Avec Didier Raoult
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00:00« Les Français parlent au français. Je n'aime pas la blanquette de veau. Je n'aime pas la blanquette de veau. »
00:10Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:13Là, évidemment, il ne s'agit pas de la blanquette de veau. Non, non, mais il s'agit d'un livre, d'un livre qui a fait sensation et scandale aux États-Unis l'année dernière et qui vient de paraître en français.
00:25Et il s'appelle « Pfizer Papers ». Vous allez me dire que c'est un titre américain, oui, mais vous savez, ça rappelle toutes les révélations, notamment les « Pentagon Papers », etc., sur un certain nombre de faits cachés qui avaient fait effectivement scandale les sensations aux États-Unis et ailleurs.
00:41Et c'est dû à Naomi Wolf. Naomi Wolf est essayiste américaine. Elle s'est appuyée sur une enquête très approfondie sur les documents internes de Pfizer.
00:53Et elle dit, alors évidemment, c'est la responsabilité de Naomi Wolf, enfin, elle le dit, elle dit « Ce qui s'est passé avec Pfizer, c'est le plus grand crime contre l'humanité de l'Histoire ».
01:04On verra, évidemment, en lisant le livre, si cela est vrai ou pas.
01:09Mais elle raconte, effectivement, les vaccins, la relativité des vaccins, le déluge d'effets indésirables, les lésions cardiaques chez les adolescents, la biodistribution toxique, etc.
01:23Et les protocoles d'essai, comment se sont passés les protocoles d'essai, sans parler, évidemment, des SMS, fameux SMS qu'on ne connaît toujours pas entre la présidente de la Commission européenne,
01:35Ursula von der Leyen, et le PDG de Pfizer, Albert Bourla.
01:39Tout cela, un déluge d'informations qu'il appartiendra à chacun de juger, en tout cas de prendre connaissance.
01:49– Bonjour Didier Raoult. – Bonjour.
01:52– On ne va pas vous présenter, microbiologiste, auteur de Homo, le plus récent, c'était Homo Chaoticus,
01:59et le prochain, et le prochain dans 15 jours, c'est les Cold Case de l'Histoire, toujours aux éditions Michel Laffont.
02:05On va d'ailleurs vous recevoir à ce propos.
02:07Mais là, c'est que j'ai été, non pas étonné, mais j'ai vu préface de Didier Raoult.
02:12Pourquoi avez-vous éprouvé le besoin de préfacer ce livre très controversé, très intéressant,
02:18mais très controversé ?
02:20– Parce qu'on me l'a demandé.
02:22– C'est une raison, mais vous avez donc trouvé le bouquin intéressant, sinon vous ne l'auriez pas fait.
02:28– Je trouve intéressant, si vous voulez, je suis, j'ai été dans cette période un peu effaré,
02:38si vous voulez, de devoir se mettre en place la dictature de l'information.
02:44On avait une vraie dictature.
02:46– De l'information ou de la déformation ?
02:48– Appelez ça comme vous voulez.
02:50Moi, je ne crois pas vraiment que les journaux fassent de l'information.
02:53– Oui, d'accord.
02:54– C'est le terme consacré par l'usage.
02:56– C'est la catégorie, oui, d'accord.
02:58– Vous savez, les termes, vous savez, dans notre génération, ça s'interprète avec prudence.
03:03Donc si vous voulez, aussi bien la presse scientifique, qui a menti de manière inouïe, qui a inventé maintenant un nouveau truc dont j'ai subi à peu près tous les avatars de cette stratégie.
03:17Maintenant, c'est la rétraction des papiers en disant, vous savez, vous n'avez pas suivi nos règles en termes éthiques.
03:24Donc on essaie de faire croire que vous avez fraudé parce qu'ils ne sont pas d'accord avec le fait que vous n'avez pas demandé.
03:30Le dernier que j'ai reçu ce matin, c'était, on n'a pas demandé au comité d'éthique pour tester des poux.
03:35– Oui, mais les poux, ce n'est pas des humains, vous voyez.
03:37C'est assez, non, ce qui est utilisé, et du coup, ça noie, si vous voulez, la rétraction du plus gros scandale de publication de ces dix dernières années,
03:46qui est le Lancet Gate, qui est noyé au milieu de milliers de rétractions qui n'ont strictement aucun sens,
03:52sauf une interprétation, et donc récemment, d'ailleurs, un sénateur a posé la question au ministre,
03:57savoir est-ce que vous trouvez normal que le groupe Nature, qui reçoit des financements institutionnels de l'État français,
04:03déclare qu'il n'a rien à foutre de la loi française, et qu'il considère que ces lois d'éthique sont supérieures à celles de la loi française,
04:11et que donc il peut rétracter des papiers qui sont en parfait accord avec la loi française.
