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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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Transcription
00:00 Bonjour à tous, Véronique Jacquet, Louis Dragnell, Paul Melun, Georges Fenech.
00:05 Peur sur la ville, point d'interrogation.
00:08 Le 1er mai, c'est ce qu'on annonce, un 1er mai vengeur, disent les renseignements généraux, qui n'existent plus d'ailleurs.
00:18 La direction du renseignement de la préfecture de police de Paris.
00:21 Je voudrais qu'on écoute Amaury Bucot et vous allez me dire s'il faut craindre et avoir peur pour ce 1er mai qui arrive notamment à Paris.
00:29 Un 1er mai historique et vengeur.
00:33 Tel est l'intitulé d'une note des renseignements endettée du 24 avril que Europe 1 et CNews a pu consulter et qui anticipe la journée de mobilisation qui va se dérouler à Paris le 1er mai.
00:43 80 000 à 100 000 manifestants sont attendus selon cette note.
00:46 1500 à 3000 gilets jaunes, parmi lesquels des ultra jaunes, mais aussi 1000 à 2000 manifestants à risque, parmi lesquels 200 à 400 membres de l'ultra gauche.
00:56 Et au vu de ces prévisions, les renseignements notent qu'il est d'ores et déjà approprié, je l'hésite, de qualifier ce 1er mai d'historique et que des débordements sont à prévoir.
01:05 Puisque, je cite encore, cette journée sera teinté d'un fort esprit de rejet de la réforme, notamment nourri par le sentiment de rancune entretenu par les syndicats qui ont l'impression de ne pas avoir été entendus par le gouvernement.
01:19 Alors on ne sait pas, il est encore un peu tôt, pour savoir quel sera le dispositif policier mis en place pour encadrer cette journée de mobilisation à risque.
01:28 C'est important de dire que le trajet à Paris sera Nation-République, qui est le trajet non pas plus tranquille mais plus facile à sécuriser.
01:36 Alors que lorsque c'est Montparnasse, place d'Italie invalide, c'est très compliqué à sécuriser.
01:43 Est-ce que vous avez des éléments ce soir à nous donner en plus de ce que disait Marie Buco ?
01:46 Ce qui est intéressant aussi dans cette note, et ça c'est la première fois que je le vois, parce que tous les jours on reçoit ces notes-là,
01:53 il est écrit "cette journée pourrait annoncer une nouvelle étape de la contestation et il n'est donc pas certain qu'elle marque l'essoufflement de la contestation".
02:00 Et quand on appelle des policiers qui travaillent dans ce service-là, ils nous disent "nous on pense que le 1er mai va regonfler les manifestants et tous les contestataires".
02:09 Il est aussi écrit que ce 1er mai sera consacré, certes, à la question de la réforme des retraites qui n'est toujours pas digérée par certaines personnes,
02:16 mais en fait ça va être un 1er mai global contre la personne d'Emmanuel Macron.
02:20 Donc c'est un 1er mai très politique, qui ne sera pas tellement social, mais qui sera surtout très politique contre le président de la République.
02:27 Emmanuel Macron n'a pas...
02:29 Qui arrive d'ailleurs après, qui arrivera après la finale de la Coupe de France, qui sera intéressant de voir samedi soir comment ça va se passer aussi.
02:35 Je crois que le président de la République n'a pas répondu à la colère. Il avait eu la malice, souvenez-vous, quand il y avait eu les gilets jaunes,
02:41 d'organiser ce simulacre de grand débat national, d'annoncer l'ouverture de doléances qui ensuite ont été claque-murées, qui ne servent à rien,
02:47 mais au moins il avait fait des annonces. Là aujourd'hui, à part ces interventions successives, ce 13h, ces interventions télévisuelles dans lesquelles il s'est plutôt livré à un autosatisfait,
02:56 il n'a pas, si vous voulez, donné de réponse à la mobilisation sociale.
03:00 Il a dit clairement les choses. Il a dit...
03:02 Il a dit clairement qu'il ne reculerait pas.
03:04 Ce qu'il dit, c'est "je ne suis pas Jacques Chirac". Moi, si je ne devais retenir qu'une seule chose de toutes ces interventions depuis six jours, c'est "je ne suis pas Jacques Chirac".
03:13 Après, on pense ce qu'on veut.
03:17 Il n'y a pas non plus François Hollande alors, qui avait aussi reculé sur, je me souviens, l'école Limois.
03:22 Non, c'est François Mitterrand.
03:24 François Mitterrand, c'est ce que je voulais dire, excusez-moi. Il n'est pas...
03:27 Non, mais je vous ai dit en fin d'émission hier, je peux le redire aujourd'hui.
03:31 Ça commence. Non, mais c'est pas reculer, c'est... Vous ne pouvez pas gouverner contre le peuple.
03:38 Non, mais c'est... Oui.
03:39 Ça, c'est pas possible.
03:40 Oui.
03:41 Surtout quand vous n'avez même pas de majorité, vous ne pouvez pas gouverner contre le peuple.
03:44 On ne peut pas dire tous les soirs la même chose.
03:46 Oui, on va parler d'Elisabeth Borne. C'est la journée des non-annonces d'Elisabeth Borne.
03:51 Ce n'est pas une journée d'annonce. C'est-à-dire qu'elle a parlé pour ne rien dire.
03:54 Oui.
03:55 C'est-à-dire qu'elle n'a rien dit, en fait.
03:57 Je pensais qu'il y aurait des annonces. C'est une journée de non-annonces.
03:59 Et la seule annonce qu'elle a fait, c'est une non-annonce qui ne rappelait rien sur l'immigration.
04:03 Je pense que ces gens sont déconnectés à un niveau que j'ai rarement vu dans la politique, pour tout vous dire.
04:08 J'ai rarement vu des gens aussi déconnectés que ça.
04:10 Je ne sais pas s'ils ont conscience de ce qu'est leur métier, Mme Borne.
04:14 Franchement, je le dis avec beaucoup de...
04:16 On ne sait pas ce que c'est que faire la politique.
04:18 Je pense qu'ils ne savent pas. Je pense qu'elle est perdue.
04:20 Elle est perdue. Elle vient pour nous faire une annonce.
04:22 La seule chose qu'elle dit, c'est qu'on ne parlera pas sur l'immigration.
04:24 Alors que le président de la République, il y a deux jours, a dit l'exact contraire.
04:27 Elle nous a présenté, en fait, ça...
04:29 Non, mais ces gens sont... Je ne sais pas si quelqu'un leur parle. Il faut peut-être leur dire...
04:34 Le problème, c'est qu'ils ont mis 15 jours à produire ça.
04:37 Non, mais parce que tout le gouvernement... Non, mais il y avait une mise en scène il y a 15 jours.
04:40 On travaille, on réfléchit, on fosse fort. Il y avait des réunions avec des ministres.
04:43 Mais terminons sur le 1er mai. Et après, on va parler sur... Véronique, vous vouliez dire...
04:47 Sur le 1er mai. Terminons sur le 1er mai.
