MEDI1TV Afrique : LE GRAND JOURNAL MIDI - 06/05/2025
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Welcome to this new edition, here are the titles.
00:20The Parlement du Maroc a abrité un colloque sur le thème « Le Parlement marocain et la question du Sahara vers une diplomatie parallèle efficiente et un plaidoyer institutionnel efficace ».
00:33En Allemagne, le camouflet est historique.
00:38Le conservateur Friedrich Merz a échoué mardi à se faire élire chancelier au premier tour de scrutin par les députés allemands.
00:45Et au Soudan, des drones ont bombardé mardi l'aéroport.
00:54Au troisième jour de frappe sur cette ville de l'est du Soudan, le trafic aérien est interrompu.
00:59Et avant de développer ces titres, sachez que son Altesse royale, la princesse Lalla Hasna, a visité lundi à Bakou, l'allée d'honneur,
01:13où son Altesse royale a rendu hommage à la mémoire du leader national Eider Aliyev.
01:19La princesse Lalla Hasna a déposé une gerbe de fleurs devant sa tombe, puis a été saluée par Mohamed Orkan Grand,
01:28conseiller auprès du cabinet du président de la République d'Azerbaïdjan.
01:33Son Altesse royale, la princesse Lalla Hasna, présidente de la Fondation pour la sauvegarde du patrimoine culturel de Rabat,
01:40a rencontré au siège de la Fondation Eider Aliyev, Meribane Aliyeva, première dame de la République d'Azerbaïdjan et présidente de la Fondation Eider Aliyev.
01:59Je vous le disais en titre, le Parlement marocain a abrité hier un colloque stratégique dédié à une question au cœur des priorités nationales,
02:08celle du Sahara marocain. C'est un sujet de Mourouane Hamidi et Youssef Ouhmo. Le récit est de Alain Benani.
02:18Les travaux du colloque national intitulé « Le Parlement et la question du Sahara marocain »
02:22pour une diplomatie parallèle, efficiente et un plaidoyer institutionnel efficace ont débuté ce lundi à la Chambre des conseillers
02:30à l'initiative du groupe de travail thématique temporaire dédié à la question de l'intégrité territoriale.
02:35Ce colloque comprend une série d'activités telles que des séances d'audition, des ateliers,
02:40le suivi des contributions et des travaux académiques réalisés par des instances qui se penchent sur la question du Sahara marocain,
02:47ainsi que l'étude d'un fonds documentaire riche couvrant les divers aspects du sujet.
02:57Ce colloque a été lancé à l'initiative du groupe de travail thématique chargé de la question de l'intégrité territoriale.
03:03Nous avons discuté de sujets de très grande importance, notamment la narration à adopter dans le dossier du Sahara au niveau international,
03:11le rôle de la société civile et des académiciens et des parlementaires aussi.
03:16L'objectif étant donc de trouver de nouveaux outils pour débattre, pour informer, pour suivre de très près ces dynamiques que connaît la première cause nationale.
03:24Nous avons tenté de contribuer à ce colloque en mettant en lumière les acquis et les réalisations concernant la question du Sahara marocain,
03:36mais aussi les horizons de cette cause nationale.
03:38Dans une conjoncture en constante mutation, nous devons adopter une approche internationale
03:43qui prône le règlement définitif du différent et qui s'appuie sur la maturité de l'initiative marocaine d'autonomie.
03:49Outre la séance d'ouverture consacrée aux allocutions des partis politiques,
03:55le programme de cet événement comprend deux séances thématiques portant respectivement sur l'examen de la question du Sahara marocain,
04:01les évolutions y afférentes et les perspectives du règlement définitif de ce dossier
04:05et sur l'approche de développement et de droit en la matière.
04:09Les travaux de cette conférence seront sanctionnés par un rapport comprenant les conclusions et recommandations
04:14qui seront formulées par des acteurs politiques, académiques, de la société civile et des experts du dossier.
04:23Aujourd'hui, il existe une discussion sérieuse au sein de la Chambre des conseillers
04:26afin de corroborer nos efforts avec ceux de la diplomatie marocaine,
04:30et ce en réponse à l'appel du souverain lors de son discours royal à l'occasion de l'ouverture de la session parlementaire.
