Retrouvez le replay de l'E-Prix de Monaco (7e manche) du 04/05/2025.
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00:00...
00:00Très bon dimanche à vous, soyez les bienvenus.
00:13On vous accueille toujours à Monaco.
00:14La météo qui a radicalement changé par rapport à hier.
00:17Le soleil a laissé place aux nuages et à la pluie.
00:20Et évidemment que ça va tout changer pour le deuxième Ipris de ce week-end.
00:23On s'en est déjà rendu compte lors de la séance de Calife.
00:26On va avoir les images fortes dans quelques instants.
00:27Mais ça change évidemment tous les formuleux troisième génération.
00:33Paul Petit, Hamza Rahmani qui ont montré qu'elles étaient plus performantes, plus rapides.
00:38Et du coup quand il pleut et qu'on est à Monaco, la stabilité va être difficile à trouver.
00:43On s'attend à un Ipris extrêmement mouvementé Paul.
00:46Oui tout à fait.
00:46On a déjà pu apprécier ce matin la difficulté pour les pilotes de rester en piste.
00:50C'était un petit peu de la survie.
00:52Dans la survie, le meilleur c'est toujours un petit peu le même cette année.
00:55Mais ça va être très très ouvert derrière et dans ces conditions-là, il va se passer beaucoup de choses.
00:58Oliver Hollande qui a signé la pôle, on va le voir dans quelques instants.
01:01Il survit aux côtés de Paul Petit.
01:02Hamza Rahmani, ça va pas trop difficile ?
01:05Non, il me régale honnêtement.
01:07Les expertises sont présentes et c'est le plus important.
01:10À l'antenne, il est bien.
01:11En antenne, c'est autre chose.
01:14Paul Petit.
01:15Mylène d'Orange est en place.
01:16On va la découvrir dans notre mur des directs.
01:18Elle a choisi d'être du côté de Sam Bird qui a connu un crash impressionnant.
01:22On est en train de rafistoler sa voiture pour espérer prendre le départ.
01:25Vous nous direz, Mylène, les conditions météo dans un instant.
01:28Le temps de vous dire que juste après la Formule E, après ce deuxième E-Prix de Monaco,
01:32un immense événement nous attend pour notre Français.
01:36Leni Martinez qui est en tête du Tour de Romandie avant la toute toute dernière étape.
01:40Le chrono à partir de 16h30, dès la fin de la Formule E,
01:44pour aller décrocher une course par étape sur le World Tour pour un Français pour la première fois depuis 2007.
01:50C'était Christophe Moreau, Leni Martinez.
01:52Trois secondes d'avance seulement sur Joao Almeida.
01:55Et on espère que ça va le faire pour Leni Martinez.
01:57Immense événement à partager ensemble ce dimanche.
01:59Mylène, direction donc Monaco.
02:02Les conditions, parce que c'est évidemment ce qu'on attend.
02:05Le bitume est extrêmement humide.
02:08Mais est-ce qu'il pleut ?
02:09On voit des parapluies juste derrière vous.
02:11Quelles sont les conditions annoncées pour le départ ?
02:14Oui, mais Saoud, ça y est, il pleut depuis deux minutes.
02:19C'est marrant, on prend l'antenne, il se remet à pleuvoir.
02:20Incroyable.
02:21On a eu de la pluie ce matin aussi pendant la séance de qualification.
02:24Ce qui a fait évidemment pas mal de dégâts, surtout de pilote.
02:27Attendez, je me permets, Saoud, j'aperçois André Lauterrer.
02:29Du coup, je vais aller voir André.
02:30Bonjour André, ça va ?
02:31On est en direct sur la chaîne L'Équipe.
02:32On a vu une séance de qualification assez agitée ce matin avec notamment la sortie de Sam Byrne.
02:39Là, il travaille activement pour essayer de remettre la voiture pour être prêt pour la course.
02:42Dans quel état d'esprit on est quand on est comme ça, quand on est à la place de Sam Byrne et on se dit, je suis sorti ce matin et il faut qu'on s'active ?
02:48Ce n'est pas l'idéal, mais ce n'est pas inhabituel non plus en Formule I.
02:53Surtout dans ces conditions-là, il n'y a pas beaucoup de grippe avec ces pneus-là, donc pas beaucoup d'adhérence.
03:02C'est facile de faire des erreurs, donc ça fait partie du jeu, surtout dans les circuits citadins.
03:08Là, il se remet à pleuvoir.
03:10À quoi on peut s'attendre en course ?
03:11Comment va falloir manager les voitures au début de la course ?
03:15Comme je disais, avec ces pneus-là, il y a vraiment très peu de grippe, donc déjà passer à travers sans faire d'erreur,
03:22parce que le moindre blocage de roue, on n'arrive pas à débloquer la roue, donc on a vu avec Sam Byrne, avec l'incident, ce qui se passe.
03:29Donc, un peu moins de visibilité en milieu de peloton, essayer de dépasser, ça va être très compliqué.
03:36Donc, on l'approche, je pense, c'est plus essayer de terminer la course.
03:40Merci beaucoup André, on te recroise peut-être sur la grille.
03:41Et on vous emmène avec Tom, justement, on va vous montrer ce qui se passe en direct chez McLaren sur la voiture de Sam Byrne.
03:48Comme vous le voyez, on est en train de s'activer.
03:49C'est surtout la partie avant-gauche de la voiture qui était abîmée, donc on donne le maximum pour être présent pour la course.
03:56En fond de gris, Sam Byrne, merci à Mylène.
03:58André Lauterreur qui sera présent en 24h du Mans chez Idexport.
04:01À Monaco, il y a du beau monde.
04:03Vous tournez les yeux et hop, la tête et hop, vous apercevez quelqu'un.
04:06André Lauterreur et tous les autres invités, les personnalités prestigieuses présentes au micro de Mylène.
04:12Dans cette avant-course, Paul, Sam Byrne, on a les images encore en direct de Tom Trichereau,
04:17ça symbolise la séance de qualification chaotique à laquelle on a assisté.
04:22Oui, très chaotique.
04:22Les conditions étaient vraiment piégeuses.
04:24Et surtout, Sam Byrne est parti dans le premier groupe, là où le moment où la piste était vraiment la plus détrempée.
04:28Il s'est fait piéger, je trouve qu'il a du mal cette saison, Sam Byrne, avec la concurrence que lui oppose Taylor Bernard, son jeune coéquipier.
04:37Il devait être leader de l'équipe et le très challengeant jeune pilote Taylor Bernard lui fait un petit peu du mal.
04:44Et Sam Byrne, sous la pression, est encore sorti ce matin, très gros crash.
04:47On espère qu'il pourra prendre le départ.
04:48On verra les images dans quelques instants.
04:50On s'active sur la voiture de Sam Byrne pour l'instant en fond de gris.
04:53Est-ce qu'il prendra le départ ?
04:55Mylène, avec Tom Trichereau, nous donnera l'information.
04:57Dès que possible, évidemment, avant de revenir sur ce crash sur les temps forts de cette qualification,
05:02avec Jean-Éric Vergne et DS qui ont connu un rebondissement assez insolite, voire même incroyable, du côté de chez DS.
05:11Avant cela, petit cadeau, Monaco avec le beau temps, le soleil.
05:15Mylène d'Orange qui peut nous emmener dans un tour de piste.
05:18C'est le circuit mythique de la Formule 1.
05:20C'est exactement le même tracé.
05:21Mylène nous y emmène avec Oliver Turvé, pilote de la réserve DS Penske.
05:27Petit cadeau pour vous, vous êtes dans le circuit, sur le circuit de Monaco, à bord de cette DS avec Mylène et Oliver Turvé.
05:33C'est probablement la meilleure opportunité d'obtenir dans la race.
05:40Ici ?
05:40Oui.
05:41C'est important, c'est important d'avoir un bon exit ici, car c'est très stéphile.
05:51Et oui, ils sont en train d'arrivée à 220 km à l'heure ici, dans la Formule E-Cars.
05:56Et puis, ils sont en train d'arrivée juste après la cross, juste au travers de la crée.
06:00Donc, ils sont en train d'arrivée à l'heure, donc ils sont en train d'arrivée à l'heure.
06:04Ils sont en train d'arrivée ici, dans le casse.
06:06C'est pas possible.
06:07Ils sont en train d'arrivée ici.
06:08Ils sont en train d'arrivée ici, on a été utilisé par la race pour le plus de l'argent.
06:13Ça secoue quand on fait ce circuit-là.
06:42Alors, Paul, on peut le dire, quand on est pilote, qu'on voit ça, il y a évidemment un sentiment d'envie qui apparaît instantanément.
06:49Oui, oui, forcément.
06:50Surtout là, en Formule E, vous faites partie des 20 pilotes, en gros, comme en Formule 1, à avoir la chance de gagner à Monaco.
06:56Donc, c'est forcément toujours quelque chose d'incroyable, surtout qu'on le rêve depuis que notre passion nous le permet, quand on est jeune pilote.
07:04Et donc là, c'est toujours forcément un truc de dingue de rouler à Monaco.
07:08Mais dans ces conditions-là aujourd'hui, très sincèrement, comme nous l'avait dit Norman Nato ce matin,
07:11c'est des conditions qui peuvent être très compliquées sous la pluie et je pense qu'on peut avoir une course assez difficile pour les pilotes.
07:17Alors justement, venons-en à cette séance de qualification avant de découvrir la grille ensemble, si vous n'étiez pas là ce matin, pour la séance de qualif.
07:25On va commencer avec le groupe A, vous le savez, deux groupes. Ensuite, quart de finale, demi et finale dans le groupe A.
07:30Il y avait Norman Nato, justement, Hamza, qui a connu, lui aussi, une mésaventure ce matin lors de sa séance pour le lancer, le groupe A.
07:39Oui, effectivement. Alors on aurait pu, forcément, avec ces conditions compliquées, ces conditions extrêmement changeantes, espérer une qualification pour n'importe lequel des pilotes.
07:49Finalement, Norman Nato qui tire tout droit à la fin du premier secteur, rien de grave.