04:15Donc on est arrivé à un truc, c'est quoi que vous pensiez, nous avons raison.
04:20– Ah oui, c'est ça.
04:20– Et donc il y a un mélange, et donc toute cette histoire ne peut se comprendre que si on remonte un peu en avant.
04:27Moi, je l'ai dit plusieurs fois, j'avais écrit au conseil de Bill Gates que je connaissais,
04:31que Bill Gates devenait cinglé, qu'en 2017, il disait « on peut faire un vaccin en trois mois ».
04:36Maintenant, il dit « il faudrait le faire en un mois et demi ».
04:39C'est-à-dire qu'il s'occupe de choses qu'il ne comprend pas, vous savez, c'est pas un jeu vidéo, la médecine.
04:44Pour pouvoir voir des effets secondaires, vous pouvez pas voir ça en trois mois, c'est pas possible.
04:50Il faut deux ans.
04:52– Minimum.
04:52– D'accord, pas possible. Donc à partir du moment où vous partez, d'abord, vous amplifiez une chose monstrueusement,
04:59plutôt que d'examiner, c'est-à-dire de prendre la mesure réelle du risque, qui risque quoi, qu'est-ce qu'on doit faire,
05:05comment se présentent les malades, est-ce qu'il faut leur donner de l'oxygène, est-ce qu'il faut leur donner des anticoagulants,
05:11ce que personne ne regardait, t'es les seuls à regarder ça, comment on met en place les tests,
05:15qu'est-ce qu'on peut utiliser comme molécule qui existe déjà.
05:17Voilà, tout ça, c'est de la médecine. Au lieu de ça, on joue aux jeux vidéo en disant, voilà, c'est une catastrophe,
05:23c'est la prochaine guerre mondiale, ça tue plus que tout ce que vous voulez,
05:26il faut trouver n'importe quelle solution tout de suite, les médicaments ne marcheront jamais,
05:30il faut juste mettre des milliards pour avoir un vaccin qu'on va expédier en trois mois.
05:34Et bien entendu, comme ça, ça ne peut pas marcher, parce que les humains ne sont pas des jouets électroniques, si vous voulez.
05:41– Des playmobiles.
05:42– On se rend compte que les virus ne vous obéissent pas, ils changent, ils font un peu ce qu'ils veulent,
05:46ils vont, ils viennent, en France, personne ne veut en parler, mais enfin, l'épidémie la plus grave est sortie
05:52de l'élevage de visons d'Eure-et-Loire, c'est ça qui a le plus tué, c'est pas ce qui est venu du Han.
05:58Mais ça, la France ne s'était pas du tout préoccupée de ces élevages de visons,
06:04alors qu'on savait en Hollande et au Danemark qu'il y avait des dizaines de cas qui venaient des élevages.
06:08Donc tout ça n'est pas sérieux, c'est devenu un jeu vidéo qui est lié à la puissance du monde digital,
06:15je rappelle ça, la version de Baudrillard qui a donné Matrix, on est dans Matrix.
06:20On est dans lequel un monde qui n'existe pas, et donc qui répète, répète, répète,
06:25et les gens finissent par croire plus le monde digital que le monde de la réalité.
06:30Sauf à Marseille, par exemple.
06:32Moi, à Marseille, les gens sont aussi dérés, quand je me balade dans la rue,
06:34tout le monde me salit, me dit merci, si vous voulez.
06:36Alors il y avait un journaliste du Washington Post qui était venu pour faire une enquête,
06:42et il disait je suis tiré parce que l'administration me disait une chose,
06:44mais les gens dans le bus, dans le truc, ils me disent sous tradu, c'est merveilleux.
06:51Donc vous voyez, la réalité, la différence entre la réalité et l'hyper-réalité de Baudrillard, c'est ça.
06:57Et donc, si vous confiez à des dingues qui ne connaissent que les jeux vidéo,
07:02la gestion de la pandémie, que vous associez, que l'OMS n'est plus qu'une histoire de politique et de pognon,
07:08et que ce qui est important, c'est qu'il y en a un qui soit ici.