04:36Nous tenons aujourd'hui ce colloque pour mettre en lumière les acquis du royaume au niveau diplomatique, législatif et au niveau du développement.
04:44Ce colloque se penche aussi sur la compréhension et l'adhésion réitérée de la scène internationale en ce qui concerne notre cause nationale.
04:56Cette rencontre intervient dans un contexte marqué par une dynamique diplomatique soutenue autour de la première cause nationale.
05:02Le royaume continue d'engranger des acquis importants dans la perspective d'un règlement définitif du différent artificiel autour du Sahara marocain.
05:11Elle s'inscrit aussi dans une logique de mobilisation accrue avec pour objectif de consolider les avancées obtenues.
05:17La diplomatie parlementaire y est d'ailleurs présentée comme un levier stratégique apte à renforcer la dynamique internationale favorable à la marocanité du Sahara.
05:26Et à l'Iyoun, l'Institut africain de recherche en agriculture durable a abrité une rencontre qui vise à jeter les bases d'une réflexion collective sur les moyens,
05:39à même d'apporter des visions complémentaires sur les dynamiques de coopération et les perspectives de développement régional.
05:46C'est un reportage de Naouma Ma'laïnen.
05:50A l'occasion du 10e anniversaire de la Fondation Fosbokra, cette rencontre de communication se veut un espace de dialogue,
06:01de concertation et de collaboration entre les différents acteurs territoriaux, institutionnels, économiques et académiques
06:09autour des projets réalisés dans la région et de leur perspective d'évolution.
06:13Cet événement vient dans le cadre de la célébration du 10e anniversaire de la Fondation.
06:22C'est une occasion pour la Fondation pour partager les différents résultats des différents projets qui ont été réalisés au niveau des trois régions du Sud.
06:34Et d'autre part, c'est d'ouvrir un débat avec une approche participative avec l'ensemble des acteurs territoriaux.
06:44L'objectif, c'est de construire ensemble des projets qui répondent au territoire d'intervention de la Fondation.
06:51En 10 ans d'existence, la Fondation Fosbokra se positionne aujourd'hui comme l'un des principaux contributeurs au développement socio-économique dans les provinces du Sud,
07:02à travers le développement des compétences des jeunes et des capacités des communautés locales.
07:11En tant qu'acteurs locaux dans le domaine de l'éducation, nous partageons la même vision que la Fondation.
07:17On estime que la dimension humaine est centrale dans notre démarche.
07:20Les actions de la Fondation Fosbokra, chaque année, reflètent son engagement fort à créer un impact positif et durable pour les communautés du Sahara marocain.
07:33A noter que depuis sa création en mai 2014, la Fondation Fosbokra a pour vocation de contribuer au développement socio-économique durable des trois régions du Sud du Maroc.
07:43Et on ouvre la page internationale et direction l'Allemagne, où le conservateur Friedrich Merz échoue à être élu chancelier au premier tour par les députés.
07:55Cet avocat de formation âgé de 69 ans est un vieux routier de la politique allemande, mais qui n'a jamais occupé de poste exécutif.
08:03Au Reichstag, il devait obtenir la majorité absolue des 630 élus pour devenir chancelier.
08:10Friedrich Merz avait paraffé lundi le contrat de coalition de son nouveau gouvernement entre conservateurs et centre-gauche.
08:18Le parti d'extrême droite alternative pour l'Allemagne, l'AFD, a réclamé de nouvelles élections législatives en Allemagne après l'échec de Friedrich Merz.
08:27Et ce mardi, le Hamas a estimé que des négociations pour une trêve à Gaza n'avaient plus d'intérêt à ce stade
08:38et appelait le monde à faire pression sur Israël pour faire cesser la guerre de la fin.
08:44Il n'y a aucun sens à engager des négociations ni à examiner de nouvelles propositions de cessez-le-feu
08:51tant que se poursuivent la guerre de la fin et la guerre d'extermination dans la bande de Gaza,
08:57a affirmé Bassem Naim, membre du bureau politique du mouvement palestinien Hamas.
