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Les invités de Thierry Cabannes débattent de l'actualité dans #180minutesInfoWE le samedi et le dimanche

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00:00:00Générique
00:00:00Il est 14h, rebonjour, merci de nous accueillir pour ce grand rendez-vous d'information du dimanche après-midi avec Audrey Berthaud.
00:00:18On est ravis de vous accompagner, bonjour Audrey, vous allez bien.
00:00:21Rebonjour Zéry, bonjour à tous.
00:00:22Trois heures pour nous poser et pour débattre évidemment, pour analyser, pour décrypter, à 15h vous retrouverez le grand rendez-vous politique, c'est News Europe 1, les échos, Amélie de Montchalin.
00:00:34La ministre des Comptes Publics était notre invitée et vous le verrez, on a beaucoup de sujets évoqués tout au long de cet après-midi.
00:00:40Ça va être intense et dense, nos invités de jour, Karima Brick, journaliste, fidèle de l'émission, rebonjour Karima.
00:00:47Bonjour Thierry.
00:00:48Caroline Pilastre, éditorialiste, soyez à la bienvenue.
00:00:51Madi Saïdi, comme il tente, ravie de vous retrouver.
00:00:56Et Elodie Huchard, et quand Elodie Huchard est là, on parle politique, nous sommes dimanche, c'est normal.
00:01:02Il n'y a pas que le dimanche, on peut partir, mais on va parler les autres jours aussi.
00:01:05Évidemment, mais vous savez, moi je focalise beaucoup sur le dimanche, le week-end, que vous êtes à mes côtés, vous faites partie de l'équipe, vous faites partie de la famille, donc c'est important pour moi.
00:01:14Mais je sais que vous travaillez du lundi.
00:01:15C'est bien de le rater.
00:01:17Évidemment, je ne veux pas qu'il y ait la moindre ambiguïté entre nous.
00:01:21La tradition, vous la connaissez.
00:01:22On commence par un tour d'horizon de l'information avec vous, ma chère Audrey.
00:01:25À Vancouver, au Canada, neuf personnes ont été tuées.
00:01:29Le bilan s'alourdit.
00:01:30Un automobiliste a foncé dans la foule hier soir lors d'un festival de la communauté philippine.
00:01:35Âgé de 30 ans, le conducteur est un suspect isolé, connu de la police.
00:01:39Il a été interpellé sur place.
00:01:41Aucune explication ou motif n'a été avancé par la police pour le moment.
00:01:45Bruno Retailleau se rend dans le Gard pour rencontrer la communauté musulmane, 48 heures après l'attaque, dans une mosquée où un fidèle a été tué.
00:01:53Le meurtrier est d'ailleurs toujours en fuite.
00:01:55Si toutes les pistes restent encore envisagées par les enquêteurs, celle d'un crime raciste et islamophobe a été largement adopté par la classe politique.
00:02:02Et enfin, de nombreux fidèles viennent se recueillir depuis ce matin sur la tombe du pape François, puisque ses funérailles ont eu lieu hier.
00:02:10Ce matin, une grande messe en son honneur a été présidée par l'ex-numéro 2 du Vatican, le cardinal Paroline.
00:02:17Le Vatican, qui observe d'ailleurs une période de neuf jours de deuil.
00:02:20Des célébrations auront lieu chaque jour à Saint-Pierre jusqu'au 4 mai.
00:02:24Merci beaucoup ma chère Audrey.
00:02:26Justement, vous parliez de Rome.
00:02:28On va prendre la direction de Rome et retrouver Benoît Payan, le maire de Marseille.
00:02:32Bonjour Benoît Payan.
00:02:34Merci beaucoup d'avoir accepté notre invitation.
00:02:36Vous êtes dans la délégation d'Emmanuel Macron.
00:02:39Vous avez assisté aux obsèques du pape François.
00:02:42Quelle image retenez-vous ?
00:02:44Et juste après, on vous interrogera également sur ce qui s'est passé au cours de votre conseil municipal.
00:02:47Mais d'abord, vos premières impressions, les images.
00:02:50Que retenez-vous de ces obsèques, Benoît Payan ?
00:02:52Ça a vraiment été un moment d'émotion et de communion exceptionnelle.
00:02:57On est arrivé vendredi soir dans Rome et tout était silencieux.
00:03:01Tout était très calme, comme samedi matin.
00:03:03Et les obsèques ont commencé très simples, très sobres, comme j'imagine les Français ont pu les voir à la télévision.
00:03:10Et ça a vraiment été un moment où on a pu partager une émotion très forte.
00:03:15Et on était pris par l'humilité du moment, pris par la foule immense.
00:03:18Moi, je n'ai jamais vu autant de monde à Rome de ma vie et j'y vais depuis très longtemps.
00:03:23Mais surtout des gens heureux de se voir, heureux d'être là, quelque chose de calme, de spécial.
00:03:29Probablement à l'image d'ailleurs du pape François, quelque chose de très humble.
00:03:33Vous le disiez tout à l'heure, le deuil va continuer jusqu'à ce que le conclave s'ouvre.
00:03:39Mais ça a vraiment été un moment de communion au sens général du terme, où les gens étaient heureux de se voir, heureux de se rencontrer.
00:03:48Il y a y compris des gens qui se font la guerre actuellement, qui étaient sur la place Saint-Pierre, ensemble, qui se sont parlés.
00:03:55Et ça, ça fait du bien.
00:03:56Et on n'a pas oublié également qu'il avait été accueilli avec une énorme ferveur chez vous à Marseille, mais également en Corse, Benoît Payan.
00:04:04Et à Ajaccio, on a eu, nous, les Marseillais, comment ?
00:04:10A Ajaccio, c'est bien en Corse, Benoît Payan.
00:04:12Oui, oui, bien sûr, bien sûr, bien sûr.
00:04:14Même si Marseille est une grande ville Corse, Ajaccio, je vous le confirme, c'est bien en Corse.
00:04:19On avait accueilli évidemment à Marseille.
00:04:21On n'a pas oublié en Corse, Benoît Payan.
00:04:22Je vais me gêner.
00:04:23Non, non, on avait accueilli avec beaucoup de ferveur le pape qui était venu passer deux jours et demi à Marseille,
00:04:30où il a pu faire le tour de la ville et où il s'est d'ailleurs rendu compte de ce qu'était cette ville.
00:04:35Vous vous souvenez des propos qu'il avait eus, qui avaient été peut-être un peu mal interprétés par Paris,
00:04:39mais qui étaient dans la bouche du pape des mots de simplicité et de beauté en disant « Marseille, ce n'est pas la France ».
00:04:45Il voulait dire que c'est une cité-État, c'est une cité qui a quelque chose de particulier.
00:04:52Il aimait beaucoup la périphérie.
00:04:53On l'a dit, on l'a redit, ça a été dit sur votre antenne.
00:04:56Puis, il m'avait fait évidemment la grâce et l'honneur de m'inviter à Ajaccio pour son dernier voyage en France.
00:05:02Et là aussi, ça avait été un moment pour les Corses, pour la Corse, pour les Français, très, très, très important.
00:05:08Alors, Benoît Payan, si on vous a convié sur notre antenne,
00:05:12évidemment, on a profité de l'occasion pour vous faire agir puisque vous étiez aux obsèques du pape François.
00:05:17Mais visiblement, ça a chauffé au sein de votre conseil municipal.
00:05:21On va voir tout cela avec Elodie Huchard qui va vous interroger avec moi, évidemment.
00:05:24Qui va nous rappeler un petit peu ce qui s'est passé au sein du conseil municipal.
00:05:27Et puis, vous allez nous raconter également, vous, comment vous avez vécu la chose
00:05:30et puis pourquoi vous avez fait certaines déclarations, Benoît Payan.
00:05:32Vous êtes d'accord ?
00:05:34Mais bien évidemment.
00:05:35Si on s'en tient au fait, il n'y a aucun problème.
00:05:37Vous savez, sur CNews, on s'en tient toujours au fait.
00:05:39Je vous le rappelle, Benoît Payan.
00:05:41Et c'est pour ça que vous êtes de l'occasion.
00:05:41Je vous remercie de me le rappeler.
00:05:44Elodie Huchard, racontez-nous ce qui s'est passé.
00:05:45Alors, justement, sur les faits, sur les propos qu'on a pu entendre,
00:05:48le conseil municipal, d'abord, il faut le comprendre, de Marseille, a duré longtemps.
00:05:51C'est six heures de réunion et à de nombreuses reprises,
00:05:55Benoît Payan et sa majorité sont interrogés sur un certain nombre de faits ou de déclarations.
00:06:00On a notamment Stéphane Ravier, qui est un élu marseillais, Rassemblement national, puis reconquête,
00:06:04qui explique que selon lui, un maire qui se déplace pendant le ramondant dans une mosquée,
00:06:07s'est égratigné la laïcité.
00:06:09Il accuse le maire, je le cite, vous êtes un bâtisseur de l'islamisation de la ville.
00:06:13Benoît Payan lui répond, et là aussi, ce sont les faits, que certes, il s'est rendu dans une mosquée
00:06:17où il a pris la parole, mais que le maire de Marseille le fait de manière, non pas régulière,
00:06:22mais en tout cas, qu'il a déjà fait le même exercice dans les églises, dans les synagogues,
00:06:25ce qui gênait un petit peu moins, visiblement, Stéphane Ravier, c'est la réponse que lui fait le maire.
00:06:29Alors, on a aussi l'élu Denis Rossi, puisque comme il a été beaucoup question,
00:06:33notamment de mosquées, de religions, tout le monde, alors certains ont égratigné,
00:06:37d'autres, au contraire, ont pris la défense.
00:06:39C'est un élu qui dit, quant à ceux qui m'accusent de faire partie du grand remplacement, je l'assume,
00:06:43ma femme est musulmane, mon fils va à la mosquée, et ceux à qui ça ne plaît pas, je les embête.
00:06:47Je fais la version polie de cette phrase.
00:06:49Le maire, qui a été aussi interrogé par Catherine Pilat, qui est une élue LR,
00:06:53et toujours par Stéphane Ravier, qui lui ont demandé des comptes sur un article
00:06:56de nos confrères de Valeurs Actuelles, qui explique que, sans le E,
00:06:59la police municipale serait communautariste.
00:07:02Je ne suis pas exhaustif, ça a duré 6 heures, mais voilà parmi les accusations
00:07:06et les déclarations des uns et des autres.
00:07:09Alors, Benoît Payan, le dernier conseil municipal de Marseille, a fait polémique.
00:07:13Ce conseil a duré 6 heures, à plusieurs reprises, ainsi que votre majorité,
00:07:18vous êtes monté au créneau contre des propos que vous avez qualifiés de racistes
00:07:21et anti-musulmans, pour reprendre vos mots, vous me dites, je reprends vos mots.
00:07:25Vous avez même souhaité terminer cette réunion par un avertissement contre,
00:07:28je cite, les délires anti-musulmans, en expliquant que vous traduirez en justice
00:07:32les personnes tenant des propos qui tombent sous le coup de la loi.
00:07:35Pourquoi en êtes-vous venu à cela, Benoît Payan ?
00:07:39Bon, d'abord c'est bien résumé, et je vous remercie pour la clarté des choses
00:07:42et pour la vérité des choses.
00:07:44En effet, moi j'ai assisté à un conseil municipal qui a tourné à une espèce de cirque
00:07:50et une espèce d'assemblée accusatoire contre les musulmans,
00:07:54en me reprochant de m'être rendu dans une mosquée ou en me reprochant de vendre un terrain
00:08:00à une mosquée pour qu'elle puisse s'étendre.
00:08:04Je n'entends jamais la même chose quand je me rends à l'invitation de la communauté juive de Marseille,
00:08:09notamment pour les fêtes, où on y est invité, où on y prend la parole.
00:08:12Je n'entends jamais la même chose quand je me rends dans une église,
00:08:15et ça m'arrive évidemment extrêmement souvent,
00:08:17ou quand je contribue à la rénovation de Notre-Dame-de-la-Garde.
00:08:23Alors oui, j'ai entendu là pour le coup des propos, mais ça venait plutôt de LFI,
00:08:26qui m'accusait de briser la laïcité.
00:08:28Donc il y a un vrai sujet avec la laïcité dans ce pays, avec une forme obsessionnelle.
00:08:34Et je trouve que le débat qu'on est en train d'avoir autour des musulmans
00:08:37est un débat qui tourne à l'obsession, voire même à la névrose.
00:08:42Je crois qu'on ne peut pas mettre dans le même sac les musulmans et les islamistes.
00:08:47Et je crois que faire ça, c'est faire courir un danger à tout le monde.
00:08:50De la même manière, on ne peut pas mettre dans le même sac le gouvernement israélien et les juifs.
00:08:57Ça conduit, on le tait, à des actes antisémites qui sont en train d'exploser,
00:09:01mais on voit parfaitement ce qui s'est passé il y a quelques heures à Nîmes, dans une mosquée.
00:09:06Ça conduit exactement à la même chose pour les musulmans.
00:09:09Et donc je crois qu'on a besoin d'apaisement.
00:09:11Et un conseil municipal, et je veux le rappeler d'ailleurs,
00:09:14comme je l'ai déjà dit et ça m'est arrivé de le dire pour toutes les communautés,
00:09:18attaquer une personne en fonction de son origine ou de sa religion, ça n'est pas une opinion.
00:09:23Dans ce pays, c'est un délit.
00:09:25Et donc je déferrerai et j'enverrai chez le procureur de la République
00:09:29et je ferai condamner toutes les personnes qui commettront un délit.
00:09:33Héloi Hussard.
00:09:34Et justement, M. Meillard, ce que vous venez de dire,
00:09:36qu'effectivement il ne fallait pas mettre dans le même plat les musulmans et les islamistes,
00:09:41et vous avez bien raison de le dire,
00:09:42mais ce qui est paradoxal, c'est que c'est aussi de ceux dont vous accuse l'opposition.
00:09:46On va peut-être voir la réaction qu'a eue Martine Vassal,
00:09:49présidente de la Métropole, présidente du département.
00:09:51Et elle, elle vous fait précisément la même accusation.
00:09:54Non, nous ne confondons pas l'islamisme.
00:09:56Et les musulmans, nous ne faisons pas d'amalgame ni d'électoralisme.
00:09:59Et elle annonce qu'elle va porter plainte contre vous.
00:10:01Qu'est-ce que vous avez pensé de cette réaction ?
00:10:03Non, je pense que, d'abord, je ne comprends pas du tout pourquoi
00:10:06est-ce que Mme Vassal s'est sentie visée.
00:10:08Elle n'était pas là.
00:10:10Vraiment, si elle s'est sentie visée, je le regrette.
00:10:12Je sais qu'elle a quelque chose à se faire pardonner,
00:10:14mais je ne le crois pas et je ne l'espère pas.
00:10:17Par ailleurs, elle a annoncé qu'elle portait plainte.
00:10:19Je ne sais pas ce qu'elle va faire.
