Patrick Clastres – Université de Lausanne : « Faire l’histoire de la Fédération Française de Tennis (FFT) »
Dans le cadre de la Grande Collecte des archives du monde du sport, pilotée par le Service interministériel des Archives de France, un colloque de deux journées, spécifiquement consacré au traitement et à la valorisation des archives fédérales et à l’histoire des fédérations sportives en France, olympiques ou non-olympiques, s'est tenu le 21 novembre 2023 aux Archives nationales à Pierrefitte-sur-Seine. Initié à l’initiative du Comité d’histoire des ministères chargés de la jeunesse et des sports (CHMJS) cet évènement a été conçu et organisé conjointement avec l’ensemble des partenaires suivants :
– l’Académie nationale olympique française (ANOF),
– les Archives nationales de Pierrefitte sur Seine
– le Comité national olympique et sportif français (CNOSF),
– la mission des archives et du patrimoine culturel du ministère de l’Éducation nationale, de la jeunesse et des sports.
– le Service interministériel des Archives de France (SIAF)
– la Société française d’histoire du sport (SFHS)
Dans le cadre de la Grande Collecte des archives du monde du sport, pilotée par le Service interministériel des Archives de France, un colloque de deux journées, spécifiquement consacré au traitement et à la valorisation des archives fédérales et à l’histoire des fédérations sportives en France, olympiques ou non-olympiques, s'est tenu le 21 novembre 2023 aux Archives nationales à Pierrefitte-sur-Seine. Initié à l’initiative du Comité d’histoire des ministères chargés de la jeunesse et des sports (CHMJS) cet évènement a été conçu et organisé conjointement avec l’ensemble des partenaires suivants :
– l’Académie nationale olympique française (ANOF),
– les Archives nationales de Pierrefitte sur Seine
– le Comité national olympique et sportif français (CNOSF),
– la mission des archives et du patrimoine culturel du ministère de l’Éducation nationale, de la jeunesse et des sports.
– le Service interministériel des Archives de France (SIAF)
– la Société française d’histoire du sport (SFHS)
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00:00 Bonjour à toutes et à tous.
00:07 Il me revient de présenter une aventure en vérité riche d'aléas, de joie et de déception,
00:16 qui est celle de faire l'histoire de la Fédération française de tennis.
00:21 Elle tient en trois mots-clés qui sont très signifiants, je pense, pour beaucoup de collègues.
00:25 A. P. S. A pour aventure, P pour projet collectif et S pour stand-by.
00:32 Donc une aventure parce que ce projet s'inscrit dans une relation de confiance
00:37 qui s'est nouée dès 2006 avec Jean-Christophe Piffaud,
00:42 qui à l'époque était le directeur du Tenniséum à Roland-Garros,
00:45 sur la base de notre passion partagée pour le tennis et puis son histoire,
00:50 et qui a donné lieu à une publication aux éditions Nouveau Monde
00:55 qui prenait la suite de la publication qu'on avait pu faire avec Françoise Baussman et Paul Jetschy
01:02 sur les archives du sport, puis sur les images du sport.
01:06 On avait voulu ouvrir la réflexion sur l'histoire d'un sport individuel,
01:10 puis après sur l'histoire d'un sport collectif, et le quatrième volume a porté sur le rugby.
01:15 Et puis je veux insister sur l'importance de ce type de relation qui est devenue amicale finalement
01:21 entre un historien et puis un chargé du patrimoine, un sportif fédéral,
01:26 parce que ça me semble encore aujourd'hui la meilleure entrée en matière
01:30 pour susciter l'intérêt des fédérations à sauvegarder leur fond,
01:34 et on en a vu plusieurs exemples de ces relations amicales
01:38 qui se sont nouées entre des chercheurs et puis des dirigeants fédéraux,
01:43 des acteurs du sport fédéral.
01:45 Et cette relation s'est maintenue en pointillé depuis 2006 avec des actions ponctuelles,
01:51 jusqu'à la fermeture du Ténisséum par le président Christian Bim.
