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00:00Europe 1 Soir Week-end, 19h21, Pascal Delator du Parc.
00:04Il est 19h16, Bruno Rotaillot est le nouveau président des LR, élu avec plus de 74% des suffrages.
00:12Un peu plus de 120 000 adhérents ont eu le week-end pour voter, le scrutin est clos depuis plus d'une heure maintenant.
00:20Et les résultats sont sans appel. Les résultats sont sans appel, plébiscite donc pour le ministre de l'Intérieur.
00:27On va d'abord peut-être écouter, avant d'entendre, Véronique Jacquet, Paul Melun, Geoffroy Didier, qui lui est un soutien de Laurent Wauquiez,
00:35qui nous rejoindra dans ce studio. On va écouter les mots de Laurent Wauquiez, qui a pris la parole très vite, il y a quelques minutes, après l'annonce des résultats.
00:43Je viens d'appeler Bruno Rotaillot pour le féliciter de sa victoire. Et je lui adresse tous mes voeux de réussite dans la mission qui va être la sienne.
00:52Je sais trop à quel point le poison de la division a si souvent fait du mal à notre famille politique.
01:02Dans cette campagne, j'ai toujours plaidé pour le rassemblement.
01:06J'ai toujours dit qu'il fallait additionner plutôt que de diviser.
01:09Et je le pense ce soir plus que jamais, évidemment, il faut faire en sorte que nous soyons unis pour gagner, parce que diviser, nous sommes sûrs de perdre.
01:21Voilà. Le message de Laurent Wauquiez, Véronique Jacquet, c'est clair ?
01:26Oui, alors un discours tout à fait logique. C'est normal qu'on appelle au rassemblement.
01:31Je vous rappelle qu'il y a trois élections en ligne de mire et pas des moindres.
01:34Les municipales, l'élection présidentielle, possiblement avant, s'il y avait encore une dissolution, le législatif.
01:41De toute façon, elles arriveront après.
01:43Et puis surtout, on a une droite qui veut gagner et qui en a marre de perdre depuis trop longtemps.
01:47On a entendu aussi un militant sur Europe 1 qui disait trois mots, finalement, totem.
01:52Famille, notre famille politique, qui disait là encore rassemblée et qui disait gagner.
01:57Donc voilà, ils ont le programme, ils veulent gagner.
02:00Et Laurent Wauquiez, je l'ai évoqué, a finalement attaqué Bruno Rotaillot.
02:06Il a fait le job pour essayer de gagner.
02:08Mais ça n'a pas été sanglant, c'est ce que vous disiez.
02:09Voilà, mais ça n'a pas été sanglant parce qu'il faut qu'il trouve sa place dans le nouveau dispositif,
02:14dans le nouveau logiciel qu'ils vont devoir construire, que la droite va devoir construire.
02:19Parce que gagner, en revanche, ce n'est pas évident.
02:21Je vous le rappelle, en fait, les LR, ils sont pris en tenaille entre le macronisme,
02:25qui est finalement un macronisme de gauche, et le Rassemblement National,
02:29qui garde une impressionnante dynamique, malgré les déboires judiciaires de Marine Le Pen.
02:33Donc il faut réussir, non seulement à rassembler, mais à reconstruire un logiciel.
02:37Ça va se faire avec des convictions fortes, fortes à droite.
02:41Et finalement, le péché originel, pour moi, c'est le RPR de 1986-1990,
02:47où c'est la ligne Juppé qui a bouffé la ligne Pasqua.
02:49Et cette droite, finalement, musclée, qui devait assumer les défis de l'époque,
02:53c'était déjà l'immigration,
02:56finalement, s'est dissolue dans ce qu'on a vu en 2016,
02:59avec Alain Juppé à la primaire de la droite,
03:01dans une espèce d'identité heureuse.
03:03Vous rajoutez à cela les divisions,
03:06et on a une droite qui n'a plus su imprimer,
03:09et évidemment, le Rassemblement National a gagné des départs de marché.
03:12Je ne vais pas parler comme ça, ce n'est pas très joli quand on parle de politique,
03:14mais enfin, ce sont aussi des faits.
03:16On va aller, si vous me permettez, Paul Melin, on va vous entendre après,
03:19rejoindre Alexandre Chauveau, qui est avec Philippe Juvin.
