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Écoutez "On refait le monde" avec Pablo Pillaud-Vivien, rédacteur en chef de la revue "Regards", Benoît Hamon, directeur général de Singa, organisation pour l'inclusion des personnes réfugiées et migrantes, Franck Allisio, député Rassemblement National des Bouches-du-Rhône, Charles Sapin, journaliste au "Point", Alexis Gacon, correspondant de RTL au Canada, et Franck Delvau, président de l'Umih Paris.
Regardez On refait le monde avec Yves Calvi du 05 mai 2025.

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Transcription
00:00Yves Calvi, on refait le monde jusqu'à 20h sur RTL.
00:06Devenir français, ça doit se mériter et on doit être très très exigeant.
00:10C'est ainsi que Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur, a présenté à la mi-journée sa nouvelle circulaire
00:13sur les conditions d'accès à la nationalité française.
00:17Niveau de français élevé, examen civique désormais obligatoire,
00:20avoir un niveau de ressources suffisant pour ne pas dépendre des aides sociales
00:24et ne pas avoir été en situation d'irrégularité.
00:27En bref, tous les critères ont été durcis, mais pour quel effet est-ce un gage politique donné au Rassemblement national ?
00:33Quelles conséquences aussi sur ces métiers en tension, qui pour certains dépendent de la main-d'oeuvre étrangère et parfois sans papier ?
00:39Pour en débattre avec nous ce soir, Pablo Piovivien, qui est rédacteur en chef de la revue Regarde.
00:43Bonsoir Pablo Piovivien.
00:44Bonsoir, bonsoir.
00:45Piovivien, excusez-moi.
00:46Benoît Hamon, directeur général de SINGA, organisation pour l'inclusion des personnes réfugiées et migrantes.
00:52Bienvenue Benoît Hamon.
00:53Bonsoir.
00:53Franck Alizio, député Rassemblement national des Bouches de Rhône.
00:56Bonsoir Franck Alizio.
00:57Bonsoir.
00:57Et Charles Sapin, journaliste au point.
00:59Bonsoir.
01:00Bonsoir.
01:00Notre invitation.
01:02On refait le monde dans RTL Soir.
01:04Il est juste et nécessaire que notre pays, que la République, attendent de celles et ceux qui veulent devenir français un triple effort.
01:14Trois critères que l'on va donc resserrer en matière de respect de nos lois, régularité du séjour, en matière de reconnaissance de la langue, de connaissance de notre histoire, de notre culture républicaine, civique et aussi un effort sur le travail.
01:31Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, qui s'exprimait donc à midi depuis la préfecture du Val-de-Marne.
01:38Il s'adressait au préfet et au président de région, je le précise.
01:40On va évidemment détailler et débattre des conditions d'accès à la nationalité en détail.
01:46Mais sur le principe de ce tour de vis, Franck Alizio, vous répondez quoi vous ce soir ?
01:50Enfin, tant mieux ?
01:52Je réponds que nous sommes à moins de 15 jours de l'élection interne chez les Républicains.
01:57Et qu'il faut donc envoyer des signaux très clairs.
02:00Et c'est dommage que du coup, le ministre se serve de son poste de ministre, de la communication qui s'attache à son poste de ministre, pour faire une campagne interne.
02:09J'ai envie de vous dire, oui, tant mieux.
02:11Enfin, oui, ça fait des années que de toute manière, tout le monde parle comme le Rassemblement National.
02:16Mais dans les faits, le bilan en matière migratoire aujourd'hui du ministre de l'Intérieur est pire que celui de M. Darmanin.
02:28Voilà, M. Retailleau, si on compare période de ce période, notamment sur les OQTF, etc., et son bilan est moins bon que celui de M. Darmanin.
02:38Donc, il y a beaucoup de communication là-dessus.
02:41La question du droit à la nationalité...
02:43C'est quoi un bon bilan de ministre de l'Intérieur pour vous ?
02:47C'est des résultats, c'est des chiffres, c'est un nombre de titres de séjour qui diminue, c'est un nombre de reconduites à la frontière qui augmente, c'est une immigration clandestine qui est mieux maîtrisée, tout simplement.
03:00Et puis, vous avez des décisions claires, simples.
03:03Lorsque, par exemple, nous faisons une proposition de loi qui passe à l'Assemblée et qui demande l'expulsion, qui rend l'expulsion systématique des délinquants et des criminels,
03:17eh bien, M. Retailleau et son groupe votent contre, etc.
03:22Il y avait une proposition toute simple, par exemple, que le ministre pourrait proposer, là, tout de suite.
03:28C'est le fait que quelqu'un qui entre clandestinement sur le territoire français soit jamais régularisable et jamais naturalisable.
03:36C'est ce qu'il propose ?
03:38Non, ce n'est pas ce qu'il propose, mais non.
03:40Là, vous faites semblant de ne pas comprendre.
03:41Sur la régularisation, jamais. Sur la naturalisation, non plus.
03:44Non, par principe, quelqu'un qui entre clandestinement sur le territoire ne pourra jamais régulariser, ce n'est pas le cas aujourd'hui, ne pourra jamais naturaliser, ce n'est pas le cas aujourd'hui.
03:54Et ce n'est pas ce qu'il propose, et en tout cas, ce n'est pas ce qui sera voté, encore une fois.
03:57Sinon, nous serions les premiers à le voter.
03:59Alors, on a dénombré 66 745 naturalisations en 2024.
04:05Notre droit actuel manque-t-il de générosité, Benoît Hamon ?
04:11Écoutez, il y a deux manières de devenir français.
04:16Soit c'est par décret, si vous êtes étranger, vous demandez à être naturalisé.
04:20L'autre manière, c'est quand vous vous mariez, par exemple, et vous êtes étranger à une française, ou inversement, vous pouvez devenir français.
04:29En réalité, on a une petite augmentation du nombre de personnes naturalisées par décret entre 2024 et 2023,
04:35mais pour une raison qui a été donnée par la Direction Générale des Étrangers en France, c'est qu'il y a eu des problèmes techniques qui ont été rattrapés.
04:41Moi, je n'avais jamais pensé, je vous le dis, que le sujet de la naturalisation était un problème pour la droite dite républicaine dans ce pays.
04:49Dans l'histoire qui a été la mienne, j'ai souvent entendu des discours venant de la droite assez hostiles aux migrations,
04:55mais plutôt hostiles aux naturalisations.
04:57Ce qui est très frappant aujourd'hui, c'est de constater que, même sur le fait que des femmes et des hommes qui travaillent,
05:04qui vivent ici, qui veulent devenir français, qui s'engagent pour participer à la communauté nationale,
05:12donc font une démonstration qui est une démonstration que je croyais être jugée comme vertueuse, bénéfique,
05:19que même pour cela, on leur dise, maintenant on va vous compliquer les choses.
05:23On va vous compliquer les choses, comment ? En durcissant.
05:26Alors, si j'ai bien compris, ce n'est pas très clair aujourd'hui sur ce que va être la réalité de ce durcissement de l'accès à la nationalité française.
05:33Par exemple, en durcissant le test de connaissance de notre histoire, peut-être y reviendra-t-on,
05:39mais ça va être intéressant de voir sur quel point demande-t-on de noter ceux qui veulent devenir français.
05:46Et il me semble que, oui, il y a clairement quelque chose, il y a deux choses.
