• hier
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

Category

🗞
News
Transcription
00:00Bonsoir à tous et heureux de vous retrouver en ce lundi pour une nouvelle semaine.
00:04Geoffroy Lejeune est avec nous, Sabrina Medjeber, j'aurais pu commencer évidemment par vous.
00:09Bonjour Sabrina, Geoffroy Lejeune est avec nous, Olivier Dardigolle et Yohann Ouzaïe.
00:14Je ne sais rien moi, je ne pense pas moi, moi je pense à l'autre, c'est l'autre qui m'importe.
00:26Et Gilles Williams, qui était là déjà ce matin.
00:36Je n'ai pas quitté les locaux.
00:37Bon, ça me fait plaisir que vous soyez évidemment avec nous.
00:40Le coup de gueule du soir, à l'occasion de l'audition à l'Assemblée nationale de Manuel Valls,
00:45ministre des Outre-mer dans le cadre du projet de loi d'urgence pour Mayotte.
00:48Estelle Youssoupha, qui est députée de Mayotte et rapporteur du projet de loi,
00:54a dénoncé une obscénité qui dépasse les bornes.
00:56Et c'est vrai que voyez cet échange entre Aurélien Taché, qui est dans une position dogmatique, idéologique,
01:03et qui ne connaît sans doute rien à Mayotte.
01:06C'est ça qui est terrible.
01:08Et puis la réponse d'Estelle Youssoupha, qui est députée de Mayotte,
01:13qui connaît Mayotte, qui a toujours d'ailleurs les couleurs de Mayotte,
01:16qui sait de quoi elle parle.
01:18Et c'est toute la différence entre des gens qui ne savent pas de quoi ils parlent et les autres.
01:21Voyez cet échange, c'est intéressant.
01:25Vous souhaitez la fin du droit du sol pour le département de Mayotte.
01:27Vous acceptez ainsi que les enfants n'aient pas les mêmes droits en fonction de l'endroit où ils naissent dans la République française.
01:33Et c'est ça, monsieur le ministre, qui porte atteinte aux valeurs universelles.
01:36Mais c'est au fond cohérent avec la déchéance de nationalité que vous vouliez réserver par le passé à nos compatriotes binationaux.
01:41Pourtant, ça ne réglerait rien.
01:43C'est en mettant en place des voies de migration légales vers l'Hexagone
01:46et une vraie politique d'aide au développement pour les Comores que nous pouvons aborder la question migratoire.
01:51Pendant le cyclone Shido qui a ravagé Mayotte, où il n'y a plus rien, plus rien qui fonctionne,
01:58les Comores ont été épargnés.
02:01J'ai du mal à entendre que Mayotte est plus riche.
02:04Je ne sais pas quels sont vos critères de richesse.
02:09Parce que nous, on n'a pas d'eau, pas d'électricité, rien à bouffer.
02:12Et vous trouvez le moyen de justifier l'immigration clandestine qui continue aujourd'hui.
02:18Et vous avez même l'outrecuidance de parler de nous aider le pays qui nous revendique
02:27et qui instrumentalise sa population en disant, dans le maigre programme de reconstruction de Mayotte,
02:33il faut inclure les Comores. Magique.
02:35En fait, à Mayotte, on n'arrive plus à vous entendre.
02:38Non seulement vous ne venez pas, mais en plus vous vous permettez des discours
02:44qui alimentent les ingérences étrangères sur notre sol.
02:48C'est quand même incroyable de trouver le luxe à des personnes qui n'ont plus de droits
02:54de dire continuer à accueillir.
02:56Je trouve ça d'une obscénité qui dépasse les bornes.
03:00Et si vous nous permettez d'avoir un débat qui soit respectueux,
03:05évitons cette partie-là.
03:07Parce que vraiment, c'était déjà pénible avant.
03:12Mais là, vraiment, quand on n'a pas d'eau, pas d'électricité, pas de bouffe,
03:15nous dire que le voisin qui a été épargné par le cyclone est tout à fait légitime à venir chez nous,
03:20là, si vous voulez, ça devient un dogmatisme qui dépasse l'entendement.
03:24Elle est magistrale.
03:26Oui, bien sûr.
03:28Mais c'est vrai que la discussion avec la France Insoumise est difficile.
03:32Parce que toute position est idéologique en dehors de toute réalité.
03:36Donc, c'est difficile de parler avec des idéologues.
03:39Mais il faut se mettre à leur place aussi.
03:41C'est très compliqué.
03:42Vous avez affaire à des gens qui sont de couleur noire, musulmans,
03:45qui demandent la fin de l'immigration et la fin du droit du sol, les maorais.
03:48Et qui votent pour Marine Le Pen au second tour de la présidentielle.
03:50Forcément, pour quelqu'un comme Aurélien Taché, qui est un idéologue,
03:52c'est super dur à avaler.
03:54Il faut quand même savoir aussi qui est Aurélien Taché.
03:57C'est quelqu'un qui, au contraire de Estelle Youssoupha,
04:00qui n'a jamais mis les pieds à Mayotte naturellement,
04:02mais qui est capable de dire tout et son contraire.
04:04Aurélien Taché, c'est quand même quelqu'un qui, en 2017, a fait la campagne d'Emmanuel Macron.
04:08Il a changé de parti deux ans plus tard pour aller chez les écologistes.
04:11Maintenant, il est à la France Insoumise.
04:13Ce n'est quand même pas quelqu'un qui a une colonne vertébrale très solide, dirons-nous.
04:16En tout cas, je voulais vous faire écouter ce coup de gueule.
04:19On va parler de Marine Le Pen avec l'interview qu'elle a donnée
04:22après le décès de son père et son déplacement à Mayotte.
04:25Marine Le Pen est sortie du silence en accordant un entretien au JD News
04:29avec une émotion rare, c'est vrai.
04:30Elle s'est confiée sur la relation complexe qu'elle a avec son père, Jean Mareille,
04:34qu'elle appelle, chose inédite, papa.
04:37Vous avez sans doute vu les déclarations de Mme Le Pen.
04:41Est-ce que vous l'êtes pardonnée ?
04:44Elle a répondu parce qu'elle a exclu son père du Rassemblement national.
04:47Non, je ne me le pardonnerai jamais, dit-elle.
04:50Le problème, c'est qu'il recommençait.
04:52C'est là où moi, à un moment, j'ai dit stop parce que ce n'était plus possible.
04:56Vous ne pouvez pas donner de l'espoir à des gens, leur promettre un avenir meilleur,
04:59tout en leur imposant de vivre ce combat politique avec une épée de Damoclès
05:04au-dessus de la tête.
05:05Prendre cette décision a été l'une des plus difficiles de ma vie.
05:08Je ne me le pardonnerai jamais, ça ne veut pas dire que je ne referai pas la même chose.
05:12C'est pour ça que c'est assez nuancé.
05:15Évidemment, elle n'a pas un droit d'inventaire,
05:19mais elle revient sur la carrière de Jean-Marie Le Pen, sur de nombreux sujets.
05:23Pas seulement l'immigration, elle a été un visionnaire.
05:25On parle souvent de l'immigration, mais il faut aussi évoquer la mondialisation,
05:28qu'on appelait encore la globalisation.
05:30Elle dit « Aurais-je pu faire autrement ? »
05:32Oui, elle dit ça, mais elle ne pouvait pas faire autrement.
05:36Elle a parlé évidemment des scènes de l'IS de la République.
05:44C'est une interview que vous pourrez lire dans le JD News.
05:48Vous avez participé évidemment à cette interview, vous étiez présente.
05:51On était avec Laurence ce matin.
05:53C'est vrai que lorsqu'on a un deuil, forcément, le deuil de son père,
05:58on est dans un moment qui va durer pendant quelques jours,
06:01qui est particulier, d'extrême sensibilité sans doute.
06:05Peut-être dit-on des choses sans éléments de langage qu'on ne dirait pas à un autre moment.
06:11C'est exactement ce que j'ai ressenti, ce qu'on a ressenti quand on a participé à cette interview.
06:15Déjà, elle n'aurait jamais dû avoir lieu en réalité.
