Le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle par la voie de Tours et le Camino Del Norte depuis Paris, Tour Saint-Jacques.
58ème étape de Buelna à Villahormes le 11 octobre 2017 départ à 09h30 arrivée à 18h00 – 33 Km, 8h30 de marche pause comprise.
Province de Cantabrie et des Asturies, dans la communauté autonome de la Cantabrie et uniprovinciale d’Espagne.
Nous commençons notre journée par longer la mer, avant de prendre notre bonne dose de montées et de descentes à travers de nombreuses vallées dominées par les montagnes. Je suis heureux de partir de bon matin par beau temps, un soleil prometteur tout le long de cette randonnée qui me mènera à Villahormes. Je suis sûr qu’elle sera pleine de surprises, comme celles d’avant et toutes celles à venir. San Vincente De La Barquera avant-hier, Buelna hier, aujourd’hui Villarhormes et La Isla pour demain, c’est le dépaysement total à quelques encablures de mon vieux pays qu’est la France. Inutile de partir pour des destinations lointaines, comme j’en avais souvent pris l’habitude, pour trouver chaussure à son pied. L’expérience m’a démontré que rien ne sert de courir par monts et par vaux en quête d’absolu, alors que tout est à porté de main, sous nos yeux. Nous n’avons plus qu’à nous servir. Quelque soit le domaine, la démarche reste la même il n’y a que le produit qui change.
Je suis à mi-chemin et la beauté du paysage me prend aux tripes, me faisant oublier toutes les difficultés. Ce chemin aux multiples facettes m’inspire. Enfin je respire devant tant d’espace, entre l’azur du ciel et le vert de l’espoir. Je me laisse aspirer par cette route vertigineuse où tout n’est que lien, entre un chemin se jetant dans un sous bois pour réapparaitre au bord d’une route, vous amenant dans un lieu-dit, un bourg, un village, une ville, la ville. Je ne suis pas encore arrivé au bout du bout, il me presse de poursuivre cette aventure comme je le souhaitais avant de quitter la France. Cette première partie française m’aura servi de terrain d’entrainement pour mieux appréhender le Camino Del Norte, pour finalement me l’approprier. Chaque jour qui passe je vais de surprise en surprise. Chaque nouvelle étape, on croit que c’est la plus belle, la plus bénéfique, mais il n’en est rien. Parfois une seule chose, un déclic peuvent nous mener à un état de grâce comme je le vis actuellement.
C’est un réel plaisir d’avoir rencontré Sylvain et Marco, chacun parcourant à sa manière ce périple ouvert à tous. Tantôt ensemble, tantôt séparés, prenant garde de toujours nous suivre à la trace, usant de « Radio Camino » à la moindre occasion. Depuis que j’ai posé les pieds en Espagne, je me sens monter en puissance, comme je le prévoyais. Un périple de trois mois laisse forcément le temps d’atteindre sa vitesse de croisière et d’avancer en mode pilotage automatique…
Ultreïa.
Toutes les images, vidéos et montages ont été effectués à partir d’un Iphone 6S+ IMovie pendant le Camino, entre août, septembre, octobre 2017 et publié sur h
58ème étape de Buelna à Villahormes le 11 octobre 2017 départ à 09h30 arrivée à 18h00 – 33 Km, 8h30 de marche pause comprise.
Province de Cantabrie et des Asturies, dans la communauté autonome de la Cantabrie et uniprovinciale d’Espagne.
Nous commençons notre journée par longer la mer, avant de prendre notre bonne dose de montées et de descentes à travers de nombreuses vallées dominées par les montagnes. Je suis heureux de partir de bon matin par beau temps, un soleil prometteur tout le long de cette randonnée qui me mènera à Villahormes. Je suis sûr qu’elle sera pleine de surprises, comme celles d’avant et toutes celles à venir. San Vincente De La Barquera avant-hier, Buelna hier, aujourd’hui Villarhormes et La Isla pour demain, c’est le dépaysement total à quelques encablures de mon vieux pays qu’est la France. Inutile de partir pour des destinations lointaines, comme j’en avais souvent pris l’habitude, pour trouver chaussure à son pied. L’expérience m’a démontré que rien ne sert de courir par monts et par vaux en quête d’absolu, alors que tout est à porté de main, sous nos yeux. Nous n’avons plus qu’à nous servir. Quelque soit le domaine, la démarche reste la même il n’y a que le produit qui change.
Je suis à mi-chemin et la beauté du paysage me prend aux tripes, me faisant oublier toutes les difficultés. Ce chemin aux multiples facettes m’inspire. Enfin je respire devant tant d’espace, entre l’azur du ciel et le vert de l’espoir. Je me laisse aspirer par cette route vertigineuse où tout n’est que lien, entre un chemin se jetant dans un sous bois pour réapparaitre au bord d’une route, vous amenant dans un lieu-dit, un bourg, un village, une ville, la ville. Je ne suis pas encore arrivé au bout du bout, il me presse de poursuivre cette aventure comme je le souhaitais avant de quitter la France. Cette première partie française m’aura servi de terrain d’entrainement pour mieux appréhender le Camino Del Norte, pour finalement me l’approprier. Chaque jour qui passe je vais de surprise en surprise. Chaque nouvelle étape, on croit que c’est la plus belle, la plus bénéfique, mais il n’en est rien. Parfois une seule chose, un déclic peuvent nous mener à un état de grâce comme je le vis actuellement.
C’est un réel plaisir d’avoir rencontré Sylvain et Marco, chacun parcourant à sa manière ce périple ouvert à tous. Tantôt ensemble, tantôt séparés, prenant garde de toujours nous suivre à la trace, usant de « Radio Camino » à la moindre occasion. Depuis que j’ai posé les pieds en Espagne, je me sens monter en puissance, comme je le prévoyais. Un périple de trois mois laisse forcément le temps d’atteindre sa vitesse de croisière et d’avancer en mode pilotage automatique…
Ultreïa.
Toutes les images, vidéos et montages ont été effectués à partir d’un Iphone 6S+ IMovie pendant le Camino, entre août, septembre, octobre 2017 et publié sur h
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