04:49 Je voulais juste dire qu'en fait, le but du politique, c'est en principe, en ce moment, de tout faire
04:52 pour que la situation se dégonfle. Pour tout faire, pour que potentiellement, la violence ne s'échappe pas.
04:57 Mais vous avez retenu... On va parler d'Elisabeth Borne dans une seconde.
05:00 Vous avez retenu quelque chose ce midi ?
05:02 Je sais bien.
05:03 Enfin, c'est invraisemblable.
05:05 Mais c'est un inventaire à la prévère complètement technologique.
05:09 Mais il n'y a rien. C'est-à-dire... Je souhaite que les salaires augmentent
05:12 et je vais demander au patron qu'il discute dans les branches.
05:15 C'est même pire que ça. C'est-à-dire qu'il y a des intitulés...
05:18 Je ne sais pas. J'ai pris quatre pages de notes, vous voyez, quand même, parce que ça m'intéressait.
05:21 J'ai pris ces quatre pages.
05:22 Et l'aspect transition écologique, ce n'est pas inintéressant sur le sujet.
05:26 Et le premier élément, elle dit qu'on va mettre en application la loi.
05:30 Non mais... Donc, elle a été votée.
05:32 On a fini ce 1er mai ? Vous ne voulez rien dire de plus sur le 1er mai ?
05:37 Donc, on passe à Elisabeth Borne.
05:39 Alors, Elisabeth Borne, la fameuse feuille de route.
05:41 Mais j'ai l'impression que la feuille de route lundi, c'est...
05:43 Je le répète, lundi, on est d'accord qu'Emmanuel Macron, dans "Le Parisien",
05:48 dit qu'il veut une loi...
05:49 Avant l'été, sur les migrations.
05:51 Avant l'été, en un seul texte, c'est lundi, c'est le président de la République.
05:55 Mercredi, la première ministre dit non, non, on n'a pas de majorité.
05:59 C'est une feuille de la déroute.
06:01 Et quand le président s'exprime...
06:03 Je vous jure, mais c'est risible.
06:05 Les questions d'ordre et de migration sont la priorité du discours du...
06:09 C'est le point numéro 1 d'Emmanuel Macron.
06:10 Et là, ça se retrouve en point numéro 4.
06:12 C'est risible. Enfin, comment voulez-vous, moi, je veux bien qu'on nous dise...
06:16 Je veux bien qu'on tape pas... Après, on va nous dire, vous tapez sur le gouvernement...
06:19 Non mais c'est lamentable.
06:20 Mais enfin...
06:21 C'est incroyable.
06:22 C'est vraiment se moquer des gens, objectivement.
06:24 Alors, écoutons la feuille de route.
06:26 Madame Bornes, qu'elle a dit sur la feuille de route.
06:28 Déroute.
06:29 La feuille de déroute.
06:30 Cette feuille de route est une main tendue à toutes les bonnes volontés.
06:34 Avec les parlementaires, nous souhaitons échanger le plus en amont possible sur chaque projet
06:41 et bâtir des majorités avec toutes celles et ceux qui le souhaitent,
06:46 sans regarder nécessairement du même côté.
06:49 Avec les partenaires sociaux, nous voulons renouer un dialogue apaisé et constructif
06:55 et leur laisser plus d'initiatives et de responsabilités.
07:00 Avec les élus locaux, nous bâtissons en commun des agendas territoriaux.
07:06 Je souhaite donner au territoire plus de marge de manoeuvre
07:09 pour adapter les règles nationales aux réalités locales.
07:13 La différenciation et l'adaptation sont des clés pour notre réussite.
07:18 Non mais c'est un langage de techno comme j'ai rarement vu.
07:24 Il n'y a aucun coffre.
07:25 Il y a une manière aussi de présenter.
07:28 Mais si vous présentez une émission comme ça, vous ne seriez plus là.
07:33 Honnêtement, vous êtes dans une boîte privée, même une boîte normale.
07:36 Vous présentez un plan stratégique comme ça, vous êtes collé au coin.
07:39 Mais ce n'est pas possible.
07:41 En réalité, il n'y a rien.
07:42 Je l'ai vraiment regardé, j'ai pris quatre pages de notes.
07:45 95% des mesures ont déjà été annoncées.
07:48 La moitié d'entre elles ont été annoncées avant la présidentielle.
07:51 L'annonce de 200 brigades de gendarmerie, ça fait un an et demi que l'annonce a été faite.
07:55 Ils annoncent le lancement de deux applications dans la partie écologie.
07:59 Ils annoncent l'ouverture des jardins publics gratuits.
08:02 Ce n'est pas un plan politique.
08:04 De qui se moque-t-on ? Vraiment, je ne rigole pas.
08:07 En plus, il y a un mensonge sur l'immigration.
08:09 Elle justifie, la Première Ministre, le fait que...
08:12 Alors on va en parler.
08:13 Que c'est de la faute des Républicains.
08:15 C'est un vrai truc.
08:16 Ce n'est pas anecdotique, parce que les Républicains lui répondent.
08:19 Bien sûr, mais on a prévu ça.
08:22 Mais c'est vrai, vous avez parfaitement raison.
08:24 C'est un cerveau de techno.
08:27 Ce n'est pas de ma faute.
08:28 Mais même pas.
08:29 C'est de votre faute.
08:30 C'est-à-dire que l'immigration, vous avez parfaitement raison.
08:32 C'est de la faute des Républicains.
08:34 Si on ne peut pas faire une...
08:35 Non, je connais plein de techno qui ne ferait pas ça.
08:37 Mais il y a plein de techno qui ne ferait pas ça.
08:39 Ils ne voient plus le monde en quel qu'il est.
08:41 Il y a deux choses.
08:42 La forme, ce n'est pas digne d'un Premier ministre.
08:45 Franchement, vous voyez où on a baissé la fonction de Premier ministre.
08:49 Sur le fond, effectivement, la loi immigration, on va peut-être l'entendre, non ?
08:53 On y verra.
08:54 La feuille de déroute, c'est vous.
08:56 Oui, je dis une feuille de déroute.
08:58 Vous êtes désagréable.
08:59 Vous êtes la première ministre qui s'exprime d'ailleurs depuis l'Elysée,
09:02 ce qui est quand même très symbolique.
09:03 Où est le pouvoir ?
09:05 À Tignon ou à l'Elysée, oui.
09:07 Mais enfin, où est-ce qu'il s'exprime ?
09:09 On a atteint une pression.
09:11 Jean-Paul, terminé.
09:12 Pourquoi je dis feuille de déroute ?
09:16 Parce que, en réalité, le projet de loi d'immigration a été renvoyé au calendre grec.
09:23 On est bien d'accord.
09:24 Ce n'est pas quand il sera fixé.
09:25 On ne sait toujours pas ce qu'il y a dedans.
09:26 On va en parler.
09:27 Et je le dis parce que, effectivement, on n'a pas senti du tout un souffle politique.
09:33 Oui.
09:34 On est d'accord.
09:35 C'était un quart d'heure qu'on le dit.
09:36 Bon, alors je me tais.
09:37 Non.
