Le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle par la voie de Tours et le Camino Del Norte depuis Paris, Tour Saint-Jacques.
68ème étape de Grandas De Salime à Fonsagrada, et 6ème étape du Primitivo le 21 octobre 2017 départ à 08h45 arrivée à 15h45 – 28 Km, 7h00 de marche pause comprise.
Province des Asturies, (Principauté des Asturies), Asturias et de la province de Lugo, communauté autonome de Galice, Espagne.
Aujourd’hui, comme tout le monde, je décide de partir de bonne heure en direction de Fonsagrada, la première étape en terre de Galice avec trois cols à monter puis à redescendre, avant de remonter sur la fin du parcours. Ce matin le temps est couvert, l’air est humide et la température douce. Le jeu des lumières et le bal des couleurs se faisant, le soleil illumine petit à petit tous ces panoramas à perte de vue, bien avant que le ciel ne se dévoile. Nous marchons en groupe, le temps que chacun puisse trouver sa cadence. Nous aurons par la suite l’occasion de nous recroiser en chemin, le temps d’une pause ou d’un déjeuner. Très vite je passais de l’un à l’autre, de Sylvain d’une part à Isadora et Marco d’autre part. Depuis notre rencontre une semaine auparavant sur la route de Pola De Siero, ces deux là ne faisaient plus qu’un, pour le meilleur et pour le pire...
Je suis surpris dès notre entrée en Galice par le tracé du camino. Sur le bas côté une borne blanche est posée tous les deux cents cinquante mètres. Avec dessus le logo de la coquille européenne sur fond bleu, et gravée en dessous la flèche jaune indiquant la direction. Pour couronner le tout en bas est inscrit le nombre de kilomètres restant jusqu’à Santiago de Compostela. C’est ainsi que vous vous mettez à soustraire borne après borne, pour voir si le compte y est, avec la précision de trois chiffres après la virgule. Vous ne voyez plus le temps passer et vous finissez par ne faire qu’une bouchée de ces vingt-huit kilomètres, au milieu de toutes ces éoliennes vous attendant à chaque sommet.
À deux heures de mon arrivée j’ai fait la connaissance d’un américain d’origine mexicaine, avec lequel j’ai terminé l’étape, mais pas dans les mêmes conditions qu’’Easy Life, comme j’aime à le surnommer. Il n’avait plus grand-chose de mexicain et raisonnait à l’américaine du tout service, où tout s’achète et tout se vend. Il avait recours à une société de livraison, prenant et déposant ses bagages dans chaque albergue choisi vingt-quatre heures à l’avance. Il ne lui restait plus qu’à marcher avec sa gamelle du jour et sa gourde. Elle n’est pas belle la vie... Décidément on trouve de tout sur ce chemin, tout comme il faut de tout pour faire un monde…
Ultreïa.
Toutes les images, vidéos et montages ont été effectués à partir d’un Iphone 6S+ IMovie pendant le Camino, entre août, septembre, octobre 2017 et publié sur https://m.facebook.com/nawac7alilapointe, l’année dernière dans sa totalité.
https://m.youtube.com/user/Nawac7
http://www.dailymotion.com/Nawac7
https://m.facebook.com/nawac7alil
68ème étape de Grandas De Salime à Fonsagrada, et 6ème étape du Primitivo le 21 octobre 2017 départ à 08h45 arrivée à 15h45 – 28 Km, 7h00 de marche pause comprise.
Province des Asturies, (Principauté des Asturies), Asturias et de la province de Lugo, communauté autonome de Galice, Espagne.
Aujourd’hui, comme tout le monde, je décide de partir de bonne heure en direction de Fonsagrada, la première étape en terre de Galice avec trois cols à monter puis à redescendre, avant de remonter sur la fin du parcours. Ce matin le temps est couvert, l’air est humide et la température douce. Le jeu des lumières et le bal des couleurs se faisant, le soleil illumine petit à petit tous ces panoramas à perte de vue, bien avant que le ciel ne se dévoile. Nous marchons en groupe, le temps que chacun puisse trouver sa cadence. Nous aurons par la suite l’occasion de nous recroiser en chemin, le temps d’une pause ou d’un déjeuner. Très vite je passais de l’un à l’autre, de Sylvain d’une part à Isadora et Marco d’autre part. Depuis notre rencontre une semaine auparavant sur la route de Pola De Siero, ces deux là ne faisaient plus qu’un, pour le meilleur et pour le pire...
Je suis surpris dès notre entrée en Galice par le tracé du camino. Sur le bas côté une borne blanche est posée tous les deux cents cinquante mètres. Avec dessus le logo de la coquille européenne sur fond bleu, et gravée en dessous la flèche jaune indiquant la direction. Pour couronner le tout en bas est inscrit le nombre de kilomètres restant jusqu’à Santiago de Compostela. C’est ainsi que vous vous mettez à soustraire borne après borne, pour voir si le compte y est, avec la précision de trois chiffres après la virgule. Vous ne voyez plus le temps passer et vous finissez par ne faire qu’une bouchée de ces vingt-huit kilomètres, au milieu de toutes ces éoliennes vous attendant à chaque sommet.
À deux heures de mon arrivée j’ai fait la connaissance d’un américain d’origine mexicaine, avec lequel j’ai terminé l’étape, mais pas dans les mêmes conditions qu’’Easy Life, comme j’aime à le surnommer. Il n’avait plus grand-chose de mexicain et raisonnait à l’américaine du tout service, où tout s’achète et tout se vend. Il avait recours à une société de livraison, prenant et déposant ses bagages dans chaque albergue choisi vingt-quatre heures à l’avance. Il ne lui restait plus qu’à marcher avec sa gamelle du jour et sa gourde. Elle n’est pas belle la vie... Décidément on trouve de tout sur ce chemin, tout comme il faut de tout pour faire un monde…
Ultreïa.
Toutes les images, vidéos et montages ont été effectués à partir d’un Iphone 6S+ IMovie pendant le Camino, entre août, septembre, octobre 2017 et publié sur https://m.facebook.com/nawac7alilapointe, l’année dernière dans sa totalité.
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