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00:00Alors, je ne sais pas s'ils veulent ou s'ils ne veulent pas, mais vous vous rappelez qu'il y a eu le drame de Crépole, on ne va pas la rappeler, on en a parlé beaucoup ici,
00:08cette histoire terrible de ce Thomas qui a été assassiné à l'arme blanche, vraiment par des gens qui avaient envie, je ne sais pas s'ils avaient envie de faire la fête, de troubler la fête, il faut quand même savoir.
00:19Et il y a eu un livre fait par trois auteurs, trois journalistes, qui s'appelle Une nuit blanche, donc sur le drame de Crépole.
00:25Et alors, sur la 5, on en a déjà parlé, et bien voici ce qu'il disait à propos de l'accusation, des gens ont évoqué le racisme anti-blanc, voici ce qu'il disait dans un premier temps.
00:38Le racisme anti-blanc, c'est un concept qui vient de l'extrême droite, qui fait appel à des notions de submersion migratoire et où les blancs ne pourraient plus vivre tranquillement dans leur pays.
00:51En jurisprudence, devant les tribunaux, le racisme anti-blanc, ça n'existe pas.
00:56Le racisme anti-blanc, ça n'existe pas, et oui, oui, c'est un concept, etc., et il disait, mais non, non, non, c'était, voilà, d'une bande de jeunes qui avaient envie de faire la fête,
01:04mais on leur a dit, mais attendez, ils venaient avec des couteaux, bah oui, oui, bah voilà, ils venaient avec des couteaux, mais c'est pas pour ça qu'ils avaient envie de faire une risque.
01:11Et alors, devant la réaction qui a eu, une réaction très, très forte, effectivement, en disant, mais attendez, vous dites quoi, là ?
01:18Eh bien, les journalistes d'une autre émission, quelques jours après, ont passé à, ont viré, non pas à 180 degrés, mais disons à 90 degrés, à écouter ce qu'ils disaient, donc quelques jours plus tard.
01:33Et il a été dit immédiatement que des jeunes s'étaient armés, étaient partis du quartier de la Monnaie pour aller tuer du blanc.
01:40Quand on observe les faits, et nous, c'est ce qu'on essaie de faire en tant que journaliste, c'est de faire le récit le plus minutieux possible.
01:47C'est qu'on voit que ces jeunes, pour la plupart, ont participé à la soirée, qu'il y a eu une altercation à l'intérieur du bal, qu'ensuite des insultes racistes ont été échangées des deux côtés.
02:00On n'a jamais nié, et je tiens de souligner ce soir qu'il y a eu des insultes anti-blancs ou anti-français qui ont été prononcées.
02:08Les enquêteurs en recensent un certain nombre. Et d'ailleurs, dans notre livre, on fait un chapitre dédié à cette question.
02:15En revanche, ce qui est sûr, c'est qu'il y a eu des insultes des deux côtés.
02:18Et encore une fois, le directeur général de la Gendarmerie nationale lui-même avait dit que ça avait pu être des insultes échangées sur le moment,
02:26mais ça n'en constitue pas forcément le mobile du crime. En tout cas, à l'heure où on vous parle, les magistrats ne l'ont pas qualifié comme tel.
02:33À l'heure où on vous parle, vous voyez le changement ?
02:36Alors au début, racisme anti-blanc, mais non, ça n'existe pas, il n'y a pas de racisme anti-blanc, c'est un concept, etc.
02:41Et là, ah oui, oui, c'est vrai qu'il y a eu des insultes des deux côtés, des insultes racistes, y compris des insultes racistes anti-blancs,
02:50ont été proférées, alors qu'ils ne disaient pas du tout ça sur la 5 à 7 à vous.
02:57Non, non, c'était autre chose, c'est un autre, alors effectivement, un changement de langage.
03:02Et puis, ils ajoutent, oui, à l'heure où on vous parle, on ne sait pas encore, l'enquête n'est pas finie, etc.
03:08Et ils avaient dit, d'ailleurs, dès le départ, parce que ça, les armes, en tout cas, s'il y avait des paroles des deux côtés ou des insultes des côtés,
03:14les armes n'étaient que d'un côté, les couteaux n'étaient que d'un côté, du côté des gens qui sont venus de Romance sur Isère, à Crépole, pour faire ce qu'ils ont fait.
03:23Alors, quand même, c'est quoi le journalisme ? Le journalisme, c'est quand même de prendre le temps,
03:28et je connais deux de ces journalistes qui ne sont pas de mauvais journalistes,
03:31mais prenez le temps et essayez de ne pas faire que votre idéologie, quand même, colore, je dirais, de façon irrémédiable, le réel.
03:40Parce que le réel, il frappe à la porte, et à un moment donné, il s'institue.
03:43Et vous pouvez faire ce que vous voulez, fermer les portes, fermer les fenêtres, mais voilà, la dure réalité est là.
03:49Et franchement, cette espèce de changement de langage, forcée par les réactions qu'il y a eu,
03:56de la part de gens qui écrivent un livre sur ce drame, sur ce drame horrible,
04:02et bien, encore une fois, on dit ça, on a dit pour certains députés, prenez le temps de réfléchir,
04:08et surtout, n'oubliez jamais ce que disait M. Albert Londres.
04:13Qu'est-ce qu'il disait Albert Londres ? Le journalisme, c'est d'abord porter la plume dans la plaie,
04:18encore faut-il que la plume soit bien affûtée, et que ce soit non pas un porte-plume, mais un instrument du réel.
04:27Voilà, à bon entendeur, salut.