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Le 27 mars 2025, la commission d’enquête du Sénat sur les aides publiques aux grandes entreprises auditionnait les responsables d’ArcelorMittal : Alain Le Grix de la Salle, son président, Bertrand Chauvet, son directeur de la coordination RH France, Stéphane Delpeyroux, son directeur des affaires publiques et Audrey Gies, sa directrice fiscale France. Alors que l’entreprise s’apprête à supprimer 636 postes en France, après avoir déjà fermé deux sites en 2024 et prévu une délocalisation en Inde, les sénateurs ont interrogé ses dirigeants sur sa stratégie. Alain Le Grix de la Salle s’est défendu en invoquant un secteur cyclique, soumis à une très forte concurrence. Il a insisté sur la nécessité pour l’Europe de se rendre la plus compétitive possible, à l’heure où le continent souhaite se réindustrialiser, faisant de l’acier un secteur clé.


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Transcription
00:00:00Mentionnons M. Alain Legris de la Salle, Président,
00:00:04Mme Audrey J.S., Directrice fiscale France,
00:00:08M. Bertrand Chauvet, Directeur de la coordination RH France,
00:00:12et M. Stéphane Delperou, Directeur des affaires publiques.
00:00:15L'audition de ce jour est enregistrée et diffusée en direct.
00:00:18Elle fera l'objet d'un compte-rendu sur le site du Sénat.
00:00:22Madame, Messieurs, avant de vous donner la parole,
00:00:24je vous rappelle qu'un faux témoignage devant notre commission d'enquête
00:00:26est passible des peines prévues aux articles 434-13, 434-14 et 434-15 du Code pénal.
00:00:35Je vous remercie par ailleurs de nous faire part de vos éventuels liens d'intérêt
00:00:39en relation avec l'objet de la commission d'enquête.
00:00:42Je crois que... Rien de déclaré.
00:00:45Je vous invite à prêter successivement serment de dire toute la vérité,
00:00:50rien que la vérité, en levant la main droite et en disant, je le jure,
00:00:54et je vous demanderai d'allumer vos micros pour l'enregistrement, sinon ça ne passera pas.
00:00:58Merci.
00:01:00Je le jure.
00:01:02Je le jure.
00:01:04Je le jure.
00:01:06Je le jure.
00:01:07Merci.
00:01:09Notre commission d'enquête, dont les membres ont été nommés le 15 janvier dernier,
00:01:12poursuit trois objectifs principaux.
00:01:14Tout d'abord, établir le coût des aides publiques octroyées aux grandes entreprises,
00:01:18entendues comme celles employant plus de 1 000 salariés et réalisant un chiffre d'affaires net mondial
00:01:23d'au moins 450 millions d'euros par an, ainsi que le coût des aides versées à leurs sous-traitants.
00:01:30Ensuite, déterminer si ces aides sont correctement contrôlées et évaluées,
00:01:34car nous devons veiller à la bonne utilisation des données publiques.
00:01:38Enfin, réfléchir aux contreparties qui pourraient être imposées en termes de maintien de l'emploi,
00:01:42au sens large, lorsque des aides publiques sont versées à de grandes entreprises,
00:01:46qui procèdent ensuite à des fermetures de sites, prononcent des licenciements, voire délocalisent leur activité.
00:01:52Quelques questions qui peuvent étayer vos propos léminaires.
00:01:57Pouvez-vous présenter succinctement l'activité de votre société ?
00:02:01Quel regard portez-vous sur les aides publiques aux entreprises ?
00:02:05Quelles sont les principales différences entre les aides versées en France
00:02:09et celles octroyées dans les pays où votre groupe est présent ?
00:02:12Quel est le montant global des aides publiques reçues par votre groupe en 2023 en France ?
00:02:18On va dire sur les dernières années en France.
00:02:20En particulier, quel est le montant des subventions ?
00:02:23Quel est le panorama de vos sous-traitants et des aides qu'ils perçoivent ?
00:02:27Avez-vous le sentiment que les aides publiques aux entreprises sont suffisamment suivies et évaluées en France ?
00:02:34Quelles sont, selon vous, les aides dont l'efficacité est avérée
00:02:37et celles dont l'efficacité se révélerait plutôt douteuses ?
00:02:40Quelles seraient vos propositions pour renforcer l'efficience des aides publiques octroyées aux entreprises ?
00:02:48Ou favorable à l'introduction de conditions ou de critères qui permettent d'évaluer l'efficacité de ces aides ?
00:02:54Et enfin, quelles devraient être alors les limites à la conditionnalité de ces aides ?
00:02:59Je vous propose de traiter ces questions dans un propos liminaire d'une vingtaine de minutes.
00:03:04Puis, notre rapporteur Fabien Guay vous posera quelques questions pour approfondir certains points.
00:03:10Et enfin, nos collègues membres de la commission d'enquête pourront également vous interroger s'ils le souhaitent.
00:03:15Monsieur le Président, je vous cède la parole bien volontiers.
00:03:22Monsieur le Président, monsieur le rapporteur, mesdames et messieurs les sénateurs,
00:03:28merci de nous donner l'occasion d'échanger avec vous sur l'utilisation des aides publiques versées aux grandes entreprises.
00:03:35Je vais d'abord présenter brièvement ArcelorMittal France,
00:03:39puis rappeler nos enjeux et enfin passer en revue les principales données en termes d'aides publiques.
00:03:45Nous répondrons ensuite à vos questions.
00:03:48ArcelorMittal en France, pour commencer, j'aimerais souligner qu'ArcelorMittal est un acteur industriel majeur dans notre pays
00:03:55et que la France est et reste un pays clé pour notre groupe.
00:04:02ArcelorMittal, c'est 15 400 salariés en France, soit 25 % des effectifs européens du groupe.
00:04:09Une quarantaine de sites de production et de transformation sur l'ensemble du territoire.
00:04:15Quatre sites de recherche et développement et un réseau de distribution et de centres de services.
00:04:22En termes de sous-traitance ou d'impact régional, on estime que pour un emploi direct,
00:04:29l'industrie de l'acier génère en moyenne trois emplois indirects, soit plus de 45 000 emplois en France.
00:04:35Nous sommes un acteur industriel régional, implanté sur le territoire, dans la plupart des régions.
00:04:43C'est le fait de notre histoire.
00:04:46Aujourd'hui, nous traversons une crise sans précédent, laquelle met à risque notre devenir.
00:04:53Les facteurs essentiels de cette crise sont les suivants.
00:04:55Le premier facteur, c'est une baisse constante et continue de la demande en Europe et en France,
00:05:02en moyenne et pour référence, moins 20 % sur les cinq dernières années.
00:05:06Le deuxième facteur, c'est un coût de l'énergie trop élevé.
00:05:09Que soit le gaz ou l'électricité, l'Europe et donc la France se retrouvent en perte de compétitivité
00:05:15et en décalage par rapport aux Etats-Unis et aux autres continents, dont la Chine.
00:05:20Nous sommes, ainsi que nos clients, directement impactés par cette situation.
00:05:26L'Europe souffre d'un manque de compétitivité et doit prendre des mesures pour soutenir son industrie.
00:05:33Le troisième facteur de crise, des surcapacités mondiales de production d'acier,
00:05:38avec une Europe qui se protège trop peu contre les importations.
00:05:42On parle beaucoup de la majoration de 25 % de droits de douane aux Etats-Unis.
00:05:48Le principal risque concerne les flux d'acier qui étaient importés par les Etats-Unis
00:05:53et qui vont devoir trouver d'autres débouchés.
00:05:58Comme tous les pays se protègent, l'Europe se retrouve très exposée.
00:06:03Nous souffrons déjà d'un volume d'importations extrêmement élevé à bas prix en Europe.
00:06:08Ces nouveaux flux vont donc continuer à détruire le marché français et européen.
00:06:14Nous avons demandé le soutien de la Commission européenne pour limiter les importations
00:06:19et pour rendre plus efficace le mécanisme d'ajustement carbone aux frontières, le MACF.
00:06:26La semaine dernière, le 19 mars, la Commission européenne a publié son plan acier.
00:06:31Les détails publiés dans le plan d'action pour l'acier montrent qu'il y a une bonne compréhension
00:06:37sur l'urgence de la situation et que la Commission est prête à traiter certains problèmes structurels.
00:06:45Cela concerne notamment la politique de défense commerciale,
00:06:48les lacunes du mécanisme d'ajustement carbone aux frontières
00:06:51et l'absence de réglementation destinée à stimuler la demande d'acier à faible empreinte CO2.
00:06:58La publication du plan acier était très importante et attendue.
00:07:02C'est une étape clé pour régler la crise de notre industrie.
00:07:06Et je dois dire qu'à ce stade, nous sommes reconnaissants auprès des leaders de la Commission européenne
00:07:11pour leur engagement dans la préparation de ce plan.
00:07:14Maintenant, ils doivent transformer le plan en action concrète et efficace
00:07:19en s'assurant que tous les détails nécessaires soient bien intégrés dans la législation.
00:07:25De faire en sorte que le plan acier devienne une réalité
00:07:28et réponde à l'urgence de notre industrie.
00:07:33Je voudrais profiter également de l'occasion pour remercier le travail
00:07:36et l'engagement de la France à mobiliser les énergies
00:07:39pour aligner les différentes positions des pays européens
00:07:42et défendre auprès de la Commission le dossier de la sidérurgie.
00:07:47Pour vous donner une idée de l'ampleur de la crise que nous traversons,
00:07:51la production d'acier en Europe a atteint en 2023
00:07:53son plus bas niveau historique avec 126 millions de tonnes de production.
00:07:58Entre 2008 et 2024, ce sont 26 millions de tonnes de capacités
00:08:01qui ont été fermées d'une manière permanente en Europe,
00:08:05tous sidérurgistes confondus.
00:08:06Le niveau de la demande d'acier en France était en 2008 de 8,3 millions de tonnes.
00:08:17En 2023, il n'est plus que de 4,1 millions de tonnes,
00:08:22soit divisé par deux.
00:08:25Sur ces cinq dernières années, moins 20 % d'évolution de la demande,
00:08:28comme je vous l'ai dit précédemment.
00:08:29Pourtant, dans le même temps, sur ces cinq dernières années,
00:08:36nous avons maintenu des effectifs stables.
00:08:39En 2019, ArcelorMittal en France avait 15 400 salariés.
00:08:45Cinq ans après, ArcelorMittal compte toujours 15 400 collaborateurs.
00:08:50Nous sommes donc stables dans un marché en forte baisse.
00:08:54En termes d'investissement, sur les cinq dernières années,
00:08:58ArcelorMittal a investi 1,7 milliard d'euros dans ses sites français,
00:09:04hors grand projet de décarbonation.
00:09:07La France représente en moyenne 25 % des investissements européens.
00:09:12Je tiens donc encore une fois à souligner l'engagement d'ArcelorMittal envers la France.
00:09:17Le montant des investissements est là pour le démontrer.
00:09:20Nos projets de décarbonation, qui représentent des investissements extrêmement importants,
00:09:26ne sont pas inclus dans ce montant et restent à confirmer.
00:09:31La décision d'engager ces investissements au-delà des études qui ont été réalisées
00:09:35dépend maintenant entièrement des solutions apportées pour sortir de la crise de notre industrie.
00:09:39Je vais maintenant vous présenter les aides publiques perçues.
00:09:47Les chiffres que je vais vous présenter sont la vue la plus exhaustive possible
00:09:50que nous avons du périmètre français d'ArcelorMittal.
00:09:53Au total, ArcelorMittal a touché en 2023 un montant total d'aides de 298 millions d'euros,
00:10:04dont 195 millions d'euros au titre de l'énergie.
00:10:09Je vais maintenant vous les détailler.
00:10:13Pour ce qui est des aides publiques, nous bénéficions d'abord des aides liées aux investissements
00:10:17qui sont spécifiques à ArcelorMittal et hors régime commun.
00:10:23Sur la décarbonation, ArcelorMittal a obtenu un engagement d'aide publique de 850 millions d'euros
00:10:30de la part de l'ADEME pour son projet à Dunkerque,
00:10:34qui représente un investissement total de près de 1,8 milliard d'euros.
00:10:38Il s'agit d'une aide qui a fait l'objet d'une autorisation spécifique de la Commission européenne.
00:10:44Je voudrais ici rectifier certaines contre-vérités.
00:10:47A ce jour, ArcelorMittal n'a perçu aucun euro de cette aide de 850 millions d'euros.
00:10:53Le projet a été différé, tout comme nos projets en Europe, du fait de manque de visibilité
00:10:58au sujet du mécanisme d'ajustement carbone aux frontières et des mesures de protection
00:11:03concernant le niveau des importations.
00:11:06Sur l'aide de l'ADEME, le lancement effectif du projet est la condition pour recevoir l'aide de l'État
00:11:12en fonction des dépenses réelles et conformément au cadre européen dans lequel elle a été obtenue.
00:11:19D'autres projets similaires ont été approuvés en Europe et bénéficient également d'aides publiques.
00:11:25Quand on analyse ces projets, la France se situe dans la moyenne en termes de ratio entre l'aide et le montant des investissements.
00:11:32Sans aide, la décarbonation de notre industrie serait très difficile.
00:11:39Le prix de vente d'une tonne d'acier décarboné ou non est quasiment le même.
00:11:44Un client aujourd'hui n'accepte pas de payer plus pour avoir une tonne d'acier décarboné.
00:11:50Il est donc très difficile d'avoir un modèle économique qui tienne la route sans aucune aide.
00:11:53Sur nos autres investissements industriels hors décarbonation, par rapport aux investissements de 1,7 milliard d'euros dont je parlais,
00:12:04je vais vous donner les montants d'aides sur la même période de 2020 à 2024 inclus,
00:12:08soit la période couverte par les plans France Relance et France 2030.
00:12:12Le total des aides obtenues sur cette période s'élève à 75 millions d'euros, dont 28 millions d'euros ont été effectivement perçus.
00:12:21Cela signifie que les aides obtenues représentent 5% des investissements réalisés par ArcelorMittal
00:12:28et même 2% si l'on considère les aides effectivement perçues.
00:12:34Sur l'année 2023, 4 millions d'euros exactement ont été perçus au titre des aides à l'investissement.
