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00:00Toujours dans ce studio avec Charlotte Dornelas et Olivier D'Artigol, je voudrais qu'on revienne évidemment sur cette information
00:04que nous vous réveillons sur Europe 1 en exclusivité il y a une heure maintenant à 19h30.
00:10Jules Torres était sur ce plateau, il est venu nous raconter son interview avec François Bayrou,
00:15interview qui vient de sortir dans le GDD qui sera publié demain. Je parle de votre contrôle Charlotte Dornelas.
00:20Absolument.
00:20Voilà. Et que dit François Bayrou ?
00:22Tout est juste.
00:22Tout est juste.
00:24C'est déjà pas mal. C'est un bon début.
00:26C'est un bon début.
00:26Alors François Bayrou dit beaucoup de choses dans cette interview au fleuve,
00:31mais alors il fait une proposition quand même qui est très inédite et je voudrais vous entendre à ce sujet.
00:36Il propose de faire un référendum, évidemment il faudra que ce soit validé par Emmanuel Macron
00:40puisqu'il n'y a que le Président de la République, on le rappelle aux auditeurs d'Europe 1,
00:43qui peut valider un référendum. Il propose de faire un référendum sur la question du budget
00:48pour faire passer le budget. En substance, il dit je vais poser la question aux Français
00:52et pas aux politiques et puis après les politiques se débrouilleront pour mettre en oeuvre la réponse des Français.
00:58Olivier D'Artigolle.
00:59Le Béarnet jette un pavé dans la mare ou dans le gave comme on dit chez moi.
01:03Puisque c'est une proposition totalement surprenante, inédite.
01:08Je n'ai pas souvenir de ça concernant un texte budgétaire.
01:11D'ailleurs, ça commence à réagir très fort. Il y a une dimension politique puisqu'il dit
01:17un nouvel Himalaya, un sommet à plus de 8000 mètres, une situation politique bloquée.
01:24On a vu que certains ministres ont jeté des ballons d'essai sur la mise à contribution des retraités,
01:30sur un retour plus ou moins déguisé d'une taxe d'habitation.
01:34Bref, c'était le concours, l'épine pour aller chercher les 40 milliards.
01:38Certainement que le Premier ministre a voulu siffler la fin de la récréation.
01:42Et là, il prend une initiative politique très surprenante qui est de dire
01:45puisque la situation politique et parlementaire est bloquée, verrouillée,
01:50puisqu'on est en train de ne pas y arriver et qu'il est sous le coup d'un procès en immobilisme.
01:56Donc le Premier ministre propose que cette question-là,
01:59celle de l'avenir budgétaire et donc politique de notre pays, soit soumise à référendum.
02:06Alors il va y avoir dans les heures et les jours qui suivent une bataille de constitutionnalistes
02:11pour savoir si ça rentre dans le champ d'application de l'article 11.
02:14Mais je pense qu'il y avait réfléchi quand même François Bayrou en faisant cette proposition, Olivier D'Artigol.
02:19Ou l'article 34.
02:20Pour tout vous dire, une petite source directe que j'ai eue,
02:24il semblerait que Matignon ait consulté les constitutionnalistes et qu'il y ait une voie de passage.
02:30Ah ! Et vous saviez que l'Élysée n'était pas au courant ?
02:32Je le sais.
02:33Ah ! Vous le saviez ? Non mais vous vous rendez compte ?
02:35C'est-à-dire que quand François Bayrou parle dans les colonnes du JDD et fait cette proposition,
02:38l'Élysée n'est absolument pas au courant du contenu de l'interview de François Bayrou
02:42et notamment de cette proposition qui sera évidemment soumise à Emmanuel Macron.
02:46Vous en pensez quoi ?
02:47Comme ça il aura tant d'examiner et de donner son avis.
02:49Oui.
02:49Je pense quoi ? De quoi ? De sa proposition ?
02:52Du référendum. Est-ce que c'est une proposition pertinente ?