01:56 Et elle a redémarré à Dinard sous une autre forme, celle de journée culturelle consacrée au tennis français,
02:03 à l'initiative de Marie-Christine Peltre, qui était à la fois la présidente de ce club historique,
02:08 le club de Dinard, considéré longtemps comme le premier club de tennis en France,
02:14 et puis on a pu démontrer que ce n'était pas le plus vieux.
02:17 En tout cas, il y a un club plus vieux qui est un club fermé aux Français
02:22 et uniquement ouvert aux Anglais, qui a existé à Paris.
02:26 Et Marie-Christine Peltre, elle a pour particularité d'être aussi enseignante d'histoire-géographie,
02:31 donc elle avait une sensibilité particulière aussi pour tout ce qui peut, vous voyez,
02:35 concerner le patrimoine, la culture du tennis et son histoire.
02:39 Et puis tout a changé avec son arrivée à la vice-présidence de la Fédération.
02:44 C'est une ancienne joueuse de première série, donc elle a aussi une belle expérience de sport de haut niveau.
02:49 Et ça nous a encouragé Florence Carpentier, qui travaille à Rouen, donc en Normandie, où se situe Dinard,
02:56 et puis Emmanuel Bale et moi-même à proposer un projet patrimonial et historique pour la Fédération française de tennis.
03:07 C'est là que c'est devenu un projet collectif.
03:10 On a pu organiser la rencontre avec la vice-présidente, le service du tennis et hommes.
03:16 Le président Bernard Giudicelli lui-même est venu nous rencontrer, ce qui n'était pas très habituel.
03:22 Ça faisait 20 ans qu'on essayait d'avoir ce type de rencontre.
03:25 Et nous avons bénéficié de moyens, je ne dirais pas considérables, mais on nous a remboursé deux allers-retours.
03:32 Ça a permis de mobiliser des collègues de tout le pays.
03:35 On nous a remis une clé USB qui contenait la numérisation de toutes les revues de la Fédération française de tennis,
03:43 de la belle époque jusqu'aux années 1980,
03:47 et des séances de travail qui se sont toujours très bien déroulées avec un soutien logistique important.
03:54 On a pu réunir toute une équipe de collègues qui avaient déjà travaillé sur l'histoire du tennis,
04:00 sur les sports de raquettes, ou bien encore sur l'histoire des sports dans leur région,
04:07 puisque l'ambition de notre projet, ce n'était pas simplement de faire l'histoire des présidences des présidents,
04:13 mais aussi celle de faire l'histoire des clubs pionniers,
04:15 puisqu'on proposait un ouvrage finalement pour le centenaire de la Fédération française de tennis, 1920-2020.
04:22 Et comme ça a été montré depuis hier, il y a un mouvement historique qui est celui de la fondation des clubs,
04:28 dont les dirigeants sont souvent d'ailleurs les premiers dirigeants fédéraux.
04:31 Et il fallait embarquer avec nous aussi, pour des raisons ensuite de déploiement patrimonial de cette aventure
04:39 par la Fédération en direction des clubs et des territoires,
04:42 c'était aussi important d'initier des histoires de clubs pionniers avant 1914
04:47 que la Fédération a identifié à peu près une trentaine de clubs.
04:52 Nos enquêtes ont montré qu'il y en avait au moins 200, peut-être beaucoup plus,
04:57 ce qui en fait finalement une des dynamiques sportives les plus puissantes,
05:08 et pas aussi bien identifiée jusque-là, je pense, à ce niveau-là.
05:13 Cette Fédération, bien sûr, elle est née en 1920, mais sa genèse remonte à 1891,
05:19 lorsqu'un comité de tennis est créé au sein de l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques.
05:24 Et on a tendance à croire que les fédérations naissent seulement après la première guerre mondiale
05:28 du fait de l'éclasement de l'ESF-ESA, mais en vérité, quand on regarde de près les archives
05:33 qui sont conservées au CNESF, on s'aperçoit que ces communautés bénéficient d'une autonomie très grande.