06:18On avait pris date avec Marine Le Pen quelques temps avant,
06:21et surtout avant le décès de son père, pour parler de Mayotte.
06:23Parce qu'elle était à Mayotte, elle revenait de Mayotte.
06:25Évidemment, quand son père décède, elle nous annule.
06:28Elle dit « je ne ferai pas d'interview ».
06:30Finalement, elle la maintient avec un argument qui est de se faire le porte-voix des Mahorais
06:34et de se servir de ce moment-là pour parler d'eux.
06:37Donc, c'est que la moitié de l'interview, qui est très longue,
06:39est consacrée à Mayotte parce qu'elle s'était promis,
06:41elle leur avait promis de parler de ça.
06:43Et de fait, elle en parle énormément.
06:45Dans les mêmes termes, d'ailleurs, que Estelle Dussoufasse, qu'on a entendu juste avant.
06:48Ensuite, oui, c'est un moment ultra particulier.
06:50Moi, je peux vous dire, ça fait 15 ans que je fais ce métier.
06:52J'ai fait quelques interviews.
06:53C'est l'interview la plus inoubliable que j'ai faite pour l'instant.
06:57C'est-à-dire que vous arrivez dans le bureau de Marine Le Pen.
07:00On était avec Laurence Ferrari, Louis Dragnel, Julie Thorez, Charlotte Dornelas.
07:05Et en fait, déjà, vous avez une femme que vous n'avez jamais vue.
07:09Elle était très affectée.
07:11On savait qu'elle se faisait violence pour être là.
07:13Elle a voulu d'ailleurs être là.
07:15Bien sûr.
07:16Elle était très...
07:17On imaginait qu'elle n'accepterait pas l'interview.
07:20Qu'elle reviendrait sur cette interview.
07:22Mais Laurence le disait ce matin.
07:24Elle a vraiment voulu précisément assurer cette affaire.
07:27Elle le dit.
07:28C'est la première, d'ailleurs, réponse de cette interview.
07:30Elle explique pourquoi elle la maintient.
07:31C'est pour Mayotte.
07:32Et ensuite, pour nous, c'est particulier.
07:34Quand vous avez quelqu'un en face de vous qui est plus fragile que d'habitude,
07:37qui est au bord des larmes, qui est dans l'émotion, etc.,
07:40vous ne faites pas la même interview.
07:41Donc la question que vous avez citée juste avant,
07:44est-ce que vous vous le pardonnerez un jour ?
07:46C'est une question qui a été posée par Laurence.
07:48C'est un moment de...
07:50Moi, j'étais très mal à l'aise.
07:52Et c'est pareil, quand elle dit papa,
07:55on se regarde et c'est Jules Torres qui la relance en disant
07:58vous ne l'avez jamais appelé comme ça.
07:59Vous l'appelez Jean-Marie Le Pen ou vous l'appelez Le Pen d'habitude.
08:02Et elle dit c'est fini, c'est terminé maintenant.
08:03C'est juste mon père.
08:04C'est son histoire.
08:05C'est-à-dire qu'elle n'a pas choisi son nom.
08:07Elle n'a peut-être pas choisi son destin.
08:10Il s'est imposé à lui.
08:12C'est un père impossible.
08:14Mais en même temps, une figure importante.
08:17Mais c'est vrai que c'est forcément compliqué.
08:19Je crois que là, il ne faut pas se tromper.
08:22Je ne suis pas sous ton contrôle.
08:24Mais elle s'exprime en tant que fille.
08:28Elle ne s'exprime pas en tant que femme politique.
08:31Les deux en fait.
08:32Les Le Pen sont des politiques.
08:35Bien sûr.
08:36Mais là, dans ce moment particulier,
08:38je pense qu'il faut lire...
08:40C'est ce que disait en tout cas Laurence Ferrari ce matin.
08:43Alors on va écouter Caroline Parmentier
08:45qui est un des cadres du Rassemblement National
08:49qui a été obligée...
08:51Il y avait une journaliste du Monde qui était présente
08:54et Caroline Parmentier, dans l'église,
08:57a demandé à cette journaliste du Monde de sortir.
08:59Mais avant ça, je voulais vous montrer ces images
09:01qui m'ont beaucoup frappé et pourquoi pas même émue.
09:04Il y a une procession dans les rues de la Trinité
09:07avec une musique.
09:09Et c'est vrai que ces images-là
09:12sont assez fréquentes aujourd'hui.
09:14Une procession dans une petite ville de Bretagne.
09:17Je ne sais pas si on va voir les images à l'instant
09:20avec Benjamin Nau.
09:21Est-ce que nous voyons ces images ?
09:23Non.
09:24Ah, on n'a pas ces images.
09:25Bon.
09:26Et c'est vrai que c'est quelque chose
09:29qui est de l'ordre de la tradition française
09:32et qui peut toucher les uns et les autres.
09:35Jean-Marie Le Pen qui est enterrée
09:36dans le petit cimetière de Trinité,
09:38de la Trinité.
09:39À côté, la tombe à côté, c'est à la barrière.
09:42À la barrière que vous connaissez évidemment.
09:46Écoutons Caroline Parmentier
09:48qui a raconté cet incident
09:51de cette journaliste qui s'était infiltrée
09:54dans l'église
09:56et que Caroline Parmentier,
09:58un des cadres du RN, a sorti.
10:02Le matin, nous savions qu'il y avait des journalistes
10:04qui viendraient malgré le fait que la famille
10:07avait demandé à ce qu'ils ne viennent pas
10:09et qu'on respecte la plus stricte intimité familiale.
10:12Et le groupe de journalistes parisiens
10:14que nous avons croisé à ce moment-là,
10:15dans ce groupe de journalistes parisiens,
10:16il y avait la journaliste du Monde,
10:17grand reporter au Monde
10:19et qui nous a bien sûr assuré là aussi
10:22qu'elle se comporterait parfaitement bien.
10:24Je m'introduis par la porte latérale de l'église
10:26et qu'elle n'est pas ma stupeur d'apercevoir
10:28derrière moi la journaliste du Monde
10:31assise au milieu des invités.
10:33Je l'ai priée seule.
10:35Personne n'est intervenu à part moi dans l'église.
10:39Je l'ai priée de bien vouloir sortir
10:41et elle me répond non,
10:42profitant je pense de l'instant
10:44et tablant sur le fait
10:45que je n'allais pas faire de scandale
10:46dans une cérémonie d'obstacle qui venait de commencer.
10:48J'insiste et je lui dis
10:50si si vous sortirez.
10:51Et nous sortons toutes les deux.
10:53Il n'y a eu aucune intervention du service d'ordre,
10:55je le précise,
10:56et aucune intervention de la police.
10:57Aucune.
10:58Seulement elle et moi.
10:59Devant les journalistes,
11:00je dis que c'était une honte
11:01qu'elle n'avait aucune décence,
11:02aucune dignité,
11:04qu'elle n'avait aucun respect
11:05de la famille et du chagrin de la famille.
11:07Les méthodes du monde
11:08et la façon dont elle s'est comportée,
11:10j'ai trouvé ça extrêmement choquant.
11:12Par la suite d'ailleurs,
11:13elle a raconté des bobards
11:15puisqu'elle a raconté
11:16qu'elle avait subi des intimidations physiques,
11:18ce qui est complètement faux.
11:20J'ajoute qu'elle ne s'est pas excusée
11:22auprès de Marine Le Pen.
11:23Elle ne lui a pas envie d'excuses.
11:24Elle lui a envoyé un tissu de mensonge
11:26disant qu'elle avait été maltraitée par nous.
11:28Il n'y a pas eu d'excuses de la direction,
11:30il y a eu une excuse de certains confrères du monde.
11:33Notre consoeur Ivan Trippenbach
11:36qui a voulu s'infiltrer et être présent.
11:40D'ailleurs, je crois qu'il y avait également
11:42un journaliste du Monde
11:43qui était présent aux obsèques de Patrick Buisson.
11:45Non, c'était une journaliste de L'Express.
11:48Pour lister.
11:49Oui, c'est ça.
