En déplacement ce vendredi 9 mai dans le Finistère, Bruno Retailleau a réagi auprès du quotidien sportif L'Équipe aux incidents qui se sont déroulés dans la nuit de mercredi à jeudi à Paris et ayant donné lieu à une quarantaine de garde à vue.
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00:00Oui, le ministre de l'Intérieur a répondu à des questions de nos confrères de l'équipe.
00:05Il est en déplacement en Bretagne aujourd'hui, largement occupé, le ministre de l'Intérieur,
00:10et le candidat à la présidence des Républicains par plusieurs réunions publiques dans le cadre de cette campagne interne
00:15et par plusieurs séquences de déplacements liées à ces activités de ministre de l'Intérieur.
00:22Et il a en effet choisi d'employer à nouveau ce terme qu'il emploie régulièrement, le terme d'hyperviolence.
00:30Chacun jugera si c'est le terme le mieux adapté aux scènes qui ont été observées.
00:37Il est évidemment quelque peu connoté ce terme, certains à gauche le contestent, le ministre de l'Intérieur...
00:43On est bien d'accord, quand il parle d'hyperviolence, il vise celles et ceux qui ont dégradé, s'en sont pris aux voitures et pas le chauffeur de VTC.
00:49On a des individus qui viennent simplement pour s'adonner à leurs activités favoriques, le trouble à l'ordre public.
00:55Il ne faut montrer aucune sorte de faiblesse, dit Bruno Retailleau.
00:59C'est aussi un terme qu'il avait employé, je me souviens, il y a quelques semaines après l'effet terrible dans ce lycée à Nantes.
01:06Il avait évoqué une société de plus en plus touchée par ces faits de violence.
01:11Il a fait un certain nombre de précisions sur ce qu'il attendait pour le soir de la finale, puisque c'est bien sûr maintenant que les regards vont se tourner.
01:20Un dispositif spécifique est en préparation avec le préfet de police Laurent Nunez.
01:25Et des interdictions de stade vont se multiplier, selon Bruno Retailleau.
01:29Les préfets et les forces de l'ordre ont ordre de cibler les plus dangereux.