09:02Ces déclarations surviennent au lendemain de l'annonce par le gouvernement israélien
09:06d'une nouvelle campagne militaire qui prévoit la conquête de la bande de Gaza
09:10et un déplacement massif de sa population à l'intérieur du territoire.
09:15L'aéroport de Port-Soudan a interrompu son trafic ce mardi à la suite d'une frappe au drone.
09:24C'est ce qu'a indiqué un représentant de l'aéroport.
09:27Cette attaque survient alors que le pays est plongé dans une guerre dévastatrice
09:31qui dure depuis plus d'un an.
09:33Plus de détails dans ce récit de Cheyba Fikri.
09:37L'aéroport de Port-Soudan, désormais le siège provisoire du gouvernement soudanais,
09:43a été frappé ce mardi par un drone.
09:45Une attaque qui a causé la suspension une nouvelle fois du trafic aérien.
09:49La frappe visait la partie civile de l'aéroport un jour seulement,
09:53après une attaque similaire qui avait déjà paralysé le site.
09:57Selon les autorités militaires, cette nouvelle offensive serait l'œuvre des paramilitaires,
10:01des forces de soutien rapide engagées depuis avril 2023
10:04dans un violent conflit contre l'armée soudanaise.
10:07Cette nouvelle attaque fait suite à une série d'explosions entendues dans la ville portuaire
10:12avec des témoins évoquant un incendie dévastateur dans un dépôt pétrolier.
10:17L'embrasement d'un réservoir a provoqué une explosion qui a plongé le ciel dans une teinte rouge inquiétante,
10:23témoignant de l'ampleur des dégâts.
10:26Ce site est crucial pour l'approvisionnement en carburant de la région
10:29et le gouvernement soudanais a sollicité l'aide de l'Arabie saoudite pour lutter contre les flammes.
10:35La situation à Port-Soudan est loin d'être isolée.
10:38Depuis plus d'un an, le Soudan est plongé dans un conflit dévastateur
10:41entre le général Abdel Fattah Al-Burhan, chef de l'armée,
10:45et son ancien adjoint, Mohamed Hamdan Daglo, à la tête des FSR.
10:49Ce combat pour le pouvoir a causé des dizaines de milliers de morts
10:53et déraciné plus de 13 millions de personnes.
10:55Le pays vit actuellement ce qui est décrit par l'ONU comme la pire catastrophe humanitaire au monde.
11:01Alors que les paramilitaires poursuivent leurs attaques par drones
11:04pour déstabiliser les zones contrôlées par l'armée,
11:07la guerre au Soudan continue d'aggraver une situation déjà dramatique,
11:11menaçant la stabilité de toute la région
11:14et exaspérant une crise humanitaire sans précédent.
11:19Et au Gabon, après l'investiture du président Brice Oligi Ngema,
11:23le pays a franchi une étape institutionnelle
11:26avec la nomination de deux vice-présidents
11:28et la formation du premier gouvernement de la Vème République.
11:33Plus de détails avec notre correspondant sur place,
11:35Kevin Oswald, d'où Kaga.
11:38Séraphin Mondunga a été nommé vice-président de la République,
11:42ancien ministre et président du Conseil économique,
11:44social et environnemental de la transition.
11:47Il devient la deuxième personnalité de l'État
11:49et assistera le chef de l'État dans ses missions de souveraineté et de représentation.
11:53« Premièrement, le sentiment de gratitude envers M. le Président de la République,
11:58chef de l'État, son Excellence Brice Clotel et Léguéma,
12:02pour la confiance placée en ma bodeste personne
12:04et mes désignants comme étant le vice-président de la République
12:08pour le supplier dans l'exercice de ses fonctions
12:11pour les tâches qu'il me confiera
12:14et pour lesquelles je venais tout à l'heure
12:17de recevoir les grandes orientations de la part du président de la République lui-même. »
12:21Alexandre Barraud-Chambrier, ancien vice-premier ministre,
12:24durant la transition a été nommé vice-président du gouvernement.
12:27Il devient ainsi le numéro 2 de l'exécutif chargé
12:30de la coordination quotidienne de l'action gouvernementale.