11:50Pour lister qui est là ou qui n'est pas là.
11:53Vous les voyez, Patrick Buisson,
11:56en l'occurrence, j'y étais,
11:57c'était une messe.
11:58Vous les voyez arpenter
11:59pour prendre la liste des noms des gens qui sont là
12:01pour pouvoir d'ailleurs écrire un article
12:03qui va être infamant pour ceux qui sont là
12:05parce que ce n'est pas bien d'être aux obsèques du diable.
12:07Marat faisait des listes comme ça.
12:10Marat faisait des listes pour envoyer les gens à la guillotine.
12:12Et jeudi, il y aura une messe pour Jean-Marie Le Pen
12:15et vous pouvez être certain qu'elles seront là également,
12:17qu'elle sera là ou qu'une de ses consoeurs sera là
12:19pour faire la même chose.
12:21Le seul intérêt journalistique,
12:23c'est de pouvoir lister les gens qui ne sont pas du RN
12:28et qui, malgré tout, vont s'incliner.
12:32C'est le seul intérêt.
12:34Ensuite, qu'est-ce qu'ils vont faire après le mur de Gaza ?
12:36Peut-être qu'ils vont faire un mur des noms.
12:38Un mur des noms, peut-être.
12:39Mais je ne vois pas l'autre intérêt journalistique de cela.
12:42On parle beaucoup, pardon, de notre consoeur,
12:45mais il faut parler de la direction du Monde aussi
12:47parce que ça a forcément été validé,
12:49ça, par la direction du Monde.
12:51Elle ne s'est pas introduite seule
12:52sans demander l'accord de sa direction.
12:54Donc, ça veut dire que comme c'est validé par la direction,
12:57c'est devenu une méthode de travail habituelle du Monde.
12:59En réalité, c'est quelque chose qui est pensé.
13:01Elle n'a pas improvisé ça à la dernière minute.
13:06Journalistiquement, on peut penser ce qu'on veut.
13:10Être témoin d'un événement important,
13:14d'un homme important,
13:16de savoir qui parle à ce moment-là dans l'Église,
13:19ça peut journalistiquement s'entendre.
13:23Je comprends aussi la famille de Marine Le Pen.
13:27Vous entendez ce que je veux dire ?
13:29Non.
13:30C'est journalistiquement intéressant
13:31d'être entre Trump et Zelensky, à l'Élysée,
13:33avec Macron, le jour de Notre-Dame,
13:35où ils se sont parlé,
13:36mais on n'est pas invité, on n'y va pas.
13:37Là, c'est la même chose.
13:38Elle n'était pas invitée, c'est tout.
13:39Non, mais ce que je veux dire,
13:40quel est l'intérêt journalistique ?
13:42Si ça n'était pas un personnage aussi clivant que M. Le Pen,
13:47la dame en question n'y serait pas allée.
13:50L'intérêt journalistique que je conteste,
13:52c'est dire qui était dans l'Église
13:55et dont la présence peut surprendre,
13:57qui n'y était pas et dont l'absence...
13:59Ce n'est pas pour entendre leurs raisons.
14:01Pour voir quelle est la nature de l'office religieux.
14:03On imagine à peu près le...
14:06Je ne veux ni défendre ni quoi que ce soit.
14:09Je comprends d'abord Marine Le Pen
14:12de ne pas vouloir la présence, notamment,
14:14du monde dans une messe d'obsèques.
14:16Je peux comprendre aussi un journaliste
14:19qui s'interroge,
14:20est-ce que, par exemple,
14:21Marine Le Pen va prendre la parole ?
14:23Que va-t-elle dire ?
14:24Il se trouve que Marine Le Pen n'a pas pris la parole
14:26dans cette Église.
14:27Oui, mais Pascal, c'est une journée de deuil.
14:29Ils n'ont pas été conviés.
14:30Donc, ça prouve la déontologie de ces journalistes
14:33à ne pas respecter l'intimité d'un décès.
14:36J'entends ce que vous dites.
14:38Le plan déontologique de ces journalistes
14:40était aussi associé aux articles
14:42qui ont feuilletonné les soirées à l'Élysée.
14:45J'entends ce que vous dites.
14:47Alors, je voulais juste vous montrer,
14:49parce que Benjamin Nau nous a remontré.
14:51Moi, j'ai trouvé que la séquence de procession
14:57avec la musique de Bretagne
15:01qui accompagnait le cercueil de Jean-Marie Le Pen
15:04était intéressante.
15:05Elle disait quelque chose, précisément,
15:07de cette époque et de notre époque.
15:10Je vous propose de voir juste quelques secondes.
15:22C'est ça.
15:24...
15:48Je trouve que ces rites qui enterrent
15:52ou qui rendent hommage,
15:54quels qu'ils soient d'ailleurs à celui qui vient de mourir,
15:57sont extrêmement importants.
15:59Et pour avoir assisté parfois à beaucoup d'enterrements,
16:02j'allais dire un enterrement réussi,
16:04pardonnez-moi, ça peut choquer ce que je dis là,
16:06mais je trouve que c'est très important.
16:09C'est très important pour ceux qui ont assisté
16:12et pour le souvenir de celui qu'on quitte.
16:17J'ai en tête quelques cérémonies
16:21que j'ai trouvées absolument inoubliables.
16:23Je pourrais en dire une d'ailleurs.
16:25Celle de Thierry Gilardi était inoubliable.
16:27Toutes les prises de parole qui avaient été, ce jour-là,
16:30à Montfort-la-Maurie,
16:32à chaque fois que je pense à Thierry Gilardi,
16:34je pense précisément à cette messe d'enterrement.
16:36Donc c'est très important.
16:38Sans vouloir trop jouer par les provinces,
16:40c'est très provincial.
16:41Moi, en Béarnes ou sur la Côte-Basse,
16:43il se passe des choses très fortes.
16:45Oui, je suis d'accord avec vous.
16:46Exactement.
16:47Et ce rite-là, ces rites catholiques souvent,
16:50sont vraiment très importants, me semble-t-il.
16:53Alors, écoutons M. Chenu,
16:55qui s'est exprimé sur l'interview de Marine Le Pen
17:01et qui effectivement souligne que rien ne lui est épargné, dit-il.
17:05C'est une femme à qui rien n'est épargné.
17:08C'est une femme à qui on ne fait pas de cadeaux.
17:11Et certains médias nous ont démontré
17:14qu'ils étaient capables de ne pas faire de cadeaux
17:16en diffusant des photos volées assez indécentes, je dois le dire.
17:19C'est une femme à qui on ne pardonne rien.
17:21C'est une femme résiliente qui s'est relevée de combats perdus.
17:26Et puis, être la fille de Le Pen, ce n'est pas simple dans une vie.
17:29Et quand elle dit papa, moi aussi, je crois que c'est la première fois
17:32que je l'entendais, en tout cas que je la lisais dire papa.
17:36Et je l'entendais de ce fait, de la même façon.
17:39Nous allons marquer une pause dans quelques instants.
17:43Dans la deuxième partie, nous parlerons également de la nouvelle numérotation.
17:47Sachez que là, vous êtes sur la 16.
17:49Et que bientôt, CNews sera sur la 14, figurez-vous.
17:53LCI sera sur la 15.
17:55France Info sur la 16.
17:57Et BFM sur la 13.
17:59LCP sur la 4.
18:01Exactement.
18:02Et le numéro...
18:04Que dites-vous ?
18:05France Info, ça va leur faire tout drôle.
18:06Ils vont récupérer des audiences de joueurs qui croiront à l'esprit.
18:09Non, mais...
18:10Est-ce que ça a vraiment un effet ?
18:12Les gens vont chercher la chaîne.
18:14Vous prenez les gens pour des imbéciles.
18:16Ça ne changera pas grand-chose.
18:18Ça ne changera pas grand-chose.
18:20LCP sur...
18:22C'est la 8 en plus.
18:23Vous êtes trompés.
18:24Mais en revanche, j'ai regardé la signification.
18:26Parce qu'on va voir le 14.