07:53Ça lui a juste annulé ce tour le plus important à ce moment-là, Paul. C'était vraiment de ne pas taper.
07:57Oui, tout à fait. C'était des conditions très, très compliquées.
08:00On rappelle que dans les phases de groupe, on n'a que 12 minutes pour faire un temps.
08:02Là, vraiment, le point le plus important, le paramètre qu'il faut réussir à mettre dans les meilleures conditions, c'est la chauffe des pneumatiques.
08:09Et voilà, et à ce jeu-là, Norman a forcément un peu de déception parce que Monaco est un circuit qu'il a toujours réussi dans toutes les catégories dans lesquelles il a roulé.
08:15Donc là, il est passé un petit peu à côté. Mais voilà, en course, on va voir.
08:18Si la course, dans des conditions comme ça, est ouverte, Norman peut certainement essayer de rebondir et nous offrir un sacré spectacle.
08:24Il partira en 15e position à Norman Nato. On le retrouve au micro de Mylène après sa séance de qualification qui s'est arrêtée un petit peu trop tôt, malheureusement.
08:30Norman, bon, ça y est, fin de cette séance de qualification. T'es 8e du groupe. C'était comment en piste ? Raconte-nous un peu les conditions.
08:36Compliquées. Honnêtement, beaucoup d'eau. On a des pneus pratiquement slick. Il y a eu des stratégies de pneus qui sont faites assez différentes.
08:45Et bon, il y a eu des choses assez étonnantes qu'on ne pensait pas du tout qui allaient fonctionner, qui ont fonctionné.
08:51Par l'oppression ?
08:52Non, non, des pneus neufs ou des pneus usés. Il y en a qui sont partis en pneus neufs et ça a marché. Donc c'est assez une surprise pour être honnête.
09:00Et surtout, le main concerne, pour faire la course, ça va être compliqué, ce qui reprévoit de la pluie.
09:07Honnêtement, ça ne va pas être très fun et limite un peu dangereux parce que là, déjà tout seul, honnêtement, c'est de la garder en piste.
09:13On n'est même pas à fond dans les lignes noites. Quant à tout le monde autour, ça va être pratiquement impossible de doubler
09:18ou alors il va falloir rentrer dans le mec. Donc ça va être du sport, mais il va falloir faire avec. C'est pareil pour tout le monde.
09:23Merci Norman.
09:24Voilà pourquoi, Paul, vous parliez de survie en lançant l'avant-course.
09:29Oui, tout à fait. Et puis comme l'a dit Norman, c'est vrai que déjà en qualification, on est concentré pour essayer de faire un tour chrono.
09:33Donc on est concentré sur vraiment le pilotage et on oublie un petit peu, on met de côté la partie qui est très, très spécifique à la Formule E,
09:40c'est la gestion de l'énergie. Donc accumuler la gestion d'énergie, des conditions compliquées, plus 20 pilotes avec qui tu fais la course,
09:46ça c'est des conditions qui rendent vraiment la performance des pilotes de Formule E à vraiment mettre en avant parce que c'est très, très compliqué.
09:53On est entre les rails. Oliver Torvey dans la caméra avec Mylène nous disait qu'ils arrivaient à 250 km au freinage de la chicane.
09:59Donc voilà, dans des conditions comme celle-là, avec tous les paramètres qu'il y a gérant en Formule E, ça va être vraiment très spectaculaire.
10:03Et on l'a vu avec le crash de Sam Bird, ça c'était dans l'autre groupe, le groupe B Hamza, c'était l'un des faits marquants de cette matinée.
10:09Oui, effectivement, Sam Bird qui vient se crasher à un peu plus de deux minutes justement de la fin de ses qualifications pour le groupe B.
10:17Et un crash que l'on a tenté de comprendre sans vraiment de réussite, Paul.
10:24Oui, c'est vrai qu'il a tapé très, très fort. Et on a même pensé à un moment donné, vu la vitesse du crash, on n'avait pas eu l'image qu'on peut.
10:31Il avait d'abord tapé le mur sur la gauche. Donc ça explique pourquoi après il a encore pris plus de vitesse.
10:35Voilà, on est en caméra embarquée l'un instant avec lui. Donc le crash est très impressionnant, quand même relativement violent.
10:41Ça tape quand même fort. Il a le bon réflexe, regardez, d'enlever les mains du volant pour ne pas se faire mal au niveau des poignets.
10:46Mais voilà, gros crash pour Sam Bird qui a vraiment du mal à enchaîner cette saison.
10:49Et on est en train de s'occuper de sa voiture du côté de chez McLaren pour tenter de lui faire prendre le départ.
10:57Il est en fond de gris, 22e position Sam Bird. Et les mécanos qui sont en train de s'activer pour tenter de prendre le départ.
11:03Mylène avec Tom Trichereau nous donnera l'information dès que possible, évidemment.
11:08Du coup, ça nous offrait une séance de qualification extrêmement spectaculaire.
11:12On va découvrir le tableau et aller en demi-finale ensuite parce que c'est là que ça s'est joué.
11:18Les demi-finales avec De Vries face à Roland et surtout un duel entre Gunther et Jean-Éric Berne du côté de chez DS Penske.
11:25Alors la première demi-finale, elle nous a valu une séquence complètement folle.
11:30De Vries et Roland qui vont effectuer la même manœuvre et la même erreur avec les commentaires d'Amza et Paul.
11:36Allez, c'est parti.
11:43Nick De Vries qui lance à l'instant son tour.
11:49Calif et c'est déjà terminé pour Nick De Vries.
11:53Et c'est déjà terminé pour le néerlandais à moins qu'Oliver Roland.
11:58On va m'y mettre un formé maintenant.
12:00Oh là là, la même erreur !
12:02Même erreur pour Oliver Roland !
12:04C'est incroyable.
12:05Là, on vient de vivre une situation incroyable.
12:07Les deux pilotes ont fait la même erreur, donc ça va se jouer à partir de maintenant.
12:11Ça, c'est cocasse comme situation, c'est du jamais vu.
12:13Sauf qu'en même temps, on a deux limites de piste logiquement qui sont...
12:16Oui, mais là, à l'extérieur, il n'y a pas de gain de temps.
12:21Incroyable.
12:22On informe Nick De Vries.
12:24Roland a commis la même erreur, continue.
12:25Alors Roland a été assez efficace dans sa ressortie après son erreur.
12:33Pour l'instant, il a eu une large réponse.
12:36De Vries, il n'a plus subi normalement.
12:37C'est normal, c'était le premier, donc il s'est dit « Oh là là, qu'est-ce que j'ai fait ? »
12:40J'ai raté ma calife, mais Roland a fait la même erreur d'arrière.
12:45Incroyable situation.
12:46Et attention, Roland, qui choisit l'extérieur, justement, dans le portier.
13:02Ne pas commettre d'erreur pour Oliver Roland, qui a deux secondes d'avance sur Nick De Vries.
13:09Allez, ça tient toujours pour Roland, en tous les cas.
13:25Arrive au virage de l'Ascas.
13:29Améliore.
13:29Il semblait plus fort quand même, Roland, parce qu'il conserve, il a même accentué un petit peu l'écart.
13:34Toujours deux secondes deux d'avance.
13:36Allez, le temps pour Nick De Vries.
13:39Sur la ligne, avec cette erreur qui lui coûte très très cher.
13:44Une 58.4.
13:46Dix secondes de plus que son tour en quart.
13:51Et donc, Oliver Roland, une 55.8.
13:57Incroyable scénario.
13:58Ça fait bizarre de voir deux pilotes de cette dimension-là arriver à la même situation, à la même mésaventure, Paul.
14:05C'est un truc de fou, parce que c'est vrai que la situation, c'est au même virage.
14:09À dix secondes d'intervalle.
14:11Et là, c'est un peu comme si autour de Roland dit, Martinez, il prend un détour.
14:15Et puis, Almeda, il dit, je fais pareil que toi.
14:17On va se le faire à la régulière.
14:18On ne prend pas le même.
14:19Et puis, au final, ils ont réussi avec...
14:21Ils ont fait tout de l'autre attaqueux.
14:23Ils repartent.
14:23Et puis, c'est le meilleur tour qui a été pris en compte.
14:25Donc, à ce jeu-là, c'est Roland qui a gagné.
14:27Mais voilà, maximum de réussite pour Roland.
14:28Parce que c'était une demi-finale qui aurait pu être davantage serrée.
14:31Et donc, c'est passé pour lui.
14:32Est-ce que l'on doit noter aussi, c'est qu'à ce moment-là, il commençait de nouveau à pleuvoir.
14:35On n'avait pas forcément cette information.
14:37Mais la pluie a commencé justement à faire son retour sur la piste qui a peut-être contribué à ces deux erreurs.
14:43Oliver Hollande qui a remporté le premier prix.
14:45On le rappelle, c'est le leader du classement des pilotes.
14:48On y reviendra dans quelques instants.
14:50L'autre demi-finale nous a donc valu ce duel entre les deux DS.
14:54Maximilien Gunther face à Jean-Éric Vergne.
14:58Après une journée difficile hier pour les DS,
15:01ils se sont offerts le droit de se qualifier pour affronter Oliver Hollande en finale pour aller décrocher la pôle.
15:07Et voici le scénario complètement inattendu qui s'est passé.
15:14C'est forcément encore particulier.
15:18Lorsque l'on affronte son coéquipier, Gunther, huitième du championnat, Vergne dixième.
15:24Pour l'instant, à la sortie de Sainte-Dévoix, c'est Jean-Éric Vergne qui est en avance.
15:4832-7 dans le premier secteur pour Gunther.
15:5132-6 pour Jean-Éric Vergne.
16:11Attention, attention à Gunther à la sortie du tunnel.
16:14C'était très très chaud et ça ne passera pas.
16:16Aïe, aïe, aïe, c'est terminé.
16:17C'est terminé pour le pilote allemand.
16:22J'ai l'impression...
16:23J'ai l'impression que la pluie commence à retomber légèrement dans les rues de la principauté.
