Une immersion dans les coulisses de la vogue des noix, qui nous entraîne dans une ferveur populaire où se mêlent les récits des forains, des bénévoles et des habitants de Firminy.
Chaque année, fin octobre, la ville de Firminy se métamorphose et se laisse envahir par la vogue. 250 manèges et 80 familles de forains investissent le centre-ville pendant près de trois semaines. Plus grande fête foraine d’Europe intra muros, la vogue des noix est aussi une des plus anciennes de France, des archives attestant de son existence dès 1507. Au fil des années, des relations d’amitié se sont nouées entre habitants sédentaires et forains nomades et près de 800 habitants s’investissent au sein du comité des fêtes.
A la manière d’un huis-clos, le film saisira depuis l’intérieur les rythmes et les temporalités qui caractérisent cette vogue tout en opérant une immersion au sein des trois espaces sociaux qui participent à sa mise en œuvre: avec les forains, les habitants et la municipalité.
Ce documentaire choral dessinera aussi en creux le portrait d’un monde forain pluriel et complexe et s’attachera à ces familles aujourd’hui mi-nomades mi-sédentaires. Un film qui questionne l’avenir de ces métiers et la transmission familiale d’un patrimoine en partie immatériel.
Chaque année, fin octobre, la ville de Firminy se métamorphose et se laisse envahir par la vogue. 250 manèges et 80 familles de forains investissent le centre-ville pendant près de trois semaines. Plus grande fête foraine d’Europe intra muros, la vogue des noix est aussi une des plus anciennes de France, des archives attestant de son existence dès 1507. Au fil des années, des relations d’amitié se sont nouées entre habitants sédentaires et forains nomades et près de 800 habitants s’investissent au sein du comité des fêtes.
A la manière d’un huis-clos, le film saisira depuis l’intérieur les rythmes et les temporalités qui caractérisent cette vogue tout en opérant une immersion au sein des trois espaces sociaux qui participent à sa mise en œuvre: avec les forains, les habitants et la municipalité.
Ce documentaire choral dessinera aussi en creux le portrait d’un monde forain pluriel et complexe et s’attachera à ces familles aujourd’hui mi-nomades mi-sédentaires. Un film qui questionne l’avenir de ces métiers et la transmission familiale d’un patrimoine en partie immatériel.
Category
📺
TVTranscription
00:00:00 "Les enfants de la vie"
00:00:04 "Les enfants de la vie"
00:00:09 "Les enfants de la vie"
00:00:13 "Les enfants de la vie"
00:00:17 "Les enfants de la vie"
00:00:21 "Les enfants de la vie"
00:00:25 "Les enfants de la vie"
00:00:29 "Les enfants de la vie"
00:00:33 "Les enfants de la vie"
00:00:38 "Les enfants de la vie"
00:00:43 "Les enfants de la vie"
00:00:48 "Les enfants de la vie"
00:00:53 "Les enfants de la vie"
00:00:58 "Les enfants de la vie"
00:01:02 "Les enfants de la vie"
00:01:07 "Les enfants de la vie"
00:01:12 "Les enfants de la vie"
00:01:17 "Les enfants de la vie"
00:01:22 "Les enfants de la vie"
00:01:27 "Les enfants de la vie"
00:01:31 "Les enfants de la vie"
00:01:36 "Les enfants de la vie"
00:01:40 "Les enfants de la vie"
00:01:45 "Les enfants de la vie"
00:01:50 "Les enfants de la vie"
00:01:55 "Les enfants de la vie"
00:02:00 "Les enfants de la vie"
00:02:05 "Les enfants de la vie"
00:02:09 "Les enfants de la vie"
00:02:14 "Les enfants de la vie"
00:02:19 "Les enfants de la vie"
00:02:24 "Les enfants de la vie"
00:02:29 "Les enfants de la vie"
00:02:34 "Les enfants de la vie"
00:02:38 "Les enfants de la vie"
00:02:43 "Les enfants de la vie"
00:02:48 "Les enfants de la vie"
00:02:53 "Les enfants de la vie"
00:02:58 "Les enfants de la vie"
00:03:03 "Les enfants de la vie"
00:03:07 "Les enfants de la vie"
00:03:12 "Les enfants de la vie"
00:03:17 "Les enfants de la vie"
00:03:22 "Les enfants de la vie"
00:03:27 "Les enfants de la vie"
00:03:32 "Les enfants de la vie"
00:03:36 "Les enfants de la vie"
00:03:41 "Les enfants de la vie"
00:03:46 "Les enfants de la vie"
00:03:51 "Les enfants de la vie"
00:03:56 "Les enfants de la vie"
00:04:01 "Les enfants de la vie"
00:04:05 "Les enfants de la vie"
00:04:10 "Les enfants de la vie"
00:04:15 "Les enfants de la vie"
00:04:20 "Les enfants de la vie"
00:04:25 "Les enfants de la vie"
00:04:30 "Les enfants de la vie"
00:04:35 Quand on finissait une fête foraine le dimanche soir,
00:04:38 je démontais le main-déj avec lui avant de partir à l'école le lundi matin.
00:04:42 Donc oui, j'avais commencé déjà.
00:04:45 Puis j'avais déjà ma petite barbe à papa à l'époque.
00:04:49 Donc tous nos enfants entre des fois 12, 13, 14, 15, 16 ans
00:04:56 ont une barbe à papa pour dire de commencer à connaître le monde du travail.
00:05:01 C'était une question d'imprégner notre monde.
00:05:06 À 16 ans, ma maman qui est décédée maintenant m'a donné sa pêche aux canards
00:05:17 et de la pêche aux canards juste avant de me marier.
00:05:22 Donc j'ai récupéré le ménage de mon père.
00:05:27 C'est vrai que petit à petit on fait les mêmes villages,
00:05:32 on fait les mêmes communes, on connaît du monde, on s'amuse avec les gens,
00:05:35 les gens nous reconnaissent, ils sont contents de nous voir arriver.
00:05:38 Et puis ce titre "Un train de vie" me plaît vraiment.
00:05:42 Montage, démontage, j'adore ça.
00:05:49 Monter, démonter mon ménage, j'adore.
00:05:52 Je prends du plaisir à le faire, sans bruit en plus.
00:05:56 Et tenir, je dirais pas que ça me déplaît, ça me plaît,
00:06:01 mais c'est pas pareil.
00:06:05 On va dire que j'ai mon stress quand je tiens mon ménage
00:06:09 parce que je suis toujours en train de surveiller la sécurité, la sécurité.
00:06:13 Maman, à la fin d'une journée, c'est très fatiguant de passer une journée à surveiller les enfants,
00:06:17 faire attention que le montage, démontage,
00:06:21 c'est pas de stress, c'est du plaisir.
00:06:24 On sait ce qu'on a à faire, on sait les entretiens qu'on a à faire,
00:06:28 on a des pannes des fois,
00:06:31 mais sinon, c'est deux choses complètement différentes.
00:06:35 Depuis 95,
00:06:44 en tant que ça fait 28,
00:06:47 entre 26 et 28 ans, qu'on vient à Firmini,
00:06:51 j'avais déjà cet emplacement-là.
00:06:55 Il y a eu des grandes transformations avec le temps.
00:06:59 Avant, il n'y avait pas tous ces décors, et mon père, il avait une bâche, elle était toute rouge.
00:07:03 Maintenant, on peut mettre des étoiles, on peut tout modifier, on peut tout mettre différent.
00:07:08 Mais le système de la FFIRMIN n'a pas changé.
00:07:13 [Bruit de voiture]
00:07:16 [Bruit de porte]
00:07:42 [Bruit de voiture]
00:07:46 [Bruit de voiture]
00:07:49 [Bruit de voiture]
00:07:55 [Bruit de voiture]
00:08:01 [Bruit de voiture]
00:08:05 [Bruit de voiture]
00:08:12 [Bruit de voiture]
00:08:15 [Bruit de voiture]
00:08:19 [Bruit de voiture]
00:08:24 [Bruit de voiture]
00:08:39 [Bruit de voiture]
00:08:42 [Bruit de voiture]
00:08:47 [Bruit de voiture]
00:08:51 [Bruit de voiture]
00:08:55 [Bruit de voiture]
00:08:59 [Bruit de voiture]
00:09:07 [Bruit de voiture]
00:09:10 [Bruit de voiture]
00:09:14 [Bruit de voiture]
00:09:18 [Bruit de voiture]
00:09:22 [Bruit de voiture]
00:09:26 [Bruit de voiture]
00:09:30 [Bruit de voiture]
00:09:35 [Bruit de voiture]
00:09:38 C'est mon père qui a commandé ce manège-là à 9, en 1975.