18:27Alors d'abord, pour les grands amoureux de football,
18:29le 14, c'est quand même le numéro du handcraft.
18:31Donc ça, c'est bon.
18:32Mais j'ai regardé la signification du numéro 14 en numérologie.
18:35Il est associé à la liberté, à l'adaptabilité, au changement.
18:39Il encourage la flexibilité et la recherche de nouvelles expériences.
18:43C'est beau.
18:46Et dans la Bible, il est le symbole de la délivrance ou de la salvation.
18:52Très bien.
18:53Le numéro 14, figurez-vous.
18:55Bien choisi.
18:56On en apprend des choses.
18:58Bon, à tout de suite.
19:04Nous ouvrons le dossier France-Algérie.
19:07Les relations entre l'Algérie et la France, déjà tumultueuses, se sont envenimées ces derniers jours.
19:11Vous le savez, avec l'arrestation à Montpellier d'un influenceur algérien de 59 ans d'Ouallem.
19:15Aujourd'hui, nous avons un communiqué de Jordan Bardella.
19:18L'Algérie détient arbitrairement Ouallem-Sansal et multiplie les provocations antifrançaises.
19:24Il est temps que nous nous fassions respecter.
19:27Fermons deux robinets, celui de l'immigration et celui des subventions.
19:32Vous avez également une réaction, bien sûr, de l'Algérie.
19:38Certains dirigeants français jouent une absurde logique de revanche sur l'Algérie.
19:42De la France insoumise, pardonnez-moi.
19:44Certains dirigeants français jouent une absurde logique de revanche sur l'Algérie
19:48et utilisent un vocabulaire guerrier totalement inacceptable.
19:51Ce qui est intéressant, c'est que vous avez aujourd'hui, en France, je crois que c'est la première fois,
19:55sur un sujet, des gens qui sont du parti de l'étranger.
19:58C'est tout à fait étonnant.
20:00Pas tellement étonnant.
20:02C'est pas si fréquent.
20:04C'est-à-dire que la France insoumise défend l'Algérie contre la France.
20:08Mais pardon, j'ai publié dans Firefox d'aujourd'hui,
20:13que vous avez tous lu, évidemment.
20:16J'explique que la dictature algérienne est infiniment moins coupable que certains Français de France.
20:24La position de la France insoumise, c'est la position de l'extrême-gauche depuis 30 ans
20:30qui explique que les Français sont des salauds et que l'EFLN n'a rien fait.
20:36Comment voulez-vous même que les jeunes Algériens en France n'y croient pas ?
20:40Et même au-delà de l'extrême-gauche,
20:43quand vous avez un homme politique qui est devenu président de la République,
20:48qui a expliqué peu de temps avant que la France avait commis des crimes contre l'humanité en Algérie,
20:53comment voulez-vous que l'Algérie n'en fasse pas, effectivement, sa rente mémorielle ?
20:58L'Algérie s'est construite sur ces énergies négatives-là.
21:03Alors c'est sûr que c'est une faillite démocratique, une faillite économique,
21:07mais malgré tout, pardon, la responsabilité principale, c'est la responsabilité de Français, pas des Algériens.
21:14J'entends bien, mais comment vous jugez ces prises de position de députés
21:21qui préfèrent l'Algérie à la France, quoi qu'ils défendent l'Algérie plus que la France ?
21:26C'est comme ceux qui préféraient l'URSS à la France.
21:29Je ne veux pas rouvrir le dossier en présence d'Olivier Dartigan, mais c'est quand même exactement pareil.
21:33C'est plus profond. C'est la préférence pour l'autre.
21:36Ce n'est pas que politique, c'est idéologique.
21:38C'est la préférence pour l'autre et la détestation de ce que nous sommes.
21:41Alors écoutez, Julien, Sabrina Benjamin.
21:44C'est justement où je voulais parler de l'interview que vous aviez donnée ce matin,
21:47votre plateau auquel était présent Julien Drey.
21:50Il a parlé de quelque chose de très intéressant.
21:52Vous voulez qu'on l'écoute, Julien Drey ?
21:53Oui, très bien.
21:54Il est à Oran. Il est de 55. Il est arrivé à l'âge de 10 ans en France.
21:58Il connaît très bien, évidemment, l'Algérie.
22:01Et qu'a-t-il dit ? Je vous propose de l'écouter.
22:05Avec le gouvernement algérien, parce qu'il faut quand même distinguer les choses,
22:08c'est la fermeté qui compte.
22:10Ça fait 50 ans que chaque fois ça a marché.
22:14C'est-à-dire que ça fait 50 ans qu'à chaque fois qu'ils commencent à faire des menaces en disant
22:19et le terrorisme n'est pas la dernière arme qu'ils utilisent en privé,
22:22c'est-à-dire qu'on va suspendre la coopération,
22:24on ne va plus vous donner les informations,
22:26qu'à chaque fois les gouvernements ont reculé.
22:28C'est-à-dire qu'au début, c'est une velléité de dire cette fois-ci, c'est la dernière fois,
22:31mais ils reculent.
22:32La fermeté est importante, mais dans la fermeté,
22:34il y a quelques petites choses sur lesquelles il faut être intransigeant.
22:37La libération de l'OMS en Sam, c'est innégociable,
22:39mais la libération aussi de beaucoup d'opposants politiques.
22:42Parce qu'on a fermé les yeux, nous, pendant les émeutes populaires en Algérie.
22:46On a laissé le pouvoir réprimer, enfermer.
22:50Et je pense, parce que c'est là où ça va faire mal, si vous me permettez,
22:55je pense à tout le peuple kabyle.
22:57Parce que là, en Algérie, il y a un problème.
23:00C'est que le gouvernement algérien est un des gouvernements qui opprime le peuple kabyle.
23:05Et là, il faut nous aussi commencer à dire,
23:07puisque vous voulez vous mêler de tout, on peut aussi se mêler de ça, nous.
23:11Depuis une semaine, on dit qu'il n'y a pas de fermeté,
23:14et on égrène les possibilités de fermeté vis-à-vis des diplomatiques qui seraient supprimées.
23:20Les dirigeants ne viennent plus se faire soigner ici,
23:24les biens sont gelés, les biens acquis parfois mal acquis, etc.
23:29Pour le moment, il n'y a aucune réponse.
23:32En tout cas, officiellement, il n'y a aucune fermeté mise en place.
23:36Il y a surtout un silence du côté de l'Elysée,
23:38parce qu'à ce stade-là de crise diplomatique,
23:40je ne vois pas quel autre acteur que le chef de l'État lui-même.
23:44Mais il y a peut-être qui a le plus à perdre dans cette escalade aujourd'hui.
23:49Parce que quand on lit attentivement l'ensemble des articles qui sont publiés,
23:53il y a encore sur le plan sécuritaire, encore sur le plan commercial,
23:57des sujets sur lesquels nous sommes assez dépendants,
24:01notamment y compris sur le plan énergétique.
24:04Pas principalement dépendants, mais que tout cela compte quand même.
24:08On n'est pas dépendants sur le plan énergétique.
24:12Je ne dis pas dépendants sur le plan énergétique,
24:15mais si la réponse n'est pas ferme alors que tout motiverait la fermeté, pourquoi ?
24:21C'est une bonne question.
24:24Sabrina Medjaber.
24:26Je voulais juste dire quelque chose par rapport à ce que disait Geoffroy.
24:30Pourquoi cette préférence étrangère ?
24:34Pourquoi ce réflexe pavlovien de défendre les Algériens ?
24:38Julien Dress parlait ce matin de l'amicale des Algériens de France.
24:42En réalité, tout ce tissu communautariste s'est créé, il a commencé il y a 40 ans.
24:47Ce que fait la France insoumise aujourd'hui, c'est simplement parce qu'elle a compris
24:51qu'il y a eu une mouvance, une mutation des enfants issus de l'immigration
24:55qui étaient au départ des enfants d'ouvriers,
24:57et qui ont transformé une idéologie en mute décolonialiste, revancharde, indigéniste.
25:03Et donc que fait la France insoumise ?
