Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00:00Bonsoir à tous, bonsoir à tous et bienvenue ce soir à l'heure des pros, j'ai écouté comme vous le discours de Donald Trump.
00:00:08Il est certain qu'il ne ressemblait pas au discours de politique générale de François Bayrou.
00:00:13Un discours d'ambition, un discours de confiance, un discours de fierté avec du souffle, de l'intensité, de l'émotion.
00:00:21Drill, baby drill, fort, cherie, fort, ce n'était pas notre ministre Lombard qui veut mettre tout le monde à la voiture électrique.
00:00:31Et entre l'Amérique et la France, entre les Américains et les Français, entre eux et nous, disons-le, aujourd'hui c'est le jour et la nuit.
00:00:38Et Donald Trump qui fait passer son message avec un charisme hors du commun, qui soulève l'enthousiasme des invités du Capitol comme les foules des Etats-Unis.
00:00:47Fermeture des frontières, il n'y aura que deux genres, masculin et féminin.
00:00:52Les Américains iront sur Mars, on va détailler évidemment ces annonces.
00:00:56Mais une pensée tout d'abord pour Joe Biden qui écoutait, assis et prostré, le président Trump défaire ce qu'il avait proposé en quatre ans.
00:01:06Donald Trump donnait la leçon comme une évidence, comme si le patron revenait à la maison et découvrait l'étendue des dégâts à celui à qui il avait donné la gérance durant quatre ans.
00:01:18Nous sommes avec Sabrina Mejuber, Gilles-Louis Lambe-Golnadel, Geoffroy Lejeune, Olivier Dartigolle.
00:01:23C'est rare qu'on ouvre l'émission comme cela, on peut tous faire d'ailleurs un tour de table.
00:01:29J'ai écouté ça comme tout le monde d'ailleurs pendant une heure et demie, c'est le jour et la nuit entre la France et les Etats-Unis.
00:01:37C'est-à-dire la qualité de ce discours que j'ai entendu, après on en pense ce qu'on en veut d'ailleurs, on n'est pas obligé d'adhérer.
00:01:44Mais la puissance de ce que j'ai entendu, la fermeté, la conviction.
00:01:54Là tu te dis effectivement que tu es dans un autre pays, ou avec d'autres hommes en tout cas.
00:01:59Et je faisais le parallèle avec François Bayrou, c'est très cruel.
00:02:02Mais pourquoi pas, il pourrait y avoir un discours, on pourrait avoir un homme politique qui vient à la tribune et qui fasse un discours et qui en porte.
00:02:08Ça aujourd'hui, on ne l'a pas forcément.
00:02:12On peut faire un tour de table, vous l'avez tous écouté peut-être Sabrina, qu'est-ce que vous avez pensé ?
00:02:16Moi j'ai trouvé que c'était le retour du bon sens, une norme un peu disparue aujourd'hui du débat public.
00:02:23Ce qui m'a vraiment galvanisé on va dire, c'est l'ordre dans nos villes.
00:02:30Un homme est un homme, une femme est une femme.
00:02:32Et puis d'autres projets qu'il a, notamment le retour des illégaux.
00:02:41Ce discours de fierté, d'héritage, de pionniers.
00:02:52Ce n'est pas rien l'héritage d'une culture, d'une nation et d'un pays.
00:02:56On a le droit d'aimer ça.
00:02:58On a le droit de parler des mineurs, des pionniers, de ceux qui ont construit et qui ont été là avant toi, Olivier Dartigolle.
00:03:05On repassera ces moments intenses de télévision avec votre édito et ce que vous venez de dire là.
00:03:11Quand on aura en plein fer les conséquences de la politique qui va être menée et qui a été annoncée aujourd'hui.
00:03:17Notamment taxer les pays étrangers pour enrichir les Américains, ce qui est parfaitement son droit.
00:03:24Avec une Europe totalement désorganisée pour faire face à la guerre commerciale qui s'annonce.
00:03:28La menace d'une intervention militaire pour récupérer le canal de Panama.
00:03:34Ce n'est pas rien dans son annonce.
00:03:36Qui fait partie, qui est propriété d'un pays souverain, le Panama.
00:03:41Qui permet d'aller du Pacifique à l'Atlantique.
00:03:44Le fait de pouvoir dire qu'il n'y aura plus aucune modération sur les réseaux sociaux.
00:03:50Il faudra qu'on voit sur ces plateaux comment on fait pour casser les reins aux propagandistes djihadistes qui mènent la croisade de la haine sur les réseaux.
00:03:58Il y a deux ou trois petites questions qui se posent.
00:04:01Deux ou trois petites questions.
00:04:04Tout le monde dit n'importe quoi.
00:04:09Je vais vous dire, je réponds juste à ça.
00:04:12Tout le monde dit n'importe quoi.
00:04:14Il se trouve que Thierry Breton, hier matin, j'ai échangé longtemps avec lui sur ce sujet.
00:04:20Musk n'a pas le droit de toucher aux algorithmes.
00:04:22Je n'ai pas parlé des algorithmes.
00:04:24Tu n'as pas le droit.
00:04:25Je parlais des salariés.
00:04:26Et si tu t'amuses.
00:04:28Je n'ai pas parlé des algorithmes.
00:04:29Si tu t'amuses à toucher aux algorithmes, etc.
00:04:32Crois-moi, tu te mets en difficulté.
00:04:34Je pensais d'ailleurs qu'il pouvait avoir la main mise, pour tout vous dire, sur les algorithmes.
00:04:37Thierry Breton, qui m'a dit que je suis avec Musk en permanence.
00:04:39J'ai échangé avec lui en permanence.
00:04:40Il ne peut pas toucher.
00:04:41Et puis sur les contenus, c'est simple.
00:04:43C'est la loi.
00:04:44Ce qui est légal, c'est ce qui est légal.
00:04:45Point.
00:04:46Non mais, j'allais tenter de vouloir modérer un peu votre trente manières.
00:04:54C'est même pas ça, honnêtement.
00:04:56Vous n'avez plus envie, parce que j'ai dit ce que j'ai dit.
00:04:58Ne m'interrompez pas, M. Poe.
00:05:00Je vous prie.
00:05:01J'allais tenter de vouloir un peu modérer, parce que je sais bien que cet homme, quand même, de temps en temps,
00:05:09met une certaine distance entre la vérité et lui.
00:05:13Et je suis beaucoup plus sensible à la Trump-phobie et à tout le mal qu'ont fait les démocrates,
00:05:22plutôt qu'à M. Trump.
00:05:23Mais, Dieu merci.
00:05:25J'étais là.
00:05:26M. d'Artigolle était là.
00:05:28Pour ne pas vous envoyer dans ce mur.
00:05:30M. d'Artigolle était là et commençait déjà à utiliser des arguments.
00:05:36Panama, c'est pas un sujet.
00:05:37Mais Panama...
00:05:39C'est pas non plus existentiel.
00:05:41Panama était américain il y a encore 20 ans.
00:05:46C'est M. Biden qui, d'un trait de plume, a décidé que ça ne le soit plus.
00:05:50Il poutine sur le territoire ukrainien.
00:05:52Sur l'expansionnisme.
00:05:54Et d'autre part, vos arguments à nouveau sur Elon Musk ou sur X.
00:06:02Et la guerre commerciale.
00:06:03Par rapport aux djihadistes.
00:06:05Avant Elon Musk, les djihadistes étaient déjà en toute liberté sur X.
00:06:11L'ayatollah Khamenei vouait Israël à la destruction.
00:06:17Et je n'ai pas entendu qui que ce soit.
00:06:19Après, on va écouter bien sûr les séquences.
00:06:21Donc en réalité, ça n'est pas la victoire de Trump qui me plaît spécialement.
00:06:26C'est, comme l'a très bien dit Sabrina, la victoire du bon sens et le premier échec du wokisme.
00:06:34Voilà ce qui me réjouit ce soir au-delà de la fête américaine.
00:06:38L'héritage et les fondements d'ailleurs, y compris religieux.
00:06:41Mais vous savez, la guerre commerciale, et après je donne la parole à Geoffroy.
00:06:44En France, c'est tellement difficile de voir cette séquence Trump
00:06:49qu'on a inventé un truc qui est sans doute vrai d'ailleurs.
00:06:51C'est que nous les Européens, on va subir cette politique.
00:06:54Mais ce n'est pas ça le message qui devrait être retenu.
00:06:56Le message qui devrait être retenu, c'est essayons nous-mêmes de devenir un peu forts.
00:07:02Et de croire...
00:07:03Je peux terminer une phrase Olivier ?
00:07:05Mais on n'y est pas.
00:07:06Est-ce que vous pouvez comprendre ce message qui est donné à une nation
00:07:12de fierté, de passé, d'héritage ?
00:07:16Est-ce que ça, ça peut entrer dans votre cerveau ?
00:07:19Plutôt que de toujours...
00:07:21J'entendais le plateau de France 2, on en parlera peut-être tout à l'heure.
00:07:24Tous les gens que j'ai rencontrés, qui ont écouté le plateau de France 2
00:07:27samedi soir, ils sont outrés de ça.
00:07:30Outrés de ça.
00:07:32J'essaie simplement de mettre des bémols, c'est tout.
00:07:35Mais vous mettez des bémols, il arrive, on verra ce qu'il fera.
00:07:38S'il se plante, ça sera terminé.
00:07:40C'était des fausses notes.
00:07:42Mais c'est tellement invraisemblable quand vous entendez une pseudo-humoriste
00:07:46expliquer que Musk...