00:09:43 Et malheureusement, il n'a pas eu de chance.
00:09:47 Avant la livraison du manège, il a fait une crise cardiaque et il est mort sur le cou.
00:09:53 Il avait 50 ans.
00:09:56 Et donc, après, on s'est retrouvés, moi, puis mes frères et soeurs.
00:10:02 On a vendu un manège à Lachnie, et puis dans ce manège-là, on a vendu un, puis on a gardé le nouveau.
00:10:07 Après, on l'a exploité pour venir jusqu'à l'heure d'aujourd'hui.
00:10:12 À cette époque-là, c'était vraiment la nouveauté. Il n'y avait pas trop de manèges à Sainte-Aréthe.
00:10:21 Il y avait, bon, Lachnie, les autosquataires, un manège d'avion, une piste de karting, c'était tout.
00:10:27 Il n'y avait pas grand-chose.
00:10:31 À cette époque-là.
00:10:33 D'habitude, quand on arrive dans une ville, mettons, on a une place, la place, mettons, Tartampion, on va dire.
00:10:45 Tout le monde s'installe sur la place, mais ici, c'est toute la ville.
00:10:50 Les places de la ville, c'est les rues. C'est vrai qu'en France, il n'y en a pas beaucoup.
00:11:00 Les villes populaires, pour nous, c'est ce qui marche le mieux.
00:11:03 Ce n'est pas comme, si vous prenez, quand c'est bourgeois, c'est moins bon.
00:11:11 On n'intéresse pas tellement, nous, ces gens-là. En définitive, c'est les ouvriers qui nous font vivre.
00:11:17 Il faut dire les vérités.
00:11:20 Je situerais Fermini comme un privilège de faire une grande fête foraine comme ça.
00:11:38 Le privilège du reste de la saison, j'ai quand même quelques belles fêtes foraines, mais c'est surtout des petits villages de campagne.
00:11:46 C'est des gens qui ne profitent que les week-ends, donc ça n'a rien à voir.
00:11:50 Les apelous aiment leur fête foraine. Pour eux, c'est un événement qu'ils attendent depuis tous les ans, à cette date.
00:12:02 Quand on parle aux gens de ce que vous connaissez que Fermini, automatiquement, ils raccordent Fermini à la Vogue des Noirs.
00:12:09 Et ça, c'est impressionnant. Des gens de loin, des gens de très loin.
00:12:14 [Musique]
00:12:34 [Musique]
00:12:54 La ville, nous, personnellement, on a créé beaucoup de liens parce que quand j'étais jeune avec mes parents, on est à Fermini début septembre.
00:13:00 On commençait par la Riquemarie, deux week-ends, après on faisait le Chambon deux ou trois week-ends, et on finissait par Fermini, et encore deux week-ends.
00:13:07 Donc on restait dans la région six à sept semaines.
00:13:10 Et moi, quand j'étais jeune, j'allais à l'école primaire à l'époque.
00:13:13 Et disons qu'on avait des connaissances, on avait des petits camarades de classe.
00:13:18 Fermini, c'est vrai que c'est une ville où on aime bien y venir parce qu'on a créé des liens.
00:13:24 Et puis, moi, personnellement, j'aime bien la mentalité, les gens de Fermini, de la loi.
00:13:29 [Bruit de train]
00:13:33 Mes parents ont toujours voyagé. De toute façon, on a toujours eu des malins chez nous.
00:13:38 Moi, je suis né foreign, donc j'ai continué.
00:13:41 Et c'est vrai que quand on est dans, et surtout quand on est jeune, on a du mal à s'en détacher.
00:13:47 On a nos habitudes, on a nos connaissances, nos relations.
00:13:49 Et tous les ans, on retrouve bien souvent les mêmes personnes.
00:13:52 Et ça, c'est quelque chose qu'on aime bien.
00:13:55 [Bruit de train]
00:14:01 Dans beaucoup de villes, en plus de la fête, il y a toujours une activité.
00:14:05 Bon, ici, c'est les retraites aux flambeaux, c'est le corseau.
00:14:10 Il y a souvent, il y a toujours quelque chose.
00:14:12 L'été, c'est des fois les balles populaires.
00:14:15 Il y a souvent des feux d'artifice, des animations, en même temps que la fête.
00:14:18 On appelle ça, nous, les fêtes patronales.
00:14:20 La fête, c'est lié avec un saint.
00:14:22 Parce que quand on remonte dans le passé, c'était à l'époque les kermesses.
00:14:24 Et les kermesses se sont transformées en fêtes parlementaires.
00:14:27 [Bruits de fête]
00:14:44 Le côté fête, ça a été, disons, il y a le côté travail,
00:14:46 mais il y a aussi le côté amitié avec eux, parce que finalement, on a créé les liens.
00:14:49 Et on s'appelle régulièrement, on se déconne de temps en temps.
00:14:53 [Bruit de train]
00:15:08 On est en contact avec les forains toute l'année.
00:15:13 On se voit dès leur installation.
00:15:15 La sympathie est là, l'amitié est là.
00:15:19 Mais c'est important aussi dans la fluidité de toutes les festivités,
00:15:24 et de tout ce qu'on peut avoir.
00:15:26 [Bruits de fête]
00:15:42 - Je suppose que la retraite octobre démarre vers 8h.
00:15:44 Elle démarre à 9h.
00:15:46 - Oui, non, de toute façon, on vient droit vers les 8h15.
00:15:49 Donc on est calés, on est bons pour ça.
00:15:52 [Bruits de fête]
00:15:59 Le comité, c'est une histoire d'amitié.
00:16:01 Le comité des fêtes, bien sûr qu'il y a des tiraillements,
00:16:05 et on n'est pas tous d'accord tout le temps,
00:16:07 mais à la sortie, c'est vraiment une bande de copains.
00:16:11 C'est une bande de copains.
00:16:13 Alors, bien sûr, la grosse partie, c'est le Corseau,
00:16:19 mais il n'y a pas que ça.
00:16:21 Il y a également la retraite au Flambeau la semaine avant,
00:16:24 qui permet déjà de lancer un peu tout ça.
00:16:27 Chaque association essaye d'apporter sa pierre à l'édifice.
00:16:32 Mais les quatre amicales qui travaillent avec nous
00:16:36 sont très importantes sur Piermeni.
00:16:40 Après, on regroupe tout ça,
00:16:42 et ça devient les festivités de la Vogue.
00:16:45 Et c'est vraiment une ambiance particulière.
00:16:48 Tout change. Tout change lorsque la Vogue arrive.
00:16:51 [Bruits de fête]
00:17:09 [Bruits de fête]
00:17:22 Pour moi, c'est un chef d'orchestre, le comité des fêtes.
00:17:25 Et autour de lui, il a quatre associations.
00:17:28 Chacun d'entre nos amicales, on organise tout ça.
00:17:32 C'est un moment de festivité, et puis c'est un monde associatif.
00:17:38 C'est une grande famille. C'est tous des bénévoles.
00:17:40 Et il faut vraiment aimer ça, parce qu'on n'est pas payés pour faire ça.
00:17:44 Donc c'est vraiment une passion. Il faut être passionné pour faire ça.
00:17:48 Quand il y a des personnes qui viennent à l'amicale et qui me disent
00:17:53 "Mais vous avez quel âge ? Vous êtes hyper jeune, et vous faites du bénévolat,
00:17:56 mais ça ne vous dérange pas ?" Non, en fait, c'est mon choix.
00:17:59 Ils me disent "T'as 21 ans, et tu fais ça, mais tu travailles à côté."
00:18:02 Oui, oui, oui. Ils se posent plein de questions, et ils se disent
00:18:06 "En fait, les générations, elles ne sont plus du tout pareilles."
00:18:08 Et ça, ils m'ont dit plusieurs fois.
00:18:11 Je pense qu'on pose la question à plusieurs filles,
00:18:15 elles ne viendront pas. En fait, elles se disent
00:18:18 "Mais je ne donne pas de montant, en fait. J'ai pas envie."
00:18:21 Alors on est peut-être du même âge, mais on est vraiment des cages là-dessus.
00:18:24 Et des fois, en fait, c'est triste, je trouve, vraiment.
00:18:27 On fait beaucoup de choses dans une amicale.
00:18:31 C'est l'endroit où tout le monde se rassemble pour leurs réunions
00:18:35 ou pour les spectacles. Il y en a pour leurs matchs.