16:31Jean-Éric Vergne qui, à son tour, vient couper.
16:34Jean-Éric Vergne à son tour qui est piégé justement à la sortie.
16:39Gunther a t'ossoie de ne pas mettre sa voiture dans le rail.
16:41Très bien, mais là...
16:45Très sincèrement, je ne comprends pas comment l'ingénieur de Jean-Éric ne donne pas la consigne à la radio que Gunther s'est raté et qu'il ne faut pas qu'il prenne de risque.
16:55En tous les cas, ça a l'air de passer pour le moment.
16:56Mais là, d'un point de vue du règlement, pour moi, les deux chronos ne sont pas valides.
16:59Alors, 1.53.5 pour Gunther.
17:05Et Jean-Éric Vergne, s'il ne commet pas d'erreur, qu'il va réaliser un bien meilleur temps que l'Allemand.
17:10Mais pour moi, ça repleut. Vous avez raison, Hamza.
17:11Il y a beaucoup plus d'eau sur la piste.
17:13On revoit des gerbes d'eau à l'arrière des voitures.
17:16Deux secondes d'avance.
17:17Mais là, qu'est-ce qu'on dit alors ?
17:19On le voit, la pluie qui est en train de s'abattre.
17:21Qu'est-ce qu'on dit maintenant d'un point de vue règlement ?
17:22Parce que Gunther, il a essayé vraiment d'arrêter la voiture pour tourner.
17:25Donc là, on célèbre qui ?
17:27On ne célèbre personne.
17:28Le plan est très délicate. Je ne sais pas comment ça se passe.
17:35Alors, Jean-Éric Vergne, tour annulé.
17:41Parce que la Gunther, il s'arrête vraiment.
17:44Jean-Éric, il se rate également.
17:48Le tour de Jean-Éric Vergne est annulé.
17:52Pour l'instant, on a encore une information sur Gunther.
17:54Celui-là, il a annulé aussi.
17:58Est-ce que l'on estime qu'il n'a pas suffisamment ralenti ?
18:07Non, voilà, Gunther, tour également annulé.
18:10Alors, configuration assez inédite, assez rare.
18:14Les deux temps annulés et ça veut dire que la pole position allait pour Oliver Hollande.
18:20Le vainqueur hier, Paul.
18:22On se prépare du côté de chez DS.
18:23Les images en direct de Tom Trichrault qui est dans le stand DS avec Mylène d'Orange.
18:28On va retrouver Mylène dans un instant pour nous raconter l'atmosphère dans l'écurie DS.
18:32Mais Paul, on va écouter Jean-Éric Vergne également dans un instant.
18:35Mais vous ne comprenez toujours pas comment on n'a pu ne pas lui donner la consigne une fois que Gunther était sorti.
18:40Oui, tout à fait.
18:41Pour moi, c'est une grosse erreur de la part de DS de ne pas avoir pris plus de marge.
18:46En tous les cas, ce n'est pas la faute du pilote.
18:47Parce que le pilote, lui, Jean-Éric, il est au volant.
18:49Il prend un maximum de risques pour essayer d'accéder à la finale.
18:51Mais c'est plutôt du côté de la partie ingénieur.
18:53De ne pas prévenir Jean-Éric que Gunther, lui, ne validera pas de toute manière son chrono.
18:57Parce qu'il a court-circuité la chicane.
18:59Ne pas lui donner l'information pour qu'il valide un temps et donc accéder à la finale pour affronter Roland.
19:04Je trouve que ça, ce n'était vraiment aucune marge de sécurité.
19:08Et du coup, ce qui ne devait pas arriver, arriva.
19:10Jean-Éric court-circuité également la chicane.
19:12Les deux chronos sont annulés.
19:13Et c'est donc même De Vries qui partira en première ligne.
19:15Donc, on n'aura aucune DS en première ligne.
19:17Alors que l'équipe française avait fait un super boulot comparé à hier.
19:20Ils avaient réussi à placer leurs deux voitures en demi-finale.
19:23Il y en avait donc au moins une des deux qui devait accéder à la finale.
19:25Et on se retrouve avec aucune DS en première ligne.
19:26Donc, pour moi, c'est une grosse séance de la part du bord au niveau de l'ingénierie.
19:30Et surtout, vu les conditions climatiques avec la pluie du côté de Monaco aujourd'hui.
19:34Ce qui favorisera moins les dépassements par rapport aux e-prix habituels.
19:39Jean-Éric Verne, justement.
19:40Écoutons-le avant de prendre la direction du stand DS avec Mille.
19:43Jean-Éric, tu es un petit peu déçu de comment se termine cette séance de qualif ?
19:46Oui, déçu dans le sens où il voit Max couper la chicane.
19:51Donc, techniquement, son tour allait des laitiers.
19:53La seule chose qu'ils avaient à me dire, c'est ralenti, Max a coupé.
19:57Et on aurait pu au moins aller se battre pour la pôle.
20:00Donc, c'est une erreur un peu dommage.
20:03Bon, après, parfois, c'est moi qui l'ai fait.
20:05Parfois, c'est l'équipe.
20:05On prend ça en tant qu'équipe.
20:07Le principal, c'est qu'on part aux avant-postes.
20:10Et qu'on va pouvoir faire une belle course.
20:12Je voulais revenir en quelques mots sur les conditions de piste.
20:13Tu peux nous raconter comment c'était un peu pendant les qualifs ?
20:15Oui, méga difficile.
20:17Je t'appelle mieux une fois ou deux.
20:18C'est parfois, on est juste passagers.
20:20C'est très compliqué.
20:21On s'attend à quoi pour la course s'il pleut comme ça ?
20:23Carnage.
20:27Quand Jean-Éric Verne vous dit ça, c'est que vous comprenez les conditions Hamza.
20:31Il confirme quand même l'information.
20:33On ne nous l'a pas prévenu.
20:35Oui, c'est ça.
20:36Après, il réagit très bien.
20:37Sincèrement, en tant que professionnel, c'est une erreur qui est prise collectivement.
20:40Parce que des fois, c'est le pilote.
20:41Des fois, c'est la partie un peu technique.
20:43Mais pour le coup, c'est vrai que c'est dommage.
20:45Une première ligne à Monaco, on sait que la qualif est importante.
20:48Ça aurait été vraiment un super résultat.
20:50Surtout compte tenu de la difficulté rencontrée hier.
20:52Donc voilà, ils vont le vivre en tant qu'équipe.
20:54Mais pour la suite, je pense qu'ils retiendront la leçon.
20:56Jean-Éric Verne qui sera donc en deuxième ligne, quatrième position pour le Français.
21:00Il était parti 16e hier.
21:01Donc il y a une transformation complète du côté de DS par rapport à hier.
21:06Justement, Mylène, on se prépare du côté de chez DS avant d'aller s'installer en grille.
21:13Oui, et on est juste devant, avec Tom, devant la voiture de Maximilian Gunter.
21:17Parce qu'on s'active, les mécanos s'activent et sont en train de travailler sur la voiture.
21:19Enfin là, exactement, ils ont l'air d'avoir terminé.
21:22Je vous propose qu'on allait voir Xavier qui est mécanicien, qui est en train de travailler.
21:26Je suis désolée Xavier, je vous dérange.
21:28Racontez-nous, qu'est-ce qu'on a effectué, qu'est-ce qu'on prépare avant la course ?
21:32Qu'est-ce que vous avez fait sur la voiture de Maximilian ?
21:33Alors là, vu les conditions, on a fait un petit peu plus de changements que d'habitude.
21:37C'est-à-dire ?
21:38Hauteur de caisse, un petit peu de la géométrie arrière, beaucoup.
21:41Et changements de suspension.
21:43Et voilà, après on fait charge batterie et tout ça.
21:46Un gros check de la voiture.
21:48S'être sûr que tout va bien.
21:49C'était un petit peu plus speed, mais ça a été.
21:53Fallait le faire un peu plus vite que d'habitude ?
21:54Ouais, un peu plus vite, ouais.
21:56Petite question.
21:57Moi, je vois, j'avais envie de montrer aux gens qui nous regardent un peu ce qu'il y a autour de nous.
22:00Je sais que le chariot qu'il y a derrière nous, on va vous montrer avec Tom, qui est juste ici.
22:03Vous l'emmenez sur la grille.
22:05Est-ce que vous pouvez nous montrer, Xavier, un peu ce qu'on peut retrouver à l'intérieur ?
22:08On va l'ouvrir, on va vous montrer.
22:09Parce que vous l'emmenez à chaque fois sur la grille et j'avais envie qu'on puisse voir un peu ce qu'il y a.
22:13Vous nous présentez ?
22:14Alors, on a un petit peu tout le matériel qu'on a besoin sur la grille.
22:17Donc, on a ce qu'on appelle la cooling box.
22:20Donc, ça, c'est pour refroidir la voiture.
22:23Là, on ne devrait pas trop l'utiliser ce midi, mais voilà.
22:26Il y a un sac de dry ice au-dessus.
22:28Donc, c'est de la scarbonique.
22:30Les bouteilles, donc, pour remettre de l'air dans la voiture pour le système de BBW pour les freins.
22:36On a la bouteille pour recharger les pneus aussi.
22:38Et puis, après, un peu d'outillage.
22:40Là, on a pris un peu de pièces de secours également.
22:44Pour du changement de setup éventuellement, en fait, si les conditions se dégradent un peu plus.
22:48Donc, voilà.
22:49Un petit peu notre petit kit de nécessaire pour les mécanos.
22:52Qu'est-ce qu'on pourrait changer sur la grille de départ un peu là ce minute ?
22:55Là, on a peut-être prévu de faire les amortisseurs avant.
22:58Pourquoi ?
22:59De l'ajustement.
23:00Et Max également qui demande à tester un truc.
23:02Donc, on teste sur le tour de sortie.
23:05Et on va voir.
23:05Merci beaucoup d'avoir pris le temps de nous raconter.
23:07Merci.
23:08Merci infiniment, ADS, de nous permettre de vous emmener si près des voitures avant de s'installer en grille.