03:24Alexandre Chauveau, vous êtes donc du côté des soutiens de Bruno Retailleau.
03:29Si je me souviens bien, Philippe Juvin a été candidat à la primaire en 2022.
03:32Oui, absolument.
03:35Voilà, ma mémoire a bien fonctionné.
03:37Candidat en 2022, vous étiez.
03:38Oui, c'est surtout l'un des rares députés à avoir soutenu Bruno Retailleau.
03:42On imagine votre satisfaction, votre soulagement ce soir.
03:44Qu'est-ce que les militants ont plébiscité, à votre avis ?
03:47Je pense qu'il y a deux leçons à tirer de cette victoire, qui est assez large.
03:50La première, c'est que ça valide l'idée qu'il est bien que nous participions au gouvernement.
03:56Comme vous le savez, moi, j'ai été un de ceux qui, depuis le début,
03:58dit que les LR doivent aller dans un gouvernement de coalition,
04:02parce que les Français ont besoin de gens qui apportent des solutions.
04:04Et le fait que Bruno Retailleau soit ministre de l'Intérieur a été aussi plébiscité par nos militants.
04:11Et la deuxième leçon, je crois, c'est que le temps des gens sérieux est revenu.
04:15Après des années où l'hypercommunication, où TikTok et Instagram ont fait office de programme politique,
04:24quelqu'un comme Bruno Retailleau, de sérieux, est là.
04:26Et je pense qu'encore une fois, l'époque est en train de changer.
04:30Et on retourne à des choses sérieuses.
04:31Ça lui confère une nouvelle stature.
04:33Il est ministre de l'Intérieur, président de sa famille politique.
04:35Qu'est-ce que vous imaginez pour lui dans les prochains mois, prochaines années ?
04:38Ça nous permet collectivement de penser que nous allons enfin de nouveau peser
04:45dans les choix politiques qui vont être faits dans notre pays.
04:47On a été beaucoup égratinés par les précédentes campagnes.
04:51Et bien là, c'est pour nous un renouveau.
04:53Ensuite, ce qu'il deviendra lui, on verra.
04:55Vous savez, la vie politique française est absolument folle de ne penser qu'à l'élection présidentielle.
05:01Puisque c'est de ça dont vous me parlez, évidemment.
05:03Il suffit qu'il y ait une cantonale partielle dans un canton perdu,
05:07où personne n'est capable de le nommer.
05:09On se dit, quelle est la conséquence sur la présidentielle ?
05:12Une municipale partielle, quelle est la conséquence sur la présidentielle ?
05:15Ça reste le parti gaulliste, la famille gaulliste,
05:17qui a donné plusieurs présidents à la France.
05:19C'est logique que certains y pensent, si ce n'est pas lui.
05:22Retailleau a déjà répondu.
05:24Il a dit colline après colline.
05:25Mais encore une fois, en disant ça, il voulait dire aussi
05:28que les Français n'en peuvent plus,
05:30que les hommes politiques ne pensent qu'à l'élection présidentielle.
05:32Les hommes politiques doivent penser à la France.
05:34Dernière question, peut-être, LR a souvent été très divisée.
05:39Le résultat est net et sans bavure ce soir.
05:41C'est une satisfaction.
05:42Est-ce que vous avez des doutes sur le fait que la famille puisse se réunifier
05:45et être unie pour les prochaines étapes ?
05:47Quand l'UMP, qui est l'ancêtre de LR, a été créé,
05:49c'est à l'aide Dupont-Aignan à Jean-Pierre Raffarin,
05:53donc des souverainistes aux centristes.
05:55Nous avons toujours été une famille politique très protéiforme.
05:58Donc non, je ne suis pas du tout inquiet.
06:00Il y a des différences entre nous et c'est une très grande richesse.
06:04Vous savez ce que disait le philosophe Alain ?
06:06Quand dix personnes qui pensent la même chose se réunissent,
06:08elles ne pensent plus.
06:09Évidemment que c'est très bien qu'aux Républicains,
06:11nous soyons différentes personnes à penser parfois différemment.
06:15Merci beaucoup Philippe Juvin en direct du QG,
06:18donc des Républicains.