00:18:37 Ils venaient ici pour se retrouver avant de partir.
00:18:40 Et je trouve que c'est cool de pouvoir le garder.
00:18:43 Ça doit faire 50 ans qu'ils la connaissent, l'amicale.
00:18:46 Et de se dire que je vais pouvoir, peut-être, je ne sais pas quoi,
00:18:49 50 ans après, pouvoir la garder, c'est cool, hein ? Ça me va.
00:18:52 C'est notre pilier, on va dire.
00:18:57 S'il n'y avait pas l'amicale, il n'y avait pas les majorettes.
00:19:00 Les majorettes, je les lâche. J'ai pas envie.
00:19:03 [Musique]
00:19:26 [Musique]
00:19:46 Il y a 16 ans que je fais des majorettes.
00:19:49 J'ai commencé à 5 ans. Donc, même mes premiers défilés,
00:19:52 je pourrais même pas dire, je ne me rappelle vraiment pas.
00:19:55 J'ai pas quitté. Les filles sont parties, mes amis sont partis.
00:19:57 Au final, j'ai voulu rester dedans. Parce qu'on m'a mis coach.
00:20:00 Donc, du coup, en fait, j'ai évolué dans les majorettes.
00:20:03 On est des majorettes loisirs.
00:20:07 Ce qui est normal, c'est qu'il y ait tous les âges, plus toutes les corpulences,
00:20:10 toutes les couleurs de peau.
00:20:13 Je trouve que c'est super sympa, en fait.
00:20:16 Ça fait une bonne ambiance aussi dans l'équipe.
00:20:19 On est vraiment une famille, en fait. On est vraiment soudés, je trouve.
00:20:23 [Bruits de foule]
00:20:25 - Tu te rappelles de quand tu es arrivée ? - Oui.
00:20:28 Quand je suis arrivée, on devait être entre 20 ou 30 personnes, je pense.
00:20:32 Parce qu'on avait trois groupes de majorettes.
00:20:35 Et quand on voit qu'on est une petite dizaine maintenant,
00:20:38 on se rend compte qu'en fait, ça se fait de moins en moins.
00:20:41 Ou alors, on n'en parle pas assez. [Rires]
00:20:44 Dans le Nord, je sais qu'il y en a encore.
00:20:47 Mais après, on ne doit pas être très, très nombreuses.
00:20:51 [Bruits de foule]
00:20:53 [Bruits de foule]
00:20:56 [Bruits de foule]
00:20:59 [Bruits de foule]
00:21:02 [Bruits de foule]
00:21:05 On n'est pas en compétition.
00:21:08 Donc elles tombent leurs bâtons par terre. Nous, c'est ce qu'on leur dit.
00:21:11 C'est pas grave, vous ramassez, vous rattrapez le groupe.
00:21:14 Vous faites une erreur, c'est pas important.
00:21:17 Alors oui, on n'est pas la perfection. On n'est pas comme celle du Nord,
00:21:20 on est pas pareil. Tout est au même niveau.
00:21:22 Là, c'est le plaisir. Je veux que les filles, elles viennent avec le plaisir.
00:21:25 Les gens sont contents de nous voir, ils nous applaudissent.
00:21:28 [Bruits de foule]
00:21:31 [Bruits de foule]
00:21:36 [Bruits de foule]
00:21:39 [Bruits de foule]
00:21:42 [Bruits de foule]
00:21:45 [Bruits de foule]
00:21:49 [Bruits de foule]
00:21:51 [Bruits de foule]
00:21:54 [Bruits de foule]
00:21:57 [Bruits de foule]
00:22:00 [Bruits de foule]
00:22:03 [Bruits de foule]
00:22:06 [Bruits de foule]
00:22:09 [Bruits de foule]
00:22:12 [Bruits de foule]
00:22:15 [Bruits de foule]
00:22:18 [Bruits de foule]
00:22:20 [Bruits de foule]
00:22:23 [Bruits de foule]
00:22:26 [Bruits de foule]
00:22:29 On est les seules majorettes de Firmini qui, avant la clé,
00:22:32 une mère de l'époque, quand la section a été créée,
00:22:35 nous a donné la clé qu'on a sur le drapeau.
00:22:38 Donc, tout ce qui concerne Firmini, on participe.
00:22:41 J'ai 51 ans, j'ai commencé à 6 ans, vous voyez, depuis le temps que le club est là.
00:22:46 Le nombre n'est pas pareil qu'avant, mais le club a bien résisté.
00:22:49 Et on espère qu'il ne dure pas, quand même.
00:22:52 [Bruits de foule]
00:22:55 [Bruits de foule]
00:22:58 J'ai toujours vu des majorettes avec l'orphan phare, donc on en cherche une.
00:23:02 On a les instruments, en plus. On en a quelques-uns, oui.
00:23:05 On aimerait bien une troupe qui puisse nous suivre.
00:23:08 [Musique]
00:23:11 [Musique]
00:23:15 ...
00:23:34 ...
00:23:44 ...
00:23:54 ...
00:24:04 ...
00:24:14 ...
00:24:24 ...
00:24:34 ...
00:24:44 ...
00:24:54 ...
00:25:04 ...
00:25:14 ...
00:25:24 ...
00:25:28 ...
00:25:38 ...
00:25:48 ...
00:25:58 ...
00:26:08 ...
00:26:18 ...
00:26:28 ...
00:26:38 ...
00:26:48 ...
00:26:58 ...
00:27:08 ...
00:27:18 ...
00:27:28 ...
00:27:38 ...
00:27:48 ...
00:27:58 ...
00:28:08 ...
00:28:18 ...
00:28:28 ...
00:28:38 ...
00:28:48 ...
00:28:58 ...
00:29:08 ...
00:29:18 ...
00:29:28 ...
00:29:38 ...
00:29:48 ...
00:29:58 ...
00:30:08 ...
00:30:18 ...
00:30:28 ...
00:30:38 ...
00:30:48 ...
00:30:58 ...
00:31:08 ...
00:31:18 ...
00:31:28 ...
00:31:38 ...
00:31:48 ...
00:31:58 ...
00:32:08 ...
00:32:18 ...
00:32:28 ...
00:32:38 ...
00:32:48 ...
00:32:58 ...
00:33:08 ...
00:33:18 ...
00:33:28 ...
00:33:38 ...
00:33:48 ...
00:33:58 ...
00:34:08 ...
00:34:18 ...
00:34:28 ...
00:34:48 ...
00:34:58 ...
00:35:08 ...
00:35:18 ...
00:35:28 ...
00:35:38 ...
00:35:48 ...
00:35:58 ...
00:36:08 ...
00:36:18 ...
00:36:28 ...
00:36:38 ...
00:36:48 ...
00:36:58 ...
00:37:08 ...
00:37:18 ...
00:37:28 ...
00:37:38 ...
00:37:48 ...
00:37:58 ...
00:38:08 ...
00:38:28 ...
00:38:38 ...
00:38:48 ...
00:39:00 ...
00:39:12 ...
00:39:22 ...
00:39:32 ...
00:39:42 ...
00:39:52 ...
00:40:02 ...
00:40:04 ...
00:40:06 ...
00:40:08 ...
00:40:10 ...
00:40:12 ...
00:40:14 ...
00:40:16 ...
00:40:18 ...
00:40:20 En fait Sandrine, ma coach, elle m'a toujours dit qu'on n'a jamais eu de Miss Corso qui faisait partie des majorettes.
00:40:26 Donc ça c'était un but.
00:40:28 Donc je me suis dit, je vais le faire pour vraiment montrer que je peux être présente,
00:40:32 et que malgré tout je fais beaucoup de choses sur Firmini et que je peux faire partie d'être Miss.
00:40:38 [Musique]
00:40:43 [Musique]
00:40:48 [Musique]
00:40:51 [Musique]
00:40:57 [Musique]
00:41:03 [Musique]
00:41:10 [Musique]
00:41:15 [Musique]
00:41:18 [Musique]
00:41:22 Merci.
00:41:24 [Applaudissements]
00:41:26 Vous êtes venue pour le Jean-Claude Améli ce soir ?
00:41:28 Alors on se fait amener.
00:41:30 19 ans, c'est ça ?
00:41:32 Bientôt, oui.
00:41:33 Bientôt.
00:41:34 Si tu étais élue ce soir, comment tu vois ce rôle ?
00:41:39 Eh bien, pour moi, Miss Corso c'est représenter sa ville, aller à la rencontre de plusieurs personnes, des associations.