00:12:40Sur ces 75 millions d'euros d'aides obtenues, les deux plus gros projets accompagnés ont été
00:12:46notre nouvelle ligne de production d'acier électrique à mardique qui doit démarrer les mois à venir.
00:12:5325 millions d'euros d'aides pour un investissement de 500 millions d'euros.
00:12:58Investissement européen majeur pour ArcelorMittal est réalisé en France.
00:13:03Il permettra également la création de 150 emplois hors sous-traitance.
00:13:10Le four-poche de fosse, 15 millions d'euros d'aides pour un investissement de 75 millions d'euros,
00:13:16lequel contribue à abaisser de 10% nos émissions de CO2.
00:13:21Ces aides ont été obtenues par dépôt de dossier dans le cadre des appels à projets
00:13:25de France Relance ou de France 2030.
00:13:27Les montants sont toujours encaissés au fur et à mesure de l'avancement des projets,
00:13:32sur présentation des justificatifs de dépenses et validés par un cabinet externe.
00:13:38Le solde est versé après vérification de l'atteinte des objectifs.
00:13:42A cela viennent s'ajouter des aides aux investissements,
00:13:45telles que les aides du FEDER, le Fonds européen de développement régional,
00:13:50distribué via les régions, des aides de l'Agence de l'eau
00:13:54et des aides locales pour la digitalisation.
00:13:57L'ensemble de ces aides a représenté 10 millions d'euros en 2023
00:14:01et un total de 22 millions d'euros pour la période de 2020 à 2024.
00:14:09Je passe maintenant aux aides liées au régime commun, avec trois parties.
00:14:15Les aides à la recherche, le CIR, les aides au titre de l'emploi et de la formation
00:14:19et les aides sur le prix de l'énergie.
00:14:22Les aides liées à la recherche, le CIR est relativement stable sur ces dix dernières années.
00:14:31Il représente environ de 35 à 40 millions d'euros par an.
00:14:34La France est le premier pays recherche et développement pour ArcelorMittal.
00:14:42La moitié de notre recherche mondiale est située en France,
00:14:45avec 850 chercheurs et quatre sites,
00:14:49Mézières, Les Messes, Montaterre, Le Creusot et Fosse-sur-Mer.
00:14:54Le nombre de chercheurs basés en France est en augmentation régulière,
00:14:58avec en moyenne plus de 10 % sur les dix dernières années.
00:15:02Nous dépensons en moyenne 150 millions d'euros chaque année en France en recherche et développement.
00:15:08Le site du Creusot est unique de par sa recherche.
00:15:11Pour tous les développements en matière de produits pour le nucléaire,
00:15:15l'armement ou le naval, y compris nos sous-marins nucléaires.
00:15:18Le sujet de la recherche d'ArcelorMittal en France est donc étroitement lié à la souveraineté nationale.
00:15:25La majorité des aciers haut de gamme, utilisés dans l'automobile dans le monde,
00:15:31ont été développés en France.
00:15:33Nos lignes de production bénéficient directement de cette recherche.
00:15:37Cela leur permet de produire les aciers de demain
00:15:39en maintenant leur avance technologique par rapport à nos concurrents.
00:15:44En termes de compétitivité pour la recherche et développement,
00:15:47on s'aperçoit que la France perd du terrain ces dernières années.
00:15:53Cela provient d'une série de modifications du CIR,
00:15:56mais également de décisions des autres pays.
00:16:00Je voudrais vous donner deux exemples.
00:16:02Le Royaume-Uni, depuis plusieurs années, muscle son R&D Tax Relief.
00:16:08C'est aussi le cas de l'Espagne,
00:16:10qui n'a eu de cesse de faire preuve d'initiative.
00:16:13Un crédit d'impôt innovation, un crédit d'impôt recherche
00:16:16et des soutiens régionaux créatifs particulièrement efficaces.
00:16:21Le CIR constitue un dispositif essentiel pour pouvoir maintenir nos compétences
00:16:26et développer nos centres de recherche en France.
00:16:29Les aides à l'emploi et à la formation.
00:16:34Cela recoupe trois types d'activités.
00:16:36L'activité partielle de longue durée, l'APLD.
00:16:40Sur 2023, les aides liées à l'APLD se sont élevées à 6 millions d'euros.
00:16:45Ces aides nous ont et nous permettent de passer les creux d'activité en préservant l'emploi.
00:16:50Les allégements de charges.
00:16:53Sur 2023, les allégements de charges ont représenté 41 millions d'euros.
00:17:00Les aides à l'apprentissage et à la formation.
00:17:03Pour un total de 2 millions d'euros en 2023.
00:17:06Apprentissage et formation, M. le Président.
00:17:13Ces montants sont à rapporter à notre masse salariale 761 millions d'euros sur 2023,
00:17:19auxquels viennent s'ajouter 432 millions d'euros de charges du personnel,
00:17:23soit un total de 1,2 milliard environ.
00:17:29Les cotisations.
00:17:30Donc au total, ces aides représentent 0,4% des 1,2 milliard.
00:17:38En tant qu'entreprise énergo-intensive,
00:17:42je dis énergo parce que ça couvre le gaz et l'électricité,
00:17:44nous recevons également des aides au titre de l'énergie.
00:17:48Ces aides ont représenté un total de 195 millions d'euros en 2023.
00:17:53Elles couvrent les exemptions et taux réduits sur les taxes électricité et sur le gaz
00:17:58pour 101 millions d'euros.
00:17:59Ces exemptions et taux réduits nous aident à compenser le déficit de compétitivité internationale.
00:18:06Elles sont basées sur la directive européenne de taxation de l'énergie
00:18:09qui autorise ces régimes spécifiques.
00:18:12Dans son plan d'action pour une énergie abordable qu'elle a publié le 26 février,
00:18:17la Commission européenne insiste d'ailleurs sur le fait que chaque pays de l'Union européenne
00:18:21a la possibilité d'utiliser les leviers donnés par cette directive européenne
00:18:25et devrait le faire.
00:18:27La compensation carbone, 72 millions d'euros en 2023,
00:18:33qui compense là aussi le déficit de compétitivité internationale.
00:18:38Le mécanisme de compensation carbone français est très proche de celui de l'Allemagne,
00:18:43de la Belgique, de la Pologne ou du Luxembourg.
00:18:46Les sites français d'ArcelorMittal reçoivent des montants d'aide équivalents
00:18:51aux autres sites ArcelorMittal situés dans ces pays.
00:18:55Nous sommes là encore sur des règles européennes.
00:18:59Et là encore, la Commission encourage d'ailleurs les États membres
00:19:03à continuer d'utiliser cette possibilité
00:19:05ou à envisager de l'utiliser chaque fois que cela est pertinent pour leur secteur.
00:19:11Dans le cadre de son plan d'action pour l'acier,
00:19:13la Commission a déclaré qu'elle va proposer d'étendre cette possibilité au-delà de 2030.
00:19:18Et j'en termine avec les aides d'urgence liées à la crise énergétique
00:19:22consécutive à la guerre en Ukraine
00:19:24pour un montant de l'ordre de 22 millions d'euros en 2023.
00:19:29Donc pour résumer, 298 millions d'aides sur 2023,
00:19:35dont 195 millions d'euros sur la partie énergie
00:19:38et 103 millions d'euros sur les autres sujets.
00:19:42Et sur ces 103 millions,
00:19:44vous avez 4 millions d'euros sur les investissements,
00:19:4610 millions d'euros sur le FEDER,
00:19:4940 millions d'euros pour le CIR,
00:19:526 millions d'euros pour la PLD,
00:19:5441 millions pour les allégements de charges
00:19:57et 2 millions d'euros pour l'apprentissage.
00:20:00Et d'une manière générale et en guise de conclusion,
00:20:04le groupe ArcelorMittal est implanté là où son histoire la conduit
00:20:07et non pas en fonction de là où les aides sont les plus importantes.
00:20:13Nous sommes le résultat des évolutions de nos entreprises
00:20:16et nos sites sont géographiquement localisés
00:20:19par rapport au marché que nous souhaitons servir.
00:20:23Sur la question des sous-traitants,
00:20:25il est très difficile de vous donner des chiffres précis.
00:20:28En prenant comme base Dunkerque ainsi que FOS et l'ensemble des satellites,
00:20:33nous avons un total de 80 à 100 sous-traitants classifiés comme ETI
00:20:37et environ 5 000 sous-traitants considérés comme PME.
00:20:43Nous ne connaissons pas le montant d'aides publiques que ces sociétés reçoivent.
00:20:48ArcelorMittal n'a pas accès à ces informations pour ces sous-traitants.
00:20:52Toutes les aides publiques ont un rôle déterminant,
00:20:54notamment les aides liées à notre décarbonation
00:20:57qui vont nous permettre de mener à bien nos projets actuels.
00:21:01Et pour terminer, trois suggestions si vous me le permettez.
00:21:04Premièrement, améliorer la transparence.
00:21:08Il y a trop de chiffres sans fondement qui circulent.
00:21:10L'industrie en France a besoin d'améliorer son image.
00:21:15L'industrie est là pour créer de la richesse,
00:21:18des emplois, pour gagner et non pas disparaître.
00:21:22Toutes les parties prenantes doivent pouvoir pousser dans le même sens.
00:21:26Plus de transparence est nécessaire et nous y sommes tout à fait favorables.
00:21:30Deuxièmement, nécessité de clarifier de quoi l'on parle.
00:21:34Lorsque nous avons préparé cette audition,
00:21:37nous avons essayé de classifier les aides et d'être le plus clair possible.
00:21:41La gouvernance et la structure des aides en France
00:21:44peuvent être améliorées pour une meilleure lisibilité
00:21:47et donc contribuer là aussi à plus de transparence.
00:21:51Et pour finir, l'industrie a besoin d'aide.
00:21:55La sauvegarde de notre industrie, de sa compétitivité
00:21:58et la protection de notre souveraineté sont des enjeux majeurs.
00:22:03Nous sommes face à des changements structurels importants.
00:22:07L'industrie seule ne peut y répondre.
00:22:10Il faut y travailler ensemble.
00:22:13L'action de l'Etat via les aides publiques
00:22:14qui participent grandement est essentielle.
00:22:18Je vous remercie pour votre attention
00:22:19et nous tenons maintenant à votre disposition
00:22:21pour répondre à vos questions.
00:22:22Merci, M. le Président.
00:22:27Je pourrais le faire à la fin,
00:22:28mais je vais le faire dès maintenant.
00:22:29Je tiens sincèrement à vous remercier, vous et votre équipe,
00:22:32pour la volonté de transparence,
00:22:34de clarté dans l'énoncé des différentes aides
00:22:37et les différents points que vous avez abordés à la fin.
00:22:41Je note quand même que sur toutes les questions
00:22:43que je vous ai posées sur les propos liminaires,
00:22:46on a réponse à toutes les questions
00:22:47et de manière étayée et détaillée.
00:22:50Sincèrement, en tant que président de la Commission,
00:22:53je vous en remercie.
00:22:54C'est très important pour nous.
00:22:56Au moins, on sait où on va.
00:22:58Je vais laisser la parole à Fabien Aguet, notre rapporteur.
00:23:03Merci, M. le Président.
00:23:04M. le Président, mesdames, messieurs.
00:23:06A mon tour, je veux vous remercier.
00:23:11Parce qu'hier, on a eu une audition un peu difficile
00:23:13où on a essayé de noyer le poisson
00:23:17et pour des questions simples,
00:23:18on avait du mal à avoir une réponse.
00:23:21Et pour le coup, vous avez répondu quasiment à toutes les questions.
00:23:24Donc je tiens à vous remercier.
00:23:26Ce qui montre que, je crois,
00:23:27et vous avez raison sur un point,
00:23:30il y a besoin de transparence
00:23:32parce qu'il se raconte beaucoup de choses.
00:23:34parfois, en disant, des montants astronomiques
00:23:38qui posent question.
00:23:40Et j'en suis, en tant que rapporteur et sénateur communiste,
00:23:44défendre l'emploi et l'industrie
00:23:45et souvent mettre en parallèle le niveau de dividendes,
00:23:49la question des aides publiques
00:23:51et parfois des licenciements.
00:23:55Et je crois qu'on a besoin de transparence
00:23:57pour partir sur un pied d'égalité
00:23:59et à partir de là,
00:24:00pouvoir commencer à avoir un débat intéressant.
00:24:02Et pour le coup, vous faites un effort,
00:24:04je tiens à le souligner,
00:24:06comme un certain nombre de PDG
00:24:08que nous avons auditionnés depuis,
00:24:10parce que je le dis aussi,
00:24:11et pour le coup, c'est très bien,
00:24:13vous êtes rentrés directement dans le cœur du sujet
00:24:15et ça nous permet, pour le coup,
00:24:16de vous poser trois, quatre questions
00:24:18et qu'après, chaque collègue puisse vous les poser.
00:24:20Donc voilà.
00:24:22Je vous remercie une nouvelle fois.
00:24:25Non, la première question,
00:24:27pour le coup,
00:24:28qui va vous paraître un peu étrange,
00:24:32mais elle est au cœur du sujet.
00:24:33Et je poserai la deuxième
00:24:35et elle le rétablira.
00:24:37Je sais que vous avez été auditionnés
00:24:38par la Commission des affaires économiques
00:24:40à l'Assemblée.
00:24:41Je ne crois pas au Sénat,
00:24:42il ne me semble pas.
00:24:44Pas encore.
00:24:45On se reverra une deuxième fois.
00:24:46On se reverra une deuxième fois.
00:24:49tous ensemble.
00:24:52Est-ce qu'il y a un avenir
00:24:53pour l'Assemblée en Europe
00:24:55et particulièrement en France ?
00:24:58Et est-ce que vous pensez
00:24:59que sur les 5, 10 prochaines années,
00:25:02il y a un avenir ?
00:25:03Et quelle est votre réflexion,
00:25:04y compris avec votre actionnaire,
00:25:06Mittal ?
00:25:08Merci, M. le rapporteur,
00:25:12pour cette question qui est clé.
00:25:14Et nous croyons à l'acier en Europe.
00:25:20Alors, quand on parle de l'acier,
00:25:22il y a deux sujets bien distincts.
00:25:24Il y a la partie des hauts fourneaux
00:25:25et la décarbonation.
00:25:26Et puis, les lignes de finissage.
00:25:29Donc, il y a deux parties.
00:25:31Donc, je parle de l'amont
00:25:33et des phases à chaud.
