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Sport
Transcription
00:00Nous sommes avant un match très important à Malin Sporting avec Hervé Royer,
00:05une ancienne balle de Sporting, mais qui a joué aussi à Malin.
00:08C'est un match un peu particulier.
00:10Pour vous, Hervé, comment vous voyez les choses ?
00:13J'espère que Charleroi va le gagner et que Charleroi va se retrouver en Coupe d'Europe.
00:18Ça serait super pour la ville.
00:20Je crois qu'ils en ont besoin.
00:22Malin, j'ai passé une très belle année à Malin.
00:26Dire maintenant que les qualités des équipes, c'est impossible pour moi,
00:31parce que je suis le résultat et rien d'autre.
00:34Que sont des bons souvenirs au Sporting ?
00:37Oui, il y a eu de bons souvenirs au Sporting, il y a eu des moins bons,
00:42mais d'une façon générale, oui.
00:45Et comme j'ai déjà dit tantôt, j'ai eu la chance de jouer dans les années 70,
00:50où malgré que je n'étais qu'un ouvrier comparé à certains joueurs,
00:55je ne suis quand même pas venu m'imposer,
00:57alors qu'il y avait à ce moment-là tout plein de joueurs étrangers,
01:00mais internationaux, qui venaient de Belgique.
01:02Et le championnat était fort, fort relevé.
01:05Et on allait loin en ce temps-là, on allait loin aux Coupes d'Europe.
01:08La preuve avec Malin qui a gagné une Coupe européenne.
01:11On vous connaît aussi pour un accident malheureux en 2006,
01:14vous connaissez un marcheur passionné à Perpines,
01:18et vous avez eu un accident avec votre fusil, vous avez perdu une main,
01:21et vous avez été blessé gravement aussi à l'oeil et au nez.
01:25Mais vous dites souvent, je ne vous plaît pas, je suis un survivant.
01:30Oui, parce que j'ai eu deux gros malheurs dans ma vie,
01:35je ne rentrerai pas dans les détails,
01:37mais j'ai eu deux pertes familiales.
01:40Et moi je suis vivant malgré l'accident que j'ai eu, donc j'en suis heureux.
01:44Je peux encore voir ma femme, je peux encore voir mes petits-enfants, mes enfants,
01:48donc je ne me plains pas à ce niveau-là.
01:51Et quelques semaines avant, un marcheur était mort avec le même type d'accident ?
01:55Exact, c'est une année où il a fait très chaud, en 2006,
02:00et l'image de l'entrée sans brumeuse avait changé la qualité de la poutre.
02:08Ou c'était une poutre allemande plutôt qu'une française, ou l'inverse,
02:11mais la poutre était beaucoup plus pétrutante.
02:14Et votre accident, vous dites que c'est de votre faute, vous aviez trop bouvé la poutre ?
02:19J'ai trop bouvé, par distraction, j'ai trop tassé la poutre dans le canon.
02:23Oui, c'est de ma faute, c'est une distraction.
02:25Il faut se rendre compte que c'est quand même des armes à feu.
02:27Et ça a impacté votre vie ensuite, même d'être philosophe, en disant...
02:32Je m'en suis sorti, oui.
02:35Malgré tout, j'ai ma femme et mes enfants,
02:38qui me donnaient même mes petits-enfants,
02:40puisque la plus vieille a quand même bientôt 18 ans.
02:43qui me donnent des coups de main quand c'est nécessaire.
02:47Le joueur qui vous a le plus apprécié dans votre carrière, c'est Johan Cruyff ?
02:51Vous avez joué en mi-temps avec le Sporting en 81.
02:53Le joueur, c'est vrai que là j'ai demandé à sortir à la mi-temps parce que je n'ai pas touché un ballon.
02:59Mais il y a quand même plusieurs joueurs qui m'ont impressionné.
03:03Il y a eu un Johan Nozano, qui est un super joueur.
03:11Il y a eu un Seigneur Vinson.
03:13Un joueur contre lequel j'avais énormément de respect et que je n'aimais pas jouer.
03:17parce que j'avais trop de respect et que je l'avais vu.
03:21Je ne sais pas quelle coupe du monde.
03:23Malheureusement pour lui, une double fracture de la jambe.
03:25C'était Loubanski qui a joué à l'occurrence.
03:27Il y a eu plusieurs joueurs comme ça.
03:31Il y a eu un Simon Hamata, il y a eu Sébastien Cité, il y a eu Sigurd Vinson,
03:36Helmut Graaf, il y a eu Riedel.
03:40Il y a eu un tas de joueurs à ce moment-là dans les clubs en division.
03:44Un belge qui faisait qu'on était très forts au point de vue club en Coupe d'Europe.
03:49Merci, simplement.
03:51Ce qui me fascine, c'est que vous vous invitez à 500 mètres de l'emploi de l'occident.
03:57Et que ça vous pose pas de problème et que vous marchez comme vous.
04:00Vous n'avez jamais arrêté de marcher pour régler ce malheur.
04:02Oui, j'espère encore marcher plusieurs années.
04:04Je ne veux pas qu'il se fasse.
04:06Merci.
04:08Merci.
04:10Merci.
04:19Merci.
04:20Merci.

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