C’est un jour capital pour le Premier ministre François Bayrou, il a répondu ce 14 mai aux questions de la commission d'enquête qui porte notamment sur le scandale Notre-Dame-de-Bétharram. François Bayrou a toujours nié être au courant des violences physiques et sexuelles perpétrées dans l'établissement. Mais plusieurs acteurs de l'affaire ont affirmé le contraire devant les députés.
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00:00quelqu'un dans sa position
00:01qui dit
00:04« Oh oui, j'ai appris par la presse, mais je ne dis pas la presse. »
00:06Enfin, il me semble que dans sa position,
00:09l'une des premières tâches,
00:10c'est d'avoir quelqu'un qui vous fait une revue de presse
00:12matin et soir, ou au moins le matin,
00:14et qui vous indique
00:16les éléments essentiels.
00:18Donc ça, visiblement, même ça n'est pas fait.
00:20Après, pour le reste, j'entends quelqu'un
00:22qui dit un petit peu
00:23n'importe quoi, je suis désolée,
00:26c'est vraiment l'impression que j'ai eue.
00:28Voilà.
00:28Vous dites, pardonnez-moi qu'il dit n'importe quoi,
00:31mais sur le fond de sa défense, en expliquant
00:33qu'il n'avait pas été au courant,
00:36qu'il avait mandaté,
00:37qu'une inspection avait été mandatée,
00:39il a par ailleurs évoqué également une circulaire
00:41qui avait été prise pour lutter contre
00:43la violence dans les cadres scolaires.
00:45Ça, ça ne vous convainc pas ?
00:47Une circulaire, vous savez, ça n'a jamais fait bouger grand-chose.
00:50Enfin, une circulaire ne sert à rien
00:52s'il n'y a pas des personnes qui la font appliquer.