00:07:48Mais qui est-elle ?
00:07:50Mais de quoi on parle ?
00:07:53On parle juste d'un homme qui est un génie de l'invention
00:07:56qui s'appelle Elon Musk.
00:07:57Et vous avez des gens qui, en gros, n'ont rien fait,
00:08:00qui expliquent, qui les insultent à la télé de service public
00:08:03et l'Arkham ne dit rien.
00:08:05Parce que l'Arkham ne dit jamais rien.
00:08:06On va en parler tout à l'heure, j'espère.
00:08:08On va plus parler de Trump.
00:08:09Geoffroy Lejeune.
00:08:11Ce qui me fait doucement rire dans les discours néopatriotes
00:08:14de gens qui s'inquiètent de la guerre économique de Trump,
00:08:16c'est que ça ne commencera pas aujourd'hui.
00:08:17En fait, ça a commencé il y a très longtemps.
00:08:19Les Américains la pratiquent depuis toujours.
00:08:20Je rappelle qu'à cause...
00:08:22Si, si.
00:08:23Ils se sont arrogés le droit d'attaquer
00:08:25toutes les transactions en dollars sur la planète
00:08:27et de prendre des sanctions judiciaires
00:08:29contre les gens qui le font.
00:08:30Il y a des Français sous Obama après Nobel de la Paix
00:08:32qui ont été en prison aux Etats-Unis à cause de ça.
00:08:34Ce n'est pas Trump qui est en train d'inventer la chose.
00:08:35Ça, c'est la première chose.
00:08:36La deuxième...
00:08:37Non mais je dis juste,
00:08:38ce n'est pas arrivé le 20 janvier 2025.
00:08:40La deuxième chose,
00:08:41moi je suis un peu triste ce soir.
00:08:42J'entends, comme vous,
00:08:43j'ai entendu la même chose que vous,
00:08:45un président américain qui dit
00:08:46qu'ils vont aller sur Mars
00:08:47alors que nous, dans le même temps,
00:08:48on n'arrive pas à supprimer
00:08:494000 postes de fonctionnaires
00:08:51dans l'enseignement,
00:08:52dans l'éducation nationale.
00:08:54Le décrochage politique de la France
00:08:56est invraisemblable.
00:08:57Et on dit souvent
00:08:58qu'un homme peut changer l'histoire.
00:08:59Honnêtement, je crois qu'on l'a sous les yeux.
00:09:01Le virage qu'il est en train de faire
00:09:03emprunter peut-être à l'Occident,
00:09:04en tout cas à l'Amérique,
00:09:05et si bien la volonté politique,
00:09:07parfois le courage aussi,
00:09:08c'est quand même...
00:09:09Est-ce que vous pouvez admettre
00:09:11qu'il y a une névrose française ?
00:09:13Et je vais prendre l'exemple de Twitter.
00:09:15Est-ce que dans un autre pays,
00:09:17il y a des gens qui quittent Twitter ?
00:09:19Je n'ai pas vérifié ça.
00:09:20Mais il n'y en a pas !
00:09:21Mais il n'y en a pas !
00:09:22On est dans une...
00:09:23La France traverse une crise
00:09:25intellectuelle, culturelle,
00:09:26pour des raisons qu'il faudra
00:09:27expliquer pendant des heures.
00:09:28Mais c'est une névrose !
00:09:30L'espace médiatique français,
00:09:31il est névrosé !
00:09:33Il est dans un rapport...
00:09:35Il t'explique que Trump est fasciste,
00:09:37que Trump est d'extrême droite,
00:09:39etc.
00:09:40Alors on va voir les séquences,
00:09:41si vous voulez bien.
00:09:43Non mais comment vous expliquez ça ?
00:09:45Comment vous expliquez
00:09:46que personne ne quitte Twitter
00:09:47en dehors de la France ?
00:09:48Mais ce sujet-là me semble pénible,
00:09:51anecdotique...
00:09:52Ah non, il n'est pas anecdotique !
00:09:53Il est pénible, mais pas anecdotique !
00:09:55Vous êtes au cœur du système !
00:09:57Ceux qui justifient leur départ de Twitter...
00:09:59Mais vous êtes au cœur...
00:10:00Olivier, vous êtes au cœur du système !
00:10:02Le camp du bien a perdu
00:10:05le contrôle du récit !
00:10:07Je termine !
00:10:08Le camp du bien a perdu
00:10:10le contrôle du récit en France.
00:10:12Ça le rend dingue !
00:10:13Ce que j'aimerais simplement...
00:10:14Donc ça le rend fou !
00:10:15Ce soir, mais je sais que l'exercice
00:10:17est délicat,
00:10:18j'aimerais simplement vous faire
00:10:19pointer du doigt
00:10:20deux ou trois sujets
00:10:21qui peuvent me revenir...
00:10:22Oui, vous avez raison !
00:10:23Vous avez raison !
00:10:24S'enverser dans un anti-Trumpisme
00:10:26de Bonallois, dans certains milieux,
00:10:28etc.
00:10:29Ce n'est pas mon état d'esprit.
00:10:30L'anti-Trumpisme, c'est le camp du bien
00:10:31et c'est le camp médiatique français.
00:10:33Si ce soir, vous voyez
00:10:34toutes les autres émissions,
00:10:35j'ai peur...
00:10:36J'imagine ce qu'on dira...
00:10:37Le monde qui quitte Twitter
00:10:39au nom du respect des faits...
00:10:41Mais vous n'êtes pas à liberté !
00:10:42L'anglais, c'est les quitter Twitter !
00:10:44Vous me permettrez de donner mon jugement !
00:10:47Regardez Donald Trump !
00:10:48Je ne vais pas les empêcher de quitter,
00:10:51mais je peux apporter un jugement
00:10:52très négatif sur un journal
00:10:54qui prétend vouloir quitter Twitter
00:10:56au nom du respect des faits,
00:10:59alors qu'il n'a cessé de raconter des histoires,
00:11:02notamment sur l'affaire de Gaza.
00:11:04Ce que je vous propose, c'est de voir...
00:11:07Comment ?
00:11:08L'affaire.
00:11:09L'affaire.
00:11:10De Gaza.
00:11:11Ah oui, sur l'affaire de Gaza.
00:11:12Il y a des articles faux dans le monde
00:11:14sur l'affaire de Gaza.
00:11:15Ce que je vous propose, c'est de voir...
00:11:17Là, on est en direct, évidemment,
00:11:19et Donald Trump, il signe les décrets.
00:11:21Ah, voilà !
00:11:22Que dites-vous ?
00:11:24Ah, voilà !
00:11:25A la manière de Javier de Milleuil.
00:11:26Bien que ça, aujourd'hui,
00:11:27nous, on a une classe politique
00:11:28en France qui ne peut plus
00:11:29prendre de décision.
00:11:30Mais bien sûr.
00:11:31C'est le problème.
00:11:32La faute à qui ?
00:11:33Ah oui.
00:11:34La faute, alors, je vais vous dire,
00:11:35la faute aux contre-pouvoirs.
00:11:36Alors, Laurent Wauquiez,
00:11:37il a été parfait là-dessus.
00:11:38Les contre-pouvoirs,
00:11:39la faute à l'Europe,
00:11:40la faute au Conseil constitutionnel,
00:11:41la faute au Conseil d'Etat,
00:11:42la faute aux petits hommes gris,
00:11:43la faute à...
00:11:44Alors, c'est très facile.
00:11:45Y compris à celui
00:11:46qui a pris une décision
00:11:47de distribution
00:11:48qui ne donne même plus de majorité.
00:11:49Donc, évidemment, c'est un miroir.
00:11:50En fait, Trump, il vous dit une chose,
00:11:53les choses peuvent changer.
00:11:54C'est ça, son message important.
00:11:56Les choses peuvent changer.
00:11:58Et en France, on imagine
00:11:59qu'elles ne peuvent pas changer.
00:12:00Ben si, en fait.
00:12:01C'est vrai.
00:12:02Je ne sais pas, Pascal.
00:12:03Elles peuvent changer.
00:12:04Alors, je voulais vous montrer
00:12:05plusieurs séquences
00:12:06qui sont intéressantes.
00:12:07Et puis après, on verra
00:12:08quelques phrases du discours.
00:12:09Et parmi les séquences,
00:12:10l'entrée de Donald Trump
00:12:12quand il est entré
00:12:13dans la salle du Capitaine.
00:12:15Alors, c'était d'ailleurs...
00:12:16Moi, j'ai trouvé que c'était mieux
00:12:17qu'à l'extérieur
00:12:18parce qu'il y a plus d'intimité.
00:12:20On écoute...
00:12:21Il fait plus chaud, bien sûr.
00:12:22On écoute davantage.
00:12:24Là, il n'y a rien à dire.
00:12:25Vous voyez, je trouve
00:12:26que c'est votre première bonne...
00:12:28Comme politologue,
00:12:29il n'est pas terrible.
00:12:30Mais comme météorologue,
00:12:31il est parfait.
00:12:32Là, vous avez...
00:12:33Bon.
00:12:34C'est la première fois...
00:12:35Je vais m'arrêter là,
00:12:36sous l'évian.
00:12:37Mais même...
00:12:38C'est la première fois
00:12:39depuis 1985
00:12:40que c'était à l'intérieur
00:12:41parce qu'il faisait, évidemment,
00:12:42très froid à Washington.
00:12:43Alors, vous voyez,
00:12:44cette séquence d'entrée
00:12:45de Donald Trump.