12:33Quant au nouveau gouvernement, il compte 30 membres,
12:36dont 10 femmes, 3 ministres d'État et 8 nouveaux entrants.
12:39Parmi les figures clés, on retrouve Henri-Claude Oïma
12:42à l'économie et aux finances,
12:44Carmelian Tutum Leclerc à l'éducation nationale
12:46et Ulrich Mafumbi-Mafumbi au transport.
12:49Le Gabon s'engage ainsi sur la voie d'une gouvernance renouvelée
12:52sous le regard attentif d'une population en quête de stabilité et de progrès.
12:57La nomination des nouveaux gouvernements
12:58avec le renouvellement du Parlement,
13:02dont le président a annoncé la date des élections
13:05au mois de septembre et d'octobre,
13:09c'est vous dire que nous sommes en train d'aller
13:13vers le renouvellement des institutions de la République
13:17devant compléter celle de la présidence de la République
13:21et marquant donc le début de la Ve République.
13:25Les ministres devront désormais prêter serment
13:27avant leur prise de fonction,
13:28renforçant ainsi la solennité
13:30et la responsabilité de l'exécutif face à la nation.
13:35Et en Côte d'Ivoire,
13:37une coalition d'une vingtaine de partis d'opposition
13:40a annoncé lundi qu'elle tiendrait son premier rassemblement
13:44le 31 mai à Abidjan, soit cinq mois avant l'élection présidentielle.
13:49L'opposition monte le temps
13:50et multiplie les critiques envers le pouvoir
13:53depuis qu'une quatrième figure de la politique ivoirienne
13:56a été rendue inéligible fin avril au scrutin du 25 octobre.
14:00La coalition a également annoncé des mini-meetings
14:03dans les quartiers avant cette date
14:05et d'autres actions d'envergure après ce premier meeting.
14:09Le 22 avril, le candidat du principal parti d'opposition
14:13membre de la coalition, Tidjan Thiam,
14:15a été radié de la liste électorale
14:18après qu'un tribunal a estimé
14:19qu'il avait perdu sa nationalité ivoirienne
14:21au moment de son inscription en 2022.
14:24Cette décision de justice le rend inéligible.
14:27De son côté, le parti au pouvoir
14:29n'a pas encore désigné son candidat.
14:32Au Mali, et dans le rapport annuel 2024
14:37sur la traite des personnes et des pratiques assimilées,
14:42il ressort qu'au pays, donc le Mali,
14:45les femmes et les enfants sont les plus affectés.
14:49Plus de détails dans ce reportage
14:50de notre correspondance sur place, Mohamed Danyoukou.
14:53Le Comité national de coordination de la lutte
14:56contre la traite des personnes et les pratiques assimilées
14:58a remis son rapport annuel 2024 au ministre de la Justice.
15:03Les chiffres relatifs à cette pratique dégradante
15:05ne sont pas réalisants et démontrent
15:07une persistance des pratiques.
15:09Les actions de protection ont concerné 629 victimes,
15:14dont 42 femmes, soit 7%,
15:16250 femmes, soit 40%,
15:19et 337 enfants, soit 53%.
15:23Les femmes et les enfants démergent
15:25les couches les plus vulnérables
15:27avec 93% des victimes.
15:31Avec pour nom, travail forcé,
15:33exploitation des enfants, esclavage,
15:36le Comité estime qu'il faut plus d'actions en justice
15:39pour dissuader les auteurs de ces pratiques dégradantes.
15:44Ces statistiques mettent en nu
15:46les faiblesses dans le domaine de la poursuite judiciaire,
15:49mais précisément dans le jugement des dossiers
15:51de traite des personnes
15:53qui sont, entre autres, le manque de données fiables.
15:57En effet, la détection et l'identification des victimes
15:59restent limitées,
16:01ce qui rend difficile l'obtention de preuves solides
16:03pour les poursuites.
16:05Face à l'ampleur du phénomène,
16:06le ministre de la Justice a réaffirmé
16:08sa détermination à mettre à contribution
16:11l'ensemble de ses services
16:13pour combattre le phénomène.