23:15Avec ces informations, les images en direct de Tom.
23:17Paul, comment est-ce qu'on peut traduire tous ces éléments que vient de nous donner le mécano ?
23:22Il y a quelques ajustements qui sont liés forcément aux conditions météo qui sont très particulières aujourd'hui.
23:26Quand il parle de hauteur de casse, on relève un petit peu la voiture pour éviter les phénomènes tout simplement d'aquaplanning.
23:30On peut rencontrer tous les jours.
23:31Là, les voitures sont toujours très très près du sol.
23:33Donc, si on la relève un petit peu, ça peut aider.
23:35Après, on va essayer d'assouplir un petit peu la voiture pour que la voiture soit un petit peu plus souple dans les conditions qui sont vraiment très précaires en termes de grippe.
23:41Donc, voilà, on a quelques ajustements par rapport au sec.
23:43Et voilà, je pense que les mécanos ont fait le nécessaire.
23:46En tous les cas, dans des conditions identiques à ce matin.
23:48Parce qu'on a vu avec Hamza qu'il repleuvaient.
23:50DS a une carte à jeu parce qu'ils étaient vraiment rapides ce matin dans des conditions difficiles.
23:53Les sensations sont essentielles pour les pilotes dans ces conditions aussi difficiles, voire même dangereuses.
23:59Donc, tous ces réglages qu'on fait, c'est aussi pour avoir des sensations meilleures.
24:04Oui, tout à fait.
24:04L'idée, c'est d'avoir une voiture qui nous met en confiance.
24:06Ça peut paraître paradoxal parce qu'en des conditions comme ça, les gens lambda devant leur écran ont du mal à imaginer qu'on peut quand même trouver de la confiance dans des conditions qui sont très difficiles.
24:13On va voir les pilotes qui se bagarrent beaucoup avec leur voiture.
24:15Mais quand on se sent bien, on peut se bagarrer assez sainement avec la voiture.
24:19C'est-à-dire, l'idéal est de sentir la voiture qui décroche.
24:22L'idéal est de sentir tout ça.
24:24Et quand on a une voiture qui nous permet ça, on peut malgré tout mettre du rythme et se sentir bien et prendre des risques.
24:28L'idée, c'est qu'après, quand on prend des risques et qu'on n'est pas en confiance dans la voiture, là, ça devient compliqué.
24:32Donc, l'idée, c'est de faire une voiture qui correspond au pilote.
24:34Et une voiture qui permet d'aller quand même malgré tout attaquer dans des conditions qui sont très difficiles.
24:38Et ce matin, les pilotes de chez DS ont réussi à être à l'attaque, malgré tout, une voiture et des conditions difficiles.
24:43Une course qui s'annonce palpitante, évidemment.
24:45Vous avez parlé de survie.
24:47Jean-Éric Vergne, avec le sourire, mais quand même, a utilisé le mot de carnage à suivre pour ce deuxième épreuve du week-end à Monaco avec la pluie qui s'invite.
24:56Ça, c'est une certitude puisqu'il pleut de nouveau du côté de ce circuit mythique.
25:00C'est le même circuit que celui de la Formule 1 emprunté par les Formuleux après la victoire d'Oliver Roland,
25:05leader du championnat du monde hier.
25:08On s'intéresse aux Britanniques de chez Nissan, juste après une courte pause.
25:12Et on vous emmène encore une fois dans les coulisses des différentes écuries grâce à Mylène et Tom sur place.
25:17Et puis, n'oubliez pas, dès la fin de la Formule 1, 16h30, Leni Martinez qu'on va accompagner, on l'espère, pour une victoire sur le Tour de Romandie.
25:25Et les leaders avec trois secondes d'avance seulement sur Joao Almeida, 16h30 pour le cyclisme.
25:30On marque une courte pause et on est de retour à Monaco pour se préparer à s'installer sur la grille.
25:35A tout de suite.
25:35On reprend en combien de temps ?
25:41La suite de notre beau dimanche avec la Formule 1.
25:44Voici à l'instant Jean-Éric Verne qui quitte son centre pour aller se préparer.
25:48Le fameux Tour avant de s'installer en grille.
25:54Bienvenue à vous.
25:54Merci d'être avec nous pour suivre le deuxième épris du week-end avec donc la victoire d'Oliver Roland hier.
25:59Jean-Éric Verne qui va s'élancer en quatrième position sur la grille.
26:02DS qui a réussi une bien meilleure séance de qualification qu'hier.
26:07Hier, il était parti en 16e position.
26:08Jean-Éric Verne, cette fois-ci ce sera la quatrième place.
26:11Il aurait même pu disputer la pole position à Oliver Roland.
26:14On l'a vu il y a quelques instants.
26:15Toujours avec Paul Petit, Hamza Rahmani.
26:17Notre envoyé spécial, Mylène Derange.
26:19Avec Tom Trichereau pour vous emmener au plus près de ce qui se passe sur la grille.
26:23Désormais, on attend la mise en place sur la grille.
26:25Avant cela, on a le temps de revenir sur la nouvelle pole position d'Oliver Roland.
26:28C'est l'homme fort de cette saison, Hamza.
26:31Leader du classement pilote pour ce championnat du monde.
26:34Et de nouveau, bien placé pour aller chercher une victoire aujourd'hui.
26:37Oui, effectivement.
26:3837 points d'avance désormais au championnat.
26:40Puisqu'on ajoute les trois points de la pole position.
26:42Effectivement, c'est l'homme fort cette saison.
26:44Déjà trois victoires en six courses disputées pour Oliver Roland qui est allé chercher cette pole position.
26:49On rappelle qu'hier, il n'a pas pu se battre finalement pour cette pole position.
26:52Puisqu'il s'était craché lors de la finale à Sainte-des-Votes.
26:55Oui, clairement. Il est vraiment au-dessus cette année.
26:58Il fait preuve de régularité.
27:00Et ça, c'est clairement la difficulté dans ce championnat.
27:02On voit vraiment tous les champions précédemment.
27:05On pense notamment à Jean-Réph Viernes également.
27:06Tous ceux qui ont réussi à aller au bout étaient quand même toujours réguliers.
27:09C'est sa force.
27:10Les images d'hier, Paul, pour se remémorer.
27:13À quel point il est sur une forme étincelante, Oliver Roland ?
27:18Il arrive à exprimer tout son potentiel.
27:20Et son potentiel, c'est d'être agressif.
27:22C'est sa caractéristique.
27:23C'est un pilote qui a toujours été vraiment fougueux.
27:27Et aujourd'hui, il a une voiture qui lui permet d'aller à l'attaque.
27:29Il travaille très, très bien en amont.
27:31Au niveau de l'énergie, ils sont vraiment dans le match.
27:33Il travaille très bien.
27:34Et en fin de course, Oliver Roland arrive toujours à faire la différence.
27:37Ils ont très bien géré aussi hier à l'attaque mode.
27:38On a même pensé à un moment donné que cette activation d'attaque mode allait leur faire défaut.
27:42Que certains de leurs concurrents avaient peut-être mieux géré.
27:45Mais non, Nissan avait très, très bien géré.
27:47Et je pense qu'ils ont comme à chaque fois, comme s'ils avaient toujours un coup d'avance sur la concurrence.
27:50Et regardez, Roland, hier, il gagne encore avec un petit peu de marge.
27:54Donc ça, c'est très positif pour lui.
27:55Je pense qu'aujourd'hui, c'est clairement l'homme à battre.
27:58Hamza, son avance, elle commence à être consistante.
28:01Il gagne quasiment une course sur deux depuis le début de la saison.
28:04C'est ça, effectivement.
28:05Une course sur deux sur les dernières.
28:07Et quand il se rate, c'est 14e à Sao Paulo, 10e à Miami.
28:10On rappelle qu'une victoire vaut 25 points.
28:12Ce qui veut dire qu'Oliver Roland, à l'issue de ce week-end à Monaco, partira en tête du championnat encore et toujours.
28:19Alors, on parle de Roland.
28:21Parlons de Nissan quelques instants, Paul.
28:23Parce que c'est aussi ça la combinaison entre un pilote qui est dans une forme exceptionnelle et avec une voiture qui est ultra performante.
28:31Oui, très, très bonne voiture.
28:32Ils montent en puissance.
28:33Ils ont au moins un très beau line-up, un très bel équipage.
28:36Ils ont deux très bons pilotes.
28:37Je suis un petit peu déçu que Norman, ça ne matche pas.
28:39Pour autant, il avait fait un très bon E-Prix à Miami.
28:43Ce ne sont absolument pas les compétences du pilote.
28:46C'est un peu décevant que Norman n'arrive pas à être au même niveau qu'Oliver Roland.
28:49Mais je pense qu'il y a certainement un problème sur la voiture de Norman.
28:52C'est compliqué lorsqu'on est à l'extérieur.
28:53Mais Norman pourrait carrément matcher avec Oliver.
28:56Donc, j'espère que ça va lui permettre de revenir assez rapidement, qu'ils vont trouver ce qu'il y a.
29:00Parce qu'après, ça ferait un package qui serait très dur à battre.
29:02On a vu par le passé, quand une équipe arrive à mettre deux voitures aux avant-postes,
29:06on peut même jouer en équipe.
29:07Et c'est peut-être le seul petit bémol qui manque à Nissan pour le moment.
29:11C'est de réussir à donner aussi la voiture à Norman pour aller jouer devant.
29:14Parce que quand Oliver aura également Norman en allié, ça pourra faire très très mal.
29:18Le E-Prix de Monaco, si vous nous rejoignez, c'est le deuxième E-Prix du week-end.
29:21C'est la première fois seulement dans l'histoire de Monaco que deux E-Prix sont organisés le même week-end.
29:27La remontée de la grille, ça va être l'un des temps forts à suivre.
29:30Vous voyez les images en direct de Tom Trichereau qui accompagne Mylène d'Orange.
29:33On est en train de commencer à s'installer du côté de cette grille, Paul, avec des conditions météo qui ont radicalement changé par rapport à hier.
