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La patronne des écologistes sera reçue à 11 heures ce lundi par le Président de la République. Avec ou sans les Insoumis, les Verts sont-ils prêts à rejoindre les Socialistes et à tendre la main à l'axe républicain ? Marine Tondelier, secrétaire nationale d'Europe Écologie-Les Verts, est l'invitée de Thomas Sotto.
Regardez L'invité de RTL avec Thomas Sotto du 09 décembre 2024.

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Transcription
00:00Et tout de suite, l'invité de RTL Matin, Thomas, vous recevez Marine Tondelier, la secrétaire nationale des écologistes.
00:11Bonjour et bienvenue sur RTL Marine Tondelier.
00:13Bonjour et merci de votre invitation.
00:14La Syrie bascule dans l'inconnu, c'est la guerre en Ukraine, c'est la guerre à Gaza, l'Europe avance sans nous sur le chemin du Mercosur
00:20et pendant ce temps-là, nous, on n'a pas de budget, on n'a pas de Premier ministre, on n'a pas de gouvernement, on fait quoi maintenant ?
00:25Et puis j'ajouterai un fait politique majeur du jour, c'est que Copernicus, vous savez, ce satellite européen, vient d'annoncer aujourd'hui que c'était sûr, ça y est,
00:34l'année 2024 serait la plus chaude jamais enregistrée.
00:37On l'évoquait à cette heure-là.
00:38Ça en fait beaucoup, oui, de problèmes pour une journée et pendant ce temps-là, la France s'enterre dans des discussions sans fin,
00:42tout ça parce que le Président de la République ne veut pas respecter le résultat des élections législatives.
00:47Donc, on fait quoi maintenant ?
00:48Écoutez, nous allons aller le voir ce matin.
00:50J'ai rendez-vous à 11h avec lui.
00:51On a rendez-vous à 11h avec lui.
00:52J'irai avec Cyrille Chatelain, la présidente du groupe à l'Assemblée, et Guillaume Gontard, qui est président du groupe Écolo au Sénat.
00:57Et on est un peu dépité parce qu'on a fait, la semaine dernière, un geste important.
01:01Mercredi, j'ai écrit une lettre ouverte à Emmanuel Macron.
01:04J'avais écrit à tous les chefs de parti du camp républicain pour leur dire que, dans le moment hyper grave dans lequel la France était, il fallait faire des choses qu'on n'avait jamais faites.
01:15Et en réponse à cela, il s'est passé deux choses intéressantes.
01:18La première, c'est que Gabriel Attal a été le seul chef de parti à ne pas me répondre.
01:23Et pendant ce temps-là, Emmanuel Macron recevait tous les chefs de parti des forces politiques de son camp, plus le Parti Socialiste,
01:31dans une entreprise délibérée, finalement, pour fracturer le nouveau front populaire et, en fait, essayer d'isoler le Parti Socialiste en tête à tête, avec que des partis de sa majorité.
01:39Et donc, on voit bien que...
01:40Là, on est un peu, pardon, dans les petites vexations, les susceptibilités.
01:43Non, non, ce n'est pas ça.
01:44C'est que tout le monde cherche des solutions, sauf lui.
01:46Parce que quand c'est et Gabriel Attal et Emmanuel Macron, excusez-moi, mais un point plus un point, ça fait une ligne et ça n'est pas à la hauteur.
01:51Nous allons y aller quand même, parce qu'on est des gens...
01:53Vous dites quoi ? Il vous reçoit pour la forme aujourd'hui ? C'est pour faire bien ou pour vous écouter ?
01:57Je vous dirai ça en sortant. Je ne veux pas préjuger de ce qu'il va faire.
02:00Mais j'ai vu aussi ce qui s'était passé toute la journée vendredi.
02:03C'est-à-dire que j'ai vu beaucoup de chefs de parti sortir de là en parlant d'eux.