16:15A ma qualité des ministres de la Justice et des droits de l'homme,
16:17il est de mon devoir
16:18de m'assurer que ce crime ne demeure pas impuni,
16:22quel que soit son auteur,
16:24et devrait à garantir
16:25pour que chaque victime
16:26puisse retrouver sa dignité et son autonomie.
16:29A ce jour, ce sont
16:3093 dossiers d'enquête
16:32dans les trois ressorts de cours d'appel,
16:34430 personnes enquêtées,
16:37dont 291 hommes et 113 femmes
16:40et 81 dossiers de poursuites engagées
16:43contre les personnes et réseaux
16:45impliqués dans la traite.
16:49J-1 pour l'Église catholique.
16:52Les cardinaux commencent à emménager
16:53dans les logements du Vatican
16:55où ils résideront le temps du canclave
16:58à la veille de leur réunion historique
17:00à huis clos pour élire le successeur
17:02du pape François.
17:04Plus de détails dans ce récit de Dinamrim.
17:05Derrière ces murs chargés d'histoire,
17:10le Vatican s'apprête à vivre
17:12un moment crucial,
17:13l'élection du successeur du pape François.
17:16A Rome et partout dans le monde,
17:18des millions de fidèles retiennent leur souffle
17:20avant l'ouverture ce mercredi
17:22d'un conclave à l'issue incertaine
17:25lors duquel 133 cardinaux
17:27éliront le prochain pape.
17:29Toute une série d'opérations
17:30et de travaux ont été lancés par le Vatican.
17:33Ce lundi, à l'aide d'une grue mobile,
17:36des techniciens ont installé
17:37sur le balcon de la basilique Saint-Pierre
17:40des rideaux rouges
17:41à travers lesquels le pape élu
17:43fera sa première apparition publique.
17:46Tout doit être prêt pour que le conclave
17:48se déroule dans le secret le plus absolu.
17:50La chapelle Sixtine,
17:52lieu traditionnel du conclave
17:53depuis 1878,
17:56est en cours de sécurisation.
17:58Des mesures anti-espionnage
17:59et un vaste dispositif de sécurité
18:02sans mise en place.
18:03Brouilleur d'ondes
18:04pour empêcher toute communication extérieure
18:07et vérification des micros cachés.
18:09Comme à chaque conclave,
18:11les cardinaux vont devoir trancher
18:13et élire un pape
18:14avec ses sensibilités et ses priorités
18:16issues du courant progressiste
18:18ou conservateur.
18:20Les jours suivants,
18:21coupés du monde,
18:22les cardinaux voteront
18:23quatre fois par jour,
18:24deux fois le matin
18:25et deux fois l'après-midi
18:26à bulletins secrets
18:27qui seront ensuite brûlés
18:29dans un poêle.
18:31Le monde aura alors
18:32les yeux rivés
18:32sur la cheminée métallique,
18:34perçant le toit de la chapelle,
18:36d'où émanera
18:37tous les deux tours de scrutin,
18:39une fumée blanche
18:39en cas d'élection,
18:41ou noire
18:41si la majorité des deux tiers,
18:43à savoir 89 voix,
18:45n'est pas atteinte.
18:46Une fois élu,
18:47le nouveau pape doit répondre
18:48à deux questions
18:49du cardinal doyen,
18:51à savoir
18:51« Acceptez-vous votre élection
18:53canonique comme souverain pontife »
18:55et « De quels noms voulez-vous
18:56être appelés ? »
18:57Répondant « Oui »
18:58à la première question,
19:00l'élu devient immédiatement
19:01pape et évêque de Rome.
19:03L'élection pourrait durer
19:04de quelques jours
19:05à plusieurs semaines
19:06en fonction des divisions
19:08et consensus
19:09parmi les électeurs.
19:10Retour au Maroc
19:14et en 2024,
19:1593% des zones
19:17de baignade marocaines
19:19endettées
19:19jugées conformes
19:21aux normes de qualité,
19:22soit 5 points
19:23de plus
19:24et de mieux
19:25qu'en 2021.
19:27Le reportage
19:28est de Younes Mazie
19:29et Younes Rery,
19:30le récit
19:31de Dinam Rémy.
