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Ouverture Par Cécile FIGLIUZZI, responsable du département de l’accueil des publics du site de Paris (Archives nationales).

Séance du mardi 10 décembre 2024, qui s’est tenue de 14h00 à 17h30 dans les salons de l’hôtel de Soubise (60 rue des Francs-Bourgeois, 75003 Paris), dédiée au thème des réjouissances, du divertissement et de la fête, de la fin du Moyen Âge au siècle des Lumières.

Catégorie

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Éducation
Transcription
00:00...
00:00Mesdames et messieurs, chers collègues, il y en a quelques-uns,
00:20bonjour à tous.
00:22Au nom des Archives nationales et de la direction des publics,
00:24je suis très heureuse de vous accueillir dans les merveilleux décors
00:27du salon Oval de l'Hôtel de Soubise pour cette nouvelle session
00:31du cycle Retour aux sources, qui est dédiée cette fois-ci
00:34à la fête et au divertissement dans la France de la fin du Moyen-Âge
00:38et de l'Ancien Régime.
00:40Vous connaissez les règles du jeu, convier des historiens
00:43à évoquer leurs recherches récentes et la manière dont ils ont utilisé
00:48le matériau archive, les sources, pour faire avancer leurs recherches
00:52et mettre leur regard en perspective avec celui des archivistes
00:55responsables de fonds ou à minima bons connaisseurs du sujet.
01:00Alors aujourd'hui, après un propos introductif très généraliste
01:05que j'aurai l'honneur d'assurer, nous vous proposons trois approfondissements
01:08sur trois aspects des fêtes et divertissements du Moyen-Âge
01:11et de l'Ancien Régime.
01:12En procédant dans l'ordre chronologique, nous aurons pour commencer
01:16Marie Bouaïc-Gironès, chercheuse rattachée à l'École des hautes études
01:20en sciences sociales au sein du Centre de recherche historique
01:23et qui est également directrice de recherche en histoire médiévale
01:26au CNRS au sein du Centre Roland-Mounier.
01:30Elle évoquera pour nous ses recherches sur les compagnies de comédiens
01:33à la fin du 15e siècle, à l'origine de l'un des divertissements populaires
01:37les plus appréciés, le théâtre.
01:39Madame Bouaïc-Gironès, vous êtes par ailleurs une spécialiste reconnue
01:43de l'histoire du théâtre et vous avez récemment publié un ouvrage dédié
01:47à la représentation du mystère de romance en 1509.
01:51Nous ferons ensuite un bond dans le temps et rejoindrons Versailles
01:54où Gaëlle Lafage, ingénieure d'études au CNRS et membre du Centre André-Chastel
01:59nous présentera la manière dont les documents d'archives lui ont permis
02:03de reconstituer les décors éphémères créés pour les fêtes de Louis XIV en 1674
02:07et notamment les feux d'artifice.
02:10C'est un sujet qu'elle connaît bien et qu'elle a étudié dans le cadre
02:12de nombreux travaux dédiés à Charles Lebrun en tant que décorateur de fêtes
02:16mais également aux prouesses des artificiers et au décor des lieux de fête.
02:20Enfin, Pauline Vallade de l'Université de Bordeaux-Montagne
02:23nous présentera le résultat de ses travaux synthétisés dans le récent ouvrage
02:27Le goût de la joie, réjouissance monarchique et joie publique à Paris au XVIIIe siècle
02:31dans lequel elle analyse la relation complexe entre les réjouissances imposées
02:35et leur appropriation, voire détournement par le public, le détournement populaire.
02:42Nous vous laisserons ensuite la parole pour un temps de questions à nos intervenantes.
02:45Je laisserai enfin la difficile tâche de conclure la séance à Guylain Brunel,
02:49directeur des publics des Archives nationales, ici présent.
02:53Enfin, si le sujet vous passionne, vous pourrez prolonger ce retour aux sources
02:57en passant au Centre d'accueil et de recherche des Archives nationales, le Caran,
03:00visiter l'exposition sur panneau sur un air de fête
03:03qui nous a été aimablement prêtée par les archives municipales de Rennes
03:06et qui s'accompagne d'une présentation de reproduction de documents d'archives.