05:51Il y a une diversion, évidente de M. Rotaillot sur la question des naturalisations, je pense, liées à la compétition dans laquelle il est avec Laurent Wauquiez,
06:01et d'autre part, ce qui me semble être une rupture historique avec le patrimoine et la culture politique de la famille à laquelle il appartient.
06:08Que la nationalité française se mérite, ça vous choque, Pablo Vier ?
06:12Non, ça ne me choque pas. Après, la question, c'est de savoir qu'est-ce que c'est que ce mérite ?
06:18Comment est-ce qu'on jauge ce mérite ?
06:20Et sur ce sujet, je pense qu'on pourrait avoir un débat, quoique les vents mauvais qui soufflent,
06:27notamment à l'Assemblée nationale de par la puissance du groupe d'extrême droite,
06:35font que, je me dis, que ce n'est peut-être pas le moment d'avoir ce débat.
06:39Concernant les annonces de Bruno Retaillot...
06:41Ce sont des députés que vous qualifiez d'extrême droite et qui ont été élus par les Français.
06:44Tout à fait.
06:44Ça ne vous a pas échappé ?
06:45Tout à fait. Ce sont des députés de la nation. J'en conviens, tout à fait.
06:49Mais vous savez, parfois, il y a des questions qu'il ne faut pas poser.
06:51C'est comme le référendum à tout va ou je ne sais quoi.
06:54Parfois, il faut faire attention parce que les dynamiques qui sont à l'œuvre dans les sociétés
06:59ou dans des lieux particuliers comme l'Assemblée nationale ne sont pas sous les meilleurs auspices.
07:06Mais pour revenir à Bruno Retaillot, je pense qu'il y a un effet d'annonce.
07:10Parce que moi, j'ai regardé exactement ce qu'il a dit, j'ai écouté.
07:13Et en vérité, tout était présent dans la loi Asile et Migration de 2024.
07:19Il ne fait que remettre, en fait...
07:20Il veut montrer qu'il fait un tour de vis.
07:22Il veut montrer qu'il est plus dur.
07:24Il veut montrer parce qu'effectivement, là, pour le coup,
07:26M. le député du Rassemblement national a raison.
07:28Il est en campagne.
07:29Il est en campagne et qu'il n'agit pas comme un homme d'État.
07:34Ça, c'est Najat Vallaud-Becassem qui le disait ce matin.
07:36Il agit comme un...
07:38D'ailleurs, comme tous les représentants de la droite,
07:42c'est une espèce de courge à l'échalote pour essayer de faire parler d'eux.
07:45Pour essayer que, ben, voyez, on est autour d'une table
07:47et puis on discute de la dernière bêtise qu'a dit Bruno Retaillot
07:50ou le dernier acte qu'il a pris.
07:52D'ailleurs, que cet acte soit complètement fou,
07:55comme par exemple ce que propose Laurent Wauquiez
07:58d'envoyer les gens à Saint-Pierre-et-Miquelon
08:00ou que ça soit un décret de la part ministériel.
08:06Vous voyez ce que je veux dire ?
08:06C'est-à-dire qu'il n'y a plus de logique vraiment d'État
08:10qui est à la base, au fondement, de leur action gouvernementale.
08:15Ce qui fait courir à la République, à mon sens, un grave danger.
08:20Charles Sapin, on en est où ce soir ?
08:21Et est-ce qu'en effet, on va dire que cette course en avant,
08:24elle n'est pas le fruit au moment où nous parlons ?
08:28D'abord, voilà, des rapports au sein de la droite en ce moment
08:31et de la concurrence qu'on y découvre.
08:34Oui, alors, déjà, quand vous soulignez que cette circulaire
08:37ne s'oppose pas à la loi, ben, encore heureux.
08:41En fait, dans la hiérarchie des Nords, une circulaire vient préciser
08:44l'application d'une loi.
08:45Donc, en fait, Bruno Retaillot a un certain sens, en fait,
08:48dans cette prise de décision.
08:49Comme l'a dit Benoît Hamon, ce n'est pas très clair.
08:52Si, c'est assez clair, mais d'ailleurs, on y reviendra.
08:54Mais pour répondre plus précisément à votre question.
08:56La question est de savoir, est-ce que Bruno Retaillot, là, parle
08:58en tant que ministre de l'Intérieur ou en tant que candidat
09:02à la présidence du Parti des Républicains ?
09:03Les deux, mon général.
09:04Les deux, mon général, évidemment.
09:05Pourquoi ? Parce que les deux statuts se nourrissent l'un l'autre.
09:09Pour une raison simple.
09:10En fait, par une fermeté régalienne affirmée,
09:14par des propositions parfois qualifiées de choc,
09:16Bruno Retaillot, depuis qu'il a été nommé,
09:18a transformé le ministère de l'Intérieur
09:20en appartement témoin du retour de la droite au pouvoir.
09:25Et ça marche.
09:26Il a eu une progression fulgurante
09:29dans les différents sondages d'opinion.
09:31Nous-mêmes, au point, on a un baromètre d'opinion
09:34au baromètre Cluster 17, il arrivait en troisième position.
09:37Et c'est avec cette percée dans l'opinion
09:40qu'il s'est décidé de se présenter
09:41à la présidence du Parti des Républicains.
09:44Sauf qu'il y a une faille.
09:47possible.
09:47Que ce soit pour le candidat à la présidence de LR
09:50ou du ministre de l'Intérieur.
09:52C'est, finalement,
09:54que la malédiction de la droite le rattrape
09:56et qu'on puisse dire, d'ailleurs,
09:57ce que Laurent Wauquiez a bien compris
09:58et ce qu'il n'arrête pas de pointer,
09:59c'est qu'on puisse dire que, finalement,
10:01les actes ne rejoignent jamais la parole.
10:05Que, malgré ces effets d'annonce,
10:07finalement, il n'y ait aucun résultat
10:09que ce soit sur l'immigration,
10:10que ce soit sur l'insécurité
10:11ou que ce soit sur le dossier algérien.
10:13Et, finalement, Bruno Retailleau,
10:15évidemment, fait montre d'affichage.
10:17C'est pour ça qu'il a eu, il y a quelques semaines,
10:18une conférence de presse
10:20pour montrer son bilan de six mois.
10:22C'est le Premier ministre de l'Intérieur
10:23qui présente un bilan en six mois.
10:24C'est bien trop court.
10:25Évidemment, il essaie de prouver
10:27qu'il a des résultats,
10:28sauf qu'il n'a pas les coups des franches
10:29et que les résultats...
10:30Voilà, c'est un peu compliqué.
10:31Benoît Hamon voulait intervenir.
10:33C'est intéressant ce que vient de...
10:35la réponse de Charles Sapin à l'instant.
10:37Parce qu'en fait, il a parlé de politique.
10:39Il avait parlé de politique
10:40sur le double registre sur lequel...
10:43C'est la question.
10:44Oui, oui, mais c'est vrai.
10:44Mais c'est intéressant parce qu'en fait,
10:45on ne parle pas du seul sujet
10:47dont on devrait parler.
10:49Est-il bon pour la France ou pas
10:50qu'il y ait moins de Français ?
10:52Parce que si on bloque les naturalisations,
10:54là où la France avait une singularité
10:57dans l'Union Européenne,
10:58quelle singularité ?
10:59Laquelle ?
11:00Ben celle d'avoir une population
11:01qui augmente.
11:02En effet.
11:03Une population qui augmente
11:04à la fois en raison de la natalité,
11:06mais aussi en raison de la capacité
11:07à transformer des personnes étrangères
11:09qui ont vécu ici,
11:10travaillé ici,
11:11et qui ont le désir
11:12de rejoindre la communauté nationale,
11:14de nous rejoindre.