09:38 Mais on parle d'immigration.
09:39 Oui.
09:40 Avec…
09:41 L'immigration, il aurait fallu…
09:42 Alors, écoutons justement Mme Borne.
09:44 Je dirai après mon point de vue sur l'immigration.
09:45 Eh bien, je l'espère.
09:46 D'accord.
09:47 Et je l'attends.
09:48 Donc, Élisabeth Borne, sur l'immigration, parce que la seule chose qu'on aura retenue
09:51 de cette intervention, c'est la loi qui était annoncée qui ne se fera pas.
09:55 De notre côté, mieux vaut pas de loi du tout qu'une loi…
09:58 Alors qu'il y a eu une offrance majeure.
09:59 D'accord.
10:00 Mais bon, si c'était une loi dans laquelle il n'y avait rien, bon…
10:02 C'est-à-dire, il faut un référendum sur l'immigration.
10:05 Voilà.
10:06 C'est clair.
10:07 Il faut un grand référendum sur l'immigration avec des questions sur les quotas, des choses
10:11 comme ça.
10:12 Qu'on donne la parole aux Français.
10:13 Boum.
10:14 C'est clair.
10:15 Ce n'est pas très compliqué.
10:16 Et qu'on a besoin de ça pour qu'il y ait de l'Europe politique.
10:19 Il y aurait une autre solution.
10:20 Il faut une vraie rupture.
10:22 Oui, mais le référendum devrait être…
10:24 Le référendum devrait être plus dur.
10:25 Le référendum devrait être plus dur.
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19:45 - La question migratoire va devenir un sujet fondamental.
19:46 - La question migratoire va devenir un sujet fondamental.
19:47 - Votre programme avec Groupe Verlaine.
19:59 - Mathieu Devez nous rappelle les titres du soir.
20:03 - Gabriel Attal promet de nouvelles baisses d'impôts pour les classes moyennes.
20:09 Le ministre des Comptes publics précise qu'il s'agira de nouvelles annonces,
20:13 sans toutefois en préciser la teneur.
20:15 Il rappelle que le gouvernement a déjà supprimé la taxe d'habitation
20:18 et baissé de 5 milliards d'euros l'impôt sur le revenu.
20:22 14 personnes ont été arrêtées lundi dans une opération policière
20:25 contre un point de deal à Saint-Denis,
20:27 un point de deal situé à proximité du Stade de France.
20:30 Les perquisitions ont permis de découvrir près de 200 000 euros,
20:33 30 kilos de résine de cannabis et 6 armes.
20:36 Les autorités policières ont pour objectif de désorganiser le trafic
20:39 et d'enrayer la délinquance à moins de 5 jours,
20:42 à 500 jours désormais de l'ouverture des Jeux Olympiques de Paris.
20:45 Enfin l'Ursaf se dit victime d'une fraude à 3 millions d'euros.
20:49 Une plainte a été déposée contre 5 organismes de service à la personne.
20:53 Ils sont soupçonnés d'avoir dressé 1200 fausses factures
20:56 pour percevoir un avantage fiscal.
20:59 - Évidemment, avec Elisabeth Borne, rappeler qu'elle n'avait même pas dit
21:02 qu'elle n'utiliserait plus le 49.3, alors qu'elle avait dit
21:05 qu'elle ne l'utiliserait plus.
21:06 Donc on n'arrive même pas, quand on pose des questions,
21:08 à avoir des réponses claires d'un jour à l'autre.
21:10 - Une chose que je rechigne toujours à faire, c'est de citer les conversations off
21:13 qu'ont parfois les journalistes.
21:14 C'est vrai que forcément, il y a des connexions que nous avons
21:17 avec Matignon, avec l'Élysée.
21:19 Et là, on va le faire quand même aujourd'hui, ce soir.
21:22 Ce qui est frappant en plus, et tu te dis, mais au plus haut niveau de l'État,
21:25 c'est que tu as l'impression en plus que l'Élysée se fiche d'Elisabeth Borne
21:30 et même regarde ça de loin en la laissant se planter tout seul.
21:35 - Exactement.
21:36 - Mais pardonnez-moi de le dire comme ça, mais quand tu es...
21:38 - C'est cynique.
21:39 - Quand tu es parfois en connexion, tu as l'impression que même l'Élysée
21:43 est raccord avec ce que nous pourrions dire, nous ce soir, sur Elisabeth Borne.
21:47 - Non mais c'est...
21:48 - Donc je trouve que ce pays fonctionne mal.
21:50 - Je peux vous raconter, j'ai passé des coups de fil cet après-midi,
21:53 je pose la question, il y avait quelque chose qui m'étonnait,
21:55 c'est que sur l'immigration, on a l'impression qu'Elisabeth Borne
21:58 désavoue Emmanuel Macron.
21:59 Emmanuel Macron s'est engagé il y a trois jours à faire quelque chose,
22:02 donc une loi avant l'été, et Borne décide de la décaler.
22:04 Du coup, je me dis, c'est quand même bizarre.
22:06 - En fait, à l'Élysée, ils traitent ça avec presque du dédain.
22:09 - Elle s'en va.
22:10 - Qu'elle fasse un peu ce qu'elle veut.
22:11 - Tout le monde a acté qu'elle partait, mais même pour Mme Borne,
22:13 je trouve que c'est humiliant de le faire.
22:15 C'est-à-dire qu'à l'Élysée, vraiment, elle est là pour 90 jours,
22:17 mais on s'en fout, elle fait...
22:18 - Voilà.
22:19 - Elle est rien, quoi.
22:20 Elle met rien.
22:21 - On ne peut pas traiter comme ça, c'est...
22:23 - On ne peut pas non plus tordre les instituts.
22:25 - Ça me paraît imprésemblable quand même, comme fonctionnement
22:27 dans une république...
22:28 - Au-delà même du cynisme.
22:29 - Dans la Ve République.
22:30 - Il y a une forme de lâcheté aussi de leur part, de la lâcher comme ça,
22:33 parce que ce n'est pas Mme Borne qui est responsable, aujourd'hui,
22:35 de l'impéricie du gouvernement macroniste et du désamour d'Emmanuel Macron.
22:38 - Mais surtout, vous allez perdre les trois points.
22:40 - C'est juste le responsable.
22:41 - Je ne sais pas rien.
22:42 - Oui, bien sûr.
22:43 - Pardonnez-moi, mais la Ve République, c'est quand même le...
22:44 - Bien sûr.
22:45 - Je fais leur caste, c'est quand même le Premier ministre.
22:46 Là, on voit qu'elle est humiliée, désavouée, en haut libre.
22:49 - Oui, mais elle-même ne propose rien.
22:51 - On a une forme de présidentialisation comme on n'en a jamais eue.
22:54 - Il n'a jamais eu son jus.
22:55 - Même du ton de Nicolas Sarkozy, on faisait le reproche à Nicolas Sarkozy,
22:58 mais là, avec Emmanuel Macron, c'est du jamais vu.
23:00 Et on voit qu'il tord les institutions, qu'il y a une véritable perversion
23:04 de l'esprit des institutions de la Ve République.
