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MEDI1TV Afrique : LE GRAND JOURNAL MIDI - 10/04/2025

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00:00Hello and welcome to Median TV. It's a pleasure to meet you for a new point on the actuality.
00:23Here are the titles of this journal.
00:24L'armée algérienne poursuit ses violences contre les séquestrés dans les camps de Tindouf et ce dans un silence total de la part de la soi-disant direction du Polisario.
00:38Emmanuel Macron a annoncé que la France pourrait reconnaître un État palestinien en juin à l'occasion d'une conférence qu'elle co-présidera avec l'Arabie Saoudite aux Nations Unies.
00:47On en parle dans ce journal.
00:48Donald Trump a dopé les bourses en Asie ce jeudi après sa spectaculaire marche arrière sur les droits de douane imposée au reste du monde.
00:58Bien qu'il ait encore augmenté la surtaxe contre la Chine à un taux de 125%.
01:02A l'occasion du 50ème anniversaire des relations diplomatiques entre le Maroc et les Philippines, Sa Majesté le Roi Mohamed VI et le Président Philippin s'échangent des messages de félicitations.
01:19Le souverain a souligné l'importance qu'il attache aux liens étroits et de longue date unissant les deux pays dans divers secteurs.
01:26Les cinq dernières décennies des relations entre le Maroc et les Philippines a relevé le souverain sous des marques comme un modèle de liens bilatéraux fondés sur l'estime mutuelle et la coopération fructueuse.
01:35Son Altesse Royale, le Prince Mouleh Rashid, accompagné de leur Altesse, les Princes Mouleh Ahmed et Mouleh Abslem, a visité mercredi en début de soirée à Fès le Moselle Mouleh Idris El-Azhar.
01:47Une visite tenue à l'occasion de la circoncision de son Altesse, le Prince Mouleh Ahmed, et de son Altesse, le Prince Mouleh Abslem, et ce conformément aux traditions marocaines.
01:54Marco Rubio réitère la reconnaissance américaine de la souveraineté du Maroc sur son Sahara et réaffirme le partenariat solide entre Rabat et Washington sur le réseau social X.
02:11Le secrétaire d'État américain a précisé que les États-Unis soutiennent la proposition d'autonomie présentée par le Royaume comme la seule base pour une solution juste et durable aux différents régionales autour du Sahara marocain.
02:21Marco Rubio a en outre réaffirmé que les États-Unis continuent de croire qu'une autonomie authentique sous souveraineté marocaine est la seule solution faisable.
02:33Et l'Algérie qui soutient le front polisario a exprimé un mécontentement face à cette reconnaissance.
02:38Alors comment pourrait évoluer la situation entre le Maroc et l'Algérie ?
02:41Emric Choprade, géopolitologue français et ancien député européen, nous en dit plus.
02:45Alors vous savez l'Algérie encaisse depuis pas mal de temps maintenant des défaits stratégiques puisque les reconnaissances successives sont autant de coups portés à sa politique
03:00qui malheureusement pour le peuple algérien, je le dis, est négative, elle n'est pas constructive.
03:05Au lieu de chercher un règlement de manière positive avec le Maroc, elle cherche à perturber ce jeu.
03:13Donc évidemment j'ai vu le communiqué aujourd'hui qui est un communiqué de mécontentement mais ça n'a pas beaucoup de portée
03:20et ça ne modifiera en rien, ça n'aura aucun impact sur la relation, comment dire, sur la politique des États-Unis dans la région.
03:28Ça ne peut d'ailleurs que marginaliser davantage l'Algérie qui s'enferme dans ce discours idéologique agressif
03:35que ce soit vis-à-vis des États-Unis aujourd'hui ou il y a peu de temps encore vis-à-vis de la France ou d'autres puissances.
03:43Mais je crois que cette bataille elle est perdue pour l'Algérie et il faudrait qu'en Algérie émergent de nouvelles générations
03:52qui ont une vision beaucoup plus positive et constructive, y compris bien sûr pour le peuple algérien
03:58qui a tout intérêt à terme à s'entendre aussi avec le peuple marocain.
04:05Plusieurs médias internationaux ont mis en lumière la réaffirmation par les États-Unis
04:09de leur reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son Sahara.