29:41La pluie qui s'invite et qui va transformer ce E-Prix.
29:45Forcément, qu'est-ce qu'on fait de plus, de différent lorsque la pluie s'invite comme ça sur une course, Paul ?
29:51Le processus sur le départ et sur tout ce qu'on respecte en termes de protocole, ça c'est la même chose.
29:58Pour les pilotes, le seul petit détail et anecdote que je peux vous dire, c'est que quand on...
30:03Vous voyez la Norman, c'est la voiture de Norman, la numéro 17, donc la Nissan.
30:06Là, quand on marche forcément avec nos chaussures et nos bottines de course, le sol est donc mouillé, détrempé.
30:11Les mécanos ont toujours un petit peu de sopalin pour nous essuyer les pieds avant qu'on remonte dans la voiture.
30:16Parce que sinon, sur les pédales, les pieds glissent.
30:19Donc voilà, après, à part ça, il n'y a pas tellement de choses qui divèrent par rapport à un temps qui est sec.
30:24Au niveau de la procédure, toutes les voitures sont réglées en amont d'arriver sur la grille.
30:28Donc c'est-à-dire que tous les réglages pluie par rapport au sec sont déjà faits dans les boxes,
30:31ce que nous montrait Mylène tout à l'heure.
30:32Mais une fois qu'on est en grille, pour les 40 minutes qui vont nous amener jusqu'au départ,
30:35maintenant on est sur une procédure identique.
30:38Alors, la vigilance de votre cerveau, il fonctionne comme en Paul.
30:41Quand on est pilote, le logiciel est automatique.
30:45On se transforme dans l'appréhension, la gestion de l'avant-course ?
30:49Là, à ce moment-là, il est encore un peu tôt pour réellement se transformer
30:52parce qu'on doit échanger avec l'ingénieur sur les différentes stratégies possibles.
30:56Je m'explique en fonction éventuellement d'un safety car en début de course,
30:59d'un full course yellow, d'un incident.
31:01On écoute souvent les pilotes à la radio dire plan A, plan B, plan C avec ses ingénieurs.
31:04Donc en fait, on a déjà prédit plusieurs situations possibles.
31:07Donc on essaie toujours de s'adapter.
31:09Donc là, on est en train de définir, au tour 5, s'il se passe ça.
31:12Toi, tu réagis, tu fais ça.
31:13Ils sont en train d'essayer de définir les différentes stratégies possibles.
31:15C'est vraiment quand le pilote va remonter dans la voiture et qu'il va se casquer,
31:18on va dire 10 minutes avant le départ, que là, on rentre vraiment dans la bulle.
31:21Et là, dans des conditions comme celle-là, la bulle, elle est vraiment très, très importante
31:24parce qu'il va falloir beaucoup, beaucoup de concentration,
31:26surtout si le départ est arrêté et qu'il n'est pas dans le safety car.
31:29On sait forcément qu'avec ces conditions-là, il va y avoir des incidents de course.
31:35Là-dessus, on se prépare comment, effectivement, par rapport à ça ?
31:39Maximiser la concentration et l'équilibre est toujours précaire,
31:42c'est-à-dire prendre des risques.
31:44Parce qu'en même temps, si tu es dans une phase de gestion où tu te dis,
31:47bon, moi, je vais gérer, je vais essayer de la ramener.
31:49Quand tu es comme ça, c'est généralement sur toi aussi que ça va tomber.
31:53C'est-à-dire que si tu ne prends pas les risques nécessaires,
31:55si tu essaies d'en garder un petit peu, tu peux t'accrocher, tu te mets dans un faux rythme.
31:59Donc là, l'équilibre est très compliqué à trouver
32:01parce que si on prend aussi beaucoup de risques dans ces conditions-là,
32:03on s'expose vraiment à une erreur qui ne pardonne pas à Monaco.
32:05C'est ce qui fait le charme de Monaco.
32:07Donc voilà, je pense qu'il faut essayer de trouver le bon équilibre
32:09entre attaque et gestion, mais surtout ne pas partir à la faute en début de course.
32:13Après, il peut se passer beaucoup de choses et ça sera le charme de cette course.
32:16Mais surtout, rester en piste dans les premiers tours.
32:18D'où le terme de survie que vous utilisez volontiers depuis le début de cette journée.
32:23C'est Norman Nato qui est en train de se préparer.
32:26D'ailleurs, Mylène, elle est juste à côté.
32:27C'est un petit peu tôt pour être déjà là ou pas, d'ailleurs, Mylène ?
32:30On est juste à côté.
32:35Non, ce n'est pas un petit peu tôt parce que tout le monde est en train de se placer,
32:38mes Saoud.
32:39En fait, pour être assez honnête, par rapport à d'habitude,
32:42c'est un petit peu un moment d'effervescence, la grille ici à Monaco.
32:46Et là, je dois vous confier que tous les pilotes sont super fermés.
32:49Ils n'ont pas trop envie de nous répondre aux interviews
32:51parce qu'ils sont super concentrés et ils préfèrent discuter avec leurs ingés.
32:55D'ailleurs, c'est le cas et c'est assez rare de Jean-Éric Berg.
32:58Tiens, on va aller voir Norman qui me dit que c'est OK.
33:00On en profite, on y va.
33:01On ne voulait pas le déranger avant parce qu'il avait échangé avec son ingénieur.
33:04Bon, Norman, ça y est, on est sur la deuxième course,
33:07sur cette grille de deuxième course ici du Prix de Monaco.
33:09Je te voyais échanger avec ton ingé.
33:11On discute de quoi ?
33:12C'est une journée assez stressante avec ses conditions en termes de stratégie.
33:19Mais même, on a vu ce matin en qualif pour garder les voitures en piste
33:22avec les pneus qu'on a.
33:23C'est pratiquement des pneus flics, donc ça va être très compliqué.
33:28Donc non, c'est savoir le feeling, comment ça se déroulait pendant le tour de mise en grille.
33:32Comme d'habitude, la stratégie.
33:34Mais là, honnêtement, dans ces conditions, je pense que ça va être compliqué, mais pour tout le monde.
33:37La voiture de ton coéquipier, Oliver Hollande, est très performante.
33:40La tienne est un peu plus en retrait.
33:41Tu sais pourquoi ? Tu as des soucis techniques ?
33:43Alors oui, hier, justement, toute la journée, tu étais en retrait.
33:45Hier soir, on a compris pourquoi.
33:47Donc bon, c'est au moins le positif du week-end pour l'instant.
33:50C'est qu'hier, j'étais pratiquement à 5e, une seconde toute la journée.
33:53Clairement, il y avait quelque chose qui n'allait pas.
33:54On a trouvé hier soir.
33:55Je ne peux pas dire c'est quoi, mais on a trouvé.
33:57Et là, non, sous la pluie, honnêtement, c'est généralement pas notre point fort, j'irais, avec la Nissan sous la pluie.
34:03Oliver a sorti un très bon tour.
34:05Moi, j'ai fait une petite erreur dans mon dernier tour qui me coûte de passer.
34:08J'étais placé sur à peu près 4, 5.
34:10Je n'étais pas loin de passer dans le dernier tour.
34:12Dans ces conditions, honnêtement, si tu en laisses, tu prends presque 2 secondes.
34:15Et tu as vite fait d'en faire un peu trop.
34:16Donc Oliver a fait un bon tour.
34:18Moi, je n'ai pas fait un assez bon tour.
34:21Du coup, ça part loin, mais après, il va tellement y avoir d'opportunités.
34:24Donc tout est faisable, mais ça va être compliqué.
34:26Honnêtement, pour tout le monde, garder le voiture en piste, ça va être chaud.
34:28Sacrée course.
34:29Je voulais montrer ton casque parce que tu as une déco particulière.
34:32Tu rends hommage.
34:33Est-ce qu'on peut pousser la serviette ?
34:35C'était pour le protéger de la pluie.
34:36Tu rends hommage à tes amis.
34:37Tu peux nous raconter ?
34:39Oui, Jules, c'était un de mes meilleurs amis.
34:43J'ai pris son design pour Monaco.
34:47C'est un de nos circuits préférés, surtout en tant que sudiste.
34:52C'était son design qu'il avait à Monaco pour, bien évidemment, un petit peu revisiter
34:57justement avec des photos de lui quand il était justement à Monaco, qu'il a scoré
35:00ses premiers points en Formule 1.
35:02Moi, le même week-end, j'étais en World Series by Renault.
35:04J'avais gagné la course le matin.
35:06C'est un de mes meilleurs souvenirs que j'ai.
35:07C'était une belle journée.
35:08J'adore faire des casques un petit peu spéciaux pour des événements comme ça.
35:13Monaco, Jules, du coup, ça m'a cherché bien.
35:15Pourquoi c'était important d'avoir Jules Bianchi avec toi ici pour ses courses ?
35:19Personne ne me force à le faire.
35:21C'est comme je dis, je suis content de le faire.
35:24Souvent, parce que c'est vrai qu'il est décédé, ça peut être un sujet tabou.
35:27Ça ne l'est pas.
35:29Malheureusement, ça fait maintenant quelques années qu'il n'est plus avec nous.
35:33Ça fait partie de la vie.
35:34On sait tout ce qui est arrivé.
35:35Et c'est juste aussi un moyen de penser à lui et sa famille, qu'on ne l'oublie pas.
35:42Surtout du pilote qu'il était.
35:44Et en plus, il avait un beau casque.
35:45Merci beaucoup, Norman.
35:46Bonne course.
35:47Merci.
35:48C'est touchant de la part de Norman Nato.
35:50Effectivement, Jules Bianchi a disparu tragiquement.
35:53Qui a beaucoup marqué toute cette génération de pilotes.
35:57Une pensée régulière.
35:58Charles Leclerc qui le fait régulièrement également.
36:00Et Norman Nato qui avait cette pensée avant le départ de ce E-Prix de Monaco.
36:05Norman Nato qui s'élancera en 17ème position.
36:08La bonne nouvelle, c'est d'avoir compris ce qui n'allait pas sur sa Nissan.