00:25:35Nous avons actuellement,
00:25:36ArcelorMittal a encore en Europe
00:25:3811 hauts fourneaux en activité.
00:25:42On en avait, il y a à peu près 12 ans,
00:25:4422.
00:25:46En France, trois hauts fourneaux en activité,
00:25:48deux à Dunkerque et un à Fos.
00:25:53Je pense que la Commission européenne,
00:25:56avec le support de la France,
00:25:58a bien compris les enjeux
00:26:00qui sont en face de nous.
00:26:04Et on espère que les mesures
00:26:06qui vont être annoncées concrètement
00:26:08suite au plan acier
00:26:09seront de nature à nous donner
00:26:11de la visibilité pour pouvoir lancer
00:26:13nos investissements.
00:26:16On n'a pas le choix.
00:26:17Quand vous prenez une tonne d'acier aujourd'hui
00:26:19qui est vendue en Europe globalement,
00:26:2210 % du prix de vente,
00:26:24c'est une pénalité CO2.
00:26:27En 2030, ce sera 25 %.
00:26:29Donc, il n'y a pas de débat.
00:26:31On doit faire cette décarbonation.
00:26:35Donc, on attend les décisions
00:26:37de la Commission européenne sur le MISF
00:26:39et sur la protection du marché européen.
00:26:42Il faut bien comprendre qu'on est
00:26:44dans un environnement
00:26:45avec des surcapacités mondiales
00:26:46qui sont colossales,
00:26:47500 à 600 millions de tonnes,
00:26:50soit 4 fois à peu près
00:26:52la consommation européenne,
00:26:54avec des pays dans le monde
00:26:55qui se protègent à l'image des Etats-Unis.
00:26:58Tout le monde se protège.
00:27:00Et l'Europe n'a pas encore
00:27:01et doit se protéger.
00:27:04Et ce que je dis là,
00:27:04c'est valable pour l'acier,
00:27:05mais c'est aussi valable
00:27:06pour tous nos clients.
00:27:07C'est un problème général.
00:27:09Donc, à partir du moment
00:27:11où la Commission européenne
00:27:13décide par rapport
00:27:17à ce que nous attendons
00:27:18de la Commission européenne,
00:27:20et nous sommes aujourd'hui optimistes,
00:27:22je ne vois pas pourquoi
00:27:23il n'y aurait pas d'avenir
00:27:25pour la cirurgie en Europe
00:27:26au niveau des phases à chaud
00:27:28et qu'à ce moment-là,
00:27:30un groupe comme Arcel Ormital
00:27:31sera en mesure de lancer
00:27:33ces plans de décarbonation.
00:27:37Oui, merci pour cette réponse
00:27:38parce que la question,
00:27:40non, c'est l'utilisation
00:27:41des aides publiques.
00:27:42Vous le comprendrez bien.
00:27:43Je crois qu'ici,
00:27:44je le redis à chaque fois,
00:27:45mais je ne veux pas parler
00:27:47pour l'ensemble des commissions.
00:27:48Chaque commissaire
00:27:49a sa liberté de pensée
00:27:50et de parole, évidemment,
00:27:52mais pas de problème.
00:27:55Non, mais je le dis,
00:27:57y compris avec le président,
00:27:58je pense que vous ne trouverez
00:27:59aucune sénatrice,
00:28:01aucun sénateur
00:28:01qui ne veut accompagner
00:28:03les entreprises,
00:28:04maintenir l'emploi,
00:28:05la transition écologique,
00:28:07énergétique, nécessaire,
00:28:08la décarbonation
00:28:09de notre industrie.
00:28:11Mais la question,
00:28:12c'est l'utilisation
00:28:12de l'argent public.
00:28:14Un euro dépensé
00:28:15doit être un euro
00:28:16bien employé.
00:28:17Et donc, la question,
00:28:19vous croyez,
00:28:19il y a de l'avenir,
00:28:20ces 15 000 emplois directs,
00:28:2145 000 indirects,
00:28:24on veut l'accompagner,
00:28:26mais on veut être sûr
00:28:27que ça réussisse,
00:28:28entre guillemets,
00:28:29que ça marche,
00:28:30qu'il y ait une volonté.
00:28:31Et c'est vrai que là,
00:28:32pour le coup,
00:28:33vous avez raison de le redire,
00:28:34sur les 850 millions,
00:28:36pour vous aider
00:28:36à décarboner,
00:28:37notamment le site
00:28:38de Dunkerque.
00:28:39Vous n'avez pas touché
00:28:40l'argent pour l'instant,
00:28:42puisque tant que le premier euro
00:28:43n'est pas décaissé,
00:28:44le premier euro
00:28:45d'argent public
00:28:46ne l'est pas non plus.
00:28:47Donc, voilà.
00:28:48Mais là, ça tarde.
00:28:49Et plus on va prendre du retard,
00:28:51et le site en a déjà pris,
00:28:53plus en réalité,
00:28:54vous le savez,
00:28:55le site se met en difficulté.
00:28:57Vous venez vous-même
00:28:58de le reconnaître
00:28:59en disant,
00:29:00plus on va tarder,
00:29:00plus ça va nous pénaliser,
00:29:02et à un moment donné,
00:29:02ça deviendra
00:29:03insupportable le coût.
00:29:05Et donc,
00:29:06les salariés,
00:29:07légitimement,
00:29:08qui voient se retarder
00:29:10l'investissement,
00:29:11se disent,
00:29:12à un moment donné,
00:29:12est-ce qu'il y a une volonté
00:29:13de l'actionnaire
00:29:16de vouloir délocaliser,
00:29:18peut-être rapatrier
00:29:19une partie en Inde,
00:29:21comme il y a déjà deux sites,
00:29:22on en rediscutera,
00:29:23que vous avez décidé
00:29:24de fermer,
00:29:25de Nain-Rens,
00:29:26et donc,
00:29:27là, pour le coup,
00:29:29il y a de l'argent public
00:29:29qui est mobilisable,
00:29:30850 millions,
00:29:31ce n'est pas rien,
00:29:32quand même,
00:29:33quasiment,
00:29:34pas tout à fait,
00:29:35mais la moitié du projet,
00:29:37quelques centaines de millions,
00:29:38enfin,
00:29:39oui,
00:29:39à peu près la moitié,
00:29:4045% du projet,
00:29:42voilà,
00:29:43donc ce n'est pas rien,
00:29:45et surtout que vous faites
00:29:46des projets de décarbonation
00:29:47ailleurs,
00:29:48notamment au Brésil,
00:29:49et vous y allez,
00:29:50pas que des projets
00:29:51de rénovation,
00:29:52comme à FOS,
00:29:53vous faites de la décarbonation
00:29:54au Brésil,
00:29:55donc,
00:29:56est-ce qu'il y a un engagement,
00:29:58vous nous dites,
00:29:59on attend,
00:30:00mais est-ce qu'il y a
00:30:02un engagement
00:30:02et une volonté
00:30:03d'aller au bout
00:30:04de ce projet de décarbonation
00:30:06et de maintenir
00:30:08les deux fourneaux
00:30:09à Dunkerque ?
00:30:10Je voudrais dire
00:30:14en préalable
00:30:14que nous comprenons
00:30:16bien évidemment
00:30:17les soucis
00:30:19des équipes
00:30:23sur les sites,
00:30:24je voudrais également
00:30:29dire que
00:30:30ArcelorMittal
00:30:31est un groupe mondial
00:30:33qui investit
00:30:36dans des zones
00:30:37à forte croissance,
00:30:40donc,
00:30:40avec une stratégie
00:30:42qui est très claire,
00:30:43Brésil,
00:30:44États-Unis,
00:30:44Inde,
00:30:45que la stratégie
00:30:46en Europe
00:30:46est très claire,
00:30:48qui est de dire
00:30:48l'Europe est une zone,
00:30:50comme on dit
00:30:50chez nous,
00:30:51corps,
00:30:51une zone clé
00:30:52qui fait partie
00:30:53vraiment de notre activité.
00:30:5645% à peu près
00:30:57de notre chiffre d'affaires
00:30:58est fait en Europe,
00:30:5950% des volumes
00:31:00est fait en Europe,
00:31:02donc c'est important,
00:31:04que nous croyons
00:31:05bien sûr
00:31:05en l'Europe
00:31:07et que
00:31:10la priorité
00:31:14pour nous
00:31:14en Europe
00:31:15est de réussir
00:31:15notre décarbonation,
00:31:17ce qui n'est pas le cas
00:31:18dans d'autres zones mondiales
00:31:20qui sont différentes.
00:31:23Maintenant,
00:31:24le groupe
00:31:27a décidé
00:31:29de faire
00:31:29des investissements
00:31:30de maintenance,
00:31:32donc 250 millions
00:31:33à Dunkerque,
00:31:3450 millions
00:31:34en gros
00:31:35à Fos.
00:31:37Ce sont des investissements
00:31:39de maintenance
00:31:40qui étaient prévus
00:31:41de longue date
00:31:42par rapport
00:31:42à un planning
00:31:43de rénovation
00:31:45de nos fourneaux
00:31:45pour permettre
00:31:47et tenir,
00:31:48si je puis dire,
00:31:49et de faire le joint
00:31:50par rapport
00:31:50au plan
00:31:51de décarbonation.
00:31:53En toute transparence,
00:31:54ça a été expliqué
00:31:56au personnel
00:31:57et maintenant,
00:31:59il est vrai
00:31:59qu'aujourd'hui,
00:32:00il y a beaucoup
00:32:01de questions
00:32:03de la part
00:32:03des équipes
00:32:04parce qu'on ne voit pas
00:32:04arriver la décision
00:32:05d'investissement.
00:32:07Donc,
00:32:07nous nous expliquons
00:32:09et nous disons
00:32:10qu'il n'y a pas
00:32:11de remise en cause
00:32:11de la stratégie
00:32:12d'un sérum étal
00:32:12en matière
00:32:13de décarbonation.
00:32:14Elle est claire.
00:32:15On dit simplement,
00:32:16c'est que
00:32:16pour pouvoir lancer
00:32:19nos plans
00:32:19de décarbonation,
00:32:20il faut qu'on ait
00:32:21une visibilité
00:32:21sur les enjeux
00:32:23dans lesquels
00:32:24on va opérer demain
00:32:24parce qu'on parle
00:32:25de milliards,
00:32:26on ne parle pas
00:32:27d'un ou deux milliards.
00:32:28Quand vous avez
00:32:2811 hauts fournés
00:32:30en activité
00:32:30et qu'il faut les décarboner,
00:32:32je vous laisse faire
00:32:32la multiplication.
00:32:33Donc,
00:32:33ce n'est pas
00:32:34quelque chose
00:32:35d'anodin.
00:32:37Donc,
00:32:38il n'y a pas
00:32:38de remise en cause
00:32:39de la stratégie
00:32:40d'ArcelorMittal.
00:32:41on dit simplement,
00:32:42c'est qu'il faut
00:32:43qu'il y ait
00:32:44une visibilité
00:32:45dans le temps
00:32:46par rapport
00:32:47aux enjeux
00:32:47que l'on a
00:32:48aujourd'hui
00:32:49en Europe.
00:32:51J'entends ça,
00:32:53mais entendez aussi
00:32:55ce que se posent
00:32:56des questions
00:32:56chez vos équipes,
00:32:57comme vous dites,
00:32:58chez l'ensemble
00:32:59des salariés,
00:32:59des élus nationaux
00:33:01ou qui peuvent être
00:33:02aussi des élus régionaux
00:33:03qui ont à cœur
00:33:05évidemment
00:33:06les sites industriels
00:33:07et l'emploi.
00:33:08Vous l'avez rappelé,
00:33:09250 à Dunkerque,
00:33:1050 pour remettre
00:33:12à niveau,
00:33:13appelons-le comme ça,
00:33:14qui ont beaucoup tardé
00:33:15et de fait,
00:33:16plus on retarde
00:33:16des investissements,
00:33:17plus l'outil industriel
00:33:19en pâtit,
00:33:19mais vous venez de le dire.
00:33:21Et là,
00:33:21du coup,
00:33:22il y a une deuxième fois
00:33:23des investissements
00:33:25nécessaires
00:33:26et pour la planète
00:33:29mais aussi
00:33:29pour l'outil industriel
00:33:30sur la décarbonation
00:33:31et est-ce que vous avez
00:33:33une visibilité ?
00:33:34C'est-à-dire,
00:33:35le contexte
00:33:37qu'on appelle
00:33:37de compétitivité internationale,
00:33:39je vous ai beaucoup écouté
00:33:40sur ces questions.
00:33:41D'ailleurs,
00:33:42vous n'êtes pas revenu sur ça,
00:33:43vous insistez,
00:33:44là,
00:33:45vous avez cité
00:33:45la compétition
00:33:46avec les États-Unis
00:33:47et les droits de douane,
00:33:48d'habitude,
00:33:48c'est la Chine,
00:33:49même si,
00:33:51par exemple,
00:33:51on le sait,
00:33:52la Chine est le mastodonte
00:33:53international,
00:33:55mais beaucoup,
00:33:56en réalité,
00:33:56de sa production
00:33:57est tourné vers le marché
00:33:58intérieur,
00:33:58parce qu'il y a déjà
00:33:59tellement d'entreprises
00:34:00qui sont parties là-bas,
00:34:02même si on a connu
00:34:03sur les 15 dernières années
00:34:05un pic,
00:34:05jusqu'en 2015,
00:34:06maintenant,
00:34:06on est plus sur une stagnation,
00:34:08une baisse légère,
00:34:09mais c'est vrai,
00:34:10ça continue,
00:34:11mais la réalité,
00:34:13c'est que la compétition,
00:34:14aujourd'hui,
00:34:15elle est aussi avec l'Inde
00:34:15et dont le principal actionnaire
00:34:18est Mittal
00:34:18et le rapatriement
00:34:20et la délocalisation
00:34:21d'un certain nombre
00:34:21de secteurs.
00:34:22Donc,
00:34:23est-ce que
00:34:24vos questionnements
00:34:26vont durer
00:34:27quelques semaines,
00:34:29quelques mois
00:34:30ou plus ?