00:10:20On verra bien, encore une fois, il faut être maître de ses propos.
00:10:24Encore une fois, moi, je n'accepte pas qu'on confonde les islamistes et les musulmans.
00:10:30Je n'accepte pas que chaque délibération donne lieu à une névrose anti-musulmane.
00:10:38C'est la même chose pour tout le monde.
00:10:40Nous vivons dans un pays laïque, nous vivons dans une république
00:10:43où tout le monde doit observer la loi.
00:10:47Et je m'en tiendrai là et je ne bougerai pas de ça.
00:10:49Or, aujourd'hui, je dois rappeler, et c'est mon rôle,
00:10:52comme c'est le rôle de tous les maires,
00:10:53il n'est évidemment pas question de politique.
00:10:56Ce n'est même pas une question de droit à toutes les gauches.
00:10:58Ce n'est même pas une question de conviction.
00:10:59Est-ce qu'on appartient à une communauté qui s'appelle la République ?
00:11:02Oui ou non ?
00:11:03Certains veulent décider d'en sortir.
00:11:05Et on en a sur tout le spectre, d'ailleurs,
00:11:08des croyances et du jeu politique.
00:11:11Ceux-là tombent sous le coup de la loi
00:11:13ou ne sont pas les bienvenus dans mon conseil municipal.
00:11:16C'est ainsi que je considère les choses.
00:11:19Une autre accusation, Thierry le disait,
00:11:21ce conseil municipal a fait polémique
00:11:22et une partie de l'opposition vous accuse d'avoir défendu la charia.
00:11:27Vous répondiez à un élu...
00:11:28Non, mais pardonnez-moi, je vous arrête tout de suite.
00:11:31Justement.
00:11:31J'ai eu d'ailleurs, monsieur...
00:11:32C'est important.
00:11:34Parce que j'ai eu monsieur Maloume au téléphone hier,
00:11:35à qui vous avez fait écouter un extrait,
00:11:37sans...
00:11:39Et je trouve que c'est important,
00:11:40y compris pour les auditeurs de CNews.
00:11:42J'ai été très blessé
00:11:43et très choqué des propos qui ont été tenus
00:11:45hier sur votre antenne.
00:11:48Et je ne crois pas du tout
00:11:49que ce soit du fait de qui que ce soit
00:11:51et je ne l'espère pas du fait de la rédaction.
00:11:54Non, c'est un journaliste qui n'est pas de votre rédaction
00:11:56et qui m'engage en...
00:11:57Je sais bien, et je l'ai d'ailleurs eu au téléphone.
00:12:01Il suffit de repasser l'extrait pour comprendre
00:12:03qu'au moment où je dis ça,
00:12:05au moment où je dis,
00:12:06je demande à tout le monde
00:12:07de respecter la loi républicaine
00:12:09et je vous rappelle que le racisme
00:12:11n'est pas une opinion, c'est un délit,
00:12:14je suis interpellé par un élu
00:12:16qui me dit, vous allez mettre en place la charia.
00:12:18Vous vous rendez compte de la gravité ?
00:12:20Et je lui réponds donc,
00:12:21la charia, c'est la même chose.
00:12:23Ça, c'est pour moi
00:12:25une accusation extrêmement grave.
00:12:27Et en fait, quand on lit le compte-rendu
00:12:29du Conseil municipal,
00:12:31raconter que moi, je défends la charia,
00:12:33c'est même pas une distorsion de la vérité.
00:12:36On est dans la mythomanie profonde.
00:12:38Vraiment, qu'on en revienne au calme.
00:12:41Je pense que ce pays a besoin de calme.
00:12:43Je sais bien que le buzz fait plaisir à tout le monde.
00:12:45Je sais bien qu'on est capable
00:12:48de dire n'importe quoi
00:12:50et des gens sont capables de dire n'importe quoi
00:12:52pour faire le buzz.
00:12:53Je ne parle pas de M. Maloum
00:12:54parce qu'on a eu une explication.
00:12:56Mais quand on sort un propos de son contexte
00:13:00et qu'on fait comme si
00:13:02je n'avais pas été interpellé
00:13:03dans le Conseil municipal
00:13:04et que je défendais la charia,
00:13:06c'est que vraiment, vraiment,
00:13:08on s'éloigne des faits et de la vérité
00:13:10et qu'on abîme le pays quand on fait ça.
00:13:12Oui, et effectivement,
00:13:13c'est pour ça qu'on voulait vous entendre
00:13:14parce qu'on entend que vous êtes interpellé
00:13:17par un élu, autre.
00:13:20Et effectivement, on rappelle que,
00:13:21alors vous avez eu une explication,
00:13:22vous en êtes entendu,
00:13:22que les propos qui ont été prononcés sont par un journaliste.
00:13:24Et je le redis, c'est important,
00:13:26qui n'appartient pas à notre rédaction
00:13:27et donc qui n'engage pas notre rédaction.
00:13:30Alors globalement, dans les attaques...
00:13:31Mais vous vous rendez compte,
00:13:32vous vous rendez compte, pardonnez-moi,
00:13:33vous vous rendez compte,
00:13:34en fait, c'est ma grand-mère qui ce matin,
00:13:36moi je suis à Rome,
00:13:37elle a 95 ans,
00:13:38elle a entendu ça hier.
00:13:39vous imaginez,
00:13:41y compris par rapport à ce que je suis
00:13:42ou ma famille,
00:13:43racontez que je serais l'allié
00:13:45ou le complice d'islamistes
00:13:47qui tuent des enfants.
00:13:48Enfin, sur votre antenne,
00:13:49il faut aussi...
00:13:50Vous êtes responsable de votre antenne
00:13:52et je crois...
00:13:52Et vous êtes attaché au fait,
00:13:54je le sais,
00:13:54c'est pour ça que je me suis permis
00:13:56et que je vous remercie
00:13:57de me donner la parole.
00:13:58C'est la raison pour laquelle on vous donne la parole,
00:14:00je ne vais pas y rendre.
00:14:00Non, je le sais d'ailleurs
00:14:02et moi je ne fais pas partie de ceux
00:14:03qui veulent essayer de séparer
00:14:05le bon grain de l'ivraie.
00:14:06Je suis pour la diversité des opinions,
00:14:08je les miennes.
00:14:09Chacun doit avoir les siennes,
00:14:10mais dans le respect de la République.
00:14:12Et c'est pour ça que je vous posais
00:14:13cette question précisément
00:14:14pour que vous puissiez vous expliquer
00:14:15sur les propos qu'on vous reprochait.
00:14:17Sans avoir forcément le contexte,
00:14:19plus globalement, effectivement,
00:14:20l'opposition vous a reproché,
00:14:22notamment au Rassemblement National,
00:14:24d'être trop laxiste
00:14:25avec certaines associations
00:14:26en lien avec des mosquées,
00:14:28de faire le jeu finalement
00:14:30d'associations au financement illégaux.
00:14:32Qu'est-ce que vous leur répondez aujourd'hui ?
00:14:33Mais encore une fois,
00:14:35on est dans du délire là.
00:14:36Il n'y a rien de factuel.
00:14:39Rien de ce qui est raconté est factuel.
00:14:41Il n'y a pas de subventions
00:14:43qui sont données à des associations
00:14:45qui seraient mêlées de près ou de loin
00:14:47avec je ne sais quelle organisation.
00:14:50C'est comme raconter qu'aujourd'hui,
00:14:53le ciel va nous tomber sur la tête.
00:14:56Je veux dire, on est aussi près de la vérité
00:14:57que ce que je vous raconte.
00:14:58Donc, je n'ai même pas moi
00:14:59à devoir me justifier vis-à-vis de ça.
00:15:02Que certains soient dans un espèce de délirium.
00:15:05Et je sens la peur monter dans le pays d'ailleurs
00:15:06en se disant, on va exploiter ces peurs,
00:15:09on va raconter à peu près n'importe quoi.
00:15:11Mais je les laisse faire ce qu'ils veulent faire.
00:15:14Je vous prends l'exemple,
00:15:15puisque j'ai quelques instants pour m'exprimer
00:15:17sur votre antenne.
00:15:20Par exemple, sur une extension de mosquée.
00:15:23Je fais la même chose quand on me demande
00:15:25pour une synagogue, pour une église,
00:15:27pour une école confessionnelle.
00:15:29Pour moi, c'est la même chose.
00:15:30C'est le respect de la laïcité
00:15:31et le respect des normes.
00:15:33Je ne le fais que si la préfecture des Bouches-du-Rhône
00:15:35me donne l'autorisation de le faire.
00:15:38C'est-à-dire qu'elle a passé au crible
00:15:39l'association qui me le demande.
00:15:41Moi, je ne suis pas les services de renseignement.
00:15:43Donc, je ne donne le go et je n'accepte la subvention.
00:15:46Je ne la soumets au conseil municipal
00:15:48que quand elle est validée par l'État,
00:15:50que quand elle est validée par les services de l'État.
00:15:52Le reste, ça n'est que conjecture,
00:15:55ça n'est que cinéma.
00:15:56Et donc, c'est pour ça qu'on a besoin
00:15:59d'élever le débat
00:16:00et de remettre les choses à leur place.
00:16:04De remettre, pardonnez-moi du terme,
00:16:06je vais en faire bon dire quelques-uns,
00:16:07de remettre l'Église au milieu du village.
00:16:10Benoît Payon, merci.
00:16:11Dernière question.
00:16:13On va être un peu plus léger.
00:16:15L'Olympique de Marseille,
00:16:16la Coupe d'Europe peut-être, Benoît Payon ?
00:16:19Je l'espère, je l'espère.
00:16:20Regardez tous ce soir d'ailleurs,
00:16:22regardez tous ce soir ce match qui va être important
00:16:24parce qu'il y a un tifo qui va être,
00:16:26un tifo c'est une grande banderole,
00:16:27qui va être soulevé dans le stade Vélodrome
00:16:29et ce sont les winners qui l'ont fait
00:16:31et ça va être à l'effigie du pape François.
00:16:33C'est plusieurs centaines de mètres carrés,
00:16:35c'est immense pour rendre un dernier hommage au pape François.
00:16:38Ben, vous voyez ça,
00:16:39c'est fait à Marseille par des gens qui sont croyants,
00:16:42des gens qui sont non-croyants,
00:16:43par des chrétiens, par des juifs et par des musulmans.
00:16:45Merci en tous les cas,
00:16:46je ne résiste pas au fait de vous dire
00:16:47qu'un certain nombre de joueurs nantais ont joué à l'Olympique de Marseille,
00:16:51Benoît Payan, il n'y est jamais.
00:16:52Non, là vous êtes taquin
00:16:53et ça, ça ne me fait pas rire.
00:16:57Écoutez, soyez bons joueurs, voilà.
00:17:00Et on va gagner, on va gagner.
00:17:01Merci beaucoup Benoît Payan,
00:17:03d'avoir accepté notre invitation
00:17:04et d'avoir répondu surtout à nos questions.
00:17:06On marque une pause publicitaire
00:17:09et on se retrouve avec notre premier coup de projecteur.
00:17:12On retournera à Rome avec Bertrand Descaires.
00:17:16Merci beaucoup et à tout de suite.
00:17:1814h24, vous le savez, dans cette émission,
00:17:29on a l'habitude de faire des pas de côté et des coups de projecteur
00:17:31et quand on fait des coups de projecteur et des pas de côté,
00:17:34c'est souvent la présence de Bertrand Descaires
00:17:36qui est avec nous, fidèle de l'émission.
00:17:39Merci, on en parle de plus en plus,
00:17:40de vos petites chroniques bien sympathiques.
00:17:43Bertrand, merci et bravo hier
00:17:47puisque vous étiez aux côtés de Laurence Ferri
00:17:49et des Lodeval pour la spéciale consacrée
00:17:51aux obsèques du pape
00:17:54avec beaucoup de témoignages.
00:17:57Je tenais à vous le dire.
00:17:58Et hier, au Quatre-Coin du Monde,
00:17:59justement, plusieurs centaines de millions de téléspectateurs
00:18:01ont regardé les funérailles du pape.
00:18:03On y voit longuement et on a vu longuement
00:18:06la cité du Vatican, certes,
00:18:08mais aussi avec le cortège funèbre,
00:18:10les beautés de Rome,
00:18:11c'est important, les images étaient incroyables,
00:18:14la ville éternelle évidemment
00:18:15et cet été, la capitale italienne
00:18:17s'attend d'ailleurs à un boom touristique important,
00:18:20évidemment.
00:18:21Alors Bertrand, qui dit touristes nombreux,
00:18:23dit hôtels pris d'assaut.
00:18:24Vous avez un petit tuyau pour nous ?
00:18:26Oui, absolument.
00:18:27Les hôtels vont être pris d'assaut.
00:18:29Certains le sont déjà.
00:18:30Alors j'ai compté, pour vous,
00:18:31Rome compte 1656 hôtels précisément
00:18:34et quelques palaces
00:18:36qui ont été fréquentés hier,
00:18:38entre autres par les VIP qui ont assisté aux funérailles.
00:18:42Certains de ces établissements sont déjà quasiment complets
00:18:45pour les mois qui vont venir.
00:18:47Alors j'ai réfléchi à une alternative
00:18:48qu'on pourrait peut-être proposer à nos auditeurs,
00:18:51puisque cet été s'annonce assurément Romain,
00:18:53tous les chemins vont nous mener à Rome.
00:18:55Eh bien, j'ai découvert qu'il existe une plateforme
00:18:57qui s'appelle monasteris.com
00:19:01et cette plateforme regroupe,
00:19:04comme son nom l'indique,
00:19:05différentes formules d'hébergement
00:19:07dans des couvents et des monastères.
00:19:10Alors, vous avez par exemple
00:19:11Piazza Farnes,
00:19:13la Casa di Santa Brigida,
00:19:15qui est la Maison Sade Brigitte,
00:19:17qui propose, je cite,
00:19:19des chambres avec vue à plus ou moins 110 euros la nuit.
00:19:22Alors c'est commercial, certes,
00:19:24mais c'est surtout très religieux.
00:19:25Et en dehors du prix attractif,
00:19:27séjourner en monastère,
00:19:29c'est surtout choisir un environnement paisible
00:19:31dans des établissements qui,
00:19:33parfois, vous allez le voir,
00:19:34nos téléspectateurs qui auront l'occasion d'y aller,
00:19:36vont le voir,
00:19:37ont 1500 ans et même parfois d'avant-l'âge.
00:19:40Alors il va falloir accepter
00:19:41de renoncer à certains conforts modernes
00:19:43qu'offrent les établissements hôteliers.
00:19:45Il n'y a pas toujours de télévision.
00:19:47Il y a des horaires parfois qui sont limités.
00:19:50Il faut rentrer quand même avant une certaine tranche d'or.
00:19:53Pas trop tard.
00:19:54Certains, je voyais, disent avant 23 ans.
00:19:57Voilà.
00:19:58Il ne faut pas être trop nocturne.