11:14Est-ce qu'au moment où se pose
11:16la question de conflits
11:19qui peuvent être d'une rare violence
11:21sur le plan économique, commercial,
11:22mais aussi sur le plan militaire ?
11:25Est-ce que le fait aujourd'hui
11:26qu'il y ait moins de Français
11:28est une bonne chose ?
11:29Ma réponse est non.
11:31Je pense qu'il faut que nous soyons,
11:32que nous continuions
11:33à valoriser ce qui est indiscutablement
11:36un atout de la France.
11:37Franck Alizio vous répond
11:38pour le Rassemblement National.
11:39On risque de faire s'en sauter tout le monde,
11:40y compris Benoît Hamon.
11:42Je suis d'accord avec Benoît Hamon
11:43lorsqu'il dit que le sujet aujourd'hui,
11:45ce n'est pas particulièrement
11:46la naturalisation.
11:47quand on sève le matin
11:49le problème des Français
11:50au sein du sujet de l'immigration,
11:53ce n'est pas la naturalisation,
11:54ce n'est pas combien on devient
11:56le temps français,
11:57c'est le flux migratoire.
11:59Regardez, je prends un exemple.
12:00Aujourd'hui, il y a deux fois plus
12:02de titres de séjour délivrés
12:04chaque année
12:05qu'à l'époque de M. Jospin.
12:07Que je sache, M. Jospin n'était pas
12:08d'extrême droite.
12:09C'était la moitié
12:10en termes de titres de séjour.
12:12Vous voyez l'idée ?
12:13Alors, nous, nous considérons
12:17de manière générale
12:18que oui, la naturalisation,
12:19oui, la naturalité s'hérite
12:21ou se mérite.
12:22C'est-à-dire qu'au lieu
12:23de parler de droit du sol,
12:24aujourd'hui, il ne serait pas
12:25inintéressant de parler
12:26de devoir du sol
12:28lorsque vous êtes en France.
12:29Et enfin, sur M. Rotaillon,
12:32encore une fois,
12:33attention,
12:34augmentation de la popularité,
12:379% en tant que président
12:38dans les sondages.
12:40Donc, il n'en compte tout ça.
12:40Alors, par rapport à Mme Pécresse,
12:41c'est stratosphérique.
12:42Par rapport à M. Fillon,
12:43qui n'était déjà pas
12:44au second tour,
12:45c'est moins de la moitié
12:46du score de M. Fillon.
12:47Donc, c'est très bas
12:47pour la droite.
12:48On marque une première pause
12:49dans cette émission
12:50et on retrouve nos débatteurs
12:51dans un instant.
12:52Jusqu'à 20h,
12:54Yves Calvi refait le monde
12:55sur RTL.
12:58S'informer ensemble.
13:00Il est 19h30.
13:03RTL Soir,
13:03on refait le monde
13:04avec Yves Calvi.
13:06Le rappel des titres
13:06de l'actualité
13:07avec vous, Charles Ducro.
13:08Le corps d'Agathe Hilleret,
13:09joggeuse de 28 ans,
13:10portée disparue depuis près
13:11d'un mois,
13:12a été retrouvée
13:12dans un sous-bois de Vivonne
13:14dans la Vienne.
13:15Une autopsie a pu être réalisée,
13:16mais pour l'heure,
13:17elle ne permet pas
13:17de définir la cause
13:18de son décès,
13:19indique ce soir le parquet.
13:20Des analyses complémentaires
13:21sont en cours
13:22afin de poursuivre
13:23les investigations.
13:24Pour la première fois,
13:25Gérald Darmanin
13:26présente ses excuses
13:27aux supporters de Liverpool.
13:28Trois ans après la finale
13:29de la Ligue des champions
13:30de football
13:31contre le Real Madrid,
13:32qui a viré au chaos
13:33aux abords du Stade de France,
13:35on s'est trompé
13:35de dispositif,
13:37admet Gérald Darmanin
13:38dans une interview
13:38diffusée sur la chaîne
13:39YouTube Légende.
13:40Le secrétaire général
13:41des Nations Unies
13:42se dit alarmé
13:43par le plan israélien
13:44pour étendre
13:45ses opérations militaires
13:46à Gaza.
13:47Antonio Guterres
13:47estime que cela va conduire
13:49à un nombre incalculable
13:50de civils tués supplémentaires.
13:52Avec ce plan,
13:52le Premier ministre israélien
13:54promet des opérations
13:55intensives
13:55en temps déplacé
13:56les populations
13:57afin, dit-il,
13:58de les protéger
13:58et assure que cela permettra
14:00de distribuer
14:00de l'aide alimentaire.
14:01Charles,
14:02on vous retrouve à 20h
14:03pour votre journal
14:03et tout de suite après,
14:04nous retrouvons Faustine Bollard
14:05pour son émission Héro.
14:06Oui, avec ce soir
14:07l'histoire d'un couple,
14:08Marie et Emma.
14:09Mais auparavant,
14:10Emma était Emmanuel.
14:12La vie de Marie
14:12bascule le jour
14:13où elle découvre
14:14d'autres produits
14:14de beauté
14:15que les siens
14:16dans sa salle de bain.
14:17Elle craint d'abord
14:17que son mari ne la trompe,
14:19mais il n'en est rien.
14:20Il lui confesse
14:21vouloir changer de genre.
14:23une histoire à retrouver
14:25à 20h
14:26dans Héro
14:26avec Faustine Bollard.
14:27A tout à l'heure,
14:28Charles Ducroix.
14:30Yves Calvi jusqu'à 20h
14:32On refait le monde
14:33sur RTL.
14:34Pourcir les conditions
14:35d'accès à la nationalité,
14:37est-ce une bonne idée ?
14:37Nous en débattons
14:38avec Charles Sapin
14:39qui est journaliste au point.
14:40Franck Alizio,
14:41député Rassemblement National
14:42des Bouches du Rhône.
14:42Benoît Hamon,
14:43directeur général de SINGA,
14:45organisation pour l'inclusion
14:46des personnes réfugiées
14:47et migrantes.
14:48Et Pablo Piovivien,
14:49rédacteur en chef
14:49de la revue Regarde.
14:51Benoît Hamon,
14:52vous avez souvent défendu
14:53une vision, on va dire,
14:53inclusive de la République.
14:55Est-ce qu'exiger
14:56une meilleure connaissance
14:57de l'histoire
14:58au niveau de français
14:58un peu plus élevé,
14:59c'est exclure ou intégrer ?
15:02Quel est le fait marquant
15:02de la Ve République,
15:03Yves Calvi ?
15:04Je ne sais pas,
15:05dites-moi.
15:06Je sens que vous avez réfléchi
15:07à la question.
15:08Non, mais je vous pose la question.
15:09C'est dans le questionnaire.
15:11Ben, moi je pense que
15:11c'est le retour du général de Gaulle
15:12à la tête de l'État.
15:13Non, ben la réponse
15:14n'est pas la bonne.
15:15Ça, ça, vous le versez notre vie.
15:16Non, la réponse,
15:16c'est la séparation des pouvoirs
15:18entre le législatif,
15:19le judiciaire et l'exécutif.
15:20C'est une réponse attendue
15:21dans le cadre du questionnaire.
15:22D'accord.