04:12Tour d'horizon de la presse internationale avec Sheyma Fekle.
04:15La réaffirmation par les États-Unis de leur reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara
04:23fait un large écho dans les médias internationaux.
04:26Cette réaffirmation vient en confirmation de la position communiquée par le président Donald Trump
04:31à Sa Majesté le Roi Mohamed VI.
04:33Dans ce cadre, Reuters et les sites d'information usnews.com et Axios rapportent que les États-Unis
04:39croient toujours que l'autonomie authentique sous souveraineté marocaine
04:42est la seule solution possible aux différents régionales autour du Sahara marocain.
04:47De leur côté, les chaînes d'information américaines NBS et CBS,
04:51tout comme Radio France Internationale et le magazine Jeune Afrique,
04:55relaient que le chef de la diplomatie américaine a réitéré
04:58que les États-Unis reconnaissent la souveraineté du Maroc sur le Sahara
05:01et soutiennent la proposition d'autonomie sérieuse, crédible et réaliste
05:06en tant que seule base pour une solution juste et durable à ce différent.
05:10La revue U.S. Barron's et le quotidien singaporien The Street Times
05:14en met à leur tour la lumière sur la déclaration du secrétaire d'État relative au Sahara marocain.
05:19Les agences d'information et EPA News, Anadoulo et l'agence espagnole EFE
05:24rapportent que Washington considère la proposition marocaine d'autonomie
05:27comme le seul cadre pour négocier une solution mutuellement acceptable
05:31dans le cadre de la souveraineté du Royaume.
05:34Même son de cloche chez l'autre média digital espagnol Atlantico Hoy
05:38qui souligne que l'administration américaine sous la présidence de Donald Trump
05:42a réitéré son soutien total à la position du Maroc sur le Sahara.
05:46L'article rappelle également l'appel du président américain au parti
05:49à s'engager dans des discussions sans délai
05:52indiquant clairement qu'il n'envisageait aucun autre scénario
05:55que la proposition marocaine d'autonomie.
05:59Direction l'Algérie où l'armée poursuit ses violences
06:01contre les séquestrés dans les camps de Tindouf
06:03et ce dans un silence total de la part de la soi-disant direction du Polisario
06:07citant des sources multiples des camps de Tindouf
06:09notre correspondant a rapporté la mort de deux jeunes Saharaouis
06:12près des camps situés à des tirs suite à des tirs de l'armée algérienne
06:16des hostilités qui ont déclenché une vague de colère
06:18parmi les détenus Saharaouis.
06:20Pendant ce temps la soi-disant direction du Polisario
06:22garde le silence sur ces violations répétées.
06:24Les premières vérifications réalisées par les services de la CNSS
06:31concernant certains documents fuités sur les réseaux sociaux
06:34ont permis de relever leur caractère souvent faux, inexact ou tronqué
06:38dans un communiqué.
06:39La CNSS a indiqué que son système informatique
06:41a fait l'objet d'une série d'attaques cybernétiques
06:44visant à contourner les dispositifs de sécurité
06:47relevant que ces attaques ont causé une fuite de données
06:49dont les origines et les contours sont en cours d'évaluation.
06:52La CNSS a fait savoir qu'une enquête administrative interne
06:55est en cours alors que les autorités judiciaires compétentes
06:58ont été saisies par la CNSS.
07:03Un centre interactif d'éducation routière vient d'être inauguré
07:06ce mercredi à Tmara.
07:08Cet espace d'éducation routière permet d'offrir des cours théoriques
07:11et pratiques sur les bonnes pratiques d'usage de la voie publique
07:14à travers des supports pédagogiques interactifs.
07:17Les détails avec Faisal Abroche et Dina Mourini.
07:19La ville de Témara se dote d'un nouveau centre interactif
07:25d'éducation routière.
07:26Objectif, familiariser les élèves avec les règles de circulation,
07:31leur apprendre à réagir face aux différentes situations routières
07:34ainsi que les sensibiliser aux risques liés aux accidents de la route.
07:39Lors de la cérémonie d'inauguration,
07:41360 radars mobiles ont été distribués par l'Agence nationale
07:46de sécurité routière au profit de la Direction générale
07:49de la Sûreté nationale et de la Gendarmerie royale.