02:06Enfin, quand on voit Laurent Wauquiez qui arrive, président des Républicains, qui arrive en parlant de lui et qui repart en disant
02:11« J'ai une super idée, le Premier ministre ne peut être que des Républicains. »
02:14Tout ça n'est pas sérieux. Il y a un moment, ce n'est pas de nous dont il faut parler.
02:17Des partis politiques qui parlent aux partis politiques.
02:19Entre 40 d'autres partis politiques, il faut parler des Français.
02:22On va essayer de sortir de ça, justement.
02:24Vous, quel profil de Premier ministre est acceptable ?
02:26Est-ce que pour vous, comme Jean-Luc Mélenchon, vous dites que le Premier ministre ne peut être qu'issu du Nouveau Front Populaire ?
02:30Sinon, on le censurera. Est-ce que vous en êtes là ?
02:32Il paraît clair que respecter les résultats des élections, c'est quand même mieux.
02:34Mais surtout quand je vous dis parler des Français, c'est-à-dire parler de leur quotidien.
02:38Moi, je vais voir Emmanuel Macron, le Président de la République, avec un triptyque au nom des écologistes.
02:42Le premier, c'est évidemment protéger les plus vulnérables, les classes populaires
02:46qui souffrent de la politique d'Emmanuel Macron depuis maintenant 7 ans.
02:50Et puis, évidemment, des emplois industriels.
02:52Vous savez qu'il y a 300 plans de licenciement en cours.
02:54C'est des dizaines de milliers d'emplois qui sont en jeu et c'est catastrophique.
02:57Le deuxième mot, c'est apaiser.
02:59Apaiser ce pays qui, franchement, a tant souffert, qui se fracture
03:02et que la politique d'Emmanuel Macron fracture un peu plus chaque jour.
03:05Le troisième mot, évidemment, c'est préparer.
03:07Préparer l'avenir.
03:08Et là, on voit bien que l'écologie a toute sa place puisque la planète devient inhabitable.
03:12Je peux recevoir n'importe quel responsable politique qui me dira qu'il veut protéger, préparer et apaiser.
03:17Oui, sauf qu'il y en a qui font l'inverse.
03:18Désolée de vous le dire.
03:19Et les filles ?
03:20Ah ben, vous êtes obsédé par les filles.
03:22Non, non, je vous pose une question parce que c'est vos cousins.
03:24Vous savez, y compris les Républicains, quand je vois que la principale chose qu'ils demandent,
03:28c'est une loi sur l'immigration et le Rassemblement National fait pareil.
03:30Mais attendez, on a passé 6 mois à l'Assemblée Nationale
03:33embouteillée par cette loi qui fracture, qui divise, dont les décrets d'application ne sont même pas sortis
03:38que déjà leur plan pour la France, c'est d'en refaire une.
03:40Mais attendez, c'est une plaisanterie.
03:41Toutes les personnes en fin de vie qui attendent enfin cette loi.
03:44Il y a plein de lois consensuelles qui attendent d'être adoptées
03:47et on va ré-embouteiller avec une loi sur l'immigration.
03:49Mais c'est contraire à l'intérêt général des Français.
03:51Pour que les lois sur la fin de vie, pour que les aides aux agriculteurs et tout le reste passent,
03:53il ne fallait pas censurer le gouvernement à ce moment-là, pour que ça continue à avancer.
03:55Qu'on soit d'accord ou pas.
03:56On ne l'a pas censurée pendant 3 ans et la loi sur la fin de vie n'est pas passée.
03:59Alors qu'elle est prête, juste à être mise à dormir.
04:02Elle était prête en juin, elle était reprête là et finalement elle est reprête.
04:05Ce n'est pas nous qui avons décidé, ni la dissolution, ni de nommer Michel Barnier.
04:08Ce dont on savait tous que ça se terminerait par une censure.
04:11Alors justement, quel est le ou la Premier Ministre acceptable pour vous, en profil ?
04:15Je ne vous donne pas encore des noms, je vais y venir.