06:18Merci beaucoup, merci Alexandre Chauveau,
06:21Philippe Juvin, donc ancien candidat à la primaire en 2022
06:25et soutien de Bruno Retailleau.
06:28Paul Melun, peut-être, nous allons de nouveau peser,
06:30c'est ce que dit Philippe Juvin, c'est vrai que
06:32vous vous souvenez du score DLR à la dernière présidentielle ?
06:35Oui, 4,8.
06:36Voilà, j'allais dire 5%, j'allais arrondir.
06:38Et le score DLR en juillet 2024,
06:43lors des législatives, 5,41.
06:45Donc voilà, un peu d'humilité pour le nouveau président,
06:49parce qu'il y a beaucoup de boulot quand même pour remonter la pente.
06:51Il y a un énorme boulot, c'est vrai.
06:52Philippe Juvin disait, oui on pense déjà à la présidence,
06:54mais c'est bien normal.
06:56C'est normal.
06:56Pardon, mais Bruno Retailleau, bien sûr,
06:59ministre de l'Intérieur, peut représenter les LR
07:01à la prochaine présidentielle, bien que 2027,
07:03c'est encore très très loin,
07:05mais le parti a tout à reconstruire, Paul Melun.
07:07Évidemment, enfin là ce soir, c'est quand même une bonne nouvelle,
07:09globalement pour toute la droite LR,
07:11c'est-à-dire qu'une victoire nette et sans bavure,
07:14un candidat qui semble faire consensus dans sa famille politique,
07:18près de 3 adhérents sur 4,
07:20c'est plutôt une bonne nouvelle pour LR.
07:22LR est un parti qui se construit autour de la figure du chef.
07:25C'est pas un parti, si vous voulez,
07:26où il peut y avoir 50% pour l'un, 50% pour l'autre.
07:29Le fait que Bruno Retailleau ce soir ait tué le match
07:31et qu'il l'ait largement emporté contre Laurent Wauquiez,
07:34fait de lui le candidat naturel de LR à la présidentielle.
07:37Vous savez, il y a un certain Nicolas Sarkozy
07:40qui a été à la fois le chef de sa famille politique
07:42et ministre de l'Intérieur et qui après a été le candidat naturel.
07:45C'était en 2007 et c'est comme ça qu'il a battu ses rivaux.
07:48Donc aujourd'hui, Bruno Retailleau, il est placé sur orbite pour la présidentielle.
07:52Et ça vient là à couronner la stratégie,
07:54et Philippe Juvain a raison,
07:55la stratégie d'entrer au gouvernement
07:57tout en pesant avec une ligne de droite,
07:59résolument de droite sur les sujets régaliens.
08:01Et ça désavoue Laurent Wauquiez,
08:03qui avait eu des pudeurs aristocratiques au début
08:05à rentrer en coalition avec le macronisme
08:08et qui avait préféré jouer, vous savez,
08:10cette longue stratégie du silence depuis sa région Auvergne-Rhône-Alpes.
08:14Eh bien, il paye ça.
08:15Il a fait une très bonne fin de campagne, Laurent Wauquiez,
08:17mais il a mis longtemps à rentrer dans la course
08:19parce qu'il a été, vous savez, sur cette conception ancienne.
08:23Il a visé dès le début la présidentielle.
08:25Il a tout de suite voulu tuer le match.
08:27Eh bien, finalement, le match l'a tué ce soir.
08:28Et Bruno Retailleau, qui commence à obtenir des résultats à Place Beauvau,
08:33a été, je dirais, récompensé à la fois
08:35à sa popularité des sympathisants et par les militants.
08:38Donc, c'est plutôt une bonne nouvelle pour LR.
08:41Quant à l'unité, je pense que l'unité va être là.
08:43Comme je le disais tout à l'heure,
08:44je crois que quand il y a un chef
08:45et qu'il s'impose, qu'il tue le match à 75%,
08:48il ne peut y avoir que l'unité.
08:49Même du point de vue de Laurent Wauquiez,
08:51peut-être aura-t-il encore des velléités
08:52à se présenter à la présidentielle.
08:53Ça ne disparaît pas comme ça.