05:38 Et en l'occurrence, celui de tennis est celui qui a la plus forte autonomie,
05:43 parce qu'aussi il est porté par les personnalités les plus hautement positionnées socialement,
05:50 et qui n'ont a priori rien à attendre de l'autorité suprême de cette union
05:56 qui ne correspond pas toujours dans ses décisions à leurs attentes.
06:00 Donc en vérité, nos fédérations, à travers les comités disciplinaires de discipline sportive,
06:07 ont une histoire beaucoup plus longue que l'on peut croire parfois.
06:11 Quant aux biographies de présidents que nous avions envisagées de retracer,
06:16 elles nous ont permis, en allant dans des archives assez classiques finalement,
06:20 celles de l'état civil, celles des rôles d'imposition, des domiciliations, des inventaires après décès, etc.,
06:28 on a pu reconstituer des itinéraires qui sont tout à fait inédits,
06:33 pour des personnalités qui ont quand même une très belle surface sociale,
06:39 des dirigeants très importants.
06:43 Ce qui se dégage au travers de ces portraits présidentiels, en quelque sorte,
06:47 c'est l'histoire même de la démocratisation de la pratique,
06:51 puisqu'on a des présidents qui sont des CSP++, on va dire, à la belle époque et dans l'année de l'entre-deux-guerres,
07:01 et puis on en arrive à Bernard Giudicelli, qui est un acteur social en Corse.
07:07 Cela explique aussi pourquoi il n'aura pas été réélu, peut-être.
07:10 Il y a d'autres problèmes dans cette fédération, mais il y a un certain décalage entre son propre itinéraire
07:16 et puis la tradition quand même de grande bourgeoisie.
07:22 Mais d'une certaine manière, Christian Bim, le président précédent, c'était un peu pharmacien toulousain,
07:27 même si par sa famille il était propriétaire du plus vieux golfe de Toulouse.
07:32 Il n'était pas au niveau de richesse des deux premiers présidents, Henri Vallée et Albert Canet.
07:39 La centration parisienne aussi nous a paru assez évidente et très forte,
07:48 même si les portes d'entrée du tennis, on le sait depuis longtemps, sont la côte normande et puis la côte d'Azur.
07:55 En vérité, c'est à Paris qu'arrive la plupart des sports.
07:59 François Bourbeau l'a encore montré récemment dans sa thèse, mais c'est très flagrant pour le tennis,
08:05 avec un rôle qui est joué par les Britanniques, qui parfois ferment leur colonie de tennis,
08:11 parfois l'ouvrent aux Français, et des Français qui très rapidement prennent le relais pour fonder leur sport.
08:17 On a aussi dans ce travail des chapitres plus économiques, sociaux, culturels,
08:22 voire liés à l'internationalisation du tennis, qui donnent des éléments de contexte et des éléments de compréhension sur la gestion,
08:30 par la FFT et par exemple des autres sports de raquettes.
08:33 On a des éléments sur les revues fédérales et spécialisées, qui nous introduisent au cœur de l'économie du tennis.
08:40 Et on voit les conflits d'intérêts, qui aujourd'hui nous paraissent très évidents,
08:44 mais qui à l'époque ne posaient pas de problème, entre des dirigeants fédéraux, qui sont aussi des directeurs de revue,
08:49 comme tu l'as montré tout à l'heure, Sylvain, qui sont aussi les actionnaires des clubs, les actionnaires des revues.
08:56 Et ça génère un certain nombre de conflits intrafédéraux, qui sont illisibles,
09:01 si on ne mobilise pas ces questions de revues spécialisées, et qui se font d'ailleurs pour un certain nombre d'entre elles, la concurrence.
09:09 On a aussi un chapitre sur le tennis dans les Outre-mer, le sponsoring, plus récent, le patrimoine aussi.