02:55C'est-à-dire qu'il dit... Après, moi je me méfie un peu parce que ça fait un an, c'est vachement la mode,
03:00on propose des référendums sur tout et puis à la fin on n'en a pas.
03:02Oui, parce que c'est le président qui décide.
03:04Oui, mais le président lui-même nous a promis plein de référendums, vous avez remarqué,
03:08et nous n'en avons pas un seul.
03:08Ce que je disais, c'est peut-être un coup de com', ce que je disais aussi tout à l'heure.
03:13Ça je n'en sais rien, on verra bien.
03:14Est-ce que François Bayrou ne fait pas un coup de com' ?
03:16Non, mais étant donné qu'il dit lui-même, en effet, dans l'interview,
03:20il dit deux choses assez intéressantes pour le coup.
03:22Il explique qu'il va falloir faire des efforts, c'est sa ligne,
03:25on ne peut plus continuer comme ça avec la dépense en France.
03:29Il va falloir faire des efforts, il faut donc une prise de conscience collective,
03:32il faut donc intéresser les Français à la situation et aux efforts qui vont leur être demandés,
03:36et c'est impossible de le faire, explique-t-il.
03:38sans leur accord.
03:40C'est assez cohérent, assez légitime même, comme discussion.
03:44Et ensuite, après, sur la faisabilité, ou le fait que ça va se faire ou non,
03:48il explique que de toute façon, tout ça dépendra du Président de la République.
03:51Donc il y a un peu deux informations dans cette phrase.
03:53Il y a à la fois, en effet, comment est-ce qu'on transforme, on va dire,
03:58collectivement notre rapport à cette question de la dette, du budget, du déficit public.
04:03Donc là, comment est-ce qu'on intéresse les Français à la question ?
04:06Et ensuite, la question de la responsabilité,
04:07qu'il explique déjà que ça ne lui revient pas entièrement, en tout cas sur la méthode.
04:11Et comme dire, mais si les Français tranchent ?
04:14Après, il va falloir que les politiques mettent en œuvre la décision des Français,
04:16ce qui n'a pas toujours été le cas.
04:172005, il y a 20 ans, le peuple dit non à 55%, et Hollande-Sarkozy font le traité de Lisbonne dans la foulée de mémoire.
04:27Non, non, mais il faut respecter aussi, après, la parole des Français, si jamais c'est né en œuvre.
04:29Sur le plan politique, il y a aussi, le Premier ministre renvoie la patate chaude un peu au Président,
04:34le Président qui s'occupe un peu du conclave, le Président qui veut ouvrir une nouvelle convention citoyenne sur les temps de l'enfant.
04:42Mais il y a quand même une situation politique très préoccupante pour l'exécutif aujourd'hui,
04:48qui est le fait de tomber à l'automne prochain sur les textes budgétaires, projet de loi de finances,
04:53et PLFSS, c'est le projet de loi de la sécurité sociale.
04:57Donc, François Bayrou est assez clair, il sait très bien que s'il ne se passe rien, il tombera à l'automne,
05:03avec une situation budgétaire qui serait donc comparable à ce qu'a laissé M. Barnier quand il a chuté.
05:10Il faudrait donc trouver un nouveau Premier ministre, reconstruire un nouveau budget, aller chercher 40 milliards.
05:16Donc, on voit bien que le Premier ministre devait prendre l'initiative, ce qu'il fait demain dans les colonnes du JDD.
05:21Bon, écoutez, en tout cas c'est assez pertinent, il faudra respecter la décision des Français si jamais c'est mis en œuvre.
05:30Mais ça...
05:31Alors, on ne voit pas bien la question, il dit qu'il présentera un plan d'ensemble.
05:35Alors, est-ce que ça veut dire quoi un plan d'ensemble ?
05:37J'ai déjà du mal à gérer mon budget, c'est une État.
05:39On va passer au budget.