00:12:50Ladies et messieurs,
00:12:51le président élect
00:12:52de l'United States,
00:12:53l'honorable Donald John Trump.
00:12:56Sous-titrage Société Radio-Canada
00:13:26Sous-titrage Société Radio-Canada
00:13:57Sous-titrage Société Radio-Canada
00:14:16Je précise quand même
00:14:17que The Guardian
00:14:18a quitté Twitter.
00:14:19Mais ce n'est pas aussi
00:14:20important qu'en France.
00:14:22C'est vraiment tout à fait...
00:14:23Il y a The Guardian,
00:14:24il y a un journal espagnol également.
00:14:25journal espagnol également, il n'y a par exemple pas de personnalité.
00:14:28Bon, alors là, qu'est-ce qu'on retient de ça ?
00:14:30C'est le mystère de l'incarnation.
00:14:31C'est comme au cinéma, c'est comme à la télévision, il y a une présence.
00:14:34Il y en a qu'en ont, il y en a qu'en n'ont pas.
00:14:36Et effectivement, au-delà des idées, au-delà de tout, il faut une incarnation.
00:14:40Et cette incarnation, vous le voyez bien, elle est quand même très puissante.
00:14:44Il y a un destin aussi, c'est-à-dire qu'avant même de faire de la politique,
00:14:48il avait un destin hors normes, mais en plus, il fait de la politique.
00:14:51Il réussit sa première élection contre 100% du système.
00:14:57Il perd, il revient, il survient à une tentative d'assassinat
00:15:00et il est président de manière écrasante.
00:15:02Moi, je voyais ça, c'est quand même très impressionnant.
00:15:04Des destins comme celui-là, en réalité, on n'en connaît pas beaucoup.
00:15:06Vous ne mettez pas Elon Musk dans le système ?
00:15:09Non, je parle de la première élection.
00:15:10J'ai été sauvé par Dieu, d'ailleurs.
00:15:13J'ai été sauvé par Dieu, il l'a dit dans le discours, il l'a dit.
00:15:16Alors, j'avais tout à l'heure Philippe Labreau, que je salue d'ailleurs,
00:15:19parce que Philippe, et on en parlera d'ailleurs tout à l'heure,
00:15:24aujourd'hui, il a été élevé au rang de, que je ne dise pas de bêtise,
00:15:32il a été élevé au rang de grand officier de la Légion d'honneur.
00:15:35Mérité.
00:15:36Philippe Labreau, président de la République.
00:15:39Vous savez, il est journaliste écrivain,
00:15:41et des journalistes écrivains élevés au rang de grands officiers de la Légion d'honneur,
00:15:46je ne suis pas sûr qu'il y en ait eu dans l'histoire de la France.
00:15:49C'est un des plus grands connaisseurs des Etats-Unis.
00:15:52Je ne resterai pas parmi les Trumpistes de la première heure.
00:15:55Oui, mais même lui était...
00:15:56Je suis d'accord avec vous, il était même...
00:15:58Parce que c'est un modéré.
00:15:59Oui, c'est un centriste.
00:16:00Salinger, Kennedy, voilà.
00:16:02Mais lui-même était, tout à l'heure, un peu sous le charme.
00:16:05Et on va voir le mot de Dieu, mais on comprend mal le rapport entre Dieu et les Etats-Unis.
00:16:11C'est Dieu dans son acception la plus grande.
00:16:15Ce n'est pas le dieu des catholiques, ce n'est pas le dieu des juifs.
00:16:19Ce n'est vraiment Dieu.
00:16:21Enfin, il y a du retravail sur la Bible.
00:16:22C'est quand même la Bible.
00:16:23C'est la Bible.
00:16:24Ah, c'est la Bible.
00:16:25Oui, mais un rabbin a parlé.
00:16:27Ah oui.
00:16:27La Bible, c'est...
00:16:29Un rabbin peut lire la Bible.
00:16:31Ça s'est déjà vu une ou deux fois.
00:16:33Ha ha ha !
00:16:35Quand même.
00:16:36Voilà.
00:16:37J'entends ce que vous dites.
00:16:38Non, mais c'est un pays quand même qui est laïque,
00:16:43mais avec, effectivement, le poids de la religion.
00:16:46Alors, écoutez ce qu'a dit le président Trump sur Dieu, qui l'a sauvé, dit-il.
00:16:55Ces huit dernières années, j'ai été confronté à plus de défis que n'importe quel autre président de l'histoire.
00:17:01Et j'ai beaucoup appris.
00:17:03Ce destin, ce chemin parcouru n'a pas été simple.
00:17:11Ça, je peux vous le dire.
00:17:15Il y a eu des tentatives de me retirer de la liberté, des tentatives de me retirer de la vie.
00:17:21Il y a quelques mois, dans la magnifique Pennsylvanie, une balle a traversé mon oreille.
00:17:28Mais à l'époque, et je le crois encore plus maintenant, je pense que ma vie a été sauvée pour une raison très précise.
00:17:36J'ai été sauvé par Dieu pour rendre à l'Amérique sa grandeur.
00:17:42Cette phrase, et le public applaudit, mais cette phrase est extraordinaire, je trouve, me semble-t-il.
00:17:47Aucun président français ne dirait quelque chose comme ça.
00:17:51En France, quand vous faites un discours en tant que Shannon du Latran, vous avez trois semaines de polémique.
00:17:54Donc, évidemment, on ne peut pas dire la même chose.
00:17:57Mais c'est intéressant parce que j'ai discuté il n'y a pas longtemps avec Benjamin Haddad,
00:18:03qui est ministre de l'Europe et qui me disait qu'il y a un bel esprit,
00:18:07qui est quelqu'un de très intelligent et surtout qu'il voyage partout en Europe.
00:18:10Et il me disait cette phrase au détour d'une conversation.
00:18:12Il disait que ces homologues étrangers regardent la France en se disant « c'est quoi votre truc de laïcité ? »
00:18:17En fait, personne n'y comprend rien, me dit-il.
00:18:19Et ce que je trouve amusant, c'est que quand vous regardez un planisphère,
00:18:22finalement, on est les seuls à penser que notre modèle est supérieur.
00:18:25Toutes les autres nations, qu'elles soient grandes...
00:18:28Il a quand même très bien fonctionné pendant 80 ans.
00:18:30La difficulté aujourd'hui, c'est que tant qu'il a fonctionné avec les catholiques, ça fonctionnait plutôt bien.
00:18:37L'évolution française a eu quelques effets sur les États-Unis.
00:18:39On a pu faire prémir le reste du monde.
00:18:42C'est dans le rapport à la religion qui est censé être évincé.
00:18:45C'était Louis XVI et la Fayette d'abord.
00:18:46Vous n'avez pas parlé de l'arrivée de Louis XVI.
00:18:48En fait, ce qui est nouveau, c'est que tout le monde acceptait l'idée
00:18:53que le président français aille à la messe dans les années 70, 70, 80, 90, etc.
00:18:59Et à partir du moment où une nouvelle religion est arrivée sur le sol de France,
00:19:05on n'a pas, au niveau officiel, admis que la religion catholique était chez elle
00:19:11et que l'islam était une religion qui était importée sur le sol de France.
00:19:15C'est un discours qui n'était pas tenable.
00:19:16Ça, je suis d'accord avec vous, Pascal.
00:19:17Ce n'était pas tenable.
00:19:19Alors que les deux religions ne peuvent pas être mises sur le même plan, me semble-t-il, sur le plan historique.
00:19:24Non, ça, on est d'accord.
00:19:25Mais il y a aussi autre chose, c'est que nous, il y a beaucoup de gens chez nous
00:19:28qui ont compris la laïcité comme le fait de chasser le spirituel de partout.
00:19:32Et en réalité, je sais que ce n'est pas ça, mais ça a été compris comme ça et défendu comme ça.
00:19:36Et donc, les États-Unis ont un rapport beaucoup plus sain à la spiritualité, à la religion.
00:19:41Si vous me permettez quand même de revenir un tout petit peu sur terre, le passage...
00:19:46Oui, oui, je sais que...
00:19:48Toujours à rabaisser un peu le niveau du débat.
00:19:51Mais le passage où il parle de ces déboires judiciaires qui ont failli l'envoyer en taule,
00:19:59il est quand même assez remarquable.
00:20:01Parce que je n'aurais pas parié le peu que je possède sur M. Trump il y a encore quelques mois.
00:20:09C'est quand même les quatre années qu'il a passées, alors même que beaucoup de procureurs voulaient sa peau,
00:20:16et pas forcément pour de bonnes raisons.
00:20:18Je pense à Laetitia James, à New York, etc.
00:20:22Ce type revient de très, très loin.
00:20:25Alors, je vous montre quelques séquences et puis on écoutera évidemment quelques parties du discours.
00:20:30La séquence la plus symbolique lorsque le président Trump a prêté serment.
00:20:45Levez la main à droite et répétez.
00:20:48Je jure, Donald Trump, que je soutiendrai et défendrai la Constitution des Etats-Unis d'Amérique
00:21:04et, autant que je le peux, lutter contre tous les ennemis étrangers ou nationaux
00:21:16et je protégerai la Constitution si Dieu le veut.
00:21:47Je voudrais faire de la lecture labiale pour savoir ce qu'il a dit, par exemple, à ce moment-là à Biden,
00:21:52ce qu'il a dit également à son vice-président quand il est rentré,
00:21:55parce qu'il a pas mal parlé Trump, évidemment.