00:41:48 Et pour moi, être ici c'est...
00:41:54 Excellent.
00:41:55 C'est pour vous.
00:41:56 Excellent.
00:41:57 On peut l'applaudir ?
00:41:58 [Applaudissements]
00:42:02 En présent en actuel, il est le tournage numéro 3, Charles Thornton.
00:42:07 [Applaudissements]
00:42:21 Merci beaucoup.
00:42:22 [Applaudissements]
00:42:25 Et pour moi, le tournage numéro 2,
00:42:28 [Applaudissements]
00:42:30 [Musique]
00:42:45 C'est courageux de se présenter sur scène comme ça, devant les gens, devant une scène où généralement dans la salle, il n'y a pas loin de 1000 spectateurs.
00:42:54 Et du coup, elles le font sérieusement, même si on sait que c'est pour être sur le charme de Miss Corso, on est d'accord, c'est pas pour représenter la France.
00:43:03 Et moi, je trouve ça hyper courageux.
00:43:06 Et en même temps, je sais que c'est un challenge aussi pour elles, c'est-à-dire que est-ce que je suis capable de le faire, etc.
00:43:11 Il y en a beaucoup qui me le disent quand on prépare.
00:43:14 Et du coup, il ne faut surtout pas casser ça.
00:43:18 Mais c'est vrai que c'est fin, en fait, la frontière entre les deux.
00:43:22 Il faut faire gaffe.
00:43:24 Ma crainte ou ma peur, ce serait justement de mettre en défaut notre candidate.
00:43:29 Notre candidate numéro 1, Manuela Aloua.
00:43:33 [Applaudissements]
00:43:38 [Musique]
00:44:07 [Applaudissements]
00:44:33 [Applaudissements]
00:44:48 [Applaudissements]
00:45:03 [Applaudissements]
00:45:18 [Applaudissements]
00:45:33 [Applaudissements]
00:45:48 Firmini, c'est des souvenirs.
00:45:51 C'est inexplicable, ça.
00:45:53 J'étais à l'école ici.
00:45:56 À cette époque-là, il y avait beaucoup de fêtes foraines autour de Firmini.
00:46:00 Il y avait le Chambon-Fogerolles, l'Arric à Marie, tous ces pays-là.
00:46:06 On les faisait, on faisait tout ça.
00:46:08 J'étais toute petite et j'allais à l'école.
00:46:11 Rêve de Gier, Chambon-Fogerolles, Firmini.
00:46:15 [Bruits de voiture]
00:46:23 J'ai tourné ma caravane du côté du public.
00:46:26 Mais ça me fait plaisir, c'est chaud au cœur quand on voit que les gens passent.
00:46:30 Bonjour madame, ça va ?
00:46:33 Oh, fidèle au poste.
00:46:36 Ça fait plaisir.
00:46:40 Je me rends compte que j'ai 50 ans de présence à mon compte
00:46:45 et que j'ai beaucoup de clients, j'ai beaucoup d'amis
00:46:49 et sans connaître ceux qui me parlent que je ne connais pas.
00:46:53 Mais eux, ils me connaissent.
00:46:56 Dans les fêtes foraines, il faut reconnaître une chose,
00:46:59 c'est qu'on est indépendant à 100%.
00:47:03 C'est mon stand, même que j'arrive avec un quart d'heure de retard, c'est pas grave.
00:47:07 On gère comme on veut notre travail.
00:47:10 Il y a moyen de rattraper.
00:47:14 C'est très bien comme ça.
00:47:17 Je ne veux pas changer ma vie.
00:47:20 Je veux aller le plus loin possible.
00:47:23 Alors, qui dit loin veut ménager sa monture.
00:47:27 J'avais un grand snack dans les bonnes années, crêpes, gaufres.
00:47:34 À cette époque-là, on faisait les merguez sur les barbecues,
00:47:37 c'était toléré, maintenant ça n'est plus.
00:47:40 Mais enfin, je vous remonte ça à plus de 50 ans.
00:47:43 Aujourd'hui, j'ai mon petit cube.
00:47:45 Et comme il est tout petit, je ne peux pas déborder.
00:47:47 Je ne fais que les beignets et les chourosses.
00:47:50 Et ça me va très bien.
00:47:52 Donc, j'ai appris à rétrograder.
00:47:55 Il ne faut pas même trop m'en demander.
00:47:57 J'ai encore des belles années devant moi.
00:48:00 Allez, cadeau, cadeau, ici que des cadeaux, ici que des gros lots.
00:48:08 Mais c'est la même petite partie, on entend ça, Jean?
00:48:11 Mais c'est la même petite partie.
00:48:14 C'est immédiatement le gros lot ici, c'est immédiatement la grosse peluche.
00:48:18 Allez, mais c'est la même petite partie, on entend ça, Jean?
00:48:27 N'hésitez pas à approcher, on vient jouer, on vient gagner.
00:48:30 Allez les jeunes, on tente de repartir avec une grosse peluche.
00:48:34 Allez, toute la famille veut jouer, toute la famille veut partir.
00:48:38 Qu'est-ce qu'il fait? Cadeau, cadeau, ici que des cadeaux, ici que des gros lots.
00:48:43 Depuis toute petite, moi, je n'ai pas honte de parler aux clients.
00:48:48 Après, je me dis, ma mère m'a toujours élevée comme ça.
00:48:51 Nous, on a toujours eu des gros manèges, du coup, j'ai toujours parlé au micro.
00:48:55 Du coup, voilà, ça se fait comme ça, il ne faut pas avoir honte.
00:48:58 Allez les jeunes, on tente de repartir avec une grosse peluche.
00:49:04 Allez, cadeau, cadeau, ici que des cadeaux, ici que des gros lots.
00:49:09 Parce que la petite partie, encore 5 gens, c'est perdu.
00:49:12 Si vous remettez 5 euros, je vous mette 2 partie.
00:49:14 Nous, on n'a pas de femme ou garçon, vraiment.
00:49:16 On ne dit pas, la femme, c'est à la cuisine ou l'homme, c'est au travail.
00:49:20 Non, nous, on fait tout en communauté, on va dire.
00:49:24 Je connais des femmes qui démontent, qui montent les manèges.
00:49:27 Il y a des femmes qui ne sont jamais mariées et qu'elles s'en sortent très bien.
00:49:31 Moi, si je ne me mariais pas, en tout cas,
00:49:35 je sais que quand même, je ne pourrais pas cacher ma vie,
00:49:37 mais je sais que je pourrais m'en sortir tout seule.
00:49:40 Parce que si je fais les poids lourds, je pourrais conduire ma boutique,
00:49:44 mon camping et tout, et il n'y aurait pas besoin d'homme, en soi.
00:49:48 Je vous rappelle qu'il y a 400 m de parcours, 4 niveaux de rigolade.
00:49:56 Sans oublier la nouveauté, le fantastique parcours aquatique.
00:50:05 Les pieds ne doivent pas passer le tapis. Lisez bien les consignes de sécurité.
00:50:09 C'est difficile de garder un couple dans le monde des forêts,
00:50:18 parce qu'il ne faut pas oublier qu'on travaille avec l'homme du matin au soir.
00:50:22 On se lève le matin, on fait le ménage, et après, on va au stand,
00:50:27 mais l'homme suit la femme et la femme suit l'homme.
00:50:30 On monte, on démonte, il y a la marchandise, il y a tout.
00:50:33 Et il faut se supporter, 24 heures sur 24.
00:50:38 Mais moi, je vois des fois, mon mari, par une journée, il en manque.
00:50:45 Alors qu'il pourrait très bien aller au travail.
00:50:50 Et dans le monde des forêts, c'est ça qui est fort.
00:50:55 C'est que les couples travaillent ensemble. Les enfants sont là.
00:51:01 Tant qu'ils sont sous notre toit, ils ont beau avoir 25, 27 ou 30 ans,
00:51:07 il faut que ça suive.
00:51:10 Dans le monde des forêts, on ne quitte pas nos parents jusqu'à quand on se marie.
00:51:21 On est obligé. La maison, elle suit les parents.
00:51:25 Donc notre caravane, c'est notre habitation principale, c'est notre toit familial.
00:51:30 Donc on ne peut pas dire aux enfants,
00:51:34 "Bon, ben écoute, loue-toi un appartement, c'est pas possible."
00:51:38 Après quoi ?
00:51:40 J'ai hérité de mes parents. Ils avaient une très belle maison.
00:51:58 Il y avait le haut, il y avait le bas.
00:52:01 Moi, j'ai pris le haut parce que c'était dégagé, je voyais la route.
