoup qui sont partis.
10:52 - Mais avant vous n'avez fait que 18 ans de vie professionnelle ?
10:55 - Dans la gendarmerie bien sûr.
10:57 - Oui mais avant vous aviez fait autre chose j'imagine.
11:00 - Bien sûr j'avais des études, j'ai été recruté.
11:03 - Non mais j'entends bien, les études ce n'est pas professionnel, en vie professionnelle vous n'avez fait que 18 ans ?
11:10 - J'ai fait 18 ans et après j'ai créé ma société.
11:14 - Ah oui, voilà c'est ça, vous avez créé une société au bout de 18 ans et aujourd'hui vous êtes en retraite ou vous l'avez toujours cette société ?
11:22 - Ah bah non, moi je travaille toujours.
11:24 - Oui d'accord mais j'essaye de...
11:26 - Ça fait 25 ans que j'ai créé ma société.
11:29 - D'accord et qu'il y avait un rapport d'ailleurs avec la sécurité ?
11:32 - Absolument pas.
11:34 - D'accord et vous avez quitté j'imagine la gendarmerie parce que financièrement c'est pas non plus peut-être...
11:40 lorsqu'on est jeune ça peut être intéressant mais peut-être qu'au bout d'un moment vous avez souhaité avoir une carrière ou une vie professionnelle plus...
11:48 financièrement plus intéressante ?
11:50 - C'était pas une question... c'était certainement pas une question financière.
11:54 C'était une question...
11:56 C'était une question de... de bien-être professionnel figurez-vous.
12:01 Et si vous regardez aujourd'hui tous ces... ces gendarmes je sais pas mais tous ces policiers qui mettent fin à leur jour pour des raisons bien souvent exclusivement d'ordre professionnel,
12:11 si je suis parti c'était aussi pour ça.
12:14 - Et c'était déjà il y a 25 ans ?
12:16 - Bah bien sûr.
12:17 - Donc déjà le vert était dans le fruit d'une certaine manière de la société française.
12:22 - Exactement.
12:23 - Ça a été un long... un long cheminement vers le bas selon vous.
12:27 - Exactement et moi je connaissais à mon époque même sur les 25 dernières années je connaissais des enquêteurs hors pair.
12:34 Je peux vous garantir des enquêteurs hors pair qui sont partis de la gendarmerie pour aller travailler dans des services d'enquête dans des compagnies d'assurance par exemple.
12:43 Et ça pour moi c'est... c'est très très très grave.
12:47 - Bah oui parce que c'est... l'état est peu attractif et... et soumis à des pressions très rudes, en tout cas un stress très rude et on peut comprendre effectivement que ces gendarmes s'ils ne se sentent pas épaulés,
13:01 s'ils ont le sentiment qu'ils n'ont pas les moyens de travailler, si en plus ils sont agressés, bah ils préfèrent faire autre chose.
13:07 Ça peut s'entendre.
13:08 - Il y a un très gros travail à faire croyez-moi.
13:09 Surtout avec les nouvelles générations de gendarmes qui arrivent, je rejoins un peu ce que vous disiez tout à l'heure l'auditeur, il y a un très très gros travail à faire.
13:17 - Ce que disait Nicolas, bah oui parce que comme en fait c'est plus attractif, bah vous attirez peut-être des gens qui ne sont pas forcément les meilleurs.
13:25 C'est des cercles vicieux.
13:27 - Et puis même non seulement rien de ça, il y a certainement un autre travail à faire que d'empoisonner les citoyens sur des routes pour des banalités finalement.
13:36 Je pense qu'il faut être là au bon moment, puis faire du travail qui tient la route, c'est tout.
13:39 C'est ce qu'on a essayé de faire nous à notre époque et ça n'a pas fonctionné quoi.
13:43 - Bah merci, merci parce qu'on va changer je pense de sujet, on va parler dans quelques instants du Covid, mais avant cela, monsieur Boubou qui est venu dans notre studio.
13:54 - Studio oui, Pascal.
13:56 - Qu'est-ce que c'est que cette musique là DJ Fab ?
13:58 Ah oui, il invente dès maintenant des...
14:00 - Mais non, non c'est toujours la même.
14:02 - Un bed oui, j'en suis pas très fan d'ailleurs, mais bon.
14:04 DJ Fab n'a pas envie de se tuer à la tâche.
14:07 - Un bed c'est quoi ?
14:08 - C'est une petite musique sur laquelle on parle.
14:11 - Tapis !
14:12 - C'est un lit.
14:13 - Vous vous demandez ce que c'est un bed après 30 ans de radio, Pascal ?
14:15 - Je trouve qu'il est d'une insolence.
14:17 - Non mais non, mais non, mais non.
14:19 - Qu'est-ce que vous êtes insolente ?
14:20 - Ah non, vous le pensez pas.
14:21 - Je vous ai connu, vous étiez...