19:32Pour la prochaine
19:35saison estivale,
19:36le Maroc continue
19:37de se distinguer
19:38dans le domaine
19:39de l'écotourisme.
19:40Au grand bonheur
19:41des amoureux
19:41de la plage,
19:42la qualité des eaux
19:43de baignade
19:44sur les plages marocaines
19:45se sont améliorées
19:46sensiblement.
19:47En 2024,
19:4993% d'entre elles
19:50sont conformes
19:51aux normes microbiologiques
19:52selon le dernier
19:54rapport national.
19:54Ces 93%
20:04des eaux
20:05de baignade
20:05des plages marocaines
20:07conformes aux normes
20:08de qualité microbiologique
20:09tiennent compte
20:10notamment
20:10de la baisse
20:11du réchauffement climatique
20:12durant la période
20:13du Covid-19.
20:15Ce taux est atteint
20:15grâce également
20:16à la conscience
20:17des citoyens
20:18de l'importance
20:19de la sauvegarde
20:19des plages
20:20de leur pays.
20:24Un progrès notable
20:30accompagné
20:31d'une réduction
20:32du volume
20:33des déchets marins
20:33de 21%
20:35par rapport
20:35aux 4 années précédentes.
20:37Cela reflète
20:38une amélioration globale
20:39de l'état
20:40de l'environnement
20:40du littoral marocain.
20:42En revanche,
20:43la pollution plastique
20:44reste un défi majeur
20:46représentant 86%
20:48des déchets recensés.
20:54Nous sommes fiers
20:56de notre pays
20:57qui occupe
20:58la 18e place
20:59parmi 43 pays
21:00en termes
21:01de label
21:02Pavillon Bleu
21:03grâce notamment
21:04aux efforts fournis
21:05par la Fondation
21:06Mohamed VI
21:06pour la protection
21:08de l'environnement
21:08et l'engagement
21:09des collectivités locales.
21:11Rappelons que
21:1227 plages marocaines
21:13sont labellisées.
21:27On pourrait augmenter
21:29ce pourcentage
21:30de 93% à 100%
21:32si les usines
21:33ne polluaient pas
21:34les eaux de mer
21:35et si les estivaliers
21:36préservaient les plages
21:38et évitaient
21:38de jeter les déchets
21:40notamment plastiques
21:41dans la mer.
21:42Cela permettrait
21:43de garder nos plages
21:44plus propres.
21:50Avec 32 sites
21:51labellisés au total,
21:52le Maroc
21:53se classe désormais
21:5418e parmi
21:55les 43 pays
21:56de l'hémisphère nord
21:57pour le nombre
21:58de Pavillon Bleu.
21:59Ce résultat
22:00fait du Maroc
22:01le pays arabe
22:02comptant le plus
22:03de Pavillon Bleu
22:04et le deuxième
22:05en Afrique.
22:07Et tout de suite,
22:08l'invité de la rédaction.
22:13Nous en parlions
22:18un peu plus tôt
22:19dans cette édition
22:20des drones
22:21en bombarder.
22:22Ce mardi,
22:22une importante station
22:23électrique
22:24ainsi que l'aéroport,
22:25une base militaire
22:27du port Soudan
22:28au troisième jour
22:29de frappe
22:29sur cette ville
22:30de l'est du Soudan
22:31abritant le siège
22:33provisoire
22:33du gouvernement
22:35en guerre
22:35contre les paramilitaires.
22:36Et pour nous en parler,
22:39nous sommes en direct
22:41avec Karine Orio,
22:42journaliste
22:43et éditorialiste
22:44qui se trouve
22:45à Paris.
22:47Karine Orio,
22:48bonjour.
22:50Bonjour.
22:51Bonjour et merci
22:52beaucoup d'avoir
22:52accepté notre invitation.
22:54Tout d'abord,
22:55une première question.
22:56Comment analysez-vous
22:58ces attaques
22:59de ce mardi ?
23:00Qualifier ces attaques
23:05d'escalade stratégique
23:06parce que pour moi,
23:07en tout cas,
23:08les drones sont utilisés
23:10ici comme un levier militaire.