05:40Mais ça veut dire quoi exactement ? Quelle question ?
05:43C'est ça qui est compliqué.
05:44C'est quoi la question ? Parce qu'on répond à une question, on ne va pas répondre à dix questions.
05:47Non, mais ça peut être regarder la Constitution européenne, c'était de fait un texte et qui était quand même assez...
05:51Oui, bon, personne...
05:53Non, mais c'était assez lourd.
05:53Vous pouvez présenter un plan de relance de l'industrie, parce qu'il évoque beaucoup ça dans le texte aussi du GDD,
06:00et un plan d'appurement de la dépense publique,
06:05en mettant les grandes lignes budgétaires et politiques des grands arbitrages.
06:10Il a dit qu'il allait les présenter vers le 14 juillet.
06:12Et peut-être que c'est ce plan d'ensemble qu'il veut soumettre à référendum.
06:15Comment Emmanuel Macron peut-il réagir ? Parce que, visiblement, l'Élysée vient d'être informée de cette proposition.
06:21D'abord, je pense qu'il peut y avoir un agacement élyséen sur la manière dont cela arrive.
06:29Mais vous savez, François Bayrou n'a pas l'habitude...
06:32On a vu dans quelles conditions il a été nommé le 13 décembre dernier à Matignon.
06:39Il est dans un rapport... Il n'est pas le collaborateur du président de la République.
06:43Voilà, il a sa vie politique, son expérience politique,
06:46et très certainement que les deux têtes de l'exécutif vont très rapidement,
06:51suite à cette initiative, discuter de cette proposition.
06:53Bon, ça, on va suivre évidemment avec beaucoup d'attention la suite de cette affaire.
06:57Était-ce un coup d'épée dans l'eau ?
06:58Était-ce un test de la part de François Bayrou ?
07:00Une idée comme ça ?
07:01Non, mais là où il n'a pas tort, c'est qu'on n'avance pas, quoi.
07:05Non, on n'avance pas, bien sûr.
07:06C'est un peu indiscutable.
07:07Il y a aussi Laurent Wauquiez ce soir.
07:09Je voudrais avoir votre sentiment, Laurent Wauquiez,
07:11qui estime qu'il faut un cordon sanitaire autour de LFI,
07:14notamment de Jean-Luc Mélenchon,
07:16et qui va proposer à l'Assemblée nationale
07:18la création d'une commission d'enquête sur les liens
07:20entre la France insoumise et les réseaux islamistes.
07:23Il règne, dit-il, dans notre pays une forme de privilège rouge,
07:25une tolérance médiatique et politique coupable
07:27vis-à-vis des dérives de l'extrême-gauche
07:29et des accointances avec les islamistes.
07:31Est-ce une bonne idée de Laurent Wauquiez ?
07:33Non, une commission d'enquête ?
07:35Ah, la commission d'enquête, oui.
07:37Les commissions d'enquête, c'est toujours des bonnes idées
07:38puisque les parlementaires travaillent très bien en commission d'enquête.
07:40On apprend beaucoup de choses.
07:42Après, c'est surtout que...
07:44La question est plus politique.
07:45Moi, ce qui m'a intéressée dans son propos,
07:47alors les cordons sanitaires, je ne suis vraiment pas fan.
07:48Ça fait longtemps que j'en ai marre, des cordons sanitaires.
07:50Donc, voilà.
07:51Je pense que ce qui serait bien,
07:53c'est qu'en fait, les hommes politiques s'attellent à faire des propositions
07:56que les Français, ensuite, décident sans faire des montagnes
07:59et des accords invraisemblables
08:00pour empêcher tel ou tel d'arriver au pouvoir.
08:03Mais simplement, la question qui...
08:06Enfin, l'idée intéressante qu'il donne,
08:08c'est cette idée de privilège rouge,
08:10cher à Gilles William Goldadel.
08:12C'est lui qui parle souvent de ça.
08:14Et en effet, il y a quand même une...