00:21:58Ce qu'on a pu lire aujourd'hui, c'est que Joe Biden a voulu une transition qui se passe dans une bonne ambiance.
00:22:04Oui, pourquoi il n'a pas le choix ?
00:22:05Si vous me permettez, ce n'est pas Joe Biden, c'est la démocratie américaine.
00:22:10Oui, mais il terminait, Biden, il a voulu que cela se termine.
00:22:12Il a quand même voulu quoi ? Il est obligé d'être assis ?
00:22:16Il a gracié, il n'est pas parlé.
00:22:18Depuis le résultat de l'élection, le président sortant a fait en sorte que la transition se passe dans de bonnes conditions.
00:22:28Ça n'a pas toujours été le cas.
00:22:30Je ne voudrais pas troubler l'esprit de fête, mais Biden vient in extremis de gracier quatre membres de sa famille.
00:22:42Mon imagination est impuissante à vous décrire ce qu'aurait été la réaction du monde si M. Trump avait fait la même chose.
00:22:50Trump va gracier ceux qui ont fait l'assaut du capitaine.
00:22:54Je vous interromps deux secondes pour vous montrer les quatre, cinq séquences,
00:22:58avant d'entendre le discours, les phrases du discours qui nous ont intéressé.
00:23:01Il y a ce pasteur qui est venu parler.
00:23:05Et là, je vous propose de voir cette séquence juste après que M. Trump a prêté serment.
00:23:12Noirs, Blancs, Protestants, Catholiques, Juifs, nous allons chanter ensemble pour faire résonner cet esprit libre, libre après tout.
00:23:30Merci Seigneur, nous sommes libres, nous allons vivre dans l'esprit du Seigneur, nous vivons la liberté.
00:23:38Applaudissons Dieu.
00:23:42Oui, applaudissons Dieu.
00:23:45Et puis il y a un rabbin également qui a pris la parole et je vous propose de l'écouter.
00:23:50Nous te remercions pour ces trois jeunes femmes qui hier ont pu rentrer chez elles.
00:23:59Et nous prions pour que ces prochaines années soient sources de paix pour Israël et dans tout le Moyen-Orient.
00:24:05Dieu Tout-Puissant, donne à toutes les Américaines et les Américains la possibilité de réaliser le rêve commun.
00:24:15Une vie pleinement remplie avec la santé, la compassion, la contribution.
00:24:23Instaure en nous la confiance de relever ce défi, d'être à la hauteur.
00:24:29Nous avons confiance en Dieu et la confiance de Dieu.
00:24:34Je le répète, c'est une cérémonie d'investiture où vous avez un pasteur qui parle, un rabbin qui parle et Dieu qui est au cœur de cette cérémonie.
00:24:42C'est intéressant.
00:24:44C'est pour ça que je disais tout à l'heure que c'est un rapport que je trouve plus apaisé à la religion, à la spiritualité, que ça ne déclenche pas de polémiques.
00:24:52Et nous, on a développé en 120 ans de laïcité un rapport hystérique à ça.
00:24:58Et par ailleurs, le pasteur, c'est intéressant parce que tous nos amis de France 2 dont vous parliez tout à l'heure, ils ont une lecture tellement idéologique et tellement...
00:25:05Mais il n'y avait pas ça, je le répète, dans les années 70.
00:25:07Par exemple, c'est des signaux, mais la messe de Noël était retransmise sur TF1 et ça ne posait aucun problème.
00:25:13Aujourd'hui, elle ne pourrait même plus être retransmise.
00:25:15Ils ont été plus loin. Là-dessus aussi, on est névrosés.
00:25:17Ils ont été plus loin, c'était le jour.
00:25:19C'est-à-dire que si vous mettez en avant le catholicisme, vous êtes dans un pays névrosé sur ce sujet-là et ça, ça n'existait pas il y a 20 ans.
00:25:30Et les Français vivent ça très mal, je pense, parce qu'ils ont le sentiment qu'on leur enlève leur héritage.
00:25:35Ils ont été plus loin.
00:25:37Ils ont trouvé le moyen de dire qu'ils avaient osé...
00:25:41C'était le jour de souvenirs de Martin Luther King, aujourd'hui, ça correspondait.
00:25:45Ils ont trouvé le moyen, sur une scène de service public que je ne nommerai pas, vous connaissez ma pudeur, de dire qu'ils avaient osé évoquer Martin Luther King.
00:25:55Ce que je trouve formidable.
00:25:57Et maintenant, ça ne va pas encore.
00:25:59C'est le rapport que les médias français ont avec Donald Trump.
00:26:03Alors, dans le discours, les trois ou quatre phrases les plus importantes.
00:26:10Il y a Biden qui est là.
00:26:14Il est là, à côté de lui.
00:26:16Il commence son discours, l'âge d'or arrive, l'autre il est là.
00:26:20C'est d'une brutalité, c'est frontal comme ça n'a jamais été vu.
00:26:24Les deux premières minutes, il n'a peut-être pas tout compris.
00:26:28Je suis d'accord avec vous.
00:26:30Comment on aurait été avec ça ?
00:26:32Il est acquis au débat maintenant.
00:26:34Le modérateur est venu...
00:26:36Ne faisons pas ce type de polémique.
00:26:38Ce que je veux vous dire.
00:26:40Ces images en direct.
00:26:42Ce n'est pas gentil sans doute pour Biden.
00:26:44Il l'explose face son puzzle.
00:26:46Il est à un mètre de lui.
00:26:48Il lui dit, t'as fait n'importe quoi.
00:26:50C'est effectivement le mâle alpha qui prend le pouvoir.
00:26:54Qui prend le micro.
00:26:56Je vous propose de l'écouter.
00:26:58Après, Biden le traitait de fasciste.
00:27:00J'entends bien.
00:27:02Écoutez le président Trump.
00:27:04Mes chers concitoyens.
00:27:07L'âge d'or de l'Amérique commence maintenant.
00:27:21À partir de maintenant, notre pays va connaître la prospérité.
00:27:25Va regagner en respect dans le monde.
00:27:27Nous serons enviés par toutes les nations.
00:27:31Et nous ne nous permettrons pas d'être exploités.
00:27:36Chaque jour, sous le gouvernement Trump,
00:27:40je ferai en sorte que l'Amérique soit devant.
00:27:52Notre souveraineté sera regagnée.
00:27:56Notre sécurité sera restaurée.
00:28:00La justice connaîtra un rééquilibrage.
00:28:04L'exploitation de la justice va prendre fin.
00:28:10Si vous avez le regard perçant,
00:28:12vous aurez remarqué que quasiment au premier plan,
00:28:14derrière le vice-président,
00:28:16il y a un Français qui est là.
00:28:18C'est Bernard Arnault,
00:28:20qui est juste derrière le troisième, quatrième rang.
00:28:22Je pense sur la droite.
00:28:24Derrière le président Biden.
00:28:26La série de décrets.
00:28:28L'âge d'or, si vous voulez commenter.
00:28:30C'est extraordinaire.
00:28:33Là aussi, ça a du souffle.
00:28:35L'âge d'or arrive.
00:28:37Peut-être qu'il va se planter.
00:28:39Il prend des risques.
00:28:41Si dans quatre ans, c'est un drame,
00:28:43vous vous rendez compte le risque qu'il prend ?
00:28:45Encore une fois,
00:28:47il ne faut pas passer d'un excès à l'autre.
00:28:49Il ne faut pas prendre M. Trump au pied de la lettre.
00:28:53J'observe que la Corée du Nord a toujours l'arme atomique.
00:28:57Malgré tous ses efforts de son premier mandat,
00:29:02la Corée du Nord a toujours l'arme atomique.
00:29:04Et l'Iran a toujours l'arme atomique.
00:29:08Ce n'est pas non plus un magicien, M. Trump.
00:29:10Deuxième passage.
00:29:12Série de décrets.
00:29:16Aujourd'hui, je signerai
00:29:18une série de décrets historiques.
00:29:20Avec ces actions,
00:29:22nous commencerons la restauration
00:29:24de l'Amérique
00:29:26et la révolution
00:29:28du bon sens.
00:29:31C'est le bon sens qui triomphera.
00:29:35Tous les clandestins
00:29:37seront refoulés.
00:29:39Nous commencerons
00:29:41l'expulsion
00:29:43des milliers
00:29:45et des milliers
00:29:47de clandestins.
00:29:49Au titre des ordres
00:29:51signés aujourd'hui,
00:29:53nous allons désigner
00:29:55les cartels
00:29:57comme groupes
00:29:59étrangers.
00:30:01En qualité de commandant en chef,
00:30:03je n'ai pas de plus haute responsabilité
00:30:05que celle de défendre notre pays
00:30:07contre les menaces
00:30:09et les invasions.
00:30:11Qui ne serait pas d'accord avec ça ?
00:30:13Sur les cartels.
00:30:15Qui ne serait pas d'accord ?
00:30:17Il y a d'autres déclarations.
00:30:19Mais oui, mais c'est important quand même.
00:30:21Parce que ce sont des signaux
00:30:23que vous envoyez.
00:30:25Ça va plus loin.
00:30:28Regardez l'état
00:30:30d'avancement des idées.
00:30:32Sans programme maintenant
00:30:34de virer tous les illégaux.
00:30:36Il n'est même pas
00:30:38critiqué maintenant en France.
00:30:40Y compris par la gauche
00:30:42bien pensante
00:30:44sur ce point-là.