07:11Comme on fait dans les castings, si vous voulez, actuels, il en faut de toutes les couleurs,
07:15de tous les genres, de tous les trucs, peu importe leurs compétences, on s'en fout.
07:18Il faut qu'on donne l'impression qu'on écoute tout le monde,
07:21et en réalité, ceux qui sont les marionnettes devant sont des marionnettes
07:27dont tirent les ficelles les puissances financières les plus grandes du monde.
07:32Donc la réalité est comme ça, mais comme on ne peut pas empêcher les humains de s'exprimer,
07:37il arrive des chemins de traverse, les podcasts, par exemple,
07:41vous avez vu aux États-Unis, la puissance des podcasts est extraordinaire.
07:44– Oui, très forte.
07:44– Tucker Carlson…
07:47– Joe Rogan et autres, oui.
07:48– C'est inouï, ici ça se développe aussi, les radios parallèles,
07:53et puis ce qui m'a beaucoup frappé, parce que je ne croyais pas
07:56que ça serait un nouveau mode d'information, ce sont les livres.
08:00Les gens écrivent, et on n'a pas réussi à censurer les livres.
08:03Et donc il y a une quantité d'informations dans les livres, pas encore.
08:08Il y a une quantité d'informations dans les livres qui est absolument exceptionnelle,
08:11qui est extraordinaire, et puis heureusement, aux États-Unis,
08:14ils ont fait sauter pour l'instant, tant que l'Europe ou tous les fous ici
08:17qui veulent contrôler, même notre manière de penser,
08:20n'arrivent pas à recontrôler Facebook et Twitter,
08:23eh bien il n'y aura plus les fact-checkers qui sont,
08:26c'est le zéro et l'infini, c'est le contrôle de la pravda,
08:30c'est le contrôle de la vérité.
08:32– Donc ce que vous disiez, Didier Aout,
08:35ce narratif-là, il est raconté effectivement dans ce livre,
08:38mais ce qui est extraordinaire, c'est que vous avez vécu,
08:41ce qu'on a tous vécu, c'est l'abîme, la différence abyssale
08:47entre le réel et ce narratif, alors pour des raisons économiques,
08:51pour des raisons effectivement de doxa, etc.
08:54C'est vrai que l'affaire du Covid a été une histoire incroyable,
08:57vous parlez de lancette, mais il y a eu dix autres lancettes,
09:01mais ce qui est étonnant, c'est qu'en même temps,
09:04la réalité finit par passer,
09:05l'information véritable finit par passer quand même.
09:08– Oui, mais vous savez, comme les récits de la Colima,
09:12on finit par décrire ce qu'était le paradis de Staline quand même.
09:16À la fin, on le sait quand même, si vous voulez.
09:18Donc tout ça finit par sortir, émerger,
09:21si vous voulez, pour ceux qui veulent bien le lire et le savoir.
09:24Je ne sais pas si les gens seront capables
09:26de faire face à une situation aussi stupide que celle-là,
09:30s'ils seront capables de revenir, vous savez,
09:32j'écrivais ça en 2002,
09:34qu'il fallait avoir des centres de diagnostic et de traitement,
09:38si on craignait les épidémies,
09:39et pas de pousser des hurlements en disant
09:41un vaccin, un vaccin, un vaccin en trois mois.
09:43Donc si vous voulez, c'était la différence entre un praticien,
09:46je crois que j'étais le praticien le plus expérimenté de ce pays
09:48dans le domaine des maladies infectieuses,
09:50et un type qui avait fait fortune dans Microsoft.
09:53Vous voyez, on ne fait pas le même métier.
09:55D'ailleurs, moi, je n'ai pas fait fortune,
09:57j'ai fait que perdre de l'argent dans ce truc-là.
09:59Vous voyez, j'ai tout perdu.
10:00J'ai perdu une quantité de sources financières,
10:06c'est vrai, parce que j'étais puni tout le temps.
10:08Mais c'est comme ça, c'est la vie.
10:11Vous avez gagné l'amitié et l'estime de beaucoup,
10:14beaucoup de monde, quand même, dit Raoult,
10:16et vous le savez.
10:17Mais dites-moi aujourd'hui,
10:18parce que moi, ce qui m'a frappé quand même quelque chose,
10:21j'ai retrouvé, et vous le savez comme moi,
10:23mais ça m'a frappé quand même, au niveau bon sens.