36:11Et l'autre chose importante à retenir, Paul, c'est Norman Nato qui revient systématiquement sur la difficulté du E-Prix à venir.
36:18La très bonne nouvelle pour Norman, et ça c'est de très bonne augure pour cette course, c'est qu'ils ont compris visiblement ce qu'il y avait sur sa Nissan depuis le début du week-end.
36:27Parce que Norman, c'est toujours été un pilote très performant dans les courses en ville.
36:30Notamment à Monaco, il l'a répété, il a gagné en 3.5 en World Series.
36:33Les années au relais contre des pilotes comme Carlos Sainz qui sont aujourd'hui en Formule 1.
36:36Donc Norman à Monaco, c'est vraiment un sacré client.
36:39Donc savoir qu'ils ont trouvé ce qu'il y a sur la voiture, c'est positif.
36:42Ça peut peut-être laisser augurer d'une très belle course pour lui.
36:44Mais comme il le dit, tout ça est au conditionnel.
36:46Monaco, c'est toujours compliqué.
36:48Monaco, dans ces conditions-là, on ne cesse de répéter, ça va être de la survie.
36:51Et donc voilà, ça va être vraiment de passer les premiers tours.
36:53Après, ça dépend aussi de la quantité d'eau qu'il y a sur la piste.
36:55Parce que plus il y a d'eau, je pense aussi, mais également, au-delà de la difficulté à maintenir la voiture sur la piste,
36:59c'est aussi les projections d'eau.
37:01Ça peut être également très compliqué pour les pilotes d'avoir la visibilité nécessaire.
37:05Donc dans ces conditions-là, ça serait vraiment précaire.
37:08Mais voilà, si la voiture lui permet, son coéquipier, il est en tête.
37:11Norman, il peut revenir marquer des points et ça serait top.
37:1317ème position pour Norman Nato.
37:14Son coéquipier Oliver Hollande qui s'élancera en pole position.
37:17Grâce à Tom Trichron, on est en train de remonter la grille dans ce cadre complètement différent de celui d'hier.
37:23Hier, il faisait beau à Monaco.
37:24Aujourd'hui, la pluie s'est invitée pour ce deuxième épris du week-end.
37:28Vous le savez, la formule E qui innove pour offrir toujours plus de spectacles.
37:32On va prendre le temps de réexpliquer, Hamza et Paul, le fameux mode attaque.
37:37C'est l'une des spécificités, l'attaque mode donc, que les pilotes peuvent utiliser à deux reprises.
37:43Doivent utiliser.
37:43Doivent utiliser même à deux reprises.
37:45Voyons ces images et Hamza, on réexplique parce que c'est important, ça peut changer le destin de la course.
37:51Le fameux mode attaque qui s'illustre, vous le voyez, avec les bandes bleues à haut à droite de l'écran.
37:57Obligation pour les pilotes de passer à l'extérieur du virage 4.
38:02Donc, on est tout en haut, à hauteur du casino.
38:05Et la difficulté, Paul, c'est de prendre le mode attaque au bon moment pour ne pas perdre trop de position.
38:11Parce qu'au virage 4, la trajectoire naturelle, c'est plutôt à l'intérieur du virage.
38:16Et justement, le mode attaque, il est situé à l'extérieur du virage, totalement à l'extérieur de la trajectoire.
38:20Oui, la grosse difficulté pour les pilotes est d'aller activer le mode attaque dans un moment donné
38:25où ils peuvent essayer de perdre le moins de place avec les pilotes qui sont derrière eux.
38:28Il est toujours positionné à l'extérieur d'un virage.
38:30Donc, l'idée est de rendre un petit peu la chose difficile pour aller activer ce mode attaque.
38:33La grosse particularité cette année, le gros changement pour moi, c'est que cette année, il est déterminant dans la performance.
38:38Avant, c'était une difficulté parce que quand on allait l'activer, on était toujours dans la gestion de l'énergie.
38:43Il n'y avait pas un réel gain de performance.
38:45Cette année, quand on active le mode attaque, il y a un réel gain de performance.
38:48Et on l'a vu hier, Hamza, on a vu des pilotes qui étaient 16e, 15e.
38:51Et lorsqu'ils activaient le mode attaque pour une durée à peu près de 4 minutes, 3 minutes,
38:54ces pilotes revenaient quasiment aux portes du top 5.
38:57Et ça, dans le passé, ça n'existait pas.
38:58Le mode attaque, c'était un mode où on était obligé d'aller l'activer.
39:02Ça redistribuait un petit peu les cartes parce que tu perdais quelques positions en allant l'activer.
39:05Mais il n'y avait pas un réel gain.
39:07Aujourd'hui, quand on parle de mode attaque, on peut le prendre au sens littéraire du terme.
39:10C'est-à-dire qu'après ça, pendant 4 minutes, tu vas réellement avoir une voiture qui va réellement te permettre de pouvoir remonter
39:14ou faire un gap par rapport aux voitures qui sont derrière toi.
39:17Donc, il est vraiment déterminant dans la stratégie.
39:19Et pour moi, je le vois même plus déterminant que l'accessoire qui est nouveau, le pit boost hier.
39:24Le pit boost, c'est donc le passage au stand une seule fois pour recharger la batterie
39:32et ne pas toucher à la voiture, mais la possibilité de recharger de l'énergie pour ces formules E.
39:38Allons retrouver Mylène, qui a pu rencontrer la commissaire de course, Clara Cotto.
39:44Mylène, qu'on va retrouver en direct sur la grille.
39:49D'abord, Mylène, sur la grille en ce moment.
39:51On partira à la 14e, puis de chez moi, d'ailleurs, partira à la 17e.
39:54Oui, mais ça va, je suis sur la grille.
39:55On est allé tout au fond avec Tom pour vous montrer un peu ce qui se passe,
39:58pour aller voir surtout si la McLaren de Cyborg serait présente.
40:01Et je viens de demander auprès de la FIA, on vient de me dire qu'elle partirait de la voie des stands,
40:06la pit lane, la McLaren de Cyborg.
40:09Donc, normalement, c'est OK, c'est réparé, mais elle partira de la voie des stands.
40:12J'en profite pour vous montrer, du coup, la voiture qui sera dernière sur sa grille de départ.
40:16Eh bien, c'est la Maindra d'Edouardo Mortara, que je regarde s'il est dans le coin pour qu'on puisse lui poser quelques questions,
40:23qui a eu une séance de qualification très décevante ce matin.
40:26Donc là, on est à côté de la voiture d'Edouardo Mortara et on est en train de se préparer.
40:29Et au fond de la grille, vous pouvez l'apercevoir, on va se tourner un petit peu avec Tom.
40:33Une voiture importante, bien sûr, regardez, au fond, c'est la Medical Car.
40:37Elle est préparée pour le départ de cette course.
40:40On profite de ses préparatifs, c'est vrai, dans ses conditions particulières à Monaco.
40:48Maindra qui avait réussi une première journée pourtant fantastique hier,
40:52avec la quatrième place pour Mortara et le podium pour De Vries,
40:57qui lui, va s'élancer en deuxième position, aux côtés donc d'Oliver Roland,
41:01le leader du classement de ce championnat du monde pilote formuleux.
41:05On va retrouver cette fois Mylène avec Clara Cotto, la commissaire de course.
41:09On a parlé de l'attaque mode. Monaco, c'est spécial.
41:12Et on va pouvoir en profiter dans les coulisses avec Mylène.
41:16Clara Cotto qui est commissaire depuis ce week-end.
41:18C'est la première fois que tu es commissaire pour une course.
41:21Parce que tu viens de passer ta formation cette année.
41:23Raconte-nous déjà, c'était comment hier ?
41:25C'était une très bonne journée. On n'a pas eu d'intervention particulière.
41:29Et la météo s'est maintenue.
41:30Donc c'était un très beau spectacle.
41:32Aujourd'hui, deuxième course.
41:34Qu'est-ce que tu attends ? Et aussi, est-ce que tu peux nous raconter ?
41:36Quel va être ton rôle ?
41:38Alors, qu'est-ce que j'attends ?
41:39Eh bien, j'attends d'être efficace si j'ai l'opportunité de faire une intervention.
41:44Et moi, mon rôle, c'est de commissaire d'intervention.
41:47Donc de pouvoir dégager la piste le plus rapidement possible en cas d'incident.
41:51Est-ce que tu peux nous raconter, nous décrire un petit peu à quoi ressemblent vos journées ?
41:55Vous arrivez à quelle heure ? Vous repartez à quelle heure ?
41:56Comment ça se déroule ?
41:57On arrive très tôt avant la fermeture de la piste.
42:00On met en place, en fait, notre poste.
42:02On a des grosses boîtes qui contiennent tout notre matériel dont on est responsable.
42:07Et après, en fait, on est là en bord de piste à partir du moment où il y a des véhicules qui circulent.
42:12Vous êtes combien ici, sur ce virage ?
42:13Je ne sais même pas.
42:15Attends, on compte.
42:16Je dirais une grande tête.
42:17Je pense qu'on est tout compris.
42:21On doit être une bonne quinzaine, effectivement.
42:23Donc, il n'y a pas que des commissaires d'intervention.
42:25Il y a des commissaires feu et des signaleurs.
42:28Comment on choisit si on est commissaire d'intervention, feu, signaleur ?
42:31Au moment de la formation, il y a des appétences personnelles qui apparaissent.
42:37Et en fait, on donne des voeux, tout simplement.
42:39Tu as toujours voulu être commissaire sur les courses ?
42:42Comment ça s'est fait ?
42:43Non, pas du tout.
42:44Je pensais que c'était complètement inaccessible.
42:45Et finalement, c'est grâce à un ami qui m'a dit « mais tu peux le faire ».
42:50Et donc, je me suis inscrite et j'ai proposé ma candidature.
42:54Il y a beaucoup de candidats.
42:55On est à peu près quasiment 600 par an et 40 retenus.
42:59Qu'est-ce qui est requis pour devenir commissaire ?