00:19:59Il y a des salles de bain qui parfois sont partagées.
00:20:02Et certains couvents proposent,
00:20:04l'expérience doit être assez enrichissante,
00:20:06de partager le repas avec la communauté religieuse
00:20:08qui vous accueille.
00:20:10Il faut savoir que Rome compte une douzaine de monastères
00:20:12offrant ce genre d'hébergement
00:20:14et que le prix inclut à chaque fois,
00:20:16très souvent, le petit déjeuner.
00:20:18Trois adresses parmi celles-là.
00:20:19On ne va pas les citer pour privilégier peut-être
00:20:21un écrivissement par rapport à la publicité.
00:20:22Attention à la publicité.
00:20:23Trois adresses, vous allez le voir,
00:20:25sont particulièrement bien situées
00:20:27puisqu'à quelques minutes seulement à pied
00:20:29avec la basilique Saint-Pierre.
00:20:30Alors, qui dit Italie ?
00:20:33Vous connaissez ma passion pour la gastronomie.
00:20:35Il dit gastronomie.
00:20:36Et c'est vrai que je connais bien Rome.
00:20:37Et c'est vrai qu'il y a un grand nombre de tables.
00:20:39Oui, Romain dit pasta.
00:20:41Il dit pasta, oui.
00:20:43Les restaurants sont légions.
00:20:45Revoyons peut-être nos classiques, je pense.
00:20:47Et rappelons que quatre plats de pâtes
00:20:49sont vraiment typiques de Rome.
00:20:52Il y a tout d'abord la carbonara
00:20:54qui est particulièrement crémeuse.
00:20:56Alors ça, c'est la glace.
00:20:57Oui, c'est la glace, là.
00:20:59C'est une petite erreur.
00:21:00On commence par le dessert.
00:21:01Il y a d'abord la carbonara
00:21:02qui est particulièrement crémeuse
00:21:04par rapport à la version que l'on connaît, nous.
00:21:06Un Rome, ce n'est pas vraiment la même recette.
00:21:08Il y a la matracciane à la tomate,
00:21:12la cacio e pepe qui est acidulée,
00:21:14comme son nom l'indique,
00:21:15qui comporte du poivre,
00:21:17et la grizia qui est souvent appelée
00:21:19la mère de la carbonara.
00:21:21Il y a également la pizza.
00:21:23Les amateurs de pizza seront comblés.
00:21:25Et sachez que la pizza romane,
00:21:27donc celle qui est servie à Rome,
00:21:28est tout à fait typique.
00:21:30Elle n'est pas servie comme nous en entière.
00:21:32Elle est servie vraiment par par.
00:21:34Et elle est plus fine, Thierry,
00:21:36et plus croustillante que sa cousine napolitaine.
00:21:38Elle s'accompagne très souvent de garnitures locales,
00:21:41telles que des artichauts croustillants,
00:21:42des fleurs de gourgettes et des brocolis.
00:21:45Et puis, on vient de les voir,
00:21:47on vient de les apercevoir.
00:21:49Quand on est à Rome,
00:21:50on termine très souvent son repas par une glace
00:21:52que l'on peut même savourer en journée.
00:21:54Il y a énormément de glaciers.
00:21:56À nouveau, on ne va pas en citer.
00:21:58Mais on peut dire que chaque glacier
00:21:59aura vraiment sa particularité.
00:22:02Et je voyais, Cocorico,
00:22:03vous savez que j'aime ça,
00:22:04qu'un de ces glaciers propose
00:22:06de la glace au champagne.
00:22:07Par exemple, une petite façon
00:22:09de rappeler un petit plat d'œil français.
00:22:11Française.
00:22:11On sait ce qu'aimait particulièrement le pape
00:22:13ou pas du tout ?
00:22:15Je n'ai pas entendu votre question.
00:22:18Voilà !
00:22:19Mais il mangeait avec tous les membres du Vatican
00:22:22et c'est important également.
00:22:24Alors, pour continuer à surfer
00:22:25sur cette vague d'une Italie différente,
00:22:27qu'est-ce que vous nous proposez d'autre ?
00:22:28Je suis sûr que vous avez plein de choses
00:22:29à nous proposer.
00:22:29Oui, voilà, je propose une Rome
00:22:31un peu insolite.
00:22:31En effet, si le colis et le Vatican
00:22:33risquent quand même d'être pris d'assaut,
00:22:35il y a certains autres endroits
00:22:38que vous pourriez visiter.
00:22:39Je pense par exemple à la crypte des Capucins
00:22:41qui est Via Vittorio Veneto
00:22:44et dont les décorations de la crypte
00:22:46sont assez particulières
00:22:48parce qu'elles ont été construites
00:22:49en 1626 et 1631
00:22:52et elles sont faites d'ossements humains.
00:22:55Alors, c'est un lieu extraordinaire
00:22:56et lugubre à la fois.
00:22:59Ce sont les ossements de milliers de Capucins,
00:23:013600 moines précisément,
00:23:03qui ont été déterrés par le pape Urba VIII
00:23:06et placés dans cette fameuse crypte
00:23:08comme oeuvre d'art.
00:23:10Il y a cinq chapelles
00:23:11et notamment une oeuvre du Caravage.
00:23:13Le billet est de 10 euros.
00:23:14On pourrait aussi profiter
00:23:16de cette chronique
00:23:17pour conseiller à nos téléspectateurs
00:23:20de délaisser peut-être les bus touristiques
00:23:22et d'opter pour une Vespa, par exemple.
00:23:25Vous savez que j'ai le billet Vespa, moi, chez moi.
00:23:27Ah oui, je roule en Vespa.
00:23:28Qui se loue très facilement
00:23:29entre 70 et 100 euros
00:23:31à proximité de la gare Termini.
00:23:33Il y a une grande enseigne,
00:23:34vous verrez, lorsque vous arriverez,
00:23:35qui propose déjà du billet Vespa.
00:23:36Oui, c'est Vespa.
00:23:37Et la chose la plus drôle
00:23:38est même de pouvoir louer une Vespa
00:23:40accompagnée d'un guide.
00:23:41Alors, ça dure deux heures et demie.
00:23:43Vous faites la visite de Rome
00:23:45avec un guide
00:23:45et ça vous permet vraiment
00:23:46d'avoir des anecdotes singulières.
00:23:48La Villa Borghese,
00:23:49qui risque d'être prise d'assaut en journée,
00:23:52le serait un peu moins en soirée.
00:23:54Et sachez qu'à la nuit tombante,
00:23:55dans ses jardins,
00:23:56on projette des films en plein air.
00:23:59Et puis, je voulais aussi peut-être,
00:24:00en dernier moment,
00:24:01vous parler du studio Cinecite,
00:24:03qui est vraiment le studio historique.
00:24:05Il y a un 19 studio,
00:24:07400 000 mètres au pied.
00:24:08C'est incroyable.
00:24:08Allez-y, je l'ai visité deux fois,
00:24:10c'est incroyable.
00:24:10Je connais très bien.
00:24:11C'est dingue.
00:24:12C'est incroyable.
00:24:13Les billets à nouveau sont démocratiques.
00:24:15C'est 10 euros par entrée.
00:24:1730 000 films y ont été tournés,
00:24:20dont 90 nominés aux Oscars.
00:24:22Le studio le plus visité
00:24:23est le légendaire Théâtre V,
00:24:25qui était le préféré de Fellini.
00:24:27C'est vrai.
00:24:27Et allez-y,
00:24:28parce que les décors sont incroyables.
00:24:30Et des films énormes
00:24:32ont été tournés dans ce Cinecite.
00:24:34Merci mille fois
00:24:35pour cette chronique,
00:24:38et évidemment rattachée à l'actualité
00:24:41des obsèques du pape François
00:24:43que vous avez pu suivre hier
00:24:45sur notre antenne.
00:24:47On se retrouve dans quelques instants,
00:24:48mais à la fin de notre émission,
00:24:50parlerons des nouveaux mots
00:24:51du dictionnaire Larousse.
00:24:54Du Larousse.
00:24:54Monsieur, vous allez nous sortir
00:24:55quelques petits pièges.
00:24:56Je vais le faire jouer.
00:24:57On va jouer peut-être.
00:24:59Allez, on se retrouve
00:25:00dans quelques instants.
00:25:00Merci beaucoup, mon cher Bertrand.
00:25:01C'est toujours un plaisir
00:25:02de vous avoir à nos côtés.
00:25:03On va parler d'un autre sujet.
00:25:04Alors là, c'est moins sympa,
00:25:05c'est la fameuse grève SNCF
00:25:07pour les prochains ponts.
00:25:09Prenez une Vespa,
00:25:10c'est quand même plus simple.
00:25:12Allez, on se retrouve
00:25:13dans quelques instants.
00:25:13Ça dépend d'où on va, quand même.
00:25:2414h38, merci de nous accueillir.
00:25:25Deuxième coup de projecteur
00:25:26de notre émission,
00:25:27de notre grand rendez-vous
00:25:28d'information du dimanche après-midi.
00:25:30Nous sommes avec Michel Kidor,
00:25:31vice-président de la Fédération nationale
00:25:33des associations d'usagers
00:25:35et des transports.
00:25:35Merci, Michel Kidor,
00:25:37d'avoir accepté notre invitation.
00:25:38On va parler de ce qui s'annonce
00:25:40avec un petit sujet
00:25:42qui va planter le décor,
00:25:43si vous me le permettez,
00:25:44puisque quand il y a des ponts,
00:25:46il y a souvent des grèves SNCF.
00:25:47Alors, on va voir tout cela
00:25:48avec Axel Rebeau
00:25:49et Clara Bouvier-Denot.
00:25:50Et puis, on échange
00:25:51avec Elie du Char qui nous a rejoint
00:25:53et avec nos invités.
00:25:54Et vous allez réagir également
00:25:55Michel Kidor.
00:25:58Si vous avez un voyage prévu en train
00:26:00la semaine du 8 mai,
00:26:02ces panneaux pourraient bien
00:26:03ne pas afficher votre trajet le jour J.
00:26:05Le risque d'une grève
00:26:06du 5 au 11 mai s'accroît,
00:26:07une menace qui plane sur les usagers.
00:26:09C'est toujours les mêmes
00:26:10qui vont subir les conséquences de ça.
00:26:13C'est les gens comme moi,
00:26:16comme ma fille
00:26:17ou ceux qui travaillent aussi.
00:26:18On est un peu la capitale européenne
00:26:21ou même du monde de la grève.
00:26:22Je comprends totalement
00:26:23leurs revendications
00:26:23et la manière dont ils le font.
00:26:24Des usagers
00:26:25qui devront penser à un plan B.
00:26:27Les alternatives,
00:26:27c'est toujours au dernier moment.
00:26:29C'est difficile
00:26:29et ça peut être plus onéreux.
00:26:31Soit on a une voiture personnelle,
00:26:32soit on trouve une autre solution.
00:26:34Les bus, les flexibus,
00:26:35mais là aussi,
00:26:37ce n'est pas forcément simple.
00:26:38Bus, covoiturage
00:26:39ou location de voiture,
00:26:40les entreprises proposant
00:26:41des alternatives au train
00:26:42sont souvent gagnantes
00:26:43en cas de grève
00:26:44grâce aux réservations
00:26:45de dernière minute.
00:26:46Quand il y a des mouvements de grève,
00:26:48c'est sûr que les cars
00:26:49sont beaucoup plus pleins.
00:26:50Ils en mettent beaucoup plus
00:26:51parce qu'ils sont bien obligés.
00:26:53Si vraiment il y a la grève,
00:26:56ça va être bondé de chez bondé
00:26:57et puis après,
00:26:58quand les cars sont pleins,
00:26:59de toute façon,
00:27:00on ne peut plus rien faire.
00:27:01De son côté,
00:27:02le ministre des Transports
00:27:03met en garde
00:27:04une journée de grève.
00:27:05Ce sont 10 millions d'euros
00:27:06qui ne sont pas investis
00:27:07dans le réseau ferroviaire.
00:27:09Et oui, Michel Kidard
00:27:10qui dit pont,
00:27:11dit grève,
00:27:11souvent du côté de la SNCF.
00:27:13Malheureusement,
00:27:13il faut s'habituer à cela.
00:27:14Non, il ne faut pas s'habituer à cela.
00:27:19Je voudrais revenir
00:27:20sur les revendications
00:27:21parce qu'il faut savoir
00:27:23pourquoi il y a un mouvement de grève.
00:27:25Il s'agit tout simplement
00:27:26d'une prime de 100 euros
00:27:28et d'un changement
00:27:29dans le logiciel
00:27:30d'affectation de l'emploi du temps.
00:27:32Et c'est pour des détails,
00:27:33parce que ça s'appelle
00:27:34des détails comme ça,
00:27:35qu'on va insécuriser
00:27:36et empoisonner la vie
00:27:38de centaines de milliers de personnes.
00:27:39Il n'y a pas de plan social
00:27:40à la SNCF.
00:27:41Il n'y a pas des milliers
00:27:42de licenciements.
00:27:43Il n'y a pas des fermetures
00:27:44de dépôts ou de gares.
00:27:46C'est simplement
00:27:47une revendication catégorielle
00:27:49de quelques milliers
00:27:50de contrôleurs
00:27:50qui vont complètement perturber
00:27:52et qui risquent
00:27:53de perturber le système
00:27:54pour le pont du 8 mai.
00:27:55Et c'est ça
00:27:56qui est incompréhensible
00:27:57et, je dirais,
00:27:58insupportable.
00:27:59On n'a pas,
00:28:00on ne fait pas grève
00:28:01pour des motifs
00:28:02de ce genre-là.
00:28:03J'ajoute
00:28:04que la catégorie
00:28:05qui va faire grève
00:28:06sont les contrôleurs,
00:28:07sont particulièrement bien traités,
00:28:08puisqu'ils ont eu
00:28:0923 % d'augmentation de salaire
00:28:11en trois ans
00:28:12et qu'en plus,
00:28:13leur travail a été
00:28:14largement facilité
00:28:16par l'utilisation
00:28:17de portiques en gare,
00:28:18ce qui fait
00:28:19qu'ils ont beaucoup
00:28:20moins de conflits
00:28:20à gérer
00:28:21à bord des trains
00:28:22pendant le voyage.
00:28:23Donc, je pense que là,
00:28:25on est le mouvement de trop.
00:28:26Il y a d'autres mouvements
00:28:27de contestation
00:28:28qu'on pourrait imaginer
00:28:29pour les transports,
00:28:31mais celui-là,
00:28:32encore une fois,
00:28:32c'est insupportable.
00:28:34On a plu sur le bouton nucléaire
00:28:35pour des revendications
00:28:36strictement catégorielles
00:28:38et qui sont des détails
00:28:40par rapport aux enjeux
00:28:41de déplacement en question.