04:17Je pense qu'il faudrait prendre les choses dans notre sens.
04:19Sinon les mêmes causes produiront les mêmes effets.
04:21Il faut commencer par parler du fond, de ce qu'on veut faire.
04:24On voit bien que Michel Barnier, il a mis 17 semaines à être nommé,
04:26puis 3 semaines à faire son gouvernement.
04:28Et le lendemain de l'officialisation de son gouvernement,
04:31ses soutiens, ses propres soutiens, débattaient dans la presse de questions aussi légères
04:34que faut-il augmenter les impôts, oui ou non ?
04:36Donc on s'est demandé ce dont ils avaient discuté pendant 20 semaines.
04:38Nous, on a eu le mérite au nouveau Front Populaire, voyez-vous,
04:41d'avoir un programme clair, présenté clairement aux électeurs
04:43et présenté clairement par les bulletins de vote avec les vrais logos des gens qui voulaient gouverner ensemble.
04:47Je ne vous dis pas que c'est parfait, je ne vous dis pas qu'on a la majorité absolue, mais c'était clair.
04:50Est-ce que vous êtes prête à un gouvernement d'intérêt général, comme l'a demandé Emmanuel Macron ?
04:53Est-ce que demain, voire travailler ensemble, Marine Tondelier, Boris Vallaud, Bruno Retailleau, Gabriel Attal et d'autres, c'est une hypothèse ?
04:59Est-ce que vous êtes dans cet état d'esprit-là ?
05:01Pourquoi je vous dis pourquoi faire ? Parce que si c'est pour se retrouver avec un Premier Ministre du camp macroniste,
05:06qui mène une politique du camp macroniste, qu'irions-nous faire dans cette galère ?
05:10Je vous rappelle qu'Emmanuel Macron, le 9 juin dernier, a décidé de poser une question très claire aux Français.
05:14Personne ne lui avait demandé.
05:15Voulez-vous, oui ou non, une alternance ?
05:17Les Français ont répondu oui, ils veulent un changement de cap politique.
05:20Donc, notre travail à nous, forces politiques, c'est de préparer ça, y compris en en discutant avec des gens
05:25avec qui on n'a pas l'habitude de discuter pour trouver des coalitions parlementaires.
05:28Et son devoir, c'est d'y consentir.
05:30Rien de plus, rien de moins.
05:32Et aujourd'hui, il s'en tient dans une forme d'obstruction.
05:34J'ai l'impression qu'on n'est pas plus avancé qu'avant l'annulation de Michel Barnier, non ?
05:37Ah, si ce que vous voulez me dire, c'est que l'annulation de Michel Barnier n'a rien résolu, je vous concède.
05:41Ce qui m'intéresse, c'est que je pense que les gens qui nous écoutent, mais bientôt, ils vont l'écouter rire les chansons
05:44parce qu'ils en auront marre d'entendre des fariboles.
05:46Mais est-ce qu'il y a un moment...
05:48Ce n'est pas des fariboles, M. Soto.
05:49Vous pouvez décider que c'est de la faute du personnel politique.
05:51LR dit non, mais ce ne sera que du LR.
05:53Jean-Luc Mélenchon dit que ce ne sera que du NFP avec le problème du NFP.
05:57Si vous résumez la vie politique française à Jean-Luc Mélenchon et à Laurent Wauquiez,
06:01c'est sûr que c'est plus compliqué.
06:03Il y a aussi les Rassemblements Nationaux.
06:04Ah oui, ça, ça va être mieux.
06:05Il y a les écologistes, j'aimerais bien savoir ce qu'ils veulent, là, par exemple.
06:07Je vous l'explique depuis ce matin.
06:09Vous savez, il y a trois blocs, aujourd'hui, dans la vie politique française.
06:11Le Nouveau Front Populaire, le Bloc centriste macroniste,
06:14et le Rassemblement National et ses alliés de Chechioti.
