Le comédien Jean-Pierre Bouvier intervient sur la précarité de son domaine : «Il y avait une facilité d'embauche dans ma génération, dès que l'on sortait du conservatoire, on était demandé.»
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00:00Non, je ne le ferai pas.
00:01Moi, je fais partie des derniers des Mohicans, un peu,
00:03avec la formation qu'on a eu la chance d'avoir de ma génération,
00:07avec des grands professeurs, avec des...
00:09Et puis une facilité d'embauche, de travail.
00:14On avait, dès qu'on sortait du conservatoire,
00:17on était de toute façon demandé, réclamé.
00:19La comédie française en priorité vous demandait,
00:21puis après, vous aviez le choix.
00:24Et puis, c'était même...
00:28Constituer une compagnie, par exemple,
00:29c'était plus facile,
00:31même si on prenait des risques financiers,
00:33mais c'était beaucoup plus facile.
00:35Parce qu'il y avait la diffusion,
00:37et parce qu'il y avait des supports,
00:39des supports médiatiques qui étaient là.
00:42Par exemple, le système de diffusion au théâtre ce soir
00:47était un outil prodigieux de médiatisation.
00:54Mais souvent, les gens s'interrogent,
00:56ils disent de quoi ils vivent.
00:57Par exemple, ils ne voient pas un acteur
00:59pendant quelques temps,
01:01pendant un an, deux ans...
01:02Il y a le système de l'impermittance,
01:03qui est quand même un système formidable.
01:05Formidable, formidable.
01:06On est quand même le pays au monde
01:07à avoir ce système-là,
01:10et à le défendre.
01:11Et puis, on est aussi le pays au monde
01:12qui subventionne le plus la culture.
01:14Et tant mieux.
01:15Et tant mieux.
01:16C'est formidable.
01:16Il faut toujours le redire,
01:19ça, c'est formidable.
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