43:01Je pense avoir quand même un peu de conditions physiques et être un peu dégourdie.
43:04Parce que la formation est assez dense.
43:07Et au-delà de ça, je pense que la passion et la motivation.
43:11Tu supposes qu'il faut habiter dans le coin, bien sûr ?
43:13Oui, effectivement.
43:13Dans les Alpes-Maritimes, il faut être à proximité.
43:16Super, merci Clara.
43:17Qu'est-ce qui t'attend ?
43:18On va te laisser.
43:19Tu vas faire quoi ?
43:20Là, on va se mettre en place.
43:21On va s'équiper.
43:22Et après, on reste sur le secteur pour pouvoir intervenir en cas d'incident.
43:27C'est bien de faire référence à ceux qui permettent à ces événements de sport automobile de se tenir.
43:33On en parle beaucoup pendant les 24 heures du Mans.
43:34Les commissaires, les bénévoles.
43:36Et c'était l'occasion de le faire également sur ce e-pri de Monaco.
43:38On a aperçu Edouardo Mortara qui se lancera en fond de grille.
43:41Donc, eh bien, Mylène est avec lui.
43:46Edouardo, je voulais juste revenir sur ce qui s'est passé en séance de qualification.
43:48Pour toi, tu peux nous raconter ce que tu peux nous raconter ?
43:50Je voulais juste revenir sur ce qui s'est passé en séance de qualification.
43:53Pour toi, est-ce que tu peux nous raconter ?
43:55Pour les deux derniers tours, en fait, je me suis fait gêner par la personne devant.
44:00Donc, malheureusement, on n'a pas pu faire le dernier tour.
44:04En plus, je l'avais devant à 3-10e, 3-4-10e.
44:07Donc, malheureusement, je n'arrivais à rien voir avec ces conditions.
44:10C'était quand même très compliqué.
44:12Et ça a fini par taper le mur.
44:14Parce que, malheureusement, la visibilité était mauvaise.
44:16Donc, maintenant, on va voir de la dernière place ce qu'on va arriver à faire.
44:20Mais c'est sûr que ce n'est pas idéal.
44:22Comment tu vas devoir manager le départ et la course du fond de la grille ?
44:25En essayant d'éviter les contacts, en essayant d'éviter les accrochages.
44:31Je pense qu'il y en aura quand même pas mal aujourd'hui.
44:33Les conditions sont extrêmement difficiles, comme on a pu le voir en qualification.
44:37Le grippe et l'adhérence est extrêmement précaire, on va dire, avec ces pneumatiques.
44:42Donc, je m'attends à ce que ce soit une course difficile.
44:45Merci, Dordo. Bonne course.
44:48Une course difficile à venir.
44:49Alors, partir de loin, de la dernière position quasiment.
44:52On regarde ce qui se passe devant à la ligne de Paul.
44:54Et comme il va se passer beaucoup de choses, ça peut lui autoriser une remontée à Mortara.
44:58Oui, oui.
44:59De toute façon, c'est la seule stratégie qui s'offre à lui en début de course.
45:02Après, voilà.
45:03Essayer d'éviter les ennuis.
45:06Essayer de profiter un petit peu des possibilités stratégiques qui vont s'offrir à lui.
45:09Mais en début de course, ça va surtout être une course d'observation.
45:11Ça, c'est sûr.
45:12La remontée de gris, c'est toujours un moment magique à Monaco.
45:15Eh bien, on en profite juste après une très courte pause.
45:17Trois minutes et on est ensemble pour effectuer cette remontée de gris jusqu'à la pole position d'Oliver Roland, le leader du championnat du monde de pilote.
45:23Et on retrouvera Mylène juste après une courte pause.
45:25On l'a vu avec Stoffel Vendon.
45:27De retour en direct à Monaco pour le deuxième E-Prix du week-end.
45:32La pluie, si vous nous rejoignez seulement maintenant, qui change radicalement ce deuxième E-Prix.
45:38Avec une pole position signée Oliver Roland, le leader du classement du championnat du monde de Formule E.
45:44Jean-Éric Verne s'élancera en deuxième, sur la deuxième ligne, en quatrième position.
45:50Le suspense avant le départ de ce E-Prix.
45:53Et puis, on est ensemble pour vivre un très très beau dimanche de sport avec derrière la Formule E, la dernière étape du Tour de Romandie.
46:01Léni Martinez qui a réussi un numéro extraordinaire hier en s'imposant lors de la Letta Prenne devant Joao Almeida.
46:08Il partira tout à l'heure pour le chrono avec trois secondes d'avance seulement sur Joao Almeida.
46:15Il peut devenir le premier Français à remporter une course par étape sur le World Tour depuis 2007.
46:20Et Christophe Moreau, Léni Martinez, grandiose hier.
46:23Et on est de tout cœur avec lui pour aller signer cette performance aujourd'hui, 16h30, juste après la Formule E.
46:28On remonte la grille, c'est toujours un moment magique également.
46:32On est du côté de chez Jaguar Hamza, 18ème position avec Mishka Sidi.
46:39Et Mylène, elle a été avec qui tient, Mylène ?
46:43Eh bien, nous, Bessaoud, on a remonté la grille.
46:48On est à côté de la voiture de Jean-Éric Vain qui partira à la quatrième position.
46:51J'avais envie de vous montrer parce que ce week-end, Jean-Éric a sa famille aussi qui est présente, sa compagne et notamment aussi son ami qu'on a eu tout à l'heure, André Lautereur.
46:58Je dirais qu'on aurait dû avoir notre micro sur la grille du départ.
47:01Il nous fait toujours le plaisir de répondre à nos questions.
47:03Mais on a reçu un petit message nous disant, bon, finalement, on ne pourra pas avoir Jean-Éric à notre micro.
47:09Léo, est-ce que tu peux nous raconter, Léo Thomas, tu gères, tu t'occupes, tu es programme directeur de Stellantis, tu t'occupes de Maserati et de DS.
47:16Peux-tu nous raconter pourquoi finalement vous avez fait le choix pour les deux pilotes de DS, Maximilian Gunter et Jean-Éric Vain, de ne pas répondre aux questions des médias sur la grille ?
47:24En fait, c'est une demande de leur part.
47:25Donc, ils vont partir dans des conditions compliquées, pneus froids, sous la pluie.
47:29Et ils ont vraiment besoin de se mettre dans une bulle et de couper, d'être dans leur monde pour être complètement focus sur le départ.
47:37De plus focus, on ne répond plus aux interviews, on se met dans sa bulle.
47:39Je les ai vu échanger avec leurs ingés. Qu'est-ce qu'on se dit à ce moment-là ?
47:42Déjà, pas cracher, passer le premier virage.
47:46Ils rediscutent de la stratégie de course, de comment faire, des possibilités du plan A, du plan B, du plan C.
47:52Voilà, là maintenant, ils sont vraiment focus sur la course.
47:58Ils sont moins détendus que d'habitude à cause des conditions, les pneus froids.
48:01Dans ces conditions de grippe, la moindre erreur va se payer cher.
48:04Merci beaucoup pour ces éclarages et je vous laisse regarder.
48:06On va se tourner, on va vous montrer. Il y a justement Jean-Éric qui est en train de se préparer.
48:11On va rester avec ces images en direct de Tom Trichereau, Jean-Éric Vergne,
48:14qui était parti 16e hier et qui a effectué une séance de qualification aujourd'hui
48:19beaucoup plus performante avec sa DS.
48:23Évidemment, s'isoler, gérer le stress, Paul, c'est une donnée essentielle pour les pilotes.
48:30Oui, tout à fait. Après, là, sincèrement, quand on est sur la grille,
48:33je pense que ça fait aussi partie du métier de pilote.
48:36Quand je parle vraiment 40 minutes avant le départ, ça fait partie du sport,
48:41ça fait partie du spectacle. Une fois que le pilote est dans la voiture et qu'il est casqué,
48:44là, par contre, je pense qu'il faut tout à fait respecter l'intimité,
48:47la concentration du pilote. Par contre, je pense que ça fait aussi partie du métier
48:50de savoir donner un petit peu du spectacle aux fans et un peu d'éclairage aussi
48:54quand on est sur la grille une heure avant le départ.
48:56Et ils le font volontiers d'habitude. Effectivement, on comprend aisément du côté de chez DS,
49:01Jean-Éric Vergne, qui joue une carte importante.
49:04Il a gagné à Monaco, Jean-Éric Vergne, déjà, Hamza.
49:07C'est 2019.
49:07Il fait partie des pilotes qui se sont imposés, effectivement.
49:11Oui, effectivement. Et puis ça reste quand même un pilote d'expérience.
49:13Jean-Éric Vergne est forcément dans les rues de la principauté
49:17avec ce type de conditions météo, qu'elles soient humides, qu'elles soient changeantes,
49:21qu'elles soient séchantes. Forcément, les Jean-Éric Vergne, les Sébastien Boémi
49:25ou tous les autres, on pense évidemment à Oliver Rolland,
49:28tous ces pilotes d'expérience, ils ont forcément un petit avantage
49:31par rapport à d'autres jeunes comme Tyler Bernard,
49:33que l'on a vu hier brillamment décrocher sa pole position.
49:36Pour moi, Jean-Éric, à Monaco, c'est une réelle référence.
49:41On parle de nos pilotes français, on peut même faire un petit parallèle
49:44avec le pilote Maserati Stoffel Van Dorn, qui n'est pas très loin,
49:47qui est le pilote belge, qui lui aussi a toujours été très rapide
49:49et efficace à Monaco.
49:51Norman l'a toujours été.
49:52Et Hamza, je le rejoins aussi sur les pilotes d'expérience
49:55dans des conditions comme celles-là, ça peut faire la différence.
49:57Stoffel Van Dorn vous en parlait, on l'a aperçu tout à l'heure avec Mylène.
50:00Écoutons-le, il partira en troisième ligne, cinquième.
50:06Stoffel, ça y est, on est sur cette grille de la deuxième course du week-end ici à Monaco.
50:10Tu partiras à la cinquième position.
