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Le directeur du CERU, Olivier Vial estime : «On demande à l'armée de faire des missions de maintien de l'ordre, avec des règles qui ne sont pas leurs règles», à propos de l'armée qui pourrait être déployée pour combattre le trafic de drogue, dans Punchline Week-End sur CNEWS.

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Transcription
00:00C'est pour ça qu'effectivement, c'est toute l'ambiguïté de l'usage du mot « guerre ».
00:04Parce qu'en fait, quand les politiques, aujourd'hui, parlent de guerre,
00:07en réalité, ce n'est pas une vraie guerre.
00:09Et si on fait intervenir l'armée, comme on l'a fait aussi avec Vigipirate,
00:14on s'aperçoit qu'on demande à l'armée de faire des missions de maintien de l'ordre
00:19avec des règles qui ne sont pas leurs règles.
00:21Les militaires n'ont pas les mêmes règles d'usage des armes que les policiers.
00:25Il y a tout un cadre juridique qui n'est pas le même.
00:27Et on les met en difficulté en faisant ça.
00:30Ce n'est pas à eux de le faire.
00:31Et effectivement, la différence, c'est ce que disait d'ailleurs le précédent intervenant,
00:36quand, par exemple, les Brésiliens envoient des équipes, effectivement, c'est l'armée.
00:41C'est effectivement, quand il y a un adversaire, ils ont le droit de le tuer.
00:44Ce n'est pas du tout ce que nous, on demande aujourd'hui.
00:46Et donc, effectivement, si demain, on arrive au stade de ce qui se passe au Brésil avec les orpailleurs,
00:53là, ils font la guerre.
00:54Mais ce n'est pas ce qu'on demande.
00:55Et effectivement, considérer que l'armée soit là pour jouer au supplétif
01:01avec un peu plus de décoration sur leurs uniformes que des policiers...
01:04Montrer pour montrer du kaki, ça n'a aucun intérêt.
01:07Ça n'a aucun intérêt.
01:08Soit, effectivement, on leur donne les moyens.
01:09Et dans ce cas-là, ça veut dire qu'on change de monde.
01:11Sous-titrage Société Radio-Canada

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