25:05Elle table sur le nombre de voix potentielles dans ses quartiers,
25:09mais la France insoumise n'a pas créé le communautarisme,
25:11elle souffle simplement sur les braises d'un communautarisme méthodiquement organisé,
25:15notamment par l'amicale des Européens puis des Algériens en France.
25:20Et si aujourd'hui on se retrouve à écouter Mme Sabrina Ouaz qui parle du LFI
25:24comme étant le parti des Arabes, elle ne le dit pas comme ça sortie tout droit d'un chapeau.
25:28Gabriel Attal a pris la parole pour dire que la France est une grande puissance
25:31et quiconque la défie et lui manque de respect doit en assumer les conséquences.
25:34La France doit avoir le courage de dénoncer, de mettre un terme à l'accord franco-algérien de 1968
25:39devenu une filière d'immigration à part entière.
25:42Et Hercilia Soudé de la France insoumise lui a répondu
25:46« Quand Israël nous a manqué de respect, notamment en s'en prenant à nos gendarmes
25:50et à nos journalistes, vous n'aviez pas le même ton.
25:53Celui que vous prenez avec l'Algérie est-il lié à votre islamophobie et votre colonialisme ? »
26:00Mme Soudé, c'est une chose, ça va aller rarement haut, sans vouloir être totalement désobligeant
26:07mais M. Attal il est quand même un peu gonflé.
26:10De s'en prendre aux insoumis, ce n'est pas très gentil.
26:13Lui qui a favorisé quand même au second tour, ce n'est pas gentil, ce n'est pas correct.
26:19Non, ce n'est pas correct.
26:22Franchement, plus sérieusement, M. Dartigold a fait allusion à un problème sécuritaire.
26:29On a un vrai problème sécuritaire.
26:32Parce que les temps sont violents et les Algériens sont très très nombreux en France.
26:40Bien sûr, la plupart sont pacifiques, mais même une minorité violente,
26:45c'est aujourd'hui dans notre pauvre pays un vrai problème.
26:49Un mot rapidement, parce que ce qu'évoquait Olivier est souvent quelque chose mis en avant.
26:54Non, j'essaie de réfléchir.
26:56Vous dites qu'on a un problème énergétique avec l'Algérie.
27:00On importe 8% de notre gaz de l'Algérie.
27:02Avec Angie.
27:04On peut peut-être compenser ça en en faisant venir un peu plus des Etats-Unis, des Émirats.
27:07On exporte beaucoup de céréales.
27:10L'argument qui est utilisé, c'est de dire, oui, mais les Algériens, on ne peut rien faire,
27:14parce qu'ils nous donnent beaucoup de renseignements dans la lutte contre le terrorisme.
27:17C'était vrai avant, ça ne l'est plus du tout aujourd'hui, ou quasiment plus.
27:21L'Algérie a cessé de nous communiquer toutes les informations
27:24depuis que la France a reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.
27:28Malheureusement d'ailleurs.
27:30Parce que ça a pu bien fonctionner.
27:32Quand Emmanuel Macron...
27:34La dernière fois qu'Emmanuel...
27:36Pardon, mais la France n'a aujourd'hui plus aucune excuse pour ne plus agir vis-à-vis de l'Algérie.
27:41Autre sujet.
27:43La secrétaire nationale d'Europe Écologie, Lévi-Hermarine Tondoli, a présenté ses excuses ce matin
27:48après avoir affirmé à Torière que 40% de la population de Gaza avait été exterminée.
27:52Ça a été dit sur une antenne de radio.
27:55Personne n'a modéré.
27:57Vous savez pourquoi ?
27:58C'est rectifié, parce que c'est les réseaux sociaux.
28:00Les réseaux sociaux qui ont apporté la contradiction.
28:03Autrement, tout ça passe crème, comme on dit.
28:05Hier midi, j'ai dit sur RTL que 40% de la population de Gaza avait été exterminée depuis octobre 2023.
28:11C'est une erreur et je m'en excuse, a-t-elle dit.
28:15Non, mais elle ne s'est pas excusée, à ma connaissance, sur le fait que juste avant,
28:20elle avait pris les patins de l'Algérie et de ses influenceurs contre la France.
28:26Ça, elle ne s'excuse pas de ça.
28:28Et comme vous l'avez très bien fait remarquer,
28:33il n'y a pas de fact-checking contre ces propos,
28:39alors que la dame en question voudrait fact-checker systématiquement Twitter, voire même l'interdire.
28:46On voit là où se niche l'intolérance d'extrême-gouvernement.
28:51Mais ils sont formidables, l'ONFP, quand même.
28:53Vous avez Marine Tondelier qui parle matin, midi et soir de ce qui se passe à Gaza,
28:57qui est incapable de dire combien il y a d'habitants et de victimes à Gaza.
29:00Mathilde Panot de la France Insoumise parle matin, midi et soir,
29:05et même la nuit, de ce qui se passe à Gaza.
29:07Elle est incapable de dire où situait le fleuve Jourdain.
29:09On a entendu tout à l'heure Aurélien Taché parler d'immigration, parler de maillot.
29:13Il ne connaît rien à maillot, il n'a jamais mis un pied à maillot.
29:16Il parle matin, midi et soir de choses qu'il ne connaisse pas.
29:19Et je constate quand même manifestement que les électeurs sont un peu en train de s'en rendre compte.
29:24À Grenoble, vous faites allusion à Grenoble.
29:26À la législative partielle.
29:28Et manifestement, la personne qui avait été élue à Grenoble,
29:31qui a dû démissionner d'ailleurs pour certaines raisons,
29:33il y a un candidat de la France Insoumise et à priori...
29:36Il a fait un score beaucoup moins important.
29:38Non, mais à priori surtout, puisque Ensemble est deuxième et les LR sont troisième.
29:44Elleffi n'a pas de réserve de voix.
29:46Donc à priori, Elleffi ne gagnera pas, va perdre.
29:51Elleffi n'est pas au second tour, c'est fini.
29:53Mais tout cela ne nous exonère pas d'avoir une...
29:55Elleffi est en tête.
29:56Elleffi est en tête.
29:57Elleffi est en tête.
29:58Elleffi est en tête.
29:59Mais avec des réserves de voix.
30:00Mais à priori, à priori, Elleffi va perdre cette élection législative partielle.
30:09On sera plus intelligent dans une semaine.
30:10Bon, puisque vous parlez de Twitter et on reviendra après peut-être sur ce qui se passe,
30:15mais vous l'avez évoqué, à Gaza et la possibilité d'otages qui seraient libérés.
30:21Juste un mot sur Twitter, parce qu'effectivement le réseau social X...
30:24Alors c'est Elon Musk qui est devenu l'obsession de Glucksmann, de tout le monde.
30:29Tous veulent quitter Twitter.
30:32Mais qui quitte Twitter ?
30:33Madame Tondelier a dit, on doit tous quitter Twitter.
30:37J'ai posé la question au chef des autres parties du Nouveau Front Populaire.
30:39Ce réseau doit être interdit en Europe.
30:41Ils ont la volonté d'interdire.
30:44C'est ça qui me fascine chez ces gens-là.
30:46La gauche, qui était en 68...
30:51Interdit d'interdire.
30:52Oui. Ils ne pensent qu'à interdire.
30:55Ils éructent la natem en voulant interdire.
30:58Est-ce qu'on peut trouver un chemin praticable entre ne pas tout interdire et ne pas tout accepter ?
31:02Oui.
31:03Moi je constate simplement...
31:04Écoutez, ils veulent interdire les gens qui ne pensent pas comme eux.
31:08C'est quand même bizarre.
31:09Lorsque Twitter n'était pas la propriété d'Elon Musk...
31:12Mais il a changé.
31:13Et qu'il a été viré...
31:14Le réseau social a changé.
31:15Et qu'il a été viré comme un mal propre.
31:17Personne n'a dit quoi que ce soit.
31:19Alors même qu'au même moment, l'ayatollah Khamenei était toujours sur Twitter et souhaitait détruire un certain État du Proche-Orient.
31:27Je me souviens qu'elle a été la première décision d'Elon Musk.
31:30Ça ne gênait personne.