23:06 Donc, ça ne peut pas aller de mieux en mieux, ça, c'est sûr.
23:09 - Emmanuel Macron, et ça, ça nous enquête.
23:11 Une enquête pour outrage à dépositaires de l'autorité publique a été ouverte à Grenoble,
23:16 après la diffusion d'images montrant des manifestants brûlant un mannequin
23:19 à l'effigie d'Emmanuel Macron, a indiqué le parquet.
23:22 - Moi, je trouve qu'on devrait tous s'inquiéter de ça.
23:25 Mais tous, pour le coup, tous les citoyens, tous les journalistes,
23:28 tous les observateurs, tout le monde.
23:30 Est-ce qu'on peut voir les images ?
23:33 Voilà, regardez ça.
23:35 Et ce que je trouve terrifiant, c'est que les gens applaudissent autour.
23:41 Alors, c'est toujours pareil, ce sont des gens qui vont entrer chez eux,
23:45 qui sont peut-être des pères de famille, des frères, des soeurs, etc.
23:49 Et ils s'amusent à regarder cette image.
23:52 - C'est gravissime.
23:54 - Je trouve ça absolument...
23:56 - Et en plus, c'est devant une église.
23:59 - Non mais il y a une bascule...
24:01 - Et on s'habitue à ça. Et ça, je trouve ça très, très grave dans notre société d'aujourd'hui.
24:05 - Ça va au-delà de la question des retraites, ça.
24:07 C'est la personne même qui focalise aujourd'hui. C'est ça.
24:10 - Non mais ce qui est gênant, c'est que ce 1er mai, vengeurs.
24:13 Vengeurs de quoi ? Contre qui ?
24:16 Quelle est la cible de la vengeance ?
24:18 Ce qui est nouveau dans ce qui se passe dans le pays aujourd'hui, c'est ça.
24:21 Et je rejoins votre inquiétude, c'est qu'il y a une fixation sur la personne même du chef de l'État.
24:26 - Oui, et puis, attendez, il y a eu des faits politiques.
24:28 C'est-à-dire qu'il y a la nupesse qui est extrêmement importante à l'Assemblée nationale,
24:32 avec des parlementaires que ça ne gêne absolument pas.
24:34 Il y en avait quand même qui jouaient avec la tête de ministre, collés sur des ballons de foot.
24:38 Ça peut donner des idées à des idiots. Et donc, moi, je trouve que c'est vraiment gravissime.
24:42 Et je trouve qu'en fait, il y a quelque chose qui a complètement changé en quelques années.
24:46 C'est que par le passé, on admettait que les débats politiques pouvaient être très violents,
24:51 mais qu'on se respectait quand même à la fin.
24:53 Vous avez été parlementaire, et je sais que vous savez de quoi je parle.
24:55 Vous avez pu avoir des affrontements, mais même autour d'un plateau de télévision.
24:58 Moi, j'ai vu, on a eu des débats où parfois on s'écharpe, ça peut être même violent.
25:02 Mais en sortie de plateau, on ne souhaite pas le mal de la personne qu'on a combattue par les mots.
25:07 Et en fait, là, il y a quelque chose qui est en train de vriller.
25:09 - Il y a une dimension personnelle.
25:10 - Et je trouve ça gravissime et très inquiétant.
25:13 Et en plus, les Français le condamnent de moins en moins.
25:16 Vous voyez, il y a le sondage... Non, mais je... Alors, on parle souvent des sondages.
25:20 Après, il faut faire attention avec ça.
25:22 Mais avec plus de la moitié des Français qui comprenaient que le président ne se fasse pas insulter.
25:26 Mais c'est quelque chose... C'est du jamais vu.
25:28 Par le passé, il y a 10 ans, je pense que...
25:30 - Mais parce que les réseaux...
25:31 - On n'était pas à la moitié, on devait être à 2 %, 2 par 5.
25:33 - Les réseaux sociaux ont libéré une violence, peut-être, je suis d'accord.
25:36 - Les téléphones, les rapports, les manifestations, les casseroles, ça n'existe nulle part.
25:40 Là, moi, j'ai l'impression d'assister aux prémices d'une révolution des casseroles,
25:44 comme ça s'était passé, vous vous souvenez, en Islande.
25:47 En Islande, ils sont venus avec leurs casseroles devant le Parlement et le Premier ministre
25:51 pendant des semaines et des mois.
25:53 Il a fini par démissionner.
25:55 - Là, toutes ces images, à mon avis, la réponse pénale devrait être très forte sur ce genre de choses.
26:01 - Cette image, pardonnez-moi, mais elle me rappelle les gilets jaunes.
26:04 Souvenez-vous, Emmanuel Macron s'était rendu à Clermont-Ferrand
26:07 et il avait senti une haine palpable vis-à-vis de sa personne.
26:11 - Ce n'était pas Clermont-Ferrand, d'ailleurs, c'était une autre préfecture.
26:14 - Au Puy-en-Velay.
26:16 - Voilà, où il sort...
26:18 - Au Puy-en-Velay, et il en était parti.
26:20 Il avait quitté la ville traumatisé, donc il avait senti la haine.
26:23 Et on avait vu, au moment des gilets jaunes, ce genre d'épisode malheureux.
26:27 Et c'est au moment des gilets jaunes qu'on avait commencé à s'autoriser, d'ailleurs,
26:31 à dire que le problème tournait autour d'Emmanuel Macron,
26:34 que la haine des Français, c'était autour de sa personne.
26:37 - Je ne crois pas que ce soit seulement autour d'Emmanuel Macron.
26:39 Je pense, plus généralement, vous parliez, Pascal, des réseaux sociaux.
26:42 Pour moi, un deuxième facteur d'atteinte vis-à-vis des hommes politiques
26:46 et des femmes politiques, c'est aussi la désacralisation du politique.
26:49 La figure du politique, la figure du président de la République,
26:52 elle a été désacralisée.
26:53 Et là, je pointe aussi, même si, évidemment, on condamne ça,
26:56 il y a aussi une forme, absolument, de responsabilité de certains élus.
26:59 Lorsque le président de la République a des personnes qui vont faire des galipettes
27:02 dans les jardins de l'Elysée, des youtubeurs ou des influenceurs,
27:05 ce genre de choses, il désacralise la fonction.
27:07 Lorsqu'il dit qu'il va emmerder les non-vaccinés,
27:09 il insulte une partie du peuple français.
27:11 Il rend aussi une forme de légitimité morale à ce qu'il soit lui-même insulté.
27:15 Et moi, évidemment, je suis contre l'insulte du président de la République,
27:17 ça paraît extrêmement cohérent, mais dans le même temps,
27:19 le président lui-même ne doit pas insulter le peuple.
27:21 - Alors, vous avez évidemment raison, mais il paye aussi quelque chose
27:25 qu'on a dit de multiples fois.
27:27 Il y a eu une campagne électorale l'année dernière,
27:29 il y a eu une forme de cynisme chez lui d'enjamber cette séquence-là.
27:33 Il y avait effectivement la période de la guerre.