15:23Mais il y a plein de questions
15:24comme celles-là
15:24qui peuvent être apprises par cœur
15:26pour le coup
15:27puisqu'une partie des questions
15:28sont connues à l'avance.
15:29Mais ce que je veux dire, moi,
15:30c'est que je suis en désaccord
15:33radical avec le Rassemblement National,
15:35y compris sur sa vision
15:35de la migration.
15:36D'abord parce que,
15:37économiquement,
15:38ce que le Rassemblement National défend,
15:41c'est l'exact contraire
15:42de ce qu'aujourd'hui
15:43l'économie et les entreprises demandent.
15:45C'est que nous avons un vrai problème
15:46aujourd'hui qui explique
15:47qu'il y a plus d'entrée aujourd'hui
15:49qu'il n'y en avait sous Jospin.
15:50C'est qu'il y a une demande
15:51plus forte de l'économie
15:52et que, je veux revenir
15:54à un des sujets liés
15:55à ce que propose Bruno Retailleau
15:57qui dit
15:57si vous avez été irrégulier,
16:00vous ne pourrez pas être naturalisé.
16:02Savez-vous que,
16:03ça, ce que je vous dis,
16:04ce n'est pas Benoît Hamon
16:06qui l'invente,
16:06c'est que je prends
16:07les données dont on dispose.
16:08Savez-vous que
16:09ceux qui font des demandes d'asile,
16:11c'est-à-dire qui viennent
16:12et qui vont être ensuite réfugiés,
16:15à vivre en France
16:16parce qu'ils sont victimes
16:17de persécutions.
16:18L'immense majorité d'entre eux,
16:19au moment où ils entrent
16:20sur le territoire français,
16:22sont en situation irrégulière.
16:24Ce qui veut dire
16:24que la plus grande partie
16:26des étrangers
16:26passe désormais
16:27par un moment
16:28où ils sont
16:29en situation irrégulière.
16:30Dire
16:30je refuse la naturalisation
16:32à toutes ces personnes,
16:34c'est vraiment...
16:36Insensé ?
16:37C'est finalement ce que vous nous suggérez ?
16:39C'est un des débats
16:39qui échappent à toute forme
16:40de rationalité.
16:41Et c'est le regret que j'ai.
16:42Il y a aujourd'hui
16:43des personnalités
16:44qui sont parfaitement capables
16:45à droite comme à gauche
16:46d'aborder ce débat
16:47avec rationalité.
16:49Mais là,
16:49la proposition du ministre
16:50de l'Intérieur
16:51échappe à toute forme
16:52de rationalité.
16:53Charles Sapin,
16:54pour le point.
16:54Les personnes dont vous parlez
16:55et qui rentreraient dans le pays,
16:57en effet,
16:57qui violeraient les frontières,
16:59évidemment,
17:00ne seraient pas considérées
17:01par cette mesure
17:02si jamais
17:02ils font une demande d'asile
17:04directement.
17:06Il y a 820...
17:07Je crois,
17:07un peu plus de 820 000
17:08premières demandes d'asile
17:10qui ont été faites
17:12depuis 2017.
17:122017.
17:13Et donc,
17:14voilà,
17:14cette demande d'asile,
17:15ça vise des gens
17:16à qui l'asile aurait été refusé
17:18et qui restent sur le territoire français.
17:19Et ce qui concerne...
17:20Charles,
17:21si je peux me permettre
17:21de vous faire une remarque.
17:23Les personnes réfugiées
17:24aujourd'hui,
17:25qui ont été irrégulières
17:26au moment où elles ont fait
17:27leur demande d'asile,
17:27qui sont là depuis 10 ans,
17:29journalistes,
17:30nous en accueillons aujourd'hui,
17:31par exemple,
17:31dans un très beau incubateur
17:33de ce qu'il appelle
17:34les voix en exil
17:34chez Singa.
17:36Si eux veulent devenir français,
17:37au regard de cette règle-là,
17:39parce qu'ils ont été irréguliers,
17:40ne pourraient pas le devenir
17:41alors que ça fait 10 ans
17:42qu'ils exercent
17:42dans une rédaction comme RTL ?
17:44Je suis désolé,
17:45mais vous dites...
17:45Non, mais pardon.
17:46Mais vous dites
17:47que les critères
17:48ne sont pas très clairs,
17:51que c'est une volonté
17:51de durcir,
17:52qu'on demande...
17:53En fait,
17:54la circulaire de Bruno Rotaillot,
17:56la seule chose
17:56qu'elle touche,
17:57c'est...
17:58Évidemment,
17:59elle donne des critères
18:00qui sont un petit peu
18:00plus exigeants,
18:01mais elle vise
18:02à faire appliquer la loi.
18:04C'est-à-dire que,
18:05dans la loi,
18:06pour une naturalisation,
18:07vous avez, en fait,
18:08une série de conditions
18:09et parmi ces conditions,
18:10vous avez une demande
18:11de contrôle
18:12de l'intégration
18:13à la société française.
18:15On a un rapport
18:16de la Cour des comptes
18:16de 2020
18:17qui est très clair.
18:18Ces contrôles n'ont pas lieu.
18:19Ces contrôles n'ont pas lieu
18:20par manque d'effectifs.
18:21Les préfectures,
18:22c'est ce qui leur remonte.
18:23Pourquoi ?
18:23Parce qu'en fait,
18:24c'est des entretiens
18:24qui durent 15 à 20 minutes
18:26et qui, à 80%,
18:27se bornent
18:28à faire de l'administratif.
18:30Donc, si vous voulez,
18:31la circulaire de Bruno Retailleau,
18:32moi, je veux bien
18:32qu'on dise
18:32« Ouh là là,
18:33il est en train de changer la loi. »
18:34Pas du tout.
18:35Il demande juste la loi.
18:35On l'écoute.
18:37Les ministres y parlent,
18:38on fait des tweets.
18:39Vous dites,
18:39et je termine juste quelque chose,
18:41c'est que vous dites
18:42que, finalement,
18:43ça concerne assez peu
18:44de personnes,
18:45qu'il y a très peu
18:46d'évolutions
18:47sur l'acquisition
18:49de la nationalité française.
18:51En fait,
18:52il ne faut pas raisonner
18:52en flux,
18:53il faut raisonner en stock.
18:54Ça concerne quand même
18:553 millions de personnes
18:57depuis 2000.
18:58Vous avez 3 millions
18:59de personnes
19:00qui sont nées à l'étranger
19:02et qui ont acquis
19:03la nationalité française
19:04par trois voies.
19:05La naturalisation,
19:07c'est 1,5 million de personnes,
19:09c'est quasiment
19:09la population de Paris.
19:11Vous avez 700 000 personnes
19:13qui s'est, en fait,
19:15par le droit du sol
19:15et à peu près
19:16500 000 personnes
19:17par le mariage.
19:19Or, qu'est-ce qu'on voit,
19:20c'est que Bruno Retailleau,
19:22qui a des ambitions
19:23de revoir...
19:24Il aime les Français,
19:25mais il trouve
19:25qu'il y a trop de Français.
19:27Je m'excuse,
19:29mais c'est un peu ça,
19:29non ?
19:29C'est pas trop de Français.
19:30Ah bah si,
19:31il trouve qu'il y a trop de Français.
19:32C'est drôle,
19:32mais je le note.
19:35Pardonnez-moi,
19:36je vous interroge
19:36parce qu'on est en ligne
19:37avec Franck Delvaux
19:38qui est président de l'UMIS
19:38et l'Union des métiers
19:39et des industries
19:40de l'hôtellerie
19:40en Ile-de-France
19:41où 25 à 30%
19:43des travailleurs du secteur
19:44sont donc étrangers.