00:30:46On ne le considère pas comme un fasciste
00:30:48de vouloir dire
00:30:50qu'un clandestin n'a rien à faire
00:30:52dans un pays souverain.
00:30:54Ça montre aussi le progrès.
00:30:57Sauf que le pape est intervenu sur ce sujet.
00:30:59Ah oui, mais c'est le pape.
00:31:01Il rappelle les évangiles.
00:31:03Vous modérez après sans doute.
00:31:05Je ne souhaiterais pas qu'on entre
00:31:07directement en conflit avec le Vatican.
00:31:09Vous considérez que je ne suis pas apte
00:31:11à pouvoir critiquer le souverain pontife.
00:31:13Le pape a pris la position.
00:31:15Le pape que nous avons
00:31:17est le premier pape post-chrétien.
00:31:19Avec une dilection
00:31:21particulière pour l'altérité.
00:31:23Mais nos frères, nos humains
00:31:26On peut critiquer le pape
00:31:28mais on ne peut pas dire qu'il est post-chrétien.
00:31:30Je ne pense pas qu'il le soit.
00:31:32Et quand il est arrivé en France
00:31:34quand il a mis le pied à Marseille
00:31:36il n'était même pas en France.
00:31:38Il n'a eu des mots que pour les humains.
00:31:40C'est le rappel des évangiles.
00:31:42Mais il se trouve que les Français de France
00:31:44sont aussi des êtres humains.
00:31:46Il me semble que le pape a tendance à l'oublier.
00:31:48Les évangiles, c'est quand ça vous arrange.
00:31:50Si vous me permettez.
00:31:52Je veux bien que vous...
00:31:54Ce n'est pas parce que ce sont nos frères humains
00:31:56qu'on doit tous habiter dans le même pays.
00:31:58Le monde est grand.
00:32:00Juste une chose sur le pape.
00:32:02Très souvent ça arrange les gens comme Olivier
00:32:04de dire que c'est l'église.
00:32:06Le pape quand il s'exprime sur l'immigration
00:32:08n'engage pas du tout l'église et son autorité.
00:32:10C'est un sujet politique sur lequel il a un avis.
00:32:12Frères humains
00:32:14qui après nous vivez
00:32:16n'ayez contre nous ou contre les cœurs endurcis
00:32:18car si pitié de vous pauvres avez dû
00:32:20on aura plutôt de vous merci.
00:32:23On apprenait...
00:32:25Non, c'était la balade de François Veillon.
00:32:27La balade des pendules.
00:32:29Tous les petits écoliers apprenaient ça par cœur
00:32:31en quatrième ou en troisième.
00:32:33Je l'ai appris aussi, je l'ai oublié.
00:32:35Ça ne veut rien dire.
00:32:37Qu'est-ce qui veut rien dire ?
00:32:39Ça veut dire que vous n'avez pas de mémoire.
00:32:41Non, ça ne va pas vers le mieux.
00:32:43On en aurait parlé il y a dix ans
00:32:45peut-être que là...
00:32:47Ce que vous avez appris
00:32:49quand vous avez 14 ans, vous vous en souvenez
00:32:52Vous l'avez déjà oublié.
00:32:54Ça c'est dans le parcœur
00:32:56parce qu'on l'a appris quand on avait 14 ans.
00:33:00Restaurer la liberté...
00:33:02D'abord l'accord de Paris.
00:33:04Ça c'est très important.
00:33:06Il a dit qu'il décréterait un état d'urgence énergétique.
00:33:08Et il a dit cette expression
00:33:10que j'ai entendue tout à l'heure
00:33:12ça m'a fait sourire parce que je pense
00:33:14que sur la voiture électrique
00:33:16on ne prend pas les bonnes décisions en Europe.
00:33:18Il a dit drive baby drive
00:33:20Fort, chérie, fort.
00:33:22C'était un slogan en 2008
00:33:24du parti conservateur américain
00:33:26pendant la campagne.
00:33:28Écoutez sa position
00:33:30sur le pacte vert.
00:33:34La crise de l'inflation
00:33:36a été provoquée par
00:33:38la dépense publique
00:33:40et la crise de l'énergie.
00:33:42Je déclarerai
00:33:44une urgence énergétique
00:33:46aujourd'hui.
00:33:49Nous allons forer encore.
00:33:57L'Amérique sera
00:33:59une nation industrielle
00:34:01à nouveau.
00:34:03Nous avons quelque chose
00:34:05que d'autres nations ne pourront jamais avoir
00:34:07la plus grande quantité de pétrole
00:34:09et de gaz au monde
00:34:11et nous allons utiliser ces ressources.
00:34:14Nous allons réduire
00:34:16les prix,
00:34:18remplir nos réserves stratégiques
00:34:20jusqu'en haut
00:34:22et exporter
00:34:24des énergies américaines
00:34:26partout dans le monde.
00:34:30Nous serons
00:34:32une nation riche
00:34:34et cet or liquide
00:34:36sous terre
00:34:38nous aidera.
00:34:40Grâce à mes actions
00:34:43aujourd'hui,
00:34:45nous allons mettre fin
00:34:47au pacte vert
00:34:49nous allons révoquer
00:34:51le mandat pour l'économie
00:34:53et je vais tenir
00:34:55ma promesse
00:34:57aux travailleurs américains.
00:34:59C'est un triptyque
00:35:01il va chercher l'énergie
00:35:03pour produire davantage
00:35:05relancer l'industrie
00:35:07manufacturière
00:35:09pour justement
00:35:11cette course à l'énergie
00:35:13que les chinois font de la même manière
00:35:15sans être certainement plus critiqué
00:35:17que ne le sera Trump
00:35:19et c'est donc la lutte qui se joue aujourd'hui.
00:35:21Rester devant, ne pas se faire doubler
00:35:23par la Chine à n'importe quel prix
00:35:25et le troisième
00:35:27de l'énergie, produire
00:35:29et protection commerciale à tout crin
00:35:31c'est-à-dire véritablement
00:35:33des tarifs douaniers très élevés.
00:35:35Ce qui peut
00:35:37des économistes disent qu'il y a un risque inflationniste
00:35:40Ah oui, des économistes
00:35:42Mme Cagé et M. Piketty
00:35:44j'imagine.
00:35:46Bien sûr.
00:35:48Des économistes
00:35:50plus modérés que M. Piketty
00:35:52peuvent considérer
00:35:54effectivement que hausser les droits douaniers
00:35:56peut être
00:35:58peut effectivement
00:36:00augmenter l'inflation.
00:36:02La liberté d'expression, ça c'est vraiment très intéressant
00:36:04ça a été un passage très fort d'ailleurs
00:36:06parce que
00:36:08cette liberté d'expression, elle est souvent menacée
00:36:10vous le savez, aujourd'hui
00:36:12dans le monde, en Occident
00:36:14on le voit bien, on le disait tout à l'heure
00:36:16le camp du bien a perdu le contrôle
00:36:18du récit, le rend
00:36:20un peu hargneux, il vacille
00:36:22il a compris que les choses ont changé
00:36:24et il n'admet pas de parler à autre
00:36:26personne qui ne pense pas comme lui
00:36:28il veut que le débat
00:36:30reste entre soi, c'est ça qui est frappant
00:36:32donc vous avez toujours
00:36:34les mêmes phénomènes, je veux fermer
00:36:36je veux fermer C8
00:36:38je veux fermer X, je veux fermer les gens
00:36:40qui ne sont pas d'accord avec moi
00:36:42d'ailleurs ces gens ne viennent jamais, tu les invites sur le plateau
00:36:44on les invite, ils ne veulent pas venir
00:36:46donc ils préfèrent parler entre eux
00:36:48A ce stade on peut parler des développements qui se sont
00:36:50passés sur France 2 ou pas ?
00:36:52C'est pas le moment d'en parler ?