00:28:43Oui, Michel Kiddor,
00:28:44vous dites qu'il ne faut pas
00:28:44s'habituer,
00:28:45mais malheureusement,
00:28:45les Français doivent s'habituer
00:28:46parce que c'est comme ça,
00:28:47on le sait,
00:28:48et rien ne bouge,
00:28:49alors que ça se passe différemment
00:28:50dans d'autres pays
00:28:51comme l'Italie, par exemple.
00:28:53Ça se passe différemment
00:28:54dans d'autres pays
00:28:55comme l'Italie
00:28:55ou l'Espagne
00:28:56ou l'Allemagne,
00:28:57qui ne sont pas des dictatures,
00:28:58que je sache.
00:28:59En Allemagne aussi,
00:29:00le droit de grève
00:29:01est encadré
00:29:01pendant les négociations,
00:29:03pendant les discussions sociales,
00:29:05et donc tout cela fonctionne
00:29:07de manière extrêmement satisfaisante
00:29:10et je peux vous dire
00:29:11que les conditions de travail
00:29:12ne sont pas pires
00:29:13dans les pays voisins
00:29:14qu'en France,
00:29:14au contraire,
00:29:15les personnels roulants
00:29:17sont particulièrement bien traités.
00:29:19Donc oui,
00:29:19il y a sans doute de la place.
00:29:21Je rappelle que la Constitution
00:29:22garantit le droit de grève,
00:29:24mais que dans son article 6,
00:29:25dit que le droit de grève
00:29:26s'exerce dans le cadre
00:29:27des lois qui le réglementent.
00:29:29Donc c'est quand même
00:29:29quelque chose
00:29:30qui peut s'imaginer.
00:29:32Restez avec nous,
00:29:32Michel Kiddor,
00:29:33on ouvre le débat
00:29:33avec nos invités.
00:29:35Élodie,
00:29:35qu'est-ce qu'on peut faire ?
00:29:36Parce qu'effectivement,
00:29:37M. Guillaume,
00:29:37oui, non,
00:29:38il ne faut pas s'habituer,
00:29:39mais vous êtes aussi bien placé que moi.
00:29:41Nous passons notre temps
00:29:42à commenter
00:29:43les jours de grève
00:29:44de la SNCF.
00:29:45Oui,
00:29:45et ce qu'on sait,
00:29:46en tout cas,
00:29:47c'est que le ministre actuel
00:29:48des Transports,
00:29:48Philippe Tabarro,
00:29:49est un ancien sénateur
00:29:50des Républicains
00:29:51et que lui et d'autres
00:29:52avaient justement proposé
00:29:53non pas évidemment
00:29:55d'interdire le droit de grève,
00:29:56mais bien de l'encadrer.
00:29:57C'est-à-dire que
00:29:58quand on regarde
00:29:59le nombre de jours de grève
00:30:00dans une année
00:30:01à la SNCF,
00:30:02il est vrai que ça tombe
00:30:03quand même très souvent
00:30:04pendant des vacances scolaires.
00:30:04C'est bête, hein ?
00:30:05Pendant les ponts.
00:30:06Évidemment,
00:30:07il y a une logique,
00:30:07c'est là où ça dérange
00:30:08le plus de monde,
00:30:08bien entendu,
00:30:09mais l'idée de ces sénateurs,
00:30:10c'était de se dire
00:30:11on n'interdit pas de faire grève
00:30:12s'il y a des revendications,
00:30:13bien sûr,
00:30:14qu'elles doivent être portées
00:30:15et entendues.
00:30:15En revanche,
00:30:16on peut totalement se dire,
00:30:17par exemple,
00:30:18la semaine prochaine
00:30:19et celle d'après,
00:30:20il y a des ponts,
00:30:21eh bien il est possible
00:30:22de faire grève
00:30:22avant ou après.
00:30:23C'est vrai que les revendications
00:30:24et ce genre de choses
00:30:25qu'ils ont envie de porter,
00:30:27notamment dans l'espace médiatique
00:30:28et ça fonctionne,
00:30:28c'est souvent quand il y a des grèves.
00:30:30Ben oui, souvent.
00:30:30Quand il y a des ponts, pardon.
00:30:31Oui.
00:30:31Mais souvent,
00:30:32ben voilà.
00:30:32J'ai vu le révélateur.
00:30:34Vous voyez,
00:30:35même Elodie Nuchard
00:30:37fait un absurde.
00:30:38Vous voyez,
00:30:38on s'habitue,
00:30:39Michel Kidor.
00:30:40Non, mais moi,
00:30:41je pense qu'il ne faut pas s'habituer.
00:30:43Nous,
00:30:43nous sommes aussi
00:30:45pour un certain encadrement.
00:30:48Il faut que ça se négocie.
00:30:49Ce qui nous ennuie,
00:30:49nous,
00:30:50c'est que ce sujet de l'encadrement
00:30:51du droit de grève,
00:30:52on en discute
00:30:53avec les politiques
00:30:54au moment où il y a une grève
00:30:55et puis tout de suite
00:30:56quand la grève est cessée,
00:30:57on n'en reparle plus
00:30:57et ça redisparait dans les sables.
00:30:59Donc,
00:31:00c'est un sujet un peu
00:31:00automatique
00:31:02mais qui ne débouche jamais.
00:31:04Donc,
00:31:04je pense qu'il faudra
00:31:05un jour réfléchir
00:31:06à des organisations
00:31:07qui,
00:31:08encore une fois,
00:31:08existent dans d'autres pays
00:31:10qui,
00:31:10socialement,
00:31:11sont tout aussi respectueux
00:31:12des droits des travailleurs
00:31:13que la France.
00:31:14J'ajoute que la SNCF,
00:31:15c'est quand même pas,
00:31:16pour parler vulgairement,
00:31:17ce n'est pas la schlag,
00:31:18il y a un dialogue social
00:31:19quasi permanent.
00:31:20Les contrôleurs
00:31:21ont obtenu satisfaction,
00:31:23ça on ne le sait pas.
00:31:24Ils ont une prime
00:31:25d'intéressement
00:31:25au trafic voyageur
00:31:26de 100 euros par mois.
00:31:28C'était une revendication
00:31:29du Sud
00:31:29mais le Sud n'a même pas
00:31:31signé l'accord
00:31:31qui a consacré
00:31:32cette prime d'intéressement
00:31:34aux voyageurs.
00:31:35Donc,
00:31:35vous voyez,
00:31:35on part sur des bases
00:31:36qui ne sont pas bonnes
00:31:39à la base,
00:31:40qui sont très mauvaises
00:31:42puisque les syndicats
00:31:43eux-mêmes
00:31:43ne signent pas
00:31:44quand une de leurs revendications
00:31:45est satisfaite.
00:31:46Michel,
00:31:47restez avec nous
00:31:47Michel Kidor,
00:31:48on va faire réagir
00:31:48nos invités
00:31:49avec également
00:31:50ce sondage,
00:31:52on vous avait posé
00:31:53la question d'ailleurs,
00:31:53faut-il interdire
00:31:54les grèves
00:31:54à la SNCF
00:31:55pendant des ponts
00:31:56de mai ?
00:31:57Eh bien,
00:31:5765% des personnes
00:31:58interrogées
00:31:59répondent que oui
00:32:00mais il y a quand même
00:32:0035%
00:32:01qui disent non
00:32:03selon un sondage
00:32:04chez SSA,
00:32:04CNews,
00:32:05Europe 1,
00:32:05LJD.
00:32:0635%
00:32:07Caroline Pilas.
00:32:08C'est peut-être ceux
00:32:08qui ne voyagent jamais
00:32:09qui auraient vendu
00:32:10ce sondage
00:32:11négativement.
00:32:12Mais monsieur a tout dit
00:32:14certes la grève est un droit
00:32:15mais circuler librement
00:32:16l'est tout autant
00:32:17et on est résigné
00:32:19quoi qu'il en soit
00:32:20monsieur vous avez employé
00:32:21certains éléments de langage
00:32:23on ne doit pas s'habituer
00:32:24ça ne doit pas être banalisé
00:32:25malgré tout
00:32:26on sait qu'à partir du moment
00:32:28où il y a des grèves
00:32:29où il y a des jours de congé
00:32:30où il y a des grandes vacances
00:32:31eh bien forcément
00:32:33on va devoir essayer
00:32:34de trouver un plan B
00:32:35et c'est insupportable
00:32:36parce que
00:32:37que l'on soit
00:32:38une famille monoparentale
00:32:39que l'on ait les moyens
00:32:40ou non
00:32:41on a le droit
00:32:42d'aller voir ses proches
00:32:42on a le droit
00:32:43de faire vivre le tourisme
00:32:44on a le droit
00:32:45de voyager tranquillement
00:32:46et librement
00:32:47et je suis désolée
00:32:48moi je vais passer
00:32:48à un coup de gueule
00:32:49les personnes en situation
00:32:50de handicap comme moi
00:32:51les personnes qui sont empêchées
00:32:52en étant âgées
00:32:54en termes de mobilité
00:32:55eh bien sont obligées
00:32:57de s'organiser
00:32:57de gérer les trajets
00:32:59en amont
00:32:59encore plus que pour vous
00:33:00les personnes valides
00:33:01donc quand on nous parle
00:33:02de plan B
00:33:03nous on n'a pas de plan B
00:33:05en dehors du côté pécunier
00:33:06en fonction des situations
00:33:08de chacun
00:33:08on ne peut pas forcément
00:33:10faire de covoiturage
00:33:11on ne peut pas forcément
00:33:12utiliser sa voiture
00:33:13donc partant de ce postulat
00:33:15on est isolé
00:33:16mais ça fait partie
00:33:17de millions
00:33:19de citoyens
00:33:20ce que je suis en train de dire
00:33:21c'est pas un cas unique
00:33:22anodin
00:33:23ou dérisoire
00:33:23donc j'entends
00:33:24les revendications
00:33:25mais ça n'est pas
00:33:26à tout va
00:33:27parce que dans ces cas-là
00:33:28tous les secteurs
00:33:28sociétaux
00:33:29peuvent exiger
00:33:30plus de droits
00:33:31plus de moyens financiers
00:33:33et un meilleur encadrement
00:33:35et de meilleures considérations
00:33:37et si tout le monde faisait ça régulièrement
00:33:38et bien le pays serait à l'arrêt
00:33:40et ce serait une catastrophe
00:33:41et une galère économiquement parlant
00:33:42Madi
00:33:43rapidement
00:33:43oui rapidement
00:33:44sur l'interdiction de droits de grève
00:33:47c'est juste pas possible
00:33:48du point de vue législatif
00:33:50ce serait compliqué
00:33:50néanmoins la vérité
00:33:52c'est que la SNCF
00:33:53ce sont des enfants gâtés
00:33:55ce sont des nantis en réalité
00:33:57ils vivent mieux que tout le monde
00:33:59ils ont des primes pas possibles
00:34:00et chaque année
00:34:00ils ont une nouvelle revendication
00:34:01et moi j'ai vraiment hâte
00:34:03et j'aimerais qu'un jour
00:34:04on mette vraiment sur la table
00:34:05la discussion
00:34:06de comment on fait
00:34:07pour ouvrir le marché
00:34:08à la concurrence
00:34:09tant qu'on n'aura que
00:34:10on sera toujours pris en otage
00:34:11et chaque année la même chose
00:34:12deux mots de conclusion
00:34:13quand même
00:34:13deux mots
00:34:14et en donnant le mot d'affaires
00:34:15à Michel qui dort
00:34:15pour moi
00:34:17chaque revendication
00:34:18ne mérite pas une grève
00:34:19et là on est dans la culture
00:34:20de la grève
00:34:21on est dans la banalisation
00:34:22de la grève
00:34:23donc c'est ça le problème
00:34:25et au final
00:34:26qui paie
00:34:26ce sont les français
00:34:28on leur fait payer
00:34:29dans leur quotidien
00:34:30on leur fait payer au porte-monnaie
00:34:31parce qu'au final
00:34:32c'est la population entière
00:34:33donc oui au droit de grève
00:34:35mais ce n'est pas absolu
00:34:36et je pense qu'à un moment donné
00:34:37aussi il faudrait
00:34:38que ce soit sur
00:34:38certaines périodes
00:34:40c'est-à-dire que pendant
00:34:41on ne peut pas imaginer
00:34:43qu'il y a cette marotte
00:34:44à chaque année
00:34:45je pense que si c'était
00:34:46un marronnier
00:34:47notre jargon professionnel
00:34:49si c'était
00:34:50ça arrive une fois aux cinq ans
00:34:51peut-être qu'on comprendrait
00:34:52mais à toutes les années
00:34:53ça devient donc
00:34:54la culture de la grève
00:34:56la culture de la grève
00:34:57merci Michel Kidor
00:34:58d'avoir été notre invité
00:34:59je rappelle que vous êtes vice-président
00:35:00de la Fédération Nationale
00:35:02des Associations d'usagers
00:35:03et des Transports
00:35:04merci une fois
00:35:05dans quelques instants
00:35:07Anne Fulda
00:35:08et l'heure des livres
00:35:09et puis à partir de 16h
00:35:11on vous rediffuse
00:35:12l'interview
00:35:13politique
00:35:14d'Amélie
00:35:15de Montchalin
00:35:15la ministre des Comptes Publics
00:35:17qui a été notre invité
00:35:18et puis on aura le plaisir
00:35:19nous de nous retrouver
00:35:20à 16h
00:35:21vous serez là ?
