Le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle par la voie de Tours et le Camino Del Norte depuis Paris, Tour Saint-Jacques.
59ème étape de Villahormes à La Isla le 12 octobre 2017 départ à 10h00 arrivée à 19h45 – 37 Km, 9h15 de marche pause comprise.
Province de Cantabrie, dans la communauté autonome de la Cantabrie, Espagne.
Je suis parti du jour au lendemain sur ce chemin. Je n’ai pas eu le temps de prévenir grand monde de mon envie de sauter le grand pas et leur dire que je partais pour trois mois. En deux mois et demi et à mesure de mon avancée, j’ai eu de plus en plus de nouvelles des uns et des autres. Il n’y avait pas un jour où mes pensées n’allaient pas droit à tous ceux qui ont fait ce que je suis, pour qui j’ai de l’affection, la plus grande admiration. À ce groupe d’amis inestimable descendu tout droit de la planète Plum’Art, à tous mes proches… À ma Mère paix à son âme, bien plus omniprésente en moi que jamais, à mon Père paix à son âme, puis à mon Grand Frère paix à son âme, qui ne m’a jamais quitté et qui ne me quittera plus jamais. À nous deux, en nous deux, pour nous deux, nous ne faisons plus qu’un.
Nous partons tranquillement de bon matin après avoir passé la nuit à Villahormes dans une albergue faisant office de gîte, d’épicerie et de restaurant. Nous avons pu rejoindre un bon nombre de pèlerins que nous sommes amenés à retrouver tous les soirs dans ces refuges isolés en plein cœur de la montagne. Dans ces zones reculées soyez prévoyant en ayant toujours quelque chose à manger dans votre sac, du pain, du fromage, des pâtes ou même des fruits tels que bananes, pommes ou encore du raisin, ça aide. Il peut arriver de tomber sur des albergues n’ayant que le lit, la douche et une petite cuisine, sans commerces ni restaurants aux alentours. Les nuits sont de plus en plus fraiches, peu propices à de longues veillées. Au petit matin ce n’est guère mieux, il est prudent de partir bien couvert, le temps de se réchauffer après la première heure de marche.
Marco, Sylvain et moi prenions la route en direction de La Isla en abordant notre journée bien plus tard que d’habitude. La Isla était à une quarantaine de kilomètres et Sylvain ne se sentait pas l’envie de faire cette distance aujourd’hui, et préférait s’arrêter à Vega, douze kilomètres avant. Je serais bien resté avec Sylvain si je n’étais pas limité dans le temps, mais je ne pouvais plus me permettre de raccourcis ou pauses inutiles. Et puis je ne me fais pas de souci pour Sylvain, il pourra toujours me rattraper comme cela c’était déjà produit auparavant, ou encore tomber sur lui inopinément par la magie du chemin. Quant à Marco il avait envie de s’offrir une nuit à l’hôtel à La Isla et profiter d’un repos bien mérité d’une journée à la mer. D’accord pour la route et l’hôtel avec Marco, mais sitôt levé je reprendrais ma route en direction de Villaviciosa comme convenu.
Qu’on ne me parle plus de pauses, de repos, de haltes. J'ai juste envie de marcher encore et encore, d’aller de l
59ème étape de Villahormes à La Isla le 12 octobre 2017 départ à 10h00 arrivée à 19h45 – 37 Km, 9h15 de marche pause comprise.
Province de Cantabrie, dans la communauté autonome de la Cantabrie, Espagne.
Je suis parti du jour au lendemain sur ce chemin. Je n’ai pas eu le temps de prévenir grand monde de mon envie de sauter le grand pas et leur dire que je partais pour trois mois. En deux mois et demi et à mesure de mon avancée, j’ai eu de plus en plus de nouvelles des uns et des autres. Il n’y avait pas un jour où mes pensées n’allaient pas droit à tous ceux qui ont fait ce que je suis, pour qui j’ai de l’affection, la plus grande admiration. À ce groupe d’amis inestimable descendu tout droit de la planète Plum’Art, à tous mes proches… À ma Mère paix à son âme, bien plus omniprésente en moi que jamais, à mon Père paix à son âme, puis à mon Grand Frère paix à son âme, qui ne m’a jamais quitté et qui ne me quittera plus jamais. À nous deux, en nous deux, pour nous deux, nous ne faisons plus qu’un.
Nous partons tranquillement de bon matin après avoir passé la nuit à Villahormes dans une albergue faisant office de gîte, d’épicerie et de restaurant. Nous avons pu rejoindre un bon nombre de pèlerins que nous sommes amenés à retrouver tous les soirs dans ces refuges isolés en plein cœur de la montagne. Dans ces zones reculées soyez prévoyant en ayant toujours quelque chose à manger dans votre sac, du pain, du fromage, des pâtes ou même des fruits tels que bananes, pommes ou encore du raisin, ça aide. Il peut arriver de tomber sur des albergues n’ayant que le lit, la douche et une petite cuisine, sans commerces ni restaurants aux alentours. Les nuits sont de plus en plus fraiches, peu propices à de longues veillées. Au petit matin ce n’est guère mieux, il est prudent de partir bien couvert, le temps de se réchauffer après la première heure de marche.
Marco, Sylvain et moi prenions la route en direction de La Isla en abordant notre journée bien plus tard que d’habitude. La Isla était à une quarantaine de kilomètres et Sylvain ne se sentait pas l’envie de faire cette distance aujourd’hui, et préférait s’arrêter à Vega, douze kilomètres avant. Je serais bien resté avec Sylvain si je n’étais pas limité dans le temps, mais je ne pouvais plus me permettre de raccourcis ou pauses inutiles. Et puis je ne me fais pas de souci pour Sylvain, il pourra toujours me rattraper comme cela c’était déjà produit auparavant, ou encore tomber sur lui inopinément par la magie du chemin. Quant à Marco il avait envie de s’offrir une nuit à l’hôtel à La Isla et profiter d’un repos bien mérité d’une journée à la mer. D’accord pour la route et l’hôtel avec Marco, mais sitôt levé je reprendrais ma route en direction de Villaviciosa comme convenu.
Qu’on ne me parle plus de pauses, de repos, de haltes. J'ai juste envie de marcher encore et encore, d’aller de l
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