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Transcription
00:00En revanche, ce que je souhaite, c'est que le futur président des LR s'engage ensuite à maintenir l'unité qu'est celle du bloc central aujourd'hui.
00:12Je disais avant la coupure pub qu'entre le rassemblement national d'un côté et l'extrême gauche de l'autre, on va devoir faire preuve d'unité.
00:21Et moi, je crois qu'il y a davantage de choses qui rassemblent Gérald Darmanin, Édouard Philippe ou Bruno Retailleau au fond que de sujets qui les séparent.
00:30On a beau dire…
00:32Vous n'avez pas cité Laurent Wauquiez ?
00:33Parce que Laurent Wauquiez me semble-t-il regarde davantage du côté de Reconquête.
00:39C'est la fameuse phrase où il dit « je veux une droite jusqu'à Sarah Knafow ».
00:43Ce qui m'apparaît comme un peu absurde en tout cas lorsqu'on met Gérald Darmanin et Sarah Knafow dans le même panier,
00:50c'est qu'il y en a au moins un des deux qu'on connaît très mal.
00:53Et si on met Édouard et Bruno Retailleau dans le même panier ?
00:56Mais ça répond à un contexte extrêmement particulier.
00:58Encore une fois, d'ailleurs, je ne veux pas être sa porte-parole, mais que Bruno Retailleau a maintes fois redit et réexpliqué
01:04que s'il avait accepté d'entrer dans le gouvernement dans ce contexte-là,
01:08c'était pour éviter la nomination et l'arrivée du nouveau Front populaire au gouvernement.
01:14Ce qui me semble quand même être une raison largement valable.
01:17Moi, je crois à la grande union de la droite et du centre qui avait fait en son temps,
01:25et encore une fois dans des circonstances différentes, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy.
01:29Je pense par ailleurs que cette union-là, elle a déjà débuté.
01:33Lorsqu'en 2017, Édouard Philippe est nommé Premier ministre,
01:36que Gérald Darmanin, Bruno Le Maire, Sébastien Recornu rejoignent Emmanuel Macron,
01:40c'était la première brique à ça.
01:42Je vais vous donner un autre exemple.
01:43Il y a huit mois, dans les Hauts-de-Seine, dans mon beau département,
01:46on a eu donc les élections législatives, comme chacun sait, suite à la dissolution.
01:50Les Républicains n'ont pas investi de candidats face à moi dans ma circonscription,
01:56parce qu'au fond, on s'entendait sur l'essentiel.
01:58Et à l'inverse, nous n'avons pas investi de candidats face à Jean-Didier Berger,
02:02qui aujourd'hui soutient Laurent Wauquiez, ou face à Philippe Juvin.
02:05Pourquoi est-ce qu'on a fait ça ?
02:06Parce qu'au fond, sans nier, sans gommer nos divergences,
02:12on s'accorde sur l'essentiel.
02:14Et on a beau me dire que la politique, ce n'est pas de l'arithmétique,
02:19on ne m'enlèvera pas de l'idée que pour gagner,
02:21il faut quand même mieux faire des additions ou des soustractions.
02:23Qu'est-ce que vous dites ?

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