00:36:54Je fais comme vous voulez
00:36:56Je pense qu'on peut
00:36:58en parler maintenant
00:37:00Je sais pas d'ailleurs, je le dis à Benjamin Nau si on peut écouter la séquence
00:37:02beaucoup de gens l'ont écouté
00:37:04C'est l'émission de France 2
00:37:06samedi soir
00:37:08L'histoire se passe un samedi soir
00:37:10sur la terre et notamment à France 2
00:37:12et vous avez Charline Vanhoenacker
00:37:14vous avez évidemment
00:37:16Léa Salamé et vous avez
00:37:18Thierry Breton
00:37:20j'attire votre attention sur le fait que Charline
00:37:22n'est pas France Inter dans son rôle
00:37:24d'humoriste, elle parle
00:37:26et là elle traite de gros
00:37:28connard Elon Musk
00:37:30on aurait pu penser que
00:37:32Mme Salamé joue son rôle
00:37:34de modérateur comme il voulait
00:37:36pas du tout, tout le monde s'est marré
00:37:38en ce compris M. Thierry Breton
00:37:40Je suis désolé
00:37:42à vous dire que
00:37:44M. Hanouna que vous connaissez peut-être
00:37:46pour avoir
00:37:48employé à peu près la même expression
00:37:50à l'égard de M. Boyard
00:37:52qui sans vouloir être désagréable
00:37:54je situe moins dans l'échelle
00:37:56de l'estime que M. Elon Musk
00:37:58a été condamné
00:38:00avec ses huit à des millions
00:38:02d'amendes. Si là
00:38:04il n'y a pas de mois de mesure
00:38:06si là il n'y a pas une sorte d'impunité
00:38:08totale de l'audiovisuel
00:38:10de services publics
00:38:12que je paye, que je paye avec mon
00:38:14argent, pardon mais là
00:38:16on est
00:38:18au bout
00:38:20de l'intolérance
00:38:22totale et c'est ces mêmes personnes
00:38:24qui veulent interdire Twitter
00:38:26pardon mais
00:38:28cette situation
00:38:30me révolte. Elle n'a pas cessé
00:38:32de me révolter mais là on est. Alors je ne sais pas
00:38:34ce que va faire l'ARCOM, je ne sais pas
00:38:36parce que beaucoup de gens ont saisi l'ARCOM
00:38:38j'attends de voir ce que va faire l'ARCOM
00:38:40Il y a beaucoup de gens qui ont quitté effectivement
00:38:42Twitter, la ville de Paris
00:38:44Sandrine Rousseau, Roland Lescure
00:38:46Ouest France, Sud Ouest, Mediapart,
00:38:48La Voix du Nord, Des Quotidiens Régionaux
00:38:50Mais parce que c'est la pression des journalistes
00:38:52Je les connais les journalistes
00:38:54et vous aussi
00:38:56donc dans les rédac' ils ne veulent pas
00:38:58comme toutes les rédactions
00:39:00quand je dis Porsche à gauche
00:39:02bien au-delà
00:39:04bien souvent mais toutes
00:39:06mais toutes les rédactions
00:39:08donc en fait rien n'a changé
00:39:10dans X
00:39:12rien n'a changé
00:39:14ça ne s'améliore pas. C'est parfois une poubelle
00:39:16c'est parfois une poubelle
00:39:18parfois c'est des choses intéressantes et puis
00:39:20il faut faire son marché et puis chacun
00:39:22mais rien n'a changé depuis un an ou depuis deux ans
00:39:24depuis que Musk a repris
00:39:26rien n'a changé. Objectivement rien n'a changé
00:39:28sur Twitter
00:39:30Mais en tout cas
00:39:32tout le monde peut s'exprimer
00:39:34tout le monde pouvait s'exprimer avant
00:39:36il n'y a pas de changement
00:39:38et bien tous ces gens là et vous avez même Polytechnique
00:39:40le mémorial de Caen
00:39:42et vous avez des chercheurs du CNRS
00:39:44qui ont développé l'application Hello Critics
00:39:46la plateforme permet
00:39:48aux utilisateurs captifs de leur abonné de récupérer
00:39:50et le monsieur en question
00:39:52il est chercheur au CNRS
00:39:54donc avec l'argent des français il a monté
00:39:56cette plateforme
00:39:58et personne ne lui dira rien
00:40:00j'imagine bien
00:40:02comme toujours. Alors monsieur Lescure
00:40:04bon ceci est mon dernier tweet
00:40:06on devrait pouvoir survivre
00:40:08et Elon Musk aussi
00:40:10en prenant sur lui
00:40:12il devrait peut-être quitter je sais pas
00:40:14et les personnes ne ferment pas leur compte
00:40:16d'ailleurs
00:40:18je suis très surpris de ça
00:40:20écoutez restaurer la liberté d'expression
00:40:22ce qu'a dit Donald Trump
00:40:28Après des années
00:40:30d'efforts fédéraux
00:40:32anti-constitutionnels
00:40:34contre la liberté d'expression
00:40:36je vais également signer un décret pour immédiatement
00:40:38mettre fin à la censure
00:40:40gouvernementale. Je vais restaurer
00:40:42la liberté d'expression aux Etats-Unis
00:40:50Le pouvoir de l'Etat
00:40:52ne sera plus jamais utilisé pour
00:40:54exploiter ou pour
00:40:56se battre contre des opposants politiques
00:40:58et je m'y connais
00:41:02ça ne se produira plus
00:41:04sous notre gouvernement
00:41:06nous allons restaurer une justice
00:41:08équitable qui respecte
00:41:10l'état de droit
00:41:12proclamé par notre constitution
00:41:16et nous allons restaurer
00:41:18l'ordre dans nos villes
00:41:20américaines
00:41:22ça c'est un passage quand même assez
00:41:24important
00:41:26je suis ravie d'entendre ça
00:41:28encore une fois c'est du bon sens
00:41:30maintenant restaurer la liberté d'expression
00:41:32et cette censure d'une partie de la gauche
00:41:34pour moi ça relève plus de fragilité
00:41:36narcissique, de vulnérabilité narcissique
00:41:38de personnes incapables de comprendre
00:41:40l'altérité, des personnes incapables
00:41:42de comprendre le sens du débat et qui préfèrent
00:41:44par cécité idéologique
00:41:46fermer encore une fois
00:41:48ou clôturer tous les débats possibles
00:41:50pour moi c'est surtout une question de responsabilité
00:41:52de l'individu et d'incapacité d'accepter le débat
00:41:54tant qu'ils avaient
00:41:56la quasi totalité
00:41:58de l'audience, ça leur dérange
00:42:00ça ne les dérangeait pas du tout
00:42:02de pouvoir utiliser la liberté d'expression
00:42:04pour dire qu'un tel est un salaud et l'autre est un
00:42:06con, c'est depuis justement
00:42:08que d'autres peuvent utiliser
00:42:10cette même liberté
00:42:12qui sont décrivées, c'est tout
00:42:14Olivier, Olivier, ben voilà
00:42:16vous êtes d'accord
00:42:18mais non mais écoutez
00:42:20mais non mais qu'est-ce que vous voulez
00:42:22que je vous dise
00:42:24moi je reste sur Twitter
00:42:26mais c'est une des raisons pour lesquelles
00:42:28les Américains ont voté et c'est peut-être
00:42:30une des raisons pour lesquelles les Français rejetteront
00:42:32ce type de
00:42:34politique un jour
00:42:36c'est possible
00:42:38sur la politique de genre
00:42:40il a dit voilà il ne me rappelait
00:42:42que deux
00:42:44mais qu'est-ce que vous en pensez
00:42:46je suis favorable à ça
00:42:48mais attention je suis favorable à ça
00:42:50tout en prenant
00:42:52le trésor sérieux
00:42:54des trajectoires humaines
00:42:56mais c'est entendu mais on est d'accord avec ça
00:42:58mais ça ne peut pas devenir
00:43:00avec tout ce qu'il faut faire et mettre en place
00:43:02dans ces cas-là
00:43:04j'entendais ce matin sur Europe 1
00:43:06notre amie Charline
00:43:08comment elle s'appelle Zéron
00:43:10Charlize Theron
00:43:12Charlize Theron
00:43:14qui est donc un mannequin
00:43:16vedette américain
00:43:18et une actrice également
00:43:20et je racontais
00:43:22Charlize Theron
00:43:24ce n'est pas comme André Theron
00:43:26le chroniqueur est
00:43:30Charlize Theron
00:43:32et vous racontez
00:43:34et je raconte dans mon livre
00:43:36je mets ça sous l'angle de Transinter
00:43:38mais c'est la vérité
00:43:40Charlize Theron
00:43:42elle a adopté un enfant
00:43:44et il paraît qu'à 3 ans
00:43:46le garçon
00:43:48elle a dit
00:43:50qu'il préférait être une fille
00:43:52et donc elle a décidé
00:43:54d'elle-même que ce garçon
00:43:56deviendrait une fille
00:43:58parce qu'en vérité Trump
00:44:00il dit simplement qu'il y a deux sexes
00:44:02c'est le bon sens il y a deux sexes
00:44:04même quelqu'un
00:44:06qui a le droit le plus sacré
00:44:08de changer de sexe
00:44:10de devenir femme
00:44:12ça restera biologiquement un homme
00:44:14mais il a le droit de le faire
00:44:16mais Trump se révolte contre le fait
00:44:18qu'on a imposé ou qu'on a toléré
00:44:20la transition de genre
00:44:22pour des petits garçons
00:44:24dont la vie était
00:44:26pas en France
00:44:28heureusement parce qu'il y a eu
00:44:30la haute autorité de la santé
00:44:32qui avait imaginé un rapport
00:44:34il y a quelques semaines
00:44:36mais évidemment avant 18 ans
00:44:38on ne touche pas
00:44:40on a fait la promotion dans les écoles
00:44:42écoutez
00:44:44le président Trump
00:44:46sur ce sujet
00:44:50cette semaine
00:44:52je vais également mettre fin
00:44:54à la politique du gouvernement
00:44:56qui porte sur
00:44:58des questions de genre
00:45:00des questions qui relèvent
00:45:02de la sphère privée
00:45:08nous allons forger
00:45:10une société
00:45:12qui ne connaît plus de couleur
00:45:14une société de méritocratie
00:45:20à partir d'aujourd'hui
00:45:22la politique du gouvernement
00:45:24des Etats-Unis
00:45:26sera la suivante
00:45:28il n'y a que deux genres
00:45:30homme et femme
00:45:32vous voyez quand j'entends Trump
00:45:34j'ai l'impression d'entendre un vieux pays
00:45:36mais qui est capable
00:45:38d'enrayer son déclin
00:45:40alors que nous
00:45:42j'ai le sentiment quand j'entends
00:45:44nos hommes politiques
00:45:46qu'on est incapable d'enrayer notre déclin
00:45:48je ne sais pas s'il réussira
00:45:50mais le souffle qu'il donne
00:45:52les mots qu'il emploie
00:45:54de méritocratie
00:45:56t'as l'impression que c'est quelqu'un qui se bat
00:45:58pour que son pays
00:46:00ne tombe pas
00:46:02et bien ce message là je trouve qu'il mérite
00:46:04le fait de dire
00:46:06moi ça me touche beaucoup
00:46:08qu'il n'y aura plus de couleur
00:46:10alors qu'il y a eu l'obsession de la race
00:46:12l'obsession de la race
00:46:14par les prétendus antiracistes
00:46:16qui allaient jusqu'à faire
00:46:18même une préférence
00:46:20avec la discrimination négative
00:46:22ce mot
00:46:24positif, ce mot affreux
00:46:26il faudra regarder la petite kémené
00:46:28oui mais évidemment il faudra la regarder
00:46:30mais évidemment
00:46:32je ne sache pas que Trump
00:46:34ait été une seule fois surpris
00:46:36de faire une différence entre les races
00:46:38jamais
00:46:40jamais ce mauvais procès n'aurait été fait
00:46:42il a dit que des portoriquais mangeaient des chiens
00:46:44je parle des races
00:46:46de choisir ses victimes et ses bourreaux
00:46:48en fonction de la couleur de peau et de la religion
00:46:50il a eu une campagne avec des propos racistes
00:46:52il a eu une campagne avec des propos
00:46:54racistes et hontés
00:46:56quand Philippe Labreau
00:46:58dans sa dernière chronique
00:47:00évoque cette campagne
00:47:02il dit que c'est totalement inédit
00:47:04jamais une campagne était allée aussi loin
00:47:06sur des propos tenus
00:47:08rappelez-vous sa stigmatisation
00:47:10c'était des portoriquains je crois
00:47:12qui disaient qu'ils mangeaient des chats
00:47:14ou des chiens
00:47:16vous avez oublié la campagne
00:47:18qui a été menée
00:47:20vous avez oublié la campagne qui a été menée
00:47:22vous avez peigné tout d'une couleur ce soir
00:47:24d'abord c'était des haïtiens
00:47:26et pardonnez-moi
00:47:28est-ce que c'est intéressant
00:47:30je donne la parole
00:47:32ça n'a pas empêché les afro-américains
00:47:34et les hispaniques
00:47:36de faire mentir leur sport
00:47:38non seulement ça a été tenu
00:47:40mais ça a rencontré un certain écho chez les américains
00:47:42parce que je crois que ce sujet existait chez eux
00:47:44cette crainte de voir les animaux
00:47:46ah bah oui
00:47:48tu confirmes que cela...