27:35 Tous les débats n'ont pas été tranchés par la présidentielle
27:38 et que c'est une erreur...
27:40 - Du coup, il dit qu'il n'y a pas une présidentielle maintenant.
27:42 - Exactement, et c'est une erreur également de faire,
27:44 pas avec un cynisme terrible, de faire un coup à gauche avec Mélenchon
27:49 et un coup à droite sur Marine Le Pen qui était présentée comme la fasciste absolue.
27:53 Évidemment, dans ces cas-là, quand tu divises toi-même et que tu joues un Machiavel,
27:58 mais ce n'est pas du bon Machiavel puisque c'est du Machiavel qui se voit.
28:01 Les ficelles étaient grosses.
28:03 Je pense que c'est une erreur, mais il n'empêche que ces images
28:06 ne sont pas légitimes pour ça.
28:08 Évidemment qu'il faut les condamner, qu'elles devraient d'ailleurs faire le tour
28:11 de tous les journaux et que chacun devrait effectivement les déplorer.
28:16 Mayotte !
28:17 A Mayotte, la situation se tend encore davantage.
28:20 Salimé Mderey, qui est vice-président du conseil départemental de Mayotte,
28:24 a déclaré ses délinquants, ses voyous, ses terroristes,
28:26 à un moment donné, il faudrait peut-être les tuer.
28:28 On en a parlé hier.
28:30 Je vous propose d'écouter Régine Delfour parce qu'elle est sur place.
28:33 - Elle a retiré ses propos depuis ?
28:34 - Oui.
28:35 - Mais c'est très grave.
28:37 - Mais là encore, ça participe à la violence de la société,
28:41 la violence parole, physique.
28:44 Et là, je vous propose d'écouter Régine Delfour parce que c'est passionnant
28:48 le métier que nous faisons parfois, et notamment quand on est sur le terrain.
28:51 Et elle fait des reportages et elle nous permet de voir comment ces gens vivent,
28:57 les Comoriens en l'occurrence, qui sont dans les bidonvilles,
29:01 la réalité de ces gens qu'il faut prendre en compte bien évidemment.
29:05 Voyez ce reportage.
29:07 - Ici, on est dans le plus grand bidonville de Mayotte.
29:11 D'ailleurs, on considère que c'est le plus grand bidonville de France.
29:15 C'est Kauany, à quelques kilomètres, trois kilomètres de la capitale de Mamoudzou.
29:19 Et on voit ces femmes qui sont à l'entrée en train de nettoyer leur linge.
29:23 C'est le seul point du bidonville où il y a une source d'eau,
29:29 puisque je vous rappelle que dans ces bangas, ce sont ces habitations faites de tôle et de bouts de bois.
29:35 Il n'y a pas de confort, il n'y a pas d'eau, il n'y a pas d'électricité.
29:40 Il y a une pompe juste ici, où tous les habitants,
29:46 on ne sait pas combien ils sont, plusieurs milliers, viennent.
29:49 Et en fait, ils doivent avoir une carte où ils payent.
29:52 Ils payent 37 euros pour avoir 1000 litres à disposition.
29:56 Et on voit les femmes remonter avec des bidons, avec des seaux,
30:00 puisque c'est l'eau qui va être dans toutes les maisons.
30:03 On a pu s'entretenir avec plusieurs habitants de ce bidonville.
30:07 La plupart sont Comoriens.
30:09 Ils appréhendent, évidemment, ils sont inquiets par la destruction de ce bidonville
30:12 qui devrait intervenir, puisqu'ils ne savent pas où ils vont aller.
30:15 Il y a beaucoup d'enfants scolarisés.
30:17 La plupart viennent donc des Comores.
30:19 Ils n'ont aucune envie de retourner aux Comores,
30:21 puisqu'ils sont venus ici, à Mayotte, pour un meilleur avenir.
30:24 Alors justement, les Comores, écoutez ce que disait Estelle Youssoufak,
30:30 une analyse très intéressante et très pertinente de la situation à les députés de Mayotte.
30:37 Et je crois qu'elle, vous l'entendez régulièrement désormais, depuis il y a plusieurs jours,
30:42 et elle dit les choses avec clarté, notamment les Comores,
30:47 la responsabilité du gouvernement des Comores. Écoutez.
30:52 Vous avez chaque année les Comores qui revendiquent Mayotte à l'ONU,
30:58 et là, silence radio.
31:00 Le Quai d'Orsay qui maintient que les Comores qui revendiquent un territoire français
31:06 sont un partenaire de Paris.
31:08 Je vous mets au défi qu'il n'y a pas de convocation de l'ambassadeur,
31:14 comme le pauvre chinois qui est convoqué sur la Crimée.
31:17 Moi je vous rappelle que le président comorien, la semaine dernière,
31:20 a expliqué que Mayotte était comorienne,
31:25 et a contesté la souveraineté française et une opération de maintien de l'ordre intérieur.
31:31 Là, il y a de la silence absolue.
31:34 Donc cette question, c'est que moi je maintiens que l'utilisation,
31:39 l'instrumentalisation des flux migratoires tels qu'opérés par les Comores à Mayotte,
31:45 c'est une menace hybride telle qu'elle sont définies par l'OTAN et l'Union Européenne.
31:50 C'est-à-dire qu'on utilise nos propres lois contre nous-mêmes.
31:54 C'est-à-dire qu'on utilise la misère des uns et des autres pour déstabiliser notre territoire.
32:00 Et Mayotte est effectivement déstabilisée.
32:03 Donc c'est pour ça que c'est capital qu'il y a un changement,
32:05 et que le Quai accepte de se remettre en question et utilise les leviers qu'on a.
32:09 Parce que je rappelle quand même que les Comores, grande démocratie,
32:13 avec un président qui est arrivé par un putsch,
32:15 qu'on a aujourd'hui aidé à prendre la tête de l'Union Africaine,
32:18 ce grand démocrate invité en tribune présidentielle le 14 juillet.
32:21 Parce que c'est vrai, ce bonhomme quand il revendique un territoire français,
32:24 autant lui donner les odeurs d'un république.
32:26 Nous, on adore que nos impôts payent pour ça.
32:28 Ce qu'elle dit est absolument passionnant.
32:30 Et ça montre le délitement là aussi de la politique française dans tous les domaines.
32:35 Parce que les gens de Mayotte, ils veulent être français.
32:39 Quand j'entends dire "c'est du colonialisme ce qu'il se passe", c'est l'exact contraire.
32:43 C'est-à-dire que ces gens-là, ils ont voté d'abord pour être français,
32:47 ils ne veulent surtout pas être avec les Comores, les Comoriens.
32:51 - Les Comoriens. - Exactement.
32:52 Donc c'est l'exact contraire.
32:54 - Absolument. - En fait, c'est des amoureux.
32:56 - Mayotte est une histoire française. - Mais bien sûr.
32:57 En 1841, Mayotte est cédée à la France.
33:00 Ce n'est pas de la colonisation.
33:01 Louis-Philippe Ayrault est le sultan à l'époque.