19:45Ces annonces,
19:46est-ce qu'elles sont
19:46un coup d'arrêt
19:47pour des milliers
19:48de travailleurs,
19:48Franck Delvaux, selon vous ?
19:50Pas des arrêts
19:52pour ces travailleurs
19:54qui sont,
19:54vous l'avez dit,
19:5520 à 30%
19:56de travailleurs étrangers
19:57en Ile-de-France,
19:58en hôtellerie-restauration,
19:59principalement en restauration.
20:01Non,
20:02nous,
20:03ce qu'on voit
20:03et qui nous pose problème,
20:04c'est nos employés
20:06qui ont des vrais faux papiers,
20:08c'est-à-dire qu'on a embauché
20:09des gens
20:10qui ne sont pas vrais,
20:12ce n'est pas leur nom.
20:13À un moment du renouvellement,
20:14M. X, finalement,
20:15s'appelle M. Y.
20:17Et ces gens-là,
20:18ils sont intégrés.
20:19Ils sont intégrés
20:19dans la société,
20:20ils travaillent,
20:20ils sont intégrés
20:21dans la vie économique
20:22de leur ville,
20:24de là où ils se trouvent.
20:25Et nous,
20:25ce qui nous pose problème,
20:26c'est que ces gens-là,
20:27on ne les renouvelle pas
20:27parce qu'ils occupent un poste,
20:29ils travaillent
20:29et donc,
20:30ils ne posent aucun problème.
20:31Donc,
20:31il serait tout à fait normal
20:32à ce moment-là
20:34de leur donner des papiers
20:36pour qu'ils puissent avoir
20:36une existence légale
20:38sur le territoire.
20:39Et puis,
20:40ce qu'il faut souligner aussi,
20:41qui est un problème,
20:42notamment en Ile-de-France,
20:44c'est pour les étrangers
20:45qui ont des papiers
20:46pour un an,
20:46deux ans ou cinq ans,
20:47c'est des problèmes
20:48de renouvellement
20:49parce qu'il y a
20:49des embouteillages monstres
20:51dans les préfectures
20:52et aujourd'hui,
20:53même en s'y prenant
20:54trois, quatre mois à l'avance,
20:55ils n'arrivent pas
20:55à renouveler leurs papiers
20:56et ça crée énormément
20:57de problèmes
20:58pour nos entreprises.
20:58Mais c'est un vrai problème,
20:59l'histoire des vrais faux papiers
21:00qu'on vient d'évoquer là,
21:02difficile à détecter ?
21:04Oui, parce que
21:04quand vous l'envoyez,
21:05vous l'envoyez à la préfecture
21:06qui doit vous dire
21:06oui ou non,
21:07ils ne peuvent pas
21:08toujours le regarder,
21:08nous-mêmes,
21:09on n'est pas capable
21:10de savoir.
21:11Et oui,
21:12c'est un vrai problème
21:12parce que le jour
21:13où la personne doit renouveler,
21:14finalement,
21:15ce n'est pas son nom.
21:16Donc, à partir du moment
21:17où vous êtes dans l'illégalité,
21:18c'est quelqu'un
21:18qui occupe un poste de travail,
21:20qui paye des cotisations sociales.
21:21Nous, on paye des cotisations
21:22aussi pour cette personne.
21:23Donc, vous voyez,
21:24c'est quelqu'un
21:25qui est intégré dans la société.
21:27Réaction de Franck Alizio.
21:29Bon, tout d'abord,
21:29on a dérivé
21:30de la naturalisation
21:31à l'immigration.
21:33OK, bon,
21:33on est bien sur le vrai sujet.
21:35L'immigration du travail,
21:37ce dont on parle là,
21:38c'est 17%
21:39de l'immigration globale.
21:41Donc, c'est loin
21:41d'être le sujet.
21:42C'est 17%
21:43de l'immigration globale.
21:45Maintenant,
21:46s'il faut aller
21:46sur la pente
21:47du dumping social,
21:49nous n'irons pas
21:49au Rassemblement National
21:50sur la pente
21:52du dumping social.
21:53Parce que si aujourd'hui,
21:54il y a une pénurie
21:55de main-d'oeuvre,
21:56c'est aussi parce qu'il y a
21:57trop de charges,
21:58trop de taxes
21:59et parce que,
21:59tout simplement,
22:00le travail ne paie plus.
22:02Le travail ne paie plus
22:02parce qu'il y a trop d'impôts.
22:04Il y a trop d'impôts
22:04parce qu'il y a trop de gaspillage.
22:05Et ce qui pèse,
22:06entre autres,
22:07et la boucle est bouclée,
22:08sur les comptes sociaux,
22:09c'est également
22:09le trop plein
22:10d'immigration aujourd'hui.
22:12Voilà, parce qu'à trois...
22:13Quand vous êtes étranger,
22:14eh bien,
22:14le taux de chômage
22:15est trois fois plus élevé.
22:22c'est en proportion
22:22le logement social.
22:24Il y a cinq fois plus
22:24d'étrangers.
22:25Voilà, tout ça,
22:25ça pèse sur les comptes sociaux
22:27et tout ça,
22:28ça fait des taxes en plus
22:29et tout ça,
22:30eh bien, automatiquement,
22:31ça fait que le travail
22:32ne paie plus.
22:33C'est plutôt comme ça
22:34qu'il faut le voir.
22:35C'est fou.
22:35C'est fou.
22:36Vous pourrez lui répondre
22:37dans un instant.
22:38On marque une nouvelle
22:38cause, Benoît Hamon,
22:39puis je te demanderai
22:40son avis à Pablo Piovi.
22:41A tout de suite,
22:42restez avec nous.
22:43Yves Calvi,
22:44on refait le monde
22:45sur RTL.
22:48RTL Soir,
22:49on refait le monde
22:50avec Yves Calvi.
22:52Des examens
22:52sur l'histoire de France,
22:53pas de condamnation supérieure
22:54à six mois
22:55et pas de situation
22:56d'irrégularité.
22:57Bruno Retailleau
22:58resserre les critères
22:59d'obtention
23:00de la nationalité française
23:01et nous en débattons
23:02avec nos invités.
23:03J'avais promis
23:03de vous redonner la parole,
23:04Pablo Piovivien.
23:06Oui, ce qui est intéressant,
23:08c'est ce qu'a dit
23:08le président de l'UMI
23:11tout à l'heure,
23:11des métiers de la restauration,
23:13qui a fait un lien
23:14tout de suite
23:14avec la question
23:15de la régularisation
23:16et la question des papiers.
23:17Parce qu'en vérité,
23:18Bruno Retailleau,
23:19il a déjà pris
23:19une précédente circulaire,
23:21c'était au mois de janvier,
23:22pour durcir
23:23la régularisation
23:26des travailleurs
23:28qui travaillent illégalement.
23:31Et ça,
23:32donc on voit bien
23:32qu'en fait,
23:33il y a une dynamique générale
23:35de Bruno Retailleau,
23:36qui est pourtant
23:36ministre de l'Intérieur.
23:37Son objectif,
23:38c'est de rendre la vie
23:39épouvantable
23:39à un maximum de gens
23:41qui pourtant
23:41vivent sur le territoire français
23:43et travaillent
23:43sur le territoire français
23:44et sont intégrés
23:45sur le territoire français.