00:34:32Vous voyez,
00:34:32ce n'est pas la même chose
00:34:33de dire
00:34:33nous prendrons la décision
00:34:35sous six mois
00:34:35que sous trois ans,
00:34:38que sous six ans,
00:34:39que sous dix ans
00:34:40et la question
00:34:41de la compétitive internationale
00:34:43dans le contexte
00:34:44dans lequel nous sommes
00:34:45avec malheureusement
00:34:47une guerre commerciale
00:34:50avec Trump
00:34:53qui vient d'être
00:34:54juste réélu,
00:34:55peu importe ce qu'on en pense.
00:34:57On n'est qu'au début
00:34:57de ce qu'on a vu
00:34:58sur les quatre prochaines années.
00:34:59la Chine
00:35:00qui va continuer
00:35:01à investir massivement
00:35:03avec des outils
00:35:05industriels
00:35:06de très haut niveau
00:35:07avec des bas salaires.
00:35:08Voilà.
00:35:09Donc ça,
00:35:10ça ne va pas changer
00:35:11dans les cinq prochaines années.
00:35:13Donc,
00:35:13à un moment donné,
00:35:14il faudra prendre une décision.
00:35:16Je vais me permettre,
00:35:17monsieur le Président,
00:35:18dans le même ordre
00:35:19d'idées.
00:35:22Chacun m'en est témoin ici
00:35:23que je pense exactement
00:35:25comme vous
00:35:25sur le fait
00:35:25qu'une entreprise
00:35:27elle est faite à la base
00:35:28pour créer de la richesse
00:35:29et que tout doit être fait
00:35:31pour qu'elle crée
00:35:32de la richesse
00:35:32pour qu'on puisse derrière
00:35:34payer des salaires,
00:35:37assumer les cotisations.
00:35:39Et moi,
00:35:40je rêve d'un pays
00:35:41où nos entreprises
00:35:43gagnent toutes de l'argent,
00:35:44payent toutes beaucoup d'impôts,
00:35:46payent tous beaucoup de cotisations,
00:35:48payent des bons salaires,
00:35:48ce qui va permettre
00:35:49de mettre en place
00:35:50des politiques publiques.
00:35:51Parce qu'il ne faut pas oublier
00:35:51d'où vient l'argent
00:35:52de chaque politique publique.
00:35:53elle vient quand même
00:35:54la 90%,
00:35:57ça vient quand même
00:35:58de la richesse
00:35:59produite par les entreprises.
00:36:01Mais pour ça,
00:36:02il faut que les entreprises
00:36:03aient la capacité
00:36:03d'investir
00:36:04et de répondre aussi
00:36:05aux obligations
00:36:08de transition écologique.
00:36:10Et notamment
00:36:11par la décarbonation
00:36:12qui nécessite
00:36:12de gros investissements.
00:36:14Mais pour pouvoir faire
00:36:14ces investissements,
00:36:15il faut aussi gagner de l'argent.
00:36:17Si vous ne gagnez pas d'argent,
00:36:18vous ne pouvez pas investir.
00:36:18Et dans l'objectif
00:36:21d'efficience
00:36:22des deniers publics
00:36:24et des aides publiques,
00:36:25est-ce que,
00:36:26aujourd'hui,
00:36:28est-ce que ce n'est pas le tout
00:36:29de mettre de l'argent
00:36:29sur la table
00:36:30et de dire,
00:36:30voilà,
00:36:31vous avez 1,8 milliard
00:36:32d'investissements prévus
00:36:33sur ce gros chantier,
00:36:34on nous accompagne
00:36:35à hauteur de 850 millions d'euros,
00:36:37dont j'ai bien compris
00:36:38qu'il y avait
00:36:38et de l'argent français
00:36:39et de l'argent européen.
00:36:41Et j'ai vu que sur d'autres points,
00:36:42il y a également du Féader,
00:36:44donc de l'argent,
00:36:44notamment européen.
00:36:46Mais il faut aussi
00:36:47que la politique
00:36:48beaucoup plus globale
00:36:49et des décisions politiques
00:36:50plus globales
00:36:51accompagne
00:36:52ces accompagnements financiers.
00:36:54Vous avez parlé
00:36:55presque de l'obligation,
00:36:57et je peux le comprendre,
00:36:58de décisions fortes politiques
00:36:59au niveau de l'Europe
00:37:00pour protéger
00:37:01les entreprises
00:37:04produisant de l'acier
00:37:04tel que l'ArcelorMétal.
00:37:07Mais il y a aussi,
00:37:07peut-être,
00:37:08et on en a échangé
00:37:09brièvement avec,
00:37:10puisque c'est public,
00:37:11on ne va pas s'en cacher,
00:37:12avec Patrick Pouyané,
00:37:13PDG de Total Energy,
00:37:15sur aussi
00:37:16la volonté politique
00:37:17de simplifier
00:37:18les décisions administratives
00:37:20qui vont vous permettre
00:37:21derrière aussi
00:37:21de réaliser les travaux.
00:37:23Quand on échange
00:37:23avec Total Energy,
00:37:25il nous explique,
00:37:26par exemple,
00:37:26les décisions administratives,
00:37:27les autorisations administratives
00:37:28pour faire les travaux,
00:37:29c'est 4 ans
00:37:30en France,
00:37:32alors que c'est bien moins ailleurs.
00:37:33Est-ce que des décisions politiques
00:37:35de cet ordre-là,
00:37:37à la fois au niveau européen
00:37:38sur la protection,
00:37:39mais à la fois au niveau français
00:37:40sur la législation
00:37:41et notamment
00:37:41les autorisations administratives,
00:37:44font partie aujourd'hui,
00:37:45tout ou partie,
00:37:46mais font partie aujourd'hui
00:37:48de ce qui va vous permettre
00:37:50d'accélérer
00:37:51ou de repousser encore
00:37:52la décision d'investissement ?
00:37:54Percer des aides publiques,
00:38:00avoir la volonté de le faire,
00:38:01mais ne pas vous accompagner
00:38:02et accompagner
00:38:03par décisions politiques,
00:38:04quelque part,
00:38:05ça pose un problème quand même.
00:38:09Je vais répondre
00:38:10aux différentes questions.
00:38:11Déjà, sur la visibilité
00:38:12de nos plans,
00:38:14ce n'est pas parce que
00:38:15l'on a décalé
00:38:15nos décisions d'investissement
00:38:17qu'on s'est arrêté
00:38:17de travailler.
00:38:19En 2024, à Dunkerque,
00:38:20on a continué de préparer
00:38:22tous nos plans d'investissement,
00:38:23de travailler
00:38:24en engineering
00:38:25et de faire
00:38:25beaucoup de travail
00:38:27pour être prêts
00:38:27le jour où on décidera.
00:38:34Donc, 2024,
00:38:36on a travaillé
00:38:37pour mettre en place
00:38:38toutes nos LOI
00:38:39avec EDF,
00:38:41avec nos partenaires.
00:38:42Donc, les plans sont prêts.
00:38:43On a travaillé en 2024.
00:38:45OK ?
00:38:46Sur le délai,
00:38:52on estime aujourd'hui,
00:38:55on pense que la Commission européenne
00:38:57va annoncer des décisions
00:38:59dans les mois à venir.
00:39:00On espère et on a pour objectif
00:39:02de pouvoir annoncer
00:39:03nos premières décisions
00:39:04d'investissement en France
00:39:05à peu près
00:39:07durant le troisième trimestre.
00:39:09Deuxième, troisième trimestre.
00:39:11Oui.
00:39:11Donc, on parle de mois.
00:39:12On ne parle pas d'années.
00:39:13C'est demain.
00:39:15D'accord ?
00:39:17Après, sur les décisions politiques
00:39:24et le frein
00:39:26dont vous faites référence,
00:39:29je crois qu'on a,
00:39:30en matière de décarbonation
00:39:31sur la partie industrielle
00:39:33de la chirurgie,
00:39:35on a une transparence
00:39:38et une méthode de travail
00:39:39avec l'État français,
00:39:40les divers services
00:39:41de l'État français
00:39:42qui est très, très efficace
00:39:45et qui marche très bien.
00:39:47On travaille en toute transparence.
00:39:50Donc, le problème qu'on a
00:39:52n'est pas forcément...
00:39:53Il y a besoin de simplifier.
00:39:55C'est évident.
00:39:56Je ne vais pas revenir là-dessus.
00:39:58Le souci qu'on rencontre,
00:40:00c'est la vitesse de décision
00:40:02qui n'est pas en France
00:40:03mais qui est en Europe.
00:40:05Et c'est pour ça que j'ai souligné
00:40:07le travail fantastique
00:40:08qui a été fait par la France
00:40:09pour aligner les autres pays européens
00:40:12pour avoir, d'une voix,
00:40:14passer le même message
00:40:15à la Commission européenne.
00:40:16Donc, notre souci,
00:40:18c'est un problème de timing.
00:40:19On n'est pas sur la même dimension
00:40:20en termes de temps
00:40:21entre l'industrie et l'Europe.
00:40:23Je ne parle pas de la France.
00:40:24L'Europe.
00:40:25Donc, dans notre manière
00:40:26de travailler avec le gouvernement,
00:40:28on se comprend,
00:40:29on partage.
00:40:30On n'est pas d'accord sur tout,
00:40:31bien évidemment.
00:40:32On n'est pas là à quémander
00:40:33ou quoi que ce soit.
00:40:34On explique nos problèmes.
00:40:35Le gouvernement écoute.
00:40:37S'il est d'accord,
00:40:37il agit pour faire pression
00:40:39et faire entendre la voix de la France
00:40:41auprès de la Commission européenne.
00:40:43Et notre souci,
00:40:46aujourd'hui,
00:40:46c'est un souci
00:40:47de vitesse de décision
00:40:49et de prise de décision
00:40:50en Europe.
00:40:51Quand on se compare
00:40:52à d'autres pays
00:40:53comme les Etats-Unis
00:40:54ou d'autres,
00:40:55ils décident comme ça.
00:40:56Nous, en Europe,
00:40:56il faut des mois
00:40:57quand il y a urgence.
00:41:00Merci, M. le Président.
00:41:01Mais c'est important
00:41:01parce qu'on peut mettre
00:41:03tout l'argent qu'on veut
00:41:03sur la table
00:41:04si on n'accompagne pas ça,
00:41:06que ce soit au niveau
00:41:06français ou européen,
00:41:07par des décisions politiques
00:41:08qui accompagnent
00:41:09ces investissements.
00:41:11Ça joue sur l'efficacité
00:41:12de la mise sur la table
00:41:14des deniers publics.
00:41:16Et on gâche, quelque part,
00:41:17un peu l'argent public
00:41:18si on ne l'accompagne pas
00:41:19de décisions politiques.
00:41:20Mais je voulais avoir
00:41:21votre avis sur la question.
00:41:22J'en viens...
00:41:27Bon, vous êtes un groupe solide
00:41:29financièrement.
00:41:32Très peu d'endettements.
00:41:335 % quand je suis en concurrence
00:41:35ou au pro de 15, à peu près.
00:41:37Si je me trompe dans les chiffres,
00:41:39n'hésitez pas à me reprendre.
00:41:41Je n'ai aucun problème.
00:41:4517,6 milliards, je crois,
00:41:47de fonds propres.
00:41:48Donc c'est un groupe assez solide.
00:41:50Les chiffres connus,
00:41:52c'est depuis 19 ans,
00:41:53le rachat de vital,
00:41:54c'est 50 milliards de bénéfices.
00:41:57Donc c'est imposant.
00:42:00Mais pourtant, là,
00:42:01vous venez de prendre
00:42:02une situation...
00:42:03J'entends sur les hauts fourneaux
00:42:04question industrielle.
00:42:06On peut avoir le débat,
00:42:07mais vous venez de nous l'expliquer.
00:42:09On vient de creuser la question.
00:42:11Vous venez de nous dire
00:42:12qu'avant la fin de l'année,
00:42:14vous prendrez la décision
00:42:15ou pas de décarboner.
00:42:17Je ne trahis pas,
00:42:18je ne travestis pas vos propos.
00:42:20Par contre,
00:42:21le fait, là,
00:42:22de délocaliser
00:42:23les fonctions de support,
00:42:26dans le contexte
00:42:27que je décris là,
00:42:29je n'ai pas cité
00:42:30les dividendes
00:42:31ni les rachats d'actions
00:42:31à plusieurs milliards.
00:42:34D'ailleurs,
00:42:34je crois que c'est 12 milliards
00:42:36depuis 2021,
00:42:37un rachat d'actions.
00:42:39C'est quand même
00:42:39assez imposant,
00:42:41assez important.
00:42:42D'ailleurs,
00:42:43Louis Gallois,
00:42:43j'adore le redire
00:42:44et le reciter,
00:42:45a parlé de perversion
00:42:46du système
00:42:47sur cette question-là.
00:42:48mais peu importe.
00:42:50Là,
00:42:50vous avez pris
00:42:52une décision
00:42:53purement financière
00:42:54parce que là,
00:42:55pour le coup,
00:42:56les fonctions de support,
00:42:57la délocalisation en Inde,
00:42:59vous voyez,
00:42:59on n'est pas sur
00:43:00de l'industrie propre,
00:43:01la compétitivité.
00:43:03Là,
00:43:03c'est avec les chiffres
00:43:05que je donne
00:43:05auxquels,
00:43:07évidemment,
00:43:07les aides publiques,
00:43:08auxquels vous allez me répondre
00:43:09maintenant
00:43:10le niveau d'impôt
00:43:12que vous payez
00:43:13en IS,
00:43:14d'ailleurs,
00:43:14parce que vous êtes
00:43:15le seul à ne pas
00:43:16l'avoir dit.
00:43:17Tout le monde a commencé
00:43:18par qu'est-ce que nous
00:43:19apportons à la France
00:43:20en impôts,
00:43:20d'ailleurs.
00:43:21Si vous voulez le citer,
00:43:23c'est très bien.
00:43:24Mais pourquoi cette décision ?
00:43:26Et puis les deux sites,
00:43:27quand même,
00:43:27c'est 135 emplois,
00:43:29mais Denain et Reims,
00:43:31c'est ça.
00:43:31Voilà,
00:43:32c'est une question...
00:43:33Bon,
00:43:33voilà.
00:43:34Et je pense que
00:43:35les fonctions de support,
00:43:37ça,
00:43:37c'est une question
00:43:38purement financière.
00:43:39Donc,
00:43:39est-ce qu'on peut
00:43:41débattre de cette question ?
00:43:42Qu'est-ce que ça se passe ?