07:53L'opération d'une enveloppe globale de 26 millions de dirhams
07:56permettra le contrôle de la circulation dans les deux sens
08:00sur une distance maximale de 1 200 m à une vitesse
08:04pouvant atteindre 320 km à l'heure.
08:13Aujourd'hui, j'ai eu l'honneur d'inaugurer
08:15le centre interactif d'éducation routière.
08:18Ce centre fait partie d'un plan national
08:20qui prévoit la création de centres similaires
08:22dans toutes les régions du Royaume
08:23dans le cadre d'un partenariat stratégique
08:26avec les communautés locales.
08:28Plus de 350 radars mobiles ont été distribués
08:36par l'Agence nationale de sécurité routière
08:38au profit de la DGSN.
08:41Je saisis cette occasion pour saluer les efforts
08:44de ces deux organismes dans le renforcement
08:46du contrôle routier.
08:48Le projet se focalise particulièrement
08:50sur l'encadrement des enfants dont l'âge varie
08:52entre 3 et 11 ans.
08:54Rappelant que plus de 35 000 élèves
08:59ont bénéficié d'encadrement au cours de l'année 2024
09:02avec l'ambition de porter ce chiffre à 100 000
09:05pour ensuite atteindre l'objectif
09:08de 500 000 enfants encadrés annuellement.
09:12Impliquer le secteur de l'enseignement
09:14en tant qu'acteur fondamental dans ce chantier
09:16joue un rôle primordial dans la formation
09:18de générations avisées et engagées
09:21en vue de réduire de 50% le nombre
09:24des accidents de la route et des décès
09:26d'ici 2030.
09:31Le centre interactif d'éducation routière
09:34de Temara permettra aux enfants
09:36d'acquérir des connaissances et des compétences,
09:39de découvrir l'environnement routier
09:41et ses composantes
09:42pour un usage sécurisé de la voie publique.
09:45Cet espace propose plusieurs ateliers
09:47et cours théoriques et pratiques
09:49sur la sécurité routière.
09:51Les enfants ayant participé à ces ateliers
09:53obtiendront par la suite
09:54un certificat symbolique
09:55de respect du code de la route.
09:58L'objectif derrière est de mobiliser
10:00et de sensibiliser le jeune public
10:02qui sera l'usager de demain.
10:04L'agence dispose actuellement
10:05de huit centres similaires
10:07répartis dans différentes régions du Maroc
10:09et aspire à étendre ce modèle éducatif
10:12à l'ensemble du pays.
10:13Les recherches internationales ont démontré
10:20que la tranche d'âge comprise
10:21entre 5 et 15 ans
10:22constitue la catégorie la plus exposée
10:24aux accidents de la route.
10:26Les enfants ayant bénéficié
10:28d'une formation précoce en la matière
10:30restent ceux qui s'engagent le plus
10:32à respecter les règles de la route
10:33lorsqu'ils atteignent l'âge adulte.
10:36Le ministre israélien de la Défense
10:38a affirmé ce mercredi
10:39que l'armée israélienne
10:41s'est emparée de larges secteurs de Gaza.
10:43Une attaque israélienne
10:44visant l'un des derniers immeubles
10:45d'habitation de l'enclave
10:46a fait 23 morts.
10:48Israël Kass a également affirmé
10:49qu'Israël continuerait
10:50à augmenter la pression sur Gaza.
10:53Après deux mois de trêve,
10:54avec le Hamas,
10:55les troupes israéliennes
10:56ont violé le cessez-le-feu
10:57le 18 mars dernier.
10:59Hier encore,
10:59une frappe israélienne
11:00a tué au moins 23 Palestiniens.
11:05Emmanuel Macron a annoncé hier
11:07que la France pourrait reconnaître
11:08un État palestinien en juin
11:10lors d'une conférence des Nations Unies.
11:12On doit aller vers une reconnaissance
11:13de l'État palestinien
11:14et donc dans les prochains mondes
11:15n'ira,
11:16déclaré le président français
11:17dans une interview
11:18à la télévision française.
11:19Les appels à une solution
11:21à deux États,
11:22un État palestinien d'un côté
11:23et un autre israélien de l'autre,
11:25se multiplient.
11:26Près de 150 pays
11:27reconnaissent l'État palestinien
11:29en mai 2024.