03:12En salle de lecture, vous avez également présentation d'une sélection d'ouvrages
03:15de la Bibliothèque historique des Archives nationales.
03:18À ce sujet, je remercie chaleureusement ma collaboratrice Valérie Devulf
03:22ainsi que les agents de la bibliothèque pour leur implication forte dans ses recherches.
03:26Mes remerciements s'étendent également à l'atelier audiovisuel
03:29qui procède à la captation vidéo de cette séance
03:32que vous pourrez donc retrouver sur la chaîne Dailymotion des Archives nationales.
03:36Pour introduire le sujet d'aujourd'hui,
03:40je ne me lancerai pas dans un inventaire à la prévère de toutes les fêtes
03:42qui ont coexisté au Moyen-Âge et sous l'Ancien Régime.
03:45Ce serait nécessairement incomplet et vraisemblablement pas très intéressant.
03:50Et je me contenterai de lancer quelques pistes de réflexion
03:52et brosser à très grands traits un panorama des sources mobilisables sur ce sujet.
03:57Car quand on pense à la fête, on pense à la joie,
03:59au rire, au plaisir de l'esprit et au plaisir des sens, à l'émerveillement.
04:04Toutes ces choses impalpables, immatérielles,
04:06dont on n'imaginerait pas qu'elles ont pu laisser des traces
04:08dans la mémoire administrative.
04:10Et pourtant, les sources abondent.
04:12Donc plutôt qu'un inventaire, disais-je,
04:13je vais plutôt m'attacher à vous présenter
04:15quelques caractéristiques communes aux fêtes du Moyen-Âge et de l'Ancien Régime.
04:19Le premier de ces points communs pourrait être la notion de rituel et de répétition.
04:23Les fêtes sont en effet intimement liées aux calendriers religieux-liturgiques.
04:26D'abord, bien sûr, Pâques, Noël, la Pentecôte,
04:29enfin toutes ces fêtes qui reviennent,
04:31mais également au calendrier de la vie.
04:34En effet, naissance, mariage, baptême,
04:37étaient l'occasion de célébrations festives,
04:39quelles que soient les conditions sociales et le cadre de vie, rural ou urbain.
04:43Le calendrier de la nature, lui aussi,
04:45a son rôle dans la structuration des temps festifs.
04:48On fêtera la fin des moissons, la fin des vendanges,
04:50l'arrivée de l'été autour des feux de la Saint-Jean,
04:53les jours qui rallongent, etc.
04:55Les pratiques festives sont elles-mêmes fortement ritualisées, voire codifiées.
05:00Le cérémonial et les préséances en sont un exemple,
05:03mais également toutes les traditions autour des fêtes
05:05qui assignent à chacun un rôle ou un certain nombre de gestes imposés.
05:09On peut penser, par exemple, aux traditions culinaires
05:11qui sont associées à certaines fêtes, aux jeux.
05:14Beaucoup d'exemples coexistent.
05:16Le rituel, le calendrier, bien sûr,
05:20beaucoup de fêtes sont aussi liées à des événements exceptionnels,
05:23une entrée royale, une victoire militaire.
05:26Et ça va donner lieu, là aussi,
05:29malgré le côté exceptionnel de ces célébrations,
05:31à des rites, là aussi,
05:34des passages imposés de ce genre de célébrations,
05:37le tédéum, l'octroi de libéralité, etc.
05:41Les sources nous renseignent très utilement
05:43sur les temps de la fête et ses rituels.
05:45Par exemple, aux archives nationales,
05:47les archives du Bureau de la Ville de Paris
05:48regorgent de processions religieuses ou civiles,
05:51de cérémonies officielles et autres feux de joie
05:53qui reviennent d'année en année
05:54et qui semblent constitutifs de la vie de la cité.
05:57Côté cours, les archives de la Maison du Roi
05:58fixent ces mérémoniales et préséances
06:00lors des fêtes et réjouissances.