09:16 J'espère ne pas oublier grand monde, mais Serge Vossel, Jean-Michel Péter, François Staliano Desgarais,
09:24 qui est aussi une ancienne joueuse classée à -4,6, et Manuel Beyl, qui était classé à 2,6 comme moi.
09:29 C'est important d'avoir ce lien sportif aussi avec les fédérations.
09:33 Lionel Cronier, -2,6, sur la pédagogie fédérale.
09:38 Claude Bolly, lui, était plutôt dans la fédération française au-delà de l'Hexagone.
09:42 Bertrand Pullman, qui est un joueur de tennis, mais surtout un anthropologue de Roland Garros.
09:48 Et Françoise et Henri Wasserman pour le patrimoine du tennis.
09:52 Et puis toute une série de collègues, on va dire, dans les territoires, qui nous ont accompagnés.
09:57 Parfois aussi des érudits qu'on a embarqués avec nous, comme Jean-Pierre Chevalier pour le tennis club de Dinard, par exemple.
10:05 Mais sinon, d'autres collègues, comme François Bourmeau pour les clubs parisiens.
10:09 Jean Michel aussi pour les clubs normands.
10:13 Dans la région centre, on a eu Thomas Bauer.
10:17 Pour la Guyenne, c'était essentiellement François Staliano-Dégaré.
10:21 Philippe Labcombrade pour le Languedoc.
10:23 Claude Bolly pour toute la région qu'on appelait Paca encore il y a quelques temps.
10:29 Sébastien Moreau pour le Nord-Est.
10:31 Voilà, donc ça nous a permis de produire un volume qui est prêt à l'édition.
10:36 Mais, ça a été l'arrivée d'un nouveau président à la tête de la Fédération française de tennis, Gilles Mourton.
10:42 Et la Fédération a été dans l'incapacité de trouver les 10 000 euros nécessaires pour soutenir l'éditeur pour un beau livre.
10:49 Quand je reparlerai tout à l'heure, puisque c'est à peu près le montant que nous devons réunir pour publier les actes de nos deux journées d'hier et d'aujourd'hui.
10:59 On va avoir un beau livre au format 21/29/7, en quadrichromie, cartonné, aux presses universitaires de Rennes.
11:09 Tout est prêt, mais voilà, 10 à 12 000 euros, c'est le coût d'un événement cocktail banal à Roland-Garros.
11:18 Et j'oserais dire le quart du salaire mensuel de la directrice administrative de FFT, qui est devenue la ministre des Sports.
11:25 Vous avez suivi ça dans l'actualité.
11:27 Alors on n'est pas amers particulièrement, parce qu'on s'en doutait un peu.
11:32 Ça avait été déjà le cas en 2006. La Fédération nous proposait de mettre son logo sur l'ouvrage qui avait été publié au Nouveau Monde Édition.
11:39 On n'avait pas été capables à l'époque de trouver 1 000 euros. Alors on se disait bien que 10 000, c'était quand même une mission impossible.
11:45 Voilà pour la Fédération qui a le plus gros budget après celle de football.
11:49 Mais en tout cas, ce n'est pas à peine perdu, puisque 60 % de notre travail va être publié au printemps prochain dans une revue britannique,
11:58 donc en anglais, Sporting Society. Ça sera un numéro spécial.
12:02 On n'a jamais publié de numéros sur l'histoire des fédérations. On leur a proposé cela. C'est accepté.
12:07 Je reste très désolé pour les collègues qui ont travaillé sur les clubs, parce que là, on est un peu dans une impasse.
12:12 Mais je vais revenir vers chacun de vous pour voir comment on pourrait constituer un numéro spécial, une revue, pour le coup, d'histoire française,
12:22 puisqu'on a affaire à une typologie extrêmement variée, assez singulière pour le tennis, mais qu'on retrouverait sur d'autres activités,
12:28 comme le golf, par exemple, où l'on voit la place importante des sociétés commerciales dans l'émergence associative des clubs.