11:30L'Irlande,
11:30la Norvège et l'Espagne
11:32ont ainsi franchi le pas
11:33suivi par la Slovénie en juin.
11:35Les compétences qui sont les siennes
11:36d'abord pour répondre...
11:38Donald Trump dope
11:39les bourses asiatiques
11:40suite à son annonce
11:41de suspension de 90 jours
11:43des taxes à l'importation.
11:45Une mesure qui est appliquée
11:46à des dizaines de pays
11:47sauf la Chine
11:47qui reconnaît
11:49des droits de douane
11:49à un taux prohibitif
11:51de 125%.
11:52Il faut être flexible
11:54à justifier Donald Trump
11:55devant la presse
11:55à la Maison-Blanche
11:56en reconnaissant
11:57que ces décisions
11:58effrayaient un peu
11:59les investisseurs fébriles.
12:00Le Japon,
12:01partenaire commercial
12:02des États-Unis,
12:03a dit accueillir positivement
12:04ce revirement.
12:05Donald Trump s'est par ailleurs
12:06félicité que plus de 75 pays
12:08se soient manifestés
12:09pour négocier.
12:13Et justement,
12:14dans une volte-faste
12:15spectaculaire,
12:16Donald Trump annonçait hier
12:17une nouvelle augmentation
12:18des droits de douane
12:18sur les produits chinois
12:19et la suspension
12:20pendant trois mois
12:21des surtaxes imposés
12:22aux autres pays.
12:23Les explications
12:24avec Rajenko.
12:27Revirement total
12:28de situation.
12:29Alors que les nouvelles taxes
12:30imposées par les États-Unis
12:32il y a une dizaine de jours
12:33sont entrées en vigueur
12:35ce mercredi,
12:36Donald Trump
12:37a finalement décidé
12:38de les suspendre
12:39pour 90 jours.
12:41Dans un message
12:42sur son réseau social
12:43Truth,
12:44le président américain
12:45a également informé
12:47qu'il ramenait
12:47les droits de douane
12:48réciproques
12:49à 10%
12:50durant cette période.
12:53Aucun autre président
12:54n'aurait fait
12:54ce que j'ai fait.
12:55La Chine était de loin
12:56le pays qui a le plus
12:57abusé des États-Unis.
12:58Il fallait arrêter
12:59car ce n'était pas durable.
13:00L'année dernière,
13:01la Chine a gagné
13:02un trillion de dollars
13:03avec le commerce
13:03avec les États-Unis.
13:04Ce n'est pas juste
13:05et maintenant
13:06j'ai inversé cela.
13:07C'est pour une courte période
13:08mais nous avons gagné
13:092 milliards de dollars.
13:12Donald Trump
13:13relâche ainsi la pression
13:14sauf pour la Chine.
13:16Le locataire
13:17de la Maison Blanche
13:17a annoncé
13:18une nouvelle hausse
13:19de la surtaxe
13:20contre Pékin
13:21qui passe désormais
13:22à 125%.
13:24Quelques heures plus tôt,
13:25la Chine avait décidé
13:26de porter ses surtaxes
13:28de rétorsion
13:29contre les produits américains
13:30à 84%
13:32et non pas à 34%
13:34comme initialement prévu.
13:37Les États-Unis
13:38ont continué
13:38d'imposer des tarifs
13:39excessifs
13:40et ont exercé
13:41une pression maximale
13:42sur la Chine.
13:43Notre pays s'oppose
13:43fermement
13:44et rejette absolument
13:45ce comportement
13:46dominateur et intimidant.
13:48Si les États-Unis
13:48ignorent les intérêts
13:49des deux pays
13:50et de la communauté internationale
13:51et insistent pour mener
13:52une guerre tarifaire
13:53et commerciale,
13:54la Chine se battra
13:55jusqu'au bout.
13:58Pékin a aussi déclaré
13:59avoir saisi
14:00l'Organisation mondiale
14:01du commerce,
14:02mais l'organisme
14:03a alerté
14:04sur les risques
14:05de cette guerre commerciale.
14:07Selon la directrice générale
14:09Ngozi Okonjo-Iweala,
14:11la guerre des surtaxes
14:12entre les États-Unis
14:13et la Chine
14:14pourrait réduire
14:15jusqu'à 80%
14:17le commerce
14:17entre les deux pays.