33:03 Déjà, ils avaient peur des Comoriens.
33:04 Et donc, ils ont cédé à la France pour être sous bonne protection.
33:07 C'est ça l'histoire.
33:08 - Il y a eu deux référendums. - Et effectivement, en 1776 le référendum.
33:10 Et ensuite, la départementalisation en 2009.
33:13 Donc, ceux qui font le procès en néocolonialisme à Mayotte n'ont rien compris à ce territoire.
33:17 Ils peuvent peut-être le dire pour d'autres endroits du monde.
33:19 Mais alors, pour Mayotte, c'est vraiment de rien connaître à l'histoire.
33:21 Elle aurait pu rappeler aussi que la France verse des sommes importantes.
33:25 - 150 millions d'euros par an. - 150 millions d'euros.
33:28 Elle le dit plus tard.
33:30 Mais les Comores qui réclament un territoire français...
33:33 - C'est vrai. - C'est facile à améliorer.
33:35 Le soir de la décision de justice.
33:37 Vous savez, quand il y a eu la décision de justice de suspension des destructions de Bidonville,
33:41 il y a beaucoup de clandestins qui ont fait la fête et qui ont chanté "Vive Mayotte Comorienne".
33:47 Il s'est passé ça.
33:48 Non mais, c'est complètement dingue.
33:49 Vous savez, en fait, c'est un territoire, on ne mesure pas.
33:51 Moi, je vois, j'y suis allé deux fois.
33:52 C'est sidérant, c'est stupéfiant.
33:54 C'est à la fois, quand on écoute les Mahorais, ils sont amoureux de la France.
33:59 C'est quelque chose d'extrêmement saisissant.
34:01 Il y a aussi le fait que, quelque chose de saisissant, c'est qu'il y a une espèce d'un climat interne assez malsain
34:07 avec beaucoup de gens qui se détestent, avec une paranoïa.
34:10 Les gens se retournent dans la rue, ils ne veulent pas sortir parce que les gens craignent de se faire tuer à chaque coin de rue.
34:16 Et pourtant, c'est la France.
34:17 Ils ont la même carte d'identité que la vôtre et que la mienne.
34:19 Tous ceux qui sont imposables, ils payent des impôts comme vous et moi.
34:22 L'opération militaire, c'est une opération militaire, va tourner au fiasco.
34:28 Entre les décisions des communes, qui annulent la destruction de l'île,
34:34 et les Comores qui refusent d'accueillir leurs ressortissants, ça risque de tourner la rondelle.
34:39 Après, il faut parler d'un mot sur les Comores.
34:42 Le président comorien, c'est quelqu'un de corrompu, qui est visé par plusieurs affaires de corruption,
34:47 qui est financé par l'Arabie Saoudite, par la Chine, par la Russie.
34:52 Et la Russie, vous savez ce qui s'est passé il y a 10 jours ?
34:54 Dès que les Comores ont appris de l'opération Wambushu,
34:58 l'ambassadeur de Russie à Madagascar a fait un déplacement aux Comores pour leur dire
35:02 "surtout, refusez l'opération, on vous soutient financièrement".
35:05 Ce qui peut déstabiliser la France.
35:07 De toute façon, les Comores disent-ils sciemment un sentiment anti-français,
35:11 et on ne s'en sortira pas, pardonnez-moi.
35:13 Et pourtant, ils vont tous se faire soigner à Mayotte.
35:16 Ils ont tellement besoin de la France, c'est ça qui est un problème.
35:19 Ils peuvent aimer la France et ne pas avoir un statut comme celui de la métropole,
35:23 parce qu'on se rend bien compte que de faire un département français,
35:26 dans cette partie qui est l'une des régions les plus pauvres du monde,
35:29 c'est une pompe aspirante qui fait qu'on ne s'en sortira pas.
35:32 Une pompe aspirante à prestations sociales, on ne s'en sortira pas.
35:35 C'est la première maternité de France.
35:37 Les gens viennent évidemment...
35:39 Sur 375 000 habitants, la moitié ne sont pas français.
35:45 Mais après, il y a des connexions.
35:47 Là où c'est différent...
35:49 C'est le tonneau des Danaïs.
35:50 On reconduit les gens, les "quoi ça, quoi ça", et après ils reviennent,
35:53 et après ils repartent, et après ils reviennent.
35:55 De toute façon, ça doit être terrible pour nos gendarmes, pour nos douaniers.
35:58 Mais il y a une forme de fatalité.
36:00 Une fatalité, c'est pour ça que la solution, elle avait raison, Mme Youssoupha,
36:03 la solution, elle est diplomatique.
36:05 Elle est diplomatique.
36:06 On n'arrête pas de le dire, c'est l'amant et ce n'est pas la vale.
36:09 Et juridique.
36:10 Je l'écoute depuis toute la semaine.
36:13 Ce qu'elle dit est évidemment la bonne analyse.
36:16 - Rappelé au sceau du bon sens. - Bien sûr.
36:18 - C'est elle qui pourrait... - On parle de Darmanin d'ailleurs.
36:20 - Il faut dire que là... - Oui, là...
36:22 Non mais son... Sa manœuvre, l'opération de Gérald Darmanin,
36:24 l'opération policière, elle est très bien.
36:26 Le problème, c'est qu'elle n'est pas abordée juridiquement,
36:28 et le Quai d'Orsen ne les soutient pas.
36:30 - C'est toujours la même chose. - C'est qu'il faut embarquer tout le monde.
36:32 Tu as des lois en France qui ne te permettent pas d'intervenir.
36:35 C'est tout.
36:36 Mais sur tous les sujets, le séparatisme, tout ça, c'est la même chose.
36:39 - Sauf que le peu que tu fais... - Je suis dans un état de droit.
36:41 - Mais il se love dans l'état de droit contre nous.
36:43 - Mais il n'a pas le choix, je pense qu'il voudrait...
36:45 - L'état de droit, il n'empêche pas de faire des expéditions.
36:47 - Il ne remet pas du tout en cause l'état de droit.
36:49 Mais il constate, comme nous tous, que les lois ne sont plus adaptées.
36:51 Donc il faut changer de logiciel dans 50 sujets en France.
36:56 - Mais c'est parce qu'elle sauf que l'on ne va jamais assez loin.
36:59 Quand on dit de changer de logiciel, c'est la première maternité de France.
37:02 Gérald Darmanin a annoncé que pour être français,
37:05 il fallait que le père ou l'un des deux parents,
37:07 ce qui était incroyable jusqu'à présent, c'était trois mois.
37:09 On est passé à un an.
37:11 - C'était bien par rapport à avant.
37:13 - Mais il n'y a aucun résultat.
37:15 On sait bien qu'avec l'immigration illégale, ça ne sert à rien.
37:17 - Si vous ne changez pas de logiciel sur ce sujet, comme sur d'autres,
37:21 on pourrait multiplier.
37:23 - C'est tout. Vous êtes aujourd'hui...
37:25 Il y aura un choix de société à faire
37:27 entre ceux qui proposeront des choses nouvelles.