12:36 En fait, on n'a pas des clubs associatifs. Les grands clubs historiques de tennis, comme ceux de golf, sont des sociétés commerciales par action.
12:44 C'est aux archives de France que j'ai pu retrouver aussi ces éléments-là. Mais pour une société comme la Société des sports de l'île de Puto, par exemple,
12:55 on voit très bien les grands banquiers parisiens, les grands industriels français. On voit aussi la présence des peintres américains,
13:04 qui sont liés souvent à des familles de milliardaires aux États-Unis, qui investissent dans la fondation de ce club, qui est le plus beau club parisien,
13:12 qui est le club mondain par excellence, et qui a malheureusement disparu après la Première Guerre mondiale, et dont les archives, à ma connaissance, ne sont pas conservées.
13:21 Après, on a des formes d'organisation assez originales, comme ces clubs privés anglais, qui, eux, ne donnent pas lieu à dépôts d'associations.
13:31 C'est une sorte de "gentlemen's agreement". Ils fonctionnent comme cela. On a des cercles, dans la grande tradition, des cercles qui ne sont pas sous le format
13:43 de l'associationnisme loin de 1901. Et puis, il y a toute cette problématique des clubs multisport. Et on voit, dès avant 1914, une première démocratisation du tennis,
13:55 en vérité, dans des clubs d'entreprise, dans des clubs syndicaux, où le tennis est pratiqué, parmi d'autres sports, avec des matériels qui sont probablement de seconde
14:10 ou de troisième main, ce qui a été étudié, on sait, pour le cyclisme, par exemple. Il y a tout un business des vieux vélos, qui permettent une descente des pratiques sportives
14:19 vers des classes plus populaires. Voilà. En tout cas, on a encore relancé la Fédération française de tennis pour une publication... On avait pensé pour 2024,
14:31 mais là, c'est vraiment trop tard. Et puis, 2025, c'est le centenaire des Internationaux de France. Donc, on aura peut-être une audience auprès de son Excellence
14:40 Moroton pour une publication. J'ai besoin de toute force pour arriver à publier cet ouvrage. Mais voilà, je voulais vous rendre compte de ces aléas, parce que c'est à la fois
14:51 de belles rencontres, des joies, et puis, effectivement, des déceptions. Et j'espère que ça ne se reproduira plus et que nos deux journées vont permettre de donner
15:01 un élan définitif et de permettre aux fédérations de comprendre tout l'intérêt qu'il y a à travailler avec les historiens, qui sont plutôt des passionnés des sports concernés,
15:10 qui n'ont peut-être pas la même vision. Et puis j'espère surtout qu'on en finira avec les commissions marketing qui prennent en charge toutes les questions d'histoire
15:19 et de patrimoine du sport en France. S'il vous plaît, pour ceux qui sont là, les fédérations, laissez cela aux commissions culture, parce que là, c'est la pire des choses.
15:28 C'est ce qu'on voit au niveau international. Dès lors que ça passe du côté de marketing, c'est la catastrophe, parce qu'ils veulent tout vérifier, ils veulent tout relire.
15:35 Il faut se dire qu'ils ne comprennent pas grand-chose à ce qui se joue dans les textes. Ils viennent caviarder nos documents et ça génère ensuite des frustrations.
15:43 Et on aboutit à plus rien. Faites confiance aux historiens. Nous ne sommes pas des "mackrakers", des fouilleurs de merde, comme les journalistes américains étaient dénommés
15:51 à la fin du 19e siècle par les patrons des machines américaines. On est là pour rendre compte d'une histoire équilibrée. Et dans cet équilibre, on est capable d'explorer
16:02 des thématiques nouvelles. On a des entrées diagonales qui vont enrichir et qui vont permettre de redéployer l'histoire du sport, du tennis, vers toutes les populations,
16:11 dans leur diversité et dans tous les territoires. Il faut juste nous faire confiance. Voilà, je vous remercie.
16:16 (Applaudissements)
16:20 (...)