14:19L'Organisation mondiale
14:20du commerce
14:21a ajouté
14:22qu'une division
14:22de l'économie mondiale
14:24en deux blocs
14:24pourrait entraîner
14:25une réduction
14:26à long terme
14:27du PIB réel mondial
14:29de près de 7%.
14:30Et pour parler
14:33de l'annonce
14:33du président français
14:34de la reconnaissance
14:35d'un État palestinien
14:36en juin prochain,
14:38mais également
14:38de la situation humanitaire
14:39catastrophique
14:40dans la bande de Gaza,
14:41nous sommes en direct
14:42depuis Paris
14:42avec Moustapha Tossa,
14:44analyste politique
14:45et éditorialiste.
14:46Bonjour.
14:48Bonjour.
14:49Alors Emmanuel Macron
14:51a annoncé hier
14:53que la France
14:54pourrait reconnaître
14:55un État palestinien
14:56en juin
14:56à l'occasion
14:57d'une conférence
14:58qu'elle coprésidera
14:59avec l'Arabie saoudite
15:00aux Nations Unies.
15:01Alors quelle lecture
15:02faites-vous
15:02de la déclaration
15:03du président français ?
15:05Alors ce qu'il faut
15:06remarquer
15:07c'est que le président
15:08Emmanuel Macron
15:09est toujours
15:09dans le conditionnel
15:11et il ne dit pas
15:12qu'il va reconnaître
15:13l'État palestinien,
15:14il dit qu'il pourrait
15:15reconnaître
15:16et ce lors
15:17d'une réunion
15:18au sommet
15:18que lui-même
15:19avait concoctée
15:21avec le leadership
15:22saoudien,
15:23le prince héritier
15:24Mohamed Ben Salman
15:26lors de la visite
15:27d'Emmanuel Macron
15:28en Arabie saoudite,
15:29il était question
15:30de fixer
15:31ce rendez-vous
15:32international
15:32au sein
15:33des Nations Unies
15:34pour discuter
15:35des modalités
15:36de la reconnaissance
15:37de l'État palestinien
15:38et des modalités
15:39de l'option
15:41des deux États.
15:42Aujourd'hui,
15:43Emmanuel Macron
15:44se rapproche
15:44de plus en plus
15:45de cette reconnaissance.
15:46Alors,
15:47cela intervient
15:48après sa visite
15:49en Égypte
15:50et la réunion
15:51au sommet
15:52qu'il a tenue
15:52avec le président
15:53égyptien
15:54Abdel Ftahsisi
15:55et le roi
15:55de Jordanie
15:56Abdallah II.
15:58La question,
15:58est-ce qu'Emmanuel Macron
16:00se rapproche davantage
16:02de cette reconnaissance ?
16:04Alors,
16:04lui,
16:04quand on lui posait
16:05la question
16:06il y a quelques semaines,
16:07quelques mois déjà,
16:09pourquoi la France
16:10ne franchit-elle pas
16:11le pas
16:12de la reconnaissance
16:13unilatérale
16:14de l'État palestinien ?
16:16La réponse
16:16de l'Emmanuel Macron
16:17et de la diplomatie
16:19française en général,
16:20c'est que
16:21la France
16:23voudrait
16:24avoir une vision
16:25multilatérale
16:26de cette question
16:27et voudrait
16:28impliquer
16:29dans cette reconnaissance
16:30l'État d'Israël aussi.
16:31Ça ne sert à rien,
16:32disait
16:33en d'autres termes
16:35la diplomatie française,
16:36de reconnaître
16:36tout seul
16:37cet État palestinien
16:38si les Israéliens
16:39n'adhèrent pas,
16:40si les Israéliens
16:41ne valident pas
16:42et s'ils ne sont pas prêts
16:43à donner un coup de main
16:45pour la viabilité
16:46de cet État palestinien.
16:47Qu'est-ce qui s'est passé
16:48entre-temps ?
16:49Entre-temps,
16:50il y a eu la guerre
16:51qui ne s'arrête pas,
16:52il y a eu les aides humanitaires
16:54qui ne rentrent pas
16:55et puis il y a eu
16:55les crimes
16:56que lui-même
16:57a dénoncés
16:57de l'armée israélienne
16:59à Gaza.
