Une alerte commune venant de deux concurrents. Les patrons de Stellantis et Renault pressent l'Union européenne de simplifier en urgence sa réglementation, estimant qu'elle l'empêche de proposer des voitures bon marché et menace à moyen terme leur production sur le sol européen, selon leur entretien commun au Figaro publié ce lundi 5 mai dans la soirée.
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00:00Amélie Rosy, qu'on commence par votre choix ce soir. Le marché automobile européen va mal, on le dit et on le répète.
00:05A tel point que les patrons de deux géants, Stellantis et Renault, lancent ensemble deux concerts, un cri du cœur, avec une cible quand même, l'Europe.
00:14Oui, c'est pour ça que je vais appeler ça un cri du cœur ou peut-être un coup de pression, on va l'appeler comme on voudra.
00:20Regardez, dans les colonnes du Figaro, John Elkan et Lucas De Meo livrent un entretien catastrophiste sur l'avenir de leurs groupes respectifs.
00:28Et pourtant concurrents, Stellantis et Renault, mais ils apparaissent côte à côte sur la photo et prennent la parole côte à côte.
00:36C'est assez cocasse, mais selon eux, leurs voitures coûtent trop cher, trop cher à produire et donc à vendre.
00:41Le marché automobile européen est le seul des grands marchés qui n'a pas retrouvé son niveau d'avant Covid, ça c'est ce que dit le président de Stellantis.
00:48Et il détaille chiffres à l'appui. Regardez, 15 millions de véhicules vendus en Europe en 2024 contre 18 millions, 5 ans plus tôt en 2019.
00:59Et c'est le patron ensuite de Renault qui tire à son tour la sonnette d'alarme.
01:03Au rythme actuel, le marché pourrait être plus que divisé par deux en l'espace d'une décennie.
01:10Alors à eux deux, Stellantis et Renault, ils représentent, ils pèsent quand même pour un tiers des ventes de voitures en Europe.
01:16Donc quand ils parlent et qu'ils alertent, on les écoute.
01:19Et quand je dis « on », ce n'est pas moi, je parle de l'Union Européenne, car c'est à elle que s'adresse cet entretien alarmiste.
01:24Mais justement, pourquoi ce serait la faute de l'Europe si les constructeurs vendent aujourd'hui moins de voitures ?
01:28La faute aux normes, ou plutôt, disent-ils, à l'excès de normes.
01:31Selon les projections du patron de Renault, regardez, entre 2015 et 2030, le coût d'une Clio aura augmenté de 40%.
01:37Cette augmentation est à 92,5% attribue à la réglementation.
01:42C'est extrêmement précis, donc on va augmenter les prix pour vous qui nous achetez, mais ce n'est pas de notre faute.
01:46Et il cite pêle-mêle les normes sur les équipements pour le non-franchissement des lignes.
01:50Vous savez quand ça fait bip-bip parce que vous n'êtes pas sur les lignes blanches.
01:53La sécurité des chocs piétons, les mesures antipollution.
01:58On va quand même rappeler que ces normes existent pour une bonne ou plusieurs bonnes récents.
02:03La sécurité des automobilistes et puis aussi l'environnement.
02:05On a bien compris la charge contre l'Europe, mais qu'est-ce qu'ils veulent ?
02:09Alors, un allégement des réglementations, tout simplement.
02:12Et ça, en particulier sur les véhicules légers.
02:14En fait, ce qu'il dit, c'est que les règles européennes, elles ont été conçues pour les grosses cylindrées, pour les grosses voitures.
02:21En gros, pour les voitures allemandes.
02:22Oui, voilà.
02:22Et que donc, ça les empêche de fabriquer des petites citadines rentables.
02:26Le même Lucas de Meo qui annonçait pourtant il y a deux mois le lancement d'une voiture électrique low-cost,
02:31une Dacia, abordable à 18 000 euros.
02:33L'idée, évidemment, c'est pas comme des voitures qui sont fabriquées en Chine, développées en Chine, avec des pièces chinoises et transportées ici.
02:44C'est justement la beauté du projet, c'est qu'on fait un truc qui est sourcé en Europe, qui est fabriqué en Europe et qui est conçu en Europe.
02:51C'est un peu de l'économie circulaire aussi.
02:54Et alors là, c'est intéressant parce qu'il nous dit, on va faire une low-cost fabriquée en Europe.
02:58Il a peut-être une carte à jouer, c'est peut-être la meilleure carte à jouer pour le patron de Renault.
03:03En gros, montrer sa bonne volonté pour, en contrepartie, obtenir un allègement de réglementation.
03:08Et ça pourrait marcher.
03:10Mi-mars, contre toute attente, Bruxelles a ouvert une petite brèche sur l'interdiction des véhicules thermiques en 2035.
03:18Il existe une demande claire pour plus de flexibilité sur les deux objectifs de réduction des émissions de CO2.
03:28Vous le savez tous, le principe clé ici est l'équilibre.
03:31D'une part, nous avons besoin de prévisibilité et d'équité pour les précurseurs, ceux qui ont bien fait leur devoir.
03:38Cela signifie que nous devons nous en tenir aux objectifs convenus.
03:41D'autre part, nous devons écouter les voix et les parties prenantes qui demandent plus de pragmatisme en ces temps difficiles,
03:47et la neutralité technologique, en particulier en ce qui concerne les objectifs de 2025 et les sanctions associées en cas de non-respect.
03:54Nous devons écouter les voix.
04:01Donc peut-être que les voix des deux patrons de Stellantis et Renault seront écoutées.
04:05En tout cas, la Commission européenne pourrait se montrer plus flexible et plus ouverte au désidérata des constructeurs.
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