23:12En tout cas,
23:12les FSR
23:13utilisent de plus en plus
23:15des drones
23:15pour frapper
23:16des cibles stratégiques
23:18comme port Soudan
23:18dans une tentative
23:20claire et nette
23:21de déstabiliser
23:21les zones sous contrôle
23:23gouvernemental
23:24et affaiblir
23:25l'armée régulière.
23:26Il faut également souligner
23:27que c'est une guerre
23:28qui devient de plus en plus
23:29technologique.
23:30On a parlé
23:31de l'utilisation
23:33des drones.
23:33Il s'agit également
23:34d'une guerre asymétrique.
23:36Le but ici
23:37étant effectivement
23:38de mettre
23:39une grosse pression
23:40à l'armée régulière
23:41mais également
23:42de mettre une pression
23:44aux populations.
23:47Alors,
23:47ma deuxième question
23:48est pourquoi
23:49cette attaque
23:50n'a pas encore,
23:51en tout cas jusqu'au moment
23:52où on se parle,
23:53n'a pas été revendiquée
23:55par les paramilitaires ?
23:57Alors,
23:58je pense que
23:58l'absence de revendication
23:59ici des paramilitaires
24:01est une stratégie,
24:02la stratégie du silence.
24:04Premièrement,
24:04c'est pour éviter
24:05des sanctions directes
24:06et puis encore une fois,
24:08c'est pour créer
24:08davantage de pression
24:10sur l'armée régulière
24:11et la population.
24:12J'aimerais revenir avec vous
24:15justement sur l'attaque
24:16de ce matin.
24:18Il y a eu l'aéroport,
24:19une station quand même électrique,
24:21une zone militaire.
24:23C'était vraiment ciblé,
24:24c'était des attaques
24:25et des frappes stratégiques.
24:27Comment voyez-vous
24:28justement cela ?
24:30Alors,
24:31je pense que,
24:32comme je le disais
24:32au tout début,
24:33il s'agit de déstabiliser
24:35l'armée régulière
24:36qui a des problèmes
24:37de logistique.
24:38Alors,
24:38en ciblant des attaques
24:39comme des endroits
24:40comme l'aéroport,
24:42le port,
24:43et en provoquant
24:43des incendies ainsi,
24:45ils souhaitent affaiblir
24:46davantage l'armée régulière.
24:48Mais pour autant,
24:50ils ne peuvent pas
24:51crier à la victoire
24:52parce qu'il s'agit juste
24:53de déstabiliser
24:54l'armée régulière.
24:55Mais pour l'instant,
24:57aucun camp ne peut revendiquer
24:58une victoire complète.
25:01Pardon.
25:02Et comment justement
25:03voyez-vous l'évolution
25:04mais à court terme
25:05de la lutte
25:06pour le pouvoir
25:07entre le général
25:08Abdel Fattah El-Burhan
25:09et son ancien adjoint,
25:10le général Mohamed Hamdan Daglo,
25:12une lutte au final
25:13qui dure maintenant
25:14depuis plus de deux ans ?
25:16Oui,
25:17vous avez raison
25:18de souligner cela.
25:19Il s'agit pour le général Daglo
25:21de déstabiliser
25:22encore plus
25:23le pouvoir central.
25:24Cependant,
25:25comme je le disais,
25:26cela ne conduit pas
25:27du tout à la victoire.
25:28On voit effectivement
25:29que l'armée régulière
25:30est attaquée.
25:32Mais ce qu'il faut savoir,
25:33c'est que les FSR
25:34ne sont pas
25:35à Port-Soudan,
25:36par exemple.
25:37Donc,
25:37pour l'instant,
25:38on n'a effectivement
25:39pas de déséquilibre.
25:41Aucun camp
25:41à ce jour
25:42ne peut revendiquer
25:43la victoire.
25:44Ce qui est sûr,
25:45c'est que l'évolution
25:46de cette lutte de pouvoir
25:47reste à court terme
25:48dans une impasse.
25:50On ne sait pas
25:51si la communauté internationale
25:52va pouvoir
25:53en tout cas
25:54calmer les choses,
25:55mais on est clairement
25:56dans une impasse.