06:03Pour une approche plus provinciale et plus locale des fêtes,
06:06on peut se reporter aux séries anciennes
06:07des archives départementales,
06:08et notamment aux séries B et C,
06:10qui sont dédiées à la justice et aux institutions locales,
06:12et qui comportent des informations essentielles
06:14sur l'organisation de fêtes
06:16vues au prisme de la police administrative
06:18et en l'occurrence souvent les opérations
06:20de préparation et de contrôle.
06:22La série G des archives départementales,
06:24quant à elle, est utile pour l'organisation
06:26de fêtes et cérémonies religieuses.
06:28Au niveau municipal,
06:29les registres de délibération communale
06:31sont une source qui est absolument essentielle,
06:34de même que les registres paroissiaux,
06:35qu'on trouve aussi aux archives départementales,
06:37qui dépassent parfois la simple consignation
06:40des baptêmes, mariages et sépultures,
06:43pour relater les événements, y compris festifs,
06:45qui concernent une communauté d'habitants.
06:48Le deuxième point commun aux fêtes du Moyen-Âge
06:49et de l'Ancien Régime
06:50est leur association étroite
06:51avec d'autres formes d'art.
06:53La pratique du théâtre et le spectacle
06:55sont ainsi très souvent associés
06:56aux temps festifs médiévaux,
06:58ainsi que le recours à l'imaginaire et à l'émotion.
07:01Joutes et tournois,
07:02associés à une narration,
07:03jeux d'adresses,
07:04suscitant le rire, la peur, l'émerveillement,
07:06les jongleurs, les poètes,
07:07les montreurs d'ours,
07:09les menestrelles,
07:09qui associent narration et musique,
07:11représentation théâtrale lors des foires
07:13ou autres temps festifs collectifs.
07:15Au-delà du Moyen-Âge,
07:16le théâtre a également constitué
07:18un élément central des fêtes,
07:19notamment au Grand siècle,
07:20avant le siècle du théâtre par excellence.
07:23On peut penser aux fêtes des plaisirs
07:25de l'île enchantée,
07:26qui durèrent une grosse semaine en 1664
07:29et qui associèrent étroitement
07:31Molière et Lully,
07:32et qui virent se succéder
07:33plusieurs représentations théâtrales
07:35entre carousels, concerts,
07:37ballets, jeux et autres loteries.
07:39Ce n'est qu'un exemple,
07:40d'ailleurs,
07:41les plaisirs de l'île enchantée
07:42de toutes ces fêtes totales
07:43qui se succèdent
07:44jusqu'à la fin de l'Ancien Régime.
07:46J'évoquais Lully,
07:47la musique accompagne également
07:49les fêtes,
07:49celles sur lesquelles
07:50on va danser au village,
07:51comme celles qui accompagnent
07:52les grands divertissements de cours,
07:54que ce soit en fond sonore
07:55ou sur le devant de la scène
07:57à l'occasion de concerts.
07:59Je viens de le dire
07:59à propos de la fête au village,
08:01la danse est une composante
08:03essentielle de ces fêtes,
08:04avec tout son spectre,
08:06de la danse populaire et spontanée
08:08au ballet codifié
08:09et chargé de symboles
08:10que l'on admire
08:11à la cour des Valois,
08:12songé au ballet comique
08:13de la Reine,
08:14par exemple,
08:14en 1581,
08:16ou plus tard,
08:17à la cour de Versailles,
08:18en passant par les mascarades
08:19et autres balles populaires
08:20ou mondains.
08:21Ces formes d'art
08:22associées à la fête
08:23sont les plus évidentes,
08:24mais il y a aussi
08:24les beaux-arts.
08:25Architecture et peinture
08:26en tête pour la création
08:28des décors,
08:29la mode pour la conception
08:30des costumes,
08:30les sciences et techniques
08:31dans l'élaboration
08:32de machineries,
08:33de jeux d'eau,
08:34la pyrotechnie,
08:35sans parler d'autres formes d'art
08:36comme les arts de la table,
08:37la gastronomie
08:38ou encore la réquestre.