23:46Mais lui,
23:47il a décidé
23:47que que ce soit
23:49ceux qui voulaient
23:50devenir français,
23:50rompant là
23:51avec la promesse républicaine
23:53de la première république,
23:54devenait citoyen français
23:57celui qui adhérait
23:58au projet révolutionnaire,
23:59au projet républicain révolutionnaire.
24:02Là,
24:02lui,
24:03ça n'a pas l'air de...
24:03Ce n'est pas ça,
24:04il rajoute à chaque fois
24:06des foultitudes de critères.
24:07En vérité,
24:08on peut s'apesantir
24:09sur chacun des critères,
24:10chacun des paramètres,
24:11mais en vérité,
24:12c'est la logique
24:12dans laquelle c'est inscrit.
24:14La logique,
24:14c'est qu'on en veut
24:15le moins possible.
24:16Et ça a été dit
24:17très clairement
24:18par le député
24:18du Rassemblement National
24:19qui, sur ce sujet,
24:21donne le là
24:21au gouvernement.
24:22On n'en veut pas.
24:23On veut moins de naturalisation,
24:24on veut moins de régularisation,
24:26on veut moins de tout.
24:27On ne veut plus d'étranger.
24:28C'est l'avis des Français au passage.
24:28Comment ?
24:29C'est l'avis des Français au passage.
24:30La plupart des enquêtes d'opinion.
24:31Est-ce qu'il y a un ressort de vote ?
24:33Vous pouvez le regretter,
24:33mais c'est un fait.
24:34Benoît Hamon,
24:35vous voulez réagir ?
24:35Je voudrais remonter
24:36parce que c'est intéressant.
24:38Parfois,
24:38on parle d'immigration
24:39et on n'observe pas
24:41une partie des conséquences
24:42qu'aurait une politique
24:43qui est une politique
24:43de restriction
24:44des migrations.
24:46Je voudrais juste rebondir
24:47sur ce qu'a dit
24:48le député
24:48du Rassemblement National.
24:50D'abord,
24:50le dumping social
24:51dont il parle,
24:51ce qui serait donc
24:52les conséquences de l'immigration
24:53qui tireraient
24:54les salaires vers le bas.
24:55C'est la réalité
24:56du travail
24:57qui est des travails
24:57non déclarés
24:58ou du travail
24:59de gens qui n'ont pas de papier
25:00qui tirent
25:01les salaires vers le bas.
25:03Il y a
25:03toutes sortes
25:04d'études
25:05qui montrent
25:06en France
25:06comme ailleurs
25:07que dès qu'on régularise,
25:09dès qu'on permet aux gens
25:09d'avoir un contrat de travail,
25:11ça tire les salaires
25:12vers le haut.
25:12C'est donc
25:13une logique
25:13qui est une logique
25:14de visibilisation
25:15de l'immigration
25:16qui peut être utile
25:17à tous les Français
25:18et pas le contraire.
25:19Deuxième remarque,
25:20je voudrais vous poser
25:21la question.
25:22Sans les cotisations
25:23des travailleurs étrangers,
25:25à quel âge légal
25:27devrait-on partir
25:27à la retraite
25:28pour équilibrer le système ?
25:31Je n'ai pas la réponse.
25:32Ben voilà.
25:32Vous l'avez vous ?
25:33Ben oui.
25:3466, 67, 68 ans.
25:36Combien de temps
25:37va-t-on pouvoir maintenir
25:38le niveau de pension
25:39des retraités français
25:40si on a une politique
25:41qui stoppe l'immigration ?
25:43En fait,
25:43ce que ne disent pas
25:44les députés
25:45d'extrême droite,
25:46c'est que la conséquence
25:47immédiate d'une politique
25:48qui bloque l'immigration,
25:49ce sera la baisse
25:51des pensions
25:51des retraités.
25:52Ce sera l'allongement
25:53du nombre
25:55d'annuités nécessaires
25:56pour partir à la retraite.
25:57Pourquoi ne dit-on pas cela ?
25:59Je ne les entends pas là-dessus.
26:00Les conséquences sociales
26:01de l'immigration,
26:01c'est ça.
26:01Franck Addison va se faire
26:02un plaisir de vous répondre.
26:04Non mais enfin,
26:05on peut jouer
26:06Moi, je ne joue pas.
26:07Je vous donne
26:07des critères économiques.
26:08Je pourrais dire
26:09la même chose
26:09sur les naissances,
26:10du coup.
26:11Si demain,
26:12on faisait deux enfants
26:13ou deux enfants...
26:14C'est dans 20 ans
26:14qu'ils cotiseront les enfants.
26:16Ce n'est pas demain.
26:16Vous voulez être candidat
26:18en 2027.
26:19Comment dire ?
26:19Moi, je ne marcherai jamais
26:20au chantage de...
26:22Puisqu'ils sont là
26:23et qu'ils travaillent
26:24de manière illégale,
26:25il faut les régulariser.
26:25Je parle des gens
26:26qui travaillent là aujourd'hui.
26:28C'est que les gens
26:29n'entrent pas illégalement
26:31sur le territoire.
26:32Donc, à partir de là,
26:33ces gens ne devraient pas
26:34être là.
26:35Ils devraient entrer
26:36légalement sur le territoire.
26:37Et à partir de là,
26:38il y aurait un choix
26:39du gouvernement,
26:40de l'État français,
26:41de les faire entrer
26:43ou non.
26:44On a trois fois plus
26:45de naturalisation
26:46que dans les années 60,
26:47pendant les fameuses
26:4830 glorieuses.
26:49Est-ce qu'on a davantage
26:50de besoins de main-d'oeuvre
26:51que dans les 30 glorieuses ?
26:52Ça m'étonnerait beaucoup.
26:53Sinon, on n'aurait pas
26:54autant de chômage.
26:56C'est peut-être
26:56que les Français
26:57refusent de faire des travaux
26:58qu'ils sont acceptés.
26:58Est-ce qu'il y a...
27:00On a trois fois plus
27:01d'étrangers
27:02aujourd'hui sur le territoire français
27:03que dans les années 60 ?
27:05Alors, est-ce qu'on a ce besoin ?
27:06Non.
27:06Évidemment, économiquement,
27:07on n'en a pas besoin.
27:08Encore une fois,
27:09ce débat, il existe
27:11dans le pays.
27:12Ce débat sur l'immigration
27:13devrait avoir lieu.
27:15Vous avez un président
27:15de la République
27:16qui va s'exprimer
27:17le 13 mai.
27:17Il a dit
27:18des référendums surtout
27:20sauf sur l'immigration.
27:21Pas de bol.
27:22C'est justement le sujet
27:23dont les Français
27:23aimeraient débattre
27:24et surtout sur lesquels
27:25ils aimeraient qu'on prenne
27:26des décisions,
27:27qu'on agisse,
27:28qu'on décide.
27:29Voilà.
27:29Et décider dans le sens
27:31des Français,
27:32c'est décider
27:32de diminuer l'immigration
27:34de manière drastique.
27:35Charles Sapin,
27:36pour le point.
27:37En fait,
27:37ce qui est intéressant,
27:38c'est qu'on voit aussi
27:39la passion de ce débat
27:40alors que là,
27:41Bruno Retailleau
27:42ne fait pas
27:43un seul petit pourcent
27:44de ce qu'il aimerait faire.
27:46En fait,
27:47sa volonté de réforme
27:48sur l'immigration
27:49est contrariée.
27:51Pourquoi ?
