Avec Elisabeth Lévy et Jean-François Achilli
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##DITES_LE_FRANCHEMENT-2025-05-14##
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NewsTranscription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h09, Maxime Liedot.
00:04Il est 8h23 sur Sud Radio, vous avez entendu la chronique politique de Jean-François Killy,
00:08vous avez entendu la carte blanche d'Elisabeth Lévy, ça veut donc dire que vous êtes réveillé,
00:12et donc il est grand temps de passer à la carte blanche de Benjamin Gleis.
00:16Rebonjour Benjamin.
00:17Oui, rebonjour Maxime, bonjour à tous et à tous.
00:18Et ce, on en parle, absolument génial, qui part de Marine Tondelier.
00:23Attention à ne pas se revendre quand même.
00:24Non, si, c'est fantastique.
00:25Ça va de Tondelier jusqu'à...
00:27C'est le teasing, c'est l'art de la radio Benjamin Gleis.
00:30Ça crée des déceptions.
00:31Ah d'accord.
00:32Bon, on peut enfin l'avoir.
00:34Bon, on termine pour les préveners.
00:35Je vous passe, le recarne pour les préveners.
00:38Non, je voudrais revenir sur...
00:39Alors, c'est une petite bourde, c'est anecdotique, mais vous allez entendre, c'est assez marrant.
00:42Après, voilà, l'émission d'Emmanuel Macron, on a, vous le savez, sur chaque plateau télé,
00:46les réactions, les débriefs avec d'autres personnalités politiques.
00:49Notamment, alors, sur LCI, on a eu, parmi les responsables autour de la table,
00:53on avait Marine Tondelier, la patronne des écologistes,
00:55qui a voulu réagir notamment au face-à-face qu'on a eu pendant l'émission
00:59avec Emmanuel Macron.
01:00Entre eux, Robert Ménard et Emmanuel Macron,
01:03ça va durer un peu plus d'une demi-heure sur la sécurité et l'immigration.
01:05Et voilà, elle en a eu un petit peu marre de tout ça, Marine Tondelier, écoutez.
01:08On s'est tapé Robert Ménard avec ses élus.
01:11Attendez, attendez, on ne va pas se le taper.
01:13Ne dites pas ça parce qu'il est avec nous en direct, Marine Tondelier.
01:15Vous venez de faire une gaffe.
01:16C'est parfait.
01:17Mon Dieu, mon Dieu.
01:18Non, non, mais il y a quand même un truc.
01:20Robert Ménard, Robert Ménard, attendez.
01:22Je pense qu'il en pense la même chose.
01:22Est-ce que vous êtes déjà avec nous en direct ?
01:24Robert Ménard, je viens.
01:25On ne va pas parler des choses tout de suite, manifestement.
01:28Robert Ménard, on avance dans l'émission.
01:30On vient d'avoir ce...
01:31Marine Tondelier qui dit qu'on s'est tapé Robert Ménard.
01:34On va encore se taper Robert Ménard.
01:35Les élucubrations, on s'est dit de Robert Ménard.
01:36Voilà, allez, merci beaucoup.
01:38En tout cas, vous l'avez bien introduit, si je veux dire.
01:39Merci beaucoup, Marine Tondelier.
01:40Eh bien, je m'en vais.
01:41Bonne soirée, tout le monde.
01:42Merci beaucoup, Marine Tondelier.
01:43Eh bien, je m'en vais.
01:44Voilà.
01:45En tout cas, la petite bourde, effectivement, hier soir sur LCI.
01:48Avant cela, donc, Emmanuel Macron, interrogé par plusieurs personnalités,
01:52dont, vous l'aurez compris, Robert Ménard, le maire de Béziers,
01:56pour parler d'immigration, de sécurité également.
01:58Ils ont parlé des prisons, des places de prison,
02:01avec cette proposition faite par Robert Ménard à Emmanuel Macron.
02:04Il y a des pays, l'Estonie par exemple,
02:06qui vont louer leurs places de prison à d'autres pays.
02:09Pourquoi vous ne me dites pas là,
02:11je vais louer des places de prison en...
02:13C'est pas le bout du monde, l'Espagne.
02:14L'Espagne et l'Allemagne, comme ça,
02:16on réglera le problème en attendant
02:18de construire les places de prison dont on en a besoin.
02:20Eh oui, et pourquoi pas, lui a répondu à Emmanuel Macron,
02:23qui s'est dit plutôt favorable à louer des places de prison à l'étranger.
02:26Si besoin, a-t-il tout de même ajouté.
02:28Si besoin.
02:29C'est vrai que c'était peut-être,
02:30Elisabeth Lévy, Jean-François Kili,
02:32un des échanges les plus intéressants de la soirée,
02:34parce qu'il y a quand même eu une phrase, je vous la soumets,
02:37lorsque Robert Ménard dit,
02:38écoutez, ça fait quand même plusieurs années
02:40que sur ce phénomène grave qu'est l'insécurité,
02:42on en parle suffisamment ici sur Sud Radio,
02:45vous n'avez peut-être pas été à la hauteur,
02:47il y a plein de gens qui ont été dans le déni.
02:48Et là, Emmanuel Macron dit, au début de mon mandat,
02:51ce n'étaient pas vos préoccupations.
02:53C'est quand même stupéfiant, comme phrase Jean-François Kili.