10:27J'ai retrouvé la liste des milliards,
10:30enfin les milliards de dollars
10:32qu'a dû payer Pfizer avant le Covid,
10:34depuis des années et des années,
10:36pour ses tromperies,
10:41alors je ne veux pas accuser Pfizer dans son ensemble,
10:43il y a peut-être d'autres laboratoires,
10:45enfin, toutes ces listes incroyables,
10:47je cite par exemple,
10:49passif judiciaire de Pfizer,
10:51uniquement amendes supérieures à 30 millions de dollars.
10:55Depuis l'an 2000,
10:57il y a un total,
10:59je veux dire amendes supérieures à 30 millions de dollars,
11:02délivrées par les autorités américaines,
11:04les délais de justice.
11:06Ils ont payé 6,17 milliards de dollars d'amendes
11:11entre 2000 et 2019.
11:13Et malgré ça,
11:15tout va bien,
11:16tout continue dans le meilleur des mondes.
11:18Non mais, globalement,
11:20ils s'en fichent.
11:22Globalement, il y a deux choses
11:23qu'il faut comprendre.
11:24La première,
11:25si vous regardez les deux dernières années,
11:27les deux premières années du vaccin Pfizer,
11:29c'est 220 milliards.
11:31220 milliards, d'accord.
11:32Vous pouvez bien leur mettre 6 milliards d'amendes,
11:33ils s'en foutent.
11:35Deuxièmement,
11:35personne ne va en prison.
11:37Troisièmement,
11:37il y a une loi qui a été faite en 2005
11:39qui protège les gens qui font les vaccins
11:42de toutes les poursuites.
11:43Vous faites un vaccin,
11:44vous ne pouvez pas être poursuiti.
11:45Ah bon ?
11:46D'accord.
11:47Ah bon, c'est comme ça,
11:48aux Etats-Unis, il s'entend pas.
11:49Aux Etats-Unis, oui.
11:49C'est pas mal, oui.
11:50D'accord.
11:51AstraZeneca,
11:52ils ont arrêté au moment
11:54où un de vos collègues disait
11:55tous les vaccins sont merveilleux
11:56et un ministre disait
11:57il n'y a pas d'accident.
11:57Ils ont arrêté
11:58parce qu'en Angleterre,
11:59ils les attaquent en revanche
12:00et là,
12:01ils ont voulu arrêter
12:02parce que ça coûtait trop cher
12:03AstraZeneca.
12:04Vous voyez,
12:04c'était trop clair.
12:04Donc, globalement,
12:08l'Oxycontin,
12:09on a estimé que c'était 500 000 morts.
12:12On ne sait pas comment va passer un jour
12:14l'idée que les gens qui dirigent ça,
12:17ce ne sont pas des bienfaiteurs,
12:18mais pas plus que Bill Gates.
12:20Bill Gates, il a doublé sa fortune
12:21depuis qu'il fait de la philanthropie.
12:23La philanthropie comme ça,
12:24je reconnais que je l'admire
12:26pour sa manière de gagner de l'argent
12:27avec tout.
12:28Moi, je ne sais pas le faire.
12:29J'ai gagné mon salaire un peu à côté
12:31de manière minimale.
12:33Je ne sais pas,
12:33je ne veux pas devenir milliardaire.
12:35C'est un autre métier.
12:36Vous voyez donc,
12:36mais lui,
12:37il devrait laisser le métier
12:37de faire le docteur au docteur
12:39et puis de continuer
12:40à faire les milliards
12:41en roulant les gens dans la farine
12:43et le fisc américain
12:44en faisant croire
12:44qu'il fait de la philanthropie.
12:45C'est son problème.
12:46On a un vrai problème,
12:48c'est qu'il y a une intox
12:50qui fait croire
12:51que l'industrie pharmaceutique
12:53fait ça pour nous
12:55et elle fait ça
12:56pour gagner de l'argent.
12:57Donc, le jour,
12:58vous n'avez qu'à analyser
12:59le CV du patron,
13:01de Pfizer,
13:01de celui de Merck,
13:03si vous analysez le PV,
13:05pareil,
13:05du patron de Elsevier
13:07ou de Nature,
13:08vous comprendrez
13:09que ces gens
13:09ne sont pas des bienfaiteurs,
13:11c'est les fricards.
13:12Et ils sont jugés
13:12sur des résultats à six mois.
13:14Donc, il ne faut pas rêver.
13:16Donc, au bout d'un moment,
13:18il faut savoir
13:19quel est le métier
13:20de qui dedans.