08:40Bref, vous voyez,
08:41les exemples d'associations
08:42faites art
08:43pourraient se décliner
08:45à l'infini.
08:46La traduction en source
08:47archivistique de ce mariage
08:49entre les muses
08:49et le divertissement
08:50se retrouve dans
08:51les comptabilités,
08:52arides,
08:53c'est une certitude,
08:54mais riche d'informations,
08:56où l'on retrouve
08:56l'intégralité des dépenses
08:58effectuées pour une fête,
08:59dans l'équitance de paiement
09:00aux artistes,
09:00aux ouvriers,
09:01aux fournisseurs,
09:02et ce,
09:02quel que soit l'ordonnateur
09:03de la dépense
09:04ou le commanditaire,
09:06le roi lui-même,
09:06par l'intermédiaire
09:07de sa maison
09:08et de l'administration
09:09des menus plaisir,
09:10une ville,
09:11une personne privée.
09:13On pourra également
09:13consulter les contrats
09:14et marchés percés
09:15avec des artistes
09:16et des fournisseurs.
09:17A cet égard,
09:18les minutes notariales
09:19sont une ressource
09:19absolument précieuse.
09:21Les fonds relatifs
09:22aux bâtiments
09:23reflètent la création
09:24ou le réaménagement
09:25d'espaces spécifiquement
09:26dédiés aux fêtes
09:27et aux divertissements,
09:28la construction
09:29de salles de spectacle,
09:30par exemple.
09:31De même que,
09:31toujours dans les fonds
09:32du bureau de la ville
09:32de Paris déjà évoqués,
09:34ou dans les fonds municipaux,
09:35les opérations de voirie
09:36et d'urbanisme
09:37ou les aménagements
09:38temporaires liés aux fêtes.
09:40Les fonds de la maison du roi
09:41conservés aux archives nationales
09:43sont d'une richesse infinie
09:44et permettent d'avoir
09:45une représentation
09:46assez précise
09:47des fêtes et divertissements
09:48de cours,
09:49certes,
09:49surtout à partir
09:50de la deuxième moitié
09:51du XVIIe siècle,
09:53au travers d'inventaires
09:54aussi qui portent
09:55sur des items variés,
09:56des costumes,
09:56des décors,
09:57et surtout,
09:58ce qui en constitue
09:59les documents
09:59les plus emblématiques,
10:00une iconographie prestigieuse
10:02qui illustre les décors
10:03de fêtes
10:04ou de pièces de théâtre.
10:06Enfin,
10:07on ne négligera surtout pas
10:08les journaux et gazettes
10:09qui, à Paris comme en province,
10:10foisonne de détails
10:12sur les fêtes,
10:12même si la fin
10:13de l'Ancien Régime
10:14est là aussi privilégiée.
10:16Pour autant,
10:17ça a l'air assez simple
10:19dit comme ça,
10:20mais naviguer parmi ces sources
10:21dont beaucoup sont indirectes
10:23avec des informations
10:23qui sont à rechercher
10:24en creux
10:25relève de la gageur,
10:27voire de l'enquête policière
10:29et le cas que développera
10:30Gaëlle Lafage
10:31est à cet égard
10:32particulièrement éclairant.
10:34Le troisième et dernier point
10:36commun au fait
10:36que je souhaitais souligner
10:37dans cette introduction
10:38est leur ordonnancement
10:39qui fait écho à la société
10:40médiémale et moderne
10:42qui est une société d'ordre.
10:43Je schématise quelque peu.
10:45Plus globalement,
10:46on leur attribue
10:47un rôle politique et social.
10:49On a déjà évoqué
10:50le cérémonial
10:50et les préséances
10:51qui en sont
10:51la parfaite illustration
10:53symbolique
10:54en positionnant,
10:55par exemple,
10:56dans le cadre d'une procession
10:57les différents groupes sociaux
10:58les uns par rapport aux autres.
11:01Mais les fêtes
11:01sont aussi le miroir
11:02de la condition sociale
11:03de ceux auxquels
11:04elles s'adressent.
11:05Elles disposent
11:05d'un fort pouvoir
11:06d'identification
11:07et fonctionnent
11:07comme les marqueurs
11:08de l'appartenance
11:09à un groupe.