27:51Parce que François Bayrou
27:52ne veut pas
27:53d'une nouvelle loi immigration
27:53parce qu'il a peur,
27:54a raison d'ailleurs,
27:56qu'elle ne trouve pas
27:57une majorité suffisante
27:57à l'Assemblée nationale
27:58pour passer.
27:59Ce qui fait que
28:00les ambitions
28:01de Bruno Retailleau
28:02qui sont d'ailleurs
28:03publiques,
28:04il l'a dit
28:04lors de plusieurs interviews,
28:06c'est revenir
28:07sur l'acquisition
28:08de nationalité,
28:09c'est-à-dire revenir
28:10sur l'automaticité
28:11du droit du seul,
28:12faire qu'à 18 ans,
28:13si vous remplissez
28:14les conditions
28:15du droit du seul,
28:15vous pouvez devenir français
28:16mais il faut d'abord
28:17le vouloir
28:18et en plus,
28:19il faudrait une vérification
28:20de bonne intégration
28:22à la société française
28:23et qu'il n'y ait pas
28:24un casier judiciaire
28:25particulièrement grave,
28:26ce qui n'est pas le cas
28:27aujourd'hui.
28:27Aujourd'hui,
28:28c'est automatique.
28:28Le droit du seul,
28:29vous avez 18 ans,
28:30vous êtes français,
28:31quand bien même,
28:32vous ne l'aurez pas demandé.
28:33Et ce qu'il voudrait
28:34aussi également
28:35pour revenir
28:35sur les naturalisations,
28:37dans les conditions
28:37de la naturalisation,
28:38il faut une durée
28:40de résidence de 5 ans
28:40alors que la moyenne
28:41dans les autres pays
28:41européens,
28:42c'est 10 ans.
28:43Ce qu'on voit,
28:44c'est qu'à droit constant,
28:46ces modifications
28:46sont impossibles.
28:48Donc,
28:49Bruno Retailleau,
28:50pour essayer de montrer
28:51qu'il fait quelque chose
28:52et qu'il a des petits résultats,
28:53bon,
28:53il touche finalement
28:56les boutons qu'il peut
28:57et on en est à une circulaire,
29:00c'est-à-dire une instruction
29:00au préfet
29:01et c'est vrai que parfois
29:02quand je vous entends
29:03ou que j'entends d'ailleurs
29:04d'autres personnes
29:04qui débattent,
29:05on a l'impression
29:06qu'il est en train
29:06de toucher à la Constitution.
29:07C'est alors que son action
29:10et ses ambitions,
29:11qu'il n'est pas encore
29:12en situation de,
29:13qu'il n'est pas aujourd'hui
29:14en situation de mettre en œuvre,
29:17visiblement,
29:18vu les différentes enquêtes
29:19d'opinion,
29:20sont en effet applaudies
29:21par les Français.
29:22On marque une nouvelle pause
29:23et on vous retrouve
29:24dans un instant
29:24pour continuer ce débat.
29:27On refait le monde
29:28avec Yves Calvi.
29:31Yves Calvi jusqu'à 20h.
29:33On refait le monde
29:34sur RTL.
29:36Nous allons partir au Canada
29:37maintenant
29:38pour retrouver
29:38notre correspondant sur place,
29:40Alexis Gaccombe.
29:40Bonsoir Alexis,
29:41merci de nous rejoindre.
29:42Depuis quelques années,
29:43obtenir la résidence permanente
29:45au Canada
29:45est devenue nettement
29:46plus complexe
29:47et l'immigration temporaire
29:48fait aussi face
29:49à des restrictions inédites.
29:50Expliquez-nous.
29:51Oui, en fait,
29:53jusqu'à l'année dernière,
29:54l'objectif de Justin Trudeau
29:55et du Canada,
29:56c'était d'accueillir
29:57500 000 nouveaux résidents
29:58permanents par an.
30:00Ça, c'était le double
30:01de son prédécesseur,
30:02le conservateur
30:02Stephen Harper
30:04et le pays
30:04a augmenté les seuils.
30:06On a reçu
30:07près de 485 000
30:09l'année dernière
30:09mais l'année dernière,
30:11Justin Trudeau
30:12a décidé de mettre
30:12un coup de barre
30:13dans le domaine.
30:14Donc,
30:15dès cette année,
30:16c'est près de 100 000
30:17de moins.
30:17Puis,
30:18le Canada compte réduire
30:19davantage
30:20dans les deux années
30:21qui viennent.
30:22En fait,
30:22la manière dont Ottawa
30:23le justifie,
30:24c'est parce que
30:25plusieurs régions
30:26manquent de logements.
30:27On voit ça
30:28dans le Grand Montréal
30:28où il y a des villes
30:29où c'est presque impossible
30:30de se loger
30:31quand on a une famille,
30:32une famille nombreuse.
30:33c'est encore plus dur.
30:34Les prix des logements
30:36ont beaucoup augmenté.
30:37À Toronto,
30:38à Vancouver également,
30:39les prix sont très élevés.
30:41Il y a des écoles aussi
30:41qui ont du mal
30:42à accueillir tout le monde.
30:44Bon,
30:44ça,
30:44ce n'est pas uniquement
30:45en raison
30:46de l'arrivée
30:47d'immigrants,
30:48c'est aussi un gros
30:49sous-investissement
30:50dans les écoles,
30:52la santé aussi,
30:53les logements.
30:54Disons que ça n'a pas aidé,
30:55ça a contribué
30:56à la crise.
30:57Et puis aussi,
30:58il y a une relation,
30:59c'est un État fédéral,
31:00le Canada.
31:00Donc,
31:00il y a une relation
31:01entre le gouvernement fédéral
31:03et les provinces.
31:05Donc,
31:05quand les provinces disent
31:06écoutez,
31:07on est un petit peu débordés
31:09par le nombre
31:10d'immigrants
31:11qui arrivent,
31:12alors généralement,
31:13les provinces poussent
31:14auprès d'Ottawa
31:15pour qu'ils changent
31:16un petit peu
31:17de point de vue
31:18sur la question.
31:18Donc,
31:18au Québec,
31:20c'était typiquement ça.
31:21Ils demandaient à Ottawa
31:22d'arrêter
31:22de laisser entrer
31:23tant d'immigrants.
31:24Ils pressaient
31:24le gouvernement d'agir.
31:26Les conservateurs aussi,
31:27vous avez vu l'élection
31:28il n'y a pas longtemps,
31:29ils ont failli être élus
31:30la semaine dernière.
31:31Ils poussaient eux aussi
31:32pour une baisse
31:33de l'immigration.
31:34Finalement,
31:35c'est les libéraux
31:35qui sont passés.
31:36Et le nouveau Premier ministre,
31:38Mark Carney,
31:39sur la même ligne
31:39finalement que Justin Trudeau.
31:41le Trudeau,
31:42disons,
31:43des dernières années,
31:44il veut freiner
31:45l'arrivée d'immigrants.
31:46En quelques mots,
31:47la naturalisation
31:47est plus difficile ?
31:49La naturalisation
31:50est,
31:51disons,
31:52l'étape vraiment
31:53la plus difficile,
31:54c'est la résidence permanente.
31:56Oui.
31:56Parce qu'une fois
31:57qu'on a ce statut,
31:58il faut avoir vécu
31:59trois ans au Canada
32:00au cours des cinq années
32:01qui précèdent la demande.
32:02Donc,
32:02il faut compter
32:03chaque jour exact
32:04de présence,
32:04chaque sortie de territoire.