08:16Comment dire ?
08:16Une passivité, parfois, sur certains propos,
08:20certains comportements,
08:22et qu'on a vu...
08:23Enfin, c'était éclatant au moment des législatives.
08:25C'est-à-dire que l'idée du cordon sanitaire,
08:27c'est que c'est impossible de parler,
08:29de s'allier, j'en parle même pas,
08:31de serrer la main même à un député
08:32avec lequel on n'était pas d'accord.
08:34C'était le Front National et le Rassemblement National
08:36plus récemment.
08:37Et on a vu cette année,
08:39jusque dans le camp de la Macronie,
08:40qui a expliqué pendant six mois
08:41que le LFI flirte avec l'antisémitisme,
08:45que LFI sortait de l'arc républicain,
08:47soit tout ce qui avait été reproché
08:49à ce qu'ils appellent l'extrême droite
08:51depuis des années.
08:52Et là, subitement,
08:52il était possible de faire un accord politique.
08:54Donc moi, ce qui serait bien,
08:55c'est une clarification claire
08:56de savoir où chacun habite
08:58et qu'on n'ait pas l'impression à chaque fois
09:00que c'est simplement des accords circonstanciels
09:02pour empêcher l'autre de gagner
09:03et pour sauver sa place.
09:04Parce qu'à la fin,
09:05ça finit à ressembler à ça
09:06assez régulièrement.
09:07Après l'affaire des OQTF
09:09à Saint-Pierre et Miquelon,
09:11Laurent Wauquiez met une nouvelle proposition
09:14sur la table avec une commission d'enquête
09:17pour faire la démonstration du lien,
09:20puisque il faut dire les choses aussi clairement
09:21que ça, entre les insoumis et l'islamisme.
09:24C'est de ça dont il est question.
09:26Attention à une chose.
09:28D'abord, il faudrait que la commission d'enquête,
09:30dans ses conclusions,
09:31puisse en faire la démonstration.
09:33C'est-à-dire que vous pouvez avoir
09:34la bataille d'idées idéologiques.
09:39On peut reprocher aux insoumis des interventions,
09:42de la porosité avec de certains moments d'actualité,
09:46avec des propos peu clairs.
09:49Mais pour l'instant,
09:49la justice n'a jamais condamné
09:52un représentant de la France insoumise
09:53sur une apologie de la haine islamiste,
09:58à vérifier, mais il me semble.
09:59Donc la commission d'enquête
10:01n'est peut-être pas le moyen,
10:03il y a des enquêtes en cours,
10:04de faire cette démonstration-là.
10:06Par contre, il faut mener crânement,
10:08notamment la gauche,
10:09la bataille d'idées,
10:10la bataille idéologique,
10:12face aux insoumis.
10:13Et au final, c'est aux électeurs de trancher.
10:16Il y a quelque chose dans la proposition
10:17de Laurent Bouquier,
10:18qui me semble être un peu velléitaire,
10:23et pouvant donner peu de résultats,
10:24à vérifier.
10:25Mais en tout cas, Laurent Bouquier a bien compris
10:27que c'est une proposition
10:28qui peut aller à l'oreille des électeurs LR
10:31qui seront consultés d'ici la fin du mois.
10:35Et c'est donc ça, le climat général.
10:37Oui, mais au-delà de ça,
10:38et vous avez évidemment raison,
10:39on a quelques jours de cette échéance,
10:42donc il y a forcément ça dans la tête
10:43de Laurent Bouquier.
10:44Mais au-delà de ça,
10:45je pense que la commission d'enquête
10:46ne se base pas forcément,
10:47il y a des commissions d'enquête
10:48sur beaucoup de sujets
10:48qui ne se basent pas nécessairement
10:49que sur des décisions de justice.
10:51Ça peut aussi être, comment dire,
10:52une manière de donner du corps
10:54à une intuition qu'ont beaucoup,
10:57à une accusation qui pèse largement
10:58sur la France insoumise.