06:16C'est comme ça.
06:17Vous pouvez en vouloir à nous, c'est les électeurs qui ont décidé de cette répartition.
06:20Moi, j'en veux à personne, je vais essayer de comprendre où on va.
06:22On fait avec, et ce serait faute d'expliquer que ça va être simple, confortable, évident.
06:26Ça ne l'est pas et ça ne le sera pas jusqu'à la prochaine dissolution.
06:28Mais, en attendant, les macronistes ont fait le choix, en nommant Michel Barnier,
06:32de nommer quelqu'un de droite qui allait s'appuyer essentiellement sur l'extrême droite.
06:37C'est le pari qu'a fait Emmanuel Macron.
06:38Il a dit, je nomme Michel Barnier parce que je me suis assurée qu'il ne serait pas censuré.
06:41Bon, ça n'a pas marché.
06:42Donc, soit il refait le même pari tout le temps et les mêmes causes produiront les mêmes effets.
06:46Soit on tente autre chose, ce qu'on lui demande depuis 20 semaines,
06:49c'est-à-dire de tenter de nommer un Premier ministre issu de la gauche et des écologistes
06:53qui aille s'appuyer sur des majorités parlementaires confluites avec le centre.
06:56Est-ce que, pour vous, un Premier ministre issu de la gauche est la seule possibilité acceptable ou pas ?
07:01Oui ou non ?
07:02Mais ce n'est pas une question d'acceptable par moi.
07:04Les Français, très majoritairement, ont demandé un changement de cap politique.
07:07Donc, on peut décider qu'en fait, ils voulaient plus d'Emmanuel Macron.
07:11C'est l'inverse qu'ils ont voté.
07:12Et si on n'écoute pas les gens qui votent, alors qu'ils n'ont jamais voté aussi nombreux depuis des décennies,
07:17alors on va dans le mur.
07:19Je ne sais pas comment vous expliquer plus clairement qu'il faut que le président de la République
07:22écoute ce que les Français ont voté alors que personne n'avait demandé à aller voter.
07:25Les Français ont voté pour une assemblée éclatée.
07:27Ils ont voté pour une assemblée qui ne donne pas de majorité.
07:29Pas de majorité absolue.
07:30Oui, mais la très grande majorité d'entre eux ont voté pour défaire le camp macroniste.
07:37C'est une réalité.
07:38Ça fait sept ans que ça dure.
07:39Ça veut dire que, par exemple, Marine Tendelier, François Bayrou, dont le nom circule pas mal,
07:43est-ce que c'est un Premier ministre acceptable par vous ?
07:45Désolée de vous dire que les politiques ont peut-être une part de responsabilité,
07:47mais les journalistes aussi.
07:48Parce que si vous n'abordez le sujet que par le nom de celui qui va être Premier ministre
07:52et pas du tout par ce qu'il va faire...
07:54C'est un nom et c'est une ligne politique derrière.
07:56Justement, la ligne politique de M. Bayrou n'a pas gagné les élections législatives.
08:00C'est mettre François Bayrou pour faire une politique qui se rapproche de celle qui a gagné les élections.
08:06Mais dans ces cas-là, autant mettre directement un Premier ministre qui a gagné les élections.
08:09C'est pour ça que je vous dis toujours qu'il faut revenir au fond.
08:11Ce n'est pas intéressant de débattre de juste la personne.
08:14On est déjà dans un présidentialisme exacerbé.
08:17Maintenant, on va faire parler avec le Premier ministre ?
08:19Marine Tendelier, au moment de nommer un Premier ministre,
08:21il y a un moment où on peut se poser des questions de personnes.
08:23Il n'y a pas de questions de personnes pour 2027.
08:25Je ne vous pose pas de questions là-dessus.
08:26Mais sur qui ira Matignon demain ou après ?
08:28On prend le problème dans le mauvais sens.
08:30Je vous le dis, c'est ce qu'on a fait la fois dernière.