00:52:05 On était sur la route nationale.
00:52:07 Et le fait de voir la route et passer les autos, j'avais le choix.
00:52:11 J'ai dit à mes parents, "Je prends le haut et le bas, tu donnes à tes fils."
00:52:16 Ça s'est bien passé.
00:52:18 Et là, quelques années après, j'ai vendu le haut.
00:52:23 Pourquoi ? Parce que c'était une cage dorée.
00:52:27 Je pouvais pas.
00:52:29 Tu peux pas faire arrêter quelqu'un.
00:52:35 Moi, ma mère, si elle n'avait pas été malade, elle n'aurait jamais arrêté.
00:52:38 C'est pas comme si tu te rendais à l'usine.
00:52:40 T'attends qu'une seule chose, c'est d'avoir ta retraite, d'être tranquille.
00:52:44 Là, c'est un métier. C'est agréable quand même.
00:52:47 Une fois que t'es ouvert sur la place, c'est la fête.
00:52:52 Il faut que je mette les trucs un petit peu vite.
00:52:56 Vous pouvez mettre les trucs un petit peu vite ?
00:52:59 On va les mettre au maximum.
00:53:02 C'est très dur d'avoir une vie privée où il y a trop de proximité.
00:53:09 Mais il y a des gens, ils adorent ça. Ils ont besoin de ça.
00:53:13 Parce que c'est des vrais voyageurs. Il faut qu'ils passent leur vie là-dedans.
00:53:20 En définitive, on fait toujours la même chose.
00:53:24 Mes parents, mes grands-parents, mes arrière-grands-parents, toujours.
00:53:28 La continuité, c'est tout.
00:53:30 Parce qu'en définitive, le travail que je fais aujourd'hui,
00:53:33 j'avais 13-14 ans, je faisais déjà la même chose.
00:53:36 Donc pour moi, ça n'a jamais changé.
00:53:39 J'avais un père, il était assez dur.
00:53:44 Les jeunes d'aujourd'hui, ils n'ont pas les mêmes pères que nous.
00:53:48 Ils étaient plus à la pogne.
00:53:51 Mais d'un sens, je ne regrette pas.
00:53:54 Parce qu'on s'est débrouillé bien souvent avec rien.
00:53:57 Vous prenez un manège comme ça, s'il est en panne,
00:54:00 dans la ville de Fermini, personne ne va pouvoir vous le réparer.
00:54:04 Il faut comprendre le système de marche.
00:54:09 C'est un métier.
00:54:11 C'est la force des choses qui nous fait faire ça.
00:54:15 C'est ma génération à moi.
00:54:17 La plupart, il n'y en a pas un qui fait autre chose que les fêtes foraines.
00:54:21 Ou alors les marchés.
00:54:23 Mais ce n'est pas possible.
00:54:25 C'est très peu.
00:54:27 Ceux qui sont nés dedans, ils sont restés.
00:54:30 Nous, on nous a dit, tiens la barbe à papa,
00:54:33 tiens le crève-ballon, tiens la pêche aux canards.
00:54:36 Donc tu fais ce qu'on te dit.
00:54:38 Et après, tu sais, tu vas te faire un petit peu de chien.
00:54:41 Tu sais, tu vas te faire un petit peu de chien.
00:54:44 Tu sais, tu vas te faire un petit peu de chien.
00:54:47 Et après, tu sais pas qu'il existe autre chose.
00:54:50 Toi, ce que tu vois quand tu vas chez le docteur,
00:54:53 c'est eux qui te soignent.
00:54:55 C'est pas toi un jour qui peux les soigner.
00:54:58 Alors qu'on aurait peut-être aimé aussi le faire nous, aux médecins,
00:55:02 vétérinaires.
00:55:04 Moi, je me suis marié très jeune, à 18 ans.
00:55:07 Et j'ai fait exactement les churros, les crêpes, les machins,
00:55:10 pour gagner ta vie.
00:55:12 Si à ce moment-là, tu gagnes pas ta vie, tu te dis,
00:55:15 peut-être qu'on va enchaîner sur autre chose.
00:55:18 Là, en l'occurrence, quand moi j'avais le churros,
00:55:21 on gagnait bien notre vie, enfin, pas trop mal notre vie.
00:55:24 Et ben, tu continues.
00:55:26 Tu continues et ainsi de suite, enfin.
00:55:29 Faut avoir l'envie aussi.
00:55:31 Si t'as pas l'envie, ben, tu peux pas.
00:55:34 Par exemple, j'en ai dit, alors tu vas reprendre la fête plus tard.
00:55:37 Ils me disaient, non, non, moi je fais mes études et je veux pas continuer.
00:55:40 Donc, leurs parents, après, ils ont décidé d'arrêter le métier forain,
00:55:43 parce qu'il y avait personne qui suivit derrière.
00:55:46 On continue sur l'héritage de nos parents, un peu.
00:55:53 Après, comme j'ai des copains, ils ont pas eu d'héritage,
00:55:56 ben, ils s'agrandissent petit à petit.
00:55:58 Par exemple, ils ont une pêche aux canards,
00:56:00 ils font un peu d'argent avec la pêche,
00:56:02 ils font des trampolines et ça monte petit à petit,
00:56:05 jusqu'à ce qu'ils atteignent ce qu'ils veulent.
00:56:08 Moi, quand j'étais petit, j'hésitais entre forain ou...
00:56:15 moi, informaticien, je ne sais pas pourquoi.
00:56:18 Puis j'ai arrêté tout ce qui était informaticien,
00:56:20 j'ai dit, c'est bon, je suis mon père, j'ai suivi mon père, et puis voilà.
00:56:23 Ça fait depuis mon grand-père qu'on fait les fêtes.
00:56:27 On a toujours été dans le tien, on a toujours eu ce truc-là,
00:56:29 et puis, voilà, on a grandi avec.
00:56:32 J'ai arrêté l'école en troisième, du coup, il n'y a pas longtemps.
00:56:35 Au début, j'avais un peu peur de perdre le micro,
00:56:38 un peu peur de perdre le joint, ben maintenant, je fais sans hésiter.
00:56:42 Ils viennent jouer, je parle avec eux.
00:56:44 Après, ça vient tout seul.
00:56:46 Faire minis, c'est l'une des plus grandes fêtes que je fais.
00:56:57 Moi, j'ai l'habitude de faire des petits villages
00:56:59 ou de temps en temps des villes,
00:57:01 mais c'est vrai que faire minis,
00:57:02 troisième fête la plus grande de France, c'est quand même quelque chose.
00:57:05 Ah, c'est magnifique quand même.
00:57:08 Cet engouement qu'il y a.
00:57:10 Je ne sais pas si ce vol de faire minis, tu peux le mettre comme baromètre,
00:57:14 parce qu'il y a toujours de l'engouement.
00:57:16 Il y a toujours de l'engouement.
00:57:17 On a vu passer des générations et des générations,
00:57:19 que ce soit très français et très cosmopolite à l'heure actuelle,
00:57:23 les gens, ils seront vraiment fiers de leur vol.
00:57:26 C'est pour ça qu'il faut que ça continue, c'est magnifique, ce temps-là.
00:57:30 [Musique]
00:57:35 [Cris de joie]
00:57:37 [Musique]
00:57:41 C'est parti les filles, que la fête commence à moi.
00:58:02 [Musique]
00:58:05 C'est parti !
00:58:23 [Musique]
00:58:27 [Musique]
00:58:31 [Musique]
00:58:34 [Musique]
00:58:58 [Musique]
00:59:01 [Musique]
00:59:18 [Musique]
00:59:22 [Musique]
00:59:25 [Cris de joie]
00:59:34 Je suis très attachée à ma ville de faire minis,
00:59:42 c'est pour ça que je m'investis beaucoup au niveau associatif.
00:59:45 Je suis responsable d'une section d'enfants.
00:59:49 Ces enfants, ils sont toujours là pour les différentes manifestations,
00:59:53 comme l'ouverture de la Vogue, dans les chars, c'est important.
00:59:58 Et puis ça grève parce qu'ils sont là, ils sont toujours là nos boutioux.
01:00:01 Alors bon, le petit rase-moquette, voilà.
01:00:04 Firmini, c'est la ville métallurgique, c'est la ville ouvrière.
01:00:16 C'est une ville d'accueil, c'est une ville d'accueil, je pense, moi c'est ce que je ressens.