31:31C'est de virer les gens responsables de la modération.
31:33Sauf que Mark Zuckerberg a expliqué...
31:35Oui, il fait la même chose.
31:37Il supprime les modérateurs.
31:39Est-ce qu'on peut se poser la question et savoir si on va dans la bonne direction avec tout ça ou pas ?
31:45Je ne crois pas que ce soit la bonne question.
31:48Si, c'est peut-être pas la bonne question.
31:50C'est la question que je me pose.
31:51Qu'est-ce que la liberté d'expression finalement ?
31:53C'est celle qui déplaît à ces conservateurs géologiques ?
31:55Est-ce qu'on peut s'entendre qu'une personne qui a 200 millions d'abonnés,
31:58qui est la première richesse au monde,
32:00et qui par exemple mène la campagne qu'elle mène concernant l'Europe et la situation politique,
32:06est-ce que vous pouvez quand même vous dire qu'il y a un sujet de questionnement ?
32:09A minima ?
32:10A minima ?
32:11Non.
32:12C'est incroyable.
32:13On laisse...
32:14Geoffroy Lejeune.
32:15Il n'y a pas de réflexion là-dessus.
32:17Si vous aviez manifesté à l'époque où l'ancienne équipe de Twitter
32:22a viré Trump, ancien président des Etats-Unis, de ce réseau.
32:25Je n'ai jamais été favorable à ce que les gens soient virés.
32:27Non, non, non, jamais.
32:28A l'époque, ça n'a fait sourciller personne.
32:30Les médias en France n'ont rien dit.
32:32Il y a eu une équipe, avant qu'Elon Musk rachète Twitter,
32:34qui a viré Donald Trump, ancien président des Etats-Unis,
32:36qui faisait toute sa communication sur Twitter.
32:38Non, mais pour vous, c'est pas...
32:40Vous faites partie de ces libertariens.
32:42Non, non, non.
32:43C'est une question de cohérence.
32:45Et moi, si je veux modérer la première radio française
32:49que je paye avec mes impôts
32:51et qui influence l'opinion publique,
32:53je fais comment ?
32:54Je veux la modérer.
32:55Je veux la fact-checker sur ce qu'elle raconte.
32:57Je voulais vous faire écouter...
32:59Alors, cette jeune femme, je ne la connaissais pas.
33:01Clara Chapaz.
33:03Elle est ministre déléguée chargée de l'intelligence artificielle.
33:07Ce qu'elle va dire est absolument sidérant.
33:10Alors, elle se reprend après.
33:11Mais elle dit qu'il faut modérer,
33:13qu'il faut interdire les mauvaises opinions.
33:15En fait, c'est l'histoire du Covid.
33:17C'est pareil.
33:18Je vous assure, ces gens sont sidérants.
33:20Elle est ministre.
33:22Vous la connaissez ?
33:23Clara Chapaz...
33:25Vous ne connaissez pas la composition du gouvernement ?
33:27Je connais pas.
33:28Je ne suis pas un spécialiste.
33:29Je vous assure, moi, je suis sidéré de cette période.
33:32Vous avez une jeune femme, en plus, vous avez toute jeune,
33:34qui a dit qu'il faut interdire.
33:36Et elle est ministre.
33:37Écoutons-la.
33:38Bien sûr.
33:39Très bien.
33:40D'un côté, la modération qu'on a connue jusqu'ici,
33:43avec le fameux programme de fact-checking
33:45que vous avez mentionné,
33:46et ce nouvel outil de modération,
33:49les fameuses community notes.
33:51Community notes, c'est la communauté qui va évaluer
33:54si un contenu est véridique ou non,
33:56si, en effet, il respecte un certain nombre de règles.
33:58Et donc, on sent bien,
34:00dans l'instrumentalisation de ce débat
34:02et la protection qu'ont ces entreprises des community notes,
34:05qu'il y a cette question d'amener le débat sur la communauté,
34:09alors que les lois européennes qu'on demande à ces entreprises
34:12de respecter,
34:13qui garantissent des réseaux qui respectent nos règles,
34:17qui sont les mêmes règles hors ligne, en ligne.
34:19Encore une fois, on n'est pas allé inventer des règles en ligne.
34:22Elles ne viennent pas demander
34:24quelles sont les solutions techniques pour modérer.
34:26Elles viennent demander des résultats.
34:27Ce qu'on demande aux entreprises aujourd'hui,
34:29je l'ai fait avec Meta la semaine dernière,
34:31quand les changements ont été annoncés,
34:33je convoquerai les autres plateformes dans les prochains jours,
34:36ce n'est pas de pouvoir nous assurer
34:39qu'ils vont utiliser tel ou tel outil pour modérer leur contenu.
34:41C'est de nous assurer qu'on a sur ces réseaux,
34:44sur lesquels des millions de Français se connectent tous les jours,
34:47des outils qui nous permettent de nous assurer
34:49que les opinions, qui seraient de fausses opinions,
34:52peuvent être sorties de la plateforme,
34:53que les propos conventionnés...
34:55– Vous savez, vous avez dit quelque chose là,
34:57qui je suis sûr fait réagir des gens qui regardent la télé,
34:59des fausses opinions.
35:01– Des fausses, pardon, informations.
35:03– Mais c'est terrible de dire ça.
35:04Vous comprenez pourquoi c'est terrible de dire fausses opinions ?
35:08– Je n'ai rien compris, si vous avez compris,
35:10c'est une ministre, je n'ai rien compris.
35:12J'ai écouté cinq fois, rien de...
35:14Donc elle est ministre, déjà on ne comprend rien.
35:16Mais il n'y a qu'une chose que je comprends,
35:18c'est qu'elle parle de fausses opinions.
35:19Ça, et elle fait un lapsus.
35:21Mais ça veut bien dire ce que ça veut dire.
35:23Donc c'est une jeune femme qui est plongée
35:25dans le politiquement correct,
35:27qui ne sait sans doute pas tout à fait de quoi elle parle.
35:30– Une étudiante de Sciences Po ou un truc comme ça.
35:32– Elle est pure étudiante, elle est ministre.
35:34– Elle n'est pas honnête, elle n'est pas honnête.
35:36– Elle n'aurait toute sa place au NSF.
35:38– En tout cas, elle t'explique qu'il y a les bonnes opinions
35:41et les fausses opinions.
35:43Et ça c'est sur tous les sujets.
35:45Et moi je connais ce profil maintenant de jeunes gens.
35:48Et vous avez toute une génération de gens qui donnent la morale,
35:51alors surtout sur le climat,
35:53surtout ce sont des choses qui sont des vérités révélées.
35:57Donc sur le climat révélées, sur le Covid, vérités révélées,
36:00sur tous les sujets, tu peux les prendre un par un.
36:02– Faites très attention au scepticisme.
36:05– Comment ?
36:06– Faites très attention au scepticisme.
36:08On n'a pas le droit d'être sceptique.
36:10– Moi je suis sceptique sur le fait qu'on ne modère pas,
36:12qu'on laisse par exemple des islamistes sur les réseaux sociaux
36:14faire leur propagande du matin, milieu et soir.
36:16Oui je suis sceptique.
36:18– Ils existent avant.
36:20– Je suis pour leur rompre les règles sur les réseaux sociaux.
36:22– Mais vous n'avez parfaitement rien.
36:24– Mais oui, donc ça ne peut pas être un monde libertarien.
36:26Tout est permis.
36:27En fait c'est toujours pareil.
36:29C'est la loi qui doit être...
36:31C'est la loi.
36:32– Mais on a essayé au niveau européen.
36:34On n'obtient pas de résultats.
36:36C'était Breton notamment.
36:38– Sur ces sujets-là, il n'y a qu'une chose qui doit nous différencier.
36:42C'est la loi.
36:43– Mais la loi européenne ou nationale ?
36:45– Tout ce qui tombe sous le coup de la loi est sorti.
36:48– Ah oui, les menaces de mort.
36:50Par contre l'anonymat, je suis tout à fait d'accord.
36:53Supprimer l'anonymat, je suis tout à fait d'accord.
36:57Évidemment, je salue notre ami 20h48.
