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00:00 Je pense que l'aide médicale d'État est un dispositif indispensable,
00:08 que c'est un dispositif de santé publique, de santé publique.
00:12 Les pays qui ont basculé dans le système que la majorité du Sénat a adopté dans la loi immigration
00:23 sur l'aide médicale d'urgence, après sans forcément le définir très précisément, je le dis ici,
00:30 pour moi est un dispositif qui va conduire à deux choses et c'est ma crainte.
00:37 La première c'est le déversement sur l'hôpital de tous les soins urgents et donc à partir de là,
00:44 d'une certaine manière c'est jeter un voile pudique sur le coup de tout ça,
00:49 parce que ça sera noyé dans les dépenses hospitalières.
00:52 L'AME c'est aujourd'hui une des dépenses qui est la suivie de plus près,
00:56 parce qu'en fait comme c'est payé par l'État, on le suit.
01:00 Et donc moi je pense qu'aucun médecin ne refusera de soigner quelqu'un
01:04 parce qu'il est arrivé aux urgences, parce qu'il n'est pas avec son AME ou son AMU.
01:09 Et le deuxième sujet qui est pour moi de santé publique majeure,
01:13 c'est que le but de l'AME, de la prise en charge,
01:17 c'est qu'on intervienne avant que la situation soit devenue trop grave.
01:24 Et donc notamment sur toutes les pathologies infectieuses,
01:29 il est évident que si la médecine de ville n'est plus là,
01:33 à court sur tuberculose, hépatite, etc. on va diffuser des pathologies.
01:39 L'Espagne qui a tenté cette réforme est revenue en arrière
01:43 et c'est vrai que je m'arrête là sur les comparaisons,
01:44 parce qu'en fait beaucoup de pays noient ça dans la dépense hospitalière.
01:49 Donc à titre, le ministre de la Santé a qui vous posez la question à cette position,
01:53 il y a une mission qui a été confiée par Gérald Darmanin et moi,
01:59 à Patrick Stefanini et à Claude Évin qui travaillent
02:03 et qui sont déjà en immersion profonde sur ce sujet.
02:08 Moi il y a des sujets, je le dis, pardon,
02:11 quand ça coûte un milliard et quelques d'euros à la nation,
02:15 je ne vais pas dire qu'il est interdit de regarder.
02:18 C'est normal de regarder si le dispositif...
02:21 Je pense par exemple, je vous dis,
02:23 qu'il y a une certaine...
02:24 peut-être qu'il y a des choses qu'on pourrait mettre sous entente préalable
02:27 sur certaines opérations, j'en sais rien, j'ouvre ça, j'en sais rien.
02:31 Mais par ailleurs je voudrais tuer une partie des fantasmes.
02:34 Il y a eu l'an dernier les oreilles décollées dont tout le monde nous parle,
02:38 il y a eu, ça a coûté 6 000 euros, 6 000 euros en tout,
02:43 35 opérations, ce qui doit correspondre, si mes calculs sont bons, à 70 oreilles.
02:48 Et quand on parle d'oreilles décollées,
02:51 quand on parle d'oreilles décollées,
02:54 on parle de situations dans lesquelles aujourd'hui en France,
02:59 il y a des organisations humanitaires qui envoient des chirurgiens
03:01 pour opérer à l'étranger pour réparer ces difformités.
03:06 On ne parle pas d'un soin de confort.
03:08 Donc ma position, elle est simple,
03:11 dès lors que le Parlement souhaite qu'on regarde un dispositif,
03:15 on peut le challenger à nouveau, il a été challengé en 2019 par Edouard Philippe,
03:20 le panier de soins a été réduit.
03:23 Qu'on le regarde à nouveau, moi je n'ai absolument aucun sujet là-dessus,
03:28 mais je vous dis, je pense que c'est d'abord un dispositif de santé publique.
03:34 [Musique]