00:35:22oui
00:35:22moi la semaine prochaine
00:35:23semaine prochaine
00:35:24Elodie vous serez là
00:35:25Elodie sera là
00:35:26Karima vous serez là
00:35:28et on aura Joseph Thunel
00:35:29et Brice Socol
00:35:30qui nous rejoindront
00:35:30allez à tout à l'heure
00:35:32et il est 16h
00:35:35merci de nous accueillir
00:35:36c'est la dernière ligne droite
00:35:37pour votre 180 minutes info
00:35:39week-end
00:35:40je représente notre équipe
00:35:41du dimanche
00:35:42pour cette dernière ligne droite
00:35:43dans quelques instants
00:35:43mais Audrey Berthaud est bien là
00:35:45tour d'horizon d'informations
00:35:46avec vous Audrey
00:35:479 personnes ont été tuées
00:35:49à Vancouver
00:35:49au Canada
00:35:50un automobiliste
00:35:51a foncé dans la foule
00:35:53hier soir
00:35:53lors d'un festival
00:35:54âgé de 30 ans
00:35:55le conducteur a été interpellé
00:35:57sur place
00:35:57aucune explication
00:35:59ou motif
00:35:59n'a été avancé
00:36:00par la police
00:36:01pour le moment
00:36:01écoutez le chef
00:36:03justement de la police
00:36:04de Vancouver
00:36:05qui a été interrogé
00:36:07ce qui s'est passé
00:36:10et ce que je peux partager
00:36:12avec vous à ce stade
00:36:13et pour être juste
00:36:14avec l'enquête
00:36:15c'est que vers 20h14
00:36:16un suspect solitaire
00:36:17un homme
00:36:18avec un véhicule
00:36:19a traversé
00:36:20un événement communautaire
00:36:21bondé
00:36:21qui se déroulait près d'ici
00:36:22cet homme a été arrêté
00:36:30sur place
00:36:31par la foule
00:36:31il s'agissait
00:36:32d'une manifestation
00:36:33de la communauté
00:36:34philippine
00:36:34la foule a immédiatement
00:36:41appelé la police
00:36:41nous avons alors
00:36:42placé le sujet
00:36:43en garde à vue
00:36:43et il est actuellement
00:36:44détenu par nos soins
00:36:45Bruno Retailleau
00:36:51est arrivé dans le Gard
00:36:52il est en train
00:36:54de rencontrer
00:36:54la communauté musulmane
00:36:5648 heures
00:36:57après l'attaque
00:36:57dans une mosquée
00:36:58où un fidèle
00:36:59a été tué
00:36:59le meurtrier
00:37:00est toujours en fuite
00:37:02toutes les pistes
00:37:03restent encore
00:37:04envisagées par les enquêteurs
00:37:05dont celle
00:37:06d'un crime raciste
00:37:07et islamophobe
00:37:08comme a insisté
00:37:09le procureur d'Alès
00:37:10une thèse largement
00:37:11adoptée
00:37:12par la classe politique
00:37:13cela fait
00:37:15un an
00:37:15jour pour jour
00:37:16que le jeune Matisse
00:37:17un an
00:37:17a été tué
00:37:18à coup de couteau
00:37:19ça s'était passé
00:37:20à Châteauroux
00:37:20nos équipes
00:37:22sont allées
00:37:22recueillir le témoignage
00:37:23de ses parents
00:37:24endeuillés
00:37:24qui sont bien sûr
00:37:26dans l'attente
00:37:26du procès
00:37:27qui va s'ouvrir
00:37:27le 26 mai prochain
00:37:28un reportage
00:37:29de nos journalistes
00:37:30police justice
00:37:31Célia Barotte
00:37:31et Sabrina Boulinvoury
00:37:32Bourdieu
00:37:34un an après la mort
00:37:35de Matisse
00:37:36âgée de 15 ans
00:37:37et à l'approche
00:37:38du procès
00:37:38qui s'ouvre
00:37:39le 26 mai prochain
00:37:40ses parents
00:37:41appréhendent ce moment
00:37:42là le procès
00:37:43s'approche
00:37:44ce qui fait
00:37:44qu'on se replonge
00:37:45dedans
00:37:45je pleure tous les jours
00:37:47je pense à mon fils
00:37:48c'est compliqué
00:37:49L'effet remonte
00:37:51au 27 avril 2024
00:37:52ce jour-là
00:37:53l'adolescent de 15 ans
00:37:54reçoit plusieurs coups
00:37:56de couteau
00:37:56suite à une altercation
00:37:57dans le quartier
00:37:58Saint-Denis
00:37:59à Châteauroux
00:38:00Matisse décèdera
00:38:01quelques heures plus tard
00:38:02Il y a eu un souci
00:38:04entre adolescents
00:38:05il y a eu
00:38:05de la violence
00:38:07entre adolescents
00:38:08aujourd'hui
00:38:09on ne sait pas
00:38:10on ne sait toujours pas
00:38:11après l'enquête
00:38:12ce qui s'est réellement
00:38:13passé
00:38:14L'auteur présumé
00:38:15des coups
00:38:16est un adolescent
00:38:16lui aussi âgé
00:38:17de 15 ans
00:38:18de nationalité afghane
00:38:19en situation régulière
00:38:21le mineur avait été
00:38:22mis en examen
00:38:23pour meurtre
00:38:24et placé en détention
00:38:25J'attends pas grand chose
00:38:27de la part du meurtrier
00:38:30je suis persuadé
00:38:31que j'aurai pas de réponse
00:38:32de sa part
00:38:32Même si le suspect
00:38:34est responsable
00:38:34pénalement
00:38:35selon la loi
00:38:36il devrait bénéficier
00:38:37de l'excuse
00:38:38de minorité
00:38:39qui divise par deux
00:38:40la peine
00:38:41par rapport à celle
00:38:42d'un adulte
00:38:42Si le gamin
00:38:43qui tue à 15 ans
00:38:45parce qu'il a 15 ans
00:38:48ressort au bout de 10 ans
00:38:50ou 12 ans
00:38:50donc à 25, 27 ans
00:38:52il est dehors
00:38:52t'as eu le droit
00:38:53de tuer quelqu'un
00:38:53puis à 25 ans
00:38:54t'as toute la vie devant toi
00:38:55je trouve ça
00:38:56un petit peu limite
00:38:57En attendant le procès
00:38:58ce mercredi 30 avril
00:39:00se tiendra la loutre
00:39:01contre la violence
00:39:02un hommage pour Matisse
00:39:03et pour sensibiliser
00:39:04contre la violence des jeunes
00:39:05la loutre
00:39:06devenue un symbole de paix
00:39:08et qui était le surnom
00:39:09affectueux donné à Matisse
00:39:11Une proposition de loi
00:39:13pour permettre
00:39:13aux boulangers et fleuristes
00:39:15d'ouvrir le 1er mai
00:39:16ce sont les sénateurs centristes
00:39:17qui l'ont déposé
00:39:18elle permettrait aux établissements
00:39:20déjà autorisés
00:39:21à ouvrir le dimanche
00:39:22d'ouvrir également
00:39:23le jour de la fête du travail
00:39:24le gouvernement a annoncé
00:39:26soutenir cette initiative
00:39:28Dans le reste de l'actualité
00:39:30les syndicats de cheminots
00:39:32n'ont pas réussi
00:39:32à trouver un accord
00:39:33avec la SNCF
00:39:34sur les salaires
00:39:35et les emplois du temps
00:39:36Conséquence
00:39:37la semaine du 8 mai
00:39:38sera une semaine noire
00:39:39les voyageurs devront
00:39:41trouver des alternatives
00:39:42s'ils veulent atteindre
00:39:43leur destination
00:39:44sans trop de difficultés
00:39:45Un sujet d'Axel Rebeau
00:39:47et de Clara Bouvier-Denot
00:39:48Si vous avez un voyage
00:39:51prévu en train
00:39:52la semaine du 8 mai
00:39:53ces panneaux pourraient bien
00:39:54ne pas afficher
00:39:55votre trajet le jour J
00:39:56le risque d'une grève
00:39:57du 5 au 11 mai
00:39:58s'accroît
00:39:58une menace qui plane
00:40:00sur les usagers
00:40:00C'est toujours les mêmes
00:40:02qui vont subir
00:40:03les conséquences de ça
00:40:04C'est les gens
00:40:06comme moi
00:40:07comme ma fille
00:40:08ou ceux qui travaillent aussi
00:40:10On est un peu
00:40:10la capitale européenne
00:40:12ou même du monde
00:40:13de la grève
00:40:13Je comprends totalement
00:40:14leur revendication
00:40:15et la manière
00:40:15des usagers
00:40:16qui devront penser
00:40:17à un plan B
00:40:18Les alternatives
00:40:18c'est toujours
00:40:19au dernier moment
00:40:20c'est difficile
00:40:21ça peut être plus onéreux
00:40:22soit on a une voiture
00:40:23personnelle
00:40:23soit on trouve
00:40:24une autre solution
00:40:25les bus
00:40:26les flexibus
00:40:27mais là aussi
00:40:28c'est pas forcément simple
00:40:29Bus, covoiturage
00:40:30ou location de voiture
00:40:31les entreprises
00:40:32proposant des alternatives
00:40:33aux trains
00:40:34sont souvent gagnantes
00:40:35en cas de grève
00:40:36grâce aux réservations
00:40:37de dernière minute
00:40:37Quand il y a des mouvements
00:40:38de grève
00:40:39c'est sûr que les cars
00:40:40sont beaucoup plus pleins
00:40:41Ils en mettent beaucoup plus
00:40:43parce qu'ils sont bien obligés
00:40:44Si vraiment il y a la grève
00:40:46ça va être bondé
00:40:48de chez bondé
00:40:49et puis après
00:40:49quand les cars sont pleins
00:40:51de toute façon
00:40:51on ne peut plus rien faire
00:40:52De son côté
00:40:53le ministre des transports
00:40:54met en garde
00:40:55une journée de grève
00:40:56ce sont 10 millions d'euros
00:40:57qui ne sont pas investis
00:40:58dans le réseau ferroviaire
00:41:00Et puis c'était l'événement
00:41:01hier soir
00:41:02pour les parisiens
00:41:03c'était le concert de Joule
00:41:05Le rappeur marseillais
00:41:07a battu un record historique
00:41:08en réunissant près de
00:41:0998 000 personnes
00:41:10au Stade de France
00:41:11C'est du jamais vu
00:41:12Une tentative d'intrusion
00:41:14Vous voyez ces images
00:41:14a également été signalée
00:41:16des individus sans billet
00:41:17ont tenté d'entrer de force
00:41:19dans l'enceinte du Stade de France
00:41:21Et vous n'êtes pas allé vous ?
00:41:22Non
00:41:22Je suis bien déçue
00:41:24Ça me surprend
00:41:24Ça me surprend de vous
00:41:26Oui c'est vrai
00:41:27La prochaine fois
00:41:27je serai d'avoir des places
00:41:28au cas où
00:41:29je passe le message
00:41:30pour la prochaine fois
00:41:32qui vient à Paris
00:41:32Exactement
00:41:33Le message est passé
00:41:34Merci beaucoup Audrey
00:41:34Vous voulez y aller vous aussi ?
00:41:36Non mais je peux lui avoir
00:41:37pas de détail
00:41:38Vous savez que l'émission
00:41:41est en train de commencer
00:41:41il n'y a aucun souci
00:41:43si vous voulez
00:41:43Comment on peut faire ?
00:41:45Si je peux vous attruter
00:41:46à quelque chose
00:41:47Avec plaisir
00:41:49Voilà
00:41:50Écoutez
00:41:51Vous voyez vous avez bien fait
00:41:52de passer un message
00:41:52Il a tout de suite été capté
00:41:54par Médie Saïdi
00:41:55Merci beaucoup
00:41:56ma chère Audrey
00:41:56L'équipe
00:41:58Médie Saïdi est avec nous
00:41:59Oui évidemment
00:42:00Joseph Tounel
00:42:02nous a rejoint
00:42:03Moi je peux vous avoir
00:42:04des places pour Notre-Dame
00:42:05Je vous en dis
00:42:06comment rentrer
00:42:06sans faire la queue
00:42:07C'est un peu
00:42:09de vous intéresser aussi
00:42:10Bertrand Leclerc
00:42:11est avec nous
00:42:12avec une petite surprise
00:42:13à la fin de cette émission
00:42:14évidemment
00:42:15mais on n'en dit
00:42:15pas plus
00:42:16Karim Abou est toujours
00:42:17avec nous
00:42:17Fidèle de chez Fidèle
00:42:19et puis Brice Socol
00:42:20politologue
00:42:21On a quelques petits
00:42:22sujets politiques
00:42:23pour vous aussi
00:42:23On va commencer
00:42:25en parlant des frères musulmans
00:42:26Je vais en profiter
00:42:27pour saluer
00:42:28Claude Moniquet
00:42:28notre spécialiste
00:42:29des questions de terrorisme
00:42:30qui est avec nous
00:42:30Merci beaucoup
00:42:31mon cher Claude
00:42:32d'être avec nous
00:42:33On le sait
00:42:33Bruno Retailleau
00:42:34a annoncé la publication
00:42:36dans les prochains jours
00:42:37d'un rapport accablant
00:42:38sur les frères musulmans
00:42:38dans notre pays
00:42:39On va avoir besoin
00:42:40de votre éclairage
00:42:41comme d'habitude
00:42:42mon cher Claude
00:42:42Des organisations
00:42:44et des associations
00:42:45lui sont directement liées
00:42:46parce qu'on le sait
00:42:47en France
00:42:47la mouvance
00:42:48n'a pas vraiment
00:42:48d'existence officielle
00:42:49On voit tout cela
00:42:50avec Dounia Tangour
00:42:51du service politique
00:42:52de CNews
00:42:53et on en parle ensemble
00:42:53Claude
00:42:54Pointé du doigt
00:42:56par le ministre
00:42:57de l'Intérieur
00:42:57l'influence accrue
00:42:58des frères musulmans
00:42:59dans plusieurs strates
00:43:00de la société française
00:43:01inquiète l'Etat
00:43:02mais aussi certains chercheurs
00:43:04On les voit aussi bien
00:43:05dans les universités
00:43:06qu'en tant qu'avocats
00:43:08dans tout ce qui est juridique
00:43:10qu'au niveau associatif
00:43:12parce que c'est
00:43:13par ces différents billets
00:43:15en fait
00:43:15ils peuvent influencer
00:43:16et ils peuvent relayer
00:43:18leur façon de penser
00:43:19leur façon de parler
00:43:20leur stratégie
00:43:21Vous avez des associations
00:43:22comme le CCIF
00:43:23qui a été dissous
00:43:24mais qui est quand même
00:43:24implanté à Bruxelles
00:43:25et qui depuis Bruxelles
00:43:27en fait
00:43:27attaque continue
00:43:28d'attaquer la France
00:43:29Certaines associations
00:43:31ou organismes
00:43:31sont déjà dans le viseur
00:43:33des autorités
00:43:34pour leur affiliation
00:43:35à la mouvance frériste
00:43:36Vous avez étudiants musulmans
00:43:38qui adhèrent à la FEMISO
00:43:40La FEMISO c'est une très grosse
00:43:42structure de coordination
00:43:43basée à Bruxelles
00:43:44et qui regroupe
00:43:4532 associations nationales
00:43:48dont 22 pays européens
00:43:49qui sont toutes proches
00:43:50des frères musulmans
00:43:51Vous avez les instituts
00:43:53européens des sciences humaines
00:43:55ce sont des groupes
00:43:56qui sont identifiés
00:43:58mais de nouveau identifiés
00:43:59en matière de renseignement
00:44:00après il va falloir trouver
00:44:02la matière judiciaire
00:44:04la matière qui permettra
00:44:05juridiquement de les interdire
00:44:07et ça c'est plus difficile
00:44:08Lors de son récent déplacement
00:44:10à Marseille
00:44:11Bruno Retailleau
00:44:11a mis en avant
00:44:12son engagement
00:44:13contre l'islamisme politique
00:44:14tout en appelant
00:44:15à la vigilance
00:44:16à l'approche
00:44:17des élections municipales
00:44:18de 2026
00:44:19Claude avant de vous faire agir
00:44:21vous êtes partout
00:44:22vous êtes également
00:44:22dans ce sujet évidemment
00:44:23je voudrais vous faire agir
00:44:25et les uns et les autres
00:44:26sur ce sondage
00:44:27on vous a posé des questions
00:44:28à travers notre sondage
00:44:29chez SA
00:44:30CNews Europe 1
00:44:31LJDD
00:44:31Faut-il interdire
00:44:33l'affaire musulman
00:44:33en France
00:44:34la réponse
00:44:35est à 88%
00:44:37voilà
00:44:3788%
00:44:38et 12% non
00:44:40on pourrait peut-être voir
00:44:41également par rapport
00:44:42aux couleurs politiques
00:44:43et là c'est également
00:44:44intéressant
00:44:44que nous disent
00:44:46les personnes interrogées
00:44:48et bien à gauche
00:44:49également 81%
00:44:50aussi de réponses
00:44:52majorité présidentielle
00:44:5491%
00:44:55droite 92%
00:44:56extrême droite
00:44:5795%
00:44:58donc il y a
00:44:59unité en tous les cas
00:45:01quelle que soit
00:45:01la couleur politique
00:45:02et c'est un élément
00:45:03de réponses
00:45:04Claude
00:45:05très concrètement
00:45:06on parle de quoi
00:45:08très précisément
00:45:09quand on parle
00:45:09des frères musulmans
00:45:10en France ?