32:05Donc,
32:05ça,
32:06c'est un peu fastidieux.
32:07pour être naturalisé,
32:08il faut payer
32:09plus de 400 euros.
32:10Ça,
32:10ça a doublé
32:11dans les dix dernières années.
32:12Il faut aussi passer
32:13un petit test
32:14de connaissances
32:15sur le Canada.
32:15On pose des questions
32:16sur les institutions,
32:18par exemple,
32:18sur l'histoire du pays,
32:19les symboles.
32:20On doit aussi prouver
32:21un niveau de langue
32:21dans l'une des deux
32:23langues officielles,
32:23donc l'anglais
32:24ou le français.
32:25Et les délais
32:26sont assez longs.
32:28Oui,
32:28il faut prouver
32:29qu'on a un diplôme
32:30en français,
32:31par exemple.
32:31Les délais sont assez longs
32:33et après,
32:33on est naturalisé.
32:35Merci beaucoup
32:36de ces précisions
32:36sur ce qui se passe
32:37aujourd'hui au Canada,
32:39Alexis Gacon.
32:39On sait qu'il y a des pays,
32:40on vient de citer le Canada,
32:42comme les Etats-Unis,
32:43l'Australie,
32:44où c'est extrêmement compliqué
32:45d'obtenir déjà
32:45un visa pour le travail,
32:47encore pour la nationalité.
32:49Est-ce que la France,
32:50et beaucoup de Français
32:51l'expriment comme ça,
32:52en tout cas,
32:52dans les enquêtes d'opinion,
32:54n'est pas trop généreuse
32:55depuis le début ?
32:56Est-ce que ce sont
32:56des questions
32:56que vous vous posez
32:57de temps à autre ?
32:58Pablo Piovivien ?
32:59C'est des questions historiques.
33:01Je veux dire,
33:01la position du Canada
33:03sur une carte,
33:05vous voyez bien
33:06qu'elle n'est pas soumise
33:06exactement au même flux migratoire,
33:09au même dynamique migratoire
33:10que la France.
33:11Et ça vaut pour l'Australie.
33:13En revanche,
33:13les Etats-Unis,
33:14eux,
33:14ils ont une frontière
33:15qui est largement traversée
33:19par des gens
33:19qui arrivent
33:19de l'Amérique du Sud.
33:21Donc,
33:21c'est un tout petit peu plus
33:22à comparer
33:23que le Canada.
33:24Encore une fois,
33:25le Canada,
33:26si vous mettez des gens
33:27au portique,
33:29à l'aéroport,
33:29vous contrôlez à peu près
33:30tout ce qui rentre
33:31et ce qui sort du pays.
33:33Le problème,
33:34ce n'est pas l'immigration
33:35qui vient des Etats-Unis.
33:36Et après,
33:37nous,
33:37on a des histoires.
33:38On a une histoire.
33:39L'histoire de la France,
33:39je l'ai dit tout à l'heure,
33:40c'est l'histoire de la République française.
33:43C'est une histoire
33:44de migration.
33:45C'est une histoire
33:46de révolutionnaires républicains
33:49qui se sont dit
33:50venez,
33:50venez en France
33:51si vous adhérez
33:52au projet républicain.
33:53Et venez,
33:53on va faire ensemble.
33:54Et venez,
33:55on va vivre
33:55sur un même territoire ensemble.
33:56Et d'ailleurs,
33:57le Canada,
33:57c'est intéressant
33:58ce qu'a dit
33:58votre reporter.
34:00Il a dit,
34:01il y a la question
34:02de comment est-ce qu'on vit
34:03sur le territoire ?
34:04On n'est pas obligé
34:04de vivre
34:05avec des papiers français,
34:07avec la citoyenneté française.
34:08On peut vivre
34:09avec une carte de résident,
34:11par exemple,
34:12sur le territoire canadien.
34:15Le seul problème,
34:16c'est que nous,
34:16comme je l'ai dit tout à l'heure,
34:17Bruno Retailleau,
34:17il s'attaque à tout.
34:18Il s'attaque à tout.
34:19C'est-à-dire qu'on ne peut plus résider,
34:20en gros,
34:20quand on est étranger
34:21ou quand on veut devenir français,
34:22on ne peut plus résider
34:23sur le territoire français
34:24sans que la vie
34:24devienne épouvantable.
34:26Et c'est au nom
34:26de notre humanité commune,
34:28je pense,
34:28qui a été longtemps portée
34:30par la France,
34:32qu'on doit absolument revenir
34:33sur ce qu'il est en train
34:34de faire Bruno Retailleau.
34:35Ravi Franck Alizio,
34:35j'ai 30 secondes à vous donner.
34:37Le Canada est tout simplement
34:38pragmatique.
34:39Et vous avez bien remarqué,
34:41ce n'est pas la droite
34:41qui a gagné
34:42les dernières élections au Canada,
34:43c'est la gauche.
34:44On va dire la gauche macroniste.
34:45Trudeau,
34:46c'est le ventre ami de Macron.
34:47Ils sont pragmatiques
34:48et donc ils se sont adaptés
34:49à la réalité aujourd'hui
34:51des flux migratoires.
34:52Il y a un autre pays
34:52plus proche de nous,
34:54la Suède.
34:54La Suède,
34:55pendant des années,
34:55a été un pays laxiste
34:57en matière d'immigration,
34:58bisounours,
34:59c'était welcome,
35:00tout le monde est bienvenu.
35:02Eh bien,
35:02ils se sont rendus compte
35:03de leur erreur
35:03et aujourd'hui,
35:04c'est encore une fois la gauche,
35:05c'est la gauche,
35:06les centristes et les verts.
35:08J'allais dire,
35:09ça avait presque rêvé.
35:10Ils sont pragmatiques
35:11et qui donc
35:12serrent la vie
35:13sans matière d'immigration.
35:14C'est s'adapter
35:15à la réalité,
35:15vous voyez.
35:16C'est s'adapter à la réalité.
35:18Madame Mélanie
35:18vient d'autoriser
35:19450 000 permis de travail
35:21à des immigrés
35:22à la demande du patronat italien.
35:23C'est l'ami de Madame Le Pen.
35:25Donc, vous voyez.
35:25Et ce sera la dernière intervention
35:27dans cette émission.
35:28Merci infiniment
35:28les uns et les autres
35:29de nous avoir,
35:30d'abord d'être venus
35:31dans cette émission
35:32et vous de nous écouter.
35:33Dans un instant,
35:33vous retrouvez Faustine Bollard
35:34pour son émission Héro.
35:35Bonsoir Faustine,
35:36qui est votre invitée ?
35:37Bonsoir à tous.
35:37Ce soir,
35:38je vous propose dans Héro
35:38de faire la connaissance
35:39de deux héroïnes.
35:40Elles s'appellent
35:41Emma et Marie
35:42et elles forment
35:43un couple fusionnel
35:44depuis 40 ans
35:45à une petite différence.
35:47Près c'est qu'avant,
35:48Emma était Emmanuel,
35:50un homme.
35:50Oui, ce couple a surmonté
35:52une transition de genre
35:54et elles vont nous raconter
35:55comment à deux,
35:57elles s'aiment
35:57et elles ont surmonté
35:58cette épreuve de vie
35:59avec amour,
36:00bienveillance et tolérance.
36:02A tout de suite
36:02dans Héro Yves.
36:03RTL, il est 20h.
36:04et il est 20h.

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