37:01Il vient de plus en plus tôt, vous avez remarqué ?
37:03– Il grignote votre...
37:05– Je pense que notre ami Gautier Lebret va arriver à 20h.
37:10Et je me demande même s'il ne sera pas là bientôt.
37:13– J'ai été vite m'asseoir sur le feu.
37:16Pas si bête.
37:18– Vous connaissez ce film que je trouve extraordinaire
37:21qui était joué par Jean Poiret
37:24que les hauts salaires lèvent le doigt.
37:27Où il convoque dans sa propriété tous ses cadres
37:30et il enlève une chaise à chaque fois.
37:33Et celui qui ne s'assoit pas, il est viré.
37:37Au revoir, on est vraiment désolés pour toi.
37:40– C'est un remake.
37:42– C'est pour ça qu'il faut vite revenir à notre chaise
37:44quand M. Gautier Lebret est là.
37:46Bonjour, vous n'avez pas la parole pour le moment.
37:48– Très bien.
37:49– En revanche, que vous soyez autour de la table.
37:51Déjà, vous devriez nous remercier.
37:53– Bien sûr.
37:54– On revient juste sur Gaza, bien sûr.
37:57Parce que ça c'est un sujet évidemment infiniment plus sérieux.
38:01On va écouter Lisbeth Kemoun,
38:03accord possible entre le Hamas et Israël pour la libération d'otages.
38:07Écoutez.
38:09– On doit être très prudent, on le sait par expérience.
38:12On parle d'un accord en trois étapes.
38:14Mais en tout cas, tout le monde attend la réponse finale du Hamas
38:17et de son chef Mohamed Sinouar, le frère de Yahya Sinouar.
38:22Le Premier ministre Benjamin Netanyahou s'est entretenu hier soir
38:25avec Joe Biden à propos des otages.
38:27Tous les plus hauts chefs sécuritaires israéliens sont au Qatar, à Doha.
38:31Le chef du Mossad, celui du Shin Bet.
38:34La clé de cet accord, ce serait en fait de reporter les discussions
38:38sur certaines questions litigeuses à des étapes ultérieures de négociation.
38:43Le Premier ministre, selon la chaîne Al-Arabi Al-Jadid,
38:46aurait accepté de mettre fin à la guerre,
38:48ce que le Hamas réclamait depuis le début.
38:51Ce serait après l'achèvement de la première phase de l'accord.
38:54Et du côté du Hamas, on évoque le chiffre de 3000 prisonniers palestiniens
38:58libérés en échange des otages.
39:01Une phase A qui pourrait durer un mois et demi,
39:03dans laquelle 34 otages doivent être libérés.
39:06Et une grosse difficulté, bien sûr, sur les conditions pour passer aux phases B et C.
39:11Il y a plusieurs députés de droite qui ont déjà signé un appel à rejeter cet accord.
39:16Les familles d'otages, elles, de leur côté, voudraient que tous les otages,
39:19les 98, soient libérés d'un coup.
39:22Sinon, c'est très dangereux pour ceux qui restent.
39:24On sait qu'un accord avec des étapes, c'est compliqué.
39:27Plus c'est simple, plus ça a des chances de réussir.
39:30Et ça, c'est vraiment ce que souhaitent tous les Israéliens.
39:33Et Benjamino me dit qu'à l'instant, Joe Biden a dit qu'un accord
39:37était sur le point d'être signé.
39:40Comment vous l'analysez ?
39:42Est-ce qu'il y a l'influence de Donald Trump ?
39:45Les otages n'intéressent pas les médias français.
39:49Je le constate.
39:50Je rappelle que vous portez un ruban jaune depuis un an.
39:53Bien sûr.
39:54Il y a notamment, je pense, Optik Firbe Bibas, qui a un an, qui est là-bas.
39:59Et tout le monde s'en fout ici.
40:01Je suis très prudent.
40:03Est-ce que le Hamas possède la liste de tous les otages encore vivants ?
40:09Il y en a qui sont peut-être entre les mains du djihad islamique.
40:11Je suis extrêmement prudent.
40:14Joe Biden, je le répète, vient de dire qu'un accord était sur le point d'être signé.
40:19Oui, il y a une pression en réalité très forte de Trump
40:23qui explique que si ça ne se fait pas maintenant,
40:26les Américains s'en chargeront peut-être.
40:28C'est ce qui explique peut-être un tout petit peu l'espoir.
40:33Mais pardon de vouloir, pour des tas de raisons, rester prudent.
40:37On va écouter Lana Gritevski.
40:40Personne n'imagine le sort des otages dans les tunnels peut-être de Gaza.
40:47Et elle est une ex-otage.
40:49Et ce qu'elle raconte est évidemment terrifiant.
40:55J'ai perdu 11 kilos en captivité.
40:57J'ai aussi été maltraitée.
40:59J'ai été brûlée.
41:00J'ai perdu une partie de l'ouïe du côté gauche.
41:02Et je me suis déboîtée la mâchoire.
41:07J'ai été harcelée sexuellement pendant l'enlèvement.
41:10Pour l'instant, je ne peux pas commencer la rééducation.
41:17Chaque jour, j'avais peur que le harcèlement sexuel se reproduise,
41:20qu'il vienne me violer ou me tuer.
41:24En plus, s'il y avait les bombardements de la guerre,
41:26je pouvais sentir les explosions.
41:31J'avais peur à chaque fois que quelqu'un entrait,
41:33qu'il m'interrogeait au milieu de la nuit.
41:35J'avais constamment peur qu'à tout moment,
41:37il puisse entrer et me faire du mal.
41:45Vous remarquerez le silence des féministes
41:47sur les viols de femmes.
41:51Demain, c'est la déclaration de politique générale
41:53de François Bayrou.
41:55Est-ce qu'on a des informations ?
41:57Il y aura une dernière réunion, je crois, à l'Elysée.
41:59Yohann Ouzaï ?
42:01À Matignon.
42:03Avec le PS.
42:05Exactement.
42:07Est-ce que, je crois que c'est M. Ford
42:09qui va aller tout seul ?
42:11Est-ce que les uns et les autres, vous avez...
42:13Écoutez, de ce que je comprends,
42:15a priori, le PS votera la motion de censure.
42:17Oui.
42:19Mais le RN, non.
42:21Le RN, non.
42:23Est-ce qu'il y aura des impôts supplémentaires ?
42:25S'il y a des impôts supplémentaires,
42:27Valérie Pécresse a dit et Laurent Wauquiez ont dit...
42:29A priori, non, il n'y aura pas d'impôts supplémentaires.
42:31Vous êtes sûr de ça, qu'il n'y aura pas d'impôts ?
42:33Vous êtes sûr de ça, qu'il n'y aura pas d'impôts ?
42:35La flat tax ne va pas augmenter ?
42:37Écoutez, ce que dit le Parti socialiste ce soir,
42:39c'est précisément cet accord,
42:41ce budget est encore plus mauvais
42:43que le budget de Michel Barnier,
42:45justement parce que Michel Barnier prévoyait
42:47d'augmenter les impôts sur les plus fortunés,
42:49ce que ne prévoirait pas le budget de François Bayrou.
42:51C'est ce que dit le PS ce soir.
42:53Donc, à priori, M. Bayrou pourrait se maintenir.
42:55Oui, je pense que pour lui,
42:57il va passer l'épreuve du budget, je pense.
42:59L'épreuve de la déclaration
43:01de la politique générale.
43:03Après, ça se joue en mars.
43:05Après, ça se joue en mars.
43:07On écoutera tout à l'heure peut-être,
43:09si on a le temps, un sujet sur Michel Monfray
43:11qui a été interdit de donner une conférence.
43:13Mais ce soir, vous allez sans doute
43:15parler politique, M....
43:17Alors, pas seulement.
43:19M. Gauthier Le Bret.
43:21Vu qu'on ne sait rien du budget
43:23et que François Bayrou ne veut rien faire filtrer
43:25dans la presse,
43:27je pensais...
43:29Attendez, je pensais
43:31que vous aviez des informations.
