Un film de José Vieira
Pour plus d’informations : Drôle de mai à La Huit Production
“Aux premiers beaux jours, le bidonville devenait comme un village. Quand le printemps revenait, la boue commençait à sécher. Le dimanche il y avait des bals, les familles se retrouvaient. Il flottait dans l’air un parfum de nostalgie encore toute fraîche. Mais au printemps 68, vers la mi-mai, l’air devint soudain irrespirable. L’atmosphère s’empoisonna des rumeurs les plus folles et des peurs les plus irrationnelles.” “Qui étions-nous pour avoir si peur des événements de mai ? D'où sortaient ces étrangers inquiets qui se crevaient à la tâche pour revenir au plus vite au pays qu’ils avaient fui. Qui étaient ces paysans portugais qui n’avaient que le rêve immense de sortir de la misère ? D’où venait cette main d’oeuvre étrangère qui construisait des villes et qui habitait des baraques devant des murailles de tours et d’immeubles ? Quelle était la vie de ces immigrés embourbés dans les premières années de l’immigration ?” Chronique d’un bidonville en mai 68, le film s’articule autour du récit d’un homme en quête de l’histoire des immigrés portugais pris dans la tourmente des événements. Partant de ses souvenirs, se confrontant aux récits des autres et aux images d’époque, il tente ainsi de construire une mémoire collective des années de boue.
Pour plus d’informations : Drôle de mai à La Huit Production
“Aux premiers beaux jours, le bidonville devenait comme un village. Quand le printemps revenait, la boue commençait à sécher. Le dimanche il y avait des bals, les familles se retrouvaient. Il flottait dans l’air un parfum de nostalgie encore toute fraîche. Mais au printemps 68, vers la mi-mai, l’air devint soudain irrespirable. L’atmosphère s’empoisonna des rumeurs les plus folles et des peurs les plus irrationnelles.” “Qui étions-nous pour avoir si peur des événements de mai ? D'où sortaient ces étrangers inquiets qui se crevaient à la tâche pour revenir au plus vite au pays qu’ils avaient fui. Qui étaient ces paysans portugais qui n’avaient que le rêve immense de sortir de la misère ? D’où venait cette main d’oeuvre étrangère qui construisait des villes et qui habitait des baraques devant des murailles de tours et d’immeubles ? Quelle était la vie de ces immigrés embourbés dans les premières années de l’immigration ?” Chronique d’un bidonville en mai 68, le film s’articule autour du récit d’un homme en quête de l’histoire des immigrés portugais pris dans la tourmente des événements. Partant de ses souvenirs, se confrontant aux récits des autres et aux images d’époque, il tente ainsi de construire une mémoire collective des années de boue.
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