16:59Après la rencontre
17:00avec Abdel Tarsisi
17:01et le roi de Jordanie,
17:03le président Emmanuel Macron
17:04se rapproche
17:05de plus en plus
17:05de cette fameuse
17:07reconnaissance française
17:08de l'État palestinien.
17:09Alors en parallèle,
17:11comment est-ce que
17:11cette annonce
17:12du président français
17:13a-t-elle été reçue
17:15parmi les milieux politiques
17:16et les médias français ?
17:19Alors justement,
17:20on sait qu'il y a
17:21un vrai clivage
17:22de la scène politique française
17:24à l'égard
17:25de ce conflit
17:26israélo-palestinien.
17:28La société française,
17:30les partis politiques français,
17:31les médias français
17:33sont très divisés
17:34entre ceux
17:35qui veulent absolument
17:37qu'il y ait
17:38cette reconnaissance
17:39comme une carte,
17:40comme un moyen
17:41de pression
17:41sur le gouvernement
17:42Benyem et Netanyahou
17:43pour l'obliger
17:44à cesser le feu
17:45et à entamer
17:47une séquence
17:48de négociations politiques.
17:50Et puis,
17:50il y a ceux
17:51qui ne veulent absolument pas
17:53que la France
17:53procède ainsi
17:55parce que pour eux,
17:57reconnaître
17:57l'État palestinien
17:58dans ces conditions
17:59équivaut
18:00à faire un cadeau
18:02au Hamas,
18:04à donner un cadeau,
18:06un vrai cadeau politique
18:07au Hamas
18:08parce que c'est parce
18:09que le Hamas
18:10avait attaqué Israël
18:11qu'Israël avait riposté
18:13que l'État palestinien
18:14a été reconnu
18:16par la France
18:17et éventuellement
18:17la communauté internationale.
18:19Donc,
18:19il y a un vrai clivage,
18:20il y a une vraie division
18:22et une vraie divergence
18:23d'opinion
18:24entre cette démarche
18:25que propose Emmanuel Macron
18:27pour juin prochain.
18:29Alors,
18:29une des autres déclarations
18:31ou positions
18:31exprimées par
18:32le président français,
18:35c'est celle
18:35qu'a apporté
18:36Emmanuel Macron
18:37au Caire
18:37à son soutien
18:38au plan arabe
18:39pour Gaza,
18:40un plan qui s'oppose
18:41fermement
18:42aux déplacements
18:42de populations
18:43palestiniennes.
18:44Qu'en pensez-vous ?
18:46Oui,
18:46c'est vrai que
18:47le principal titre
18:49politique
18:50et diplomatique
18:50de la visite
18:51d'Emmanuel Macron
18:53au Caire,
18:54c'était d'apporter
18:55un soutien
18:56solide,
18:58ferme
18:58à la démarche
18:59égyptienne,
19:00au plan égyptien
19:01qui a été discuté
19:02récemment
19:03lors du sommet
19:05arabe
19:05en Égypte
19:07au Caire
19:07et qui a bénéficié
19:09du soutien
19:10de l'ensemble
19:11des pays arabes.
19:12Ce plan égyptien
19:14équivaut,
19:16en fait,
19:18avait pour ambition
19:19d'être une alternative
19:20à l'idée
19:21jugée jusqu'à présent
19:23saugrenue
19:24par les Européens
19:26et par
19:26Emmanuel Macron,
19:28celle
19:28qu'avait exprimé
19:30Donald Trump,
19:31à savoir
19:31qu'il va
19:32prendre possession
19:34de cette bande de Gaza
19:35et la transformer
19:36en French Riviera.
19:37Emmanuel Macron
19:39a toujours dénoncé
19:41cette vision
19:42immobilière
19:43de la diplomatie
19:44américaine.
19:44Alors,
19:45jusqu'à présent,
19:46franchement,
19:47on ne sait pas
19:47si Donald Trump
19:49est très sérieux
19:51dans sa vision
19:52immobilière
19:53de Gaza
19:54ou bien
19:54c'est juste
19:55une manière
19:55pour lui
19:56d'augmenter
19:57la pression
19:57sur les partenaires
19:58de la paix
19:59dans cette région,
20:00à savoir
20:00l'autorité palestinienne,
20:01les pays arabes
20:02avoisinant la Palestine
20:04et Israël
20:04pour les obliger
20:05à rentrer
20:06dans une logique
20:07de négociation.