08:55Mais après un résultat pareil,
08:57sur 120 000 adhérents,
08:58Bruno Retailleau a toute légitimité
09:01pour désormais piloter son parti.
09:03Quelles ont été les erreurs de Laurent Wauquiez ?
09:05On posera la question à Geoffroy Didier,
09:06secrétaire général délégué des LR
09:08et soutien de Laurent Wauquiez,
09:09qui va venir nous rejoindre dans ce studio
09:11dans une dizaine de minutes.
09:13Véronique Jacquier.
09:13Oui, pour compléter ce que vient de dire Paul Melun,
09:15c'est quand même une sacrée victoire
09:17pour Bruno Retailleau,
09:18une sacrée revanche même,
09:19parce qu'il n'avait pas du tout émergé
09:21lors de la primaire de 2022.
09:23Et même à l'intérieur de son camp,
09:25à l'intérieur des LR,
09:26on se disait,
09:27non, non, Retailleau,
09:28non, non, c'est un peu une droite étriquée,
09:29c'est une droite conservatrice,
09:31île catholique,
09:33non, non, non, non, non, non,
09:34il faut élargir.
09:35Pourquoi catholique ?
09:36C'est mal, je n'ai pas compris.
09:39Ça peut servir d'épouvantail
09:40même chez certains à droite.
09:42Et là, on voit qu'au contraire,
09:44c'est avec des convictions,
09:46c'est-à-dire que ce qui pouvait servir
09:47de repoussoir en 2022,
09:49c'est là où on voit
09:50que la droite est en train d'évoluer,
09:52et que c'est un parti
09:54qui est en mutation,
09:55parce que la France change aussi,
09:57et que les défis,
09:58il faut les affronter,
09:59et que Bruno Retailleau,
10:00depuis qu'il est au gouvernement,
10:01montre qu'il est solide
10:02dans ses convictions.
10:03Et donc,
10:04tout ce qui fait qu'il est ce qu'il est,
10:06ne fait plus peur.
10:08Moi, juste un petit mot,
10:10c'est aussi quand même pour moi
10:11le fils spirituel de François Fillon.
10:13Et vous entendez,
10:14j'explique aux auditeurs,
10:15parce que derrière,
10:15vous entendez effectivement,
10:17dans le camp de Bruno Retailleau,
10:19on chante la marseillaise.
10:20Chez Bruno Retailleau,
10:27il y a aussi du fils spirituel
10:28de François Fillon,
10:29on parle souvent
10:30de Philippe de Villiers,
10:33mais oui,
10:34mais il a déjà tiré la leçon
10:38de l'échec de François Fillon.
10:39François Fillon,
10:40d'ailleurs au soir de la primaire,
10:42n'avait pas rassemblé,
10:43il n'avait pas tendu la main
10:44à Nicolas Sarkozy et Alain Juppé,
10:46et avant la primaire,
10:48il n'avait pas manœuvré,
10:49si j'ose dire,
10:50pour se mettre dans la poche
10:51François Bayrou.
10:52C'est aussi ce qui a fait perdre
10:53François Fillon,
10:54et donc Bruno Retailleau
10:55ne fera pas les mêmes erreurs.
10:56On va retourner du côté du QG
10:58de Laurent Wauquiez-Mail-Hélène Trémolet,
10:59vous êtes avec un des soutiens,
11:01on l'imagine,
11:02évidemment très déçu ce soir,
11:04mais peut-être prêt à soutenir
11:06maintenant Bruno Retailleau.
11:08Eh bien oui,
11:09Candice,
11:09maintenant que Bruno Retailleau
11:10est devenu président du parti,
11:12quel veut l'avenir,
11:13vous voyez,
11:13pour votre part ?
11:14Moi,
11:14je pense qu'il faut rester unie
11:16pour que notre famille politique,
11:17elle puisse peser
11:18dans les élections à venir,
11:20donc pour 2026
11:21et bien sûr pour 2027.
11:23Je pense que l'idée d'un duo
11:24plutôt qu'un duel,
11:25elle était très pertinente,
11:27et à mon sens,
11:28Bruno devrait prendre cette idée.
11:33Et vous Enzo,
11:34quelle leçon vous tirez
11:35de cette défaite de Laurent Wauquiez ?