37:29 - Les droits du son, droits du sol...
37:31 - Vous voyez bien que tout ce que nous faisons depuis 40 ans,
37:33 globalement, ne marche pas.
37:35 On peut continuer, mais dans tous les domaines.
37:38 Donc peut-être faut-il une révolution culturelle.
37:41 Peut-être changer de logiciel.
37:44 Mais faire un grand débat national.
37:46 Et interroger les Français, bien sûr.
37:49 Un fabricant de jouets a lancé hier un nouveau modèle de poupée Barbie.
37:54 Cette figurine est porteuse de la Trisomie 21.
37:58 Évidemment, on ne peut pas exclure que Mattel veuille se faire de la publicité.
38:04 La preuve, c'est qu'on parle ce soir de cette marque-là.
38:07 Mais au-delà de ça, ce qu'on peut trouver intéressant,
38:10 c'est que ceux qui souffrent de Trisomie 21
38:15 soient considérés au fond comme les autres.
38:19 C'est ça que je trouve intéressant dans cette démarche.
38:22 C'est-à-dire de ne pas les mettre à l'écart de la société.
38:25 Qu'ils puissent être aussi une poupée qu'on achète.
38:29 Ou en tout cas, la reproduction d'une poupée qu'on achète.
38:32 Je voulais qu'on écoute Eleonore Lanou, qui est l'ambassadrice de Mattel.
38:37 Elle-même est conseillère municipale à Arras.
38:41 Et elle souffre, évidemment, elle est porteuse plus exactement de Trisomie 21.
38:47 Elle est mignonne comme tout.
38:52 J'aime bien ses yeux obliques, sa petite taille.
38:58 Et elle est coquette comme moi.
39:02 Elle est ambassadrice en France.
39:06 Et il y a l'ambassadrice en Grande-Bretagne que je vous propose d'écouter,
39:09 qui est de la même manière porteuse du gène de Trisomie 21.
39:15 La toute première Barbie trisomique me ressemble.
39:20 Elle est belle et je l'adore.
39:23 Quand j'ai vu Barbie pour la première fois, je me suis demandé ce qui se passait.
39:27 Un peu bouleversée, disons que j'ai été ravie.
39:32 Elle est adorable, j'aime beaucoup ses yeux en amande, sa petite taille.
39:36 Et elle est mignonne, tout comme moi.
39:39 Ce que je trouve intéressant, je le répète, c'est la place du handicap dans notre société.
39:43 Même si Mattel...
39:46 C'est très bien, c'est une très belle initiative, évidemment, pour remettre en lumière ces personnes.
39:53 Même si Mattel, évidemment, il peut avoir des intérêts cachés.
39:56 Il y a encore beaucoup de choses à faire, mais concernant la Trisomie 21,
40:01 il y a quand même un véritable scandale dans notre pays.
40:03 C'est que 98% de ces enfants sont aujourd'hui avortés.
40:07 Et que quand vous êtes enceinte d'un enfant trisomique,
40:10 on fait tout pour vous faire avorter le plus tard possible.
40:13 C'est ce qu'on appelle le diagnostic préimplantatoire.
40:16 Je peux vous dire qu'il y a des femmes qui sont traumatisées.
40:19 Il y a des familles qui sont traumatisées parce qu'on ne les laisse pas vouloir mettre au monde ces enfants-là.
40:24 Donc c'est très bien qu'il y ait cette prise de conscience.
40:26 Moi, je trouve que c'est quand même un petit peu trop marketing pour être honnête.
40:29 Donc c'est très bien.
40:31 Mais n'oublions pas, n'oublions pas quand même que ces enfants n'ont plus le droit de vivre et de naître.
40:36 C'est dur ce que vous dites.
40:38 Mais c'est très juste.
40:39 Non, mais je le dis.
40:40 Vous ne le saurez pas, ça.
40:41 Oui, mais c'est juste.
40:42 On en a largement parlé, bien entendu, au moment du droit bioéthique.
40:45 Le chiffre que vous avez donné, 98%, n'est pas bon, c'est 77%.
40:48 Mais peu importe.
40:50 Comment dire ?
40:52 Vous semblez dire que ces femmes ou ces hommes ou ces couples souhaiteraient qu'un enfant naisse trisomique.
41:03 C'est ce que vous semblez dire.
41:05 Non.
41:06 C'est souvent le choix des parents qui ne souhaitent pas voir naître dans leur famille, avoir un enfant trisomique.
41:13 C'est souvent ça, c'est leur choix.
41:15 Il y a des parents qui veulent quand même accueillir ces grossesses.
41:17 C'est ça, voilà.
41:18 Il y a de formidables témoignages qui accueillent de ces parents.
41:22 Mais du corps médical qui vous dit ça va être un enfer toute votre vie.
41:26 Mais moi j'ai des amis qui ont été confrontés à ça.
41:28 J'ai fait une émission d'enquête d'esprit sur ce sujet, Pascal.
41:30 Il y avait une maman qui a témoigné que jusqu'au septième mois, on a voulu lui faire passer son enfant.
41:36 Pardonnez-moi l'expression.
41:37 J'ai fait une émission d'enquête d'esprit sur le handicap.
41:39 C'est une responsabilité très lourde et que ce n'est pas simple.
41:47 Ce n'est pas simple mais on peut vous laisser le choix.
41:49 Mais vous avez parfaitement raison.
41:51 Mais convenez que si effectivement et dans la période, on le sait quand d'ailleurs ?
41:57 On le sait assez tôt, de toute façon.
41:59 On le sait dans les premières semaines.
42:01 Dans les premières échographies, c'est la mesure de la nuque notamment.
42:05 C'est deux mois et demi.
42:07 Convenez qu'on ne va pas se raconter de salades.
42:12 Je comprends des parents qui ne veulent pas ou qui ont peur ou qui ne se sentent pas suffisamment responsables ou démunis.
42:21 Mais le corps médical n'a pas à...
42:25 Il ne faut pas que le corps médical...
42:27 Il faut laisser les parents qui veulent voir naître cet enfant, qu'ils naissent.
42:30 Le corps médical n'a pas à faire pression pour qu'ils ne naissent pas.
42:33 C'est ça qui est choquant.
42:35 J'entends, mais le corps médical sait aussi, peut-être il a l'expérience de savoir qu'elles seront parfois la vie de ses enfants.
42:40 Mais si les parents l'acceptent ?
42:42 C'est la cohérence de cette société inclusive.
42:45 Vous savez, on parle d'inclusion.
42:47 Je trouve qu'il ne faut pas cacher sa joie par rapport à cette initiative.
42:50 Je trouve que tant mieux.
42:52 Et s'il y a des gens qui gagnent de l'argent là-dessus, ça ne me dérange absolument pas.
42:54 Je n'ai aucun problème avec ça.
42:56 Mais si on entend parler beaucoup de la société inclusive, dans ce cas-là, il faut qu'elle soit inclusive du début à la fin.
43:01 Et qu'on propose l'inclusion des débuts.