00:43:44Donc,
00:43:46nous...
00:43:47Oui,
00:43:48tout à fait.
00:43:49Nous sommes dans une situation,
00:43:51comme je l'ai expliqué,
00:43:52qui est très critique en Europe
00:43:55en termes de résultats.
00:43:56On cherche toutes les mesures
00:43:59pour améliorer notre performance
00:44:03dans un marché qui,
00:44:05depuis début 2004,
00:44:08s'est complètement effondré
00:44:09du fait des importations.
00:44:10pour vous dire
00:44:12en toute transparence,
00:44:13quand vous vendez
00:44:14à peu près une tonne d'acier
00:44:15aujourd'hui,
00:44:16on est pratiquement
00:44:16au prix de revient
00:44:17du fait de la pression
00:44:18des importations.
00:44:20Donc,
00:44:21quand on prend
00:44:21les fonctions support,
00:44:22on voit que c'est...
00:44:24Donc,
00:44:24on parle des fonctions
00:44:26comme finance,
00:44:27relations humaines,
00:44:29IT,
00:44:31supplachène,
00:44:31toutes les fonctions transversales
00:44:32qui ne sont pas
00:44:33dans le milieu industriel.
00:44:34on a en Europe,
00:44:38toutes ces fonctions
00:44:40sont complètement disséminées
00:44:42en Europe,
00:44:43au travers,
00:44:44on a fait le compte,
00:44:44de 245 sites,
00:44:46245 différentes locales
00:44:48fonctionnent.
00:44:49Et donc,
00:44:50le but,
00:44:51le but,
00:44:52c'est pas...
00:44:52On transfère
00:44:53certaines fonctions,
00:44:54c'est quelque chose
00:44:55qui existe chez nous
00:44:56puisqu'on a transféré
00:44:57il y a quelques années
00:44:58une partie de ces fonctions
00:44:59en Pologne.
00:45:00c'est de continuer
00:45:01le mouvement
00:45:02en transférant
00:45:03ces fonctions
00:45:03en Inde
00:45:05pour optimiser
00:45:07et gérer
00:45:10en optimisant,
00:45:12en regroupant
00:45:12ces fonctions
00:45:13pour optimiser
00:45:16ce processus.
00:45:19Donc,
00:45:19c'est un projet
00:45:20actuellement
00:45:21sur lequel
00:45:22on a commencé
00:45:24à échanger
00:45:24avec nos partenaires
00:45:25sociaux
00:45:26au niveau européen.
00:45:28Il se déroule
00:45:30progressivement.
00:45:31On n'a pas actuellement
00:45:32la quantification exacte
00:45:34du nombre de personnes
00:45:35au niveau européen
00:45:36qui seront impactées.
00:45:38On a,
00:45:39lors de la dernière réunion,
00:45:41le 13 mars,
00:45:43donné à peu près
00:45:44l'amplitude
00:45:44de quoi on parle.
00:45:46À peu près 1100
00:45:46à 1600 personnes
00:45:49globalement
00:45:50au niveau de l'Europe.
00:45:52Et donc,
00:45:52quand les groupes
00:45:53de travail
00:45:54vont avancer concrètement
00:45:55pour voir effectivement
00:45:55ce qui peut être transféré,
00:45:57on verra l'impact
00:45:58pays par pays
00:45:59et site par site
00:46:00que cela représente.
00:46:01Donc,
00:46:01on est actuellement
00:46:02dans ce processus
00:46:03et tous les mois,
00:46:04on a des échanges
00:46:05avec les partenaires sociaux
00:46:06pour échanger
00:46:07sur ce projet.
00:46:10Quand vous parlez
00:46:11d'optimisation,
00:46:13c'est une question
00:46:13de rentabilité financière.
00:46:16Mais vous devez...
00:46:18Je ne vais pas
00:46:19employer le mot
00:46:20rentabilité financière.
00:46:22On est sur un marché
00:46:24qui est excessivement
00:46:25concurrentiel
00:46:26avec des résultats
00:46:26qui sont dégradés.
00:46:28Et quand vous êtes
00:46:29dans un marché
00:46:29comme ça
00:46:30pour pouvoir
00:46:32continuer à investir
00:46:34et avoir
00:46:35un minimum
00:46:35de résultats
00:46:36pour investir,
00:46:37vous cherchez
00:46:37toutes les pistes
00:46:38possibles.
00:46:39Et ça fait partie
00:46:40de la vie
00:46:40de toutes les entreprises.
00:46:42Non, mais
00:46:42pas de problème.
00:46:44On peut discuter
00:46:45et débattre
00:46:45de la question industrielle.
00:46:47Je le redis.
00:46:48Mais vous-même,
00:46:49dans votre propos
00:46:50introductif,
00:46:51à la fin,
00:46:52vous avez dit
00:46:53Mittal,
00:46:56ArcelorMittal,
00:46:57ne regarde pas
00:46:59ses investissements
00:47:00là où
00:47:00c'est le meilleur
00:47:02suivant les impôts,
00:47:04etc.
00:47:05On le regarde
00:47:05au plus près
00:47:06de la réponse
00:47:07de nos clients.
00:47:09Et une entreprise,
00:47:10c'est vos propos,
00:47:11tout à l'heure,
00:47:11vous avez dit,
00:47:13en conclusion,
00:47:15on ne recherche pas
00:47:16l'optimisation,
00:47:17etc.
00:47:18On va être au plus près,
00:47:19répondre à nos clients.
00:47:21Et une entreprise,
00:47:21c'est un tout.
00:47:23C'est de l'industrie,
00:47:24mais c'est aussi
00:47:24du support.
00:47:25C'est des emplois
00:47:26de bureaux,
00:47:27informatique,
00:47:28RH,
00:47:29paye,
00:47:30directrice financière.
00:47:32Bref,
00:47:32c'est tout ça,
00:47:33une entreprise.
00:47:34Donc, de fait,
00:47:35aussi,
00:47:35ces fonctions de support,
00:47:37elles doivent être
00:47:37au plus près des clients.
00:47:39Et la délocalisation,
00:47:41entre guillemets,
00:47:42en Inde,
00:47:43ne se fait que
00:47:43sur une question.
00:47:45C'est la rentabilité financière,
00:47:47puisque là-bas,
00:47:48le modèle social
00:47:49est bien moindre
00:47:50qu'au sein
00:47:51de l'Union européenne,
00:47:51et encore moindre
00:47:52au sein de l'Union européenne,
00:47:54il y a des débats,
00:47:55évidemment,
00:47:57entre la France
00:47:57et la Roumanie,
00:47:58par exemple.
00:47:59Donc là,
00:48:00quand vous dites
00:48:00une optimisation,
00:48:02c'est un choix,
00:48:03et que vous pouvez assumer,
00:48:05un choix d'optimisation financière
00:48:07sur la question
00:48:08entre 1 100 et 1 600 salariés
00:48:10en France et en Europe.
00:48:11– Je ne sais pas si le mot est juste.
00:48:18Quand vous gérez une entreprise
00:48:21et que vous voyez le coût exponentiel
00:48:25qui augmente,
00:48:26notamment parce qu'en parallèle,
00:48:28vos volumes chutent
00:48:29du fait de la baisse de la demande,
00:48:32le coût de la fonction,
00:48:33globalement des fonctions support,
00:48:36vous oblige
00:48:36de regarder le sujet
00:48:39et de voir comment vous pouvez
00:48:40rester compétitif
00:48:41en traitant le sujet.
00:48:42Donc ça fait partie
00:48:43dans la vie d'une entreprise,
00:48:45et tout entrepreneur
00:48:46fait la même chose,
00:48:47de regarder par rapport
00:48:48et quand vous voyez
00:48:49une dérive
00:48:50et qui est liée,
00:48:51là aussi,
00:48:52à la situation européenne
00:48:53avec une chute constante
00:48:54des demandes,
00:48:55nos volumes chutent,
00:48:57et vous voyez automatiquement,
00:48:58puisque les personnes,
00:48:59l'emploi est toujours là,
00:49:00les gens sont là
00:49:01et la chute des volumes est telle,
00:49:03que vous regardez
00:49:03qu'est-ce que vous pouvez faire
00:49:04pour adresser le sujet,
00:49:05parce que si vous ne le faites pas,
00:49:06vous mettez en risque l'entreprise.
00:49:08Donc ça fait partie
00:49:09d'une démarche tout à fait normale
00:49:11de regarder
00:49:12quelles sont les pistes possibles
00:49:13pour traiter le sujet.
00:49:16Et donc c'est ce que nous avons fait
00:49:17et c'est le projet
00:49:18qui est actuellement
00:49:19en cours de discussion.
00:49:20Oui, je veux juste
00:49:20un petit point sur le sujet.
00:49:22Non, mais sur le sujet.
00:49:23Moi aussi.
00:49:24On peut avoir...
00:49:25Mais on a le droit,
00:49:27on a le droit avec le rapporteur,
00:49:28d'avoir une petite différence
00:49:30de position sur les choses.
00:49:31On peut effectivement
00:49:33le regarder à travers...
00:49:36Je comprends la position du rapporteur
00:49:38et le regarder uniquement
00:49:39à travers une optimisation financière.
00:49:42Et je trouve que ça a un côté
00:49:43un petit peu...
00:49:45Je ne vais pas dire péjoratif,
00:49:48mais voilà.
00:49:50Moi, je parlerais plutôt...
00:49:52Quand on est dans une situation
00:49:54où...
00:49:54Parce qu'on le comprend,
00:49:56la concurrence internationale
00:49:57aujourd'hui,
00:49:58moi, j'ai bien compris
00:49:58que le prix de l'acier,
00:50:01la tonne d'acier aujourd'hui,
00:50:02dont il ne vous est pas
00:50:03forcément possible
00:50:04de l'impacter
00:50:05qu'il soit un acier
00:50:07entre guillemets vertueux
00:50:08ou un acier produit
00:50:09non décarboné quelque part.
00:50:11Dans sa production,
00:50:12il n'y a pas d'impact
00:50:13sur le prix de vente
00:50:14puisque la concurrence internationale
00:50:15est tellement importante
00:50:16qu'aujourd'hui,
00:50:17vous travaillez presque
00:50:18à prix de revient.
00:50:22Donc on peut appeler ça
00:50:22de l'optimisation
00:50:24de dépenses structurelles.
00:50:26C'est-à-dire qu'il y a un moment,
00:50:27il faut aller chercher partout
00:50:28où on peut faire
00:50:30de l'optimisation.
00:50:31Alors, il se trouve,
00:50:32il se trouve,
00:50:33mais je ne suis pas là
00:50:34en tant que...
00:50:34Vraiment, moi,
00:50:35je ne suis pas là
00:50:35pour défendre plus
00:50:36Arcelon Mittal
00:50:37que personne.
00:50:39Il se trouve
00:50:40que la délocalisation
00:50:41se fait en Inde.
00:50:43Et c'est vrai
00:50:44que ça porte interrogation
00:50:45sur le fait de se dire
00:50:45où il y a quand même
00:50:46des conditions sociales
00:50:47de rémunération,
00:50:50de cotisation,
00:50:54etc.,
00:50:54moins importantes,
00:50:55et qu'on pourrait être amené
00:50:57à se dire
00:50:57qu'on est dans
00:50:59de la délocalisation
00:51:00purement.
00:51:02Et je comprends
00:51:03la réflexion
00:51:04du rapporteur
00:51:05sur le sujet.
00:51:05Moi, je n'ai pas
00:51:06la même opinion
00:51:06et je le défends.
00:51:10Ça aurait pu être
00:51:11dans un tout autre pays
00:51:13où vous auriez jugé.
00:51:15Mais on peut le comprendre
00:51:15en même temps
00:51:16qu'avec 245 sites
00:51:17différents
00:51:18qui comportent
00:51:20l'opération support,
00:51:23il y a quand même
00:51:23une volonté
00:51:24et une nécessité
00:51:25d'optimisation.
00:51:28Donc, je reprends.
00:51:31Mais non, pas du tout.
00:51:32Mais moi,
00:51:32je suis passionné
00:51:33par le débat
00:51:34et vous verrez ici
00:51:35que vous avez toujours
00:51:36un débat de bonne tenue
00:51:37et contradictoire.
00:51:38Et c'est tant mieux.
00:51:39On n'est pas d'accord sur tout.
00:51:40Et pour moi,
00:51:41ce n'est pas grave.
00:51:42Le tout est de pouvoir
00:51:42se le dire
00:51:43et de pouvoir continuer.
00:51:45Non, mais je reviens
00:51:45parce que vos propos
00:51:46étaient forts en entrée,
00:51:47en introduction.
00:51:48c'est-à-dire qu'on ne choisit
00:51:49pas vraiment
00:51:50sur cette question
00:51:52des aides publiques,
00:51:54sur le coût social,
00:51:55on va être au plus près.
00:51:57Et je dis quand même
00:51:57que, pour le coup,
00:51:59avec cette décision,
00:52:00il y a un peu
00:52:01une contradiction
00:52:01avec vos propos introductifs
00:52:03et ce que vous en tirez.
00:52:05C'est qu'une entreprise,
00:52:07c'est des métiers supports
00:52:08et des métiers industriels.
00:52:10Et voilà,
00:52:11je dis ça
00:52:12parce que,
00:52:12dans beaucoup d'endroits
00:52:13et dans beaucoup de filières,
00:52:14on a commencé
00:52:15par les métiers supports
00:52:16et on a fini
00:52:17par les métiers industriels
00:52:19à délocaliser.
00:52:20Et d'autant plus
00:52:21que ça vient en Inde,
00:52:23chez l'actionnaire,
00:52:25avec, pardon,
00:52:26un modèle social
00:52:27qui, je crois,
00:52:29personne ne défendra ici
00:52:30et que notre volonté
00:52:32n'est pas que les hommes
00:52:33et les femmes
00:52:34qui travaillent
00:52:34soient payés
00:52:35200 euros par mois
00:52:37pour 48 heures de travail.
00:52:38Voilà, je dis ça.
00:52:39Et donc,
00:52:40je suis en désaccord.
00:52:43On est fonction support,
00:52:44mais bon,
00:52:44sur les deux sites
00:52:46que je citais,
00:52:48M. le Président,
00:52:49est-ce que vous pouvez
00:52:49nous donner plus
00:52:50un peu d'informations ?