01:00:20 Nous étions toute une famille, personnes d'autres pays, d'immigrés,
01:00:26 et effectivement à ce moment-là, quand la Vogue arrivait,
01:00:29 même si nous n'avions pas les moyens financiers pour y aller,
01:00:33 mais on était tous, toute une bande d'amis, de copains,
01:00:36 et puis on avait s'amusé au milieu de tous ces manèges.
01:00:39 Pour nous c'était la joie de vivre.
01:00:45 Bande de défilé numéro 7.
01:00:47 Allez, mets la bande en, une bande en en tête.
01:00:50 - Bande Adriautor. - Allez, parfait.
01:00:52 - Une autre, une autre. - Oui, oui, mais c'est bon, c'est marqué.
01:00:55 - Après les rase-moquettes. - Après les rase-moquettes, toujours.
01:00:59 Après on va les faire partir les premiers, on va mettre les déplacés ukrainiens.
01:01:04 Alors, véhicule musée.
01:01:11 Véhicule...
01:01:14 Musée.
01:01:16 - J'ai l'école de Chazot. - Et ici, mets la bande en.
01:01:19 - On met les Majoux après Arturnak. - Après Arturnak, Elphinix.
01:01:23 - Elphinix. - Le judo, Karate, le judo.
01:01:27 - Et après le judo, là, voilà, avec Ham. - Et voilà, on y est.
01:01:30 - Et Retournac à la fin. - Voilà.
01:01:32 - Et par contre, il manque l'avenir musical. On les met où ?
01:01:35 - On les mettrait... - Alors là, il y a le cigarette juste après Chazot,
01:01:40 - avant le FCO. - La municipalité des filles.
01:01:43 - La municipalité, c'est ça. - Ça fait vraiment qu'on n'a pas fait de retraite au Flambeau ?
01:01:46 - Ben oui. - En 19, elle a eu lieu.
01:01:49 - Oui. - C'est la dernière.
01:01:52 - C'est le dernier. - Il y a eu aussi 2 ou 3 ans avant où on n'en a pas fait.
01:01:56 À cause du Covid et tout ça, qui nous avait supprimé la retraite au Flambeau.
01:02:00 - Non, non, non. - En 2019, ça a été la dernière.
01:02:02 - En 2019, ça a été la dernière. - On n'a pas fait 20, 21.
01:02:05 - Donc on repart de...
01:02:08 - Les filles, on part dans une demi-heure. - D'accord.
01:02:13 - La boursière prête ? - Oui.
01:02:16 - Tu fais comment ? - Je suis nul.
01:02:18 - Par contre, tu prends pas ce devise, tu la mets dans ton sac.
01:02:21 - Oui.
01:02:23 - Tu sais pas les faire tes lacets à ma poupée ? - Ben non.
01:02:28 - Tu y arrives maintenant. - Mais toi, on m'a dit non.
01:02:31 - Tu y arrives pas encore. - Il y a mon grand-prère.
01:02:34 - Il y arrive pas ton grand-prère ? - En route.
01:02:38 - Pourquoi alors ? - 35.
01:02:41 - Ah, t'as fait mal. - 35 ?
01:02:43 - Mais le petit 32. - Le petit 33.
01:02:46 - Lolo, c'est toi qui a fait essayer les baptes la dernière fois ?
01:02:49 - Non, spécialement.
01:02:51 - Parce que ma Elis, elle a un 35 et un 33, on fait comment ?
01:02:55 - C'est des grichants, je crois.
01:02:58 - Donc le 33, il lui va bien, mais le 35, c'est mort.
01:03:01 - Tu veux dire bon ? - Ouais, je veux le dire.
01:03:04 - Il va bien, mais il va avoir un lieu à l'échange avec moi.
01:03:07 - Tu fais pas ça avec tes fesses. - Déjà, c'est à l'orail.
01:03:10 - Écoute, on va commencer à dessiner.
01:03:13 - Moi, j'ai la même.
01:03:15 (musique)
01:03:19 - C'est bien, ce qu'il a fait.
01:03:22 (musique)
01:03:25 (musique)
01:03:28 (musique)
01:03:31 (musique)
01:03:34 (musique)
01:03:37 (musique)
01:03:40 (musique)
01:03:43 ♪ ♪ ♪
01:03:49 ♪ ♪ ♪
01:03:57 ♪ ♪ ♪
01:04:03 ♪ ♪ ♪
01:04:09 ♪ ♪ ♪
01:04:14 Depuis que j'ai genre, je pense, 11-12 ans,
01:04:16 mon papy me dit "à tes 18 ans, on va faire Miss Corso et tout,
01:04:20 c'est trop bien".
01:04:21 Puis comme lui, il fait partie du Corso,
01:04:24 qui défile chaque année,
01:04:25 pour lui c'était une fierté que je participe
01:04:28 et encore plus que je sois élive du coup.
01:04:30 Mais je ne me suis jamais dit que j'allais le faire de moi-même.
01:04:32 Je l'ai vraiment fait pour mon papy.
01:04:34 ♪ ♪ ♪
01:04:36 Après l'élection, toute ma famille croyait que j'allais masquer
01:04:38 par Miss France carrément, genre "et tu détendais-vous,
01:04:41 on va rester à Miss Femini, ça suffit amplement".
01:04:45 Donc oui, après c'est sûr qu'il y a beaucoup de paraître et tout,
01:04:48 mais je ne suis pas spécialement là-dedans.
01:04:51 ♪ ♪ ♪
01:04:54 ♪ ♪ ♪
01:04:56 ♪ ♪ ♪
01:05:02 ♪ ♪ ♪
01:05:08 ♪ ♪ ♪
01:05:14 ♪ ♪ ♪
01:05:20 ♪ ♪ ♪
01:05:27 ♪ ♪ ♪
01:05:33 ♪ ♪ ♪
01:05:39 Je n'ai pas de souvenirs de voir le Corso
01:05:41 parce que je l'ai toujours participé,
01:05:43 dans mes souvenirs, mais après je trouve
01:05:46 que c'est tellement une bonne ambiance.
01:05:48 Et la musique, ça sent bon en plus.
01:05:50 C'est vraiment l'odeur des chou-rose,
01:05:52 d'avoir papa, c'est trop bien.
01:05:55 ♪ ♪ ♪
01:05:57 Sans le Corso, la retraite au flambeau,
01:05:59 ce serait pas... pour moi, ce serait pas la Vogue.
01:06:02 Pour moi, c'est un rituel, je dirais.
01:06:04 Je sais que chaque année, il y a la Vogue,
01:06:06 donc il y a le Corso, donc il y a la retraite au flambeau.
01:06:09 Puis comme ça fait 16 ans que je fais des majorettes,
01:06:11 ces traditions, on les suit, puis ça nous plaît, forcément.
01:06:14 Donc c'est la Vogue des Noix, c'est le Corso, c'est les Chars.
01:06:19 ♪ ♪ ♪
01:06:24 (cris de la foule)
01:06:27 ♪ ♪ ♪
01:06:30 (musique rythmée)
01:06:33 ♪ ♪ ♪
01:06:36 (musique rythmée)
01:06:39 ♪ ♪ ♪
01:06:42 (musique rythmée)
01:06:45 ♪ ♪ ♪
01:06:48 (musique rythmée)
01:06:51 ♪ ♪ ♪
01:06:54 (cris de la foule)
01:06:57 (cris de la foule)
01:07:00 (cris de la foule)
01:07:03 (cris de la foule)
01:07:06 (cris de la foule)
01:07:09 (cris de la foule)
01:07:12 (cris de la foule)
01:07:15 (cris de la foule)
01:07:18 (cris de la foule)
01:07:21 (cris de la foule)
01:07:24 (cris de la foule)
01:07:27 - Chaque année, on a notre petit jeudi de la Vogue
01:07:31 où on passe un moment de détente avec tous ceux du comité
01:07:35 et quelques personnes de la mairie, bien sûr,
01:07:37 qui participent à ça.
01:07:39 Et donc on a un petit tournoi de pétanque entre nous, convivial.
01:07:43 On attend tout ça parce que c'est un bon moment,
01:07:45 puis c'est des bons vivants, c'est le comité des fêtes.
01:07:48 Ils sont là aussi pour apporter de la joie,
01:07:51 donc sans eux, on n'est rien, et sans nous, ils sont rien,
01:07:55 donc c'est normal qu'il y ait une très bonne entente avec ces gens-là.
01:07:59 (brouhaha)
01:08:02 (brouhaha)
01:08:05 (brouhaha)
01:08:08 - Quand on arrive à Fiermini, on sait qu'on a plutôt fini la saison,
01:08:12 donc on se dit, ça y est, c'est la fin,
01:08:16 on se posait un petit peu,
01:08:18 puis ça fait quand même du bien de rentrer chez nous.