13:21Moi, je me suis retrouvé sidéré
13:23d'être, moi,
13:23le méchant.
13:24Je ne fais que soigner.
13:25Jamais personne
13:26n'a porté plainte contre moi
13:28parce que je l'ai mal soigné.
13:29Jamais personne n'est mort
13:30parce que je l'avais mal soigné.
13:31Ça n'est pas arrivé
13:32en près de 50 ans
13:35de pratique médicale.
13:37D'accord ?
13:38Dites...
13:39Et il y a des gens,
13:40si c'est Merck,
13:41avec le Vioxx,
13:4250 000 morts,
13:43si c'est l'Oxycontin,
13:44pour la première fois
13:45aux États-Unis,
13:46il va se passer
13:46quelque chose de remarquable.
13:47l'Oxycontin a été condamné
13:49à 6 milliards
13:50de dédommagements
13:52pour la plainte
13:54des gens
13:54à qui on a fait croire
13:55que l'Oxycontin
13:56n'était pas addictif.
13:57En réalité,
13:58de 7 jours d'Oxycontin,
13:59vous êtes drogué
14:00à la morphine
14:01et vous avez une addiction.
14:02D'accord ?
14:03Il y a eu 500 000 morts
14:04avec ça.
14:04Et donc,
14:05ils ont fait
14:06un arrangement
14:07à 6 milliards
14:07et pour une fois,
14:08pour la première fois,
14:10la Cour suprême
14:10a refusé l'arrangement
14:11parce qu'il n'y avait
14:12pas de peine de prison.
14:14Ah oui.
14:14parce qu'ils ont corrompu
14:15tout le monde médical
14:18des médecins de la douleur,
14:19tout le monde entier
14:20a reçu de l'argent,
14:22a eu des congrès organisés
14:23comme avec les médicaments
14:25du sida
14:25qui ont fait guilléade,
14:27si vous voulez,
14:28comme avec...
14:28Guilléade, oui.
14:29Il y a un niveau,
14:31nous avons accepté
14:32un niveau de corruption
14:33avec l'industrie pharmaceutique
14:34en disant
14:35c'est bon tout ça,
14:36qui est un des éléments majeurs.
14:39Mais je suis content
14:39parce que Kennedy
14:40a décidé de commencer
14:41à faire la lutte contre ça.
14:42Ah oui, oui.
14:43Il commence à attaquer
14:44le New England,
14:45il commence à attaquer
14:45l'industrie pharmaceutique,
14:46c'est bien,
14:47il faut bien que quelqu'un
14:47s'en occupe un moment.
14:49Est-ce que vous pensez
14:50qu'en France,
14:50on risque d'avoir
14:51quelqu'un qui s'en occupe
14:53comme le ferait
14:54Kennedy,
14:55Robert Kennedy Jr.
14:56aux Etats-Unis ?
14:57Vous savez,
14:58je ne prédis jamais rien du tout,
14:59mais vous savez,
15:00la France n'a plus de politique
15:01depuis bien longtemps,
15:02elle a l'habitude
15:03de suivre les Etats-Unis,
15:04elle la suivra probablement
15:04pour ça aussi,
15:05en tout cas,
15:05on peut l'espérer,
15:06quand ils font des choses
15:07intelligentes,
15:08on peut espérer
15:08et qu'ils les suivent.
15:09Quand ils font des bêtises,
15:10ils les suivent.
15:11Alors quand ils font
15:12des choses intelligentes,
15:13ils les suivent pour du positif.
15:15Merci Didier Raoult,
15:16on se retrouvera
15:18d'ici 15 jours
15:19pour Cold Case,
15:20alors les Cold Case
15:22de l'histoire,
15:23c'est vraiment très intéressant,
15:25les grands mystères,
15:26de la microbiologie notamment,
15:28et puis on peut se dire
15:29que quand même,
15:29on aimerait bien
15:30peut-être qu'il y ait
15:32un tout petit peu
15:33moins de corruption
15:34dans ce monde
15:34de la santé,
15:36parce qu'effectivement,
15:38il y a des vies
15:38qui sont enjeuées,
15:41vous avez cité
15:42un certain nombre
15:42de morts,
15:44de centaines,
15:45de milliers de morts,
15:46il est temps peut-être
15:47que ça diminue,
15:48sinon ça s'arrête.
15:49Merci beaucoup.
15:51Merci.