00:52:51Là aussi,
00:52:52vous avez dit tout à l'heure
00:52:53que nous n'avons pas
00:52:55qu'assez d'emplois
00:52:55et nous avons le même niveau
00:52:58de salariés,
00:53:01mais là,
00:53:01c'est 133 salariés,
00:53:03mais c'est deux sites
00:53:04qui ferment.
00:53:05Pour le coup,
00:53:06est-ce que vous pouvez
00:53:06nous en dire en nous ?
00:53:08Nous avons,
00:53:10donc actuellement,
00:53:11sur 2025,
00:53:124 PSE.
00:53:14qui ont été lancés.
00:53:16Un sur Denain
00:53:17dans les centres
00:53:19de service.
00:53:20Donc,
00:53:20un sur Denain
00:53:21et sur Reims.
00:53:24D'accord ?
00:53:26Un en construction,
00:53:30sur la construction,
00:53:31la division construction
00:53:32qui fait du bâtiment.
00:53:33et deux plans
00:53:35sur la distribution
00:53:38pour un total
00:53:40de 150 personnes.
00:53:43En même temps,
00:53:43nous avons 300 postes
00:53:45ouverts en France.
00:53:47Donc,
00:53:47je reviens sur Denain
00:53:48et sur Reims.
00:53:51Donc,
00:53:51on a
00:53:53en toute transparence
00:53:56des discussions en cours
00:53:57avec les partenaires sociaux.
00:53:58Je vais peut-être
00:53:59laisser parler Bertrand
00:54:00qui connaît mieux
00:54:01que moi le sujet
00:54:01sur la situation actuelle.
00:54:02Où est-ce qu'on en est ?
00:54:04S'il te plaît.
00:54:05En fait,
00:54:06on a signé des accords
00:54:07unanimes
00:54:08avec les partenaires sociaux.
00:54:09Ça peut être compliqué,
00:54:10mais le dialogue social,
00:54:11c'est parfois exigeant,
00:54:12parfois compliqué.
00:54:14À la fin,
00:54:15sur le PSE
00:54:16de centre de service
00:54:17et sur le plan social,
00:54:18le PSE
00:54:19de distribution,
00:54:20dans les deux cas,
00:54:21il y a eu un accord
00:54:22unanime.
00:54:22unanime.
00:54:24Unanime à quatre syndicats
00:54:25dans les centres de service,
00:54:27unanime à trois,
00:54:28puisqu'il y a trois syndicats
00:54:28représentatifs
00:54:29sur distribution.
00:54:32Une précision également,
00:54:34parce qu'on a aussi
00:54:35entendu dire
00:54:36que Denain,
00:54:36les résultats étaient positifs
00:54:38et que malgré tout
00:54:39ont fermé le site.
00:54:40Le site de Denain
00:54:41a perdu 50%
00:54:42de ses volumes.
00:54:43Et si le nez dernier,
00:54:44les résultats ont été positifs
00:54:45à Denain,
00:54:46c'est suite à une casse-machine
00:54:48à Saint-Nazaire
00:54:48et un transfert
00:54:49d'activité ponctuelle
00:54:50de Saint-Nazaire
00:54:51vers Denain,
00:54:51ce qui effectivement
00:54:52sur l'année
00:54:53fait des résultats positifs
00:54:54à Denain,
00:54:55mais qui ne correspond pas
00:54:56à la réalité du site
00:54:57qui encore une fois
00:54:58perd 50% de ses volumes.
00:55:01D'un autre côté,
00:55:02la fausse,
00:55:03en ce moment,
00:55:04suite à l'arrêt
00:55:04du Haut-Fourneau,
00:55:06on gère une réduction
00:55:06de 308 emplois
00:55:08sans PSE
00:55:09par un plan
00:55:10de mobilité interne.
00:55:12Et là aussi,
00:55:13il y a un accord
00:55:13avec les partenaires sociaux.
00:55:15Merci.
00:55:16Ma dernière question,
00:55:17M. le Président,
00:55:18vous l'avez cité tout à l'heure,
00:55:20la PLD,
00:55:206 millions d'euros.
00:55:21Je crois,
00:55:22c'est ça.
00:55:23J'ai bien noté le chiffre.
00:55:24À un moment donné,
00:55:25il y en avait beaucoup,
00:55:26donc j'ai essayé...
00:55:27Non, non, pas du tout,
00:55:29mais j'ai essayé
00:55:29de tout noter.
00:55:31Voilà.
00:55:31je voulais savoir...
00:55:33Je voulais savoir...
00:55:34Donc,
00:55:34on avait fait le choix
00:55:35de ne pas du chômage collectif
00:55:37sur une ligne de production,
00:55:39mais individuelle,
00:55:40si les choses
00:55:41sont bien rapportées.
00:55:44Et vous ne pratiquez pas...
00:55:47Là, c'est une question.
00:55:48Ce n'est pas une fausse interrogation
00:55:50de ma part.
00:55:51Je préfère le dire.
00:55:52C'est une question.
00:55:53Parce que d'autres groupes le font.
00:55:54vous ne pratiquez pas le fait
00:55:56d'embaucher de l'intérimaire
00:55:58et de pratiquer en même temps
00:55:59le chômage partiel.
00:56:00Il y a toujours des intérimaires
00:56:03chez nous.
00:56:0535% de moins
00:56:07qu'en 2023.
00:56:09Le taux d'intérimaire
00:56:10aujourd'hui,
00:56:10c'est globalement 5%.
00:56:11Le taux d'absentéisme,
00:56:13c'est 4,5%.
00:56:15Donc, en fait,
00:56:16l'intérim aujourd'hui
00:56:17est maintenu
00:56:18dans une proportion
00:56:19qui correspond à celle
00:56:20de l'absentéisme.
00:56:21Et on n'est pas dans une logique
00:56:22où la PLD
00:56:23s'organise
00:56:24par des fermetures
00:56:26une semaine par mois,
00:56:27etc.
00:56:28C'est des postes
00:56:29qui sont fermés.
00:56:30Vous parlez d'indéviation.
00:56:31C'est plutôt des postes
00:56:32qui sont fermés, etc.
00:56:33Et c'est ce qui justifie
00:56:34le maintien
00:56:35d'un certain taux d'absentéisme.
00:56:37Mais il n'y a pas du tout
00:56:37de recours
00:56:38à l'accroissement
00:56:39temporaire d'activité.
00:56:40Alors, pour reposer ma question,
00:56:43la question était,
00:56:44évidemment,
00:56:44vous avez un norme intérimaire.
00:56:47Toujours un débat.
00:56:49Je préfère l'en poste,
00:56:50mais peu importe.
00:56:52La question n'est pas sur cette question.
00:56:53Le débat ne porte pas aujourd'hui
00:56:55sur le travail intérimaire.
00:56:57Mais vous n'avez pas recours
00:56:58à plus d'intérimaires
00:56:59au moment de choumage partiel,
00:57:00mais vous venez,
00:57:01m'aurez très...
00:57:02Je vous remercie.
00:57:03Merci, M. le Président.
00:57:04Pardonnez-moi,
00:57:05dernière précision.
00:57:05Le recours de la PLD,
00:57:07ça représente 4 millions d'euros
00:57:08par an
00:57:08sur les 4 dernières années.
00:57:09pour répondre...
00:57:104 millions chaque année.
00:57:12C'est ça, en moyenne.
00:57:12Par an,
00:57:13sur les 4 dernières années.
00:57:14En moyenne,
00:57:14en moyenne,
00:57:15en moyenne.
00:57:16Voilà.
00:57:19Merci,
00:57:20merci, M. le rapporteur.
00:57:21Moi, je vais avoir
00:57:21une dernière question
00:57:22avant de donner la parole
00:57:23aux membres de la commission.
00:57:28Vous allez,
00:57:29entre guillemets,
00:57:31bénéficier
00:57:31d'un certain montant d'aide
00:57:33à l'investissement.
00:57:34On parle de,
00:57:35vous l'avez dit,
00:57:35850 millions
00:57:36dans le cadre
00:57:37d'un investissement
00:57:38d'un milliard 8 ou 9,
00:57:40j'ai noté.
00:57:42Il y a
00:57:43une discussion
00:57:44qui s'est organisée,
00:57:46c'était sur une audition
00:57:47qu'on a faite,
00:57:48sur ce qu'on appelle
00:57:49le retour à bonne fortune.
00:57:51Vous êtes aujourd'hui
00:57:51dans une situation,
00:57:53on ne va pas dire délicate,
00:57:54mais l'acier souffre
00:57:55en France et en Europe.
00:57:57Et ce qui fait,
00:57:58vous l'avez dit à un moment,
00:57:59qu'aujourd'hui,
00:58:0010 % du prix,
00:58:03c'est la taxe,
00:58:04une taxe au niveau
00:58:05carbone,
00:58:06et qu'en 2030,
00:58:07ça sera 30 %,
00:58:08je crois,
00:58:0925 %.
00:58:10Voilà.
00:58:11Donc,
00:58:11les investissements
00:58:12que vous faites aussi
00:58:13sont faits pour retrouver
00:58:14plus de marge,
00:58:16moins supporter
00:58:17cette taxe
00:58:18au niveau carbone
00:58:19et retrouver
00:58:20de l'oxygène
00:58:21d'un point de vue
00:58:22de votre production
00:58:23de richesse
00:58:23et de votre marge.
00:58:25Est-ce que vous pensez,
00:58:26alors c'est vraiment
00:58:26votre avis que je demande,
00:58:28est-ce que vous pensez
00:58:28qu'on devrait,
00:58:30à un certain moment,
00:58:31dorénavant,
00:58:31considérer que ces aides
00:58:33publiques
00:58:34qui vous seront versées
00:58:36en cas d'investissement
00:58:38majeur
00:58:39peuvent être,
00:58:42à ces aides,
00:58:43peuvent être
00:58:44annexées,
00:58:45pardon,
00:58:46une clause de retour
00:58:47à bonne fortune
00:58:48qui fait que si
00:58:49le fait de faire
00:58:51ces travaux
00:58:51de décarbonation
00:58:52vous redonne
00:58:54de l'air
00:58:54financièrement,
00:58:56mais que les choses
00:58:57soient bien établies
00:58:57par convention,
00:58:59vous redonne de l'air
00:59:00financièrement,
00:59:02vous redonne la possibilité
00:59:03en France
00:59:04de recréer à nouveau
00:59:05de la vraie marge
00:59:06commerciale
00:59:07et de regagner
00:59:08de l'argent,
00:59:09on peut très bien
00:59:10inclure une clause
00:59:11sur une partie
00:59:12de retour à bonne fortune
00:59:14et de remboursement,
00:59:15ni si plus ni moins
00:59:16que si on parle
00:59:17d'avance remboursable
00:59:18de ces aides.
00:59:20Merci.
00:59:22La clause existe déjà
00:59:23dans le contrat ADEME.
00:59:25Elle est déjà prévue.
00:59:26Il y a plusieurs clauses
00:59:31dont même
00:59:32une garantie bancaire,
00:59:33c'est vous dire
00:59:34jusqu'où ça va.
00:59:35Donc,
00:59:37il y a des calculs,
00:59:38l'aide est définie
00:59:40fonction de la rentabilité
00:59:41du projet
00:59:41et donc fonction
00:59:43du résultat effectif
00:59:44du projet,
00:59:46si le projet
00:59:47est plus rentable
00:59:48que prévu,
00:59:49vous rendez
00:59:50la partie de l'aide.
00:59:51Tout ça,
00:59:51c'est formaté
00:59:52et c'est inclus
00:59:54dans le contrat
00:59:55et dans les documents
00:59:57entre l'ADEME
00:59:58et la CERVMETAL.
01:00:00Toujours.
01:00:00Et si on va aller
01:00:02dans le détail,
01:00:03ça porte sur
01:00:03quel montant de l'aide,
01:00:05quel pourcentage de l'aide
01:00:06qui peut être remboursé
01:00:07au maximum ?
01:00:09C'est toute l'aide.
01:00:10Toute l'aide peut être
01:00:11remboursée,
01:00:11effectivement.
01:00:14Merci.
01:00:15Quand vous n'avez pas répondu
01:00:16à ma dernière question,
01:00:17combien vous payez d'IS ?
01:00:19Mais non,
01:00:19parce que...
01:00:20Allez-y,
01:00:21dites-nous.
01:00:22Comme ça,
01:00:22on a compte.
01:00:23Rien à cacher.
01:00:25On paye globalement
01:00:26deux grandes masses
01:00:27d'impôts.
01:00:29Les impôts de production,
01:00:30taxes foncières,
01:00:31CFE,
01:00:32CVAE,
01:00:32C3S,
01:00:34sur plus de 10 ans,
01:00:36puisque vous avez fait référence
01:00:37à une période de 10 ans,
01:00:39on a payé
01:00:401 milliard
01:00:41d'impôts de production.
01:00:43Sur 10 ans ?
01:00:44Oui,
01:00:45sur plus de 10 ans.
01:00:48S'agissant de l'IS,
01:00:50l'IS,
01:00:51on en paye
01:00:51quand on fait du bénéfice.
01:00:52L'acier,
01:00:54c'est cyclique.
01:00:55Donc,
01:00:56globalement,
01:00:57on est en bénéfice
01:00:58deux années,
01:01:00puis en perte
01:01:00les deux années suivantes.
01:01:02Donc,
01:01:03l'IS,
01:01:03sur la même période,
01:01:04on a payé
01:01:04près de 190 millions
01:01:06d'euros d'IS.
01:01:07environ 19 millions
01:01:11par an,
01:01:12en moyenne.
01:01:13Alors,
01:01:13c'est très variable.
01:01:14Oui,
01:01:14j'entends,
01:01:15mais pour qu'on se donne,
01:01:16pour me donner
01:01:17un petit sur 10 ans,
01:01:1819 millions,
01:01:18sachant qu'il y a deux années
01:01:19que vous en payez,
01:01:20et deux années que vous en payez pas.
01:01:23Ça dépend.
01:01:242021,
01:01:2571 millions d'euros,
01:01:27par exemple.
01:01:27Enfin,
01:01:27c'est très variable,
01:01:28puisque par nature,
01:01:29le bénéfice est variable.
01:01:31Je voudrais juste mettre en face
01:01:33les pertes fiscales,
01:01:34moins 1,8 milliard sur la même période.
01:01:38Moins 1 milliard de pertes.