20:08Mais le soutien
20:10qu'Emmanuel Macron
20:11avait apporté
20:11à Ahmed Fatsas ici,
20:12c'était justement
20:13pour qu'il y ait
20:15une alternative arabe
20:16à cette fameuse théorie
20:18de transfert
20:19des Palestiniens
20:19proposée
20:20par Donald Trump
20:22et applaudie,
20:23bruyamment applaudie
20:25par Benjamin Netanyahou
20:26parce que
20:27ça correspond
20:28exactement
20:28à ce que
20:29l'extrême droite
20:30israélienne rêve
20:31de faire
20:31sur le terrain
20:32palestinien.
20:34Alors justement,
20:34interrogé sur le projet
20:36de Donald Trump
20:37d'en faire
20:37la rivière du Moyen-Orient,
20:39Emmanuel Macron
20:40a martelé
20:41que la bande de Gaza
20:42n'est pas un projet immobilier.
20:44Pourtant,
20:44en ce moment même,
20:45Israël continue
20:47de s'emparer
20:47de larges zones
20:48dans la bande de Gaza.
20:50Oui,
20:51et c'est dénoncé
20:53tous les jours
20:54dans tous les forums
20:55internationaux
20:56arabes,
20:57je n'en parle même pas,
20:58mais européens
20:59parce que les Européens
21:00refusent
21:01cette politique
21:02du fait accompli,
21:04cette possession
21:05forcée
21:06des territoires,
21:07que ce soit à Gaza
21:08ou ce soit à Ramallah,
21:11et les Européens
21:12sont en train
21:13de confectionner
21:14une position
21:15commune
21:16sur cette question
21:17pour justement
21:19demain
21:19tenter de l'imposer
21:21à l'administration américaine.
21:22Les Européens
21:23et Emmanuel Macron
21:24savent très bien
21:26que les clés
21:28de cette crise
21:29entre guillemets
21:30entre Israéliens
21:31et Palestiniens
21:32ne se trouvent pas
21:33à Tel Aviv,
21:34ne se trouvent pas
21:35entre les mains
21:36de Benjamin Netanyahou.
21:37Elle se trouve
21:38entre les mains
21:39du parrain américain.
21:41Si demain,
21:42Donald Trump
21:43siffle la fin
21:44de la partie,
21:45si demain,
21:45il dit
21:46nous avons besoin
21:47d'un cessez-le-feu,
21:48nous avons besoin
21:49d'une négociation politique,
21:51nous avons besoin
21:52de faire baisser
21:54la tension,
21:55aucun dirigeant israélien
21:56ne dirait non
21:57à Donald Trump.
22:00Donc,
22:01toute la démarche
22:02des Européens
22:03actuellement
22:04est bien sûr
22:05soutenue
22:05par la communauté arabe,
22:07les pays du Golfe
22:08et l'Égypte
22:08et les pays voisins,
22:10c'est d'essayer
22:10de former un front
22:12uni,
22:13européen et arabe
22:14pour pouvoir parler
22:15avec beaucoup plus
22:16de force,
22:17beaucoup plus
22:17de crédibilité,
22:18beaucoup plus
22:19de fermeté aussi
22:20aux partenaires américains
22:21à l'intérieur
22:22des Nations Unies
22:23avec bien sûr
22:24le soutien
22:24de tous les pays
22:25qui sympathisent
22:26avec la cause
22:27palestinienne
22:27à l'intérieur
22:28des Nations Unies
22:29pour imposer
22:30une solution politique
22:31à cette guerre
22:33qui devient
22:34très très inutile
22:35et très arbitraire
22:36comme le montre
22:37le nombre
22:38de victimes civiles
22:39quotidiennes
22:40de l'armée israélienne.
22:42Alors,
22:42Israël a repris
22:43ses bombardements
22:44dans la bande de Gaza
22:45le 18 mars
22:46mettant fin
22:47à une trêve
22:47de deux mois
22:48avec le Hamas.
22:49Comment expliquer
22:50une telle violation
22:50du cessez-le-feu
22:51par Israël ?