10:59Ça peut étayer ce...
11:00Voilà, exactement, étayer.
11:02Là, vous avez raison,
11:02c'est qu'il y a une dimension politique
11:04dans cette démonstration,
11:05mais qui peut être faite.
11:07Et dans sa réponse,
11:08il prend quand même plusieurs exemples.
11:09Voilà, le colistier de Louis Boyard
11:11qui avait des propos pro-Hamas,
11:13Raphaël Arnaud qui invite le CCIF
11:16qui a quand même été dissous en France.
11:17Donc là, il y a une décision.
11:18Donc voilà, il prend plusieurs exemples.
11:21Et surtout, il explique que cette commission d'enquête
11:23serait le moyen de donner du corps
11:25à cette accusation
11:26qui n'est pas relayée
11:28à la mesure qu'aimerait Laurent Wauquiez,
11:31en tout cas,
11:32ni dans la presse,
11:32ni même dans le champ politique.
11:34Il y a une indignation qui n'est pas,
11:36c'est ce qu'explique Laurent Wauquiez,
11:37à la hauteur de ce qu'elle mériterait
11:40en raison des, en effet,
11:41des accointances
11:42ou en tout cas de la faiblesse de la LFI.
11:43Ce qui me semble le plus déterminant,
11:45pourquoi pas,
11:46pour étayer justement ce sujet,
11:48mais ce qui me semble le plus déterminant,
11:49et c'est concomitant avec le vote LR
11:51pour la présidence de LR,
11:52c'est la manière dont va se conclure
11:54le congrès du Parti Socialiste.
11:55C'est-à-dire,
11:56est-ce que le congrès du Parti Socialiste
11:58va donner la main et le pouvoir
12:00à celles et ceux qui...
12:02On en parlait hier soir tous les deux,
12:04Olivier D'Artigone.
12:04...ont un discours très clair
12:05sur une rupture indispensable, nette...
12:07Mais vous dites que ce sera acté par le PS,
12:09cette rupture nette.
12:10Il me semble qu'il y a quelques signaux
12:11qui vont dans la même direction,
12:12et nous verrons.
12:13Ce ne sera pas possible autrement.
12:15Il va falloir couper les liens avec LFI.
12:17C'est ce qu'on en parlait hier.
12:19Les hommes politiques, c'est un peu...
12:20Je me suis un peu perdu dans l'explication,
12:23mais sur la question du cordon sanitaire
12:25et des alliances,
12:26est-ce qu'il faut parler avec un tel,
12:27est-ce qu'il faut se séparer et tout ?
12:28Il n'y a pas de problème,
12:28et chacun, dans son camp, on va dire,
12:30a des attentes envers ses responsables politiques.
12:33C'est normal.
12:34Simplement, il faudrait aussi
12:34que les hommes politiques regardent en face
12:36que LFI a des électeurs.
12:38Et c'est ça aussi le sujet.
12:39C'est que si on est vraiment inquiet
12:40des propos de LFI,
12:41et que LFI conçoit lui-même ses propos
12:43dans une démarche électorale,
12:45là, on a un vrai sujet politique
12:47et qui concerne tous les hommes politiques,
12:49puisque ça concerne évidemment
12:50l'évolution d'une partie
12:51de la société française.
12:53Donc là, il y a un véritable danger
12:54qui dépasse de loin les accords
12:56où est-ce qu'on se parle ?
12:57Est-ce qu'on ne se parle plus ?
12:57Est-ce qu'on travaille ensemble, à mon avis ?
12:58Non, non, mais vous avez raison.
13:00Il est 20h45 dans un instant.
13:02Mazarine Pinjot, écrivaine,
13:03philosophe et présidente du festival Philosophia,
13:06sera avec nous en direct.
13:08On va nous parler de son festival,
13:10le festival Philosophia,
13:12tout de suite sur Europe 1.
13:13Mais d'abord, il est 20h45.

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