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Transcription
00:00Il y a eu de multiples recours, et c'est un droit, dans notre démocratie, mais tous ces recours ont, jusqu'au mois de février dernier, par 14 fois, la juridiction administrative a autorisé les chantiers, a autorisé les travaux.
00:20Et là, nous nous trouvons face à une situation qui est une situation, à certains égards, quelque peu ubuesque, avec conséquence de cette décision du tribunal administratif du 25 février dernier, un arrêt des travaux, un arrêt des travaux avec des conséquences qui sont des conséquences sociales.
00:441 000 personnes ont perdu leur emploi du jour au lendemain, avec des conséquences pour le bassin d'emploi, pour les décideurs économiques qui se voient stoppés par rapport à leurs éléments et leurs perspectives, donc de pouvoir engager des investissements.
01:01Avec des conséquences pour les riverains, nous avons une balafre sur 50 km sur le territoire, et avec des riverains qui sont, pour certains, empêchés de rentrer chez eux, avec un village, je pense à Saint-Germain-des-Prés, qui est coupé en deux.
01:15Avec des conséquences qui sont des conséquences financières, 5 millions d'euros, le coût d'arrêt des travaux, plus 200 000 euros par jour, 200 000 euros par jour.
01:29Dans la situation des finances publiques que nous connaissons, est-ce qu'il est acceptable de laisser faire les choses et d'avoir de l'argent public gaspillé comme ceci à hauteur de 200 000 euros par jour ?
01:44Bien sûr, des éléments aussi qui sont à prendre en compte, c'est qu'il y a un consensus politique départemental assez exceptionnel autour de ce projet.
01:54Qu'il soit du nord, du sud, qu'il soit de gauche, de droite ou du centre, la quasi-totalité des élus du département sont favorables à ce projet.
02:05L'unanimité des conseillers départementaux, les deux intercommunalités traversées par le projet, 4 parlementaires sur 5, le président du conseil départemental, la présidente du conseil régional.
02:18C'est un véritable pacte tarné qui est en faveur de ce projet, mais aussi un pacte tarné soutenu par nombre d'élus du département voisin de la Haute-Garonne qui est concerné par ce projet,
02:31mais aussi de l'ensemble de la région Occitanie et que je remercie.
02:36Et donc, face à cela, au travers de cette loi dite de validation, nous essayons et nous faisons notre travail de parlementaire en essayant de proposer une porte de sortie
02:51pour faire de telle sorte que nous puissions arrêter cette situation ubuesque, que nous puissions stopper cette gabegie.
02:59Et dans ce cadre-là, nous avons pris soin, alors je ne vais pas vous lire l'exposé des motifs que nous avons soigneusement écrits avec Marie-Lise Ousso,
03:10qui reprend tous les éléments et notamment de manière détaillée tous les points par rapport à la constitutionnalité de ce texte.
03:18C'est qu'il y a cinq principes par rapport à cela et nous avons veillé rigoureusement à ce que chacun de ces cinq principes soit respecté
03:29donc dans le cadre de cette proposition de l'eau. Mais au-delà de cela, au-delà de ces éléments financiers, au-delà de ces éléments politiques territoriaux locaux,
03:45il y a un point et un élément qui est un élément essentiel. C'est une forme de cri du cœur que je voudrais pousser devant vous,
03:55celui d'un territoire, d'un territoire qui fait face à un certain nombre de difficultés, avec une démographie qui est une démographie en berne,
04:06avec des pertes d'emplois, avec toutes ces conséquences liées à son enclavement historique. Mais un territoire qui se bat,
04:17un territoire qui a envie de s'en sortir, un territoire qui n'accepte pas l'inéquité territoriale et qui n'accepte pas que certains,
04:28qui peuvent être parfois très loin, qui sont dans des grandes métropoles ou dans des grandes agglomérations
04:35qui, elles, disposent de tous les moyens pour pouvoir être connectés au monde extérieur.
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