02:55Ce que dit Robert Ménard,
02:56qui est quand même un polémiste de renom et fiel,
03:01un client difficile pour le président de la République,
03:04et comme Robert Ménard, le maire de Béziers,
03:05n'est pas la langue dans sa poche,
03:06il dit, c'est incroyable,
03:08c'est le moment où vous êtes en difficulté,
03:09que vous êtes prêts à prendre des décisions
03:11que vous auriez pu prendre depuis huit ans,
03:14une formule sèche qui claque,
03:16et qui a un peu résumé la position difficile
03:19que devait défendre hier soir,
03:20effectivement, un Emmanuel Macron
03:22qui a encore deux années à tenir
03:25sans majorité au Parlement,
03:27parce qu'au fond, le sujet de fond, il est là.
03:29C'est qu'il ne peut plus rien décider.
03:31Il n'est plus, vous savez, ce cliché du maître des horloges.
03:34Sans les terminer, Robert Ménard l'a épinglé
03:36sur un projet simple,
03:39ériger les pouvoirs de la police municipale
03:41au niveau de ceux de la police nationale.
03:43Que peut dire le président, si ce n'est, on va le faire.
03:46Mais c'est au bout de huit années.
03:47Donc, c'était un instant assez cruel, finalement,
03:50de mettre l'accent sur tout ce qui n'aura pas été fait
03:54pendant huit ans.
03:55Et ça, c'était un peu mission impossible
03:57pour Emmanuel Macron hier soir.
03:58D'ailleurs, on se demande ce qu'il est allé faire
04:00dans cette galère.
04:03Comme disait votre copain Molière.
04:06Mais, d'abord, la première.
04:08Robert Ménard est un ami,
04:09donc, un a priori favorable.
04:13Non, mais, je préfère le dire.
04:15C'est un ami.
04:16J'ai donc un a priori favorable.
04:18Et déjà, un mot sur Tordelier,
04:20il y a une sorte de réflexe un peu stupide.
04:22Les gens, certaines personnes entendent Ménard,
04:25et là, on dirait que le fascisme est à leur porte.
04:27Alors, je leur conseille d'aller faire un tour à Béziers.
04:30Parce que c'est très intéressant.
04:32La ville, ça, c'est vraiment intéressant.
04:34Il a changé la ville.
04:36Et des gens qui l'ont vu arriver,
04:38parce qu'évidemment, à Paris,
04:39on osait leur expliquer que c'est un fasciste, etc.
04:42Qui l'ont vu arriver comme ça,
04:43des gens qui votaient à gauche,
04:45adore Ménard.
04:46Il est réélu bien au-delà, s'il vous plaît.
04:49Il a été élu.
04:49Mais sur la façon dont il a confronté le président de la sécurité,
04:52comment vous avez eu ?
04:52C'est pour vous dire qu'il y a un réflexe Ménard bête.
04:55Sur la façon dont il y a...
04:56Le problème dans cet échange,
04:57c'est que les questions de Ménard
04:59sont plus intéressantes que les réponses du président
05:00qui dit oui, non.
05:02Et c'est la première fois
05:04qu'il se retrouve face à des gens
05:06où il ne peut pas les trimballer avec son...
05:09Comme d'habitude, si vous voulez,
05:10il a de la culture, il peut...
05:12Si vous voulez, moi, je me rappelle le débat citoyen.
05:15Les gens avaient le droit à une question de 12 secondes.
05:17Et ensuite, il faisait une réponse de 8 minutes.
05:20Et donc, il était putré avec ce brio, etc.
05:24Là, ils ont posé des questions assez concrètes.
05:27Moi, j'ai entendu aussi Agnès Verdier-Mollinier
05:29qui disait des choses assez concrètes.
05:31On est d'accord ou pas ?
05:32Ce n'est pas la question.
05:33En fait, on aurait pu appeler cette émission
05:34le président de la République à l'épreuve du concret.
05:36C'était très compliqué de se défiler
05:38avec des grands machins, des grands trucs
05:41sur la démocratie, que sais-je encore.
05:43Mais, si vous voulez, juste un mot...
05:45Je pose la question à mon camarade.
05:48Alors, ça fait longtemps qu'on le dit,
05:49on l'a dit plusieurs fois,
05:50mais là, on a vraiment l'impression,
05:51si vous voulez, que le macronisme
05:52n'a plus aucune raison d'être
05:54puisqu'il ne peut plus rien donner pour la suite.
05:57Non, parce qu'il n'y a pas cette majorité
05:59nécessaire au Parlement.
06:00En même temps, un mot aimable, tout de même,
06:02parce que les commentaires sont unanimement
06:04contre le président de la République,
06:06il aurait pu se planquer et ne pas le faire.
06:09Voilà ce que je pourrais dire ce matin.
06:11Et il y est allé, tout de même...
06:11Il est joueur, il est joueur.
06:13Il n'est pas joueur.
06:13Il a tenu trois heures
06:14et c'est un moment sans doute difficile,
06:17mais nécessaire.
06:17Mais peut-être un exercice un peu surané.
06:20Jean-François Akili, Elisabeth Lévy,
06:21merci d'avoir été dans ce studio
06:23pour les cartes blanches,
06:24vos analyses et votre discussion,
06:26toujours dans le thème du Parlez Vrai
06:27sur Sud Radio.