43:05 Après, le paradoxe de Barbie et de Mattel, c'est que cette initiative que je salue,
43:10 elle est un peu cocasse quand même, quand on réfléchit à l'histoire de Barbie.
43:13 C'est-à-dire qu'elle est presque antinomique.
43:15 C'est-à-dire que la conception même de Barbie, c'est une fille exceptionnelle, un peu surfaite, une beauté artificielle, etc.
43:22 Donc qu'on veuille, vous montriez tout à l'heure des images assez jolies,
43:25 où on voyait des Barbies en fauteuil roulant, des unijambistes, des personnes avec des maladies de peau, etc.
43:29 Oui, moi je salue cette initiative, mais ça s'oppose à l'histoire même de Barbie, qui est de fait exceptionnelle.
43:35 Jamais, dans toute l'histoire de l'humanité, toutes les femmes n'ont été blondes avec un mètre cent quatorze et une taille de guêpe.
43:40 On va terminer. C'est un sujet vraiment délicat et très lourd, évidemment, à évoquer.
43:45 D'abord, je vous remercie de votre courage et qu'on peut toujours vous écouter.
43:50 On sait votre engagement sur ces sujets-là.
43:53 Avec Charlotte Dornelas, c'est un rapport que vous avez parfois différent d'autres,
43:59 puisqu'il y a quelque chose qui est essentiel dans votre démarche, il faut le dire, c'est la foi.
44:03 Donc ça change.
44:05 Non, mais il faut reconnaître que 100% des catholiques sont effectivement...
44:08 Enfin, 100%, non.
44:09 Ça change forcément.
44:10 Les catholiques sont prêts à accueillir ces enfants-là et à se battre pour les accueillir. C'est vrai.
44:15 L'information du soir, et je pense qu'Olivier va la développer, vient de tomber à l'instant.
44:20 C'est le Parisien qui donne cette information.
44:24 30 000 cartons rouges et 10 000 sifflets seront distribués par les syndicats avant la finale de la Coupe de France.
44:33 Donc d'abord, je ne sais même pas s'ils pourront le faire, bien évidemment,
44:38 mais ça montre que la finale de la Coupe de France, qui arrive samedi, qui va opposer d'ailleurs Nantes à Toulouse,
44:46 sera sous haute surveillance.
44:50 Les supporters recevront 30 000 cartons rouges et 10 000 sifflets avant le début de la finale de la Coupe de France,
44:55 lors de l'entrée d'Emmanuel Macron.
44:58 Je ne sais même pas si ces sifflets vont pouvoir entrer dans le stade.
45:02 Je ne sais pas comment ça va se passer.
45:04 La promesse pour les Jeux Olympiques et la Coupe du Monde de rugby.
45:07 On n'en est pas là.
45:08 Mais déjà, samedi soir, c'est une soirée importante, bien sûr, qui va marquer forcément les esprits.
45:15 Vous aurez 80 000 personnes dans un stade de football.
45:20 A priori, ils sont là pour regarder un match.
45:22 Je ne suis pas sûr que les supporters de Nantes ou de Toulouse soient forcément contre Emmanuel Macron
45:26 ou contre la réforme de la retraite.
45:28 Je ne pense pas qu'ils seront venus là pour ça.
45:30 Olivier Benkemoun.
45:34 Trois questions qui se posent.
45:35 Un, est-ce qu'Emmanuel Macron va descendre sur la pelouse ?
45:38 Deux, est-ce que...
45:40 Je pense qu'il ne peut pas faire autrement et le connaissant un peu, j'allais dire, bravache,
45:44 comme il peut l'être parfois, je pense que là-dessus, il ne va pas se dégonfler.
45:49 Ce n'est pas son genre.
45:51 Est-ce que le sifflet ne sera pas interdit par la préfecture de police ?
45:54 Comment ?
45:55 Est-ce que le sifflet ne sera pas interdit par la préfecture de police, comme le sont les casseroles ?
45:59 Le sifflet ?
46:00 Oui, le sifflet.
46:01 Oui, c'est possible, vous avez raison.
46:02 Et troisième chose, est-ce qu'il ne faut pas...
46:04 C'est interdit, les sifflets dans les salles.
46:05 Normalement, c'est interdit.
46:06 Et troisième chose, est-ce qu'il ne faut pas sortir un carton et un sifflet
46:09 pour vous arrêter de vous battre avec Daniel Riolo ?
46:12 Ce matin, vous êtes un peu battu sur le plateau.
46:15 Didier Deschamps n'était pas d'accord.
46:17 C'était correct, mais viril.
46:18 Peut-être qu'on reverra cette séquence.
46:20 Correct, mais viril, comme on dit sur un terrain de...
46:22 Je ne sais pas d'où vient cette animosité, d'où ça vient, cette affaire de Didier Deschamps.
46:26 Les gens se demandent.
46:28 Moi, l'animosité pour Didier Deschamps ?
46:30 Riolo, vous...
46:31 Non, c'est parce que Didier Deschamps est un génie.
46:34 Oui.
46:35 En tout cas, je blague, mais évidemment, Didier Deschamps a tout...
46:38 Non, mais Didier Deschamps a tout réussi.
46:40 Et je m'étonne parfois, j'ai envie de dire aux gens, mais qui êtes-vous ?
46:43 On peut toujours critiquer tout,
46:45 mais voilà quelqu'un qui a gagné la Ligue des champions comme joueur,
46:49 qui a gagné la Coupe du Monde comme joueur,
46:51 qui a gagné la Coupe du Monde comme entraîneur,
46:54 qui a une carrière comme aucun footballeur n'a en France.
46:58 Vous entendez bien, aucun.
46:59 Alors, on peut toujours critiquer tout le monde, bien évidemment.
47:02 Mais...
47:03 Alors, on peut critiquer sur le jeu, sur ceci, sur cela, à la marge,
47:06 mais on peut surtout le remercier d'abord,
47:08 le saluer ensuite et puis dire que c'est bien pour le foot français, c'est tout.
47:11 Eh bien, un homme n'est pas d'accord, c'est Daniel Riveux.
47:13 Oui, il a raison.
47:14 Il a raison de ne pas être d'accord s'il veut, mais voilà.
47:18 Bon, j'ai compris, il faut me rendre.
47:20 Ça fait dix fois qu'on me dit "il faut me rendre".
47:21 Je vais rendre, je vous jure, je vais rendre.
47:24 Je vais rendre l'antenne, bien sûr.
47:25 Jean-Luc Lombard était à l'arrêt des actions,
47:27 Philippe était à la vision, Charlotte était au son.
47:30 Merci à Samuel Vasselin, à Thomas Saint-Jean et à Maxime Leguet.
47:34 Il est 20h56.
47:35 Olivier Benquemoun, dans une seconde.
47:37 Julien Pasquier à 10h.
47:39 Mais soyez avec lui parce que maintenant, c'est difficile.
47:43 C'est difficile, il faut vraiment l'aider, Julien.
47:45 Envoyez des messages si vous voulez.
47:46 Aidez-le parce qu'il est en difficulté sur le corps du football.
47:50 Bonne soirée.
47:51 [Rires]