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Le Premier ministre a notamment accusé la Commission d’enquête présidée par la socialiste Fatiha Keloua Hachi de partialité.

. L’audition très attendue de François Bayrou par la commission d’enquête sur l’affaire Betharram a donné lieu, ce mercredi 14 mai, a plusieurs scènes pour le moins particulières à l’Assemblée nationale. Le Premier ministre a notamment accusé l’instance de partialité, et tenté d’imposer la projection d’une vidéo pour le démontrer. Ce qui n’avait pas été prévu.

« Vous m’avez demandé de vous soumettre à l’avance les documents et je n’avais aucune envie de vous soumettre les documents », a donc assumé le chef du gouvernement, après plus d’une heure de premiers échanges tendus. Et d’ajouter, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête de l’article : « Il se trouve que je n’ai pas eu le sentiment que la commission était totalement objective. »

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Transcription
00:00Vous m'avez demandé de vous soumettre à l'avance les documents, et je n'avais aucune envie de vous soumettre les documents.
00:06Excusez-moi. Excusez-moi. Il se trouve que je n'ai pas eu le sentiment que la commission était totalement objective.
00:17— Voilà les 2 minutes, si vous permettez, que je trouvais d'abord... — Alors je vais être claire. Je pense que je préside la commission.
00:38On a parlé de projection de 2 documents, mais pas de vidéos d'une personne qui était sous serment.
00:44Et donc je n'accepterai pas que ce document soit soumis à la commission, puisqu'il n'était pas prévu.
00:51— J'ai l'impression que ça vous embête. — Non. Ce qui m'embête, c'est que je vous ai demandé à l'avance les documents que vous alliez projeter.
00:57Vous m'avez donné une liste. C'était pas dans la liste. — Vous m'avez demandé de vous soumettre à l'avance les documents.
01:04Et je n'avais aucune envie de vous soumettre les documents. Excusez-moi. Excusez-moi.
01:08— Il se trouve que je n'ai pas eu le sentiment que la commission était totalement objective. Et donc j'ai le droit d'avoir un sentiment différent.
01:22— Je vais quand même rappeler les bases. C'est une commission d'enquête. C'est une commission parlementaire. C'est une commission d'enquête.
01:30Le but, c'est de contrôler l'État et l'action de l'État. Vous êtes membre du gouvernement. Je pense qu'on est tout à fait dans nos prérogatives.
01:37Et je pense que quand on veut projeter un document, il est quand même de bonne alloie de prévenir la présidente de la commission.
01:45— Je vous ai prévenu. — Je vous ai demandé le contenu des documents. Vous m'avez donné deux documents écrits et aucune vidéo.
01:51— Je ne vois pas de quoi vous avez peur, madame. Je veux... — C'est juste une question de gestion de la commission.
01:57— Je veux simplement indiquer, sous serment, que le document que je demande de projeter est essentiel dans cette affaire.
02:11— Est-ce qu'on peut avoir le son, s'il vous plaît ?
02:15— Sinon, je peux le dire de mémoire.
02:29— Non, mais vous l'avez.
02:35— Je n'ai pas le script.
02:36— Ce n'est pas rien que de voir un compte-rendu fallacieux.
02:52Je mets en cause ce qui rédige et ce qui contrôle.
02:57Normalement, c'est au sein de la commission que le contrôle se fait, non ?
03:01— Bien. Alors, je vous donne peut-être 30 secondes pour caler. Sinon, vous lisez ou... Enfin, il faut trouver une solution peut-être efficace.
03:11Mais voilà.
03:12— Je vais essayer de traduire aussi fidèlement que possible.
03:16Si ça ne marche pas.
03:17— Non, on ne voit pas.
03:31— Pas la fin.
03:32— J'ai dû passer une...
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