14:22 - Oui, dites-moi, bébé, oui c'est vrai, tout bébé.
14:24 - Vraiment, vous étiez courtois, gentil, avenant.
14:26 - Oui, mais au début vous m'impressionniez, au tout début.
14:29 - Oui, j'impressionne pas longtemps.
14:31 - C'est pas un rapport qui m'intéresse d'impressionner les uns les autres.
14:34 - Ensuite on a eu des discussions qui m'ont... voilà, qui m'ont détendu, oui, après, j'ai mort.
14:38 - Ça veut dire quoi, des discussions qui m'ont détendu ?
14:41 Je vais vous détendre, moi.
14:43 - Mais non !
14:44 Les réseaux, les réseaux, les réseaux.
14:48 Gilles réagit au passage de Nicolas Formateur en gendarmerie sur notre antenne.
14:54 Selon lui, son intervention dégrade l'image de la fonction.
14:57 Dom nous confie "moi je me sens plus en sécurité à la campagne qu'en ville".
15:01 Et on finit avec Mélinda.
15:03 Non, alors attendez, si vous commencez à commenter mes points...
15:06 - Non, mais non, mais dites...
15:07 - Non, mais dites-moi !
15:08 - Oui, effectivement, on est plus tranquille à la campagne, seulement...
15:12 - Vous pensez que mes points n'ont pas d'intérêt ?
15:14 Mais dites-le, mais non, mais comme ça c'est fait !
15:16 Bon, allez, je finis.
15:17 - Allez, t'es enchaîné.
15:18 - Bah oui, je termine avec Mélinda.
15:20 - Après avoir supprimé les gendarmeries, on annonce maintenant qu'on en veut plus, c'est quand même dingue.
15:25 - Bah ouais, parce qu'on a fait des erreurs.
15:27 Alors, puisque vous êtes là, on va faire une chose qu'on n'a jamais fait un temps ensemble.
15:29 - Un quiz ?
15:30 - Non, ça on l'a fait souvent, un quiz.
15:32 On va faire un duo.
15:33 - Oh non !
15:34 - Un duo de chansons ensemble.
15:36 Puisque la fameuse chanson du lundi, nous allons l'entendre ensemble pour voir si vous avez bien pris la chorégraphie...
15:43 - Oh là là là là là là !
15:45 - ... d'un chanson de Jé...
15:46 - J'ai de la pression.
15:47 - ... de Jessie Garon.
15:48 - C'est beaucoup de pression là.
15:49 - Je voudrais, parce que je l'ai souvent refait.
15:51 - Vous faites les deux, vous me laissez pas tout seul.
15:53 - Non, je vous laisse.
15:54 - Ah non, vous me laissez pas !
15:56 - Ah bah si !
15:57 - Non, faites pas ça !
15:58 - C'est lundi, c'est lundi, c'est lundi.
15:59 - C'est lundi, hop hop hop hop hop !
16:01 - Dans mon lit !
16:02 - Hop hop hop hop hop !
16:03 - J'ai 11h !
16:04 - Ballon de coeur !
16:06 - Oh, ma maman va venir de moi !
16:08 - Ballon de lit !
16:09 - Je ris de victime !
16:11 - C'est lundi, hop hop hop hop hop !
16:14 - Bouuuu !
16:15 - La radio !
16:18 - C'est notre gimmick du lundi, je suis désolé.
16:21 - Pour les auditeurs qui nous découvrent, nous étions jadis sur une autre rive, dans d'autres couleurs.
16:28 - Le transfert médiatique de l'été !
16:30 - Et nous avions cette chanson que nous chantions chaque lundi.
16:33 - Mais vous l'avez eue au téléphone par exemple ?
16:35 - Alors, j'ai réussi à avoir son numéro de téléphone.
16:37 - Donc là si on l'appelle, il répond ?
16:38 - Ah bah vous voulez qu'on tente ?
16:39 - Et bah on tente.
16:40 - Ah bah juste après la pub ?
16:41 - Juste après la pub, Jessie Garon.
16:43 - J'espère qu'il va répondre.
16:44 - On va voir, il va peut-être nous insulter surtout.
16:47 - C'est possible.
16:48 - Parce qu'il va peut-être nous dire "bon ça va, maintenant foutez-moi la paix".
16:50 - Ça fait deux ans et demi.
16:51 - Ça fait deux ans que vous chantez "C'est lundi", tout le monde me bassine avec ça.
16:55 - Hop hop je suis pointé, hop hop hop hop !
16:59 - C'est moi !
17:00 - Ah oui !
17:01 - Cavalier maman !
17:03 - J'invente des chorégraphies nouvelles à chaque passion cette...
17:08 - Bon, à tout de suite.
17:10 - Il est 12h13, vous êtes avec Pascal Praud sur Europe 1.
17:13 Appelez Pascal Pro au 01 80 20 39 21.

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