11:37Ce qu'on retient,
11:37c'est qu'on a fait
11:38une magnifique campagne,
11:39Laurent a allé partout en France,
11:40il a fait 120 réunions,
11:41il est allé au contact des adhérents,
11:42il a réussi à imposer des thèmes
11:43dans le débat,
11:44aller au QTF,
11:44il a proposé des solutions,
11:46donc nous on regrette rien.
11:47Et après,
11:48les leçons à tirer,
11:48évidemment,
11:49on aurait pu faire mieux,
11:49mais la campagne a été magnifique,
11:52Laurent n'a aucun regret,
11:52on sera derrière lui
11:53les deux prochaines années
11:54qui suivent jusqu'en 2027.
11:56Voilà, Pascal,
11:57comme vous l'entendez,
11:57des militants
11:58qui assument leur déception,
11:59mais qui sont prêts désormais
12:00à aller de l'avant
12:01avec leur nouveau chef de parti,
12:02Bruno Retailleau,
12:03qui a été élu ce soir
12:04à une très large majorité.
12:05Maïl Hélène Trémonnais,
12:07Enzo disait,
12:07on sera derrière lui,
12:08derrière Laurent Wauquiez,
12:09ou alors sont-ils prêts
12:10à soutenir Bruno Retailleau ?
12:11Je crois qu'il y a une certaine confusion
12:16dans les noms,
12:17mais il disait qu'ils étaient prêts
12:18tous les deux maintenant
12:18à soutenir Bruno Retailleau,
12:20en espérant que Laurent Wauquiez
12:21aurait bien sûr une place,
12:22une place au sein du comité exécutif
12:24des Républicains.
12:25Quelles erreurs Laurent Wauquiez
12:27a-t-il commises ?
12:27On va poser la question
12:28à Geoffroy Didier,
12:30secrétaire général délégué des LR,
12:32président délégué
12:33de la région Île-de-France
12:33et soutien de Laurent Wauquiez.
12:35Il va nous rejoindre dans ce studio
12:37dans quelques minutes.
12:40Europe 1 Soir Week-end,
12:4119h, 21h,
12:43Pascal Delator Dupin.
12:44Geoffroy Didier,
12:45soutien de Laurent Wauquiez
12:46est dans les couloirs d'Europe 1.
12:47Il va nous rejoindre dans ce studio
12:49dans quelques minutes.
12:50Bruno Retailleau ne s'est pas encore exprimé.
12:53Il doit prendre la parole à la télévision
12:54ce soir, bien entendu.
12:56Nous suivrons la réaction
12:58et nous la suivrons avec attention.
13:00Vous entendrez les mots
13:01de Bruno Retailleau
13:02en direct
13:03dès qu'il s'exprimera.
13:05Bruno Retailleau,
13:06donc,
13:06élu,
13:07plébiscité massivement,
13:09plus de 74%
13:10des suffrages ce soir.
13:11Je suis toujours
13:12avec Véronique Jacquet,
13:13avec Paul Melin.
13:14On va réécouter
13:15les mots
13:16de Laurent Wauquiez
13:16qui lui a pris la parole
13:17très rapidement
13:18après la publication
13:20des résultats.
13:21C'était aux alentours
13:22de 19h15.
13:24Écoutez,
13:25Laurent Wauquiez
13:26qui veut également
13:28imposer des thèmes
13:29à Bruno Retailleau.
13:32Il l'a fait.
13:33Il appelle à la droite
13:34à ne pas se diluer,
13:35notamment dans le macronisme.
13:37Il faut rassembler
13:38toute la droite
13:38et il faut porter
13:40un procès de rupture.
13:43Et nous ne pourrons le faire
13:44si nous sommes dilués
13:45dans le macronisme.
13:47Les Français attendent de nous
13:48que nous portions
13:50un projet de changement
13:51permettant de tourner
13:53la page due en même temps.
13:56Un vrai projet
13:57d'alternance.
13:59Et vous connaissez
14:00mes convictions en la matière.
14:02Je suis convaincu
14:03que pour cela
14:04il faut que nous fassions
14:05sauter les verrous
14:05de l'impuissance
14:06qui aujourd'hui
14:08condamne
14:09la politique française
14:11à l'absence de résultats.