43:33Que vous étiez allé,
43:35tel un chien truffier...
43:37Alors, si vous voulez des informations
43:39sur François Bayrou,
43:41allez à la recherche.
43:43Vous êtes du bon côté,
43:45mais c'est à ma droite qu'il faut aller.
43:47Moi, on m'avait dit que vous aviez
43:49quelques informations.
43:51Je vous remercie déjà pour l'analogie du chien truffier.
43:53Il me touche grandement.
43:55Comparé à un chien,
43:57je savais que ça devait taper
43:59en dessous de la ceinture,
44:01mais pas aussi violemment.
44:03Mais attendez, chien truffier,
44:05c'est pas rien.
44:07Non, mais sérieusement, on n'a aucune info.
44:09Vous dites qu'on n'a aucune info.
44:11Vu que c'est une réunion de la dernière chance,
44:13je ne sais pas si François Bayrou va céder ce soir
44:15aux socialistes.
44:17Mais quel intérêt aurait-il
44:19à céder, puisque s'il cède aux socialistes,
44:21c'est
44:23motion de censure, DLR,
44:25parce que M. Wauquiez...
44:29Faites la différence, Pascal,
44:31entre ne pas voter le budget et censurer.
44:33Ce n'est pas la même chose.
44:35Ce n'est pas la même chose.
44:37Les retraites...
44:39Tout le monde travaille
44:41plus en Europe.
44:43Effectivement, nous avons dû trouver un système
44:45pour les métiers les plus pénibles.
44:47Bien évidemment, personne n'a envie de voir
44:49quelqu'un qui fait un métier pénible
44:51à 65 ou 66 ans
44:53en train de se tuer au travail.
44:55Même les socialistes espagnols ont voté
44:5767 ans.
44:59Les socialistes espagnols, 67 ans.
45:05Qu'un cadre
45:07à la mairie de Paris
45:09qui n'est peut-être pas débordé
45:11travaille jusqu'à 66 ans,
45:13ça ne me gêne pas.
45:15Qu'un monsieur qui travaille depuis l'âge de 16 ans,
45:17qui est peintre en bâtiment,
45:19qui a un métier pénible,
45:21en difficulté physique...
45:23Une aide-soignante, par exemple, à l'hôpital,
45:25vous la faites travailler jusqu'à quel âge ?
45:27Je trouve que ce sont des métiers très pénibles.
45:29Il faut respecter les gens,
45:31me semble-t-il.
45:33C'est pour ça qu'il faut parler de la durée de cotisation,
45:35et pas tellement de l'âge de départ légal.
45:37La durée de cotisation, ça vous dit compte ?
45:39Souvent, on l'avait dit,
45:41quelqu'un qui arrive à 60 ans, 61 ans,
45:43qui gagne moins de 2 000 euros par mois,
45:45ça veut dire que sa carrière n'a pas été éblouissante.
45:47Peut-être que la société
45:49doit lui permettre
45:51de profiter...
45:53Le français moins résistant.
45:55Mais ce n'est pas l'esclavage ?
45:57Nous, nous faisons
45:59des métiers de passion.
46:0167 ans pour présenter à Tanté,
46:03c'est bien, déjà.
46:05C'est jeune.
46:07C'est le bon âge.
46:09On arrive à la fleur de l'âge.
46:11Pardonnez-moi.
46:13Moi, j'en suis loin, encore.
46:15Je suis très loin de cet âge-là.
46:17La fleur de l'âge, 67 ans,
46:19pour présenter une émission.
46:21Qu'est-ce que vous voulez dire ?
46:23La seule discussion possible,
46:25c'est de comparer avec les autres pays européens.
46:27Ne compare pas qu'avec l'âge légal de départ.
46:29Il faut garder les durées de cotisation,
46:31en effet.
46:33Benjamin Nono
46:35me dit
46:37que ce n'est pas une carrière éblouissante.
46:39Oui, ça a été une carrière, sans doute, difficile.
46:41C'est ce que je voulais dire.
46:43Quand tu gagnes à 60 ans, 61 ans...
46:45Ce que je veux dire, c'est que ces gens-là,
46:47peut-être faut-il les aider,
46:49qu'ils profitent au mieux de leur retraite.
46:51Il faut revenir sur la réforme de 2023.
46:53Je n'en sais rien précisément.
46:55Vous allez nous parler de quoi ?
46:57Vous ne voulez pas nous donner
46:59des informations ce soir.
47:01C'est un choix.
47:03Je ne vais pas les inventer.
47:05D'autres l'ont.
47:07Je connais des gens
47:09qui ont fait des carrières.
47:11Il ne manquerait plus qu'on se gêne.
47:13Je fais juste une parenthèse.
47:15Dans le temps, les journalistes,
47:17ils bidonnaient.
47:19Vous parlez avec Philippe Labreau,
47:21quand il a commencé à travailler,
47:23dans les années 60-70.
47:25Mais les gens bidonnaient.
47:27Aujourd'hui, les journalistes
47:29sont infiniment plus sérieux
47:31qu'ils ne l'étaient.
47:33J'ai cité son âme.
47:35J'ai cité Jacques Chaput,
47:37qui est un journaliste merveilleux.
47:39Il a inventé les faux carnets
47:41qu'il n'avait jamais écrits.
47:4322h, un très bon duel politique.
47:45Laure Lavallette face à Léon Desfontaines.
47:47Rassemblement national
47:49face au Parti communiste français.
47:51À 23h, un expert des réseaux sociaux
47:53dit le contraire
47:55de tous les autres sur Elon Musk.
47:57Il aime bien Elon Musk.
47:59Certains aimeraient le censurer.
48:01Il s'appelle Fabrice L. Hébel-Bouin.
48:03Il sera avec nous à 23h.
48:05Il fait évidemment
48:07crier les anti-Musk.
48:09On va revenir sur cette gauche
48:11qui n'aime plus la liberté.
48:13On va revenir sur le monde qui s'infiltre.
48:15C'est devenu une pratique courante
48:17aux obsèques de Jean-Marie Le Pen.
48:19Vous avez fait pareil pour Patrick Buisson.
48:21Et sur le dossier algérien.
48:23Une bonne remarque qui m'est donnée
48:25par une téléspectatrice attentive.
48:27Il faut réformer la retraite du public.
48:29Le public est en déficit.
48:31La retraite privée est à l'équilibre.
48:33On ne parle toujours
48:35que de modifier le privé.
48:37C'est dingue la vérité
48:39que le régime des fonctionnaires
48:41n'est plus viable.
48:43Les fonctionnaires font beaucoup grève.
48:45Voilà la vérité.
48:47Le privé est à l'équilibre.
48:49C'est important de le dire,
48:51chers camarades.
48:53Le privé est à l'équilibre.
48:55Vous n'êtes pas à jour de cotisation.
48:57C'est-à-dire qu'à chaque fois,
48:59le privé doit alimenter le public.
49:01On a beaucoup eu cette discussion
49:03ensemble.
49:05Quand vous êtes fonctionnaire
49:07catégorisé,
49:09je vous assure que vous arrivez
49:11sur les niveaux de rémunération
49:13à la fin de votre carrière
49:15très bas,
49:17alors que vous faites partie
49:19des fonctionnaires les plus utiles.
49:21Ceux qui ne peuvent pas télétravailler
49:23sont en contact direct avec les usagers.
49:25Il est intéressant leur programme.
49:27Il a l'air intéressant.
49:29Attention.
49:31D'abord,
49:33on salue notre ami Gautier Lebret.
49:35La semaine passée,
49:37vous avez souvent été devant.
49:39On vous félicite.
49:41Ce soir,
49:43restez avec Gautier
49:45jusqu'à 23h30.
49:47Après, c'est l'ami Olivier Benkemoun
49:49pour un grand zapping de la journée.
49:51Jean-Luc Lombard était à la réalisation.
49:53Philippe était à la vision.
49:55Rodrigue était au son.
49:57Merci à Benjamin Nau et à Benoît Bouteille.
49:59Toutes ces émissions sont retrouvées sur cnews.fr.
50:01Rendez-vous demain matin.

Recommandations