01:08:21 J'ai une partie de ma famille sédentaire autour de Fiermini,
01:08:25 et après j'ai une autre partie, Fête foraine.
01:08:28 Il y a les deux.
01:08:29 Après, il faut savoir faire l'équilibre aussi,
01:08:31 parce qu'il y a plein de personnes de la Fête foraine
01:08:33 qui se détachent de sédentaire.
01:08:35 Mais après, comme moi, j'oublie pas d'où je viens,
01:08:38 donc mon père au départ n'était pas forain,
01:08:41 et j'ai pas honte de le dire,
01:08:43 donc j'ai quand même pas mal de ma partie qui sont sédentaires.
01:08:46 Et ça reste ma famille, donc j'ai pas à m'éloigner d'eux.
01:08:49 - T'imagines si on en serait restés et encore pensait
01:08:55 que c'était pas compatible ?
01:08:56 Parce qu'on l'a pensé, on a tous pensé,
01:08:58 on s'est tous cru, entre guillemets, supérieurs,
01:09:00 parce que nous, on fait les Fêtes foraines ou...
01:09:02 Eh non, il faut arrêter.
01:09:05 C'est important pour la diversité, pour toutes ces choses,
01:09:08 tu vois, parce que...
01:09:10 Faut pas se fermer au monde, et puis tu peux vendre
01:09:12 un paquet de pralines à la fin de ta vie,
01:09:14 et tu vois ce que je veux dire ?
01:09:15 C'est une jeune garçon, tu sais pas qui c'est que t'es en face.
01:09:18 Le coup de foot, ça arrive à tout le monde, et pourquoi ?
01:09:20 Alors parce que t'avais fait pas les Fêtes foraines,
01:09:22 c'est une sédentaire, et...
01:09:23 Bah non, voilà, tu tombes amoureux, ça, ça se contrôle pas, après.
01:09:26 - Entrez dans le wagon de l'horreur
01:09:43 et viens me m'enterrer, tia.
01:09:46 Vous allez découvrir un monde infernal
01:09:49 que personne n'imagine à l'existence.
01:09:53 N'ayez pas peur,
01:09:55 entrez dans le train fantôme
01:09:57 et traversez ce troisième étage.
01:09:59 - Les numéros 17, les numéros 12, accrèdent, c'est pas mal.
01:10:02 Moi, ça me panique, je me rassèche dans le rapport.
01:10:04 Les numéros 17, mon sacre, m'emmène dans le train.
01:10:06 Les numéros 8, ça remonte à mes bons,
01:10:08 mon sacre, partout, le temps se suit.
01:10:10 Dans les dernières ondures, trois heures en table,
01:10:12 le numéro 9, Amélie Turbot, sur le petit,
01:10:14 encore quelques longueurs.
01:10:16 Le 3, Amélie Turbot, plus de quelques longueurs.
01:10:18 Allez, on galope. Le numéro 5 entame déjà
01:10:20 les dernières longueurs.
01:10:21 Rodriguez nous fait un petit effort.
01:10:23 Allez, suivi du bon, Amélie est à quelques longueurs de l'arrivée.
01:10:25 Le numéro 9 nous fait un excellent effort.
01:10:27 En fait, le numéro 10 accrime le 5, Amélie Turbot,
01:10:29 plus de quelques longueurs. Le 5, le 10.
01:10:31 Allez, numéro 1, on galope.
01:10:33 Le 5 gagne.
01:10:35 (sifflement)
01:10:37 Eh bien, y en a pas loupé beaucoup, bien joué.
01:10:39 Belle course. Le 10 était bien, le 11 également.
01:10:42 Bien joué.
01:10:44 - Je vous sente encore au dessus.
01:10:46 (cris et applaudissements)
01:10:48 Allez, c'est ma dernière course.
01:10:50 (cris et applaudissements)
01:10:52 ♪ ♪ ♪
01:10:54 - C'est pas une grande ville, mais cette fête foraine
01:10:57 remplit tellement de choses.
01:10:59 On a l'impression que Fermini, ça grandit.
01:11:02 (cris et applaudissements)
01:11:04 - Je vais vous secouer!
01:11:07 Allez, chaud devant!
01:11:10 (cris et applaudissements)
01:11:13 - Elle est énorme, cette Vogue.
01:11:15 On est la troisième de France.
01:11:17 Et en plus, je crois qu'on est la première Vogue
01:11:20 à l'intérieur de la ville.
01:11:22 Toutes les Vogue, maintenant, sont à l'extérieur.
01:11:25 La ville, elle vit. Il y a du monde.
01:11:28 On sent que c'est joyeux.
01:11:30 L'odeur, le bruit des manèges qui s'élèvent.
01:11:33 Oui, et puis les gens, la foule.
01:11:35 Je rentre chez moi, j'adore cette odeur.
01:11:38 Et puis toute petite, quoi.
01:11:40 C'est comme un début de vacances, en fait,
01:11:43 qui dure quelques jours.
01:11:45 C'est l'échappatoire.
01:11:47 (cris et applaudissements)
01:11:49 Petite, c'était... regardez!
01:11:51 Parce qu'on n'avait pas forcément les moyens d'y aller.
01:11:54 Mais quand je jetais à dos,
01:11:56 quand je pouvais monter sur un manège,
01:11:58 c'était le paratroopeur.
01:12:00 Le paratroopeur, ça faisait comme des espèces de parapluies.
01:12:03 Et ça montait, on voyait tout Fermini.
01:12:05 Puis on voyait nos copains en bas,
01:12:07 ils leur faisaient signe "vous n'entendez pas",
01:12:09 parce qu'on criait tellement que nos cris couvraient beaucoup de choses.
01:12:12 (cris et applaudissements)
01:12:14 On aime se faire peur.
01:12:16 On a besoin de se faire peur.
01:12:18 Mais bon, c'est le jeu, hein?
01:12:20 C'est la vogue.
01:12:22 (cris et applaudissements)
01:12:24 Les machines, elles sont incroyables.
01:12:26 Ça va très, très vite.
01:12:28 C'est la vitesse qui est impressionnante.
01:12:30 Je peux rester toute ma vie dedans, quoi.
01:12:32 Si on m'arrête pas, moi, je continue.
01:12:34 J'ai plusieurs exercices pour moi.
01:12:36 Là, c'est vraiment focalisé dedans, quoi.
01:12:38 Je m'intéresse, en fait, à comment a été construit le manège aussi,
01:12:43 d'où il vient.
01:12:45 Plus je m'instruis sur ça, et plus ça m'intéresse de plus en plus,
01:12:48 dès que je trouve le nom de l'entreprise,
01:12:50 je vais lire sur Internet
01:12:52 toutes les données techniques du manège.
01:12:54 Moi, ça m'intéresse énormément, en fait,
01:12:56 de savoir derrière ce qui se passe, quoi.
01:12:58 (cris et applaudissements)
01:13:00 C'est un monde...
01:13:03 Réellement, il y a pas de feignants.
01:13:05 Tout le monde est veillant. Ça arrête pas.
01:13:07 C'est un métier qui est très dur.
01:13:09 Il y a plus du tout dans la vie de tout le monde,
01:13:12 parce que réellement, il y a pas beaucoup de gens
01:13:15 qui sont capables de reprendre,
01:13:17 parce que c'est trop une vie compliquée, trop une vie stressante.
01:13:20 Je pense que si les enfants veulent faire autre chose,
01:13:23 on peut pas les obliger à faire ce qu'on fait.
01:13:26 Chaque enfant a sa propre destination.
01:13:28 Faut... Chacun a sa voix.
01:13:30 Pour l'instant, ça leur plaît, mais ils sont petits.
01:13:33 Si bien ils font... Ils retourneront en arrière.
01:13:36 Ils feront autre chose, mais on verra bien.
01:13:38 (musique)
01:13:40 - À tous les coups, ça gagne.
01:13:42 Des incroyables cadeaux sont à gagner.
01:13:44 Les policiers, des incroyables roulants.
01:13:46 Mesdames et messieurs, on essaie. Il y a pas de perdants.
01:13:49 Que des gagnants, que des beaux cadeaux.
01:13:52 Une super Nintendo est partie cette après-midi.
01:13:55 Essayez de la remporter.
01:13:57 Un drone vient d'être parti, mesdames et messieurs.
01:14:00 Un drone.
