Invités :
Jacques Remillier, Député UMP de l'Isère
Kofi Yamgnane, Ancien ministre de l'Intégration
La décolonisation a laissé des traces dans les relations entre la France et les pays d'Afrique. De l'Afrique du nord à l'Afrique subsaharienne des intérêts communs sont nés et ont grandi entre les gouvernements français et africains des ex-colonies depuis De Gaulle. Des sociétés comme Elf, Bouygues ou Bolloré ont ancré une grande partie de leurs activités dans ces pays.
Dans les années 70, Félix Houphouët-Boigny président de la Côte d'Ivoire, lance pour parler de ces relations, la notion de « France-Afrique ». Une expression que François-Xavier Verschave créateur de l'association "Survie" et observateur des liens obscurs qui rattachent la nation française à ces pays, transformera en "françafrique". Il dénonce, avec d'autres, la logique de réseaux qui anime cette zone : réseaux politiques de Jacques Foccart ou de Charles Pasqua réseaux industriels, réseaux militaires et même services secrets. La partie cachée de l'iceberg franco-africain serait l'un des coins les plus sombres de la République.
Nicolas Sarkozy lors de son discours de Cotonou en mai 2006 promettait de mettre fin à ces relations qualifiées de quasi incestueuses. Il affichait clairement sa volonté de les normaliser. Mais une fois arrivé à l'Elysée sa position a évolué et l'on se demande aujourd'hui ce qui motive ces changements.
Le rapport d'information remis par Jacques Remiller député UMP de l'Isère, à la Commission des Affaires Etrangères, mercredi 17 Décembre, fera-t'il la lumière sur la situation actuelle ?
Nous reviendrons sur le contenu de ce rapport et sur l'état des lieux des relations politiques et économiques entre la France et l'Afrique...
Jacques Remillier, Député UMP de l'Isère
Kofi Yamgnane, Ancien ministre de l'Intégration
La décolonisation a laissé des traces dans les relations entre la France et les pays d'Afrique. De l'Afrique du nord à l'Afrique subsaharienne des intérêts communs sont nés et ont grandi entre les gouvernements français et africains des ex-colonies depuis De Gaulle. Des sociétés comme Elf, Bouygues ou Bolloré ont ancré une grande partie de leurs activités dans ces pays.
Dans les années 70, Félix Houphouët-Boigny président de la Côte d'Ivoire, lance pour parler de ces relations, la notion de « France-Afrique ». Une expression que François-Xavier Verschave créateur de l'association "Survie" et observateur des liens obscurs qui rattachent la nation française à ces pays, transformera en "françafrique". Il dénonce, avec d'autres, la logique de réseaux qui anime cette zone : réseaux politiques de Jacques Foccart ou de Charles Pasqua réseaux industriels, réseaux militaires et même services secrets. La partie cachée de l'iceberg franco-africain serait l'un des coins les plus sombres de la République.
Nicolas Sarkozy lors de son discours de Cotonou en mai 2006 promettait de mettre fin à ces relations qualifiées de quasi incestueuses. Il affichait clairement sa volonté de les normaliser. Mais une fois arrivé à l'Elysée sa position a évolué et l'on se demande aujourd'hui ce qui motive ces changements.
Le rapport d'information remis par Jacques Remiller député UMP de l'Isère, à la Commission des Affaires Etrangères, mercredi 17 Décembre, fera-t'il la lumière sur la situation actuelle ?
Nous reviendrons sur le contenu de ce rapport et sur l'état des lieux des relations politiques et économiques entre la France et l'Afrique...
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