00:47:50alors par contre
00:47:52fais attention aux gens qui disent je ne peux pas vous dire
00:47:54on avait un envoyé spécial sur place
00:47:56qui allait interroger les habitants
00:47:58dans cette région-là et il y avait beaucoup d'habitants
00:48:00qui se plaignaient et qui avaient peur de ça
00:48:02il n'a pas dit complètement par hasard
00:48:04la politique c'est faire fuir les peurs
00:48:06on ne peut pas dire ça
00:48:08les étrangers ne mangent pas les chats et les chiens
00:48:10j'entends ce que vous dites
00:48:12mais comment vous expliquez
00:48:14que depuis que les américains votent
00:48:16jamais les noirs n'ont autant voté pour les républicains
00:48:18tout simplement parce qu'il leur a parlé
00:48:20sur les conditions de vie
00:48:22il leur a parlé
00:48:24mais c'est manifestement
00:48:26regardez la carte
00:48:28il leur a parlé
00:48:30il les a surtout convaincus
00:48:32oui
00:48:34ce que vous dites est nul et non aveux
00:48:36il a pu les convaincre
00:48:38cela ne veut pas dire qu'à certains moments de la campagne
00:48:40mais si Pascal
00:48:42vous devriez d'ailleurs le dire
00:48:44c'est l'un des éléments
00:48:46de la vie politique américaine
00:48:48mais enfin pardonnez-moi
00:48:50vous regardez
00:48:52la seule chose
00:48:54si c'est ce type de campagne
00:48:56qui arrive chez nous dans quelques années
00:48:58j'en ai pas envie
00:49:00vous réduisez à détail
00:49:02une phrase que vous sortez hors d'un contexte
00:49:04c'est ridicule
00:49:06vous en êtes pour attaquer Trump
00:49:08à attaquer une phrase
00:49:10il a mené une très belle campagne
00:49:12c'était du bel ouvrage
00:49:14il a en tout cas mené
00:49:16une campagne qui a séduit
00:49:18le plus de noirs
00:49:20c'est pas de ma faute
00:49:22la candidate démocrate ne va pas sur les questions populaires
00:49:24il y a pas que ça
00:49:26elle lui a laissé le terrain des questions sociales et populaires
00:49:28d'abord les pires contempteurs de Trump
00:49:30ne lui ont jamais fait un procès en racisme
00:49:32il a peut-être fait des phrases à la con
00:49:34et d'autre part
00:49:36ce qui a aussi convaincu beaucoup
00:49:38les noirs et les sud-américains
00:49:40c'est l'anti-masculinisme
00:49:42l'anti-masculinisme toxique
00:49:44il y a eu beaucoup de mâles
00:49:46non blancs
00:49:48qui ont voté pour Trump
00:49:50parce qu'ils avaient marre
00:49:52de ce féminisme totalement agressif
00:49:54avançons
00:49:56soyez gentil parce que j'ai 3-4 choses
00:49:58à vous montrer encore
00:50:00Mars, on peut rire, on peut trouver ça stupide
00:50:02mais je trouve ça formidable
00:50:04moi ça me fait rêver
00:50:06on peut pas dire d'un côté
00:50:08que Kennedy était génial
00:50:10il est allé sur la lune
00:50:12et lorsque lui veut aller sur Mars
00:50:14dire que c'est nul est dans l'avenir
00:50:16et bien écoutez ce qu'il a dit
00:50:18et puis vous avez effectivement Musk qui était assez présent derrière
00:50:20je crois qu'il n'a pas cité Musk
00:50:22non
00:50:24personne ne pourra
00:50:26nous en empêcher
00:50:28nous allons lutter contre les pandémies
00:50:30allons protéger la santé de nos concitoyens
00:50:32les Etats-Unis
00:50:34pourront se
00:50:36reconsidérer comme une nation croissante
00:50:38avec des richesses
00:50:40qui permettent le développement des territoires
00:50:42des villes qui nous permettent d'avoir
00:50:44des aspirations
00:50:46qui nous permettent d'avoir un espoir
00:50:48pour de beaux horizons
00:50:50et
00:50:52nous continuerons d'envoyer
00:50:54des astronautes américains
00:50:56nous les enverrons
00:50:58sur Mars pour faire rayonner
00:51:00les Etats-Unis là-bas
00:51:02Merci
00:51:08Bon il nous reste quelques minutes
00:51:10notre ami
00:51:12Gauthier Lebret
00:51:14va venir parce que ce soir j'imagine
00:51:16ce sera de nouveau un spécial
00:51:18bonsoir
00:51:20pour analyser
00:51:22dire des choses
00:51:24qui seront peut-être différentes d'ailleurs de celles que nous avons dit
00:51:26c'est bien de...
00:51:28différente surtout du reste de l'espace médiatique
00:51:30il y aura Elon Musk autour du plateau je peux vous l'assurer
00:51:32Vous le garantissez ?
