Avec William et Xavier
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##LES_AUDITEURS_ONT_LA_PAROLE-2025-05-13##
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00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h09, Maxime Liedot.
00:040, 826, 300, 300, vous pouvez passer un petit coup de fil dans la voiture, entre deux brossages dedans.
00:10Si vous n'avez pas encore réveillé les enfants, allez-y, parce qu'ils risquent de louper l'école.
00:14C'est R56 et on part au standard du côté de William. Bonjour William.
00:19Oui, bonjour, comment allez-vous ?
00:20Très bien, et vous-même ? Vous êtes du côté de Brive-la-Gaillarde.
00:23Exactement, avec une très belle journée qui s'annonce.
00:25Vous, vous confirmez les sacro-saintes pensées de Rémi André.
00:29Mais vous venez d'écouter Françoise de Gouaille, vous voulez quand même un peu nuancer le propos.
00:33Vous, vous allez regarder l'émission et le concept a quelque chose d'intéressant.
00:38Le concept, il est magnifique. Moi, ce qui m'intéresse, c'est les deux choses.
00:40Ah oui, magnifique ?
00:42Oui, oui, ça va être le fond et la forme.
00:44Pour une fois que des choses sont mises en place, on ne peut pas les critiquer avant qu'elles soient réalisées.
00:48Et on a envie, on a envie de ces challenges, on a envie de ces débats, on a envie de ces affrontements.
00:52C'est un bien grand mot, mais on peut être presque là.
00:55Mais ça m'intéresse sur le fond, sur les informations qui vont en ressortir, bien évidemment.
01:00La manière dont le président va être challengé, va être capable de s'en sortir et d'adapter son discours, surtout.
01:06Parce que le public va être tellement hétérogène qu'il va devoir adapter son discours et se faire entendre de chacun.
01:13Ça m'intéresse aussi sur la forme.
01:14Oui, et puis, est-ce que vous, vous aimez plutôt ce que Françoise dénonçait à juste titre quand on l'écoutait ?
01:19Mais le côté, mine de rien, les Français sont plusieurs, chacun dans son couloir de nage et on confond le président.
01:25Ça, ça vous plaît ?
01:26Oui, ça me plaît. Parce qu'en fait, c'est ce que demandent les Français.
01:30C'est d'être entendus, d'être une voix, bien évidemment, d'être un numéro.
01:34Mais aussi d'être considérés par leur corps de métier, leur niveau dans une éventuelle classe sociale.
01:43Mais là, c'est important là-dessus de voir comment il va être, qu'il soit dans une situation, pas forcément de difficulté, mais pas trop de facilité non plus.
01:50Dans ce cas-là, vous savez ce que je vous propose, William. Vous allez être notre spectateur témoin.
01:54Et puis, on vous rappelle demain matin sur Sud Radio, 0826 300, comme ça, vous nous direz si pour vous, l'exercice a été réussi.
02:01Merci beaucoup de nous avoir appelés.
02:02Merci beaucoup de plaisir, je vous en prie.
02:04Depuis Brive-la-Gaillarde. Du côté de Bordeaux également. Bonjour, Xavier.
02:08Bonjour, Maxime.
02:09Vous avez appelé 0826 300 300. Vous, c'est l'étude dont nous a parlé Eric Revelle tout à l'heure,
02:17et dont on va également parler avec Laurent Jacobelli dans une grosse demi-heure, sur l'immigration.
02:22Pour vous, il n'y a plus de débat, ça y est, l'immigration, on en a besoin. C'est une chance même.
02:26En fait, sans entrer dans des débats idéologiques, c'est une question de bon sens économique.
02:33C'est-à-dire que si on ne veut pas que la France se transforme en un Ehpad géant, on est obligé d'avoir recours à l'immigration.
02:39C'est-à-dire que depuis 2010, le taux de natalité est passé de 2 à 1,6, et les effets, si vous voulez, sur l'économie française, sur la société française,
02:48vont être dévastateurs si on ne fait rien et si on ne fait pas appel à l'immigration.
02:53Évidemment, le régime des retraites risque de s'effondrer si on n'a pas suffisamment d'actifs.
02:58L'économie va ralentir, les écoles vont fermer, le système de santé va être mis sous une pression énorme.
03:04Et d'ailleurs, on a des exemples à l'international. Regardez le Japon, par exemple.
03:09Le Japon, depuis 20 ans, fait face à une baisse de la natalité qui a des conséquences très concrètes sur la vie des Japonais et sur la société japonaise.
03:17Société qui s'endette terriblement et qui voit son avenir s'assombrir puisque les générations ne se renouvellent pas.
03:24Donc, on est obligé de faire appel à l'immigration. Après qu'il y ait des angoisses identitaires, que certains aient peur que la France soit remplacée, etc.,
03:32je peux le comprendre. Mais en fait, il faut savoir qu'est-ce qu'on veut.
03:34Et vous trouvez qu'en réalité, Xavier Damo, peut-être que c'est surtout sur cet aspect-là que les politiques jouent sur l'aspect plus peur identitaire, c'est ça ?
03:44Les politiques, surtout à droite et à l'extrême droite, jouent beaucoup sur la peur et les angoisses identitaires.
03:49Mais ils oublient de rappeler à leur électorat que si on ne fait pas appel à l'immigration, le régime des retraites va s'effondrer,
03:56le système de santé va être encore plus mis sous pression. Et en fait, la France en a besoin de l'immigration.
04:02Et c'est finalement une chance pour la France, oui, d'avoir la possibilité que des gens de l'étranger aient envie de venir dans notre pays pour les travailler.
04:10Le bon sens économique et l'immigration est toute chance, le slogan a été prononcé par Xavier de Bordeaux.
04:17Merci de nous avoir appelé au 0826 300 300 et de venir dialoguer avec nous sur Sud Radio.
04:22Merci d'avoir regardé cette vidéo !