01:01:41Le jeu des pertes reportables
01:01:43d'année en année,
01:01:44qui fait que,
01:01:45même si certaines années,
01:01:46vous gagnez,
01:01:47vous faites un peu de bénéfices,
01:01:48il y a le report des déficits
01:01:50qui fait que...
01:01:50À hauteur de 50%.
01:01:51À hauteur de 50%, bien sûr.
01:01:53Cela dit,
01:01:53les pertes,
01:01:53elles naissent du business.
01:01:55Non,
01:01:55mais c'est pour ça que c'est bien
01:01:56de l'avoir sur 10 ans
01:01:57et de dire qu'au bout de 10 ans,
01:01:59vous avez payé presque 200 millions
01:02:00d'impôts sur les sociétés.
01:02:02Et tout ça,
01:02:02c'est hors charge patronale.
01:02:04Hors cotisation.
01:02:06Hors cotisation.
01:02:06Faites plaisir à M. le rapporteur
01:02:08de parler de cotisation.
01:02:09Ce que c'est.
01:02:10Mais je dis tout.
01:02:11Ce que c'est.
01:02:12Ce que c'est, très bien.
01:02:13Et pour connaître
01:02:13le panorama complet,
01:02:15combien sur 10 ans
01:02:16de dividendes versés
01:02:18et en rachat d'action ?
01:02:21Comme ça,
01:02:21on aura le tableau complet.
01:02:23Aucun problème.
01:02:25Les dividendes
01:02:25ArcelorMittal,
01:02:27globalement,
01:02:28et non pas en France,
01:02:28globalement au monde,
01:02:30sachant que nous sommes
01:02:30un groupe mondial,
01:02:32en moyenne,
01:02:32sur les 10 dernières années,
01:02:33200 millions de dollars
01:02:34par an.
01:02:37Rachat,
01:02:38rachat,
01:02:39là,
01:02:40je te laisse parler.
01:02:42Les rachats d'action,
01:02:43d'un point de vue français,
01:02:44nous ne sommes pas concernés.
01:02:47Ici,
01:02:47on parle France,
01:02:48les dividendes
01:02:49groupes.
01:02:53Donc,
01:02:54en 10 ans,
01:02:542 milliards.
01:02:57200 millions par an,
01:02:582 milliards de dollars.
01:03:01Pour ArcelorMittal,
01:03:02monde.
01:03:03Monde, oui.
01:03:05Tous les groupes,
01:03:06c'est monde.
01:03:15ArcelorMittal,
01:03:16en France,
01:03:16n'est pas un groupe mondial
01:03:17avec des filiales étrangers.
01:03:20Nous faisons partie
01:03:20d'un groupe mondial
01:03:21dont la France
01:03:22est une filiale.
01:03:23Voilà.
01:03:25Attention.
01:03:27C'est important de dire
01:03:28que les chiffres
01:03:28que je viens d'énoncer
01:03:29ne sont pas à mettre
01:03:30en parallèle
01:03:30avec les chiffres mondiales.
01:03:31vous ne pouvez pas comparer
01:03:32la France
01:03:33et les 200 millions
01:03:34de dollars
01:03:35de dividendes.
01:03:36Vous devez le regarder
01:03:37globalement
01:03:37par rapport
01:03:38aux résultats
01:03:38du groupe mondial.
01:03:41Oui.
01:03:43Mais...
01:03:44Ce qui est intéressant
01:03:44de regarder,
01:03:45c'est la stabilité
01:03:46du dividende
01:03:47quoi qu'il arrive.
01:03:48Et durant 3 ans,
01:03:49il n'y a pas eu
01:03:50de paiement
01:03:50de dividendes
01:03:51de CharcelorMittal.
01:03:53C'est bien
01:03:54de le préciser,
01:03:55M. le Président.
01:03:55Mais il n'y a pas
01:03:55ce que vous pouvez penser,
01:03:57non.
01:03:57Vous regardez
01:03:58les dividendes
01:03:59année par année.
01:04:00Ils sont stables
01:04:01légèrement en hausse
01:04:02cette année
01:04:02par rapport
01:04:03à l'année précédente.
01:04:04Mais vous n'avez pas
01:04:05ce phénomène-là.
01:04:06C'est stable.
01:04:07Et sur certaines années,
01:04:08sur les 10 dernières années,
01:04:09durant 3 ans,
01:04:10pas de paiement
01:04:11de dividendes
01:04:11du fait des résultats.
01:04:13Merci de ces précisions,
01:04:16M. le Président.
01:04:17Est-ce qu'au niveau
01:04:18des collègues,
01:04:19il y a des questions ?
01:04:19Alors, on va faire
01:04:22une vague de questions,
01:04:22si vous le permettez.
01:04:28Antoinette Gull,
01:04:29je cherchais le prénom,
01:04:30j'avais le nom,
01:04:31mais je n'avais pas
01:04:31le prénom, pardon.
01:04:32Antoinette Gull,
01:04:33Marc Lamény,
01:04:34d'autres,
01:04:37et Anne-Sophie,
01:04:37c'est vrai que tu avais demandé,
01:04:39Anne-Sophie Romani,
01:04:40Antoinette Gull
01:04:41et Marc Lamény.
01:04:42Voilà.
01:04:44Merci beaucoup, Président.
01:04:46Merci beaucoup.
01:04:47Non, il ne m'aime pas.
01:04:47Merci beaucoup, Président.
01:04:50Merci beaucoup
01:04:51pour votre transparence.
01:04:54C'est très agréable.
01:04:54Je rejoins les propos
01:04:55qui ont été tenus
01:04:56par le Président
01:04:57et le rapporteur.
01:04:58On ne peut pas dire
01:04:58la même chose
01:04:59de toutes nos auditions
01:05:00et je vous remercie
01:05:00très sincèrement.
01:05:03Vous avez parlé
01:05:04de transfert d'activité
01:05:05d'un site sur l'autre
01:05:07qui a artificiellement
01:05:08augmenté la production
01:05:10de denins.
01:05:11Il s'est passé
01:05:11l'inverse à Reims
01:05:12où l'outil de production
01:05:16est en partie,
01:05:17ça a diminué l'activité
01:05:20qui permet de dire derrière
01:05:21que le site de Reims
01:05:22n'est plus performant
01:05:25et n'est plus rentable.
01:05:25Je voulais quand même
01:05:26le préciser
01:05:26parce que ce qu'on dit
01:05:27d'un côté,
01:05:28il faut aussi le voir
01:05:29de l'autre côté
01:05:30et c'est ce qui nous a été
01:05:31rapporté
01:05:32puisque bien évidemment
01:05:34lorsque la fermeture
01:05:37du site de Reims
01:05:38a été annoncée,
01:05:39nous avons eu
01:05:41de nombreux échanges
01:05:43en sous-préfecture
01:05:44avec les différents partenaires
01:05:45et c'est quand même
01:05:45ce qui nous a été remonté,
01:05:46je voulais quand même
01:05:47le préciser
01:05:48et préciser
01:05:50que le dialogue social
01:05:51a été extrêmement dur.
01:05:52Alors vous disiez,
01:05:53monsieur,
01:05:53tout à l'heure,
01:05:54comme tout dialogue social,
01:05:55parfois ça peut être difficile.
01:05:58J'entends bien,
01:05:59nous avons appris
01:06:00la fermeture du site
01:06:01ArcelorMittal
01:06:02par voie de presse,
01:06:03ce qui n'a pas été
01:06:04forcément quelque chose
01:06:05de très agréable
01:06:07à la fois pour les parlementaires
01:06:09mais aussi pour les élus
01:06:11du territoire
01:06:13et derrière effectivement
01:06:16quand on entend
01:06:17et c'est très bien
01:06:20qu'on puisse avoir
01:06:20cette transparence
01:06:21sur les aides
01:06:22remises dans le contexte
01:06:24international
01:06:24et le contexte
01:06:26concurrentiel
01:06:27de compétitivité,
01:06:28etc.
01:06:29Mais lorsqu'effectivement
01:06:30il y a des fermetures
01:06:31de sites
01:06:31et qu'on entend
01:06:32de grands montants
01:06:34d'aides publiques
01:06:35parce que c'est ce qui a
01:06:36tout de suite été rapporté,
01:06:37je pense que l'apaisement
01:06:38du dialogue social
01:06:40doit être une nécessité.
01:06:41Si on ne veut pas
01:06:42à un moment
01:06:43créer cette fraction
01:06:45dans notre population
01:06:46et cette dichotomie
01:06:48de ceux qui pensent
01:06:50que des aides
01:06:51sont perçues
01:06:53de manière...
01:06:54Voilà,
01:06:54quand on les remet
01:06:55dans leur contexte
01:06:56on les comprend
01:06:57et à côté de ça
01:06:57des postes
01:06:59qui sont proposés
01:07:00en Pologne
01:07:01pour des gens
01:07:02qui ont fait
01:07:02leur vie à Reims
01:07:03et qui n'ont pas
01:07:04forcément un âge
01:07:06qui leur permet
01:07:07de partir en Pologne
01:07:08parce que c'est ce
01:07:09qui a été proposé,
01:07:10je pense qu'on doit
01:07:11réussir à trouver
01:07:12un apaisement
01:07:13au niveau du dialogue social.
01:07:15L'issue a été
01:07:16effectivement bonne,
01:07:17vous l'avez précisé
01:07:18sur le PSE
01:07:19mais je pense que
01:07:20le chemin a été long
01:07:21et difficile
01:07:22et c'est ce que je regrette
01:07:23un peu.
01:07:23Voilà pour ma part.
01:07:24Je peux répondre
01:07:30ou j'attends ?
01:07:30Ah mais s'il y a une...
01:07:31Oh, on va peut-être...
01:07:33Je pense qu'on va laisser
01:07:34poser la question
01:07:34à Antoinette Gull
01:07:35et à Marc Lamény
01:07:36pour une réponse globale
01:07:37M. le Président.
01:07:38Comme ça, vous pourrez
01:07:38répondre à plusieurs regrets.
01:07:40Donc moi, je me présente,
01:07:41je suis Antoinette Gull,
01:07:42je suis sénatrice de Paris,
01:07:44originaire de Moselle
01:07:45et plus particulièrement
01:07:47de cette belle ville
01:07:48d'Aillanges
01:07:48dont vous avez eu
01:07:51la propriété
01:07:51des hauts fourneaux
01:07:53pendant de nombreuses décennies
01:07:55et dont vous êtes partie,
01:07:56pas très proprement d'ailleurs,
01:07:58il y a à peu près dix ans.
01:08:00Alors je ne dis pas
01:08:00très proprement
01:08:01parce que si l'on compte
01:08:03la souffrance
01:08:04de toutes les personnes
01:08:05qui sont restées
01:08:06sur le carreau,
01:08:07eh bien on ne peut pas dire
01:08:08que cette sortie soit propre
01:08:09quels que soient,
01:08:10j'allais dire,
01:08:12les résultats
01:08:13que vous pouvez avoir
01:08:14ou les difficultés
01:08:14que vous pouvez avoir maintenant.
01:08:17La réalité humaine
01:08:18est bien différente
01:08:19de la réalité industrielle
01:08:21dont vous témoignez ici
01:08:23et qui effectivement
01:08:24fait très propre
01:08:25et très transparent.
01:08:27En réalité,
01:08:27c'est quand même
01:08:28beaucoup de souffrance
01:08:29dans chaque foyer,
01:08:30à chaque fois
01:08:31qu'une de vos usines
01:08:32se retrouve délocalisée
01:08:35en Chine,
01:08:35pardon,
01:08:36se retrouve délocalisée
01:08:37en Asie.
01:08:39Moi,
01:08:39je voulais,
01:08:40j'avais une question
01:08:42en fait
01:08:42sur votre responsabilité
01:08:45après,
01:08:47puisqu'en fait,
01:08:47moi,
01:08:47mes parents habitent
01:08:48encore à Aillanges,
01:08:50moi,
01:08:50de la fenêtre
01:08:50de ma chambre d'enfant,
01:08:52je vois les hauts fourneaux
01:08:53d'Aillanges
01:08:54et je les vois encore aujourd'hui
01:08:55alors que ça fait 15 ans
01:08:57que vous êtes partis.
01:08:58Et qu'est-ce que j'apprends
01:08:59aujourd'hui ?
01:08:59Non seulement
01:09:00que vous ne dépolluez pas,
01:09:01mais que vous vendez
01:09:02les 50 hectares
01:09:04ou les 30,
01:09:05pardon,
01:09:05excusez-moi,
01:09:05je ne sais pas,
01:09:06les hectares
01:09:07où sont installés
01:09:07les hauts fourneaux,
01:09:08que vous les vendez
01:09:09pour un demi-million d'euros
01:09:11à une entreprise
01:09:12qui a,
01:09:13je ne sais,
01:09:14une somme modique
01:09:15de capital,
01:09:17donc,
01:09:17dont on peut quand même
01:09:18un peu s'inquiéter,
01:09:20mais surtout,
01:09:21vous n'assurez
01:09:21ni le démantèlement
01:09:22des hauts fourneaux,
01:09:24ni la remise en état,
01:09:25ni la dépollution du site.
01:09:27Enfin,
01:09:28quand même,
01:09:28pour un département
01:09:30que vous avez
01:09:31sinistré
01:09:32par votre départ,
01:09:33alors peut-être
01:09:34qu'il n'y avait pas
01:09:34d'autres possibilités,
01:09:35etc.,
01:09:36mais quand même,
01:09:36il y a quelque chose
01:09:37qui est dû
01:09:38dans la remise en état
01:09:39et peut-être même
01:09:41dans la réindustrialisation
01:09:42de ce département
01:09:44aujourd'hui.
01:09:47Si je peux me permettre,
01:09:48on aura la même question
01:09:49sur le site de Reims.
01:09:53Merci.
01:09:55Marc Laméli.
01:09:57Merci,
01:09:57M. le Président,
01:09:59M. le Reporteur Général.
01:10:00Merci beaucoup,
01:10:01M. le Président
01:10:03d'ArcelorMittal
01:10:04ainsi que vos collègues
01:10:06pour cette notion
01:10:09de transparence
01:10:10et les chiffres
01:10:10que vous nous avez indiqués.
01:10:12en termes financiers
01:10:14mais aussi
01:10:15en termes
01:10:15d'effectifs
01:10:17et moyens humains.