22:52C'est en toute impunité,
22:53on peut dire,
22:54sans subir
22:54aucun coup
22:55de pression
22:56de la communauté
22:56internationale.
22:57Alors,
22:58en parallèle,
22:58peut-on imaginer
22:59le cas contraire ?
23:00A savoir,
23:00si le Hamas
23:01avait violé
23:02le cessez-le-feu,
23:03quelle aurait été
23:03la réaction
23:03de la communauté
23:04internationale ?
23:06Si le Hamas
23:07avait violé le cessez-le-feu,
23:08il y aurait
23:09une réaction
23:11épidermique
23:12très violente
23:13de la communauté
23:14internationale
23:15parce que ça aurait
23:16été le crime
23:18le plus abject
23:19qu'aurait commis
23:21dans ce bras de fer.
23:24Pour revenir
23:25aux Israéliens,
23:26pourquoi Benjamin Netanyahou
23:27rentre,
23:29maintient
23:30cette logique
23:31de guerre
23:32et de l'affrontement,
23:33moi,
23:33à mon sens,
23:34c'est pour deux raisons.
23:35La première,
23:36c'est que c'est
23:36une fuite en avant
23:37parce que la paix,
23:39le cessez-le-feu,
23:41ne sert pas
23:41à l'intérêt
23:42de Benjamin Netanyahou.
23:43Si demain,
23:44il y a un cessez-le-feu
23:46et une paix
23:46et une stabilité
23:47et un compromis politique
23:50entre Palestiniens
23:51et Israéliens
23:52ou Israéliens
23:53et Arabes,
23:54la première des choses
23:54que l'opinion israélienne
23:56va demander
23:57à Benjamin Netanyahou,
23:59c'est de lui demander
24:02de l'interpeller
24:03sur ses propres responsabilités
24:05dans cette escalade
24:06sans parler
24:07des problèmes
24:08de corruption
24:08qu'il affronte
24:10depuis des années.
24:11Ça,
24:11c'est le premier facteur
24:12à mon sens
24:13qui explique
24:13pourquoi Benjamin Netanyahou
24:15entame
24:17ce qu'on peut appeler
24:18la politique
24:18de la terre brûlée
24:19et attaque
24:21de manière régulière
24:22Gaza
24:22et ne veut pas
24:23de cessez-le-feu.
24:24Le deuxième paramètre
24:25qui n'est pas moins important,
24:27c'est que depuis
24:28l'arrivée
24:28de Donald Trump
24:29à la Maison-Blanche
24:30et depuis
24:30les positions
24:31extrêmement solidaires
24:33avec Benjamin Netanyahou
24:35et l'extrême-droite
24:36israélienne
24:36en général
24:37formulée par
24:38Donald Trump
24:39et son équipe,
24:41le gouvernement
24:41Netanyahou
24:42s'est senti pousser
24:43des ailes,
24:44ne voit aucune
24:46dissuasion
24:46lui venir
24:47de Washington
24:48ou de la Maison-Blanche
24:49et se croit
24:50les mains libres
24:51pour entamer
24:52toutes les politiques
24:53qu'il veut,
24:54y compris celle
24:55de continuer la guerre,
24:56y compris celle
24:57de s'emparer
24:58des territoires
24:59de force
25:00de Raza
25:00et de Ramallah,
25:03une partie
25:03de la Cisjordanie,
25:04donc il se sent
25:05libre,
25:05il n'y a plus
25:06aucun frein
25:07à ce désir
25:09de guerre
25:09et à cet appétit
25:10de territoire
25:11et de géographie.
25:13Ce sont,
25:13à mon sens,
25:14deux éléments
25:14qui expliquent
25:15cette attitude
25:16très guerrière
25:17de Benjamin Netanyahou.
25:19Eh bien,
25:19merci infiniment
25:20Mustapha Tossa
25:21pour toutes ces précisions.
25:22Je rappelle
25:23que vous êtes
25:23analyste politique
25:24et éditorialiste.
25:25Merci.
25:28Chers téléspectateurs,
25:30c'est la fin
25:30de ce journal.
25:31Merci de l'avoir suivi
25:32mais restez avec nous.
25:33L'info continue
25:34sur Média 1 TV.
25:34– Sous-titrage ST' 501