00:45:12Thierry on parle
00:45:13d'abord
00:45:14d'une idéologie
00:45:15une idéologie
00:45:16qui vise à établir
00:45:17des républiques islamiques
00:45:19dans les pays musulmans
00:45:20et à pousser
00:45:21à l'entrisme
00:45:23d'élites musulmanes
00:45:25radicales
00:45:26en Europe
00:45:27de manière
00:45:28à terme
00:45:28mais à long terme
00:45:29bien entendu
00:45:30à créer une sorte
00:45:31de califat mondial
00:45:32et dans l'immédiat
00:45:33on parle
00:45:33d'une idéologie
00:45:34qui en Europe
00:45:35vise à l'imposition
00:45:36progressive
00:45:37de la charia
00:45:38et à la promotion
00:45:40de revendications
00:45:43communautaires
00:45:43c'est une idée
00:45:44c'est pour ça
00:45:45qu'il est très difficile
00:45:46de l'interdire
00:45:48mais c'est aussi
00:45:49l'organisation
00:45:49le problème
00:45:50c'est que c'est
00:45:50l'organisation
00:45:51qui n'a pas
00:45:53pignon sur rue
00:45:54en France
00:45:54officiellement
00:45:54elle n'existe pas
00:45:55en France
00:45:56alors qu'elle existe
00:45:56dans les pays arabes
00:45:57de manière officielle
00:45:58via des partis
00:45:59des syndicats
00:46:00etc
00:46:00en France
00:46:01non
00:46:01et c'est pour ça
00:46:02que cette interdiction
00:46:04serait importante
00:46:05même s'il n'existe pas
00:46:06c'est paradoxal
00:46:07parce que ça permettrait
00:46:08d'interdire
00:46:10par voie de conséquence
00:46:13les organisations
00:46:14qui ont des liens
00:46:15ou qui avouent des liens
00:46:16ou qui se revendiquent
00:46:17de la mouvance
00:46:18des frères musulmans
00:46:19ce qui pour le moment
00:46:20est difficile
00:46:20Alors très concrètement
00:46:21et très rapidement
00:46:22c'est quoi la stratégie
00:46:24des frères musulmans
00:46:25est-ce qu'on peut la comparer
00:46:26à celle des salafistes
00:46:27Claude
00:46:27Alors ce sont deux stratégies
00:46:29qui sont différentes
00:46:31qui ont la même fin
00:46:33la fin est toujours
00:46:34l'établissement d'un califat
00:46:35la charia etc
00:46:36mais les frères musulmans
00:46:37visent les élites
00:46:38ils recrutent
00:46:40des jeunes
00:46:41qui sont souvent
00:46:41des étudiants
00:46:42brillants
00:46:43ils les aident
00:46:44dans leurs études
00:46:45ils les aident
00:46:46à obtenir de bons stages
00:46:47ils les aident ensuite
00:46:48à s'installer
00:46:49dans l'administration
00:46:50dans la fonction publique
00:46:51européenne
00:46:52ou dans les entreprises
00:46:53de manière à avoir
00:46:55cette politique en triste
00:46:56ce sont un peu
00:46:56les trotskistes
00:46:57de l'islamisme
00:46:59les frères musulmans
00:47:00alors que les salafistes
00:47:01visent la rue
00:47:02les salafistes
00:47:03c'est un mouvement
00:47:03qui veut toucher
00:47:05les masses
00:47:06ou convertir
00:47:07les masses
00:47:07il y a beaucoup
00:47:08de conversions
00:47:09qui se font
00:47:10vers l'islam
00:47:10qui se font
00:47:11dans le milieu
00:47:11les salafistes
00:47:12en France aujourd'hui
00:47:12et les salafistes
00:47:14le vent en poupe
00:47:15les deux groupes
00:47:16les deux mouvements
00:47:16se livrent d'ailleurs
00:47:17une guerre idéologique
00:47:18cela étant
00:47:19dans cette guerre idéologique
00:47:20les frères musulmans
00:47:21restent minoritaires
00:47:22même par rapport
00:47:23aux salafistes
00:47:23mais deux chiffres
00:47:25sont parlants
00:47:25d'après le directeur
00:47:27du renseignement territorial
00:47:28ils étaient une cinquantaine
00:47:29de milliers
00:47:30en 2019
00:47:30et en 2024
00:47:32cinq ans plus tard
00:47:32ils étaient 100 000
00:47:33c'est-à-dire que le nombre
00:47:34avait doublé
00:47:35en cinq ans
00:47:36Merci beaucoup Claude Moniquet
00:47:37pour toutes ces précisions
00:47:39Joseph Tunnel
00:47:40une petite réaction
00:47:41c'est pas facile
00:47:42d'interdire un mouvement
00:47:44qui n'existe pas physiquement
00:47:45alors qu'on le voit
00:47:46et Claude le disait
00:47:47dans d'autres pays
00:47:48en Jordanie
00:47:49dans certains pays arabes
00:47:50les salafistes
00:47:51sont parfaitement identifiés
00:47:52et sont interdits
00:47:53Claude Moniquet l'a très bien dit
00:47:54comment interdire une idéologie
00:47:56mais ça peut se faire
00:47:58il me semble que le racisme
00:47:59est interdit
00:48:00et condamné par nos textes
00:48:01alors il faudrait avoir
00:48:02le courage
00:48:03de décrypter
00:48:04ce qu'est cette idéologie
00:48:06de le mettre sur la table
00:48:07et à mon sens
00:48:09c'est par exemple
00:48:09ce qui touche à la charia
00:48:11si je prends la charia
00:48:12et que je décrypte la charia
00:48:14c'est en contradiction
00:48:15avec nos valeurs
00:48:16sur la liberté d'expression
00:48:19sur la liberté pour les femmes
00:48:20sur la liberté religieuse
00:48:22et je pourrais continuer
00:48:23comme ça longtemps
00:48:25mais ça ça demande
00:48:26un vrai courage politique
00:48:27parce que derrière
00:48:29on dit
00:48:30si vous attaquez la charia
00:48:31vous attaquez les musulmans
00:48:32ce qui n'est pas vrai
00:48:33puisque il y a des millions
00:48:35de musulmans
00:48:35au monde
00:48:36qu'ils ne veulent surtout pas
00:48:37qu'on leur impose la charia
00:48:39oui ça va pas être facile
00:48:41non mais ça va pas être facile
00:48:43mais ce qui est intéressant
00:48:43c'est que pour la
00:48:44moi ce qui me rassure
00:48:45c'est qu'il y a 80%
00:48:4688% des français
00:48:47qui veulent interdire
00:48:49les femmes musulmans
00:48:50deuxièmement
00:48:51de droite
00:48:51et de gauche
00:48:52donc ça c'est le côté
00:48:53qui peut paraître rassurant
00:48:54en apparence
00:48:55deuxièmement
00:48:56ça fait suite aussi
00:48:57à un rapport
00:48:57qui a été commandé
00:48:59par le ministre de l'intérieur
00:49:00et par le ministère de l'intérieur
00:49:01réalisé par un préfet
00:49:03et un diplomate
00:49:04qui nous disent les choses
00:49:06de manière très explicite
00:49:07qui nous disent en fait
00:49:07les frères musulmans
00:49:09sont une menace
00:49:10pour la cohésion nationale
00:49:12deuxièmement
00:49:13ils nous disent
00:49:13la matrice de l'islam politique
00:49:15ce sont bien
00:49:15les frères musulmans
00:49:16donc le danger
00:49:17est identifié
00:49:18il est porté politiquement
00:49:20par un ministre
00:49:21de l'intérieur
00:49:22semble-t-il
00:49:22Bruno Retailleau
00:49:23qui ont fait
00:49:24une ligne politique
00:49:26dure
00:49:27et
00:49:28troisièmement
00:49:29si je peux me permettre
00:49:30il faut que nous restions
00:49:31extrêmement vigilants
00:49:32à un an des élections municipales
00:49:34vous avez des villes
00:49:35comme Roubaix
00:49:36comme d'autres villes
00:49:37
00:49:37on pourrait avoir le risque
00:49:39d'avoir des listes communautaires
00:49:41et c'est là où l'Etat
00:49:42a un rôle à jouer
00:49:43parce que l'Etat
00:49:44lorsqu'on lui présente
00:49:45des listes
00:49:45de candidats
00:49:46aux élections municipales
00:49:47il faut par exemple
00:49:4840 personnes sur une liste
00:49:5020 hommes
00:49:5020 femmes
00:49:51il faut que l'Etat
00:49:53vérifie
00:49:53et ce que vous dites
00:49:54est très juste
00:49:55concrètement
00:49:56si les valeurs portées
00:49:57par cette liste
00:49:59et par les individus
00:50:00de manière individuelle
00:50:01sont compatibles
00:50:02avec les valeurs
00:50:02de la République
00:50:03et ça c'est le rôle
00:50:04de l'Etat
00:50:05Madi
00:50:06Oui sur les listes communautaires
00:50:08on en a déjà eu
00:50:09il y a eu des municipales
00:50:10où il y avait déjà
00:50:11des listes communautaires
00:50:11ce qui est rassurant
00:50:12effectivement
00:50:13c'est que pour une fois
00:50:14il y a un consensus
00:50:14sur la question
00:50:16à droite comme à gauche
00:50:17et c'est même plus
00:50:18qu'un consensus
00:50:18on est à plus de 90%
00:50:20de gens
00:50:22qui
00:50:23voudraient
00:50:26qu'on mette un terme
00:50:27à cette organisation
00:50:28alors effectivement
00:50:28elle n'existe pas
00:50:29de manière physique
00:50:31sur le territoire
00:50:31mais idéologiquement
00:50:32elle existe
00:50:33on voit les dégâts
00:50:34qu'elle fait en France
00:50:35et dans nos quartiers
00:50:36donc évidemment
00:50:36il faudrait faire preuve
00:50:37d'un vrai courage politique
00:50:38d'accepter
00:50:39déjà je pense
00:50:40que l'acceptation
00:50:40elle est là
00:50:41on a tous conscience
00:50:42qu'ils existent
00:50:43et du danger
00:50:43qu'ils représentent
00:50:44on a un moment
00:50:45il faut aussi
00:50:45un courage politique
00:50:46pour aller chercher
00:50:47enquêter
00:50:48et faire en sorte
00:50:49de l'interdire
00:50:50parce que si l'organisation
00:50:51n'existe pas
00:50:51elle a quand même
00:50:52des ramifications
00:50:53ce qui m'interpelle
00:50:56c'est cette unité politique
00:50:58aussi bien droite
00:50:59qu'à gauche
00:51:00carrément
00:51:00parce qu'on le voit
00:51:02c'est le reflet aussi
00:51:03dans la population
00:51:04qu'il y a 88%
00:51:05des français
00:51:06qui souhaiteraient
00:51:07donc que les politiques
00:51:08interdisent
00:51:09les frères musulmans
00:51:10qu'est-ce que ça veut dire
00:51:11si on prend la lecture
00:51:12ça veut dire
00:51:13s'il vous plaît
00:51:15chers élus
00:51:16l'État
00:51:17protéger les institutions
00:51:18donc s'il n'y a pas
00:51:20d'existence formelle
00:51:21et que c'est difficile
00:51:22à identifier
00:51:22ce qu'il y a une chose
00:51:23qui est plus facile
00:51:24à identifier
00:51:24c'est nos institutions
00:51:25et de dire
00:51:26on va protéger
00:51:27de l'entrisme radical
00:51:28de cet entrisme islamiste
00:51:30et on fait justement
00:51:32le distinguo
00:51:33entre les musulmans
00:51:34qui ne souhaitent pas
00:51:34justement avoir
00:51:36ces radicaux
00:51:37et l'islamisme
00:51:38donc protéger
00:51:39les écoles
00:51:40protéger
00:51:41les universités
00:51:42faire attention
00:51:43à ne pas justement
00:51:44toutes les questions
00:51:45des subventions
00:51:46qu'on va donner
00:51:46à des associations
00:51:47est-ce que ces associations
00:51:49ont des liens
00:51:50avec des groupuscules
00:51:52des individus radicaux
00:51:53qui veulent
00:51:54donc il y a aussi
00:51:55un travail à faire
00:51:55de ce point de vue-là
00:51:56c'est-à-dire
00:51:57qu'est-ce qu'on va
00:51:57quelle promotion
00:51:58on fait aussi
00:51:59au sein de certaines associations
00:52:00est-ce que ça respecte
00:52:02les lois du pays
00:52:03est-ce que ça respecte
00:52:03la laïcité
00:52:04est-ce que ça respecte
00:52:05l'égalité homme-femme
00:52:06donc moi je pense
00:52:06qu'il faut avant tout
00:52:07protéger
00:52:09les institutions
00:52:10de cet entrisme
00:52:11c'est déjà
00:52:12le premier rôle
00:52:14de l'État
00:52:15et il ne faut pas
00:52:16que l'État se laisse
00:52:16justement
00:52:17que les Français
00:52:18se laissent bluffer
00:52:19par ses tentatives
00:52:21et je pense
00:52:22qu'il faut être
00:52:22extrêmement vigilant
00:52:24là-dessus
00:52:24et surtout
00:52:24comme le disait
00:52:25Maïdi
00:52:25qu'il y ait
00:52:26du courage politique
00:52:28qui est du courage politique
00:52:29oui ça
00:52:29je comprends
00:52:29complètement votre analyse
00:52:30en fait c'est le rôle
00:52:31de l'État
00:52:32on voit cet entrisme
00:52:33des frères musulmans
00:52:34on le voit dans les universités
00:52:36on le voit dans les partis politiques
00:52:38de gauche et d'extrême gauche
00:52:39donc il faut que l'État soit
00:52:41on va le voir peut-être
00:52:42pour les élections municipales
00:52:42comme je le disais tout à l'heure
00:52:43donc il faut que l'État
00:52:45soit extrêmement vigilant
00:52:46parce que l'État
00:52:47est le garant
00:52:48de nos valeurs républicaines
00:52:49et le garant
00:52:50des politiques publiques
00:52:51On marque une pause les amis
00:52:52on se retrouve dans
00:52:53quelques instants
00:52:54pour la dernière ligne droite
00:52:55de votre rendez-vous
00:52:56de l'après-midi
00:52:57du dimanche
00:52:58après-midi
00:52:58à tout de suite
00:52:59Allez avant de terminer
00:53:08avec nos derniers thèmes