11:10C'est particulièrement vrai
11:11des fêtes urbaines,
11:12villageoises ou paroissiales
11:13qui sont des temps forts
11:14de la cohésion
11:15de ces communautés.
11:17Inversement,
11:17j'ouvre ici une parenthèse,
11:19les fêtes peuvent aussi
11:19avoir un effet cathartique
11:21et se jouer
11:21de l'ordre établi.
11:23La fête des fous
11:24et le carnaval
11:24en sont de bons exemples
11:25puisqu'elles voient
11:26les rôles s'inverser
11:27et s'exprimer
11:28une pensée critique.
11:29Je referme cette parenthèse.
11:32Globalement,
11:33la fête est pour chaque groupe social
11:34une occasion
11:34de se rassembler,
11:35de faire corps
11:36et de se mettre en scène
11:37vis-à-vis d'autres groupes.
11:39Ce rôle fédérateur
11:40a été diversement exploité
11:41par le pouvoir.
11:43Fédérer la noblesse,
11:44par exemple,
11:45autour des joutes
11:46et des tournois
11:46au Moyen-Âge,
11:47faire œuvre de diplomatie
11:48et rassembler les partis
11:49au temps des guerres
11:50de religion,
11:51magnifier l'image du prince
11:52et renforcer la cohésion
11:53du royaume
11:54lors des entrées royales
11:55ou des événements heureux
11:56qui touchent la famille royale,
11:58capitaliser sur un événement
12:00diplomatique
12:00aux militaires positifs.
12:02On attend des répercussions
12:05politiques et sociales
12:05positives des fêtes
12:07qui constituent
12:07un instrument
12:08aux mains de ceux
12:09qui les organisent
12:10ou, dans certains autres cas,
12:12un élément
12:12de transaction.
12:15Par exemple,
12:16à l'occasion
12:16d'une entrée royale,
12:17on en profite
12:18pour confirmer
12:19les privilèges
12:19d'une ville.
12:20De plus en plus,
12:22cependant,
12:23les cours de l'Ancien Régime,
12:25les fêtes se fragmentent
12:26entre divertissement
12:27réservé aux élites
12:28avec les fêtes de cours,
12:30les balles,
12:30la sociabilité mondaine
12:31et les fêtes
12:33qui rassemblent tout le monde
12:34mais où une distanciation
12:35sociale s'opère.
12:36On peut penser
12:36à l'intérieur des théâtres
12:39qui se structurent
12:40avec des loges
12:40réservées avec une élite,
12:41etc.
12:42Et des fêtes
12:43qui sont, pour le coup,
12:44exclusivement populaires.
12:45L'intervention de Pauline Valade
12:47montrera justement
12:48cette joyeuse
12:48et Festif Concorde
12:49se fendillait
12:50sous l'effet
12:50d'une opinion publique
12:51de moins en moins manipulable.
12:53En quelque sorte,
12:54la ville prend son indépendance
12:55vis-à-vis de la cour.
12:57Les sources précédemment évoquées
12:58peuvent également servir
12:59à illustrer
13:00ces aspects plus sociaux
13:01des fêtes
13:02et j'y ajouterai
13:02les archives de police
13:03pour les débordements
13:04en marge des fêtes
13:05qui sont révélateurs
13:06du moment où les rouages
13:08bien huilés se grippent.
13:10Les archives du Châtelet
13:11aux archives nationales
13:12et, comme évoquées précédemment,
13:14les séries B
13:14d'archives départementales
13:15sont toujours intéressantes.
13:16Voici donc quelques réflexions
13:19introductives
13:20qui me sont apparues
13:21en compulsant
13:22les archives
13:22et les inventaires
13:23relatives aux fêtes.
13:24J'espère pas avoir été
13:25trop longue
13:26sur ce propos liminaire
13:27et c'est donc sans plus tarder
13:29que je vous propose
13:30de céder la parole
13:32à Marie-Bouaïque-Gironès.
13:46Sous-titrage Société Radio-Canada

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