50:12À quoi on peut s'attendre pour ce départ en connaissant les conditions de piste ?
50:16Ça va être compliqué au début.
50:19Une piste mouillée encore, on ne sait pas s'il va encore repelevoir pendant la course.
50:23Mais les premiers tours vont être très mouvementés.
50:26Il va falloir ne pas faire d'erreur, de rester super concentré pendant toute la course
50:32et essayer de profiter des opportunités.
50:35On me disait chez DS que l'ordre était passé de prendre la tête de la course très rapidement.
50:39On t'a donné la même consigne ?
50:41Ce serait bien.
50:42Je pense que tout le monde pense la même chose.
50:46C'est une course, on n'est pas là pour rouler en train.
50:51C'est sûr que tout le monde veut avancer, veut être en tête
50:54parce qu'on a la meilleure vision, on a la vue claire, donc c'est le meilleur endroit.
50:59La pluie, la piste mouillée, est-ce que ce sont des conditions que tu apprécies
51:02ou sur lesquelles tu te sens super à l'aise ?
51:04J'aime bien, oui.
51:05Je pense qu'on a une voiture qui marche très bien dans ces conditions.
51:09Donc voilà, il faut en profiter de ces journées.
51:12Merci.
51:15Profiter de ces journées.
51:15Et nous, en tout cas, on est en place pour profiter de ce deuxième Ipris du week-end à Monaco.
51:19La pluie qui change radicalement le scénario, la stratégie et l'approche évidemment de ce deuxième Ipris.
51:28On est avec...
51:29Lucas Di Grassi.
51:31Di Grassi.
51:32Di Grassi qui partira de la 11e position et qui fait évidemment lui aussi partie des références.
51:37Enfin, champion du monde, puisque l'on est à vie finalement, champion du monde, c'était en 2017,
51:42qui dispute lui aussi sa 11e saison.
51:44Donc il a fait toutes les saisons de Formula I.
51:46Et on le rappelle, Lucas Di Grassi, c'est aussi une deuxième place à Miami
51:50lors du dernier Grand Prix de la dernière course.
51:53Et puis cet homme, Pascal Verlaine, forcément, il est très attendu.
51:56Lui, malheureusement, il a un petit peu manqué sa qualification.
51:59Il ne partira que depuis la 10e position.
52:03Sixième hier, deux pôles de position cette saison.
52:05C'est évidemment un pilote référence, on en attend beaucoup.
52:07Oui, Verlaine, c'est pour moi l'un des sérieux candidats au titre.
52:12Et s'il y en a un qui peut barrer la route durablement dans une saison à Oliver Rolland,
52:16c'est clairement lui.
52:17Là, regardez, c'est la petite scène que je vous avais dit.
52:19On se fait essuyer les pieds avant de monter dans la voiture.
52:23Avec Zayn Maloney, qui débute en Formula I cette saison,
52:29qui est en Formula 2 la saison dernière et qui partira de la 9e place.
52:32C'est sa meilleure qualification avec celle de Mexico,
52:35où il s'est lancé déjà de la 9e position.
52:37À gauche, la réalisation internationale qui vous offre cette remontée de grille.
52:41Et à droite, c'est la caméra à l'équipe de Tom Trichereau qui accompagne Mylène Dorange
52:44pour vous offrir un maximum de coulisses avant le départ de ce E-Prix Paul.
52:50Alors, il y a un phénomène qui est assez troublant sur ce genre de départ.
52:58C'est la capacité à switcher pour les pilotes.
53:02Au tout dernier moment, comme ça, votre cerveau fonctionne.
53:06On appuie sur un bouton et hop, on bascule sur un autre mode.
53:10Oui, tout à fait. La faculté a de voir automatiquement se concentrer.
53:14Après, on travaille ça depuis notre plus jeune âge.
53:17Mais voilà, effectivement, il faut vraiment réussir à switcher
53:19parce que quand les feux vont s'éteindre et vont passer au vert,
53:21il faut être dedans direct.
53:22Et nous, on switch pour retrouver Mylène avec le directeur de chez Mindra,
53:27Nick Devries, qui sera en 2e position à côté du Polman.
53:30Oui, mais Saoud, on s'est rapproché de Nick Devries
53:36et j'ai attrapé Jérémy Collinson.
53:38Jérémy qui est chef ingénieur chez Mindra
53:40parce que quand on est arrivé, évidemment, Nick était déjà prêt avec son casque
53:43et on le laissait dans sa bulle, ce qui est tout à fait normal.
53:45Jérémy, pouvez-nous nous raconter quels ont été vos derniers échanges avec Nick ?
53:51C'est assez simple. On essaie juste de préparer les premiers virages
53:54après la stratégie d'attaque mode qui va être très importante aujourd'hui
53:57parce que sous la pluie, on pense qu'il peut y avoir des grosses différences.
54:00Et principalement, comment on veut gérer l'énergie sur toute la course.
54:05Par rapport à d'autres courses ici à Monaco,
54:08j'ai vu les pilotes très fermés, très concentrés.
54:10Est-ce que c'était aussi le cas de Nick ?
54:13Pas forcément fermé, mais on s'attend un petit peu à un chaos ici
54:16parce qu'il faut quand même sauver de l'énergie,
54:20mais avec la pluie, ça va être quand même très difficile à gérer.
54:22On s'attend à des crashs, des safety cars.
54:24Donc c'est quelque chose, on attend un peu à du chaos ici.
54:28Et enfin, je voulais aussi revenir sur Eduardo Mortara
54:30qui parle lui de fond de la grille.
54:31Comment on va devoir gérer un pilote qui est au tout début de la grille
54:34et l'autre qui est à la fin ?
54:35L'avantage qu'on a, c'est qu'on n'est pas au milieu.
54:37Donc on devrait éviter peut-être les crashs à l'avant ou à l'arrière.
54:40Mais on a deux stratégies un peu opposées sur les deux pilotes.
54:44Donc on va voir ce qui marche.
54:45Merci beaucoup Jérémy.
54:46Je dois filer parce que nous, on doit évacuer la grille.
54:47Merci Mylène, avec Tom Trichereau et la grille, on va continuer d'en profiter.
54:53Oui, Paul.
54:54Après, vous verrez, avec l'expérience qui est la mienne,
54:57généralement quand tous les pilotes et quand toutes les équipes sont très méfiantes
55:00de tous les faits de course, on peut aussi avoir une course qui se passe très bien.
55:05C'est-à-dire que des fois, quand les meilleures conditions...
55:06Quand les meilleures conditions sont réunies,
55:09tout le monde est chaud bouillant pour aller faire la différence dès le premier virage.
55:12Quand les conditions sont très piégeuses,
55:14là, bizarrement, vous avez tous les pilotes qui sont un peu sur la retenue
55:16et qui disent, attendez, il ne faut pas que ma course, elle se termine tout de suite.
55:18Donc on peut aussi avoir une physionomie de course
55:20où la course peut être claire.
55:22Bon, cependant, les conditions vont être très très compliquées.
55:24Donc je ne suis pas à l'abri effectivement qu'il se passe quelque chose,
55:27mais ça peut des fois être moins chaotique que ce qu'on imagine.
55:29Voici Jean-Éric Vergne, profitant de sa concentration, Jean-Éric Vergne,
55:32qui partira donc en deuxième ligne, quatrième.
55:38À partir de maintenant, on voit clairement que Jean-Éric est dans une phase de concentration
55:41et que là, il faut respecter tout à fait.
55:43Parce que là, c'est un moment qui est très important pour le pilote
55:45et déterminant pour la performance dès le début de la course.
55:48On parlait que dès l'extinction des feux, il faut être dedans.
55:51Et là, c'est dans ces moments-là qu'on va chercher ce petit supplément d'âme
55:53et cette concentration nécessaire.
55:56Maximilian Günther, Ramza, en deuxième ligne, à côté de Jean-Éric Vergne.
56:00Effectivement, il a décroché une pôle position cette saison
56:02à Jeddah et puis au championnat.
56:05Il a rétrogradé au huitième rang après sa dixième place hier.
56:11Forcément, on va aussi se focaliser sur cette lutte
56:14entre deux coéquipiers au premier virage qui sera demain.
56:19Et nous voici en première ligne avec Nick De Vries
56:22qui a signé le deuxième temps,
56:26même si les temps de Jean-Éric Vergne et Maximilian Günther
56:28avaient été annulés, on le rappelle, lors de leur demi-finale.
56:31Nick De Vries, performant hier, est de nouveau bien placé aujourd'hui.
56:35De Vries, il est dans le match ce week-end.
56:36Clairement, il fait partie des favoris pour aujourd'hui.
56:39Il a fait une très belle course.
56:40Il a été l'un des seuls à pouvoir challenger Oliver Roland
56:44jusqu'au terme de la course.
56:45Il a réussi à lui mettre la pression.
56:47Donc, très clairement, dans ces conditions,
56:49on a vu qu'il était aussi très performant ce matin.
56:51Donc, je pense que c'est pour moi le pilote qui, aujourd'hui,
56:55peut empêcher Oliver Roland d'aller empocher un double succès ici à Monaco.
56:59Le Paul Mann, en gros plan.
57:01Si vous deviez utiliser quelques mots seulement
57:05pour qualifier le pilote qu'est Oliver Roland
57:07avant d'aller vous installer, Paul.
57:10Agressif.
57:11Un seul, agressif.
57:12Et ça tombe bien aujourd'hui.
57:13Il va falloir l'être du côté de Monaco.
57:16Le E-Prix de Monaco qu'on va vivre dans un instant.
57:19Une minute seulement.
57:20Le temps de laisser à Paul et à Hamza.
57:22Le temps de s'installer.
57:23Et on est ensemble pour ce grand départ.
57:25Attention, premier virage.
57:26C'est ça, plus que jamais.
57:28Et dès la fin de la Formule E,
57:29Leni Martinez pourra aller signer, on l'espère,
57:31une victoire sur le Tour de Romandie.
57:33C'est le chrono, la dernière étape qui est au programme aujourd'hui.