00:53:09pour notre émission
00:53:11on fait un nouveau tour
00:53:11de l'info avec vous
00:53:12ma chère Audrey
00:53:1348 heures après
00:53:14le meurtre d'un fidèle musulman
00:53:16dans la petite commune du Gard
00:53:19le meurtrier
00:53:19est toujours recherché
00:53:20Emmanuel Macron
00:53:22a réagi sur X
00:53:23le racisme et la haine
00:53:25en raison de la religion
00:53:25n'auront jamais leur place
00:53:26en France
00:53:27et puis vous voyez
00:53:28ces images
00:53:29dans la commune
00:53:30encore traumatisées
00:53:31une marche blanche
00:53:32en souvenir de la victime
00:53:33a débuté
00:53:33peu après 14h30
00:53:35De nombreux fidèles
00:53:37viennent se recueillir
00:53:38depuis ce matin
00:53:39sur la tombe du pape François
00:53:41ses funérailles
00:53:41ont bien sûr eu lieu hier
00:53:42ce matin
00:53:43une messe en son honneur
00:53:44présidée par l'ex numéro 2
00:53:46du Vatican
00:53:46le cardinal Paroline
00:53:47a été célébré
00:53:49place Saint-Pierre
00:53:50le Vatican observe
00:53:51une période de 9 jours
00:53:52de deuil
00:53:53des célébrations
00:53:54auront donc lieu
00:53:55chaque jour
00:53:55à Saint-Pierre
00:53:56jusqu'au 4 mai
00:53:57Et enfin au Canada
00:53:58un automobiliste
00:53:59a foncé dans la foule
00:54:00avec sa voiture
00:54:01hier
00:54:01lors d'un festival
00:54:03de la communauté
00:54:03philippine de Vancouver
00:54:049 personnes ont été tuées
00:54:06et de nombreuses personnes blessées
00:54:08Merci beaucoup
00:54:09Audrey
00:54:39nécessité de rester unies
00:54:40unies et soudées
00:54:41il n'y a pas d'ambiguïté
00:54:43sur le fait que Marine Le Pen
00:54:44est ma candidate
00:54:45et que si elle devait
00:54:46être empêchée demain
00:54:47je pense pouvoir vous dire
00:54:49que je serais son candidat
00:54:50je ne peux pas être plus claire
00:54:51que ça
00:54:52alors effectivement
00:54:52on voyait bien
00:54:54qu'il était compliqué
00:54:55de lancer le plan B
00:54:55parce que ça peut donner
00:54:56l'impression que Marine Le Pen
00:54:57n'est plus en condition
00:54:59au moment où je vous parle
00:55:00elle n'est pas en condition
00:55:01mais il faudra attendre
00:55:01l'été prochain
00:55:02pour savoir l'été 2026
00:55:03si oui ou non
00:55:04elle peut y aller
00:55:05certes le parti
00:55:06a besoin de s'organiser
00:55:07mais c'est un peu
00:55:07un numéro d'équilibriste
00:55:09il ne faut pas laisser un parti
00:55:10sans Jordan Bardella
00:55:12qui pourrait commencer
00:55:13à se lancer
00:55:14mais il ne faut pas non plus
00:55:15donner l'impression
00:55:16que Marine Le Pen
00:55:16ne sera pas candidate
00:55:17donc c'est un petit peu
00:55:18marcher sur ses deux jambes
00:55:19qui est assez compliqué
00:55:20et puis on voit
00:55:21qu'il se prépare
00:55:22comme un duo
00:55:23sans doute que l'un sera
00:55:24président ou présidente
00:55:25l'autre premier ou première ministre
00:55:26ils avancent pour l'instant
00:55:27comme ça
00:55:28on rappelle qu'il y a aussi
00:55:28quand même Marion Maréchal
00:55:29qui est un peu en embuscade
00:55:30il faudra voir à un moment donné
00:55:31ce que ça donne
00:55:32une autre citation de Jordan Bardella
00:55:34Marine Le Pen est présumée
00:55:35innocente
00:55:35et nous allons utiliser
00:55:36tous les recours possibles
00:55:38et continuer de clamer
00:55:39notre innocence
00:55:40dans cette affaire
00:55:41c'est aussi un moyen
00:55:42de montrer qu'il pourrait
00:55:43être candidat
00:55:44mais qu'évidemment
00:55:44il respecte l'ordre des choses
00:55:46on se rappelle
00:55:46de la petite boulette
00:55:47de Jordan Bardella
00:55:48au moment de l'affaire Le Pen
00:55:49qui avait dit
00:55:49je vous le rappelle
00:55:49ne pas avoir de condamnation
00:55:51à son casier judiciaire
00:55:52et pour moi une règle numéro 1
00:55:53lorsque l'on soit
00:55:54parlementaire de la République
00:55:55on imagine que ça marche aussi
00:55:56pour président de la République
00:55:57en tout cas
00:55:57on peut l'estimer
00:55:59et puis il en dit
00:56:00un petit peu plus
00:56:01sur la façon dont il travaille
00:56:02il dit je travaille
00:56:03et je me prépare
00:56:04ce qu'on attend
00:56:05d'un potentiel Premier ministre
00:56:06comme d'un candidat
00:56:07à l'élection présidentielle
00:56:08ce sont des qualités
00:56:09qui sont peu ou prou
00:56:09assez similaires
00:56:10la fonction est différente
00:56:12mais la capacité
00:56:13à rassembler
00:56:13écouter, comprendre
00:56:14les Français
00:56:14ce sont des missions
00:56:15que j'ai faites aussi miennes
00:56:16depuis plusieurs mois
00:56:17alors il a d'un côté
00:56:18relativement raison
00:56:19quand on est très haut
00:56:21dans les postes de l'État
00:56:22que ce soit Premier ministre
00:56:23ou Président de la République
00:56:24il y a sans doute
00:56:25des compétences qui se ressemblent
00:56:26mais il y en a une
00:56:27qui n'est pas du tout la même
00:56:28c'est à la fois l'incarnation
00:56:29et la capacité
00:56:30à créer un lien justement
00:56:31avec les futurs électeurs
00:56:33on voit que Marine Le Pen
00:56:33elle est très identifiée
00:56:35il n'y a aucun doute
00:56:35elle incarne le Rassemblement National
00:56:37de par son nom
00:56:38de par son travail
00:56:38de par ses années de carrière
00:56:39c'est plus compliqué
00:56:41pour Jordan Bardella
00:56:41la question de l'incarnation
00:56:43elle va vraiment se poser
00:56:44d'autant plus si
00:56:44pendant l'année à venir
00:56:46avant la décision en appel
00:56:47on a justement ce duo
00:56:49elle est un peu là
00:56:49lui aussi
00:56:50on ne sait pas vraiment
00:56:51qui va en prendre la tête
00:56:52et puis il reconnaît aussi
00:56:53un défaut qu'on lui fait souvent
00:56:54je ne vais pas m'inventer
00:56:5540 ans de vie politique
00:56:56les Français me connaissent
00:56:58ça fait 15 ans
00:56:58que je fais de la politique
00:56:597 ans que j'en fais
00:57:00à haut niveau
00:57:01il est conscient
00:57:01de ce qu'il pêche
00:57:02on dit souvent que Jordan Bardella
00:57:03est trop lisse
00:57:04qu'on ne le connaît pas assez
00:57:05c'est pas sa faute
00:57:07s'il est jeune
00:57:07et puis quelque chose
00:57:08qui pourrait l'aider
00:57:09et ça on le voit dans les sondages
00:57:10c'est que quand on met
00:57:11effectivement un Jordan Bardella
00:57:12dans les sondages face
00:57:13à un Gabriel Attal
00:57:14qui est de la même génération
00:57:15et qui a le même âge
00:57:15c'est forcément plus facile
00:57:16quand vous le mettez
00:57:17avec certains qui ont déjà fait
00:57:19plusieurs débats
00:57:20qui ont des années de mandat
00:57:21c'est vrai que Jordan Bardella
00:57:22est quand même tout jeune
00:57:23en politique
00:57:24même si aujourd'hui
00:57:24il est le patron
00:57:25il aura 31 ans
00:57:25en 2027
00:57:27et il en a 29 aujourd'hui
00:57:28c'est jeune
00:57:29c'est jeune
00:57:30alors oui
00:57:30il a raison d'affirmer les choses
00:57:32alors c'est vrai que
00:57:33comme Elodie le disait
00:57:35Jean-Marie Le Pen
00:57:36incarnait
00:57:38le Front National
00:57:39s'il y a bien un parti
00:57:40qui est incarné par un nom
00:57:41et le RN est incarné
00:57:43par Marine Le Pen
00:57:44c'est bien ce parti là
00:57:44et donc il va falloir
00:57:46qu'il se détache de tout ça
00:57:47et puis l'autre aspect aussi
00:57:48c'est qu'il y a une approche
00:57:49économique un peu différente
00:57:50entre Marine Le Pen
00:57:51et Jordan Bardella
00:57:53rapidement
00:57:54absolument
00:57:54trois points
00:57:55premièrement la politique
00:57:57c'est d'abord un calendrier
00:57:58et donc le fait
00:58:00d'annoncer éventuellement
00:58:00un plan B
00:58:01il s'inscrit
00:58:03dans un calendrier
00:58:04qui est le calendrier
00:58:04d'élection présidentielle
00:58:05deuxièmement
00:58:06la présidentielle
00:58:08c'est aussi
00:58:08raconter un récit
00:58:09et lui
00:58:10il va avoir forcément
00:58:12un récit différent
00:58:12de celui de Marine Le Pen
00:58:13Marine Le Pen
00:58:14elle a été candidate
00:58:15trois fois à l'élection présidentielle
00:58:16voilà
00:58:17elle a fait campagne
00:58:17dernière fois
00:58:18sur la thématique
00:58:18du pouvoir d'achat
00:58:19et c'est vrai
00:58:20comme vous le disiez justement
00:58:21il y a une différenciation
00:58:23sur le volet économique
00:58:24donc il va falloir lui
00:58:25qu'il s'inscrive
00:58:26dans un nouveau récit
00:58:27et ce nouveau récit
00:58:28il faut qu'il commence
00:58:29le plus tôt possible
00:58:30s'il veut imprégner
00:58:32une majorité de français
00:58:33donc il fallait
00:58:34qu'il sorte du bois
00:58:35et il fallait qu'il sorte du bois
00:58:36le plus tôt possible
00:58:37pour clarifier
00:58:38cette candidature
00:58:40s'inscrire dans une calendrier
00:58:41dans ce calendrier
00:58:42et commencer
00:58:43son propre récit
00:58:44Joseph
00:58:45alors on peut peut-être
00:58:46se demander pourquoi
00:58:47il sort du bois maintenant
00:58:48sans doute que la raison
00:58:50d'ailleurs
00:58:51elle vient d'être
00:58:51un peu évoquée
00:58:52c'est que
00:58:53ça coupe le pied
00:58:55à des candidatures internes
00:58:56ou qui seraient
00:58:56des candidatures proches
00:58:58en disant
00:58:58voilà le plan B
00:58:59il est là
00:59:00c'est Marine Le Pen
00:59:01qui doit y aller
00:59:02si elle ne peut pas
00:59:03ça sera moi
00:59:03ça peut calmer
00:59:04certaines ardeurs
00:59:06au sein du
00:59:07du rassemblement national
00:59:08ou de gens proches
00:59:09du rassemblement national
00:59:10je pense que l'explication
00:59:11elle est là
00:59:12pour Jean-Albert
00:59:12et puis après
00:59:13évidemment ça le positionne
00:59:15s'il doit faire
00:59:15le plan B
00:59:16le problème de sa jeunesse
00:59:18c'est qu'il succéderait
00:59:21comme candidat
00:59:22à quelqu'un
00:59:23qui s'est vendu
00:59:24comme un jeune président
00:59:25dynamique
00:59:26et qui allait nous faire
00:59:26une réponse de l'avenir
00:59:27et tout se casse la figure
00:59:30donc il faut mieux arriver
00:59:31maintenant
00:59:32en disant
00:59:32j'ai l'expérience
00:59:33que je vais faire
00:59:34comme le jeune
00:59:35qui aujourd'hui
00:59:36est au pouvoir
00:59:36ça n'étonne pas de vous
00:59:38Joseph
00:59:39Madi
00:59:40c'est sûr
00:59:41je pense que son annonce
00:59:42ça arrive au bon moment
00:59:42parce qu'il y avait
00:59:43un besoin de clarification
00:59:44au sein même du RN
00:59:46mais aussi
00:59:46pour les français
00:59:47les français avaient besoin
00:59:48de savoir
00:59:49si jamais Marine Le Pen
00:59:50n'y va pas
00:59:51c'était pas un énorme suspense
00:59:52comme l'a dit Elodie
00:59:52évidemment
00:59:53c'est sûr
00:59:54mais c'est bien la première fois
00:59:55qu'il prend la parole
00:59:55au moins là c'est clair
00:59:56et ça permet aussi
00:59:58de couper l'herbe sous le pied
00:59:59de ceux qui pourraient
00:59:59potentiellement se dire
01:00:01on y va
01:00:02après il a
01:00:03oui il y a certaines vérités
01:00:04c'est vrai
01:00:04oui absolument
01:00:05il a certainement des qualités
01:00:07mais il va avoir aussi
01:00:09des endroits
01:00:09où il va pêcher
01:00:10son jeune âge
01:00:11ça c'est sûr
01:00:13le manque d'expérience
01:00:15même si c'est vrai
01:00:16que depuis 7 ans
01:00:16il a des expériences
01:00:17au niveau
01:00:18au niveau
01:00:19presque
01:00:19au niveau national
01:00:20mais néanmoins
01:00:22ça reste un jeune
01:00:23et malheureusement
01:00:24on a fait
01:00:25l'expérience du jeune
01:00:26et en France
01:00:26malheureusement
01:00:27on a toujours tort
01:00:28d'être jeune
01:00:29en politique
01:00:29donc à mon avis
01:00:30ça va pas être simple
01:00:31non seulement
01:00:32dans l'opinion publique
01:00:34mais aussi au sein
01:00:34de son propre parti
01:00:35parce qu'il y a aussi
01:00:35des jeunes comme lui
01:00:36qui ont les dents
01:00:36aussi longues que lui
01:00:37des messages
01:00:38que vous passez
01:00:38
01:00:38certains messages
01:00:40que je perçois
01:00:41ma chère
01:00:42je vous le connais bien
01:00:42Karima
01:00:43le parti se prépare