00:51:34Je le garantis
00:51:36Alors il y a une petite séquence YMCA
00:51:38qui nous a intéressé aussi parce que
00:51:40hier soir c'était hier soir
00:51:42où il a dansé
00:51:44il n'y a plus
00:51:46du groupe original
00:51:48que le chanteur
00:51:50le policier
00:51:52donc voyez cette
00:51:54séquence hier soir
00:52:00YMCA
00:52:30YMCA
00:53:00YMCA
00:53:02YMCA
00:53:04YMCA
00:53:06YMCA
00:53:08YMCA
00:53:10YMCA
00:53:12YMCA
00:53:14YMCA
00:53:16YMCA
00:53:18YMCA
00:53:20YMCA
00:53:22Je salue Max Guasini
00:53:24que vous connaissez d'énergie
00:53:26qui m'a envoyé un petit texto aujourd'hui
00:53:28J'ai écouté plusieurs fois l'idée de YMCA
00:53:30du texte et de Jacques Morali
00:53:32qui était gay, il a composé la musique
00:53:34Belolo a écrit des paroles
00:53:36sous l'inspiration de Morali
00:53:38les paroles sont à double sens
00:53:40Young Man
00:53:42et notre ami Max Guasini
00:53:44que j'aime beaucoup et avec qui je souhaite vraiment une très bonne année
00:53:46ajoute j'ai été très ami avec Morali
00:53:48quand il est revenu en France et je suis une des rares personnes
00:53:50à l'avoir assisté
00:53:52il avait le sida avant sa mort
00:53:54j'ai d'ailleurs été son témoin de mariage à l'hôpital américain
00:53:56il a épousé la mère de son compagnon
00:53:58pour le protéger de sa famille
00:54:00vous vous rendez compte
00:54:02il a épousé la mère de son compagnon
00:54:04pour le protéger de sa famille
00:54:06il était alors faché que Belolo
00:54:08et c'est Max Guasini
00:54:10Est-ce qu'ils ont chanté God Bless America
00:54:12qui est une des plus belles chansons du monde
00:54:14oui je pense qu'ils l'ont
00:54:16effectivement
00:54:18chanté
00:54:20hier soir il y a eu deux chansons
00:54:22My Way
00:54:24et YMCA
00:54:26deux chansons françaises
00:54:28notre seule influence mondiale c'est la chanson
00:54:30il y a pas mal quand même
00:54:32ça on dit beaucoup
00:54:34My Way c'est Reveau
00:54:36entre autres Reveau, Claude François
00:54:38il y a un lien avec My Way puisque Donald Trump avait choisi
00:54:40de quitter la Maison Blanche
00:54:42il a 4 ans sur My Way
00:54:44quel est votre programme
00:54:46quels sont vos invités
00:54:483 heures d'édition spéciale
00:54:50André Bercoff sera là
00:54:52c'est le premier journaliste français à avoir interviewé
00:54:54Trump avant l'interview de Paris Match
00:54:56Jérôme, notre ami Jérôme Develay
00:54:58il y a 4 ans
00:55:00Marion Maréchal sera avec nous
00:55:02à 22h
00:55:04elle est là-bas Marion Maréchal
00:55:06maintenant on peut faire des liaisons
00:55:08et se parler d'un pays à l'autre
00:55:10c'est pratique
00:55:14vous voyez la différence avec
00:55:16Trump, il y a 3 familles françaises
00:55:18de droite qui sont là-bas
00:55:20qui sont les 3 dans leur couloir
00:55:22et qui ne se parlent pas, qui sont chacune dans leur avion
00:55:24vous avez le Rassemblement National avec Louis Alliot
00:55:26vous avez Sarah Knafo et Eric Zemmour
00:55:28pour Conquête
00:55:30et vous avez Marion Maréchal
00:55:32et je ne parle pas des LR etc
00:55:34donc les familles de droite, d'abord
00:55:36elles n'ont pas une incarnation comme Trump
00:55:38et elles sont complètement éclatées
00:55:40donc comment voulez-vous que ça marche
00:55:42et même ces 3 familles-là qui sont invitées par Trump
00:55:44elles ne se parlent pas
00:55:46ou elles ne se parlent plus
00:55:48le Rassemblement National a un rapport compliqué
00:55:50avec Donald Trump
00:55:52la semaine dernière les 3 mêmes familles étaient réunies
00:55:54aux obsèques de Jean-Marie Le Pen et ils se sont salués
00:55:56oui mais ils se parlent un peu
00:55:58politiquement
00:56:00ça ne s'arrangera pas
00:56:02donc en fait ça ne peut pas marcher
00:56:04c'est moins individualiste que la droite
00:56:06donc vous aurez
00:56:08Marion Maréchal, André Bercoff
00:56:10il y aura Pierre Lelouch aussi l'ancien ministre
00:56:12qui sera avec nous, qui a beaucoup aimé
00:56:14le discours de Donald Trump et qui aimerait
00:56:16qu'en France on puisse entendre le même discours
00:56:18c'est ce que la comparaison que vous faisiez
00:56:20Pascal, entre François Bayrou et Donald Trump
00:56:22c'est pas tout à fait la même ambiance
00:56:24donc on va décortiquer ce discours
00:56:26qui était au fond un discours optimiste
00:56:28un discours de réussite, de conquête spatiale
00:56:30mais c'est ça que je retiens bien sûr
00:56:32c'est pour ça que je suis étonné
00:56:34même Olivier
00:56:36il y a quelqu'un qui m'a dit
00:56:38il faut que tu m'invites à D'Artigolle
00:56:40à dîner ce soir parce qu'autrement il va se suicider
00:56:42non non je vais très bien
00:56:44c'est étonnant que vous fassiez la comparaison
00:56:46c'est étonnant que vous fassiez la comparaison
00:56:48avec le Premier Ministre
00:56:50et non pas avec le Président de la République
00:56:52comme quoi il est déjà
00:56:54parti de vos espoirs
00:56:56alors je vais vous dire pourquoi
00:56:58il y a eu le discours politique général il y a 8 jours
00:57:00c'était troussé
00:57:02ces young men
00:57:04c'était vraiment
00:57:06ça n'est pas le même, en fait c'est ça
00:57:08t'as quand même un peu besoin de rêver
00:57:10je pense que les Américains ce soir
00:57:12sont nubes de rien bien sûr
00:57:14qui savent que demain la vie va être difficile
00:57:16mais pendant un moment
00:57:18le pays reste très clivé
00:57:20beaucoup moins que
00:57:22les éditorialistes le disent
00:57:24lorsqu'ils sont invités autour d'une table
00:57:26le samedi soir sur un plateau du service public
00:57:30merci
00:57:32jusqu'à 3h
00:57:343h c'est non stop, 21h30 sans pub
00:57:36il faut de l'énergie
00:57:38vous êtes jeunes
00:57:40vous êtes jeunes
00:57:42parce que si vous vous rappelez qu'il y a des liaisons
00:57:44entre l'Amérique et la France
00:57:46je peux vous rappeler effectivement votre jeunesse marquise
00:57:48je sais que vous aimez le faire
00:57:50mais je vous serais
00:57:52en tout cas nous nous serons devant notre poste
00:57:54tu parles de ton âge que du mien
00:57:56nous serons devant notre poste
00:57:58sans doute pas jusqu'à 23h30
00:58:00parce qu'on est assez âgé et puis on s'endort parfois
00:58:02mais surtout qu'on va jusqu'à minuit
00:58:04donc peut-être
00:58:06qu'on ne sera pas là
00:58:08pardonnez-nous jusqu'au dernier instant
00:58:10bon
00:58:12sérieusement
00:58:14je remercie
00:58:16Tanguy Quinquenelle
00:58:18qui était à la réalisation
00:58:20je remercie Philippe qui était à la vision
00:58:22Anatole qui était au son
00:58:24Benjamino qui était avec nous
00:58:26Robin Piette, Félix Perola
00:58:28toutes ces émissions sont à retrouver
00:58:30sur cnews.fr
00:58:32et évidemment
00:58:34JFK voulait aller sur la lune
00:58:36à
00:58:38un interlocuteur
00:58:40merci beaucoup
00:58:42merci Gauthier Lebret dans une seconde
00:58:44rendez-vous demain matin, bonne soirée
00:58:48je me tiens devant vous
00:58:50preuve qu'on ne devrait
00:58:52jamais croire
00:58:54qu'il est impossible d'agir
00:58:56l'impossible
00:58:58c'est ce que nous faisons ici
00:59:00aux Etats-Unis, c'est notre excellence
00:59:02de New York à Los Angeles
00:59:04de la Philadelphie à Phoenix
00:59:06de Chicago à Miami
00:59:08de Houston à
00:59:10ici même, Washington D.C
00:59:12notre pays a été forgé
00:59:14et bâti par
00:59:16des générations de patriotes
00:59:18qui ont tout donné
00:59:20pour nos droits
00:59:22et notre liberté
00:59:24c'était des agriculteurs, des soldats
00:59:26des cowboys, des ouvriers
00:59:28des mineurs
00:59:30des policiers
00:59:32des pionniers
00:59:34qui sont allés de l'avant
00:59:36et qui ont écarté
00:59:38tous les obstacles
00:59:40ensemble
00:59:42ils ont
00:59:44déployé les rails
00:59:46bâti les gratte-ciels
00:59:48gagné deux guerres mondiales
00:59:50contre le fascisme et le communisme
00:59:52et ont fait
00:59:54régner le triomphe
00:59:56face à toutes les adversités
00:59:58après
01:00:00toute notre histoire
01:00:02ensemble, nous sommes
01:00:04à l'aube des quatre
01:00:06plus grandes années
01:00:08de notre pays, nous allons
01:00:10rétablir la promesse américaine
01:00:12et rebâtir notre nation que nous aimons tant
01:00:14nous sommes un peuple, une famille
01:00:16et une nation glorieuse
01:00:18sous l'autorité de Dieu
01:00:20à chaque parent
01:00:22qui rêve pour leur enfant
01:00:24et chaque enfant qui rêve pour son avenir
01:00:26je dis que je suis avec vous
01:00:28je me battrai pour vous
01:00:30et je gagnerai toutes les batailles
01:00:32pour vous comme jamais
01:00:34auparavant
01:00:36merci
01:00:38récemment
01:00:40notre nation a grandement souffert
01:00:42mais nous allons
01:00:44rétablir notre grande
01:00:46nation, elle sera plus grande que jamais
01:00:48nous serons une nation
01:00:50inégalée, pleine de compassion
01:00:52de courage et d'exceptionalisme
01:00:54notre puissance
01:00:56va mettre fin à toutes les guerres
01:00:58et rétablir l'unité
01:01:00dans le monde qui a été traversé
01:01:02par la colère et l'imprévu
01:01:04l'Amérique sera respectée
01:01:06et admirée de nouveau
01:01:08par les peuples
01:01:10de toute religion
01:01:12nous serons prospères
01:01:14et fiers
01:01:16nous serons puissants
01:01:18et nous allons gagner
01:01:20comme jamais auparavant
01:01:22nous ne serons pas conquis
01:01:24nous ne serons pas intimidés
01:01:26nous ne serons pas battus
01:01:28et nous allons être à la hauteur
01:01:30depuis aujourd'hui
01:01:32les Etats-Unis d'Amérique seront souverains
01:01:34et indépendants
01:01:36et puissants
01:01:38nous serons fiers, libres
01:01:40nous allons rêver de grands rêves
01:01:42et nous ne connaitrons aucun
01:01:44obstacle
01:01:46car nous savons que l'avenir nous appartient
01:01:48et notre heure de gloire
01:01:50ne fait que commencer
01:01:52que Dieu vous bénisse
01:01:54et que Dieu bénisse l'Amérique
01:01:56Merci