Un ministère de la Condition Animale : Une bonne idée selon vous ?

Sud Radio

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Transcript

00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.

00:04Vous avez la parole, les auditeurs ont la parole, nos auditeurs ont la parole sur l'antenne de Sud Radio avec Christelle qui est à Figeac, bonjour Christelle.

00:12Oui, bonjour.

00:14Vous avez entendu le président de la SPA, Jacques-Charles Fonbonne, demander à Michel Barnier la création d'un ministère ou d'un secrétariat d'état à la condition animale.

00:23Vous êtes d'accord ? C'est une bonne idée ?

00:27Oui, pour moi, oui, pleinement.

00:31Vous avez adopté des chiens à la SPA, je crois ?

00:35Oui, j'en ai adopté deux, j'en ai deux que j'ai achetés ailleurs, je viens de récupérer un cheval aussi, mais pas par le biais de la SPA, et je suis famille d'accueil pour la SPA.

00:43Donc oui, c'était votre président qui était là, avec nous.

00:50Oui, vous ne pouvez être qu'en accord, non mais vous êtes en accord avec ça, parce que pour vous c'est une priorité, pourquoi ?

00:58C'est une priorité parce que bon, à l'époque où on est maintenant, je trouve que bon, quand on voit les abandons qu'il y a chaque année,

01:06quand on a un animal, on en est responsable, pour faire court, on est responsable de se comprendre, et puis c'est tout.

01:11Après, il y a trop d'animaux malheureux, et ça, personnellement, ça me peine profondément.

01:18Il y en a qui les aiment trop, mais il y en a, on se demande, voilà.

01:22Voilà, je fais court parce que c'est quelque chose qui me tient à cœur, et j'ai un peu de mal à parler de ces sujets,

01:30même quand je reçois les... parce que je suis abonnée aussi à 30 millions d'amis, je suis donatrice à 30 millions d'amis,

01:35quand on reçoit les prospectus sur les abandons, la traitance animale, c'est assez touchant.

01:39Ça fait mal au cœur parfois, hein ?

01:41Oui, beaucoup, oui.

01:43Merci Christelle, merci à vous. Jean-Pierre est avec nous aussi, notre Marseillais. Jean-Pierre, bonjour.

01:50Oui, bonjour Jean-Jacques.

01:52Vous vouliez parler de Sébastien Delogu, qui était avec nous hier matin.

01:56Ah oui, sur plusieurs plans. Ce que je voudrais dire, en fait, pour les gens dans cette situation,

02:02c'est qu'auparavant, il y avait un parcours initiatique qui permettait à un élu de faire un parcours d'élu municipal,

02:09d'élu de terrain, il avait le temps de se former, un peu comme Pierre Bérégovoy, qui avait un CAP d'ajusteur,

02:15il avait le temps d'apprendre qui était Philippe Pétain, quelle était l'histoire de France,

02:20quelles étaient les références importantes à connaître, comment on construit une loi.

02:26Aujourd'hui, il n'y a plus de cumul de mandat, donc on est balancé d'un coup comme ça, un poste de député.

02:33On est élu, parce que c'est...

02:35Ce sont les électeurs qui l'ont choisi, Jean-Pierre.

02:38Mais je suis tout à fait d'accord, et les électeurs sont, je pense, de ce niveau-là, dans certaines zones,

02:45et il représente, il représente tout à fait, il est en opposition avec la France, quoi.

02:54Donc, effectivement...

02:57C'est aussi la France, Jean-Pierre.

03:00Oui...

03:02Ce sont des Français qui ont voté, ce sont des Français qui ont voté, Jean-Pierre.

03:07Je ne vais pas défendre, je ne défends pas Sébastien Delegue, comprenez ce que je veux dire.

03:13Si vous voulez, c'est effectivement exactement la problématique actuelle en France,

03:20c'est-à-dire que c'est effectivement des Français toujours élus,

03:24simplement, ils n'ont pas les mêmes références, ils n'ont pas les mêmes, je ne dirais pas les mêmes valeurs,

03:31ils n'ont pas la même construction, la même instruction, c'est d'un niveau qui est trop bas,

03:37et quelque part, ça se ressent, et ça se ressent dans la violence qu'il exprime,

03:42parce que ce qu'il a dit hier, c'était extrêmement violent,

03:45je pense que ça ne passerait pas dans la bouche de n'importe quel autre député, n'importe quel autre élu,

03:50il serait immédiatement sanctionné, il y aurait une levée de boucliers contre celui,

03:54il y a eu beaucoup de moqueries à son endroit, je pense que ce n'est pas bien de se moquer comme ça des gens,

03:59sauf à un comptoir, mais quand on est à l'antenne, il ne faut pas se moquer des gens, ça fait trop de mal.

04:04En revanche, on peut tirer aussi le fil de tout ce qui s'est dit hier,

04:09pour montrer que cet homme est extrêmement violent,

04:13la manière dont il s'est comporté à l'Assemblée nationale, avec le Benjamin de l'Assemblée,

04:18c'était révélateur, c'était un défi physique, il est très violent,

04:23c'était très violent, c'était un défi presque physique,

04:26il n'y a pas longtemps sur un plateau, sur une autre radio concurrente,

04:32une femme lui a effleuré le bras et on aurait dit que le diable l'avait touché,

04:36il y a quand même des signes, cet individu comme chez d'autres, à la France Insoumise,

04:41qui démontrent un problème dans le rapport avec la loi, avec la violence,

04:46avec les dialogues, avec l'ouverture d'esprit, avec beaucoup d'éléments qui font notre société quand même.

04:53Bien, merci Jean-Pierre, vous êtes exprimé, vous avez dit ce que vous pensiez,

04:58et j'y tiens, chacun a le droit de s'exprimer, encore une fois, nous sommes sur une radio,

05:04c'est une radio qui s'appelle Parlons Vrai, vous le savez, 8h.

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