01:00:46Jordan Bardella
01:00:47se prépare
01:00:48il y a ce plan B
01:00:50mais en même temps
01:00:50on veut préparer aussi
01:00:52les esprits
01:00:53chez les électeurs
01:00:54c'est très important
01:00:54aussi d'intégrer ça
01:00:55de donner quelques mois
01:00:57pour dire finalement
01:00:57tout est possible
01:00:58vous savez
01:00:59Marine Le Pen
01:01:00est toujours présumée
01:01:02innocente
01:01:02parce que
01:01:03bon
01:01:03c'est qu'il y a un appel
01:01:04mais elle n'en est pas
01:01:07pour le moins tirée d'affaires
01:01:08à l'heure où on se parle
01:01:09donc il y a je crois
01:01:11cette idée aussi
01:01:13pour les électeurs
01:01:14de dire
01:01:14c'est une possibilité
01:01:16et que cette information
01:01:17soit bel et bien
01:01:18digérée
01:01:19intégrée
01:01:20chez les électeurs
01:01:21et aussi
01:01:22ben oui
01:01:23il y a la question
01:01:23du jeune âge
01:01:24mais il y a tout ce contexte
01:01:25aussi géopolitique
01:01:27à l'international
01:01:28on sait que la situation
01:01:29est complexe
01:01:30donc ça va être aussi
01:01:31cette incarnation
01:01:32qui se fait
01:01:33au niveau national
01:01:34devra aussi se faire
01:01:35sur le plan international
01:01:38quelle est aussi
01:01:39cette incarnation
01:01:41de la France
01:01:42aujourd'hui
01:01:43que ce soit
01:01:43son rapport
01:01:44par rapport à l'Europe
01:01:45par rapport aux différents
01:01:46conflits
01:01:47qu'il y a aujourd'hui
01:01:48donc tout ça
01:01:49mis ensemble
01:01:49je crois que c'est aussi
01:01:50une préparation
01:01:52pour les électeurs
01:01:53allez
01:01:54il nous reste 5 minutes
01:01:55Bertrand Descartes
01:01:56est avec nous
01:01:56vous savez
01:01:56vous connaissez l'émission
01:01:58on a toujours l'habitude
01:01:58de faire des pas de côté
01:01:59avec Bertrand Descartes
01:02:00alors souvent
01:02:01je ne veux pas savoir
01:02:02comment il prépare
01:02:03ces chroniques
01:02:04je les découvre comme vous
01:02:05qui nous regardez
01:02:06si fidèlement
01:02:07donc je m'attends à tout
01:02:08évidemment
01:02:08on a parlé du bidet
01:02:10il y a 3 semaines
01:02:10on m'en parle encore
01:02:11je ne m'y attendais pas
01:02:12il a fait que je fasse
01:02:13un grand écart
01:02:14entre la politique internationale
01:02:15et le retour du bidet
01:02:16en France
01:02:17mais là on va parler
01:02:18d'un sujet quand même sérieux
01:02:19quoique
01:02:19plus sage
01:02:20mais plus sage
01:02:21enfin j'espère
01:02:22vous me le direz
01:02:22on verra à la fin
01:02:23de cette chronique
01:02:24on va parler du Larousse
01:02:25avec 150 nouveaux noms
01:02:27qui vont faire leur apparition
01:02:29deux mots sur l'histoire
01:02:30du Larousse
01:02:31et puis ensuite
01:02:32les 150 mots
01:02:33j'ai hâte de les découvrir
01:02:34je suis sûr
01:02:34que vous allez réserver
01:02:35quelques petites surprises
01:02:36une toute petite parenthèse
01:02:37pour commencer
01:02:39en effet
01:02:39c'est en 1905
01:02:40merci
01:02:40il remonte
01:02:41vous voulez pas rester
01:02:42parce qu'il y a un petit jeu
01:02:43il faut aller dans Punchline après
01:02:44il faut rester un petit peu
01:02:45on va rester un petit peu
01:02:46la première édition
01:02:47du Petit Larousse
01:02:48par Pierre Larousse
01:02:49la couverture est signée
01:02:50par Eugène Grasset
01:02:51l'édition est dirigée
01:02:52par Claude Auger
01:02:53et son slogan
01:02:54souvent imité
01:02:55jamais égalé
01:02:57c'est Pierre Larousse
01:02:58qui a donc créé
01:03:00ce petit dictionnaire
01:03:01il a commencé sa carrière
01:03:02comme instituteur
01:03:03avant de fonder
01:03:04en 1852
01:03:05la maison Larousse et Boyer
01:03:07du nom de son associé
01:03:08son objectif
01:03:09était de révolutionner
01:03:11l'enseignement
01:03:12avec des outils modernes
01:03:14alors la grande force
01:03:16de Larousse
01:03:17ça va être
01:03:18qu'en permanence
01:03:19la maison ne va cesser
01:03:20de peaufiner
01:03:21ses dictionnaires
01:03:22de les spécialiser
01:03:23de créer
01:03:24toute une série
01:03:25d'encyclopédies
01:03:26en 1912
01:03:27on voit apparaître
01:03:28le Larousse médical
01:03:29en 1922
01:03:30le Larousse universel
01:03:32en 1926
01:03:33le Larousse ménager
01:03:34qui comporte
01:03:353000 mots
01:03:36c'est la bible
01:03:37à l'époque
01:03:37dit-on
01:03:37de la parfaite ménagère
01:03:39en 1930
01:03:41le Larousse
01:03:41comporte
01:03:426500 pages
01:03:44et il comporte
01:03:45235 000 mots
01:03:47il faut savoir
01:03:47aujourd'hui
01:03:48qu'on utilise
01:03:49dans notre vocabulaire courant
01:03:51nous
01:03:51que 500 mots
01:03:52seulement
01:03:53on va
01:03:54on voit les
01:03:54parce que je vois
01:03:55que l'émission
01:03:55arrive à
01:03:56chaque fois qu'on aille
01:03:57directement
01:03:57aux 150 mots
01:03:58et votre petit jeu
01:03:59parce que je sais
01:04:00que vous avez raison
01:04:00de la petite surprise
01:04:01ça ne vous dérange pas
01:04:02d'accélérer un petit peu
01:04:03mon cher Bertrand
01:04:03pas de souci
01:04:04650 nouveaux mots
01:04:05donc ont intégré
01:04:06l'édition
01:04:082026
01:04:10qui sera disponible
01:04:11à partir du mois
01:04:12de mai
01:04:12si je vous dis
01:04:13par exemple
01:04:14allez
01:04:14premier mot
01:04:15commençons
01:04:16notre petit jeu
01:04:17c'est pas très difficile
01:04:18commençons
01:04:18bordélisation
01:04:19république française
01:04:21l'assemblée nationale
01:04:24voilà
01:04:25création d'un chaos
01:04:28ou d'un désordre
01:04:29c'est ce qu'on disait
01:04:30vous voyez que vous avez
01:04:32raison de vous dire
01:04:33je vous fais un petit mot
01:04:34de billet pour
01:04:35pour le retard
01:04:37Olivier si tu nous regardes
01:04:39un peu plus compliqué
01:04:40qui drama
01:04:41qui drama
01:04:42qui fait des problèmes
01:04:44pour rien
01:04:44qui fait des problèmes
01:04:45pour rien
01:04:46drama queen
01:04:48drama queen
01:04:49c'est ça
01:04:49drama king
01:04:51oui c'est ça
01:04:52série télévisée
01:04:53sud coréenne
01:04:54on n'est pas très bon
01:04:57un peu plus particulier
01:05:00badé
01:05:01pardon
01:05:02être mal
01:05:03ça fait badé
01:05:04ça met mal
01:05:05sentir de la tristesse
01:05:07vous êtes super bonnes
01:05:07c'est très jeune
01:05:08sortez
01:05:11sortez
01:05:13c'est ça
01:05:13les avantages
01:05:14nacho
01:05:16nacho
01:05:17attendez
01:05:18on regarde
01:05:18qu'on s'écrit
01:05:19nacho
01:05:20ça concerne un homme
01:05:21non c'est pas
01:05:22un défini
01:05:23une définition
01:05:24chou
01:05:24les chips
01:05:26c'est quoi ?
01:05:28c'est les chips
01:05:29mexicains
01:05:31les nachos
01:05:31les chips
01:05:32et en d'un air mexicain
01:05:33qui sont généralement
01:05:34avec du guacamole
01:05:35il y en a 150
01:05:36en tout
01:05:37il y a par exemple
01:05:38d'autres termes
01:05:40comme autophobie
01:05:41par exemple
01:05:42qui est une part irrationnelle
01:05:43d'être seul
01:05:44donner d'autres noms
01:05:45pour voir ce que c'est
01:05:46asexuel
01:05:47asexuel
01:05:48oui
01:05:49qui n'éprouve
01:05:51pas d'attirance
01:05:52aucune attirance
01:05:53ça c'est pas trop compliqué
01:05:54un anglicisme
01:05:55freestyle
01:05:56ça c'est facile
01:05:57c'est quand on est en rubrique freestyle
01:06:01padel
01:06:02le sport
01:06:03on pense d'ailleurs
01:06:05une chose facile
01:06:05astruqué
01:06:06quoi d'autre ?
01:06:08dramedie
01:06:09non il y a un truc là en haut
01:06:10le truc en haut là
01:06:13astruqué là
01:06:14astruqué
01:06:14de drame et de comédie
01:06:15astruqué
01:06:16alors c'est un belgicisme
01:06:18qui veut dire
01:06:19vous connaissez ça ?
01:06:20pour le coup je l'utilisais
01:06:21sans savoir qu'il n'était pas
01:06:23on va y parler belgique
01:06:24mal avalé
01:06:25avoir du mal
01:06:26astruqué
01:06:26vous connaissiez les termes ?
01:06:28avalé
01:06:28citons aussi peut-être Thierry
01:06:30que 50 noms propres
01:06:31vont s'ajouter aux 28 000
01:06:32déjà existants
01:06:33aussi dans cette nouvelle édition
01:06:35du Larousse
01:06:36dont Alain Chanfort
01:06:37par exemple
01:06:37qui n'y était pas
01:06:38Judith Fuster
01:06:39Eminem
01:06:40ou Léon Marchand
01:06:41aussi
01:06:42qui fait une entrée
01:06:43dans cette édition
01:06:442026
01:06:45c'est formidable
01:06:46voilà
01:06:47dernière petite chose
01:06:47pour vous dire que
01:06:48acheter des dictionnaires
01:06:49c'est important
01:06:50parce que les ventes
01:06:51ne sont pas
01:06:52et bien oui
01:06:52c'est la question
01:06:53que j'allais vous poser
01:06:53aujourd'hui
01:06:54parce que tous les jeunes
01:06:55sont là-dessus
01:06:56c'est un peu simple
01:06:57voilà
01:06:58que le bâblet
01:06:59ça en est fait
01:06:59selon des sources
01:07:00de JFK
01:07:01en juillet 2024
01:07:03c'est vendu
01:07:041,6 million
01:07:05de dictionnaires
01:07:06pour l'année
01:07:07donc 2004
01:07:08pardon
01:07:09pour l'année 2004
01:07:10et pour cette année
01:07:11pour l'année 2023
01:07:13dernier chiffre
01:07:14que l'on connaît
01:07:15il s'en est vendu
01:07:15seulement 567 000
01:07:18il faut pas s'en réjouir
01:07:18les chiffres s'effondrent
01:07:20c'est en effet
01:07:20une chute de 65%
01:07:22donc continuer
01:07:24à acheter des dictionnaires
01:07:25ça reste quand même
01:07:25un cadeau assez sympa
01:07:26pour un lycée
01:07:27et on rappelle
01:07:29que le grand rival
01:07:30de Larousse
01:07:31c'est le Robert
01:07:32puisqu'on a cité
01:07:33le Larousse
01:07:33citons le Robert
01:07:34ils sortent tous les deux
01:07:36au mois de mai
01:07:37ils ont tous les deux
01:07:38approximativement
01:07:39le même nombre de mots
01:07:40le Larousse
01:07:41est réputé
01:07:42pour attendre
01:07:43un peu plus longtemps
01:07:43avant de faire rentrer
01:07:44certains termes
01:07:45plus jeunes
01:07:46n'est plus actuel
01:07:48Est-ce qu'Élodie Huchard
01:07:48va rentrer dans le dictionnaire
01:07:49dans le Larousse peut-être ?
01:07:50Élodie Huchard peut-être ?
01:07:52Peut-être
01:07:52et peut-être
01:07:53l'an prochain
01:07:54L'an prochain
01:07:55En tout cas moi ce que je note
01:07:57c'est le Larousse
01:07:58pour la ménagère
01:07:59pour la fête des mères
01:08:01ça va très bien
01:08:01avec l'aspirateur
01:08:02ça va être
01:08:03hop hop hop hop
01:08:04mais ça y est
01:08:05alors on terminait bien l'émission
01:08:06
01:08:06et là il y a le petit dérapage
01:08:08un grand succès
01:08:09vous êtes un sort de femme
01:08:10
01:08:10merci vous êtes fait des amis
01:08:11on va vous donner un coup de Larousse
01:08:12on va vous donner un coup de Larousse
01:08:14Élodie merci
01:08:15vous avez fait de rester
01:08:16vous avez ?
01:08:17Oui
01:08:17c'est content que vous soyez là
01:08:19merci vous aussi
01:08:20je suis très content
01:08:21que vous m'accompagnez
01:08:22Bertrand c'est toujours un plaisir
01:08:23d'autres surprises
01:08:24la semaine prochaine
01:08:24merci à l'équipe qui m'a entouré
01:08:26pour préparer cette émission
01:08:27Déborah Smadja
01:08:28Alexandra Boulin
01:08:29Olivier Madigny
01:08:30except Thomas
01:08:31Audrey évidemment
01:08:32pour l'information
01:08:33merci à la promotion
01:08:34Albin
01:08:34Texera
01:08:35Anthony Bossezakama
01:08:37et puis merci aux équipes
01:08:38on réagit tout de suite
01:08:39c'est l'excellent
01:08:40je vous fais un petit mot de bille ou pas ?
01:08:42s'il vous plaît
01:08:43je vous le fais
01:08:43je vous signe pour Olivier
01:08:44parce que vous allez être un petit peu en retard
01:08:45avec un nouveau mot dedans
01:08:47avec un nouveau mot
01:08:48je fais ça
01:08:49allez freestyle
01:08:50j'arrange
01:08:50voilà freestyle
01:08:51allez merci
01:08:52je vous souhaite une belle semaine
01:08:54bye bye
01:08:54la semaine prochaine
01:08:55à partir de Vendrie
01:08:56pour Mini News
01:08:57la lumière sera allumée
01:08:57pour Mini News
01:08:58week-end
01:08:59bye bye
01:08:59merci
01:09:00merci
01:09:01merci
01:09:01merci
01:09:02merci
01:09:03merci
01:09:03merci
01:09:03merci
01:09:04merci

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