08:32Et ça aboutit à un échec cuisant.
08:34Et à la France, au bord du shutdown, en fin d'année,
08:37a pu savoir quoi faire.
08:38Et heureusement que le gouvernement Barnier est tombé là sur le PLFSS le 5 décembre
08:43et pas sur le PLF le 20 décembre.
08:45Parce qu'on aurait eu 10 jours pour faire je ne sais comment, je ne sais avec qui.
08:49On a un peu de temps pour y travailler.
08:51Moi je regrette que le chef du parti Macroniste soit le seul
08:54à ne pas avoir répondu à ma lettre ouverte pour trouver des solutions.
08:56Je regrette qu'Emmanuel Macron ait décidé de ne pas nous rencontrer vendredi,
09:00d'attendre lundi.
09:01C'est lui qui perd du temps.
09:02C'est lui qui ne veut pas avancer.
09:03Si vous deviez faire une concession, ça serait laquelle ?
09:05Mais celle d'aller discuter avec des gens avec lesquels je n'avais pas forcément prévu de discuter.
09:08Parce que je pense que la France le mérite.
09:10Et qu'on ne peut pas juste être dans le confort chacun
09:13en disant je ne sors pas de ma zone de confort.
09:15On est dans un moment où on doit tous sortir de notre zone de confort.
09:17Et c'est ce que les écologistes ont fait la semaine dernière
09:19en faisant cette lettre ouverte à Emmanuel Macron,
09:21en écrivant à tous les chefs de parti,
09:23non pas juste du Nouveau Front Populaire,
09:24mais de tout le camp républicain,
09:26celles et ceux qui ont été élus en réalité,
09:28pas juste pour leur programme,
09:29mais qu'ils soient NFP ou centristes,
09:31parce que des gens avaient très peur de voir arriver Jordan Bardella au pouvoir.
09:34C'est ça qui les relie.
09:36S'il y a une chose qui unit ce camp à l'Assemblée Nationale,
09:39c'est ça.
09:40Et donc il faut revenir dans ces cas-là aux fondamentaux.
09:42La progression de la réforme des retraites, c'est une ligne rouge.
09:45Vous n'avez pas des lignes rouges une fois ?
09:46Non, parce que moi j'ai des lignes vertes.
09:47Vous voyez, je suis constructive et je suis écologiste.
09:49Mais les retraites, c'est simple.
09:50En un mot, c'est l'abrogation ou on peut discuter sans abrogation ?
09:53Vous savez pourquoi on tient très dur sur l'abrogation ?
09:55Un, parce que c'est juste et parce que c'est ce que les Français demandent.
09:58Mais par ailleurs, parce qu'on a la majorité à l'Assemblée Nationale pour le faire voter.
10:02C'est aussi simple que ça.
10:03Et ce n'est pas un hasard si quand le texte a été encore discuté
10:07d'abroger la réforme des retraites il y a peu de temps,
10:09les macronistes ont fait obstruction toute la journée
10:11en déposant plus de 1000 amendements.
10:12Une pratique qu'ils contestent quand ça vient d'autre part.
10:14Tout ça est-il logique ?
10:18On arrivera à la même volonté que la volonté populaire,
10:21l'abrogation de cette réforme injuste.
10:23Eh bien dis-donc, on n'est pas sortis de l'auberge.
10:25Au moins on est clair.
10:26Avec vous, avec LR, avec le RN, avec le PS, avec les écolos, avec les modems,
10:29finalement chacun s'arc-boute sur ses positions.
10:31Monsieur Soto, si on faisait un gouvernement tous ensemble,
10:33vous seriez le premier à dire qu'ils n'ont pas de point commun,
10:35ils gouvernent ensemble, qu'est-ce que c'est que cette histoire et que vont-ils faire ?
10:37Vous souhaitez du mal, moi je ne veux pas faire de gouvernement.
10:39Chacun son boulot. Merci beaucoup.

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