25:58Alors,
25:58justement,
25:59Karine Norio,
25:59vous parlez
26:00de cette communauté internationale.
26:02Est-ce que,
26:03à votre avis,
26:03elle réagit suffisamment
26:05à ce conflit
26:07au Soudan ?
26:11Non,
26:11c'est sûr que
26:12les réactions internationales
26:14restent insuffisantes.
26:15On a l'habitude
26:16de le dire.
26:17C'est un conflit
26:18qui est quasiment oublié.
26:19Bien qu'il y ait eu
26:20des sanctions économiques
26:21qui ont été imposées,
26:23cependant,
26:24ces sanctions
26:24n'ont pas permis
26:25de stopper les violences.
26:26De plus,
26:27l'ONU et les ONG
26:28peinent à distribuer
26:28l'aide humanitaire
26:30en raison des conditions
26:31de sécurité
26:31et des obstacles logistiques.
26:33Moi,
26:34je pense qu'une réponse
26:35plus décisive,
26:36comme des interventions militaires
26:37de maintien de la paix,
26:39me semblent les plus appropriées
26:40pour arriver vraiment
26:42à créer,
26:43en tout cas,
26:43à calmer
26:44et à protéger
26:45la population.
26:47Alors,
26:48mais justement,
26:49comment,
26:50je vais dire,
26:52j'allais dire obligé,
26:53mais peut-être pas,
26:54le mot peut-être un peu fort,
26:55mais comment faire
26:56pour que justement
26:57cette communauté internationale,
26:59aussi à travers
26:59des instances internationales,
27:01puisse réagir
27:02à ce conflit,
27:03qui à chaque fois,
27:04il y a certes des communiqués
27:05pour dire,
27:06bon,
27:06il y a des problèmes
27:06de famine,
27:07les enfants sont en souffrance,
27:09les problèmes de santé,
27:10mais comment pousser justement
27:12cette communauté internationale
27:13à une réaction
27:14beaucoup plus efficace
27:16et beaucoup plus efficiente
27:17sur le terrain ?
27:19Je pense qu'il faudrait
27:20utiliser d'autres pays
27:22qui vont servir
27:22de médiateurs
27:23dans ce conflit,
27:24même s'il y a déjà eu
27:26plusieurs tentatives
27:26qui se sont montrées
27:27infructueuses à ce jour.
27:29Le dialogue reste d'abord
27:30la première arme ici
27:32à utiliser dans ce cas,
27:34mais évidemment,
27:35la communauté internationale
27:36reste aussi,
27:38si vous voulez,
27:39impuissante face à cette lutte
27:40qui oppose quand même
27:41deux généraux
27:42depuis presque deux ans.
27:44C'est-à-dire que,
27:44comme je l'ai dit,
27:46malgré les sanctions économiques,
27:48le pays qui reste complètement,
27:50c'est un pays qui en ruine,
27:51c'est un peu dommage,
27:53il n'y a pas moyen
27:54de faire entendre raison
27:55à un de ces généraux,
27:57en tout cas,
27:57de stopper la lutte
27:59qui se mène
27:59et du coup,
28:00la communauté internationale
28:02se retrouve impuissante
28:04et que,
28:05malgré les sanctions économiques,
28:07je pense qu'il faudrait effectivement,
28:09même si on sait très bien
28:10que les forces de maintien
28:12de la paix
28:12ont eu quelques soucis
28:13sur le continent africain,
28:15en tout cas,
28:15ça peut être une solution
28:16qui soit une solution plus dure
28:17compte tenu du conflit armé
28:18qui sévit au Soudan.
28:20– Karine Moriot,
28:23merci beaucoup
28:23d'avoir accepté notre invitation.
28:25Je rappelle que vous êtes journaliste
28:26et éditorialiste
28:28de Tiens avec nous
28:28en direct depuis Paris.
28:29Merci beaucoup encore
28:30d'avoir accepté notre invitation.
28:32– Sous-titrage ST' 501
28:32– Sous-titrage ST' 501
28:34– Sous-titrage ST' 501