01:10:19Alors,
01:10:19je représente
01:10:20depuis pas mal d'années
01:10:21ce sénateur
01:10:21depuis 2007
01:10:22du département
01:10:23des Ardennes,
01:10:24marqué aussi
01:10:24par l'histoire industrielle,
01:10:27forge-fonderie notamment,
01:10:29avec des usines
01:10:30qui sont aussi
01:10:31malheureusement fermées.
01:10:32Alors,
01:10:32je vais me permettre
01:10:33d'aborder
01:10:34un sujet
01:10:35qu'on n'a pas abordé
01:10:35mais qui reste
01:10:37souvent pour moi
01:10:38un vecteur important
01:10:41d'intérêt.
01:10:41c'est le transport,
01:10:43le cheminement.
01:10:44Je suis un défenseur
01:10:45du transport ferroviaire
01:10:47et je sais
01:10:49que vous êtes
01:10:49attaché
01:10:51au ferroviaire,
01:10:52les trains complets
01:10:53notamment.
01:10:55Et je vais prendre
01:10:56un exemple
01:10:56dans le département
01:10:57des Ardennes,
01:10:58et ArcelorMittal
01:10:59à Mouzon
01:10:59et vous êtes
01:11:01le seul chargeur
01:11:03qui participait
01:11:04financièrement.
01:11:05Alors,
01:11:05je n'ai pas le chiffre
01:11:06mais j'ai des collectivités
01:11:09territoriales
01:11:10qui me mettent
01:11:10un petit peu
01:11:11mais tout le monde
01:11:12traîne un peu les pieds
01:11:13malheureusement
01:11:13et vous êtes le seul
01:11:15à utiliser
01:11:1615 kilomètres
01:11:18de voie ferrée,
01:11:20fret capillaire
01:11:21et c'est réellement
01:11:23important.
01:11:23Il y a 3 trains
01:11:24ou 4 trains
01:11:25par semaine
01:11:25à peu près
01:11:26et je dirais
01:11:27c'est conditionné
01:11:29par votre activité.
01:11:30Je prends un autre exemple.
01:11:32Je serais plus à l'aise
01:11:33d'un autre département
01:11:34où vous êtes aussi
01:11:36le seul chargeur
01:11:38transporteur
01:11:39c'est à Saint-Chélie-d'Apché
01:11:41dans le département
01:11:42de la Lausère
01:11:43sur la ligne
01:11:44qui va de Neussarg
01:11:45à Millau
01:11:47à Véron
01:11:47Béziers
01:11:48et vous êtes aussi
01:11:50le seul
01:11:50et vous privilégiez
01:11:54le ferroviaire
01:11:55bon
01:11:56les camions
01:11:58on déborde déjà
01:11:59de camions
01:12:00quand il n'y a pas
01:12:01de voie ferrée
01:12:02c'est le seul
01:12:04moyen de transport
01:12:04mais sur le ferroviaire
01:12:07je me doute
01:12:10que c'est vous
01:12:10qui
01:12:11c'est à votre charge
01:12:13les transports
01:12:15les transports ferroviaires
01:12:16vous êtes aussi
01:12:17un acteur
01:12:18et à l'inverse
01:12:19je ne pense pas
01:12:20du tout
01:12:21que vous perceviez
01:12:22des aides publiques
01:12:24pour le moyen
01:12:25de transport
01:12:26voilà
01:12:26c'est vous
01:12:27c'est à votre charge
01:12:29mais c'est vrai
01:12:29à ce niveau là
01:12:30l'aspect de transport
01:12:32il faut mieux
01:12:33privilégier
01:12:34le ferroviaire
01:12:36au routier
01:12:37bon voilà
01:12:37c'est un petit peu
01:12:38il faudrait avoir
01:12:39un petit peu
01:12:39votre sentiment
01:12:40à ce niveau là
01:12:41puis par rapport
01:12:42au débat
01:12:43et puis aussi
01:12:45à l'enquête
01:12:47voilà
01:12:47à la mission d'enquête
01:12:48merci
01:12:48merci Marc
01:12:50merci chers collègues
01:12:50je rappelle
01:12:51que le sujet
01:12:52de la commission
01:12:53d'enquête
01:12:54c'est les aides publiques
01:12:55versées aux grandes entreprises
01:12:56et j'aimerais bien
01:12:58qu'on reste quand même
01:12:59bien sur le sujet
01:13:00même si je sais
01:13:00que certains
01:13:01ont leur sujet
01:13:01de prédilection
01:13:02mais que
01:13:03si
01:13:04monsieur le président
01:13:06et les représentants
01:13:07d'Arcel Orbital
01:13:07sont devant nous
01:13:08aujourd'hui
01:13:08c'est bien pour parler
01:13:09des aides publiques
01:13:10versées aux grandes entreprises
01:13:11à leurs sous-traitants
01:13:12monsieur le président
01:13:13il y avait une dernière question
01:13:14de monsieur le rapporteur
01:13:15oui merci
01:13:16non dans la même veine
01:13:18que ma collègue
01:13:19Antoine Edgul
01:13:20puisque aides publiques
01:13:21et questions sociales
01:13:22sont intimement liées
01:13:23donc je partage
01:13:24évidemment les propos
01:13:27mais ça ne vous étonnera pas
01:13:28non
01:13:29dernière chose
01:13:30sur le site
01:13:30de Fosses-sur-Mer
01:13:31mise en examen
01:13:34il y a
01:13:34quelques heures
01:13:36quelques jours
01:13:37pardonnez-moi
01:13:38pour mise en danger
01:13:40d'autrui
01:13:41c'est une question
01:13:42vous avez dit
01:13:42des aides publiques
01:13:43vous n'avez pas
01:13:45communiqué encore
01:13:46officiellement
01:13:47est-ce que vous pouvez
01:13:48nous en dire
01:13:49évidemment un mot
01:13:50je vous remercie
01:13:51merci
01:13:55je vais commencer
01:13:56par la situation
01:13:57de Fosses
01:13:58je voudrais dire
01:13:59trois ou quatre choses
01:14:00premièrement
01:14:02nous coopérons
01:14:06entièrement
01:14:07et en toute transparence
01:14:09avec les autorités
01:14:11deuxièmement
01:14:13nous contestons
01:14:15fermement
01:14:16fermement
01:14:18les accusations
01:14:18je voudrais dire
01:14:21également
01:14:22que nous avons investi
01:14:23sur Fosses
01:14:24sur les
01:14:25depuis 2014
01:14:26sur les dix dernières années
01:14:28735 millions d'euros
01:14:29sur ce site
01:14:30et sur les 735 millions
01:14:33d'euros
01:14:33à peu près
01:14:34un tiers
01:14:35concerne
01:14:36des investissements
01:14:37sur l'environnement
01:14:37la santé
01:14:40la sécurité
01:14:41donc l'environnement
01:14:42sont une priorité
01:14:44absolue
01:14:45chez nous
01:14:45absolue
01:14:46il n'y a pas de discussion
01:14:47sur ça
01:14:48donc je ne commenterai pas plus
01:14:50cette mise en examen
01:14:52s'agissant
01:14:53d'une procédure en cours
01:14:54on verra
01:14:55l'évolution des choses
01:14:56d'accord
01:14:57mais je tenais à préciser ça
01:14:58après sur les
01:15:00les questions
01:15:01je voudrais revenir
01:15:02sur
01:15:02l'annonce
01:15:05par voie de presse
01:15:07je voudrais faire
01:15:08mon mea culpa
01:15:08on a des améliorations
01:15:10à faire en termes
01:15:11de communication
01:15:11vis-à-vis des élus
01:15:13j'ai eu le cas
01:15:15avec une autre région
01:15:16pour un cas similaire
01:15:17je le prends
01:15:19je le prends pour moi
01:15:20c'est un point
01:15:20sur lequel il faut
01:15:21qu'on améliore les choses
01:15:22donc tout à fait d'accord
01:15:24avec votre commentaire
01:15:26sur
01:15:27Ayange
01:15:28honnêtement
01:15:30je découvre
01:15:31toute fermeture
01:15:35quelle qu'elle soit
01:15:36la réalité humaine
01:15:37quand je prends
01:15:39par exemple
01:15:39ce qui se passe
01:15:40à Denain
01:15:41et à
01:15:42Reims
01:15:44j'ai eu l'occasion
01:15:45de diriger la distribution
01:15:46chez ArcelorMetal
01:15:47il y a quelques années
01:15:48je connais les sites
01:15:49personnellement
01:15:49je connais les personnes
01:15:50quand vous prenez
01:15:52une décision comme ça
01:15:53il n'y a aucune différence
01:15:54entre 10 personnes
01:15:55sans personne
01:15:56l'aspect humain
01:15:57il est énorme
01:15:58donc
01:16:00en tant que groupe
01:16:02on essaye toujours
01:16:03d'en tenir compte
01:16:03et de faire tout ce qu'on peut
01:16:05pour limiter
01:16:06les conséquences humaines
01:16:07parce que c'est toujours
01:16:08des drames humains
01:16:09au niveau des familles
01:16:11et au niveau des personnes
01:16:11tout à fait d'accord
01:16:12après sur votre remarque
01:16:14sur
01:16:15qu'est-ce qui se passe
01:16:16sur notre responsabilité
01:16:18ArcelorMetal
01:16:19a toujours été
01:16:20nous considérons
01:16:20que nous sommes responsables
01:16:21bien évidemment
01:16:22sur le cas spécifique
01:16:23d'Ayange
01:16:24il faut que je regarde
01:16:25personnellement
01:16:25voir où on en est
01:16:26je prends note
01:16:27du problème
01:16:28et je reviendrai vers vous
01:16:29d'accord
01:16:30tout à fait
01:16:33non non mais
01:16:34j'ai pris bonne note
01:16:35ne vous inquiétez pas
01:16:36je reviendrai vers vous
01:16:38après sur
01:16:41après sur
01:16:43la question des transports
01:16:45nous sommes effectivement
01:16:46le premier client
01:16:47de la SNCF
01:16:48et les exemples
01:16:50que vous avez donné
01:16:50de Saint-Chélie
01:16:51Saint-Chélie
01:16:52et de Mouzon
01:16:53sont des exemples
01:16:56qui illustrent
01:16:56très bien
01:16:57le poids
01:16:59d'ArcelorMetal
01:16:59en France
01:17:00j'ai fait le jour
01:17:02un calcul
01:17:03vous ne pouvez pas faire
01:17:0350 ou 80 kilomètres
01:17:05en France
01:17:05sans tomber
01:17:06sur une enseigne
01:17:06ArcelorMetal
01:17:07nous sommes dans
01:17:09les régions
01:17:09et sur le sujet
01:17:11des transports
01:17:14je pense que
01:17:15c'est une très bonne
01:17:16suggestion sur le fait
01:17:17parce que c'est très difficile
01:17:18effectivement
01:17:19nous payons la totalité
01:17:20des coûts de transport
01:17:21et en termes d'aide
01:17:22c'est un sujet
01:17:23sur lequel
01:17:24effectivement
01:17:24il faudrait se pencher
01:17:25parce que
01:17:26c'est le cas
01:17:27de l'acier
01:17:28mais il y a beaucoup
01:17:29d'autres industries
01:17:30et par rapport
01:17:32à la problématique
01:17:32de l'environnement
01:17:33du CO2
01:17:34quand on voit
01:17:34l'évolution du camion
01:17:36en France
01:17:37c'est un sujet critique
01:17:38sur lequel
01:17:39il faut se pencher
01:17:40et donc là
01:17:42dans le cadre des aides
01:17:43effectivement
01:17:43c'est vraiment un sujet
01:17:44sur lequel il faut travailler
01:17:45très bonne suggestion
01:17:48ce qui peut également
01:17:49passer par des accompagnements
01:17:50financiers
01:17:51sur la décarbonation
01:17:52des transports
01:17:53routiers également
01:17:54oui oui tout à fait
01:17:55je ne désespère pas
01:17:58que demain
01:17:58on voit des camions
01:17:59hydrogènes
01:18:01etc.
01:18:01en masse
01:18:02et majoritairement
01:18:03le transport routier
01:18:04voilà
01:18:05tant qu'ils sont faits
01:18:05en acier
01:18:06je le comprends aisément
01:18:09monsieur le président
01:18:10bien je pense que
01:18:12on a fait le tour
01:18:13des différentes questions
01:18:14qui pouvaient être posées
01:18:15monsieur le rapporteur
01:18:16on a fait le tour
01:18:17merci beaucoup
01:18:18monsieur le président
01:18:20je le dis
01:18:23quand c'est le cas
01:18:24merci pour la disponibilité
01:18:25dont vous avez fait preuve
01:18:26avec vos équipes
01:18:26pour répondre
01:18:27je n'ose pas dire
01:18:30la convocation
01:18:30même si c'en est une
01:18:31administrativement
01:18:32mais l'invitation
01:18:33qui vous a été faite
01:18:34de venir devant
01:18:34cette commission d'enquête
01:18:35ça s'est très très bien
01:18:37passé avec vos équipes
01:18:38il y a une vraie volonté
01:18:39de venir au devant
01:18:40de la commission d'enquête
01:18:41merci pour la préparation
01:18:43que vous avez mis
01:18:44dans la
01:18:44à cette
01:18:46à cette audition
01:18:47et les points
01:18:48très précis
01:18:49d'ailleurs
01:18:49qui nous ont permis
01:18:50d'aller sur d'autres sujets
01:18:51parce qu'on n'a pas été
01:18:52on n'a pas eu besoin
01:18:53d'aller entre guillemets
01:18:54à la pêche
01:18:55aux informations
01:18:56vous avez été
01:18:57très transparent
01:18:58et c'est le cas
01:18:59d'un certain nombre
01:18:59moi je dis
01:19:00je tiens à souligner
01:19:01deux présidents
01:19:02directeurs général
01:19:03c'est un point important
01:19:04sur la volonté
01:19:05de transparence
01:19:06et de répondre
01:19:06à nos questions
01:19:07merci beaucoup
01:19:08et bien évidemment
01:19:09s'il y a d'autres points
01:19:10sur des questions
01:19:11qui vous ont été transmises
01:19:12par notre équipe administrative
01:19:14que vous souhaitez
01:19:15nous envoyer
01:19:16par écrit
01:19:18seront les bienvenus
01:19:20merci encore

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