14:13Le poids des juges
14:14des Cours suprêmes,
14:16la bureaucratie administrative,
14:19le poids aussi
14:20de toutes ces associations
14:21militantes d'extrême-gauche
14:23qui prétendent
14:23dicter leurs lois
14:24à la majorité des Français.
14:27La réalité
14:28c'est qu'il faut
14:28commencer par libérer
14:29notre pays de ses chaînes.
14:32Cela signifie
14:33que la droite
14:33doit préparer
14:35un projet
14:35de rupture
14:36qui est de même ampleur
14:38que celui
14:40qui a été porté
14:40en 1958.
14:43Véronique Jacquet
14:43quand j'entends
14:44les mots de Laurent Wauquiez
14:45je ne vois pas
14:45beaucoup de différence
14:46de langage en tout cas
14:47et de différence
14:48de point de vue
14:48avec Bruno Retailleau
14:50sur le fond.
14:51Je parle bien du fond.
14:52Les deux hommes
14:52sont très proches.
14:53Tout à fait.
14:54Il n'y a absolument
14:54aucune divergence
14:56de vue.
14:58En revanche
14:58je dirais
14:59il y a peut-être
14:59une divergence
15:01de conviction.
15:02C'est-à-dire que
15:03Bruno Retailleau
15:04me semble-t-il
15:05en tant que ministre
15:06de l'Intérieur
15:06porte évidemment
15:07ses sujets
15:08fait de la pédagogie
15:09dit finalement
15:10la même chose
15:10que Laurent Wauquiez
15:11mais explique
15:12pourquoi on n'arrive
15:13pas suffisamment
15:13à régler le problème
15:15des OQTF
15:15pourquoi effectivement
15:17il faut s'en prendre
15:19à ces associations
15:20qui sont subventionnées
15:21ses associations
15:22de gauche
15:22et puis
15:23qui jouent
15:24contre la souveraineté
15:24et contre les intérêts
15:25de la France
15:26donc il y en a un
15:27qui est sur le terrain
15:28l'autre
15:28qu'il est moins
15:29parce qu'il n'est pas
15:31dans le gouvernement
15:31mais effectivement
15:32les deux
15:33regardent en la même direction
15:34et disent la même chose.
15:35Maintenant j'ai entendu
15:37Bruno Retailleau
15:37sur l'euthanasie
15:38j'ai entendu Bruno Retailleau
15:40dire qu'il ne validait pas
15:41la loi sur la fin de vie
15:43en revanche
15:43silence radio
15:44du côté de Laurent Wauquiez
15:46sur les questions sociétales
15:47il est totalement absent
15:49peut-être parce qu'il sait
15:50qu'il n'y a que des coups
15:51à prendre
15:51et qu'on attend
15:52justement
15:53des hommes de conviction
15:54donc ça c'est quelque chose
15:55qui le distingue
15:56de Bruno Retailleau
15:57par ailleurs
15:58il me semble
15:58qu'il a fait un petit peu
15:59trop sa campagne
16:00sur la dissolution
16:01dans le macronisme
16:02je pense que tous ceux
16:03qui connaissent Bruno Retailleau
16:04savent très bien
16:05qu'il ne va pas se diluer
16:06dans le macronisme
16:07et lui-même
16:08était président des LR
16:10entre décembre 2017
16:11et juin 2019
16:13tout en étant
16:14en même temps
16:15président du conseil régional
16:17Auvergne-Rhône-Alpes
16:18depuis 2016
16:19voilà
16:20donc le en même temps
16:21en étant aux manettes
16:24il sait ce que c'est
16:25et à l'époque
16:26on ne lui avait pas fait
16:26ce procès
16:27en revanche
16:28il ouvre une fenêtre
16:29Laurent Wauquiez
16:29mais à mon avis
16:30évidemment Bruno Retailleau
16:32va suivre
16:32c'est sur la main tendue
16:34à Saracnafo
16:34parce que
16:35non seulement
16:35il faut un projet de rupture
16:36non seulement
16:37il faut renverser la droite
16:38enfin pardon
16:39renverser la table
16:40mais oui quelque part
16:41il faut renverser la droite
16:42pour faire l'union des droites
16:43et puis on va suivre la droite
16:45et puis on va suivre la droite

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