01:14:02 À tous les coups, ça gagne.
01:14:04 Des incroyables cadeaux sont à gagner.
01:14:06 Les policiers, des incroyables roulants.
01:14:08 Mesdames et messieurs, on essaie. Il y a pas de perdants.
01:14:11 On est partis ?
01:14:13 - Mes grands-parents, ils ont une cascade et une pêche aux canards.
01:14:17 Et nous, on a un manège. Et puis, à l'instant, on a mes parents.
01:14:20 C'est dans la famille depuis quatre générations.
01:14:23 Je suis la quatrième.
01:14:25 Ça va aller sûrement de génération en génération, je pense.
01:14:28 (bruits de pas)
01:14:30 (musique)
01:14:33 (bruits de pas)
01:14:35 - On aime le mouvement. On n'aime pas rester sur place.
01:14:38 Et puis, même dans les caravanes, c'est impossible de rester.
01:14:41 On va dehors, on s'amuse, on joue, on va se promener.
01:14:44 (musique)
01:14:47 (bruits de pas)
01:14:50 (musique)
01:14:53 (musique)
01:14:55 - Il n'y a pas de perdants, c'est moi. On essaie.
01:14:58 (musique)
01:15:01 (musique)
01:15:04 (musique)
01:15:07 (musique)
01:15:10 - On a toujours eu les micros chez nous.
01:15:13 On en a toujours vus, on en a toujours écoutés.
01:15:16 C'est chacun son style, chacun parle comme il a envie dedans.
01:15:19 Ça vient tout seul. Quand on en met un, tu sais, ça te redirait pas du tout.
01:15:24 (musique)
01:15:27 (musique)
01:15:30 (musique)
01:15:33 (musique)
01:15:36 (musique)
01:15:39 (musique)
01:15:42 (musique)
01:15:45 (musique)
01:15:48 (musique)
01:15:51 (musique)
01:15:54 (musique)
01:15:57 (musique)
01:16:00 (musique)
01:16:03 (musique)
01:16:06 (musique)
01:16:09 (musique)
01:16:12 (musique)
01:16:15 (musique)
01:16:18 (musique)
01:16:21 (musique)
01:16:24 (musique)
01:16:27 (musique)
01:16:30 (musique)
01:16:33 (musique)
01:16:36 (musique)
01:16:39 (musique)
01:16:42 (musique)
01:16:45 (musique)
01:16:48 (musique)
01:16:51 (musique)
01:16:54 (musique)
01:16:57 (musique)
01:17:00 (musique)
01:17:03 (musique)
01:17:06 (musique)
01:17:09 (musique)
01:17:12 (musique)
01:17:16 (musique)
01:17:18 (musique)
01:17:21 (musique)
01:17:24 (musique)
01:17:27 (musique)
01:17:30 (musique)
01:17:34 (musique)
01:17:37 (musique)
01:17:40 (musique)
01:17:43 (musique)
01:17:46 (musique)
01:17:49 (musique)
01:17:52 (musique)
01:17:55 (musique)
01:17:58 (musique)
01:18:01 (musique)
01:18:04 (musique)
01:18:07 (musique)
01:18:10 (musique)
01:18:13 (musique)
01:18:16 (musique)
01:18:19 (musique)
01:18:22 (musique)
01:18:25 (musique)
01:18:28 (musique)
01:18:31 (musique)
01:18:34 (musique)
01:18:37 (musique)
01:18:40 (musique)
01:18:43 (musique)
01:18:46 (musique)
01:18:49 (musique)
01:18:52 (musique)
01:18:55 (musique)
01:18:58 (musique)
01:19:01 (musique)
01:19:04 (musique)
01:19:07 (musique)
01:19:10 (musique)
01:19:13 (musique)
01:19:16 (musique)
01:19:19 (musique)
01:19:22 (musique)
01:19:25 (musique)
01:19:28 (musique)
01:19:31 (musique)
01:19:34 (musique)
01:19:37 (musique)
01:19:40 (musique)
01:19:43 (musique)
01:19:46 (musique)
01:19:49 (musique)
01:19:52 (musique)
01:19:55 (musique)
01:19:58 (musique)
01:20:01 (musique)
01:20:04 (musique)
01:20:07 (musique)
01:20:10 (musique)
01:20:13 (musique)
01:20:16 (musique)
01:20:19 (musique)
01:20:22 (musique)
01:20:25 (musique)
01:20:28 (musique)
01:20:31 (musique)
01:20:34 (musique)
01:20:37 (musique)
01:20:40 (musique)
01:20:43 (musique)
01:20:46 (musique)
01:20:49 (musique)
01:20:52 (musique)
01:20:55 (musique)
01:20:58 (musique)
01:21:01 (musique)
01:21:04 (musique)
01:21:07 (musique)
01:21:10 (musique)
01:21:13 (musique)
01:21:16 (musique)
01:21:19 (musique)
01:21:22 (musique)
01:21:25 (musique)
01:21:28 (musique)
01:21:31 (musique)
01:21:34 (musique)
01:21:37 (musique)
01:21:40 (musique)
01:21:43 (musique)
01:21:46 (musique)
01:21:49 (musique)
01:21:52 (musique)
01:21:55 (musique)
01:21:58 (musique)
01:22:01 (musique)
01:22:04 (musique)
01:22:07 (musique)
01:22:10 (musique)
01:22:13 (musique)
01:22:16 (musique)
01:22:19 (musique)
01:22:22 (musique)
01:22:25 (musique)
01:22:28 (musique)
01:22:31 (musique)
01:22:34 (musique)
01:22:37 (musique)
01:22:40 (musique)
01:22:43 (musique)
01:22:46 (musique)
01:22:49 (musique)
01:22:52 (musique)
01:22:55 (musique)
01:22:58 (musique)
01:23:01 (musique)
01:23:04 (musique)
01:23:07 (musique)
01:23:10 (musique)
01:23:13 (musique)
01:23:16 (musique)
01:23:19 (musique)
01:23:22 (musique)
01:23:25 (musique)
01:23:28 (musique)
01:23:31 (musique)
01:23:34 (musique)
01:23:37 (musique)
01:23:40 (musique)
01:23:43 (musique)
01:23:46 (musique)
01:23:49 (musique)
01:23:52 (musique)
01:23:55 (musique)
01:23:58 (musique)
01:24:01 (musique)
01:24:04 (musique)
01:24:07 (musique)
01:24:10 (musique)
01:24:13 (musique)
01:24:16 (musique)
01:24:19 (musique)
01:24:22 (musique)
01:24:25 (musique)
01:24:28 (musique)
01:24:31 (musique)
01:24:34 (musique)
01:24:37 (musique)
01:24:40 (musique)
01:24:43 (musique)
01:24:46 (musique)
01:24:49 (musique)
01:24:52 (musique)
01:24:55 (musique)
01:24:58 (musique)
01:25:01 (musique)
01:25:04 (musique)
01:25:07 (musique)
01:25:10 (musique)
01:25:13 (musique)
01:25:16 (musique)
01:25:19 (musique)
01:25:22 (musique)
01:25:25 (musique)
01:25:28 (musique)
01:25:31 (musique)
01:25:34 (musique)
01:25:37 (musique)
01:25:40 (musique)
01:25:43 (musique)
01:25:46 (musique)
01:25:49 (musique)
01:25:52 (musique)
01:25:55 (musique)
01:25:58 (musique)
01:26:01 (musique)
01:26:04 (musique)
01:26:07 (musique)
01:26:10 (musique)
01:26:13 (musique)
01:26:16 (musique)
01:26:19 (musique)
01:26:22 (musique)
01:26:25 (musique)
01:26:28 (musique)
01:26:31 (musique)
01:26:34 (musique)
01:26:37 (musique)
01:26:40 (musique)
01:26:43 (musique)
01:26:46 (musique)
01:26:49 (musique)
01:26:52 (musique)
01:26:55 (musique)
01:26:58 (musique)
01:27:01 (musique)
01:27:04 (musique)
01:27:07 (musique)
01:27:10 (musique)
01:27:13 (musique)
01:27:16 (musique)
01:27:19 (musique)
01:27:22 (musique)
01:27:25 (musique)
01:27:28 (musique)
01:27:31 (musique)
01:27:34 (musique)
01:27:37 (musique)
01:27:40 (musique)
01:27:43 (musique)
01:27:46 (musique)
01:27:49 (musique)
01:27:52 (musique)
01:27:55 (musique)
01:27:58 (musique)
01:28:01 (musique)
01:28:04 (musique)
01:28:07 (musique)